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 La fourche patibulaire [Terminé]

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MessageSujet: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeDim 31 Mai 2009 - 22:07

« Moi, Aranel d'Actellys, baron d'actellys, intendant de Diantra et maître de l'armée des divins... » l'entête avait suffit à le faire vomir. La suite n'était pas piquée des vers non plus, il fleurissait dans la prose des « fourches patibulaires » comminatoires, diverses formules aimables suintant d'hypocrisie, le tout dûment paraphé par la main -sans doute affreusement douillette- du très pompeusement annoncé Aranel d'Actellys, baron d'Actellys, intendant de Diantra et Chef de l'Armée des Divins. Baudoin avait manqué de déchirer la lettre tant son ton l'insupportait. Toutefois, exposé aux regards avides de la valetaille, il n'en avait rien fait et s'était préparé à accueillir le baron du nord.

A ce qu'on disait, c'était un être retors et plein de morgue. Un parvenu qui, pour arriver à ses fins, avait en même temps revêtu les habits de flagorneur et de larbin zélé. Il avait trompé, manipulé et s'était rendu coupable de toutes les roueries pour se rapprocher de Trystan. Le bâtard et le perfide verdâtre et gluant réunis, un duo qui ne manquait pas d'irriter la noblesse de la trempe de Baudoin : qu'un adultérin aveugle soit sur le trône était déjà insupportable en soit, mais qu'ensuite un trois-quart d'elfes se rende maître de Diantra en était une autre absolument insurmontable ; surtout quand l'on savait à quelles veuleries ce trois-quart d'elfes s'était livré pour accomplir ses ô combien sinistres desseins. Il ne manquait plus que le nain pochetron sénéchal pour que la fête soit complète.

Aussi Baudoin allait-il recevoir Aranel d'Actellys sans l'once d'un plaisir. L'entrevue serait froide, austère et brève. Concision allait être le maître mot de la cérémonie.

Le baron fit apprêter la plus grande salle des affaires publiques : une sorte de vaste cathédrale aux vitraux hauts et étroits, à peine suffisants pour que l'on voie à plus de trois pas devant soi. On nourrirait de grands feux dans les cheminées pour qu'une lumière plus abondante suffise à voir à trente pas. Baudoin n'oublia pas non plus les préceptes fondamentaux de l'hospitalité et fit donner une escorte de quelques hommes, en harnois blanc et sur des hongres de guerre nobles. Leurs armures avalaient à grands renforts de cliquetis la lumière du jour, et la recrachaient plus brute encore dans les yeux. Si cela ne suffisait pas à étourdir Monsieur d'Actellys, alors ça étourdirait le peuple ; et c'était une bonne chose que d'étourdir le peuple.

Comme trois gendarmes et un banneret partaient à la rencontre de l'elfe, Baudoin passa en revue les hommes qui devraient doubler les colonnes de la chapelle. Ils leur fallait être impeccables, trop pour qu'un de ces butors de sergents se chargent des ultimes vérifications. Cela fait et quelques admonestations vomies, Baudoin alla se mettre sur son trône d'acier (en vrai acier d'Oësgard, origine contrôlée et certifiée) dans l'attente de son « illustre » invité.

    Je lui ferai bouffer sa rate moi, à cet hurluberlu.


Et comme pour former un chœur avec ses pensées, les âtres éructèrent d'impressionnantes flammes. Le relent lumineux submergea un instant « la chapelle » , révélant trophées et armures qui parsemaient les hauts murs et les foisonnantes colonnades. Les uns révélaient une passion inextinguible du baron pour la chasse au keirkand et au castor, les autres signalaient discrètement la tradition martiale plutôt qu'artistique d'Oësgard ; l'on était pas à Langehack ici, et Aranel -qui était aussi connu pour entretenir un quelconque lien filial avec le duché- ne devrait pas l'oublier, le pays des tribades et des eunuques était loin derrière lui...

Un page lui rapporta enfin que monsieur d'Actellys arrivait, avec sa tête d'arsouille et son sourire fat.


Dernière édition par Baudoin le Mer 24 Juin 2009 - 22:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 0:45

Aranel faisait avancer son étalon dans les terres d'Oësgard, ses terres étaient plutôt belle, bien qu'une beauté assez belliqueuse, le baron n'aimait pas trop ce pays, trop différent des terres elfiques, trop... brutal à son goût, mais son arrivé dans la ville d'Oësgard confirma cette opinion.

La ville était brutal et guerrière, il s'agissait plus d'une forteresse que d'une ville, fortifié et sur-fortifié, cela se comprenait en fonction du rôle d'avant garde de la baronnie, mais Aranel n'aimait pas cette architecture, il la haïssait presque.

La ville d'Osto Tel représentait mieux la défense pour Aranel, sa ville avait en effet de très hautes murailles blanches, avec des grandes portes en bois massif, une grande ville militaire, mais organisé avec beauté, car la ville se devait d'être agréable pour les membres de l'Armée des Divins qui allaient combattre les drows, cette ville étaient un peu le lieu de vacance, alors qu'Oësgard ressemblait à l'antre de l'enfer.

Mais le baron n'était pas là pour juger de l'architecture et des goût de la baronnie, il avait envoyé une lettre purement officiel avec les formes standard, ses titres,... une lettre qu'Aranel écrivait aux personnes qu'il ne connaissait pas, comme le Baron, Baudoin.

Aranel comptait implanté une de ses créations, une création affreuse mais qui s'était avéré nécessaire face a la hausse du banditisme autour d'Osto Tel et sans doute en Oësgard, la guerre épuisait et rendait les pauvres et mercenaires ivre de violence pour subvenir à leur besoin et plaisir.

Le Baron passa dans la ville sans prêter attention à ses habitants, il était escorté d'une dizaine d'hommes, dix gardes puristes, les meilleurs éléments de l'AD sans doute, des hommes d'exception, et d'une valeur connu de tous.

Aranel vit avancer son étalon, CamBelog, un des rares chevaux provenant du harras d'Actellys à ne pas avoir était castré pour être ensuite rendu plus docile est plus fort. Cet étalon était comme un ami pour le demi-elfe, il s'était refusé à le faire former avec les autres hongres.

Aranel arriva prés de la citadelle et attendit qu'un des gardes viennent vers lui avant de se faire annoncer à Baudoin d'Oësgard, il se demandait déjà à quoi pouvait ressembler cette homme.


Dernière édition par Aranel d'Actellys le Dim 11 Oct 2009 - 13:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 9:08

Avant que monsieur d'Actellys ne vienne à lui, Baudoin avait du expédier une affaire fort ennuyeuse de corruption. Un homme de la Grosse Ferme des Bois avait su amasser un trésor faramineux en assurant seulement à ses débiteurs des marges sur les taxes. Il se défendit bien le bougre, essaya de se dédouaner et d'accuser quiconque dont la tête ne lui revenait pas, mais Baudoin était trop occupé à ronger un poulet pour ne prêter ne serait-ce qu'une once d'attention à ses arguties. Aussi ses mains furent elles ferrées et celles du baron rincées, et l'incident fut oublié afin qu'un autre puisse venir tranquillement. Cet incident avait un nom et une race, il avait même certaines prérogatives à Diantra, Osto Tel et Actellys. On le disait aussi être un ambassadeur cet incident.

Le fraîchement nommé Incident parvint donc à la citadelle et réclama qu'on l'introduise. Ce qui fut fait assez promptement d'ailleurs. Un troufion râblé et dégarni le gratifia même d'un « si vous voulez bien m'suivre, m'seigneur » et le guida dans un dédale inextricable de corridors obscurs et froids, tant qu'ils auraient aussi bien pu convenir à une prison qu'à cette forteresse. Parfois, au hasard d'une fenêtre ou d'une torche, s'offrait à la vue d'Aranel et de ses gardes une frise de pierre suintante, jaunie par les reflets sales du feu. Elle représentait des animaux fantasmagoriques et peu amènes qui montraient des crocs et des griffes, et même des yeux révulsés et des crinières touffues. Tout cela était -si ce n'est fort inquiétant- d'un goût douteux mais ne semblait pas entamer l'allant du soldat Oësgardien, qui bombardait ses ouailles de « 'tention, marche » ou «'tention, porte basse » enjoués. Finalement, ce manège ridicule cessa quand ils pénétrèrent la Petite Chapelle.

« Sa Seigneurie Aranel d'Actellys, baron d'Actellys, Intendant de Diantra et Maître de l'Armée des divins et d'Osto Tel » s'époumona le garde, si bien qu'un écho plutôt vigoureux lui relança à la gueule son annonce. La claque fut telle qu'il se retira sans émettre un son de plus, laissant le baron et ses gardes seuls face à Baudoin et ses gardes. Deux ridicules escortes pour deux hommes qui, à cet instant, se toisaient avec un sérieux tout aussi grotesque. L'un, l'elfe, était à peu près illuminé par des rayons de jour achromes et l'ardeur des six brasiers encadrant la salle. L'autre, l'humain et hôte, trônait dans une ombre à peine percée par quelques filets de lumière qui, s'étant roussis au revers d'un vitrail sanglant, le faisaient sembler à un beau diable cramoisi et à la barbe de feu. Cet efrit d'un genre nouveau se leva pour saluer, délaissa son repas et rajusta son monocle avant de tonner son hospitalité.

« Monsieur d'Actellys ! J'étais fort impatient de vous rencontrer ! Votre réputation vous a de longtemps précédé céans. » C'était vrai et tourné comme une flatterie. Mais cela cachait seulement que la rumeur dépeignait Aranel comme une pourriture de la pire espèce. Son coup d'éclat pour se hisser à l'intendance de Diantra était profondément ancré dans les esprits ; et il s'y ajoutait depuis peu une bisbille bruyante avec Ancenis. Le baron à la chouette avait même fait parvenir à toute la noblesse humaine une lettre recommandant de bouter hors de sa terre l'Armée des Divins et de cogner leur chef. Rien qui n'inspire une folle confiance à Baudoin. L'homme était déjà d'un naturel méfiant et farouche quand il ne connaissait rien, alors connaître cela le rendait carrément hostile.

« Que me vaut l'honneur de cette entrevue ? » dit-il, se rasseyant avec délicatesse dans son immense fauteuil en laissant debout le trois-quart d'elfes. C'était une tradition Oësgardienne tenace que d'écouter ses invités assis et d'entretenir ses hôtes debout, et pour rien au monde Baudoin n'aurait dérogé à la coutume pour celui qu'il considérait d'ores et déjà comme un scélérat.
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 12:54

Aranel s'avança vers le baron, un être affreusement horrible, marqué par le temps dans sa chair, et son esprit devait être semblable à cette endroit dur et froid, enfin il était déjà plus malin et diplomate que d'autre baron comme un certains Aemon, qui par sa folie avait risqué sa vie et celle de pas mal d'humain.

Le baron Baudoin d'Oësgard n'était pas connu d'Aranel, il ne l'avait vu à la cour, un bon point pour lui, au moins il n'aurait pas à faire à un pompeux noble humains qui préféré valorisé son apparence à sa baronnie, l'homme était un bon Oësgardien, semblable à sa terre. Mais Aranel n'avait pas encore d'opinion final sur ce dernier.

-Baron d'Oësgard c'est un plaisir de vous rencontrer, mais laissez donc mes titres aux annonceurs et autres personne du protocole, si cela ne vous dérange pas je préférez un simple Aranel.

Aranel prit un air sombre, quel réputation l'avait dépassé la vrai, ou celle qui circulait le montrant comme un être parjure qui trahissait pour arriver à ses buts, sans doute cette dernière, les humains ne voyaient jamais plus loin que leur bout de leur nez, sans doute leur petite vie fallait cela.

-Je suis flatté de savoir que mon nom à dépassé ma visite, mais si vous avez entendu parler d'un demi elfe tyrannique malsain et fourbe qui veut conquérir le royaume humain, alors dite à ce cher Aemon qu'il faudrait qu'il voit plus loin et qu'il réfléchisse, il a failli provoquer une guerre en capturant mon messager, enfin cette histoire se finit sans conflit, car la guerre doit se jouer contre les drow par contre des nobles ambitieux.

Aranel parla doucement et avec franchise, un ton plat et dur, sans expression de courtisans, sans rien caché, il ne servait à rien de parlait ainsi avec Baudoin, cette homme était sans contexte possible un homme de droiture qui parlait aussi franchement, à moins qu'il caché son jeu, mais la fourberie ne semblait pas sortir de sa barbe.

-Et bien baron je suis content de voir que vous ne passer pas par milles chemins cela me comble d'aise, ma lettre à du vous informer du quoi, mais j'espère que vous ne l'avais pas lu intégralement, je déteste me baser sur des lettres moi même rien ne faut une bonne discussion, alors j'irai droit au but, suite à la monté du banditisme à Osto Tel et je pense dans la baronnie en général, j'ai mis au point un système affreusement horrible, un gibet qui devra servir d'exemple et terrifiera les bandits, je doit cette création à quel que esprit tordus, mais je dois avouer que le but de vaincre le banditisme est plutôt en bonne complaisance avec cela, il s'agit d'une fourche patibulaire, des colonnes sur trois étages avec entre chacune un gibet, cela permet de faire une quarantaine de pendaison d'un coup, bien que je trouve ce projet affreux, je le trouve nécessaire, et la raison de ma visite est bien entendu la demande de partenariat pour ce projet je compte en installer une prés d'Osto Telepsia, mais je pense que ce projet pourrait vous intéresser pour éradiquer les bandits.

Aranel parla rapidement mais compréhensiblement, il avait en effet commencer à ériger la fourche patibulaire, une horreur de justice, mais une horreur qui marquerait les bandits et les feront réfléchir à deux fois avant de venir détrousser et voler.


Dernière édition par Aranel d'Actellys le Dim 11 Oct 2009 - 13:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 14:29

Monsieur d'Actellys jouait la carte de la familiarité. Il voyait apparemment en Baudoin un être franc et paterne, un gros bonhomme un peu rustre mais sympathique ; c'est là ce que pensait le baron à propos de la pensée d'Aranel. Était-ce sa barbe foisonnante, les reliefs de repas qui gisaient non loin de lui ou son port affreusement négligé qui le conduisaient à de telles conclusions ? Quoiqu'il en soit, cela était une grossière erreur. Baudoin se savait être manipulateur et peu porté sur les choses de l'honneur, sauf quand cela était public et qu'il fallait se montrer irréprochable.

« Alors laissons de côté les ennuyeuses politesses de la cours si cela vous plaît » s'extirpa de sa bouche tout naturellement, comme un fluide spontané et cristallin qui venait s'enrouler dans la pièce, avec toute la félicité que véhiculait son sens. Tout cela était beau, léger et complice. Mais les entrailles du verbe étaient bilieuses et toutes savamment dosées. Foin de franchise dans tout cela, seulement un penchant naturel du genre jésuitique. Doucereux et enjôleur, obséquieux face à ses supérieurs...

Par la suite, Baudoin plaça un poing ganté sous son menton, et se courba de façon à avoir l'air captivé. Son visage pensif, flottant ainsi dans une brume de lumière rougeâtre, ne laissait rien paraître de son indifférence. Pas que le discours l'ennuyât, mais il doutait de son utilité. Quel intérêt avait le maître des Divins à installer une telle ignominie sur ses terres ? Et quels bénéfices pourrait-il espérer d'un partenariat aussi morbide ? Partager les prisonniers à la va-que-je-te-pousse ? « M'en manque ? » « oh justement, j'en avais un petit stock » « échange moi le gros contre le maigre, ma poutre est fendue ». En bref, ou ce chafouin voulait-il en venir ?

Dès que les démentis et les développements furent finis, Baudoin se cala plus profondément dans son trône, comme pour prendre du recul devant une situation obscure. Sans doute plongé dans une intense réflexion, il laissa planer un silence de mort dans la salle, seulement brisé par le crépitement des flammes et la complainte d'un vent lointain. Une bûche se mit à craqueter, et son abominable chant ne s'arrêta que quand elle rompit définitivement. La gerbe d'étincelle qui en résulta sembla illuminer l'esprit de Baudoin, qui alors songea à répondre.

« Je n'oserais pas insinuer de telles choses, Aranel. Mais je ne peux totalement ignorer les dires du baron d'Ancenis. Il est réputé pour être un homme de parole et d'honneur, et bien que je ne cautionne pas ses actes, je ne puis croire qu'il mente si effrontément. Pourtant, je vous vois bien de mes yeux, et vous ne m'avez pas l'air d'être cet infâme dont on parle... J'aimerais apprendre qui vous êtes vraiment, apprendre vos buts, l'apprendre de votre bouche... »

Il jouait à l'idiot, se faisant passer comme un membre de cette race d'hommes qui croient. Ces gens confiants en l'antédiluvien code, qui pensent l'honneur au-dessus de tout, et qui ne s'imagineraient jamais qu'un autre pense autrement et mente au mépris de son honneur.

« Je ne peux m'appuyer que sur votre bonne foi, Aranel. Aussi vous prierai-je de ne pas me mentir, au nom de l'honneur » Il lui fallait s'assurer des intentions du demi-elfe avant d'entreprendre quoique ce soit d'autre. Ce gibet ne le passionnait pas outre mesure, mais cet « Intendant de Diantra » si, il voulait le fouiller jusqu'à en connaître la moindre parcelle. Ensuite, une fois repus de ce qu'il briguait tant, il passerait à cette affreuse fourche patibulaire, comme Aranel l'avait appelée dans sa lettre. « Comprenez bien que je ne puisse pas traiter d'affaires si sérieuses avec quelqu'un en qui je ne peux avoir confiance. » disait-il, et il le faisait bien, et il sous-entendait même des choses comme « j'espère que vous êtes celui que je crois, un homme bon. Car vous m'êtes agréables Aranel, et je veux que notre relation soit bonne et fructueuse, et je vous veux pour ami. »

La conversation perdait un peu de cette concision à laquelle aspirait Baudoin, mais ce n'était pas forcément pour lui déplaire. Il y avait longtemps qu'il n'avait rencontré d'homme du monde à l'affabilité si étrangement grande.
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeDim 7 Juin 2009 - 19:12

Aranel se lassait d'être debout, il n'aimait être reçu dans ses conditions, cela l'insupportait, surtout quand son hôte était lui ASSIS! Une coutume très inégale et barbare à l'image du baron d'Oësgard, sale, primitif, barbare,... mais rusé, car le baron savait parler et négocier, cela se voyait, mais il restait néanmoins un baron assez particulier.

De plus son apparence hirsute et marqué par le temps et les batailles aspirait à un homme primitif. De plus la ville s'opposait en presque tout aux villes d'Actellys, Oësgard était sale, industriel, malsaine, inhospitalière, mais sans doute l'inverse pour les gens qu'Aranel considérait comme des gueux: les Oësgardiens.

-Aemon est un opportuniste doublé d'un fou furieux, il n'a pas hésité à risquait une guerre civil juste pour assouvir son égo, je le méprise pour son être que j'abhorre, il n'a aucune notion de diplomatie, mais bon je ne suis pas là pour faire un pugilat de ce baron, l'avenir décidera de son sort. Mes buts et mes idéaux sont assez simple, je ne désire que renforcer les liens entres nos deux peuples que les humains et elfes vivent en amis, que notre ancienne rivalité laisse la place à l'amitié et que les drows subissent nos coups et disparaisse, voilà à quoi j'aspire, et vous baron? Que cherchez vous dans ce monde?

Aranel parla en ne bougeant pas d'un pouce, les mains dans le dos, entrelacée, comme un maître qui venait voir le travail de ses serviteurs, cette attitude il la prenait quand il entrait dans un débat sur un sujet assez épineux, et quoi de plus épineux que l'Armée des Divins, sa guilde que peu connaissait vraiment et que tous critiquer sans bonne raison, des imbéciles et des coquin, mais Baudoin ne semblait pas être ce type d'homme, enfin Aranel l'espérait, il fixait chaque geste du baron, surveillant le moindre signe de visage, cherchant à l'analysait et le décryptait, tout en paraissant simplet avec son attitude.

-L'Honneur mon cher, est un idéal peu connu et peu respecté dans le royaume, hélas, mais l'armée des Divins à pour règle de conduite, respecte ton honneur et protège le, vous imaginez bien quand tant que chef de cette guilde j'applique au moins deux fois plus cette règle à ma personne, de plus ma famille fut toujours connu pour son honneur, j'ai hérité de cela, donc je me dois d'être par deux fois un homme d'honneur, ainsi je ne chercherait pas à vous duper comme hélas trop de noble humain cherche à le faire, des fourbes qui ne méritent que de passer au gibet...

Aranel parla avec le même ton et la même position, le regard fixe, et le visage totalement neutre, en son fort intérieur il étudiait le baron, il savait très bien que ce dernier ne serait pas et jamais une menace pour lui, sa baronnie était encerclé par l'armée des divins et ses membres, s'il risquait quoi que ce soit il perdrait plus qu'il ne pourrait gagner.

Mais ce qui intéressait Aranel c'était la connaissance de cet homme, qui était-il? Il voulait savoir si le gardien de la marche humaine était un homme sûr et un guerrier, pas l'un de ses nobles maquillé qui se pavanait à la cour en parlant des batailles, alors qu'il ignoraient la forme d'un vrai épée en fer.

Pour l'instant Baudoin remportait la bataille de l'interrogatoire visuel, un homme brut et fière, et un bon guerrier, son corps parlait de lui même, il semblait être attaché à ses terres aussi, maintenant il lui resté à passer l'examen rhétorique.


Dernière édition par Aranel d'Actellys le Dim 11 Oct 2009 - 13:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeLun 8 Juin 2009 - 16:04

Paix et amitié œcuméniques, amour interracial... Un fatras sirupeux de sornettes qui insupportaient le baron et qui l'auraient même fait sortir de ses gonds, vingt ans plus tôt. Pourquoi aller embrasser le descendant direct de vos bourreaux, baiser les pieds d'assassins nés, de tyrans infects ? Les hommes d'antan s'étaient-ils trompés en ayant occis ces helminthes cachés dans leurs arbres, leurs montagnes ou leurs déserts ? Il était inconcevable, aux yeux de Baudoin, de trahir ainsi ses ancêtres, de trahir la mémoire de leurs morts et de toutes ces choses violentes qui s'étaient passées. La seule alternative au combat était l'indifférence généralisée, voire l'entraide temporaire quand il s'agissait d'anéantir des drows ; cette race débile ne méritant aucune miséricorde sous quelque forme que ce soit. Une alliance à long terme, elle, était inconcevable.

Mais le plus fantastique dans tout cela, c'était bien celui qui prônait cette répugnante pacification. Il semblait être prompt à la colère et lent au pardon, imaginatif en matières d'insultes et peu sagace en amour. Que signifiait, de la part du chef des Divins aux buts en apparence si candides, un tel réquisitoire ? Il talait sans ménagement Ancenis et aurait sûrement craché sur son baron s'il l'avait eut en face de lui, puis il recommandait le gibet pour certains sires et leur coterie. Baudoin admettait justesse de son propos sur cette « épuration » nécessaire, mais au moins avait-il la décence d'espérer une mort propre à ceux dont le sang était pur : une décollation digne de leur rang. Qui plus est, il le gardait pour lui. En revanche, cet intendant qui semblait si porté sur les rouages de la diplomatie, leur souhaitait ouvertement une mort de bélîtres... pour la paix universelle..


    Le voilà qui s'ouvre complètement, et je pourrais même le traîner dans la merde pour ces mots.


« J'imagine à peine quelle avanie il vous a faite pour que vous le traitiez ainsi. Je pourrais même douter face à des paroles si.. démesurées, la surenchère n'étant pas l'apanage des francs. » le baron fit crisser le métal de ses cubitières sur celui de son trône, comme pour souligner cette franchise. L'affaire produisit un intolérable sifflement, qui bien vite se transforma en hurlement en rebondissant sur les épaisses parois de la salle. Cela aurait pu être une astucieuse manœuvre de déstabilisation, mais Baudoin s'appuyait seulement sur ses coudes pour s'extirper des profondeurs du fauteuil. « Mais j'ai décidé de vous faire confiance, alors je ne remettrai pas votre parole en doute. Respectes ton honneur et protèges-le ! C'est bien ainsi que vous le dites ? » rajouta-t'il, avec la bonhommie caractéristique de la sénilité approchante.


« Moi ? Mes aspirations sont modestes, je ne cherche que le bien de cette terre. Une bonne terre que je dois protéger, dussé-je mourir pour cela. » Le visage du puissant mégalomane se cachant en Baudoin ne broncha même pas. Il aurait pu tenir le même propos sous les plus cruelles des tortures, avec le sourire et la sincérité dans les châsses. Le baron n'était pas homme à se décomposer au moindre mensonge proféré, à la moindre petite tromperie faite à autrui.


    Tu la boufferas bien un jour, ta rate. Tu parles trop, semi-elfe.
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeMar 9 Juin 2009 - 15:25

Aranel sourit légèrement, avant d'effacer se sourire, le baron était perspicace, il voyait et prévoyait, mais il savait parlé, savait-il combattre cela interrogeait Aranel. Le vieillard humain devait avoir du savoir frapper mais maintenant il aurait bien du mal à tenir longtemps dans une bataille sa tête volerait au bout de quelques minutes.

S'il n'aurait pas eut ses fonctions demandant de la diplomatie, le baron aurait sans doute demander à affronter le champion d'Oësgard, pour voir de quoi la baronnie était capable pour celle qui se voulait être l'avant-poste humain. A en voir le baron l'avant poste devenait bien sénile, si les guerriers étaient de la même engeance que le maître du lieu, il y aurait peu de femme amoureuse dans ce pays.

Le Baron fit couiner son armures sur son trône, enfin si l'on pouvait appeler cela un trône, le baron aurait appelé cela une latrine pour chien, un trône en métal, affreux, et dégoutant juste bon à servir de lieu de soulagement pour des chiens, mais le baron semblait avoir des goûts bien étrange, rien qu'a l'apparence de sa ville on pouvait juger de ces derniers.

Aranel prit une attitude niais face au bruit en se penchant doucement en avant, comme s'il dénier ne pas entendre le bruit, les mains toujours dans le dos il avait l'air d'un homme écoutant les paroles de quelqu'un de sénile, se tendant doucement en avant pour mieux comprendre.

-La démesure est une question de point de vue...

Aranel parla avec un ton sarcastique, il cherchait à mettre le baron en état d'énervement, il testait tout les aspect du noble, l'affaire des fourches patibulaires n'étant qu'un prétexte, d'ailleurs il hésitait à les mettent en place, le coté malsain le dérangeait.

-En effet nous le disons ainsi, et notre appliquons cette devise avec une dévotion semblable à un religieux face à son dieu...

*Croit bien vieux fou sénile que je t'arracherais les tripes si tu rejoins Aemon et cela avec honneur, je me demande si tu pourras toujours t'asseoir sur ton trône après...*

Car la vrai raison de la visite résultait en cela, Aranel devait savoir si ce noble était un conciliant à l'Armée des Divins ou l'un de ses fous qui voyait en la guilde le démon lui même comme ce cher Aemon qui s'en doute atteint de folie croyait que les membres de l'AD allait arriver dans sa baronnie pour tout brûler et violez femme et enfant, le résultat était que maintenant Aranel avait bien envie d'arracher le second œil à ce cher baron.

Le baron reporta son attention vers le baron en décidant de prendre une autre posture, il posa ses mains sur ses hanches avec la tête un peu relevé comme un signe de défi. Les manières d'Oësgard pour accueillir des invités étaient bien différente de celle de Langehack.

En tout cas le baron paraissait bien vieillit, il avait besoin de s'appuyer sur son trône pour recevoir ses invités, il était étonnant qu'il puisse encore porter son armure, le poids ne l'avait pas écrasé malheureusement... Au moins l'ancien Baron Veldrin avait de la prestance, là ce baron était quand à lui... minable, faible, pitoyable, et Aranel était prêt à jurer qu'il sentait mauvais.

-En effet je suis d'accord avec vous, tout les nobles devrait s'occuper de leur terres et ne pas chercher à avoir plus, n'est ce pas?

Aranel parla avec une ironie cacher, si cette homme n'avait pas d'autre projet et d'ambition personnel, lui était un nain, les seuls nobles sans ambition étaient bien rare, chacun voulant réaliser ses rêves, certains consistent à aider les pauvres et faire de la paix un mot universel, d'autre voulait la guerre et agrandir leur patrimoine.

*Sale chèvre sénile, prend donc ton épée et va combattre les drows si tu veut protéger tes terres au lieu de te vautrer dans ton trône*

-Dites moi cher baron, que pensez vous de l'armée des divins, et de ses idéaux, je pense que quelqu'un voulant protéger ses terres seras donc de mon avis à voir les trois races mieux s'unir n'est ce pas?

Aranel posa sa question en posant sa main sur son épée, non par provocation car il n'avança pas son épée, mais comme s'il avait besoin de se poser sur quelque chose, une manière subtil de faire remarquer à son hôte qu'il s'assoirait bien après son voyage à cheval.


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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeMar 9 Juin 2009 - 20:32

Celui qui jusqu'alors était positivement marmoréen s'agitait d'un coup, d'un seul. Un affreux rictus passa sur son visage, cela ressemblait à un sourire mais étant trop bref pour en être un. Ça ne présageait rien de bon et laissait Baudoin songeur. Qu'est ce qui pouvait rendre si heureux cet olibrius ? Chef de quelque armée que ce soit et baron de quelque terre que ce soit, cela ne le dispensait pas de ne pas sembler se moquer de Baudoin. Or, ce sourire pouvait être pris comme tel, il était une carte de plus dans le jeu du vieux baron, un grain de sable insignifiant qui, si cela s'avérait nécessaire, pouvait lui resservir. Un Deus Ex Machina captieux, caché très profond dans les abysses de ce crâne monoclé.

Chose plus notable, il se pencha en avant, comme s'il tendait l'oreille aux babillages incompréhensibles d'un gniard. Plutôt gros et barbu, le gniard n'en était pas moins intrigué. Que cherchait donc ce demi-elfe ? A le provoquer jusqu'à aller faire connaissance avec les geôles d'Oësgard, ou tout simplement à l'entendre véritablement ? Il semblait bien à Baudoin qu'il parlait tout à fait intelligiblement, aussi opta-t-il pour la première solution et préféra ne pas relever. Le principal dessein de cet homme était évidemment de le faire entrer dans une colère noire, telle qu'il ne serait ni conscient de ses actes ni de ses pensées, un état peu propice à la réflexion et aux actions pertinentes. Quelles fins auraient pu servir une telle éventualité ? Mieux ne valait pas le savoir ce que ce matois avait derrière la tête. Mais il y avait toujours là une vexation de plus à se remémorer en temps voulu.


    Voudrais-tu me faire sortir de mes gonds, vil métis ?


Le semi-elfe qui se disait si angélique enchaîna ensuite sur des frivolités diverses et variées ; parmi lesquelles quelques considérations relativistes quant à la démesure, et une réflexion plutôt soporifique sur l'attachement des divins à leurs valeurs primordiales, celles qui donnaient cette substance spirituelle si tangible à leur ordre. Dont l'honneur. Un truc de bigot et d'imbéciles, voilà tout ce qu'il y avait à voir là-dedans. Ce qui résumait avec tact la teneur apparente de l'Armée des Divins : un salmigondis insondable de bigoterie et d'imbécilité, le tout enrobé dans une sucrerie molle et visqueuse candide. Et que ça voulait taper du drow. Les drows ne faisaient que peu de cas de l'honneur, et il fallait bien les imiter pour leur survivre, peut-être Baudoin aurait-il l'heur de remarquer qu'Aranel ne le remarquerait qu'à la fin, quand quelque norne subtile l'aurait déjà condamné à tomber aussi mollement qu'un étron.

« - Il est vrai Aranel ! Il est vrai qu'une telle chose serait souhaitable ? Combien sont morts pour servir les délires de quelque ambitieux ? Nous avons déjà fort affaire avec les drows... » toujours-là, ceux-là. Prononcer ce mot agaçait tant Baudoin qu'une agitation palpétrale le gagna, comme si un moucheron venait lui titiller les globes. Cela était une réaction instinctive, mais elle pourrait toujours jouer en sa faveur face au demi-elfe. Il n'aime vraiment pas les drows, je l'aime !

« Je ne veux rien vous cacher, Aranel, et serai donc franc avec vous. Peu me chaut ce que font les autres, tant qu'ils nous laissent en paix. Voilà ce à quoi j'aspire, bien plus qu'à une union qui nous enchaînerait les uns aux autres. Que chacun vive sur la terre que les cinq ont eu la générosité de lui donner, et que cela continue... » un air résigné barra soudain son front, comme si une atroce réalité venait de le heurter. « Mais ceci ne semble pas avoir été compris par les drows, aussi respecté-je l'Armée des Divins pour cette lutte... » peut-être cela était vrai, peut-être cela ne l'était pas. Peut-être cela faisait de lui un sympathisant, peut-être que non. Toujours-est-il que, sympathisant ou pas, il laissa Aranel debout déblatérer son baratin. Si cela était si important, il honorerait ses paroles d'une position noble et respecterait la tradition...

    Appuies toi encore sur cette épée, et je te ferai amener une canne... Et on te bottera le cul avec.
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeVen 12 Juin 2009 - 17:00

Aranel avait bien du mal à se retenir de sourire, ce vieux fou avec son monocle incité plus au rire qu'a autre chose, qu'elle folie l'avait donc placé à la tête de cette baronnie, personne de saint ne l'aurait laissé dirigeait ses terres, le royaume humain était devenu une véritable terre gangréné par des incapables entre ce cher Aemon est ses capacités de diriger très amoindries, et maintenant ce baron sénile voilà qui venait compléter la liste des incapables, que de personnes qui ferait mieux d'aller prouver leur valeur en combattant les drows au lieu de revêtir le vêtement de la vertu pour mieux caché leurs triste vices.

Que de sombres pensé pouvaient bien traverser l'esprit pervers du baron, en tout cas le demi elfe se passa bien d'y pensé, les humains étaient malheureusement presque tous perfide, mauvais et quelqu'un sans doute malodorant. Aranel songea au pauvre roi qui les gouverner, grand roi par son être mais pauvre par son avoir en vassaux. Presque tous n'étaient que des charognards qui n'attendaient que de voir le morceau d'un os pour s'y jeter dessus, hélas triste empire pour celui des humains. Baudoin avait beau revêtir l'apparence du vieux baron soucieux de ses terres, Aranel pourrait jurer qu'il avait bien quelques plans vicieux derrière son crâne, sans doute sa paranoïa ou se sentiment qui le prenait souvent. Ce dernier le saisissait parfois, le résultat d'une première impression, un peu comme une mise en garde, un sentiment de mal être, et en ce moment il se sentait très mal avec ce baron qui lui cacher sans aucun doute des choses. Hélas le mystère était l'apanage de ce siècle et de bien d'autre à venir.

Baudoin parla des drows avec une espèce de tic nerveux, sans doute que cela le mettait mal à l'aise, la peur sans doute, ce vieux fou sénile devait craindre les sombres peau dans ses cauchemars enfantin en trempant son lit de son urine. Le grand baron d'Oësgard aurait-il peur de parler et de prononcer le nom des drows? Voilà une triste nouvelle que le baron se garda à l'esprit, ce vieux fou en plus d'être sénile et usé était un couard, et bien qu'Oësgard commence à chercher son salut.

*Craindrait tu les sombres baron peureux, mouillerais-tu des draps a la simple pensé de leur peau aussi noir que tes pensée, ou à l'idée qu'il puisse venir te dépiauter ici même dans ton sommeil *

Quelque soit la raison le baron d'Oësgard avait pour Aranel rien d'un guerrier il pouvait se revêtir de son armure jouer les durs et se vanter de son passé de guerrier, ce qui comptait c'était ses capacités à guerroyer, que valait un baron s'il ne pouvait porter l'épée et combattre: rien! Un noble devait pouvoir assurer la défense de son fief par lui même et Aranel douter fort que le vieux puisse tenir en armure face à des sombres sans lâcher tout ce que son estomac putride aurait pus manger dans la journée.

Le baron se mit à parler, baratiner plutôt.

*Vas y papy dit moi donc ce que tu pense, raconte moi tes pensés, la franchise, mais voyons vieux gâteux tu ignore tout le sens de ce mot. « Une union qui nous enchainerait... » voyons pisseux la seule chose qui puisse te sauver toi et ta misérable ville c'est bien l'Union que feras tu quand les drows reviendront ira-tu combattre, oh non tes couilles te lâcheront rien qu'au son de leur noms, tu ira dans ton lit pleurer et invoquer les dieux de te sauver, sans les elfes et l'union tu serais déjà une bête de foire, je vois déjà les drows te regarder en te jetant leurs fruit pourris vielle bourrique*

Aranel laissa sa main sur son épée en appuyant le bout sur le sol avec un léger bruit qui glissa dans l'air. Voilà qui valait bien le bruit de l'armure sur le trône avec un peu plus de finesse. L'autre main du baron se glissa dans sa ceinture en rejetant délicatement sa cape en arrière, voilà une posture agréable pour un hôte reçut dans des conditions pour le moins déplorable.

*Respecter l'AD, mais comment pourrais-tu respecter une guilde qui est dirigé par un sens de l'honneur que tu ne connaît pas, comment respecter des guerriers qui risquent leur vie pour un sentiment inconnu à toi vielle chèvre, comment respecter l'honneur alors que ta vielle carcasse n'a sans doute jamais connu la gloire d'entendre le cor de la victoire sonné en se disant qu'on à survécu, on se murmurant à soi même que ce combat failli être le dernier, que nous avons risqué notre vie, comment peut-tu respecter des guerriers connu pour leur bravoure et le dévotion à la lutte des drows, Comment? *

Aranel porta son regard dans celui du baron, son regard vert vint inspecter celui de Baudoin, lui creusant les orbites à la recherche de quelque chose pouvant le trahir, un signe de sa faiblesse et sa lâcheté, son âme était-elle si sombre et malsaine que rien ne franchise son regard.

-Et bien Baron voilà des paroles que j'apprécie, vos paroles vous honorent, si chaque noble était aussi soucieux de ses terres alors qu'elle paix connaitrons nous au lieu de quoi nous devons lutter contre les drows et nos voisins, mais dite moi pensez vous que nous devrions restez dans nos terres en attendant les attaques éternelle des drows ou pensez vous qu'il serais temps d'en finir avec les drows et de purger leur saleté de Puy?

Aranel en parlant s'avança délicatement vers Baudoin avec son regard toujours planter dans le sien.

* Alors Baron d'Oësgard tu va encore te défiler au nom de tes ennemis, pisse toi donc dessus que je rie, aller montre nous la valeur des guerriers Oësgardiens*


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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeSam 13 Juin 2009 - 13:29

[IRP, l'AD existe depuis combien de temps ? =) ]


Cet homme était d'une arrogance rare. Il levait le chef bien haut, bombait le torse, tripotait sa cape, faisait du bruit et fixait assez étrangement les yeux de Baudoin. Un sot, sans doute, qui croyait compenser par ces actions une position assez peu confortable : il était debout depuis un certain temps déjà, tandis que le baron était assis et avait tout le loisir de piquer un somme en laissant couler l'épaisse logorrhée du demi-elfe dans l'oreille d'un dormeur ; et non pas d'un sourd, comme parfois les médisants aimaient à le faire croire. Toutefois, Baudoin se doutait bien qu'annoncer son ennui aussi explicitement que par une sieste serait bien malséant, aussi ne le fit-il pas.

Pourtant l'envie ne lui manquait pas. Ne serait-ce que ce deuxième grincement le méritait. Monsieur d'Actellys était donc du genre à appliquer « œil pour œil » aussi dévotement que « Respectes ton honneur ». Quelque chose qui, quand on était ailleurs que sous son toit ou en rase campagne, était assez déplacé. Suffisamment pour faire tourner une conversation en une eau de boudin largement en sa défaveur. Les autres mimiques venaient corroborer les velléités plus que hostiles de Baudoin. Même au sud certains faisaient encore respecter leur loi, et bien même. Les pâtres ancenois n'étaient guère fréquentables, mais au moins avaient-ils un sens de la diplomatie plaisant.


    Imbécile , tu insultes un baron et vient crâner devant un autre. Tu la boufferas, ta rate.


Et alors que le feu craquetait, que le vent soufflait, qu'Actellys lantiponnait et qu'Oësgard le regardait faire, une masse sombre surgit de derrière ce trône d'airain. Le mauvais goût ne faisait pas peur à la bête qui approchait, elle ne craignait ni le ridicule elfique ni la grossièreté du métal. C'était simplement un bel et beau lévrier Sharasien qui venait-là voir son maître. La chose était énorme et musculeuse, quoiqu'à l'architecture aérienne, mais avait tout, dans l'attitude, qui révélait un âge avancé. Baudoin appréciait particulièrement cette créature, et aimait partager son repas avec elle.

Il fit passer quelques grosses pièces de viande de son assiette à son noble compagnon, ou clébard, selon le point de vue. Voir les crocs impressionnants de Helmut, puisque c'était son nom, broyer une chair sanguinolente le fit méditer à la question d'Aranel. Son sarcasme était grossier, et son questionnaire à choix multiple tout autant. Quelle réponse espérait-il obtenir ? Un franc oui ou un franc non, cela ne changerait rien à la donne : l'armée des divins semblait avoir depuis longtemps abandonné ses ambitions d'éradication de la race maligne, on ne s'engageait que peu en disant oui et moins en disant non... De là, qu'est ce qu'Actellys pouvait chercher dans cette réponse ? Un allié hypocrite ou un obstacle déclaré ?

En fait, Aranel était bien cet être visqueux à la réputation tout aussi visqueuse. Son attitude était ambigüe et agressive, idiote et frisait parfois l'intelligence.


«Pour ma part, je ne souhaite que ce que votre Armée semble si peu pressée de faire : éradiquer les drows, définitivement » La pique était modeste, et la réponse siérait peut-être à Aranel. En fait, peu importait à Baudoin à présent. Cela faisait longtemps que cette conversation avait été stupidement détournée, et que son aboutissement était voué à être sans grande incidence. Ce pouvait être considéré comme une joute, tout au plus, ou le divertissement de deux barons un peu trop oisifs. Et si le demi-elfe devait se méfier d'Oësgard, il ne le ferait plus qu'ouvertement qu'à présent : cette fourche patibulaire n'était assurément qu'un prétexte pour prendre la température en les murs du baron, et le constat était "glacial"
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeDim 14 Juin 2009 - 5:03


Aranel fixait le vieillard sénile, ce dernier devait jouer de la sénilité après réflexions car il répondait plutôt bien au discours, ce vieux fourbe prenais l'apparence d'un vieux ce qu'il était mais se cacher dans le drap de la sénilité, pouvais être utile à un lâche encore fallait-il l'appliquais partout, et un sénile n'aurait jamais pu tenir une conversation ainsi.

* Ainsi vieux peureux tu joue les apparences, bien, joue le vieux fatigué, cela ne te nuiras que plus *

Aranel vit un chien sortir de l'ombre, un animal à l'apparence dangereuse, mais un bien piètre bestiole par rapport au loup qui hanter les forêt d'Actellys, un bon coup de poings dans le museau et cette bestiole irait pisser dans son lit comme son maître.

Le plus horrible fut que le baron nourrissait sa bête avec sa propre nourriture. L'animal à l'image du maître, moche, bête, affreux, dégoutant, répugnant, malsain, fourbe, lâche, détestable,.. la liste était longue.

Les chiens d'Oësgard étaient aussi moche que leur pays, au moins les loups d'Actellys avaient un peu de grâce et de beauté, mais ce grand patte, était lui affreux, un animal bon à donné aux drows pour les nourrir.

* Sale bête range tes dents si tu veut pas que je te les cassent, saleté de monstruosité, tu serais bien un bâtard de ce baron que cela m'étonnerais pas *

Les paroles du baron faillirent faire sortir lame à nue, comment ce chien osez parlait ainsi de l'armée des Divins, lui qui ne bougeait pas des terres protégés, lui qui restait vautrer dans son fauteuil à s'empiffrer, lui qui ne serait pas apte à tenir une épée, ce baron était l'image même de son animal, un sale chien.

-Que savez vous de l'armée des divins, vous croyez que nous passons nos journées à manger et festoyez, avez vous déjà était dans les terres stériles, vous êtes vous déjà retrouvez dans une embuscade tendu par les drows, avez vous vu tomber vos camarades à coté de vous, avez vous sentit la lame d'un sombre se dirigez vers votre gorge, avez vous vu Tari cueillir des vie. J'ai passé plus de vingt ans à guerroyer dans les terres stériles, avec une centaine d'hommes j'ai menée des missions que peu de personne oserais entreprendre, j'ai failli mourir nombre de fois, et vous croyez que l'AD ne fait rien, vous croyez vraiment cela, qui a cherché les disparus d'Allona? L'armée des Divins! Qui cherche à cartographier les terres stériles? Nous encore! Si nous devons combattre les drows il faut savoir ou nous mettons les pieds et cela prend du temps, et si certains baron Eracien nous laisser un peu tranquille nous avancerons un peu plus.

Aranel en parlant c'était avancé, sa veine frontal palpiter, comme à chaque fois qu'il s'énervait, et là il l'était ce chien osez remettre en cause l'armée des divins, la seule armée qui osais explorer les terres stériles, il osais parler d'un sujet que lui même craignait, il osais parler de la race qui lui faisais faire des cauchemars, ce baron était donc bien ce que la première impression laissez pensé: Un vieux qui ne comprenait rien à rien, un cul-terreux avec un trône, rien de noble n'apparaissait ici, ni l'honneur, ni la bravoure, rien de vertueux juste des vices, cette endroit puait le vil.

Le baron après avoir fais son petit discours passionné, vint à regretter ses paroles un peu trop franches, enfin il n'avait rien à craindre de ce papy, s'il tenter quoique se soit contre lui, il se retrouverait en guerre avec tout ses voisins, mais Aranel gardait la main sur l'épée.


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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeLun 15 Juin 2009 - 13:13

Baudoin eut l'envie de partir dans un rire franc et sonore, mais se contenta seulement d'un ricanement étouffé. Assez puissant pour qu'un écho vienne chatouiller les oreilles difformes du demi-elfe. Le baron était fermement cramponné à son trône et faisait jouer ses doigts sur les aigles qui en prolongeaient les accoudoirs. Le contact était, même au travers de ses gants, froid et dur ; l'acier redoutable d'Oësgard manquait à chaque instant d'abimer le croupon magnifique qui lui couvrait les doigts, tellement sa prise était féroce. On entrait dans le vif du sujet.

Aranel le grand diplomate, l'homme qui venait insulter les barons sous le toit d'un des leurs, l'homme qui préconisait le gibet pour le beau sang, l'homme qui respectait l'honneur et manipulait sans vergogne. Cet homme, ou cette parodie d'homme entre la monstruosité et une humanité précaire, s'emportait. Il était là, son point faible. Insulter son Ordre suffisait à le faire sortir de ses gonds, à lui faire perdre toute sa constance. L'armée des divins avait à sa tête un matamore un peu trop fier, qui se faisait une gloire d'être pris dans une embuscade et de gribouiller des cartes. Grotesque.

Le gonze s'était avancé de plusieurs pas, rouge comme une pivoine et quelques veines palpitant sauvagement. Il était cramponné bêtement à son épée, comme s'il tenait à offenser plus encore Baudoin. Ce-dernier le voyait comme la bête qu'il était, en train de renâcler et de faire jouer sa musculature mal dégrossie pour impressionner, intimider. Il aurait pu gratter le sol que cela n'aurait pas dépareillé. Il y avait là tout l'héritage de ses parents simiens, et quelques bribes de ce que devait être la folie de son géniteur humain. Une lueur carnassière -mais discrète- traversa les yeux sanglants de Baudoin, le chasseur qu'il était allait traquer l'animal.


« Seriez-vous en train de m'insulter, Aranel ? » le chuintement épais qui avait jusqu'à présent été sa voix s'était transformé en un son bien sec, bien fort et bien méchant. Cette simple question trimballait sur elle un Implicite lourd et glaireux. Et Aranel s'engluerait dedans, il ne pouvait faire autrement. Une sorte de mâchoire invisible se refermait sur le demi-elfe, et s'apprêtait à croquer dedans vivement, et en savourant un peu quand même.


    Arh arh arh, Aranel. Auriez-vous fait une erreur de trop ? Une grosse erreur ?


Baudoin délaissait totalement Helmut, qui réclamait silencieusement sa pitance. Mais c'était peine perdue. Son maître était par trop absorbé par l'être qui se dressait devant lui. Il fouillait dans son regard, détaillait le moindre de ses traits, s'attardait sur la plus minuscule mimique. Et puisque le baron était d'une acuité rare, il en profita aussi pour reluquer ses bottes et son vêtement, son épée et la main qui se tendait dessus, la petite crispation qui rongeait son mandibule, la courbure malsaine de ses oreilles. Tout ce qui pouvait apparaître à la lumière ténue qui emplissait la pièce, un mélange nébuleux d'orange sale, de gris sans goût et de rouge dégueulasse.
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 14:50

Aranel continua à garder sa main sur son épée, lançant le fourreau en arrière se qui levait un peu sa cape, et en dirigeant le pommeau innocemment vers le monstre qui servait de chien à son monstrueux propriétaire. S'il aurait pu il aurait ôté sa mâchoire à cette animal monstrueux qui devait servir à bien des atrocités.

Le baron d'Oësgard était un homme en qui on ne pouvait avoir confiance, l'un de ses vieux qui ne comprenaient pas qu'il faut laisser tomber la politique et l'ambition à un certain âge, celui ou la sénilité approché et ou la force s'épuisait, il était par son âge un adversaire encore bien plus dangereux que d'autres nobles plus jeune, heureusement il était entouré d'amie, ce qui limitait ses actions contre l'AD.

-Vous sentez vous insulté Baron?

Aranel posa cette question avec un ton parfaitement neutre, bien qu'il ai eut envie d'y mêler l'ironie cela était inutile, mieux valait éviter la provocation direct. Quoique l'envie ne lui manquer pas, mais dans ce château cela était assez dur de vaincre. Ah cette baronnie était bien plus accueillante du temps de Veldrin, un hybride, qui avait hélas laissé sa place à cette ignominie du genre humain.

Aranel resta ou il s'était avancé à deux mètre du trône, ce trône, affreux, avec ses aiglons, un trône de baron stupide et orgueilleux, quel était le besoin d'avoir un trône pour un simple baron, cela démontrer bien son égo surdimensionner, de plus rester assis tandis que son hôte était debout voilà une manière encore plus stupide.

Et on misait sur cette homme pour défendre les terres humaines, et bien qu'elle bien faible défense, les humains avaient du soucis à se faire, cet homme qui préférait attendre les drows au lieu d'aller les chasser, ce vieux qui ne pourrait pas tenir sur un champ de bataille, un faible
.


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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 19:42

C'en était fait d'Actellys. Il laissait l'initiative au baron qui comptait bien ne pas la gaspiller. Il comptait immédiatement clore cette entrevue, se débarrasser de ce demi-elfe et de son armée. En fait, la chose était réglée depuis quelques minutes déjà, depuis qu'Aranel s'était emporté dans une fureur dangereuse et insensée. S'il fallait faire une rétrospective de la discussion, c'est ce moment là qui aurait été le plus palpitant : une goutte d'eau qui avait fait déborder un vase déjà cruellement rempli. Baudoin était satisfait.

Et si cela ne suffisait pas, la manière dont l'elfe persévérait dans son attitude plus que hautaine le confortait. Le rodomont d'Actellys mettait son épée bien en évidence et restait là où on ne lui avait pas dit d'être. Un regard discret de Baudoin lui appris qu'en plus, l'outrecuidant avait l'audace de menacer Helmut. Cela était plus qu'il n'en pouvait supporter. Le vieux vétéran resta un instant muré dans son silence, à lutter contre une colère trop féroce et une envie d'étriper incessamment son fieffé interlocuteur. Un courant d'air glacé coula entre eux, embrassa langoureusement Aranel et s'attarda aussi sur Baudoin. Puis il alla se glisser entre les spectateurs de ce duel muet, gardes, scribes et animaux. Enfin, il se jeta dans les flammes qui éclairaient la salle .

Le gonflement des âtres sembla donner une force nouvelle au baron, une vie éprise de vindicte. Une vindicte plutôt mauvaise pour monsieur d'Actellys. Le baron plissa ses yeux et fixa intensément son bonhomme, ajouté à son nez busqué et au profil effilé de son visage, cela faisait un oiseau de proie tout à fait correct. « Clerc ! » s'il ne regardait pas avec autant d'acharnement le demi-elfe, on eût pu croire qu'il l'ignorait « Veuillez bien noter ce que je vais vous dicter » En fait, il était inutile de le dire, le greffier discret, assis dans l'ombre, avait soigneusement porté sur le papier l'entièreté de la conversation « Par le présent édit, l'Armée des Divins sera interdite de passage, ou de séjour, en la baronnie d'Oësgard. Sera expulsée, par la force s'il le faut, de la baronnie toute personne travaillant pour le compte de cette Armée. Le chef de l'Armée des divins, qui qu'il soit, devra impérativement consulter le baron d'Oësgard et obtenir son aval s'il souhaite, lui et son armée et malgré cet édit, passer en terre Oësgardienne. »

    Au moins, j'en aurai fini avec ton insolence...


La chose n'était que peu réfléchie, et assez mal tournée pour représenter une faille. Mais elle suffirait à faire saisir la nature de la situation à Aranel : l'Armée des Divins n'était plus la bienvenue en la baronnie, son Maître ayant donné à Baudoin un prétexte suffisant pour éloigner cette armée quelque peu menaçante. La chancellerie baroniale saurait parfaire le texte de façon à ce qu'il devienne imperméable à toute attaque, une forteresse juridique inexpugnable. Ces mots avaient sûrement du faire mouche, faire sortir Aranel de ses gonds et de sa raison. Grand devait être son étonnement, et Baudoin n'eut pas le cœur à l'éconduire sans plus d'explications. Car Baudoin était bon, au fond de lui-même.

« Vous êtes venu et vous avez insulté la noblesse devant moi, vous avez souhaité le gibet pour la noblesse devant moi, vous m'avez infligé votre aussi grinçante que grossière ironie, vous êtes adressés à moi comme à un enfant, m'avez accusé de lâcheté et d'incompétence de manière à peine dissimulé. Vous faite peser la menace de votre épée sous MON toit, et vous me demandez si je me sens insulté ? Je crois que ma réponse est claire. » Baudoin se leva prestement, avec toute l'agilité que lui autorisait son armure. « Une escorte vous conduira hors d'Oësgard, vous et vos hommes. » Et ce fut là tout le tact dont il put faire preuve. A ses yeux, cette entrevue était finie et la fourche patibulaire un souvenir nébuleux. D'une innocente discussion à propos de la meilleur des manières pour pendre quarante malandrins, on était passés à une querelle d'une envergure respectable...

    Voilà qui est fait. Advienne que pourra.
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MessageSujet: Re: La fourche patibulaire [Terminé]   La fourche patibulaire [Terminé] I_icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 22:36

Aranel garda la même stature durant le « jeu » que lui faisait ce cher baron, voilà une chose de faite, Baudoin pouvait être officieusement classé dans les nobles à se méfier, un noble sans honneur, sans foi et sans moindre intelligence.

Hélas quel successeur pour Oësgard, cette baronnie était dirigé par un humain, vieux, cupide, et malsain. Que de malheur pour le royaume humain, au mois Osto Telepsa remettait un peu de gloire dans cette contrée, mais quel voisin que ce baron. Pauvre duché qui accueillait en son sein un jean-foutre de première, un noble n'ayant de noble que le titre, un être en tout point répugnant, une créature abjecte qui n'aurait jamais du voir le jour.

-Et bien voilà une bien charmante lettre,

Lettre mal écrite, stupide, sale, et détestable tout comme ce baron, l'œuvre à l'image de son créateur, il était à espéré que la version final serait travaillé par des gens d'esprits et non des guerriers qui porté leur armure sans prendre la peine de se laver.

-Ais-je usé de l'ironie très cher baron? Dans ce cas je m'en excuse et vous m'envoyez fort bien vexé, je n'en ai point utilisé si vous avez cru comprendre un autre sens à ses paroles et bien cela fut à mon insu. Quand à mes insultes, je respecte votre personne, vous ne me semblez nullement lâche ou...ah oui incompétent, ah moins que vous soyez vous même Aemon, dans ce cas en effet je vous aurais insulter, dans le cas contraire il ne me semble pas.

Ah charmant homme que celui-ci, un peu trop laid, un peu trop bête, un peu trop paranoïaque, un peu trop vexant, un peu trop sale, un peu trop tout ce qui pouvait être mauvais. Et il ne supportait pas que l'on porte sa main sur son épée, brave homme.

-Pour mon épée veillez m'excuser, c'est que je souffre d'une douleur à la jambe je me devais de m'appuyer sur quelque chose, cela vous a atteint? Par les cinq j'en suis vraiment confus.

Si au moins l'épée avez était sorti, ce baron aurait pu dire quelque chose, mais là il n'avait le droit que de se taire, traiter un blessé de cette façon voilà une bien étrange coutume de ce lieux, si Aranel avait était aveugle on l'aurait insulter de fourbe qui ne regardais pas le baron.

-Et bien vos hommes ne seront pas nécessaire, qu'il me suivent si cela leur chante, je pense pouvoir trouver le chemin jusqu'à Osto Telepsa, Je vous salue Baron d'Oësgard, que les Cinq vous gardent.

Aranel effectua une révérence simple et sans envergure avant de sortir doucement, en prenant bien soin de boiter légèrement.
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