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 [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. »

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MessageSujet: [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. »   [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. » I_icon_minitimeDim 22 Nov 2009 - 18:42

De Aspremont avait bien hésité à se rendre lui-même voir la diablesse elfique qui servait de Gardienne à Néera, mais le risque était trop grand. Le hasard avait voulu que lui-même ou ses troupes ne s’attaquent pas aux lieux de cultes, mais il ne tenait tout de même pas à recevoir le châtiment qu’elle réservait aux fautifs. Etre le bouc émissaire ne sciait pas à un futur Roi, et le « Baron d’Ancenis » (il n’était certes pas reconnu par le Roi, mais vu qu’il luttait pour le renverser, était-ce vraiment important ?) n’avait jamais été aussi près de l’être. Tout ce qu’il fallait, c’était tenir Diantra. Et pour tenir Diantra, il devait s’assurer de l’unité de la ville. Le château était hors de sa portée, mais la cathédrale ne devait pas être un point faible. L’idée que son Nouveau Monde se voit répudié par Néera le hantait. A quoi bon se battre pour être libre, si être libre signifiait perdre la faveur de sa Mère ? La Déesse de la Vie était la mère de son peuple, et il ne voulait pas que son peuple perde le regard affectueux de sa mère.

Une procession rebelle se présenta donc la Cathédrale, vers midi, quelques jours avant que n’arrive l’armée royale. Aucune arme ne pendait à leur côté, aucune armure ne protégeait leur corps. Pour plus de sécurité, l’ordre de partir avait été donné au dernier moment, afin d’éviter les fuites et les attentats malheureux. Il s’était décidé à prendre le risque. Il le devait, parce qu’il ne pouvait pas prendre le risque que la Gardienne s’offusque de son absence. La politique était parfois un jeu dangereux. A ses côtés, un autre militaire, et derrière eux, une escorte symbolique d’une dizaine d’hommes.

« Je suis Harold de Aspremont, et voici Antoine de Kahark. Nous venons respectivement au nom d’Ancenis et d’Olyssea, et plus généralement au nom de toutes les forces rebelles, nous repentir des fautes que nous avons commises sous les ordres des barons fous ! »

C’était la première fois qu’il reniait les ordres de ses prédécesseurs, mais il n’avait pas d’autres choix que de le faire. S’attaquer aux lieux saints avait été une cruelle erreur, mais peut-être n’était-il pas trop tard…

« Pouvons-nous parler à la Sainte Gardienne de notre Mère ? »

Il fallait gagner la neutralité du Culte. Il le fallait.

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MessageSujet: Re: [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. »   [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. » I_icon_minitimeMar 24 Nov 2009 - 20:36

L’horreur rodait toujours dans les parages. Elle avait soif, soif de sang. Il fallait qu’elle tue, qu’elle tue encore, et toujours plus. Elle avait patienté...oh oui, elle avait patienté. Cette attente se révélait payante, puisqu’à midi, bien cachée dans les égoûts, elle avait entendu les pas décidés de l’infanterie rebelle désarmée marcher droit sur Notre Dame de Deina. Cachée dans l’ombre, sous terre, la bête surveillait par l’étroite ouverture d’un caniveau, le défilé de ces hommes sans armes qui suppliaient à présent les Dieux.

La bête grogna et fit cliqueter sa chaine rouillée tachée de sang. Le jour n’était pas propice au massacre. Elle attendrait patiemment la nuit...

________

Sur les hauteurs, l’Artificier regardait avec envie le spectacle de ces hommes et de ces combattants désarmés, se rendant à la cathédrale pour y déposer les armes. Affligeant, c’était affligeant. Dans son esprit totalement dément, l’Artificier ne pouvait se résoudre à ce qu’un cessez-le-feu ait lieu. Il ne le fallait pas ! En aucun cas ! Hérésie ! Il s’amusait trop dans cette guerre pour ne pas y mettre son grain de sel.

Le plan était prêt. Il avait été totalement improvisé. L’esprit totalement fou de l’Artificier ne laissait aucune limite à son imagination. Avec l’aide de cinq mages de l’Obscur, posté sur les hauteurs, il attendait le moment propice pour mettre en action son plan diaboliquement génial.

La dame aux masques avait laissé carte blanche aux Arlequins, et celui-ci entendait bien profiter au maximum de cette permission. Les biens de l’organisation étaient à l’abri depuis belle lurette et, malgré l’invasion de leur quartier général par les troupes rebelles, les membres du Clair-Obscur et de l’Obscur avaient pu, pour la plupart, se réfugier à Ydril et dans leurs enclaves avant d’être tous massacrés.

“Maître Artificier...nous sommes en place.”

L’Artificier fut tiré de sa rêverie par un des mages de l’Obscur, dissimulé par son masque d’ombres et sa sombre cape. De là où ils étaient, les six membres de l’Obscur profitaient d’une vue imprenable sur le spectacle en bas.

Alors comme ça De Aspremont voulait la paix. Dommage que l’Obscur ait planifié autre chose pour lui et ses hommes. Tout avait été fait très rapidement. L’Artificier avait rassemblé les seuls effectifs disponibles pour cette intervention éclair. Les points de replis étaient pour le moment sûrs, à peu près. Les chances de succès de l’opération étaient grandes. Les résultats étaient totalement aléatoires cependant. Mais que voulez-vous ! L’art, c’est la pratique. On commence par un trait, et on voit ensuite ce qu’il en ressort.

En l’occurence, c’était l’occasion de pratiquer l’une des vieilles recettes de cuisine de l’Artificier. Il sortit de sa sacoche une bardée de grosses boules de verre. Celles-ci étaient remplies avec un étrange gaz ocre. Il en tendit une à chacun des “artistes” présents. Puis il sortit d’un énorme sac des arbalètes modifiées par ses soins. Du grand art. La rampe de l’arbalète était parfaitement conçue pour catapulter les sphères de verre.

“A mon signal...

-Oui maître Arlequin.”

Les cinq membres de l’Obscur se postèrent sur le toit, face à Notre Dame de Deina. L'escorte était fébrile. L’Artificier souriait de toutes ses dents. L'escorte n’était pas armée. L’Artificier leva son bras décharné. La procession attendait patiemment. L’Artificier abaissa son bras. Le groupe fut pris pour cible.

En l’espace d’une seconde, cinq sphères remplies d’un gaz ocre furent propulsée sur la procession des rebelles de De Aspremont, massée devant l’entrée de Notre Dame de Deina.

Elles s’écrasèrent comme prévu, et libérèrent le chaos sur la place. Du gaz de rage. Une invention fort utile dans le cas présent. Les rebelles désarmés allaient devenir sous peu des fous furieux assoiffés de sang, répandant pillage et désolation sous l’effet de la colère. Le carnage allait s’emparer du lieu saint, à moins que les prêtres ne parviennent à endiguer le sortilège.

Le gaz se répandit comme une trainée de poudre.

Les membres de l’Obscur ne restèrent pas pour regarder le spectacle. Ils s’enfuirent par le réseau de toits et de greniers de la ville.

Une excellente après-midi allait se passer à Notre Dame de Deina.
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MessageSujet: Re: [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. »   [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. » I_icon_minitimeVen 11 Déc 2009 - 23:05


Lente procession...
En ces temps troublés, maintenir la Cathédrale hors de portée de toute atteinte belliqueuse est vital... et j'y passe ainsi la majeure partie de mes journées, plongée dans une somnolence égarée. Si le corps est hors d'atteinte, l'esprit reste éveillé... auprès de notre Mère. Ainsi s'accomplit Sa volonté, et suis-je tenue informée de Ses desseins.
Et pendant que mon corps dormait, paralysé par le maintien du dôme protecteur, l'esprit pouvait contempler les ravages insensés commis par de vains humains. La ville est torturée, bien plus que les minces outrages qu'avait subi la Cathédrale.
Le bouclier tiendra bon... aussi longtemps qu'il le faudra. Ceux désireux de s'attirer Ses foudres en traversant l'arme au poing ont servi d'exemple, à l'aube de ce conflit : nul ne traverserait dans l'intention de contrarier Sa volonté ou la volonté propre de l'agresseur serait réduite à néant jusqu'à ce qu'il quitte l'enceinte protectrice établie autour de la Cathédrale. Ce dôme pâle s'étend à l'heure actuelle sur l'intégralité de la cathédrale et quelques pieds autour de celle ci, sorte de gaze indistincte mais bien présente.
Le bouclier tiendra.
Et le Temps passe...



"Callista."

Combien de temps ? Nulle utilité en cette information, aussi Mère ne répond t-elle point à mon interrogation. La question est en outre rapidement reléguée à l'oubli, Mère ayant d'autres visions de la ville à me montrer...

Lente procession... qui arrive.
Je reconnais aisément la Cathédrale et son architecture. Que viennent-ils faire ici ? Une note de repentir teinte la vision, Mère souhaite apparemment m'indiquer qu'ils viennent dans un but d'apaisement... objectif louable en soi. Une fois arrivés, nous avons droit aux présentations... le rejet et la mise à distance ne sont pas toujours des vertus, présentées ainsi. Mais l'homme demande audience, et les prêtres savent tous que seule Mère peut décider de la réponse. Ainsi, un prêtre entrebâille l'entrée et jette quelques mots aux visiteurs.


"Votre requête sera adressée sous peu à notre Gardienne..."

La réticence du prêtre est palpable... mais non point blâmable : après les actes commis, pardonner inconsidérément ne serait pas uniquement extrêmement généreux, mais également inconscient. Le Pardon ne vient jamais de lui même, tout se mérite... mais ils ont fait le premier pas, et le prêtre n'a d'autre choix que de venir m'apporter sa requête.
Cependant, avant de reprendre il effleure le dôme de la main, comme pour rappeler sa présence et l'avertissement qu'il porte... déclenchant au passage une myriade d'étincelles iridescentes sur le passage de sa main. Rappel prudent des limites à ne pas enfreindre...


"Attendez ici, je reviendrai vous faire part de sa réponse."

L'ouverture se referme, et les pas du prêtre se dirigent vers la pièce où je réside. La vision s'arrête là... et je suis ramenée au présent quelques instants plus tard, alors que la voix du prêtre me parvient -sans intermédiaire, cette fois-.

"Des hommes demandent à s'entretenir avec vous, Gardienne... Dois-je leur dire que vous êtes occupée ?"
"Non, je vais les recevoir..." Puis, en réponse à l'air surpris du prêtre "Tous ont un droit inaliénable au Pardon, si les intentions sont pures... et il est juste de leur laisser une chance de défendre eux mêmes leur cas auprès de notre Mère."

Je reste encore quelques instants dans la salle après le départ du prêtre, et esquisse quelques pas afin de réveiller mes muscles engourdis par l'immobilité.
La salle bleu pâle incarnerait la définition même du mot "sobre" : la moitié de la salle est occupée par une table ronde et quelques chaises, tandis que l'autre coté est occupé par un bureau simple. Proche du bureau, seul ornement de cette pièce, un tapis fort confortable me sert pour mes longues heures de méditation. Aux murs, trois portes, dont l'une conduit à ma chambre... et la plus visible, au reste du bâtiment.
Quand à moi, mes cheveux laissés libres reposent sur une robe azur, ample mais agréable tant au corps qu'à l'œil. Nul soulier ne recouvre mes pieds : la proximité et le contact du sol sont infiniment préférables à l'isolement strict que pratiquent la plupart des humains, à plus forte raison dans cette Cathédrale.
Quand je sors, le reste des évènements me reste inconnu, du moins jusqu'à ce que je me présente aux visiteurs, porte grande ouverte derrière moi.


"Notre Mère est disposée à vous écouter... Quelle est votre requête ?"

Invite bienveillante, dans l'attente de leur réponse...

"Attention..."
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MessageSujet: Re: [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. »   [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. » I_icon_minitimeSam 12 Déc 2009 - 21:30

Si d’Aspremont s’attendait à quelque chose, ce n’était pas à subir une quelconque attaque si proche de la Cathédrale. Si les troupes de feu les barons s’en étaient pris au monument, la chose restait tout de même rare, et d’habitude, l’aura des prêtres suffisait à garder les agresseurs éloignés… Or, en cette froide journée d’hiver, la présence d’une Gardienne était avérée, et c’était un argument autrement plus convaincant qu’une cohorte de prêtres, aussi imposante soit-elle. Et pourtant… seul signe visible de la profanation du lieu saint, une étrange fumée montait lentement vers les narines grandes ouvertes des soldats présents.

« Trahison ! »

D’Aspremont et de Kahark furent les premiers à inhaler la vapeur toxique, et ce fut le leader rebelle qui lâcha le premier éclat de voix. Il tourna un regard courroucé vers son compagnon et leva le bras, comme pour le frapper. A sa grande surprise, le coup refusa de partir, et il lâche un rugissement de rage, se mettant face à la cathédrale. Autour de lui, on commençait à s’agiter, les troupes commençant à ressentir les effets pervers de l’attaque du Clair Obscure.

« Tout est de votre faute ! »

Elle se tenait là, souveraine, observant la scène. La Gardienne de Néera qui, disait-on, entendait la Déesse. La seule qui avait empêché l’édifice religieux de tomber. La seule qui, désormais, empêchait un nouveau bain de sang. On voyait les hommes s’agiter, on les voyait remuer des bras, se lancer des menaces sans queue ni tête. Etrangement, Antoine, s’il était ulcéré, parvenait à comprendre qu’il n’avait aucune raison concrète d’être énervé… Et cela l’énervait encore plus.

« Ainsi donc, voilà toute l’étendue de votre sainteté ? Nous venions en paix ! Et vous nous attaquez ?! » Il voyait rouge, tout rouge… Le devenait même un peu. Son embonpoint le gênant quelque peu, il se le tenait, digne, sa main sur son arme mais incapable de la tirer au clair.
- Antoine, comment osez-vous ?! » Aspremont le regardait, profondément choqué.
- Et vous ? Sombre crétin sans cervelle, vous espériez quoi en venant ici ? » Les deux hommes se tournèrent vers la pauvre elfe qui ne devait pas comprendre grand-chose.

Ils étaient en colère, ça, on pouvait bien le dire. Une bonne victoire pour le Clair Obscur. Mais déjà, un prêtre d’Arcam s’approchait de Callista.

« Sainte Gardienne… Cette ire n’est pas naturel… Voulez vous que je les calme ? »

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MessageSujet: Re: [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. »   [Guerre civile - Callista] « Nous venons [...] nous repentir. » I_icon_minitimeLun 8 Fév 2010 - 14:37

Le chaos règne dehors.
Les mots de ma Mère prennent tout leur sens quand les premiers éclats deviennent clairs. Ma question arrive au moment où l'un des meneurs essaie de porter la main sur son voisin... acte impossible dans la situation actuelle, comme il le constate rapidement. Même affaibli, le bouclier mettra un long moment avant de se dissiper. En outre, je serai retournée à ma méditation bien avant l'effondrement de notre protection.
L'homme se retourne et s'en prend à moi. Mais... c'est... illogique ? Du moins, ça ne cadre pas avec la vision... et la vision était juste. Le premier homme poursuite inlassablement sa mercuriale, apparemment contre l'avis du deuxième... Si je ne ressentais la présence apaisante du vaste édifice dans mon dos, je me serais probablement crue au milieu d'un marché populaire. Les insultes continuent de fuser, tandis que je cherche -péniblement- la cause de ce revirement soudain.

Cause qui apparaît au moment où arrive le prêtre. Un "léger" doute qui s'installe, vite confirmé par la question de l'adepte de tonton. Les calmer...? Apparemment, il sera difficile de discuter dans ces conditions... Avec un sourire et en pointant les deux leaders.


"Oui, s'il vous plaît... mais juste leurs hommes. Je m'occupe de ces deux là."

Je m'approche des deux zouaves, affichant un sourire enfantin... qui contraste fortement avec la gifle expéditive qui claque dès que j'arrive en face de celui qui m'a offensée.

"De Kahark. Antoine."
"Antoine..." Le reste suit, dans le plus pur mépris du protocole. De toute façon, ça n'entre absolument pas dans mes obligations... "Servir notre Mère, servir la déesse du Bien, ne veut pas dire que je ne peux vous remettre à votre place si l'envie m'en prend. Ceci dit, en tant que Gardienne je suis en droit d'exiger un minimum de respect, fut-ce d'un homme enivré par une colère forcée."

Et cette fois, je ne les laisse pas répondre. Tant pis, ce sera pour plus tard. Une main se lève, et les deux hommes se retrouvent plongés dans un cocon de lumière blanche.
L'attaquant reste inconnu, mais quel qu'il soit il a fait preuve d'une incroyable naïveté. Croyait-il vraiment pouvoir berner les gardiens de la cathédrale, alors même que le maître des émotions et la maîtresse de l'esprit veillent sur ces lieux ?
Quelques instants de plus et la lumière blanche se dissipe progressivement, alors que les deux hommes reprennent la maîtrise d'eux même. Derrière eux, certains s'apaisent... d'autres ont plus de mal, mais tous sont contraints à la non-violence par l'effet du bouclier.
Toujours avec le sourire, je reprend pour les deux meneurs.


"Je réitère ma question : quelle est votre requête ?"
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