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 Coulisses

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Roxane Amras
Drystan
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MessageSujet: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeDim 21 Fév 2010 - 13:23

Forgerons, écuyers, apothicaires et chevaliers bourdonnent d'activités dans ce que nous appellerons les coulisses. Ici les chevaliers se préparent avant la joute, se font soignés ou préparent leur tricherie. Eh oui! Certains trichent ...

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Ombre fugace
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Drystan
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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeDim 21 Fév 2010 - 23:16

Les festivités ont commencé... Et bientôt, il faudra entrer en lice.

- Messire Grégoire, je vous en prie.

Le page souleva un pan de toile faisant office de porte dans l'imposante tente qui servirait de quartier au chevalier durant ce tournoi, installé à côté d'un chapiteau où avait été installé tout le matériel nécessaire pour jouter exceptionnellement et spécialement amené de loin pour l'occasion.
Le chevalier de Mélau y pénétra alors que l'attendait un homme d'une cinquantaine d'années, un sourire agréable sur le visage, mais une inquiétude présente, un air malgré tout soucieux.


- Jonas... Je sais ce que vous pensez, mais je ne changerais pas d'avis.
- Je le sais Maître Arthur, je le sais... Mais tout ceci était-il bien nécessaire ?

Devant Jonas, maître d'arme particulier et grand ami de la famille des Melasinir se tenait le dernier des Melasinir, Arthur, revenu dans l'anonymat le plus complet, lui qui était sans doute considéré mort par la plupart de ceux qui le connaissaient puisqu'il avait disparu depuis le Siège de Diantra. Il s'était risqué à une sortie dans les coulisses de ce tournoi, tout du moins, un risque modéré car c'était là ses premiers pas véritable dans le monde des tournois, et il ne craignait pas de rencontrer une personne qui le reconnaitrait.

- Le regard des gens aurait été différent si j'étais réapparu... Bientôt je me montrerais à eux, mais pour l'heure, je serais Grégoire de Mélau... Et puis, le Seigneur de Caris me devait un service, il était temps que je réclame cette dette.
Autrement, vous l'avez ?


Jonas acquiesça et se tourna vers un coffre de bois qui, lorsqu'il fut ouvert contenait une grande quantité de paille, avant d'en sortir les pièces d'une armure neuve, faites sur mesure et couverte d'une peinture noire, le heaume brute saurait préserver le secret de son identité et le protègerait efficacement. Clopinant jusqu'à son maître d'arme, il se saisit du heaume et le regarda avec attention.

- Maître Arthur... Il sera bientôt l'heure d'aller vous présenter devant sa Majesté Trystan de Diantra.

Sortant de ses pensées, il enfila, avec l'aide de Jonas, l'armure noire, tradition des chevaliers mercenaires, spécialement conçu pour la joute, autrefois propriété de Théodoric, elle avait été retravaillé pour lui quand la nouvelle du tournoi lui parvint.
Quand ce fut fait, Jonas le laissa, sortant pour s'atteler au dernier préparatif.

Bientôt, il côtoierait ce monde que son père lui avait refusé...
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Roxane Amras
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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeMar 23 Fév 2010 - 13:29

Et voilà qu'une petite souris se déplace au milieu des participants enfilant leur armure et répétant leur stratégie. Les forgerons travaillent le métal au son d'un cliquetis rassurants, les pages courent dans tous les sens... L'ambiance est éléctrique, festive.

Mais le coeur de la petite souris, lui, est de plus en plus lourd. La pauvre enfant est perdue, totalement seule avec un poids trop lourd à porter pour ses frêles épaules. Elle a fait une erreur monumentale et bientôt, tous en paieront les conséquences. Elle est de retour à Diantra pour mettre en ordre ses affaires avant de quitter ce monde et d'empêcher sa bêtise et sa faiblesse de nuire. Leirn vole très loin au dessus de la capitale, en rpoie au stress et à l'angoisse de sa dragonnière.

Mais c'est trop tard maintenant. Beaucoup trop tard.

La jeune fille erre, poussée par une petite voix dans son esprit qui lui souffle de l'écouter et de se laisser porter. Pourquoi? Elle n'en sait rien. Mais bientôt, elle se retrouve près d'un tente et capte des bribes de conversations, avant qu'un homme n'en sorte brièvement. Elle cille en l'aperçevant.

Arthur...

Il est là. Mais elle ne se montre pas à lui, préférant disparaitre dans le sombres de son capuchon. Néanmoins, sa curiosité la pousse à ne pas s'éloigner et à écouter. Elle comprend qu'il se cache, qu'il va jouter sous un autre nom. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres en se souvenant de leur conversation à propos des chevaliers. Un petit sourire tendre, mais triste. Sa voix se fait murmure.

- "Réalise ton rêve Arthur, pour aujourd'hui, tu seras le chevalier que tu méritais d'être."

Comme une prière, une bénédiction... Néera sera-t-elle de la partie? Bénira-t-elle le chevalier et le protégera-t-elle de toute blessure? Personne ne le sait. Elle a une pensée amusée en songeant à ce qui aurait pu être si elle s'était trouvée dans les tribunes et se serait amusée à lui lancer une étolle pour qu'il joute en son nom... Une iée germe alors dans son esprit et sans attendre, elle se débarasse d'un petit mouchoir en dentelle qu'elle dépose juste devant la tente, coincé par une petite pierre. Avec un peu de chance, Arthur le verra en sortant de la tente et le rangera machinalement sur lui. Ainsi joutera-t-il avec les faveurs d'une dame... Sans titre, sans noblesse, mais qui va assister à la joute maintenant qu'un visage familier y participe. Sinon, tant pis, ce n'est pas grave, son coeur l'accompagnera malgré tout.

- "Bonne chance."

Ses talents de guérisseuse serviront peut-être aujourd'hui... Une dernière fois.

Alors la petite souris quitte les lieux et se fraye un chemin dans la foule venue assister aux joutes.
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Drystan
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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeMar 23 Fév 2010 - 14:17

Arthur était parti se présenter au Roi quand Jonas, retournant vers la tente, la préparant au retour de son maître vit une chose des plus curieuses. Un mouchoir de dentelles, là, coincé entre deux pierres à proximité de la tente. Il s'approcha et délicatement, le récupéra, un sourire sur les lèvres... Il était habitué à ce genre de petites choses, savaient ce que cela voulait dire...

Il eut un regret, bien qu'il ne fut pas trop tard pour corriger l'erreur née de son désir de voir son chevalier ne pas manquer la présentation, car à présent, il savait que la tenue d'Arthur n'était pas complète, et il ne manquerait pas de le lui donner...
Ensuite, il y eut une interrogation... Qui ? Oh, Arthur s'était vu proposé bien des faveurs qu'il refusait poliment autrefois, mais aux yeux de ces femmes, il avait disparu, il était peut-être mort et d'aucune ne pouvait errer ici... Alors qui ? Qui pouvait avoir laisser ce mouchoir ?

Il ne lui vint qu'un nom... Bien qu'il ne sache rien d'elle, c'était Maître Arthur qui le lui avait raconté, à son retour au Manoir... Une histoire parlant d'un ange capable de voler, une bénédiction de Néera offert à ses yeux, à ses sens qui l'avait ramené d'entre les morts... Un ange qui avait donné à sa manière le choix à Arthur, de décider de son avenir, et de suivre les pas de ses ancêtres... Roxane, c'était là le nom de l'espoir qui avait tiré son maître des tourments de la guerre.

Un petit mensonge, si il ne fait de mal à personne, n'est pas malsain... Il ignorait si c'était bien cette femme, mais quelle importance dans l'immédiat ? Ce serait elle... Sa raison de se battre et de vaincre, plus que la dignité et le respect d'un nom, sens si dérisoire en comparaison.

Il murmura, sachant bien qu'elle n'entendrait pas...


- Merci Dame Roxane... Merci mille fois de me l'avoir ramené, et de veiller encore sur lui.

Le fracas de lances tombant au sol le ramena à la réalité, et il vit deux jeunes gens qui n'échappèrent pas aux réprimandes qui leurs parvinrent alors qu'il s'approchait après avoir prit soin de le déposer en évidence dans la tente...
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Harnyll de Hetalia
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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeMar 23 Fév 2010 - 18:10

Catin !

De rage, il jeta son gobelet de vin au sol, gâchant définitivement un tapis de grande valeur. Elle avait osé… elle avait osé ! Lui faire çà ! Ici ! En plein tournoi ! Lui jeter ainsi son amour en pleine figure ! Se moquer de lui ! L’humilier devant toute la noblesse du royaume réunie !

Ses yeux hagards parcoururent la tente du regard. Il fallait vite qu’il détruise quelque chose… ou quelqu’un. Oui, n’importe quoi, cela le calmerait peut être un peu. La table ? Trop solide, il n’avait pas de masse d’arme sous la main. Oh et puis après tout il n’en était nul besoin… La soulevant à la force des poignets, il renversa les assiettes, godets, parchemins et couteaux qui tombèrent bruyamment au sol, et dans un hurlement de rage il la projeta contre l’armoire. Le lourd fauteuil suivit rapidement le même chemin, ajoutant un peu plus au désastre.

Garce !

Un écuyer, inquiété par le fracas des meubles renversés, passa timidement la tête sous le rabats de la tente et murmura d’une vois hésitante :

Monseigneur ?

Foutez moi le camp ! Je ne veux voir personne ! Vous avez compris ? Personne !


Dans son état de rage, il se sentait capable de massacrer le premier imbécile qui viendrait le déranger, fusse le roi en personne. Les sages et les philosophes affirmaient que la colère est une mauvaise conseillère, mais dans certains cas s’y laisser aller apportait à tout le moins un certain soulagement. Quelques larmes perlèrent à ses paupières. De rage ou de douleur ? Il n’en était plus vraiment sur. Il l’avait pourtant aimée, il avait pourtant fait tout ce qui était en son pouvoir pour lui complaire. Toutes ses demandes, tous ses désirs, il avait veillé à les satisfaire. Et en retour, elle lui crachait à la face, se moquant ouvertement de lui en public.

Pourquoi ? Mais pourquoi ici ?

Il n’était qu’un imbécile ! La trahison paraissait pourtant évidente et ce depuis longtemps. Son refus de consommer leur mariage ? Une feinte, à n’en pas douter, elle devait probablement aller chercher son plaisir dans les bras d’un amant secret. Ce Denys de la Vallière peut être ? Ou un autre ? Après tout, elle disposait d’une grande liberté, lui-même étant occupé à gérer les affaires de sa baronnie. Comment pouvait-il la surveiller ? Comment pouvait-il d’ailleurs deviner qu’elle le trahissait si ignominieusement ?

Lorsqu’elle lui avait demandé de la laisser inscrire un chevalier au tournoi sans vouloir lui révéler son nom, il aurait du se méfier. Mais cette traîtresse cachait sous son visage d’ange un cœur de pierre et un esprit maléfique. Elle avait protesté de son amour, et lui, pauvre niais, l’avait crue !

Imbécile ! Sinistre imbécile que je suis !

S’asseyant sur un tabouret, il revécut la scène qui venait de se dérouler quelques instants plus tôt, se remémorant chaque détail avec une sorte de fascination morbide.

Rentré le premier sur la lice pour la présentation des concurrents, il lui avait envoyé un baiser, auquel elle avait répondu par un signe de tête et un léger sourire. Pas franchement enthousiaste, mais après tout un peu de retenue à ce stade du tournoi paraissait tout à fait logique. Heureux, il avait talonné son destrier pour se placer sur le côté du champ de joute et voir ses futurs adversaires. Cléante de Prademont, chevauchant fièrement pour Gaucelm de Berdevin, le comte Odélian. Voilà un adversaire qui serait redoutable, à n’en pas douter. Suivaient Grégoire de Mélau, pour les terres de Scylla, Siegfried Behn, le maître du Lys d’Or, Ciaran de Valis, pour Erac, et bien d’autres. Le succès indéniable de ce tournoi semblait déjà acquis au vu du nombre de participants et de l’engouement qu’il avait provoqué.

Tout se passait bien jusqu’à ce qu’arrive… non, le souvenir de ce moment était encore trop douloureux… jusqu’à ce qu’arrive le représentant de Féoda, l’homme qu’il avait lui-même inscrit au tournoi sans connaître son identité. Et bien il la connaissait désormais ! Ce… ce bâtard vérolé de chevalier d’Adamantine ! Ce maudit qui usurpait un de ses titres ! Le même chevalier qui l’avait vaincu lors du tournoi d’Arcani, puis qui s’était enfui comme un vulgaire félon, ayant au passage bien failli tuer le baron.

Harnyll admettait que sa défaite à Arcani lui était entièrement imputable, sa colère ayant pris le pas sur son jugement. Il n’aurait eu nul besoin de demander cette troisième passe fatidique. Déjà à l’époque, des soupçons s’étaient éveillés en lui quand au lien qui unissait ce soi-disant champion et sa femme. Mais Lucrèce avait réussi, par de douces paroles, à endormir sa méfiance.

Et voilà qu’aujourd’hui il osait revenir se pavaner devant lui, et lors d’un tournoi royal qui plus est ! Pas étonnant que Lucrèce n’ait pas osé lui révéler son identité avant les inscriptions. Elle voulait sans aucun doute jouir de la totale humiliation de son époux. Harnyll n’avait même pas encore commencé à jouter que pour lui ce tournoi était déjà une catastrophe, et tout cela par la faute de cette pimbêche !

Jouant avec sa dague, le baron d’Ysari revit le comportement de sa femme lorsque le chevalier d’Adamantine était passé devant elle. Elle ne s’était pas contenté de lui sourire, non. Elle s’était ostensiblement levée et lui avait lancé son plus grand sourire ! Et pourtant, que lui avait donc demandé Harnyll lorsqu’il avait accepté de laisser un inconnu concourir ? Qu’elle fasse preuve d’une certaine réserve vis-à-vis de ce chevalier, pour ne laisser aucun doute aux yeux du monde quand à l’homme qui occupait son cœur. Et bien désormais l’homme qui occupait le cœur de la baronne d’Ysari était connu ! Et ce n’était apparemment pas son époux !

Harnyll se leva, une malédiction aux lèvres, le cœur empli de colère et de tristesse. Cette fois cela suffisait, sa patience venait d’être mise à l’épreuve une fois de trop ! En humiliant son mari une nouvelle fois, Lucrèce venait de dépasser les bornes. Son comportement indigne d’une noble jetait l’opprobre non seulement sur son mari, mais également sur la baronnie Ysari toute entière !


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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeMer 24 Fév 2010 - 10:13

Je venais de quitter les tribunes précipitamment après la visite inopinée de mon gras cousin qui me conseilla ou plutôt m'ordonna d'aller rejoindre mon époux. C'est en les quittant que j'avais réalisé toute l'horreur des mes actes me rendant compte que jamais mon époux et mon champion ne se rencontreront lors du tournoi. Tout cela avait été fait en vain...
Je traversais le camp où se trouvait les tentes de repos des chevaliers. Je cherchais du regard le blason d'Ysari. Cette recherche était empressée et je tenais dans mes mains les pans de ma robe ce qui la faisait remonter jusqu'aux genoux et facilité ma course en ce lieu.
Finalement, je le vis. Il était là! Devant moi. M'avançant vers la tente de mon époux, un écuyer voulut m'empêcher d'entrer mais rien ni personne ne m'empêcherait d'entrer.


Madame, le baron ne veut voir personne!

Je n'eus pas besoin de dire quoique ce soit car il vit perler une larme sur ma joue et s'écarta de lui même de mon chemin, pensant qu'il serait préférable que je rentre. C'est ainsi que je pénétrai sous la tente de mon époux.
Le spectacle qui s'offrit à moi me fit faire un pas de recul. On aurait dit qu'une tornade était passée par là. Tout était sans dessus dessous. Visiblement mon époux n'était pas en colère mais furieux de ma conduite comme en témoignait les meubles renversés.
Le bruit de mes pas fit se retourner mon époux dont le visage était déformé par la colère. Le mien était rempli de tristesse et de honte et les larmes ruisselaient toujours sur mes joues. Je voulus alors m'excuser.


Je suis...

Je n'eus le temps de rien rajouter d'autre à ma phrase que mon époux m'intima de me taire avec ses mots qui résonnèrent dans ma tête comme les mots les plus cruels qui puissent être dit à une personne sur cette terre. Je me laissai alors tomber sur le sol. La tête basse, les sanglots étouffant ma voix, je lui avoua la vérité.

Je ne voulais pas cela... Je voulais vous protéger malgré vous... Je suis réellement désolée, je ne voulais pas. Je pensais que demander l'aide d'Arnhild était une bonne chose... Je suis désolée.

Mon visage en larme était à présent dissimulé par mes mains alors que je demeurai toujours à terre, effondrée, à genoux devant lui.

Je n'aurai jamais du lui demander d'être une nouvelle fois mon champion. Et encore plus pour un tournoi d'aussi grande importance à vos yeux. Je sais que j'ai été stupide et que jamais vous ne me le pardonnerai ce que j'ai fait en ce jour. Mais je vous aime au point de faire des choses inconsidérées. Je ne me le pardonnerai jamais et ce sera mon fardeau. je voulais simplement vous faire sortir du tournoi afin de vous protéger des autres jouteurs.
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Harnyll de Hetalia
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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeJeu 25 Fév 2010 - 11:00


Le baron d’Ysari fusilla sa femme du regard lorsque la traîtresse osa venir le déranger. Non seulement se moquait-elle de lui, non seulement l’humiliait-elle en public, mais encore fallait-il qu’elle vienne ensuite jouir du spectacle de sa déconfiture ? A peine la catin eut-elle ouvert la bouche qu’il rugit :

Taisez vous petite idiote !

Tombant à genoux, en larmes, Lucrèce tenta de lui expliquer quelque chose, une étrange histoire où se mêlait une intervention d’Arnhild et une envie de le protéger du danger… fadaises ! La vérité, Harnyll la connaissait bien, et il n’allait pas se lancer embobiner par ces belles paroles. Ce petit numéro n’avait que trop longtemps fonctionné, dorénavant le baron ne croyait plus rien de ce qu’elle disait. Ayant à peine écouté ce qu’elle venait de dire, il s’approcha et grogna :

Relevez vous.

Tremblante, n’osant pas lever les yeux vers le regard furibond de son époux, la traîtresse se remit debout. Elle n’y resta pas longtemps d’ailleurs car elle reçu en plein visage une violente gifle qui l’envoya rouler au sol. Se penchant sur celle qui avait été l’amour de sa vie, et dont le coin de la bouche commençait à saigner, le baron d’Ysari hurla :

Avez-vous un seul instant pensé aux conséquences de vos actes ? Êtes vous seulement consciente que désormais tous ceux qui étaient présents sur le champ de joute vont croire que vous me trompez avec ce chevalier ? Que vous venez non seulement de m’humilier moi, mais également Ysari elle-même ?

L’attrapant par les cheveux, il la força à se redresser et lui mit un autre coup en plein visage qui la renvoya au sol derechef. Commençant à tourner en rond à côté de son épouse en larmes, Harnyll continua sa diatribe :

Que vous avais-je demandé avant notre départ ? De modérer votre enthousiasme vis-à-vis de cet inconnu, de bien montrer à tous qu’il n’est qu’un champion à votre service. Et comme une godiche, vous n’avez rien de plus pressé que de lui apporter publiquement votre soutien total ! J’aurai du me douter depuis longtemps que vous me trahissiez, mais je suis resté aveugle. Cela est fini !

Se penchant Harnyll arracha un des voiles de la coiffure de la baronne et se le noua au poignet.

Désormais je ne vous considère plus comme ma femme. Mettez vous bien dans la tête que vous n’êtes plus rien à mes yeux qu’une condamnée en sursis. Pour tenter de sauvegarder les apparences, je vais porter une dernière fois vos couleurs au tournoi, bien que cela me dégoûte. Mais dès notre retour à Ysari, vous serez mise en résidence surveillée loin de moi en attendant que je décide de votre sort. Si vous n’étiez pas ma cousine, soyez sure que j’aurai déjà ordonné votre condamnation à mort.

Condamnation qu’Harnyll n’excluait pas d’ordonner. Aucun de ses pairs ne prendrait la défense de Lucrèce après son geste inqualifiable. Humilier et tromper son mari constituait pour une noble un des crimes les plus graves qui soit. De par le fait, Harnyll aurait pu la tuer ici même, en plein tournoi, que nul ne s’en serait offusqué.

Sans plus la regarder, Harnyll alla soulever l’un des pans de la tente et appela :

Gregor !

Le vieux chevalier, bien conscient du problème qui se posait, avait suivi Lucrèce jusqu’à la tente de son maître et entra donc rapidement. Le visage du vieux chevalier reflétait l’inquiétude, car il comprenait parfaitement les impacts du comportement de la jeune femme. L’ancienne baronne d’Ysari ne trouverait aucun soutien en cet homme d’honneur que ses actes de dépravation dégoûtaient. Trahir ainsi un époux si doux et si prévenant, voilà une chose que Gregor de Hautetour ne pardonnerait pas.

Monseigneur ?

Ma femme ne se sent pas bien. Ramenez là à notre hôtel et faîtes lui préparer une chambre séparée de la mienne pour qu’elle y soit au calme. Ah, et placez donc deux gardes devant sa porte avec ordre formel de ne laisser passer que moi… je ne voudrais pas que quiconque vienne la déranger.


A vos ordres.


Le vétéran s’approcha de Lucrèce, un regard désapprobateur dans ses yeux indiquant que l’attitude de la baronne le choquait lui aussi au plus haut point.

Venez.

Le vieux chevalier et la jeune traîtresse quittèrent la tente, laissant le baron seul. Lorsqu’ils se furent éloignés, Harnyll s’effondra sur un siège et laissa les larmes couler sans retenue. Des larmes qu'il ne cherchait même pas à retenir. Des larmes où se mêlaient la honte de l'humiliation ressentie, la colère de la traitrise subie, et la douleur de l'amour perdu.


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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 16:26

Après l’effort, le réconfort…

La monture portait le chevalier, guidée par l’écuyer et le maître d’arme, à travers les coulisses où il recevait encore quelques félicitations de ses « confrères » pour l’engagement qu’il venait de disputer, fort en émotion, en rebondissement. Quand ils arrivèrent devant la tente, il démonta, non sans mal, clopinant ensuite jusqu’à la tente alors que la monture était menée à l’écurie improvisée, débarrassée de sa selle, de sa couverture.

A l’intérieur, Arthur retira son casque, le posant sur une table, se débarrassant ensuite de ses gants, alors que Jonas dans son dos s’affairait à défaire le plastron, libérant son maître de cet étau métalique avant d’appeler un page, lui confiant la pièce d’armure.


- Préviens tes camarades, qu’ils viennent chercher le reste.

Le page acquiesça et ressorti aussitôt alors qu’Arthur achevait sa libération avec les jambières, soufflant un grand coup alors qu’il se posait sur la paillasse qui lui servait de couche, le dos d’une main sur les yeux clos.
Il s’adressa doucement à Jonas, semble t-il affecté par l’effort qu’il avait du fournir.


- C’est passé juste, n’est-ce pas ?

Jonas approuva, sans ajouter quoique ce soit, invitant ensuite deux jeunes hommes afin de récupérer l’armure… Il fallait la remettre en état, qu’elle soit propre pour demain, comme le reste… Après tout, il n’allait pas rester avec une armure poussiéreuse au possible.

- Maître Arthur… Je vais vous laisser vous reposer, vous l’avez bien mérité… Encore une fois, bravo.

Il s’inclina respectueusement avant de se retirer en silence. Arthur dénouait le mouchoir soigneusement attaché à son poignet, le pliant et le gardant dans sa main, celle-ci reposant sur son torse.

- Tu étais là… Et je t’en remercie, Roxane…

Il soupira de soulagement, convaincu qu’il était par la réalité de sa vision, par la présence de celle qui avait su redonner un sens à une existence balayée par la guerre. Fermant les yeux, il ne dormit pourtant pas, restant allongé, reposant un corps éprouvé.
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Gaucelm d'Odelian
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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeLun 22 Mar 2010 - 10:15

Le Grand Tournoi suivait son petit bonhomme de chemin, paisiblement, ponctué des « ah » et des « oh » de la foule, en réponse au « boïng », des lances se brisant sur les chevaliers. Gueux et nobliaux s’extasiaient devant le spectacle que leur offrait les jouteurs, tous réagissaient au moindre coup porté et à chaque chute. Tous ? … Non, un petit village d’irréductibles gau … Euh, non, ça n’a rien à faire ici ça ! Tous, disais-je ? Non, la démarche dodelinante et chaloupée du Gras pouvait être aperçu dans les coulisses du Tournoi. Il avait quitté le confort sommaire de la tribune pour venir s’imprégner de l’atmosphère et venir afficher une fois de plus son soutien à ses favoris. Oui ! Le chevalier d’Etherna était un de ses favoris, il représentait SES terres et sa future épouse, amatrice de joute, avait certainement le cœur qui battait à cent à l’heure alors que le tour de Myten allait être bientôt annoncé.

La raison officielle de sa présence en ces lieux, était un besoin naturel urgent … Faire pleurer le colosse, dégorger le poireau, moucher l’orphelin … Bref, tout un tas d’expression imager pour dire qu’il devait soulager sa vessie. Guy lui avait emboîté le pas, ainsi que Fulbert, qui lui avait disparu au détour d’une tente, probablement troublé par les voilages d’une gourgandine qui tenté de s’attirer les faveurs et les piécettes de jeune chevalier en mal d’amour physique. La première partie du tableau avait vu de beaux affrontements, bien qu’un peu long au goût du Gras. Toujours vif et amusé d’un rien, il décida qu’il était temps de pimenter un peu l’événement et d’apporter un soutien efficace à son poulain, ce brave Cléante. Au détour d’une tente élégamment agencé, il entendit des éclats de voix … Mais … Mais c’est la voix de la gourgandine d’Erac … Oh tiens, elle n’a pas l’air très heureuse du comportement de son représentant … D’une oreille distraite, il se pencha légèrement vers la dispute, comprenant que la jalousie faisait son office dans le cœur de la sœur du Roy. Tiens donc … Monsieur de Valis n’est pas qu’un favori public, il est aussi un favori de cœur … Voyons de quoi il parle … Une femme, une autre femme … Une poufiasse, selon les termes de la blonde … Voilà une information intéressante … La journée risquait d’être amusante, il lui faudrait voir plus longuement Astéride que précédemment, histoire de gratter un peu la plaie infecté qui venait de se dessiner sur le cœur de la sœur de l’Aveugle.

Il avait mieux à faire pour l’instant … Il pénétra sous la tente de Prademont, qui plongé une écuelle dans un tonneau d’eau, avant de le porter à sa bouche. La voix du Gras résonna alors, un semblant d’inquiétude dans le ton.

Malheureux ! Voulez-vous lâcher ça !

Le jeune Cléante suspendit son geste, regardant éffaré son suzerain, avant de s’incliner en reposant la dite écuelle. Gaucelm s’approcha alors du jeune odélian non sans donner quelques indications à Guy.

Guy ! Vérifiez moi ce tonneau et allez me chercher cet abruti de clerc … Alors mon bon, êtes vous prêt ? Le grand moment approche

Je suis prêt, Monseigneur ! J’avoue avoir l’estomac quelque peu noué, mais je suis confiant. Odélian sera fier de moi

Je n’en doute pas un seconde, mon bon ! Pas une seconde !

Il échangea un regard entendu avec Guy, qui confirma les craintes du comte, puis le serviteur sortit, chargé du tonneau et laissant les deux nobles s’entretenir. Ce qui fut dit ensuite, n’est guère très intéressant pour le moment. Le Gras qui rassure son jeune chevalier, ce même chevalier gonflait de fierté à la vue de son seigneur, qui avait fait le déplacement jusqu’à lui pour lui renouveler son soutien etc … Guy lui, mit le tonneau qu’il portait dans la tente de l’oesgardien, non loin, après avoir vérifier que celui-ci n’était pas dangereux pour Cléante et le rapporta sans dire mot. Il poussa une des tentures, pour entendre le Gras achever ses recommandations.

… Et surtout, soyez fier de porter nos glorieuses couleurs, mon bon ! Sachez que je suis de tout cœur avec vous ! Aaaaah Guy ! Bien allons-y ! Montrez vous digne de votre illustre lignage Monsieur de Prademont !

Il se leva, non sans mal, de son assise, et sortit, suivi de Guy, qui s’essuyait rapidement la sueur qui avait commençait à perler sur son front. Fulbert réapparu alors, les yeux à demi-clos et les joues rosées, comme s’il revenait d’un voyage agréable sur le Mont de Vénus d’une quelconque ribaude de Diantra. Ce clerc était vraiment irrécupérable … Les mots du Gras à son encontre furent secs et orduriers, aussi pour ne pas choquer les jeunes lecteurs, je m’abstiendrais de faire référence aux noms d’oiseaux dont le clerc fut affublé en ce moment d’agacement … Je ne vous dirais pas qu’il l’a appelé fourreur de catin, fielleux obsédé ou encore onaniste vicieux … Non je ne le dirais pas ! Il se tourna alors vers Guy et lui souffla.

Rappelez moi d’augmenter la solde de Phillistin lorsque nous serons de retour au manoir. Nous avons pu empoisonner moult tonnelets ! Faites moi le rapport des infectés, mon bon

Et bien, nous avons Ydril, Oësgard, Hautval et Scylla. Nous n’avons pu parvenir jusqu’à la tente ancenoise, mais si le seigneur de Prademont passe le premier tour il se retrouvera face à des adversaires grandement diminué.

Bien, bien … Retournons en tribunes ! Le spectacle risque d’être cocasse

Certains innocents pensaient qu’il ne tricherait pas, qu’il serait intègre et qu’il laisserait la vertu choisir le vainqueur … Bande de naïfs ! Et non seulement il trichait, mais en plus, il le faisait avec panache ! Il ne lésait pas un mais quatre concurrents et encore, si il avait pu, il aurait fait administrer le laxatif à chaque chevalier adverse. Bref, voilà qui allait accélérer les choses, ce tournoi commençait à traîner, et le premier jour n’est jamais le plus captivant. Bientôt, les marches menant à sa tribune grinçèrent sous son poids et il reprit sa place, souriant niaisement à chacun des visages qui s’était détourné pour le voir reprendre sa place.
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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeMar 11 Mai 2010 - 20:27

« Grégoire de Mélau… Le Mentor… S’en est presque comique, n’est-ce pas ? »

De retour dans sa tente, Arthur était en train de se défaire de son armure tout en discutant avec Jonas. Il avait eu l’écho de ce surnom dont il était désormais affublé… A croire que certaines choses insensées sont héréditaires, et le voila déjà digne de ses pères.

« Par votre souci de discrétion, vous abordez des manières sobres et vous vous montrez extrêmement habile et talentueux en lice, et vous avez un très bon maintien… Bon… Vous pourriez éviter quelques farces, telle que l’esquive… Mais fort heureusement, les gens l’oublieront sans doute.
Mais en tout cas, félicitations… Vous touchez au but.»


Oui, l’esquive était peut-être indigne d’un chevalier expérimenté, mais il n’en était pas un, ce à quoi il répondit simplement, sans agressivité envers son maître d’armes et ami.

« Je suis un noble… En cela, j’ai renoncé à être honorable en toute circonstance. »

On pouvait l’être en bien des occasions, mais nul ne saurait répondre qu’il l’a toujours été sans rougir de son mensonge honteux. Il n’était pas un chevalier, et ne serait jamais le parfait combattant du choix et de la justice qu’on pouvait attendre d’un Melasinir… Ce portrait était terni par la décision de son père d’en faire un courtisan.
La discussion là-dessus s’arrêta là, avant de reprendre…

« Jonas, pourriez-vous faire quelque chose pour moi… ? »

________________

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Jonas parcourait désormais les coulisses, à la recherche de la tente du dernier adversaire d’Arthur… Ce Chevalier à la Gueuse, Nicolaï KalonErc’h, qui n’était pas sorti dans un très bon état et en bonne tenue du troisième assaut qui l’avait frappé à la tête.
Quand il finit par trouver, il interpella l’un des garçons qui servait le chevalier.

« Excusez-moi jeune homme… Monseigneur Grégoire de Mélau m’envoie pour prendre nouvelles de l’état du Chevalier Nicolaï… Qui ici pourrait m’informer de cela ? »
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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeMer 12 Mai 2010 - 14:36

Dan faisait partit des écuyers qui avaient quitté Ysari avec le baron. Mais aujourd’hui, il ne servait pas son seigneur. Aujourd’hui, on lui avait attribuer la tâche d’aider Nicolaï KalonErc’h. Le Chevalier à la Gueuse. En fait, Dan avait croisé ladite gueuse. Il trouvait que ce surnom était très mal choisit. C’était très péjoratif, mais elle était toute gentille et toute douce. Pas le genre de personne à faire quoi que se soit de mal et encore moins à mériter un aussi méchant surnom.

Enfin bref. Il savait que le chevalier avait perdu, mais ne savait pas vraiment dans quel état il se trouvait. Le chevalier était aller dans sa tente comme une flèche sans même prendre le temps de l’appeler pour l’aider à enlever son armure.

Dan allait suivre le jeune seigneur quant un homme arriva. Assez âgé, chauve comme un caillou, une moustache un peut amusante. Mais dans l’ensemble, il faisait plutôt penser à quelqu’un d’assez sévère.


« Excusez-moi jeune homme… Monseigneur Grégoire de Mélau m’envoie pour prendre nouvelles de l’état du Chevalier Nicolaï… Qui ici pourrait m’informer de cela ? »

Ah ? l’ennui est que Dan ne savait pas trop dans quel état était le chevalier. Il l’avait juste vu passer en coup de vent alors qu’il maintenait un lingue sur son front.

« Monseigneur Nicolaï KalonErc’h est dans sa tente. Je pense qu’il se porte assez bien. En tout cas, qu’il se porte assez bien au vu de sa chute. »

Dan hésitait, ne sachant trop quel conduite tenir face à cet homme.
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MessageSujet: Re: Coulisses   Coulisses I_icon_minitimeMer 12 Mai 2010 - 21:03

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Jonas fronça les sourcils en voyant ce qu’il lisait dans l’expression du jeune garçon… Il ne semblait pas très assuré, et donc, pas très au courant au sujet de ce dont il avait besoin… Et bien, soit, il se contentera d’un « Un jeune homme pense qu’il va assez bien » comme réponse à l’interrogation d’Arthur.
Il lui sourit, avant de dire avec gentillesse, histoire que le jeune homme ne se sente pas mal devant son ignorance d’une bonne réponse.

« Je te remercie mon garçon… Quand tu verras ton seigneur, dis-lui que Monseigneur Grégoire de Mélau lui souhaite de prompt rétablissement. »

Il le salua avant de se retirer aussi rapidement qu’il était apparu, il avait encore du travail pour le lendemain… Arthur saurait se contenter de la réponse qu'il aurait à offrir, et il avait fait ce qu'il fallait au sujet de l'ysarois... Sobre, efficace mais soucieux... I
Et puis... Il devait se rendre en ville afin de passer commande pour son seigneur.

La journée était bien loin d'être terminée...
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