Recherches

Assis au pied du grand chêne du savoir, symbole de la sagesse éternelle elfe, Valandil contemplait la beauté de la grandeur de la grande-bibliothèque. Il s'y était déjà aventuré à quelques reprises au cours des dernières années, notamment pour y vérifier les archives sur les grandes croisades et les phases de division de son peuple. À sa droite, une statue de marbre blanc représentant une femme invoquant la sagesse de l'arbre, donnait l'impression à Valandil qu'elle y était agenouillée pour lui. Il se surpris d'aimer cette sensation étrange d'immense attention.

En entrant dans le hall de la bibliothèque, il sentit comme à chacune de ses visites, l'odeur de l,encre ayant coulée sur les manuscrits, l'odeur de la culture et du savoir elfe. Il savait pourtant pertinement que sa place ne serait jamais parmis ces érudits. Il contourna ensuite les colonnes centrales et monta le grand escalier en colimaçon d'un blanc plus propre que la neige nouvelle, prit le corridor teinté par le bleu des vitaux plafonnant les pièces et entra dans le hall des archives. Le seul endroit de la ville où chaques sages réponses apparaissent en lettres fines avant même que la question ai pu parcourir votre esprit. Valandil étendit sa longue cape verte luis ervant de manteau lors des jours plus frisquet, sur une des chaises scultées à même le marbre, et partit vers les trésors de l'histoire d'Aleandir. Ce qu'il cherchait était simple, il se devait d'apprendre, que ce ne soit qu'un vulgaire détail supplémentaire, de l'origine du mal que l'on appellait les elfes-noirs.

Finrod vit entré le fils de Quinlë Telemnar dans les archives au moment où il recopiait un manuscrit très ancien portant sur les attaques elfes envers quelques colonies humaines dans le troisième règne de la famille Silmaïl. En voyant le guerrier armé s'assoir, il fit glisser la plume de sa main et alla le rejoindre.

" Aiya !" Dit le scribe

Il s'installa à ces côtés parmi une montagne de vieux parchemins et en ouvrit un au hasard.

" ... la chute du quatrième âge ... un évènement très interressant, Valandil." Rajouta-t-il sans que Valandil ne lâche des yeux son travail.
"Il raconte la fin du dernier ère avant le nôtre, avant que la grande division ne nous frappe aussi ardemment ..."

Valandil tourna tranquillement les yeux vers Finrod.

"Beaucoup de gens avaient sentit des changements, mais très peu croyaient réellement que a première attaque viendrait de l'intérieur. " Finrod prit son souffle et continua. "Ils ont facilement fait assassiné notre Roi Telrúnya avant d'ouvrir le sportes de la ville, laissant les autres entrés en pillant nos armes, pour ensuite quitter vers leur volcan. C,est en protegeant ces portes que ton grand-père est mort Valandil."

Voyant Finrod s'assoir à ses côtés, Valandil ne lâcha pas sa lecture. Il connaissait déjà assez bien Finrod, il était un de ces vieux scribes qui passaient leur vie à écrire l'histoire. Son savoir était unique et Valandil avait, nombre fois au paravant, eu besoin de ces connaissances pour réellement comprendre les vieux évènements qui avaient forgés l'histoire de son peuple.

"Comment savez-vous pour mon grand-père ? Selon ces archives et les registres de la ville, il serait décédé d'une mort noble lors d'une certaine ambuscade autour de la ville." Répondit Valandil d'une voix aussi froide que l'hivers, à l'instant même où le membre de sa famille fut mentionné par le scribe.

La question de Valandil était écrirte en grande lettre dans l'esprit de Finrod depuis plusieurs moments, précisemment plus tôt qu'avant qu'il ne la dise. Il prit une profonde respiration et continua.

"J'y étais Valandil, rappel toi ..." Rétorqua Finrod.
"Tu es la représentation parfaite de ton grand-père, un coeur pur et aussi dur que ses convictions. Contrairement à ton père qui, bien qu'il croyait aussi en durement en ses idéaux, était dirigé par un coeur sensible aux émotions. Tu pourras bien nié le fait que ton père soit devenu un ennemi à notre patrie, cela n'empèchera pas le fait qu'il fut reconnu couplable de haute trahison et soit brûlé sur l'arbre. Ne te laisse pas abattre par ces vieux évènements Valandil, tu es bien plus fort que ça. Oublie les donc et aide tes semblables à en faire de même. "

Il regarda le guerrier poser la tête sur le dessus de la table. Ses yeux démontraient une telle faiblesse face à une si simple vérité, qu'ils en dépossedaient Finrod de sa sage confiance habituelle.

"Certains éclaireurs m'ont racontés, voilà maintenant quatres jours, qu'une elfe noire solitaire s'aurait installée au abord du lac d'Uraal, dans le marais de Faella. À leur description, je crois fortement qu'il s'agit d'Illyana Silva, un être corrompu ayant été jugée traître à la nation par le grand conseil. Elle était présente lorsque ton grand-père fut tué, peut-être pourras-tu la faire parlé. Fait tout de même attention, sa langue doit assurément être aussi noire que son coeur et la magie qu'elle savait maîtriser."

Finrod fouilla alors dans l'intérieur de son surcot et y sortit une mince feuille de couleur crème, pliée en quatre partie rectangulaire. Il la tendit tranquillement, non sans doute dans son geste, vers Valandil.

Complètement dépassé par cette conversation subite, Valandil regarda la main tremblante de Finrod et y prit le papier. Finrod semblait angoissé. Il semblait même terriblement anxieux à la suite de la remise de la lettre. Valandil ne se perdit pas dans son regard. Il se leva d'un geste brusque et remercia humblement Finrod d'une gestuelle propre aux guerriers, et partit sur un pas rapide. Au loin, dans les corridors amples et blancs, Finrod pouvait y entendre une accoustique rythmée des pas de Valandil dévalant les marches au dehors de la bibliothèque.

Maintenant rendu au abord de l'arbre abritant sa grande maison, Valandil ne perdit pas de temps à rassembler les équipements nécessaires à ces quelques jours de voyage. Eau, nourriture, couvertures ... ses armes à sa taille et son armure à son corps, il se dirigea vers l'écurie familliale pour y prendre y bête. Il savait très bien qu'un coup l'elfe-noir reportée à la garde d'Aleandir, il n'en faudrait pas beaucoup de temps avant que quelques soldats n'aille y chercher sa tête et y brûler son antre. Il se devait alors de faire vite. Il choisit donc Läeril, un jeune étalon tâcheté de blanc et d'un brun couleur caramel, comme destrier. Valandil y installa son harnois et ses bagages, Läeril semblait d'ailleurs d'une excellente forme, hénissant légèrement en piedtinant la terre autour de lui au moment ou Valandil y installa la dernière courrois.

Sans dire au revoir à sa famille ni à personne, Valandil partit à tout allure vers le dangereux Marais de Faelia.

Elvelwynn, avant d'entreprendre son aventure, s'était décidé à aller jeter un dernier coup d'oeil dans un livre d'Herboristerie, pour se rafraîchir la mémoire et surtout, pour pouvoir utiliser les bonnes plantes dans les moments cruciaux. Il entra dans la grande bibliothèque d'Alaëndir, sans armes pour une fois; car il faut dire que la bibliothécaire l'avait plusieurs fois réprimandé pour port d'armes injustifié; et chercha la rangée 'Herboristerie', où tout le savoir sur herbes, plantes, savoir médicaux était rangé et classé.

Il y avait peu de monde en ce jour ensoleillé, car la majorité de la population Elfe avait préféré aller se jeter dans l'eau des rivières que de potasser un bouquin sur les plantes. Elvelwynn avait dû faire grand effort pour ne pas succomber à l'envie d'aller aussi faire trempette. Il déplaça quelques livres pendant une bonne dizaine de minutes, et soudain trouva ce qu'il cherchait. Il ouvrit le livre et lu quelques pages :

Citation :

" [...] ... Il faut avant tout savoir que les vertus premières de cette plante magique octroient au récipiendaire une force assez augmentée, une vitalité à [...] Bien sûr, ne pas oublier de mélanger doucement ces deux réactifs, car un risque d'acidification est à quatre-vingt pourcent sûr[...] "

Assez pour aujourd'hui, se dit l'Elfe qui se gratta la tête, allons un peu nous entraîner une dernière fois dans la forêt...

Il sortit alors de l'énorme rangée et d'un pas allègre goûta à la chaleur du soleil ambiant lorsqu'il fût dehors.

"Doux Soleil,
Mon coeur tu réchauffes,
Mais me brûle les cils..."