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 Hayath, boucanière involontaire

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Hayath
Drow
Hayath


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Âge :  136 ans
Taille
: 1m70
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MessageSujet: Hayath, boucanière involontaire   Hayath, boucanière involontaire I_icon_minitimeVen 2 Fév 2018 - 20:17

Identité
Nom/Prénom : Hayath'Aethra Dirdvid
Âge/Date de naissance : Tariho de la 7ième ennéade, du deuxième mois de Barkios de l'année 874 ( 136 années )
Sexe : Femele
Race : Drow
Faction : Eldéenne
Alignement : Neutre mauvais
Liens notables : Krish Al'Serat, Yindis Zorath'og

Particularité : Hayath possède une pigmentation de peau atypique pour une Drow. Son teint cireux, blafard, s’apparente d’avantage aux cendres d’un âtre éteint. Aux poignets, aux chevilles et ceinturant son cou, le port prolongé des chaînes et de son alganon d’asservie, ont ponctués son derme de lézardes permanentes. Ces marques, gravées par l’usure, sont devenues par défaut l’estampille au fer rouge que l’on administre usuellement au bétail. Quiconque s’y attarderait, y comprendrait de quel acabit est-elle issue. De surcroît, afin de bien mettre le pied à l’étrier en son rôle d’ilote, son bagage génétique a privé ses iris de cette teinte grenat, si particulière aux elfes du Vatna. À tous coups, seul un borgne ou un homme frappé de cécité pourrait ignorer sa condition d'esclave.


Métier : Initiée de Tesso
Esclave
Moucharde
Coupe-Jarret en devenir

Classe d'arme : Corps à corps


Possessions & Equipements :

Hayath ne possède rien. Du moins, rien qui ne lui appartient réellement. De pieds en cap, ses oripeaux (parfois certes plus distingués, métier obligeant) lui ont été prêtés par sa commandante. Quant à ses effets personnels, seule une écuelle, une paillasse ainsi que quelques chabraques tarées par le temps, lui appartenaient réellement. Ah, depuis le temps qu’elle servait, ses chaînettes ainsi que son harnais au cou lui appartenaient à peu près, puisqu’aucune autre ne les avait jamais portées. Aussi, au travers ces faramineuses richesses, Hayath possède un havresac contenant un panel abracadabrant de richesses quelconques, chipées ci et là, à quelques odieux amants et piètres payeurs. Un total de dix-sept pièces d’or exactement, au travers d’autres babioles de semblable valeur, appesantissaient le continu de cette vaste gibecière, secrètement préservée.  

Apparence :


  • Taille :170 cm
  • Couleur des yeux :Violets



À l’agnèlement de sa mère, lorsque Hayath se vit octroyée le don de la vie, les sages-femmes doublées du titre de clerc, soutinrent qu’elle était et serait, imparfaite en tous points et qu’elle le devait à cause de son lignage à maintes occasions croisé. L’union de Kyranstas, son père, ainsi que Yakehv, sa mère, était pourtant on ne peut plus saine. Alors, à quoi devait-elle ces aberrantes imperfections, si ce n’est d’une malédiction divine ? La pauvresse tira à sa conception, de lointains gênes issus du métissage et du croisement de son lignage avec certaines racailles, notamment et bien évidemment, certains humains.

Point que ses tares firent d’elle une femme immonde, mais hors norme. De prime abord, ses iris plutôt que de posséder la lueur originelle de la Vengeance du Saint-Père, possédaient une teinte placide et sollicitait l’apaisement de leurs admirateurs : un violet s’apparentant aux améthystes taillées. Pour sûr, ils brillaient, mais d’une lueur atypique et hélas, vigoureusement jugée au sein du Puy de l’Elda. Cette aberrante poisse fit de la coloration de sa peau sombre, une toile douceâtre dont le contraste est si pâlichon, qu’au premier coup d’œil icelle s’en voit aussitôt rattachée à cette sous-race de sang-mêlé. Un gris blafard et livide, presque laiteux, ponctue son corps pourtant alléchant de femme.

Car oui, même si Hayath est née de ces deux malformations, elle n’en reste pas moins une pièce de femme d’exception, qui plait d’une aisance irrationnelle à l’œil se délectant des curieuses créatures peuplant l’Elda. Ses cheveux sont de soie et en possèdent également la teinte, tombant en toute légèreté sur ses frêles épaules jusqu’à ce qu’en meurent les pointes au niveau de sa poitrine. Ces somptueuses collines d’ailleurs, attirent le regard par leur volupté et leur relief arrondi –Nul doute que Natha, en sa toute divine miséricorde, lui accorda au moins quelques outils pour survivre. Deux esgourdes bien pointues se dressent de chaque côté de son crâne, rappelant la souche-mère de son extraction. Finalement, dotée d'une charpente peu prompte à l’athlétisme, cette dernière tâche à préserver une démarche chaloupée, portée par la houle, où le déhanchement –espère-elle à chaque occasion- inspire le pacifisme.

Dans le monde où elle vit, muscles et acier ne lui sont d’aucune utilité. Seul son corps désormais constitue son outillage, duquel elle s’affaire à utiliser à son profit. Cette tâche toutefois, n’est pas d’une aisance certaine, puisqu’elle est considérée vis-à-vis la majorité des « normaux » comme une bête un peu étrange, au corps intéressant, voir même dérangeant, auquel plusieurs paieraient cher pour en disposer comme ils le désirent. On peut donc en déduire en d’autres termes, qu’elle est principalement intéressante, voir même attrayante, tout en dégoûtant à la fois ceux qui ne s’en intéresse pas.


Personnalité :

Atteignant maturité dans un environnement aussi malsain que l’esclavagisme, Hayath dû pour subsister, s’adapter à son environnement ainsi qu’à son entourage. Presque naissante, on la décrivait comme une boule d’énergie inépuisable, qui ne pouvait ni ne désirait rester confiné. Petit animal revêche, développant très tôt une propension pour la violence –un trait de caractère à saveur défensive-, s’est rapidement vu contrainte à obliquer de dirrection en ce qui attrayait ce caractère très rêche. Ses longues années d’asservie l’ont domptée de sorte à ce que sa docilité soit l’un de ses forts atouts. Ce tableau inoffensif cependant, cache une facette à laquelle elle se doit en tout temps de farder : une rancune hors du commun. Drôle de fond, lorsqu’on y pense quelques minutes. Quel esclave oserait  porter pour son maître de la rancœur, alors qu’icelui avait sur ce dernier droit de vie et de mort ? Le genre d’esclave qui sait se taire, coudre ses lèvres et ronger son frein jour et nuitée, sans jamais avoir le courage de s’hérisser en se rebellant. Pire était qu’elle ne vouait pas son culte de la haine pour ses propriétaires, non. Ses parents méritent à eux seul ce droit, d’être ciblé un jour de sa rancune longuement enflée par la hargne.

Dotée d’une intuition aiguisée, elle s’adapte et charme de ses interlocuteurs en se montrant tels qu’ils la désiraient. Devait-elle se frotter au plus sadique des hommes, qu’elle exposerait « malencontreusement » les marques de ses poignets, ainsi que ceux imprimés au centre de ses deux omoplates pour qu’il s’ouvre à elle. Ah, ainsi elle se devait de converser avec une esbroufeuse de Tesso ? Sitôt elle deviendrait maligne, manipulatrice affichée et même, jouerait de traits d’esprit – là, elle aurait d’ores et déjà conquise la fidèle. De tous les animaux, le caméléon serait pour le moins l’un de ses animaux fétiches, puisqu’à l’instar des teintes changeantes de l’animal, elle en faisait tout autant de son caractère.

Pieuse, elle l’était tout autant. Son premier maître, désireux de préserver son acquisition sur le long terme, s’affaira à lui offrir un semblant de bonne éducation, qu’elle préserve de sa jeunesse les dogmes de leur race élitisme. Voilà pourquoi Hayath louait au soir venu, l’une de ses déesses fétiches : Tesso. C’est elle, qui lui permettait de survivre, de se taire en moments opportuns, d’emprunter la bonne expression faciale pour se faire pardonner, se faire apprécier …


Capacités magiques :
Aucunes









Histoire


I. L’ascension d’un homme aux dépends de sa progéniture


« Je jure sur la forge de lave que si elle n’arrête pas de couiner, je me servirai de son crâne comme acier! »
« Vous lui fermez la gueule, ou je m’en occupe. »

De belles harangues toutes solennelles, voir même, d’agréables promesses de mort, chaque fois livrées à l’égard de la pauvre Yakehv, lorsqu’elle se devait de sortir et de trimballer le fardeau qu’était devenu son têtard pleurnichard. Avec d’aussi beaux yeux dénudés de toute rougeur, c’est que la mioche n’avait que peu d’admirateurs, pour ne pas dire aucuns. D’amour, il n’y en avait guère et de l’appréciation, point d’avantage. En tous points, elle n’était pour l’heure, ni plus ni moins qu’un poids qui s’alourdissait à mesure que les journées s’écoulaient. Riche, sa mère l’était, de risée. Chaque coup d’œil sur le contenu des étoles croisées à ses seins, souleva une vague d’amusement ou de moquerie. Et sa maison, piquée au niveau de la fierté, laissait chaque fois s’écouler une nouvelle goutte sanguine.


Vingt-neuf années plus tard.


L’expérience vient avec le temps, dit-on. Depuis, Yakehv avait jeté l’éponge et s’était résout à ne plus s’encombrer de sa fille. Du plus clair de son temps, elle se devait de rester tapie chez elle, à l’abri des regards indiscrets et prompts au jugement. Son père, Kyranstas, avait de son côté réussi à se tailler une place au travers les disciples de Teiweon, qui soutenaient d’ailleurs sa candidature comme prochain prêtre. Ainsi, un boulet n’était pas concrètement noué à la cheville d’Hayath, mais puisque confinée en son repère familiale, la chose était tout comme. Alors, un soir venu, l’ambition de Kyranstas scella à tout jamais l’avenir de sa progéniture.

« Le Grand-Prêtre de Teiweon m’a assuré ce matin, que j’étais le prochain à être sacré prêtre. Tu te rends compte de la chance? »
« Enfin! Il était plus que temps, enfin on reconnaîtra notre maison comme une des leurs à part entière! Depuis la naissance d’Hayath, tu sais comme les temps sont durs pour nous … Même certains marchants me refusent l’achat de leurs produits, soutenant qu’ils ne veulent pas encourager une sang-mêlé… »
« Justement, parlant d’elle … »
Kyranstas s’approcha de sa femme, d’un pas mesuré et silencieux, comme s’il s’apprêtait à lui révéler un secret.
« Si je dois devenir prêtre … Il nous faudra nous séparer d’elle. »
« Quoi ? Tu veux la tuer? »
« Pas la tuer … À quoi bon nous séparer d’elle gratuitement, alors qu’elle nous a tant coûté ? Qu’au moins son départ nous rapporte. Nous aurons au marché une coquine somme, tout de même. La petiote n’est pas déplaisante au regard, avoue-le. »
« Mais … Quoi ?! Ce serait pire de ne pas la tuer! Imagines-toi ce qu’ils feront d’elle! »
Protectrice, elle se serait emballée d’autant plus, si son mari n’avait pas stoppé sa montée de lait en usant de même vigueur.
« ELLE EST MAUDITE! Tu le sais, je le sais et tous le savent. C’est Elle, qui l’a maudite à sa naissance. C’est pour nous l’heure de la rédemption, nous gagnerons notre salue en nous détachant d’elle. La garder signifierait le déclin de notre maison! Ma décision est prise ; il t'a fallu une siècle pour enfanté, nous en attendrons un autre pour assurer notre descendance. Point. Final. » Un pourparlers vif et concis, puisqu’il s’était au passage offert de la main le collet de sa femme, prêt à lui décocher un gauche s’il le fallait.

Le lendemain, comme il s’y attendit, nombreux furent les offres pour racheter la gamine aux yeux améthyste. C’est précisément ce jour-là, qu’on passa pour la première fois les fers à ses poignets, tandis que naissait au même instant, une rancœur sans commune mesure envers son paternel, à l’instar de la Vengeance d’Uriz.



II. Premier maître


29 ans


« Mon enfant, tu frôles la trentaine, mais tout ce que tu as appris, l’ensemble des fondations qui font de toi ce que tu es, tu peux l’oublier. Non, tu l’oublieras, ou je t’y forcerai. » Voilà les premières paroles qui lui furent prononcées, lorsqu’on lui fit visiter ses nouveaux appartements. Ah, rien d’atroce … Seulement, vide. Sa chambre –sa cellule, plutôt- jouxtait celle de ses semblables et possédait de décoration seule une paillasse aussi mince que du vélin, un pot de chambre et une pile de vêtements malodorants et d’une taille vraisemblablement trop basse. Si la misérable n’avait jamais vécu dans le luxe, ici, elle touchait le fond véritable du baril … Et que dire des menottes reliées par d’interminables chaînettes, à ses chevilles et à ses poignets?

Les barreaux qui séparaient ses voisins ne donnaient permission à l’intimité, non. Même, qu’à sa première nuitée, une dizaine de pair d’yeux la fixaient sans une once de gêne, l’épiant sous tous ses angles, comme si un nouveau bétail venait de faire son entrée.

« Tu n’as pas ton collier ? » Demanda l’un de ses homologues, visiblement fort bien mal amoché, portant les mêmes bijoux ternes qu’elle, à cela près qu’un anneau épais et uniforme, ceinturait son cou large.
« Nan, il faut toujours une journée avant que le maître leur en donne. C’est … Sa manière à lui de faire semblant d’être gentil. Tout le monde sait ça, sauf toi, abruti de gladiateur. »
« Et pourquoi que t’en a pas, toi, de collier ? T’es là depuis bien plus longtemps que moi. » Répondit le costaud, l’air dubitatif collé au visage.
« J’ai été dressé moi, on me l’a enlevé parce que j’en ai plus besoin. Toi, t’en a encore pour longtemps, vu ta sale gueule. » Le vétéran prit une pause, se retournant vers Hayath. « Et toi, la nouvelle, t’attend pas de le perdre de sitôt, une fois que tu l’auras. Le Maître aime ses servantes ainsi, toujours prêtes à être promenées, attachées à son bras … Et je l’ai vu, tu lui plais, oh oui … » Son sourire lui glaça le sang aussitôt, comme si le fait d’être dompté lui avait octroyé un peu de cette méchanceté naturelle chez les lanistes.

Pour autant qu’elle ait à dire, elle décida de rester interdite, sans piper le moindre mot. Plutôt, elle se laissa couler le long de ses barreaux, jusqu’à s’asseoir contre le sol moite, gelé et inconfortable, de ce sous-sol ténébreux …


Soixante-dix ans plus tard, 99 ans


Comme l’avait dit l’un des préférés de son maître, dix années ne suffirent pour qu’on lui octroie la libération de son cou. Il l’avait bel et bien dompté à sa main, obéissante, servile, d’une beauté remarquable et qui ne demandait qu’à s’épanouir d’années en années. Prestement, Hayath avait cadré l’homme qui possédait sa liberté : il aimait être servi et bellement accompagné, c’était un paon qui s’entourait de beaux atours pour faire mousser sa réputation. Pour autant qu’elle dut subir sa présence, elle n’avait jamais eu à s’abaisser à quelconque bassesse, ni même ne s’était-elle fait molesté. C’était ainsi, obéir sans rechigner était là, une clé passe-partout qui lui offrait la paix. Et sa vie d’esclave aurait été sans doute hors d’atteinte de drames quelconque, mais elle était loin de se douter qu’une rencontre inopinée serait le tournant décisif de sa misérable existence.

Lors d’une soirée mondaine, là où s’était massé nombres de maîtres esclavagistes pour une réunion annuelle, Hayath s’était éloigné du cercle principal afin de chercher quelques rafraîchissements à offrir à son propriétaire. L’attention tournée vers l’un des plateaux peuplé de godets de rouge, elle senti son souffle se couper net lorsqu’on l’attrapa de deux doigts à la nuque, tirant d’un coup sec son collier, comme on le ferait à une chienne mal domptée. Une quinte de toux en réponse, les yeux exorbités, la pauvresse se détourna vers son agresseur, tombant face-à-face avec une autre illustre esclavagiste : YindisZorath’og. Ce ne fût qu'au détour d'un échange unilatéral, qu'elle rapporta l'animal perdu à son maître en lui demandant s'il était possible de se le procurer. À tous coup, cette inquisitrice maîtresse avait pour elle nombres de desseins pour lesquels, son maître n'était pour le moment, point désireux d'en voir la pointe. Refusant toute offre, quand bien même que le prix fut aussi exorbitant que la moitié de son poids en gemmes, ce n'est qu'au détour d'une messe basse, un chuchotement à son oreille, qu'il accepta de la lui confier.

L'histoire ne dit pas ce que la succube Zorath'og lui avait soufflé, mais il était à parier que l'offre devait faire plier n'importe quel homme qui possédait un braquemart.





III. Deuxième maître, troisième vie.


97 années plus tard, temps actuel. 138 ans.


D’une sobre vie, à un habitat misérable, pour finir à une vie d’abject jouet. De sa malchance, elle en avait toujours tiré le meilleur, son ancien maître, bien que stricte, l’avait toujours tolérée telle qu’elle était réellement, un animal docile et enclin à servir pour préserver la paix. Ici, chez sa nouvelle maîtresse, le règne de peur trônait en Roi, car depuis presque ce dernier siècle, il n’y avait de journée où Hayath s’était douté de l’humeur de sa maîtresse. Un jour clémente, l’autre furibonde, sadique et même lubrique, c’est ainsi que tâcha de lui faire l’enseignement sa nouvelle propriétaire. Son devoir : lui enseigner à plaire, à s’adapter à l’humeur de ses clients, de ses victimes, de ses cibles. C’est ainsi seulement qu’elle saurait parvenir à ses fins. Ah, point qu’elle n’y avait développé un bel instinct, tout au contraire : Hayath était sans équivoque sa meilleure possession. Elle plaisait à l’œil, elle acceptait –du moins paraissait-elle accepter- toutes les demandes qu’on lui formulait et ce, malgré le fait que Yindis se plaisait à l’utiliser à toutes les sauces. D’ailleurs, c’était elle, qui lui avait tatoué ses premières cicatrices au fouet, à la cravache et même à l’aide de ses ongles.

En presque un siècle, elle s’était aussi affairer à mener à bien l’un de ses projets pilote. Sa maîtresse, afin d’en tester son talent au mensonge, lui octroya un brin de liberté afin qu’elle puisse au jour venu, embrasser une nouvelle personnalité, un nouveau visage. Ainsi, sans viser les hauts sommets des purs sangs, elle trouva moyen de s’immiscer au travers les petites sphères des prêtres de Tesso. Fardée de maquillage afin d’en assombrir son derme, se coiffant toujours à l’exacte inverse de sa tignasse d’asservie, revêtant un foulard enroulé autour de son collier d’esclave, Hayath n’en gardait que le reflet de ses mires violettes. En cinquante années, se manifestant qu'en rares occasions devant les adeptes de la supercherie, elle acquit le titre d'initiée. Elle n’en visait pas plus ; ses services pour la déesse du mensonge –qu’elle prie réellement- rapporteraient très certainement à sa propriétaire. Des fils se tissaient entre les temples, une toile de contact lui était à portée de main.

Au soir venu, tous ces artifices tombaient et aussi rapidement qu’elle était devenue initiée au matin, elle en redevenait une moins que rien.

Aujourd’hui, Hayath plus qu’un vulgaire jouet dont on se sépare à sa convenance, elle en est devenue un outil utile et versatile pour sa maîtresse. La prise d’information, l’infiltration et les jeux de déguisement sont devenus pour elle, un art dans lequel elle se devait d’exceller. Les fautes –inacceptables en tous point- étaient si sévèrement punies, qu’elle n’y avait droit. La douleur se mélangeant souventefois à la honte, étaient les punitions préférées de sa maîtresse, chose qu’elle exécrait au plus haut point. Au moins savait-elle faire de beaux yeux à sa geôlière, qu’elle trouve parfois, un peu de miséricorde à lui offrir …




HRP:


Dernière édition par Hayath le Mar 6 Fév 2018 - 13:05, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Hayath, boucanière involontaire   Hayath, boucanière involontaire I_icon_minitimeLun 5 Fév 2018 - 4:14

Fiche terminée. Comme c'est une esclave, je n'ai pas décrit les gros événements marquants de Mira puisque toute sa vie tourne autour de ses geôlières.

Voici mon premier personnage esclave. Ne sachant si c'est bien rédigé, merci de me corriger si certaines fautes de sont glissées. :)

Merci!
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MessageSujet: Re: Hayath, boucanière involontaire   Hayath, boucanière involontaire I_icon_minitimeMar 6 Fév 2018 - 13:09

Hayath, boucanière involontaire Tampon13
Je compte sur toi pour faire gaffe à ta langue

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MessageSujet: Re: Hayath, boucanière involontaire   Hayath, boucanière involontaire I_icon_minitime

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