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 De l'art de naviguer

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Sapientia
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MessageSujet: De l'art de naviguer   De l'art de naviguer I_icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 19:34



De l'art de naviguer
Us et coutumes au gré des flots


De l'art de naviguer Y14n



Sommaire:
  1. Entre dangers et bonnes pratiques
  2. À la merci des vents
  3. Les drapeaux en mer
  4. Cartes et instruments de navigation
  5. Technologie navale



    I. Entre dangers et bonnes pratiques


Les flots tendent les bras aux âmes aventureuses et promettent richesses et fortunes aux hardis. Pourtant, ce que les flots donnent, ils le reprennent souvent sans crier gare. C’est le lot de tous ceux ayant choisi les eaux pour métier.

Le mauvais temps est le premier ennemi du marin, tant et si bien que même les plus vieux ennemis évitent de s’affronter lors des tempêtes. Les orages sont fréquents, mais ils ne sont pas, en eux-mêmes, le plus grand danger. C’est ce qui les accompagne qui fait trembler les hommes de la mer. L’idée que la foudre frappe un navire est un phénomène trop rare pour instiller une peur véritable. Les vagues scélérates, en revanche, ou « murs d’eau », elles, sont de véritables dangers. Ces vagues gigantesques sont capables de briser un navire en deux. Et c’est sans compter les rares, mais terribles, trombes d’eau, lorsque la mer se soulève et que se forme une gigantesque colonne d'eau salée jusqu’aux cieux colériques.

Lorsque les vents sont cléments, c’est des hommes qu’il faut apprendre à se méfier. Qu’ils soient des pirates, des corsaires ou des soldats appartenant à une terre ennemie, les échauffourées maritimes sont communes mesures depuis des siècles. Pourtant, cela n’empêche pas nombre de capitaines de s’en tenir à certaines pratiques honorables que l'on connaît même jusque dans les terres et dont on discute comme des légendes qu'on admire. Combien de fois après tout a-t-on entendu dire que l’on n'abandonne pas un marin pris par les flots ? Ou bien que l’on se doive de porter secours à un navire dans le besoin au beau milieu des eaux ? Que les pirates voguant sous pavillon noir ne passent personne par le fil tant qu’ils obtiennent ce qu’ils désirent, contrairement à ceux hissant le rouge qui ne font pas de quartier ? Que les corsaires font honneur à leur employeur et ne fricotent pas avec la piraterie ? La vérité est que si ces grands principes existent bel et bien, ils ne sont pas toujours suivis à la lettre. Leur respect tient souvent plus à des questions de possibilités, d'objectifs et de situations.

Il est à noter une différence importante entre les pirates et les corsaires. Les premiers sont honnis dans presque toutes les contrées et très rares sont les ports qui les accueillent. Les seconds ne sont pas bien différents des premiers dans leur fonctionnement, seulement, ils dépendent d’une autorité politique à laquelle ils sont liés par contrat, qu'on appelle communément « lettres de marque ». Il n’est d’ailleurs pas rare qu’une fois leurs services révoqués, ces derniers, trop attachés à leur niveau de vie, continuent leurs activités et deviennent ainsi des pirates.



    II. À la merci vents


Parfois violents et à l’origine de véritables désastres, ils sont tout autant bons signes et salvateurs. Ces vents, les hommes et femmes de la mer ont appris à les connaître, à les craindre et à les apprécier. On en dénote quelques-uns que tout un chacun sait reconnaître :

Le Grain Blanc : Redouté de tous, ce phénomène est soudain et d’une extrême violence. Ce grain n’est accompagné d’aucun signe annonciateur quel qu’il soit, ni précipitation et parfois même ni aucun nuage. Si on l’appelle « grain blanc », c’est parce qu’il se produit sous un ciel bleu et clair et ne peut être signalé qu’à l’horizon par l’ascension rapide d’un nuage ou bien par l’écume blanchâtre qu’il crée au-dessus des vagues.

L’Oliyet : Vent du Sud-Est réputé pour apporter chaleur et beau temps.

Le Toniroîs : Vent du Sud-Ouest, on le dit venir du grand bleu à l’Ouest des Terres Stériles. S’il est chaud et agréable, on le sait porteur de violents orages et de tempêtes terriblement dangereuses.

Le Nordet : Vent doux du Nord-Est.

L'Erois : Vent froid du Nord-Ouest, les marins de l’Eris le craignent, car il est annonciateur de mauvais temps.

L'Helctor : Vent violent et glacial du Nord-Est balayant la Mer du Nord. Sa rencontre avec l’Oliyet cause de terribles intempéries.



    III. Les drapeaux en mer


Il n'est pas rare de croiser des navires arborant plusieurs drapeaux, qu'ils soient carrés, rectangulaires ou triangulaires. Selon les endroits, les coutumes changent et reconnaître des couleurs est parfois difficile. D'autant que tous les drapeaux ne signalent pas une appartenance à un royaume, parfois ils sont les couleurs de guildes marchandes ou de petites cités portuaires. Et il n'est pas rare que de navires affichent haut des couleurs qui ne sont pas les leurs pour espionner l'ennemi. Ainsi, il peut être difficile de faire confiance à ces drapeaux. Sauf lorsqu'il s'agit des navires militaires au cours des batailles navales, car c'est un moyen d'indiquer sa force et de se faire reconnaître de ses alliés comme de ses ennemis.
Sans oublier les fameux drapeaux pirates : s'ils sont noirs, nulle raison de paniquer, car les bougres ne sont là que pour la marchandise, s'ils sont rouges… Ils ne feront pas de quartier. Du moins c'est ce que veut la tradition. Ceux-là suffisent à instiller la peur dans les cœurs des marins les plus téméraires.
Il va de soi que, tout comme sur terre, le drapeau blanc est celui de ceux qui ne veulent pas prendre part au combat ou qui rendent les armes.



    IV. Cartes et instruments de navigation


De nombreux cartographes ont tenté d’établir des cartes marines fiables, parfois en y laissant leur vie, happés par les flots rageurs de l’Eris ou tués des pirates ou des créatures venues des abysses. En résulte cependant une multitude de cartes, rarement complètes, des côtes de Miradelphia.
La Bibliothèque de Boniverdi peut également se targuer d’être la plus grande réserve de cartes maritimes de toute la Péninsule, et peut-être même de tout le continent, bien que les thaaris le proclament aussi.
Et malgré toutes ces connaissances, il en existe toujours des plus aventureux que d'autres, prompt à se lancer à la recherche d'îlots perdus ou de terres inconnues. Et pour ce faire, voici quelques outils et instruments dont les navigateurs se servent :

Le compas : Afin de pouvoir mesurer plus facilement les distances sur une carte marine, l'utilisation d'un compas a été chaudement recommandée par le commun des navigateurs de Miradelphia. Pratique répandue, elle permet une navigation plus précise dans les eaux de l'Olienne et de l'Eris.

L’astrolabe : Avec l’avènement du sextant, les heures de l’astrolabe sont comptées. Cet instrument permet de mesurer la hauteur des astres et d’ainsi donner une position et une heure plus ou moins précise. Bien ancrée dans les mœurs, l’astrolabe est devenu commun à presque tout navire. Loin d’être obsolète, et ce, malgré l’innovation du sextant, il reste un outil de base pour tout navigateur qui se respecte.

Le sextant : Voici l'une des dernières innovations en matière d’instruments de navigation. Créé à Thaar, le sextant mesure la latitude, et donc la position d’un navire en se basant sur la position des astres. Une telle révolution eut tôt fait de se propager sur toutes les côtes de Miradelphia. C’est un instrument qui, cependant, est rare et réservé à une certaine élite maritime ; capitaines de haute noblesse, amiraux, très riches marchands…

La boussole : Avez-vous besoin que l’on vous décrive ce qu’est une boussole ? Cet instrument emblématique de la marine permet aux matelots de ne jamais perdre le nord. Pourtant, cet instrument coûte cher, et peu de marins ordinaires peuvent se targuer d’en posséder une.


    V. Technologie navale


Il est des êtres dont le cœur n’appartient qu’aux mers et océans. D’autant plus à l’Ouest du monde connu, où le commerce et le négoce ainsi que les conflits militaires et querelles territoriales ont débordé sur les eaux depuis déjà bien des cycles. Ces nécessités impérieuses ont été vectrices de bien des idées au cours des siècles, elles sont à l’origine d’évolutions importantes dans les techniques et technologies du monde marin.


V.1. Les voiles

L’on distingue trois types de voiles sur les mers miradelphiennes, chaque type se déclinant en voiles de tailles diverses avec leurs caractéristiques propres.

La voile vaanie est triangulaire et caractéristique des côtes vaanies. Nombre de bateaux, même très petits, en arborent.
La voile aurique est de forme quadrangulaire et non-symétrique, elle se fixe dans l’axe du navire.
La voile carrée, parfois de forme rectangulaire, est probablement la plus ancienne de toutes. Elle est conçue pour offrir une forte prise au vent.


V.2. Navires et bateaux

Ils sont le reflet des besoins de ceux qui les bâtissent. Qu'ils fussent pensés pour la guerre ou le négoce, ces moyens de transports sont ceux que l'on retrouve dans les mers à l'Est du monde connu.
Les caractéristiques des navires listés ci-dessous permettent de jauger les situations de jeu, à titre d'exemple, une embarcation à la cale remplie de marchandises ne pourra pas emporter son maximum de passager et vice versa. De même, elle n'atteindra pas sa vitesse maximale.

     Les galères sont parmi les plus anciens moyens de navigation. Elles ne sont pas faites pour voguer sur les océans et craignent les mers démontées, mais le delta de l’Oliya et les côtes voient ce type de navires voguer depuis bien des cycles.

La fuste
Taille : 14 à 20 mètres pour 5 mètres de largeur ;
Vitesse : 1 à 3 nœuds ;
Tonnage : de 8 à 16 tonneaux ;
Nombre de rameurs : de 24 à 32 rameurs ;
Équipage : de 10 à 13 marins :
Capacité d’accueil de troupes ou de transport : de 5 à 10 hommes.
De par sa taille et son faible tirant d’eau, cette galère a été conçue uniquement pour la surveillance des côtes et n’est pas taillée pour le combat. Elle est très utilisée dans le delta Oliyan aussi bien par les autorités que par les petits marchands.
 

La galée
Taille : 12 à 24 mètres pour 5 à 6 mètres de largeur ;
Vitesse : 2 à 4 nœuds ;
Tonnage : 30 à 60 tonneaux ;
Nombre de rameurs : de 12 à 36 rameurs ;
Équipage : de 5 à 15 marins ;
Capacité d’accueil de troupes ou de transport  : de 20 à 40 hommes.
Ancêtre du dromon, cette galère est un petit navire à usage militaire. Sa taille en fait un atout sur les fleuves et les lacs aussi bien que le long des côtes et il n’est pas rare de voir des châteaux à la proue et à la poupe. Ce dont se passent en général ceux qui en font usage pour le négoce.

Le dromon
Taille : 30 à 50 mètres pour 5 à 7 mètres de large ;
Nombre total de rameurs : de 100 à 200 rameurs ;
Vitesse : 2 à 4 nœuds ;
Équipage : 50 à 60 marins ;
Capacité d’accueil de troupes ou de transport : de 50 à 100 hommes.
Cette galère est probablement la plus répandue. Elle comporte trois mâts auxquels sont fixées des voiles carrées, certaines de ces galères sont même équipés d’un château proche du mât central, servant de positions aux archers. Il en existe d’autres munies de catapultes et, à Merval uniquement, on en trouve qui peuvent se targuer d’embarquer une bouche de feu de pharet.

La galéasse
Taille : 40 à 45 mètres pour 7 mètres de large ;
Vitesse : 3 à 6 nœuds ;
Tonnage : de 180 à 450 tonneaux ;
Nombre total de rameurs : 140 à 280 rameurs ;
Équipage : de 60 à 80 marins ;
Capacité d’accueil de troupes ou de transport : entre 50 et 100 hommes.
Forte d’une bonne voilure, cette galère est prisée par les marchands, car c’est là qu’est sa première utilité. Cependant, en Ithri’Vaan et dans le Soltaar, on retrouve ce type de galère adaptée à un usage militaire, ainsi, elle se voit souvent munie d’un château, de scorpions ou d’une catapulte.
La galéasse est probablement le type de galère le plus connu, sa célébrité tenant à l’incident de la Perle d’Or, une galéasse que des ingénieurs de Bonivendi en Soltaar ont tenté de faire voguer sur l’Eris.
Doté d’un seul pont et de cales abritant les rameurs, son gréement se compose de trois à quatre mâts auxquels sont fixés des voiles carrées et une voile vaanie coté poupe.




     Les bateaux ou navires ronds ne se reposent pas sur la force des bras de rameurs, mais seulement sur celle du vent pour avancer. L'aviron n'est en réalité utilisé que lors des manœuvres de port. Parmi eux, certains sont expressément construits pour voguer loin des côtes et résister aux dangers des océans comme la caravelle ou la caraque.

Le boutre
Taille : 10 à 20 mètres pour 3 à 5 mètres de largeur ;
Vitesse : 8 à 12 nœuds ;
Tonnage : 50 à 100 tonneaux ;
Équipage : 20 à 30 hommes ;
Capacité d’accueil de troupes ou de transport : 20 à 80 hommes.
Le boutre est un terme qui désigne les embarcations munies d’une à deux voiles vaanies. Ces navires sont longs et effilés, taillé pour la vitesse. Lorsqu’ils ne sont pas utilisés par des pêcheurs, ce sont les pirates qui en sont le plus fréquemment friand. Ces navires peuvent embarquer un nombre d’hommes importants, idéal pour lancer un assaut rapide sur un navire chargé de marchandises. Qu’ils soient vaanis ou mécans, entre les mains expertes des forbans, ces navires sont un cauchemar pour les navires marchands.


Le cogue
Taille : 15 à 25 mètres pour 5 à 8 mètres de large ;
Vitesse : 3 à 7 nœuds ;
Tonnage : 100 à 150 tonneaux ;
Équipage: 5 à 10 hommes d'équipage ;
Capacité d’accueil de troupes ou de transport : 5 à 25 hommes.
Il est parmi les premiers navires de transport à s’être démocratisé. Le marchandage est son unique but, les rebords élevés de sa coque en font un navire dont le pont est facilement défendable, tant que les assaillants ne sont pas trop nombreux. Il est toujours utilisé par les marchands les moins riches. Son gréement ne possède qu’un seul mât muni d’une voile carrée, ce qui le rend difficilement manœuvrable et très dépendant du sens du vent, ce pourquoi il ne s'aventure pas en pleine mer. Il n’y a qu’un pont en plus de la cale.

La caravelle
Taille : 18 à 25 mètres pour 6 à 8 mètres de large ;
Vitesse : 4 à 8 nœuds ;
Tonnage : 50 à 180 tonneaux ;
Équipage : 10 à 15 hommes d'équipage ;
Capacité d’accueil de troupes ou de transport : 10 à 20 hommes.
Elle est la première véritable révolution maritime, car moins dépendante de la direction du vent et peut naviguer plus librement sur les vagues. Les caravelles sont moins cantonnées aux routes établies longeant les terres et sont même capables de s’enfoncer dans les eaux inconnues de l’Eris et d’en revenir. Son gréement se compose de deux à trois mâts et totalise trois à quatre voiles. Si d’ordinaire le gréement se pare de trois voiles vaanies, certaines caravelles ne gardent que la voile vaanie du mât d’artimon et préfère deux voiles carrées pour les autres mâts. Dans de rares cas, on peut apercevoir un hunier au-dessus de la grand-voile.
La caravelle se compose en quatre ponts ainsi qu’une cale.

La caraque
Taille : 25 à 35 mètres pour 8 à 10 mètres de large ;
Vitesse : 2 à 6 nœuds ;
Tonnage : 250 à 750 tonneaux ;
Équipage : 40 à 80 hommes d'équipage ;
Capacité d’accueil de troupes ou de transport : 100 à 150 hommes.
La caraque est, pour ainsi dire, la progéniture du cogue et de la caravelle. Car si le premier est un navire qui ne pouvait que se prévaloir de transporter de larges quantités de marchandises pour son époque, la seconde à une capacité de tonnage moindre, mais est beaucoup plus maniable. La caraque est ainsi une merveille de technologie. C’est un navire conçu pour transporter de larges quantités de biens ainsi que les hommes pour les défendre. Il est reconnaissable par sa forme atypique en « U », car fort de deux imposants châteaux, l’un à l’avant et l’autre à l’arrière. C'est donc un navire difficile à aborder, si bien qu’on le surnomme parfois la « forteresse flottante ». Son gréement à trois ou quatre mâts fut le premier à combiner jusqu’à neuf voiles carrées avec une voile vaanie située à l’arrière.
Le navire se compose en général de trois à quatre ponts, puis les cales.

(copyright) Miradelphia
Mis à jour par T'sisra Do'ath
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