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 Mémoire n'oublie pas | Agrarald Dolbarg'Ma

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Le Vaisseau de la Voilée
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MessageSujet: Mémoire n'oublie pas | Agrarald Dolbarg'Ma   Mémoire n'oublie pas | Agrarald Dolbarg'Ma I_icon_minitimeMar 9 Aoû 2011 - 12:34

    Katalina observait le monde tel qu’il était réellement : vide, désert de toute lumière et, le pensait-elle un peu plus chaque jour, de tout espoir. Vêtue d’une robe de voyage simple, aux teintes bleu-grise, un simple bâton de marche à la main et le cœur lourd de regrets et d’avenirs avortés, elle se tournait vers le Nord sans se permettre de se retourner. Derrière elle, elle laissait une vie, elle abandonnait une identité. Agonisante depuis des lunes, Katalina Noblegriffon était morte à l’instant où le souffle tant aimé avait déserté sa nuque et où les mains adorées avaient oublié son dos ; et quand ces dernières avaient ravi leur enfant, quelque chose s’était brisé. Elle avait laissé sa fille derrière elle pour se donner le temps de se reconstruire, parce qu’elle était l’héritière de son père jusqu’au bout des ongles et qu’elle le lui rappelait en permanence. A son retour, il n’y avait eu que le désespoir pour l’étreindre un peu plus : Aerandir s’était joué d’elle et l’avait condamnée à être seule. Il lui avait tout donné, un sourire, une raison de vivre, une famille ; il avait tout repris, désormais, en digne fervent de son Dieu. Elle avait cru tuer Théodore, dévaster Serramire et engloutir le monde, elle avait cru en être capable et elle avait cru le vouloir, mais d’inonder il n’y avait eu que ses joues, baignées de larmes insupportables.
    Elle progressait avec lenteur, ralentie par ses souvenirs et épuisée d’essayer de leur échapper. Longeant avec une paresse apparente le lit d’une rivière, elle marchait à contre-courant, et souvent avait manqué faire demi-tour. Malheureusement, force avait été de se faire une raison : elle était autant la Fille de Tyra qu’il était Fils d’Arcam.
    La première réaction brute qui s’était extirpée de la chape d’horreur qui l’avait engloutie était la colère, noire et terrible. Elle s’était vue se lancer à sa poursuite, le retrouver, l’acculer, lui arracher ses aveux et ses explications. Elle s’était imaginée serrer contre elle sa fille, lui murmurer que tout irait bien désormais. Elle s’était vu, enfin, s’exiler loin du monde et de lui, avec pour seule et suffisante compagnie la chair de sa chair. Elle le savait parti à l’est, mais ce fut au Nord que ses pas la portèrent, portée par l’impulsion divine. Qu’espérait trouver la Dame Morte au cœur des montagnes, Katalina n’en avait rien su et n’en avait eu cure, mais si sa volonté l’avait aidée à triompher plus d’une fois des hommes, il n’était rien qui pût s’opposer à la Déesse. Elle avait voulu marcher vers le sud, toujours un peu plus, en quête de l’Olienne, comme si la mer avait eu une chance de la libérer. Malheureusement, la nuit venue, elle s’endormait et le matin toujours plus au nord se réveillait.
    Il avait néanmoins fallu une semaine à Tyra pour s’imposer vraiment à son instrument. Depuis, elle n’avait plus prononcé une parole et le silence avait été son unique compagnon de voyage. A peine s’interrogeait-elle quant à sa destination ; le dessein, elle ne voulait simplement pas le connaître. D’un naturel aventureux – de la sage aventure, loin des grottes sombres et des épées tirées, mais avide d’un inconnu qui, s’il n’est pas dangereux, n’en demeure pas moins impressionnant et incertain – elle avait souvent voulu, jadis, se rendre en ces contrées qu’elle traversait ce jour sans pouvoir les admirer. Sans doute était-ce mieux ainsi. On lui avait décrit le Pays Sauvage comme magnifique, préservé de la patte puissante des Hommes. Un nain, un des rares à s’être émancipé de ses montagnes, lui avait un jour affirmé qu’il n’y avait plus belle vision qu’un soleil que des pics enneigés déchiraient. Elle l’avait cru, mais si elle avait dû le voir sur l’instant, elle gageait qu’elle l’aurait trouvée fade et sans intérêt.
    Rapidement, elle perdit la notion du temps. Mangeant peu, ne se reposant guère plus, elle survivait au jour le jour, ne se préoccupant que du prochain tintement que ferait l’extrémité de son bâton sur une pierre traîtresse. Un jour, elle avait juré à Johann, la Capitaine de la Rose Noire, que jamais elle ne se baignerait dans une rivière… Encore une chose sur laquelle elle n’aurait pas dû s’avancer. Etrangement, cela l’avait apaisée ; comme si le fait de s’abandonner au bras d’une rivière avait terminé d’achever celle qu’elle avait été. Ce fut donc en femme nouvelle, dévastée mais droite et digne, que Katalina pénétra dans la fière cité de Lante, qui jadis avait été un carrefour entre deux civilisations et qui n’était plus, désormais, qu’un taudis où s’entassaient les nains survivants de l’holocauste. En race fière quoique bafouée, le petit peuple tentait vaille que vaille de se relever, et y parvenait même bien, mais il faudrait bien plus qu’une volonté d’airain pour se relever de l’Ire d’un Dieu ; du temps, beaucoup de temps, et une nouvelle croyance à embraser.
    Au début, elle pénétra dans ce qu’ils nommaient l’Enclave. Ce fut le bruit qui la surprit le plus, au début. Elle s’était habituée au murmure de la prairie, elle devait faire avec le brouhaha de la cité. L’odeur, rance et piquante, l’incommoda une bonne partie de la journée. La foule, dans son oppressante présence, la poussa à fuir les rues principales pour se concentrer sur les petites ruelles paisibles… Sans surprise, la Voix des Morts était puissante, là où un peuple avait cru disparaître. Elle avait tenté, un temps, de s’y soustraire, avant de se résigner à s’y abandonner : elle était la Gardienne de Tyra, ses pouvoirs faisaient désormais partie intégrante de son être et il n’était plus question de refuser cette vérité. Si bien que, dans sa quête d’un peu de confort, elle fut accompagnée par la funèbre mélopée de ceux qui étaient morts alors qu’il leur restait tant de temps à vivre. De questions en questions, elle parvint à dénicher une taverne décente, qu’elle investit sans difficulté : elle était loin d’être sans ressource, et sa bourse débordait d’or, le langage universel que même les lantais à l’accent si prononcé comprenaient. Elle s’offrit une nouvelle robe, tout aussi simple et banale que l’ancienne, elle prit un bain, demanda à ce qu’on lui coupât les cheveux et prit une bonne nuit de sommeil qu’aucun coupe jarret ou violeur ne prit la peine de tourmenter, à son grand soulagement. Le lendemain, propre et reposée, elle entreprit de faire le tour de la ville, afin de retrouver un peu de calme.
    Au hasard de sa promenade, elle échoua à la porte Nord, où un garde nain l’invita « poliment » à aller voir ailleurs, arguant que sa présence n’était pas désirée. Elle allait pour le reprendre quand le son d’une cohorte attira son attention : plusieurs individus approchaient, dont un en particulier qui attira son attention. Elle ne pouvait pas le voir, elle ne pouvait pas l’entendre, elle n’avait aucune idée de qui il s’agissait encore mais elle savait qu’elle était venue pour lui. S’écartant, elle attendit qu’il passât à sa hauteur pour lâcher, sibylline, quelques mots à sa seule intention.
    « Es-tu à la recherche de réponses ? Car je cherche un guide qui puisse m’emmener là où tu souhaites aller. »
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Agrarald Dolbarg'Ma
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MessageSujet: Re: Mémoire n'oublie pas | Agrarald Dolbarg'Ma   Mémoire n'oublie pas | Agrarald Dolbarg'Ma I_icon_minitimeVen 12 Aoû 2011 - 23:48

Du bout de ses doigts, Agrarald effleurait les parois de roche nue. Il en appréciait la moindre aspérité et s’émerveillait de la finesse du grain. La roche avait été si finement ciselée qu’il était impossible d’y déceler la marque du moindre outil. Lentement, avec révérence, il appuya ses deux paumes contre la roche avant d’y apposer son front. Demeurant ainsi de longues minutes les yeux clos, il emplit son esprit du chant de la pierre. A travers sa peau jusqu’au cœur de son être, il sentait le pouls du monde l’envahir. C’était comme percevoir un écho des temps anciens, une puissance extraordinaire mais emplie de sérénité qui vous enveloppait tout entier jusqu’à ne faire plus qu’un avec vous. Au bout d’une minute qui sembla durer des siècles, le Haut-Prêtre rouvrit les yeux. Comme à regret, il recula avant de ramasser son sceptre et de reprendre sa marche solitaire.
Délaissant le tunnel principal pour s’engouffrer dans un conduit annexe, Agrarald sentit une douce brise caresser son visage. Distinguant une pâle lueur devant lui, il rajusta la sangle de son sac et pressa le pas. Peut-être était-il encore sous le charme de son expérience passée, à moins que ses dernières méditations aient été plus profondes qu’il ne l’avait cru. Quoiqu’il en soit, il se retrouva démuni face au spectacle qui s’offrit à lui : une salle si grande qu’on aurait pu y construire un temple avait été aménagée en ce lieu reculé.
Elle s’ornait de colonnes si hautes que leurs sommets demeuraient invisibles. Dressées à intervalle régulier, elles soutenaient la voute comme des arbres pétrifiés. Leurs bases étaient si larges que six Nains se tenant la main n’en auraient pas fait le tour. Pentagonales, elles avaient été sculptées avec art et, chose rare chez le peuple Troglodyte, toutes rendaient grâce aux Cinq. Sur la paroi Nord de la salle, une fresque avait été gravée. De là où il se tenait, Agrarald en devinait le sens général mais il était encore trop loin pour en discerner les détails. Néanmoins, pour magnifique que fût cette vision, elle n’était guère plus qu’un écrin pour la véritable merveille nichée en ce lieu : au cœur de cette cathédrale de granit se trouvait un lac aux eaux si claires que les cristaux qui en parsemaient le fond luisaient de mille feux sous la faible lumière des puits d’aération. A vrai dire, la salle toute entière chatoyait et les piliers étaient alternativement teintés de bleu ou de rouge, aux grés des oscillations de l’eau.
Au fil des années, le Haut-Prêtre avait cessé de compter les heures passées à arpenter, seuls, les galeries du Royaume. Perdu dans cet environnement minéral, il avait toujours eu le sentiment de se rapprocher de son dieu. Il appréciait le calme de ces galeries, propices à la méditation et à l’introspection. Aussi s’y perdait-il avec délice, avide de nouvelles découvertes. Mais jamais encore, ses yeux ne s’étaient posés sur un endroit tel que celui-ci.
Passé les premiers instants d’émerveillement, Agrarald n’eut plus qu’une idée en tête, en découvrir plus encore. Ses yeux s’égarant entre les sculptures sur les colonnes et le scintillement des cristaux, il se rapprochait lentement de la fresque principale. Mais tandis que de nouveaux détails lui apparaissaient peu à peu, un son parvint à ses oreilles. Bien que semblant terriblement lointain, il couvrait le bruit de l’eau. Et peu à peu, il sembla à Agrarald entendre son nom murmuré dans le vent…


Dolbarg’Ma ! Dolbarg’Ma ! Haut-Prêtre, venez vite, il en arrive un autre.

Se passant une main lasse sur le visage, Agrarald se redressa. Ecartant les draps qui couvraient ses membres, il se leva et se dirigea vers le broc qui reposait sur une commode à côté de son lit. S’aspergeant sans retenue, il lança en direction de la porte :

Eh bien, s’il tient tant à me voir, dites-lui que j’arrive dans dix minutes. Commencez donc à graver les noms ! Peut-être cela lui apportera-t-il un semblant de paix. Puis il ajouta pour lui-même : Encore une âme solitaire qui vient tout à la fois chercher un exutoire pour sa colère mais qui espère secrètement s’entendre dire que Mogar continue de prendre soin des siens.

Sa barbe rousse humide pendant sur des joues creusées par les soucis, Agrarald observa durant quelques secondes le reflet que le petit miroir de cuivre poli lui renvoyait. Il n’était pas certain d’aimer ce qu’il y voyait. Alors, repensant au rêve qu’il venait de faire, il poussa un long soupir avant de se claquer fortement les joues pour se réveiller.
Une longue et pénible journée l’attendait. Quels que soient ses doutes, de cela au moins il était certain.

* * *

Depuis qu’il était arrivé à Lante, bien des choses avaient changé. Pour commencer, Agrarald avait découvert, bien que ce ne soit qu’une demi-surprise, qu’Hardrek Ironwrist faisait un dirigeant plus que compétent. En quelques semaines, ce dernier était parvenu à instaurer un nouveau Conseil. Bien sûr, celui-ci n’était qu’une pâle imitation de l’ancien Conseil du Roi, mais il permettait, tant bien que mal, de résoudre la majorité des problèmes qui accablaient la population de Lante. Encore qu’aux yeux d’Agrarald, la principale difficulté à laquelle les Nains devaient faire face était de n’avoir d’autre choix que celui de vivre à Lante.
Il ne se passait pas une journée sans que le Haut-Prêtre ne tourne son regard vers le Nord et ne rêve des Montagnes de son peuple. Malgré les efforts qu’il déployait, il était incapable de se résigner. Enfermé entre des murs de bois, ses pieds s’enfonçant dans la boue, Agrarald avait le sentiment de dépérir. Comment des Nains pouvaient-ils espérer prospérer loin des galeries qu’ils avaient de tout temps occupées ?
A la tête des quelques fidèles qui s’étaient ralliés à lui, trop peu nombreux, lui-même en convenait, il s’était toutefois attelé à la construction d’un nouveau temple au cœur de Lante. Le résultat était cependant bien loin d’approcher la magnificence du Temple de Kirgan. Ce n’était guère plus qu’une simple demeure de bois et de pierres mêlés. Pourtant les membres du clergé qui avaient survécu à la colère de Mogar et à la haine de leurs frères avaient fait de leur mieux, mais ils étaient trop peu nombreux. Ils n’en avaient pas moins patiemment sculpté chêne et granit. Allant jusqu’à réaliser un autel en marbre blanc que surplombait une représentation sommaire du Père.
Pourtant en dépit de tous ces efforts, les services en l’honneur du dieu de la Guerre n’attiraient guère les foules. Pire encore, les participants les plus nombreux venaient le plus souvent de l’Enclave : Nains originaires de Lante et Humains. Si Agrarald les accueillait comme il se devait, il ne pouvait s’empêcher de penser à la multitude dont il avait perdu la confiance. Et très vite, les fidèles du Père avaient été confrontés à une hostilité toujours croissante. A Lante, tous ne voyaient pas d’un bon œil le culte de Mogar renaître de ses cendres. Le Haut-Prêtre ne comptait plus ceux de ses frères qui arboraient des plaies visibles. Lui-même, craint pour les pouvoirs conférés par son dieu, n’avait jamais eu à subir pareil traitement. Néanmoins, il ne se passait pas un jour sans que quelqu’un s’en vienne lui rappeler les crimes de Mogar. Face à la haine et à la peine de ceux qui se présentaient, Agrarald ne pouvait rien. Sinon leur promettre que leurs morts avaient sûrement étaient accueillis en Heläe où Tari prenait soin des fils de son amant.
Quelle que puisse être la vérité à ce sujet, les morts avaient fini par être plus nombreux que les vivants dans le temple du père des Batailles. Et pour ne jamais oublier, Agrarald faisait graver tous les noms qu’on venait lui soumettre. Et il n’était pas rare, alors que le soleil avait depuis longtemps disparu derrière l’horizon, de le trouver assis dans la pénombre, parcourant des yeux la liste des noms, ses lèvres les égrenant comme une litanie.

* * *

En ce jour de Verimios, Agrarald s’était réveillé étrangement perturbé. Il était incapable de l’expliquer, mais il avait la conviction que les vents froids qui soufflaient sur Lante depuis la veille annonçaient un évènement d’importance.
Toute la matinée, il était demeuré à l’affut du moindre signe. Scrutant les visages lors de l’office à la recherche de traits connus : un ami perdu, un être cher retrouvé… En vain. Finalement, de guerre lasse, il avait fini par accepter de se rendre au Conseil. Tandis qu’une troupe bien armée envoyée par Hardrek l’attendait devant la porte, il recommanda à ses frères de bien prendre garde. L’avant-veille deux d’entre eux étaient revenus après avoir été passés à tabac.
Après une dernière mise en garde, il se drapa dans une peau d’ours, saisit son sceptre et se mit en marche. Sitôt les portes du temple franchies, les soldats l’entourèrent. Tandis qu’ils avançaient dans les rues de Lante, Agrarald eut tout le loisir, une fois encore, de prendre la mesure des difficultés auxquelles son peuple devait faire face : les étals des marchands affichaient des prix ridiculement élevés, signe que des temps plus difficiles encore s’annonçaient ; les Nains étaient trop nombreux dans un espace trop étroit ; pire encore les nouvelles maisons avaient été construites à la hâte et tout portait à croire qu’elles ne seraient qu’un piètre rempart face à l’hiver qui s’annonçait.
C’est ainsi, empêtré dans de morbides réflexions, qu’Agrarald reçu le signe qu’il attendait. Elle se tenait à quelques pas de lui, petite pour une humaine mais bien plus grande que lui. Avant même qu’elle ne parlât, Agrarald sût qu’elle était là pour lui. Il se dégageait d’elle une impression étrange, mélange de sérénité, de doute, de crainte et d’amour. Et par-dessus tout, une aura de puissance l’entourait.
Après qu’elle eut glissé quelques mots à son intention, le Haut-Prêtre de Mogar dispersa les soldats qui l’entouraient. Au capitaine des gardes, il demanda de l’excuser auprès du Général. Des affaires à régler qui ne pouvaient attendre, expliqua-t-il. Puis lorsqu’ils furent seuls au milieu de la rue, il dit pour elle seule d’une voix qui devait sembler bien gutturale ses oreilles humaines :


Qui en ces temps troublés ne cherche pas de réponses, femme humaine ? Quant à vous servir de guide, j’ignore moi-même où mes pas me portent. Prenant conscience de ce que leurs messes-basses attiraient les regards des passants dans ce quartier presque exclusivement fréquenté par des Nains, Agrarald désigna une taverne à proximité. Mais peut-être devrions-nous chercher un lieu plus propice à la discussion.
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