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 De la paperasse et du sang

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Diogene di Systolì
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MessageSujet: De la paperasse et du sang   De la paperasse et du sang I_icon_minitimeDim 14 Aoû 2011 - 14:07

Il semble inopportun de parler, .. ou d'illustrer la colère qui dévora le sieur de Systolie lorsqu'il eut vent que le pourceau coupable d'un viol d'une impiété, insulte, ignominie et crime contre le Dragon, le drôle détestable sortit tout droit d'un trou qui aurait mieux fait de l'étouffer avant sa sortie immonde sur terre, n'était rien de moins (ni de plus) que le vil serviteur de la Rigolote dirigeante des terres ducales de Soltariel. On eut ce jour là des crânes brisés, le Comte attrapant une masse fit amener quelques pirates, hommes de mauvaises vies et les mis à mort selon la coutume de « Mortas per lès Palasin ».

Mais la vie quotidienne d'Ydril intéresse que peu considérant la suite des événements, apprenant ce fait, et ayant maculé les marches de son trône de sang, le Comte fit venir un petit secrétaire qui à la pâleur de son visage craignait de mourir plus que ne savoir écrire. Mais que le texte qui suivit fut écrit d'une plume parfaite, il rentra chez lui, non sain mais en vie.
La lettre, où le « Sagèle del Dragon » fut apposé sur une fine et remuante couche de cire rouge, fut alors confiée à un doux messager, Fabergas d'Austar qui galopant, se rendit en Soltariel, où auprès des sbires de la Dame des terres ducales, il devait remettre le pli. Le voyage simple, rapide, efficace (et loin d'être fait de galop, mais plutôt de clip-clap des vagues sur une barque), amena le message en quelques jours.


Citation :
A la Dame, dirigeantes des terres ducales de Soltariel,

Ci-suivit, voix de Diogène de Systolie, Comte d'Ydril, [...(titre, blablablaba, date, blablabla, formules de politesse,...], Je me vois dans le déplaisir, de vous apprendre un événement tragique ayant apporté dans le sud amertume, tristesse, et un désir de justice et de vengeance terrible. L'homme nommé Verjus Urr, votre commandant en vos actions maritimes, à souiller nos relations d'un voile impie, ayant profité de l'hospitalité du « Port Als Dragon » (le Port d'Ydril), ayant reçu bon accueil en notre ville, à reçu l'immense honneur de pourvoir au plaisir de notre aimé fille Isabelle de Systolie fort peu âgé d'une douzaine, d'admirer la vue de son navire, mais quel démon révéla être cet homme, qui lui dévoila bien pis. Ayant déshonoré ma fille des pires manières qui soit, sachant son idendité, son action me déshonore tout autant.

Par l'honneur, et la paix qui règne dans le Sud, je demande à vous, Dame de Soltariel, de me rendre justice. Ne pouvant imaginer corriger l'erreur des quelques amants par un mariage, ce porc ne méritant pas de toucher une seule pierre Ydryaine, nous vous demandons de nous envoyer cet homme, enchaîné, vivant, pour que notre courroux puisse s'attacher à lui ôter tout dernier espoir de vie, et qu'il subisse « Las Castigament Dès Démonis ».

Vous sachant bonne Duchesse, soigneuse de vos devoirs envers vos vassaux, protectrice de la paix du duché, je m'attend à que cette affaire se déroule dans le plus grand respect de la justice. Il me doit néanmoins de vous rappeler que la "Périodès d'Espérà", (période d'attente), dure sept jours en Ydril, et qu'au delà ce seuil, si aucune décision n'est prise, par les tables de lois d'Ydril il me faudra chercher justice seul, et j'estimerais avoir été insulté par Soltariel, de même que nos liens de vassalité détruit, ce à quoi le Sud tombera dans un grand péril, et la paix, « Là Patz del Sud » sera détruite.

Il me faut aussi vous avertir que j'ai mis une prime d'une tel envergure sur la tête du « Volphillos merdassièr » Urr, qu'il ne trouvera nul endroit sûr, si ce n'est en votre duché où il est connu et où son crime l'est moins.
Espérant voir la Périodès d'Espérà se finir en paix, et que ma justice s'abattent sur le criminel, je ne peux que vous rappeller ma fidélité dans mes devoirs, de même que la force des votres.

Ma Dame,
Diogène de Systolie, Comte d'Ydril,[...]


Dernière édition par Diogéne de Systolie le Jeu 18 Aoû 2011 - 16:01, édité 1 fois
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Inès de Soltariel
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MessageSujet: Re: De la paperasse et du sang   De la paperasse et du sang I_icon_minitimeMer 17 Aoû 2011 - 22:36

A la lecture de la missive ydrilote, un sourire carnassier s’étira sur les lèvres de la Duchesse.

***

Plus tard, dans la même journée, les deux hommes entretenus par Diogène de Systolie au sein du palais de la Dame, Hermanès de la Colée et Marcusio d’Yspania, tombèrent dans un guet-apens dressé par la garde ducale en personne. Le premier des sbires, Hermanès, y laissa la vie tandis que son comparse, lui, fut fait prisonnier. Trainé, sans ménagement, dans les geôles soltaries, il eut l’extrême honneur d’y rencontrer la Détentrice du Thyrse d’Argent, bien qu’il n’en sut jamais rien, la Sérénissime s’étant grimée.

Cette dernière, sous son masque de gorgone, minauda autour de lui, faisant courir ses doigts fuselés sur le haut de son crâne, murmurant des paroles sibyllines d’une voix chtonienne tandis que l’air, imperceptiblement, se gorgeait avec voracité d’énergie, pareil à quelque infâme sangsue, enflant, enflant...

Puis la créature maudite vomit son venin :

Soudainement, ce fut comme si, sous son propre poids, la mémoire de Marcusio s’effondrait. Tout s’embrouilla, dans son esprit. Par le vit incandescent de Mogar, pour quelle raison se trouvait-il là ?! Comment diable était-il arrivé dans cette pièce ?! Un vide naissait là où des images, un instant auparavant, se trouvaient. Un évènement d’importance s’était évaporé, sans demander son reste, sans que l’homme ne soit en mesure de le nommer.

Pendant ce temps, les doigts de la thaumaturge continuaient à parcourir son chef sans qu’il ne leur accorde la moindre attention, le fait d’avoir été roué de coups peu de temps auparavant n’y était peut-être pas si innocent.

Il tâchait de se focaliser sur une éventuelle réminiscence, ne serait-ce qu’une bribe de souvenir à laquelle se raccrocher, le ladre n’était plus guère exigeant ! Il se forçait, luttait et tandis que tout espoir s’évanouissait un miracle se produisit. Bien qu’encore flou, peu à peu un souvenir commença à refluer, lui fournissant tous les éléments manquants. La sensation était rassurante, pareille à la promesse d’une amante. Le bretteur se revoyait, dans le palais, tandis que son complice et lui venaient enfin de recevoir l’ordre de la part de Diogène, celui qui les avaient envoyé à Soltariel, de tuer les héritiers d’Ydril ainsi que leur tutrice : la duchesse.

Cependant, ils avaient échoué dans leur tâche, les gardes de la Dame étaient parvenus à anéantir leur tentative - quelqu’un les avait prévenu ! - tandis que la Camarde, elle, n’avait pas manqué la sienne en emportant Hermanès. Pouacre !

« Alors, mon coquelicot, si on taillait le bout d’gras, toi et moi ? » le ramena à la réalité l’un des bourreaux, en lui saisissant vigoureusement les gonades avec une pince portée à rouge.

Les heures qui suivirent furent parmi les plus rudes de l’existence de Marcusio, la Dame et le bourreau rivalisant d’imagination pour le martyriser tant mentalement que physiquement, et ne prirent fin lorsqu’il accepta, pour ne pas dire supplia, de reconnaître ses méfaits – à quoi bon nier, ses geôliers savaient déjà tout ?! –. Même ceux qu’il n’avait pas commis, d’ailleurs, si cela pouvait mettre un terme à l’horreur. On lui fit signer un document puis, d’une main bourrue, l’un de ses tortionnaires le débarbouilla avant de le rhabiller, afin de lui rendre un aspect présentable : un tribunal d’exception l’attendait.

Pour son crime, la cour allait prononcer une sentence d’une rare cruauté : l’homme verrait sa langue tranchée pour avoir osé comploter contre le trône puis, trainé sur la Plazza Septima, il se verrait émasculé, énucléé, marqué du Soleil Blanc et du sigle de l’ignominie avant d’être brûlé vif « car on ne s’approche pas du Soleil sans se consumer ».

Ce qui donnerait lieu à de grandes réjouissances dans la cité aux canaux.

Avant cela, Inès fit transmettre des missives à ses gens, ses garnisons, aux Ponantiers, ainsi qu’à ses vassaux concernant l’hostilité de Diogène de Systolie et, seulement ensuite, elle prit soin de lui répondre :

A Diogène de Systolie, régent d’Ydril par la Très Sainte Grâce de la Maîtresse de la Sauge et du Laurier,

Nous, Tutrice des héritiers légitimes du trône d’Ydril, nous étonnons des dires, tant sur leur fond que sur leur forme, de l’administrateur des terres méridionale. Ainsi donc il nous est réclamé de livrer le Grand Drongaire de Soltariel, enchaîné comme un vulgaire malandrin, et ce sans que l’ombre d’une preuve ne soit avancée concernant le crime dont il se découvre accusé – et qu’il récuse avec virulence –. Si nous comprenons la bile d’un père, nous comprenons moins celle de l’homme d’Etat qui se déshonore par ces paroles.

En outre, nous nous offusquons de découvrir que le hiérarque d’un territoire placé sous notre bienveillante suzeraineté ose prétendre attendre notre justice tandis que, déjà, il stipendie des reîtres afin de la rendre de la plus triste des manières. Il s’agit là d’une méthode indigne de qui prétend régner sur des Suderons. Par conséquent, votre requête, messire le régisseur d’Ydril, est jugée irrecevable par le Soleil Blanc, faute d’élément tangible. En sus, à moins que la certitude de la culpabilité du Détenteur de la Verge d’Airain des Chevaliers de la Rectitude ne puisse être faite, il vous est ordonné de cesser vos clains à son encontre.

Néanmoins, un élément tangible se trouve en notre possession concernant la diablerie menée par le sire de Diogène de Systolie, qui a cherché à attenter à la vie des héritiers du trône qu’il est chargé de garder dans l’attente de leur majorité ainsi qu’à celle de la Flamine de la Magnificence : sa suzeraine. C’est pourquoi, nous enjoignons messire Diogène de Systolie à se présenter à Soltariel afin d’y être traduit devant un tribunal, où il répondra de ses crimes.

Enfin, nous vous enjoignons à vous remémorer l’acte d’hommage que vous nous fîtes et ce qu’il en cuit aux parjures.

Messire le régent,
Inès de Soltariel, Duchesse de Soltariel, Maîtresse de la Sauge et du Laurier […].



Dernière édition par Inès de Soltariel le Lun 5 Sep 2011 - 23:33, édité 1 fois
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Diogene di Systolì
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MessageSujet: Re: De la paperasse et du sang   De la paperasse et du sang I_icon_minitimeJeu 18 Aoû 2011 - 15:43

Maîtresse de la sauge et du Laurier, Erg ! Diogène crut en avaler son renard farcit aux champignons et à l'asperge, voir tout ces titres volés à d'antique princesse de contes et myhtes ne pouvait qu'inspirer une grande colère ! La bougresse, elle dont les ancêtres léchait les pieds d'Ydril, osait le traiter lui ainsi, celle qui veut dompter le soleil serait brûlé par le souffle du Dragon, qu'il en cuise si cela n'arrive, et avec elle son bougre de gueux ! Mais la pensée de la perte de ses deux « Divinè cavalierè » inspira plus la tristesse que la colère. Hermanès Di La Colé, grand chevalier gardien du Sceau du dragon était connu pour sa grand foi en Néera et les dieux, l'homme des plus honorifiques qui soit, quand à Marcusio il était semblablement un exemple chevaleresque. Et ce furent bien d'autres décisions qui furent prises en ce jour ou la lumière toucha Ydril et que sous la coup des martyrs, on vit apparaître une foi oubliée par son intensité, on vit naître l'espoir et on fit en Ydril une longue procession pour les deux chevaliers, leur mémoire ne devait pas mourir avant que les hommes s'éteignent dans l'ombre de la fin du monde.

Hermanès et Marcusio trottait dans le palais, il se rencontrait dans un couloir, et alors qu'il se saluait des deux côtés jaillirent la garde ducale. Face à une mort certaine, Hermanès mis genoux à terre son épée face à lui, Marcusio à ses côtés l'imitant. Les deux chevaliers en prosternation devant leur déesse ne craignant nullement la mort, prièrent, ils prièrent leur dame qu'il avait toujours servit dans le bien, la justice, et en accord à leur serment de chevalier.

« Mia Dama, per ali divinè, ascolta la Preigè dè figlès, Hermanès Di li Colée, figlio dè Hertès Di la Colé, frontè voï è il vostrè cavalierè implorato il aido, la morte mi aspettè nel criminè faccia chè regnà Sud sul trono, perdonè mi per aver falli in mia missionè, perdona il mio peccat è autarè lè bambini di Aphelio, può darvi la forza per superare i vostrè servitès la Démoni installare inchibatè, per lè ali, per il la vita, scelgo. »
(Ma Dame, par les ailes divines, entendez la prière de vos enfants, moi Hermanès de la Colée, Fils d'Hertès de la Colée, et devant vous votre chevalier, implore votre aide, la mort m'attend face à la félonie qui règne sur le trône du sud, pardonnez moi d'avoir failli à ma mission, pardonnez ma faute, et secourez les enfants d'Aphel, puissiez vous donner la force à vos serviteurs de vaincre la sorcière installez ici bas, Par les ailes, pour la vie, je fais le choix).

Marcusio récita une prière de la même ampleur, et à peine cela finit que les hommes de la garde, perfide qu'ils étaient jaillirent arme à la main, aucun des deux hommes ne bougea, les sombres assassins hésitèrent à avancer, jusqu'à ce qu'un enhardi s'élança avec ses compères sur Hermanès. Ce dernier ne récita qu'une phrase avant de mourir.

« Scelgo di morirè senza spargimentè lè sanchè, per la vita mia Dama »
(Je fais le choix de mourir sans verser le sang, pour la vie ma dame)

Les lames fusèrent et percèrent le corps du chevalier, qui tomba au sol, il s'effondra mort, mais une joie paisible s'affichait sur son visage. Alors que Marcusio ayant prononcé les mêmes paroles, attendez la mort, il ne reçut pour son compte qu'un coup au niveau du crâne qui l'envoya dans les ombres, il parti loin, et dans l'obscurité qui envahit son esprit vit jaillir des ailes volant dans les cieux, emportant son ami, tandis qu'une voix s'adressa à lui, non en des paroles, mais en un langage obscur, cette voix lui dit de garder foi et espoir, que son choix était juste et bon, et que sa prière serait entendu, il aurait la force de combattre son ennemie.

Les vils gardes emmenèrent leur captif, ils laissèrent le corps d'Hermantès, ce dernier quelques heures plus tard alors qu'on venait pour le chercher, avait disparu, nul trace de sang, nul trace de lui, seul une étrange lumière qui avait envahi la pièce, et son épée toujours planté entre deux dalles qui ne semblait pas vouloir bouger, les quelques hommes venu chercher le corps s'effondrèrent, la déesse avait emmené son fidèle serviteur avec elle, et eux l'avait tué. Pour Marcusio le début du combat commença, il sentait au fond de lui une force présente, réveillant de vieux souvenir, il sentit en lui une forme de magie qu'il avait connut lorsqu'il officiait en tant que prête avant de choisir de servir sa déesse autrement, il sentait en lui la puissance qui guérit, celle qui protège des maux, il sentait qu'il était protégé.

Sa vision était trouble, il voyait des formes, des ombres qui s'agitait autour de lui, et face à lui une sombre et obscur personne, il ne pouvait la voir clairement mais il sentait le mal, la duchesse de Soltariel. Une douleur l'envahit, il sentait le combat commencer, ce n'était pas par les armes qu'il luttait mais par l'esprit, pourtant la force de son ennemie le submergea, seul un faible éclat de lumière persistait enfouit quelques part et où son esprit se réfugia, préservant tout ce qui restait de lui, la vérité. Tout autour ce n'était que mensonge, inepties et fausseté, mais il ne pouvait rien faire. Le reste demanda de sa part un courage et une force bien plus forte, il résista encore et encore aux mensonges qui avait envahit son être, et plus on le torturait plus cette fausse identité prenait le pas et le rejetait, plus il refusait d'admettre le fait, plus il se sentait de plus en plus faible, jusqu'à un point ultime, où à bout de force, tout la magie de la sorcière se libéra, l'écrasant, il entendit une voix parler, sa voix. Il entendit des mots sortir avouer un crime dont il était innocent, il se vit signer un document qu'il n'arrivait pas à lire le maculant de sang, il tomba dans les ombres.

Encore une fois il flottait, autour de lui tout semblait être aquatique, comme une mer obscure dans laquelle il coulait, il n'y avait rien si ce n'est une faible lumière. A mesure qu'il s'en rapprochait, il entendait une légère voix lui murmurer quelques paroles. Cette voix il l'avait entendu... les ailes.. il se souvenait des ailes.... il faisait froid. Ses yeux voyait une troupe de noble face à lui, des gardes le tenait.... à nouveau la voix qui murmurait quelques mots.... le choix.... Il entendit parlait de crime, il entendit des cris, il vit devant lui un papier qu'on lui montrait... La voix devenait plus forte et la lumière se rapprochait.... « Tu as construit le monde, et ce monde est fait par tes choix, je ne t'oblige en rien, tu es libre de prendre le chemin que tu choisiras ».... On lui demandait quelque chose... on lui parlait encore de crime... il baissait la tête ne pouvant continuer à se tenir et se sentit chuter... il avait reçut un coup pourtant la douleur semblait venir de loin.. très loin.

« Mon fils, tu as choisit la bonne voie, dans l'éclat de ma lumière tu sortiras des ombres et je te donnerais ma force, non physique mon fils, car ce que je te donne c'est l'espoir, ne le perds pas il te donneras le courage de vaincre bien plus d'adversaire que ta lame »... il se souvenait.. les Psaumes de Néera qu'on lui apprenait quand il était écuyer, il se souvenait de sa jeunesse en tant que moine... il se souvenait de ses campagnes... il se souvenait sa foi en Néera... il se souvenait.... La lumière l'envahit alors, ses yeux se mirent à étinceler, le monde flou et obscur autour de lui s'alluma doucement.. et alors qu'il entendit un homme parlait de sévices qu'il semblait devoir subir, il releva la tête. Il su, il avait fait le choix, et tout le venin disparu, ce fut brillance et rêve il sentit une force l'envahir, suffisament pour se relever et se tenir droit. L'assistance devenait silencieuse, il sentait autour de lui un aura lumineux. Il sentait la déesse à ses côtés, il sentait sa force curative grandir en son corps, il sentit le mal physique et mental disparaître, et alors il su quel choix il devait faire, la mort il l'acceptait, il donnait l'espoir pour ceux qui se battait ou se battrait pour le bien.

« Par Néera la douce, par sa bonté et sa lumière, Moi son serviteur vous parle, entendez ma parole et sachez faire le Choix. Damna et Sacrifizia, j'accuse ici devant vous la dame de Soltariel votre duchesse de parjure, je l'accuse d'avoir organiser la mort de mon ami Hermanès, je l'accuse d'avoir user de sorcellerie pour envahir mon esprit de venin, libérez vous de son emprise, libérez vous d'elle. Aujourd'hui devant vous je vous annonce mon innocence, et vous montre sa malignité par Néera, Par la vie, Scelgo. »

L'homme qui avait toujours eut du mal avec le langage commun le parla ici dans un accent parfait et universel. Tandis qu'il accusait, une lumière bleu l'illumina, des ailes fait de la même substance lumineuse apparurent au dessus du tribunal, battant trois fois avant de disparaître ! Marcusio encore sanglant des sévices endurés se sentit défaillir et tomba au sol, à bout de force.
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Inès de Soltariel
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MessageSujet: Re: De la paperasse et du sang   De la paperasse et du sang I_icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 2:09

L’espace d’un instant, la scène se figea. Personne ne prononça la moindre parole, pas même la Sérénissime duchesse qui parut attendre quelque chose.

Qui ne vint pas.

Alors elle éclata de rire, un rire irrépressible, conquérant. Quel choix lui restait-il ? Si tant est que Néera s’opposait réellement à elle son avenir ne pouvait plus être sauvé, face à pareille fatum autant jouer le tout pour le tout : si elle n’était pas foudroyée avant la fin de la journée, c’est qu’on avait cherché à la duper, conclut-elle. La Dame adressa une prière muette aux dieux lares puis s’exclama : « De la sorcellerie !... Êtes-vous à ce point désespéré, maintenant conscient de l’énormité de votre crime, pour recourir à pareil stratagème ? » Inès secoua la tête, l’air dépitée : « Tant de feintises déshonorantes en un si traître vavasseur, allons-nous finir par apprendre que vous vous livrez également à quelques sordides coucheries avec les engeances du Puy, messire Mercusio ? » D’un geste, apparemment irritée, elle intima l’ordre, à sa garde, d’emmener le prisonnier en lançant : « Aujourd’hui, vous recevrez votre juste châtiment et aucun tour de bateleur ne vous permettra d’y échapper…ou d’en réchapper. »

Il fallait faire vite.

Les bourreaux ne devraient rien savoir de l’incident, afin que leur main ne tremble pas tandis qu’il faudrait enrayer la rumeur qui se propagerait, progressivement, depuis l’élite. Puisant dans le Trésor, elle ordonna à ses gens d’aller trouver les pasquins et autres troupes de théâtres de rue afin qu’ils réalisent des saynètes relatant l’évènement sur le ton grivois des baladins soltari. Evidemment, une partie des aristocrates présents au procès accourraient au temple de Néera où une version plus pieuse des évènements naîtrait, encore que, faute de preuve, les prêtres pourraient craindre l’hérésie et se perdre dans d’infinies palabres. Cependant, pour la majorité de la population, c’est par la rue que l’affaire leur serait contée.

Bientôt, on vit fleurir des pièces d’une vulgarité sans nom, si soltari, où le régent d’Ydril apparaissait sous les traits d’un nécromant cherchant à s’approcher, l’air chafouin, des enfantelets qu’il apercevait autour de lui tandis son chevalier, présentant un vit démesuré à ses juges, prétendait avoir été béni de Néera pour « ses bons services en dehors des codes de la chevalerie » et réclamait sa libération sur le champ. Quel camp l’emporterait, in fine, les doutes ou le rire ?

Lorsque Mercusio, la langue tranchée par « sécurité », fut amené, pour ne pas dire trainé, sur la Plazza Septima, la foule hésitait encore et, par conséquent, se pressait pour ne rien manquer du spectacle. Dans tous les cas, cela promettait d’être mémorable. Les vendeurs de pâtés en croûte, à la viande d’origine incertaine, toujours présents lors de pareils évènements, se frottaient les mains : la plèbe serait si absorbée par l’évènement qu’elle ne prêterait pas la moindre attention aux signaux d’alarme lancés par leurs papilles gustatives.

Certains thêtes, parmi les plus pieux, comme attendu, lançaient des regards inquiets vers le ciel. Le visage grimaçant de Néera allait-il se matérialiser ? Les eaux du Tyrion s’empourpreraient-elles tandis que des légions de sauterelles dévoreraient les réserves ? Allait-il pleuvoir des poulets ? Telles étaient les réflexions des plébéiens.

Néanmoins, malgré une foule attentive, personne ne La vit, contrairement aux gonades de Mercusio que le bourreau brandit fièrement au-dessus de sa tête, sans qu’aucun éclair vengeur ne l’envoie au fin fond des Enfers. La journée du contestable martyr était loin d’être achevée…

Cependant, son esprit chevaleresque aurait peut-être été ravi de découvrir la distribution de pains fourrés aux Inès d’argent qu’ordonna la Gardienne-du-très-saint-Hanap afin de célébrer l’exécution du félon et le fait d’avoir survécu, elle ainsi que les héritiers d’Ydril, à l’odieuse tentative d’assassinat orchestrée par le régent.

De son côté, Inès jubilait. Elle en allait jusqu’à esquisser des pas de danse dans son palais et, pour fêter l’évènement, elle s’octroya un bain de lait – tout en n’oubliant pas de remercier les dieux lares par quelques offrandes –. Finalement, tandis qu’elle se prélassait dans la cuve, son inquiétude passée s’évanouissait progressivement pour laisser place à un indicible soulagement. Les dieux étaient avec elle ! Jugeant que ses vassaux devaient en être informés, elle leur fit parvenir une missive où elle les mettait en garde sur la rouerie des Ydrilotes qui en allaient jusqu’à se prétendre protégés par Néera en usant de sorcellerie. En sus, elle fit discrètement quérir un copiste qui huilait ses pâtés en endossant l’habit de faussaire, afin d’imiter la signature de feu Mercusio et de la recopier au bas d’une liste d’aveux dépourvue de traces de sang, celle-là. Par souci du détail.

Restait un point noir : Hermanès avait disparu. Sans doute le ladre que l’on donnait pour mort avait-il trompé son monde avant de prendre la fuite. C’est que, étant donné sa masse, l’animal devait contenir son pesant de sang! Cela avait dû induire les gardes en erreur. Ils furent lancés à sa recherche, sans doute était-il terré chez quelque rebouteux peu regardant sur sa clientèle. Blessé comme il l’était, il n’irait pas loin. Peut-être même avait-il fini dans les pâtés servis lors de l’exécution…
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MessageSujet: Re: De la paperasse et du sang   De la paperasse et du sang I_icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 14:10

La tristesse ne portait aucun nom dans le cœur des Ydryains, c'était un jour de deuil, un jour sombre, on pleurait la mort des deux chevaliers, tout deux devenus saints pour le cœur de la population en trop grand besoin d'avoir quelques personnages à adorer pour rompre le labeur, pour la noblesse et les chevaliers, ils incarnés l'idéal que tous recherchait, et leur assassinat aussi horrible que malveillant, faisait naître une haine terrible.

L'événement se répercuta, et il ne fut pas un lieu aussi abandonné qu'il soit qui devait ignorer ce qui c'était passé. Beaucoup parlait alors, car on cherchait à comprendre le vrai du faux, et aucun ne remit en cause ce que tous voyait comme étant la vérité. Comment Diogéne, Comte d'Ydril aurait-il pu ordonner de tuer les deux enfants d'Aphel, alors que lui même les avait eut sous sa coupe bien avant et aurait pu les éliminer à loisir ? Comment aurait-il pu vouloir les tuer alors qu'il les avait laissé à la duchesse pour leur sécurité contre Ydria la vil ? Pourquoi avoir voulu les sauver pour ensuite les tuer ? Cela n'apparaissait que comme un mensonge de la perfide sorcière. Il n'y avait aucun intérêt pour le Comte de tuer les bambins, eux qui héritier d'Aphel pourrait un jour rétablir la paix entre Ydril et Sybrondil, eux qui tout jeune ne représentait aucune menace pour le Comte, eux qui avait été sauvé et protégé par sa personne pendant de longue année, eux que le Comte considérait devant son peuple comme ses propres enfants, et donc tous se souvenait la tristesse qui l'envahit le faisant s'enfermer dans son palais pendant de longue semaine sans sortir lorsqu'il du laisser les enfants à la duchesse (pauvre fou qu'il était ignorant quel mal l'habitait), pour les protéger des crocs rapaces de Sybrondil.

D'autres questions se levèrent, sur la raison qui aurait poussé le Comte à vouloir tuer la duchesse, lui qui n'aurait hérité de rien, lui qui de fait n'aurait pas eut la vengeance contre Verjus de ce fait, il n'y eut qu'une seule hypothèse alors qu'on garda qui aurait pus le pousser à vouloir la mort de la sorcière, le fait qu'elle est elle même ordonné à son gorille le viol de la jeune Isabellà ! Horrible crime parmi les siens, la Démonià était bien pire que ceux que l'on pensait. Mais on pensa aussi et surtout que les chevaliers avaient découvert la sorcellerie de la duchesse, et d'autres sombres secret, ce qui causa tout ses mensonges et meurtres, mascarade pour faire taire la vérité, et dont les crimes d'une noirceur terrible avait poussé Néera a intervenir de sa personne pour protéger le chevalier, et l'empêcher de sombrer dans le gouffre de la duchesse.

Mais ce qui vint en totalité réduire à néant le doute, fut ce qui se déroula avec les chevaliers. Tous connaissait l'histoire de la famille Di la Colè, et parmi leur ancêtre aucun ne se parjura, aucun ne commit jamais une seule infraction a leur code de chevalier (du moins à la connaissance du monde), tous Gardien du Sceau du dragon de père en fils, il était inimaginable qu'Hermanès est pu accepter la besogne, autant que Diogéne le lui ordonner, on choisissait un assassin pour ce travail, et non un chevalier Ydryain de ce calibre. Pour Marcusio d'Yspanià, l'homme était bien plus penseurs que belligérant, il avait que peu tué, et se refusait à commetre le moindre crime contre la vie. Comment cet homme aurait-il pu lui aussi recevoir l'ordre de tuer deux enfants. Non il était clair que les chevaliers n'aurait jamais reçu l'ordre, être chevalier en Ydril n'était juste pas un titre militaire, devenir chevalier incombé de dédier sa vie au bien et en accord avec Néera, et lorsqu'un chevalier se parjurait, il était frappait d'exil à tout jamais, la pire sanction pour un noble Ydryain. Et on en convint, que la Bastolà, dont l'association ou tout au moins les liens avec le Comte était vivace aurait pu permettre d'envoyer des assassins expérimentés, mais surtout plus simplement acheter des serviteurs Soltariens pour cette besogne.

Ce fut la réaction de la duchesse qui finit de lever le doute pour les quelques sceptiques refusant de croire qu'une aussi grande perfidie puisse exister. Faire assassiner un chevalier au lieu de l'arrêter ne pouvait être le signe qu'ils étaient coupable, les torturer pour arracher des aveux l'était tout autant, on n'assassiner ni ne torturer un chevalier comme de vulgaire brigand, un tel comportement n'indiquait que la volonté de les éliminer. Mettre à mort un chevalier de cette manière était le pire des crimes, une insulte direct envers Néera. La défense de la duchesse face à la révélation de Néera parla d'elle même, refusant de voir la bonté de la déesse, niant le fait qu'Elle puisse être pris de miséricorde et donner raison à une prière, avait accusé de fornication, de sorcellerie un homme que tous savait pour être aussi vierge qu'un cadet de famille, et plus fidèle Néerin que n'importe qui. Mais la dernière injure faite fut de trop, croire pouvoir masquer la vérité en organisant théâtre et singerie, on ne voyait que trop la volonté de cacher le vrai par ses simulacres. Et ce fut des pamphlets qui furent envoyé dans tout le sud en réponse, qui utilisant raison et logique, expliquait d'une manière simple ce qu'il en était. On ressortit pour chaque argument un vieux conte ou histoire du sud, illustrant à merveille l'idée.



L'assassinat de Marcusio resta comme le plus beau symbole des martyrs, car tous savait que Néera n'empêcherait pas le bourreau de faire sa besogne, comme elle n'empêchait que rarement un choix, elle intervenait tout au plus sans agir, mais l'importance du choix était premier, et lorsqu'on apprit que le bourreau ignorait l'histoire, on ne pus que pleurer qu'il ne connusse la vérité, et on injuria la Sorcière de ses mensonges, et autres crimes.

La nouvelle eut pour effet en Ydril de relever une foi forte pour les saints, mais aussi d'éveiller l'esprit des suderons, qui ayant que trop souvent endurés les drows et leur sombre sorcellerie avait rejeté la magie et tout ce qui touchait de près ou de loin à leur sombre race. Seul la magie des dieux, et quelques mages protégeant d'autre vil être de magie était bien vu. Ce fut bien de lourdes décisions qui se devait d'être prise, et on vit toute la noblesse se réunir, on vit le conseil de la noblesse Ydryaine se rassembler. C'était un jour de grande décision qui avait lieu. Diogéne en apprenant les faits était tombé dans un état de transe profond, et pendant une journée entière il n'avait pas quitté sa chapelle personnelle, marmonnant quelques mots. Il avait compris qu'il avait toujours vécu sur le mauvais chemin, son choix c'était amené à être de même envergure que celui de la sorcière sans aller jusqu'à ce point ultime de meurtre et d'insulte envers la déesse, assassiner un chevalier fidèle serviteur de Néera était un crime trop horrible. Il comprenait, il comprenait tout ce dont Hermanès lui parlait si souvent, la bonté, le Bien, le Choix et l'importance de donner l'espoir. C'était face à ses fautes qu'il se présenta à Néera, il avoua tout le mal qu'il avait fait, toutes ses erreurs, dans l'obscurité de la chapelle il se confia, regretta et choisit d'oeuvrer le reste de sa vie à vivre dans la lumière de Néera, il choisit d'honorer ses deux amis martyrs tomber devant la Sorcière, il serait aussi noble et digne qu'eux pour honorer leur mémoire, ce choix était le sien. Il sentit que la déesse l'avait pardonné, si sa culpabilité fut allégé, sa volonté fut renforcé, et il sut que faire.

De nombreux hommes sages étaient présent ce jour là, lorsque fut tenu « Il Concilo di Salvadorè », parmis eux Hermès Di la Colé, pleurant encore son fils, l'homme un grand gaillard, un grand chevalier lui aussi, illustre par les armes et par son honneur. Lididzi di Cloyi, un homme sage, versé dans la théologie qui trouvait ici une place importante, on vit de nombreux noble d'Ydril, d'important hommes religieux connu et respecté pour leur sagesse, on vit ce jour là de grande chose avoir lieu. Le concile reconnut en Hermanès et Marcusio un rôle illustre, et par leur morts, beaucoup les reconnurent comme ayant rejoins la déesse comme des demi-dieux, mais ce n'était pas à ce concile là de le reconnaître, on fit juste une motion apparaître disant « Hermanès et Marcusio, seigneurs d'Ydril, Chevalier devant Néera, mort en héros, et ayant obtenu la bénédiction dans leur mort par la Déesse ». Outre plusieurs outre points de vie quotidienne et de justice, qui devait amener en Ydril un respect de la vie, ce qui importa réellement fut les décisions politiques. Certains voulaient aller détrôner la duchesse, devenu Sorcière devant le monde, d'autres la sommer de s'exiler, et d'autres encore voulurent la ramener en Ydril pour qu'elle soir jugé de ses crimes. Ce fut la missive que la pauvre folle avait envoyé, loin de réaliser l'étendu de l'événement, la Sorcière qui dans sa dernière retraite feignait d'être forte elle qui avait été démasqué devant le monde entier !

On décida alors ce qui suit, et qui fut transcrit dans cette lettre :

Citation :

A là Rigolotà, la Sorcière du Sud,

Vos actes contre les chevaliers, protecteurs de Néera, votre geste contre notre divine protectrice, et le manifestement direct de son mécontentement envers votre personne ne peut que nous obliger à voir en vous ce que tous craignaient, sorcière que vous êtes, « La Démonia dè lè Sudè », a partir de maintenant, suite à la rupture du devoir de justice, et selon les termes de vassalité qui existait entre nous, Ydril, ne vous dois plus allégeance, tant qu'un nouveau duc n'ayant prouver et renouer des liens forts et honnête, Ydril ne sera plus vassal du duché mais seulement du Roi.

« Il Concilo di Salvadorè », tenu ce jour là en Ydril réunissant la noblesse et le corps religieux vous ordonne de renvoyer nos très cher enfant en Ydril auprès de notre famille. Sous les sept jours qui suit si vous n'avez pas donné satisfaction à nos demandes et vous êtes rendu à notre justice, nous serons obligés de prendre les armes contre votre personne, et nous ne pouvons que vous enjoindre à confesser vos crimes et demander le pardon de la déesse.

Une fois les sept jours passé, si vous n'avez nullement rendu votre titre et pris l'exil, nous n'aurons d'autre choix que d'engager le combat armée pour vous chassez et rétablir la paix, loin de tout mal et perfide sorcière. Sachez que tout acte malveillant touchant à la vie que ce soit d'un Ydryain, d'un homme de votre peuple, ou de quelques vies que ce soit, sera considéré comme une déclaration de guerre et alors nous engagerons une campagne contre vous.

Per Néera è la Vita !

« Il Concilo di Salvadorè » d'Ydril
Diogéne de Systolie, Comte de Systolie.

Diogéne se leva après lecture de la lettre et s'écria :

« Lè Malè es dins Sudè, Ma per là divessa Néera, è sè là Démoni refusi di partiti, preni lé armà, Cadutè à la Démonia »
(Le mal est dans le Sud, Pour la déesse Néera, et si la Sorcière ne s'en va pas, préparons les armes, chute à là Démonia")

Il n'était pas un seigneur présent, qui face à l'appel ne pouvait répondre avec vigeur, en la mémoire d'Hermanès et de Marcusio, face à Néera et face à son serment de chevalier : « Si, và à la mortà per Néera !» Ce soir là, les épées se levèrent en Ydril, et là ou souvent on avait oublié ses serments une force nouvelle envahit chaque homme, on devait chasser la sorcière ! Les armées se réunirent quelques jours après, prête à faire tomber la sorcière si elle refusait de se rendre et qu'elle s'enfermait dans sa tour avec ses quelques sbires.

D'autres lettres furent envoyés à quelques puissants Soltariens, amis de longue date, dans laquelle il appelait à chasser la sorcière de son trône et leur donnèrent plusieurs pamphlets à faire accrocher. D'autres lettres, furent envoyé et parlant des faits, rapidement le royaume eut vent de la duperie ignominieuse de la Duchesse-sorcière, de son crime et assassinat de chevaliers, et des miracles qui suivirent.
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Inès de Soltariel
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MessageSujet: Re: De la paperasse et du sang   De la paperasse et du sang I_icon_minitimeMer 12 Oct 2011 - 20:14

« C’est de la faute des Ydrilotes de la Via Pescivendoli ! Ils ont dérobé la tête d’Alexandre ! »

Cette phrase ne cessait de résonner sous les voûtes orgueilleuses du palais ducal, contrastant cruellement avec l’habituelle quiétude des lieux. Dame ! Si on laissait les plébéiens s’exprimer ainsi c’est que l’affaire était d’importance : il y avait deux nuits de cela, des vandales avaient étêté une statue représentant l’incontournable Alexandre de Soltariel, véritable héros péninsulaire, sur la Plazza Septima.

Le drame avait révolté plus d’un honnête Soltari et l’on ne tarda pas à voir les milices bourgeoises se réunir sous leurs enseignes car il ne faisait aucun doute qu’à travers cet acte odieux c’était le duché tout entier que l’on visait. L’efficacité de la manœuvre ne tarda pas à faire ses preuves : sitôt quelques godets de vins épicés ingurgités dans les caboulots de la cité, où des pamphlétaires de la Dame étaient à l’œuvre, les grifftons se souvinrent des menaces proférées par l’Usurpateur d’Ydril et l’on reporta bien vite la culpabilité sur ses gens. Les marauds !

Certes, peut-être que certains profitèrent également du tempérament sanguin de leurs comparses pour régler quelques affaires privées, comme de juste l’enchainement exact des évènements se révéla extrêmement flou.

Toujours est-il que les troubades gagnèrent, sous l’impulsion de quelques drôles, la Via Pescivendoli où les échoppes ydrilotes furent mises à sac, les bedaines des occupants percées et les preuves de leur ignominie brandies : la tête d’Alexandre fut retrouvée dissimulée – suprême sacrilège ! –sous dix bonnes livres de cabillauds de second choix. Comment, ensuite, reprocher leur bravoure aux fières milices soltaries ?

Néanmoins, par acquit de conscience, le dizenier Ludovico Spalda fut chargé, par le Soleil Blanc, d’enquêter plus en avant sur de possibles diableries ourdies par les scélérats d’Ydril. Quelle ne fut pas la stupéfaction du commun de découvrir ce qu’on leur présenta : des pamphlets contre le trône ducal furent découverts chez nombre d’Ydrilotes, qui prouvèrent leur manque de force moral en affirmant bien vite que jamais ils n’avaient vu ces vélins, ou encore des bannières qui annonçaient sans ambages la volonté du comte autoproclamé d’annexer Aphel, Sybrondil mais également Nelen, violant ainsi toutes les paroles données !

D’une même voix, patriciens et plébéiens demandèrent à la duchesse de prendre des mesures contre « les turpides agissements des parjures ».

Giacommo Verdi, aussi connu sous le nom de « Giacommo l’Eventreur », ne les auraient pas reniées : sous les pinces des bourreaux, d’indicibles machinations furent mises à jour et leurs instigateurs connurent d’horrifiques agonies dans les geôles de la Sublime ou sur la Plazza Septima – ce qui fut à nouveau l’occasion de grandes distributions de pains fourrés aux Inès d’argent–.
Dans les campagnes, les Bétissiens donnèrent la chasse à l’Ydrilote, accusé de souiller les puits tandis que les alguazils de Boniverdi firent preuve d’un zèle rare concernant les gens du régent. On alla même jusqu’à accuser les séides du plastronneur d’Ydril d’avoir causé la Malenuit.

Alors que la fièvre gagnait le duché, un intendant de la Dame se risqua bien à lui demander ce qu’il convenait de répondre à l’Usurpateur d’Ydril mais Inès, plongée dans son bassin de lait d’ânesse, se contenta de lui rétorquer « N’a-t-il pas déjà reçu l’ordre de se rendre à Soltariel afin d’y être jugé ? ».

Comme elle l’expliqua par la suite : « La trahison et la rébellion ou le devoir, la loi et l’honneur : le choix n’est pas plus difficile que cela. »
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