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 Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè

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Diogene di Systolì
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MessageSujet: Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè   Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè I_icon_minitimeMer 17 Aoû 2011 - 0:06

Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè Sans_t14
Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè 814_ma10

Là Vergà Sanguinari, fier caraque d'Ydril, avait quitté le port des Dragons une quinzaine plus tôt. L'équipage avait été pris parmi ce que les les pompeux officiers se plaisir à décrier comme « l'élite » de la gueuserie marine, Lè Mélhorès. Constitué de vétéran et quelques jeunot ayant néanmoins déjà fait leur preuves, il fallait bien s'accorder que cette équipe avait plus d'efficacité que la plupart des vils marsouins qu'on trouvait sur les barques habituelles. L'océan d'Eris, terrible, fut pour cet équipée charmant, un léger vent jamais contraire pour rafraîchir le crâne des marins, et seulement quelques pluies nocturnes. A part la chute d'un homme dans les flots et un accident de cordage ayant arraché une jambe à un autre (le pauvre bougre avait passé bien du temps à gémir avant d'être tout sec), ce qui entachait l'expédition était l'absence du rufian qu'on cherchait, le pirate finirait bien par leur tomber dessus, on voulait son sang !

A la tête du navire, El Comandantè Lorenzio di Systoliè, fils aîné du Comte de Systolie, menait la vie sur le bateau de sa gaillarde humeur habituelle. L'illustre Brochet des eaux, Lè Salmonè di Ondalè était d'une nature très joviale, ce qui n'était pas pour déplaire aux marins et soudards, les bouteilles de rhum et d'autres spiritueux passer de mains en mains lors des nuits trop froides, et il n'était pas un du commandement qui oubliant tout règlement se mit à lui aussi à "se réchauffer". Le maître de gaieté nocturne apparaissait avec sa peau de vingt ans brunit par le soleil, ses yeux fait du bleu Systolien, (azuré mais sombre autour de la pupille), et une certaine prestance des plus aguichante. De vilaines langues le disait moins beau que son frère jumeau (fait bien absurde, les deux n'étant en rien différent, si ce n'est qu'Ezio était meilleur bretteur et plus porté sur l'intellect que la vie mondaine).

Bien que jeune, il montrait déjà une forte expérience de la navigation. Son Père Diochinézé di Systoliè, avant d'être comte savait très bien que ses enfants devait être d'excellent marin pour avoir un avenir dans le sud, "Que non àh un pèsè per l'aiga, non àh un pèsè èn Ydril" ("Qui n'a pied dans l'eau, n'a pied en Ydril") disait l'un de ses proverbes que les vieux du pays répéter aux petiots hésitants à se mouiller. Depuis cinq ans, lui et son frère avait accompagné leur géniteur dans ses déplacements, et c'est à huit ans qu'il fut le témoin de sa première bataille, d'ailleurs ce jour là, on en fit voler des tripes !

On avait un capitaine expérimenté mais pour lui donner la réplique des hommes fidèles, et qu'il ne lésé que très rarement. D'ailleurs s'il dormait dans ses appartements bien plus luxueux que les couchettes de marins, sur le plan du repas Lorenzio mangeait la même tambouille que tout l'équipage, et sans distinction de rang sur le pont, parlant et buvant avec les hommes de l'équipage (On le nommait El Pantèsè, Le rustre, dans son dos bien évidemment l'homme ayant tendance à ne pas supporter les surnoms douteux). C'était peut être le seul point noir qu'on pouvait donner au capitaine sur ses capacités de commandement, un laxisme un peu trop fréquent avec l'équipage. Quoiqu'il faut ajouté que l'homme était plus une tête brûlé qu'un fin calculateur, toujours au cœur d'une bataille l'arme à la main, et refusant de fuir, même encerclé par une meute de d'ennemies. Deux ans auparavant, alors que son navire avait dépassé les autres, il avait foncé sur la flotte ennemie, et livré combat. Par chance le reste de la flotte n'avait pas tardé venant le secourir d'un surnombre qui l'aurait recouvert et jeté par delà les balustrades.

Il disposait comme second d'Horenzio di Malaziété, l'homme veillit par le temps avait une peau très pâle, il se plaisait à dire qu'a force de naviguait dans l'eau salé celle-ci l'avait teint en blanc. Dégarnis et le visage couvert de cicatrice, il était aussi des plus compétents qui soit. D'origine noble, il n'avait hélas pour lui hérité que du titre, son père avait passé sa vie à essayer de maintenir leur famille avec leur compagnie de marchand, mais plusieurs naufrages acheva de les ruiner, et son fils ne reçut que des dettes lorsque son père mourut d'épuisement, c'est ce qui le fit quitter sa ville natal pour partir en mer. Il avait commencé comme marin sur un bateau corsaire, servant dans des missions ingrates, le jeunot avaient reçut maints coup et blessure, dont il se vantait à chaque occasion qui se présentait, et même lorsqu'il n'y en avait pas. Par chance il quitta le service quelques mois avant que son ancien capitaine prit le fond lors d'une tempête, cela le marqua, car depuis il n'y a plus vigilant que lui sur le temps et la mer. Il s'engagea peu après dans la flotte comtal, et fort d'une habileté au commandement, il fut assigner à des tâches de plus en plus élevé pour finalement finir capitaine. Ayant refait sa fortune, l'homme récupéra sa noblesse à la cour, mais il ne quitta pas son rôle, bien qu'il lança lui même une petite compagnie de commerce, son engagement sur la mer ne pouvait s'effacer. Sa grande habileté à la négociation et son autorité sur les hommes lui vaut d'être souvent second aux côtés d'un membre de la famille comtal d'elle le cas présentement.

Trois autres hommes assistaient Lorenzio, le capitaine Phibérè di Valmero, homme d'une trentaine d'année, sa famille avait fait du métier des armes sa vocation, son grand père ayant était anoblis suite à ses faits d'armes, il semblait bien être fait du même moule, lui même dirigeant d'ordinaire la caravelle « Rosà di Peisè », à fit sa réputation auprès des marins et des pirates comme un navire à éviter. Le capitaine Baradè di la Parà et Jaliano di Pasaro étaient quand à eux plus modestes, de bon marins mais n'ayant jamais brillé dans leur commandement, le premier âge de trente ans, et le deuxième approchant plus de la quarantaine, à défaut d'être des navigateurs et stratège géniaux, ils disposaient d'une autorité forte sur les hommes. Baradè suppléait Lorenzio et Horenzio sur les troupes armées, et Parà sur l'équipage. Ce dernier se montait à 150 soldats et 300 marins, divers spécialistes tels que des chirurgiens pour un total de 500 hommes. Les soldats étaient issu de l'Arquièràs et de la Colonà, des hommes d'expérience et d'une grande habileté, tandis que les marins étaient pour une grand part des hommes habitués à servir sur la Vergà.


Le navire avait été construit il y a trente ans, et reconstruit il y a en a trois ans pour lui ajouter un frégatage et l'agrandir pour finalement atteindre les 40mètre de long et 12m de largeur. Il fendait les vagues rageuses et violence de l'océan d'Eris, de ses deux imposants châteaux à la proue et à la poupe et un pont ouvert entre les deux. De la flotte Ydryaine il était l'un des deux joyaux maritime. La coque se divisait en quatre niveaux séparés par trois ponts. La cale se trouvant sous ces ponts et au-dessus du fond du navire situé sous la ligne de flottaison, abritait toutes les marchandises nécessaire à l'expédition, de même que la cuisine et la cambuse. La nourriture était distribué ici par le maître-cantinier. Juste à l'avant de la cale se trouvait la base du grand mât et la principale pompe de puisard. Le faux-pont juste au-dessus de la cale était utilisé comme espace de stockage pour les armes principalement. Au dessus du faux-pont, le pont principal abritait les plus lourdes balistes. La coque était percée de quinze sabords de chaque coté, chacun étant équipé d'un lourd panneau qui permet de fermer l'ouverture de manière étanche, et d'où lors d'un combat les marins sortaient les balistes pour tirer, visant le pont supérieur des navires où la coque.

Le pont le plus haut dans la coque était le pont supérieur qui était à l'air libre dans l'espace entre les deux châteaux. Il accueillait un armement composé de baliste et de quelques catapultes, et abritait certains quartiers de l'équipage dans le château de poupe. En tout, dix voiles étaient déployées autour de quatre mâts principaux et d'un beaupré. Les vergues était équipées avec des crochets aiguisés sur l'intérieur destinés à couper les cordages des navires ennemis lors des abordages. Le mât d'artimon et le grand mât possédaient respectivement deux et trois voiles carrées, le mât de misaine, une voile latine et une petite voile carrée, le mât de Bonaventure, une voile latine et une voile carrée et le beaupré portait une petite civadière carrée.


La caraque était sur les flots suite aux nouvelles que le pirate Luziano di Pérapoli avait été vu naviguent dans les eaux avoisinantes Meca, le pirate recherché pour de nombreux faits de piraterie avait jusque là trouvait refuge dans quelques ports neutre tel que Meca, ou tel que la ville faisait figure, nul n'ignorait qu'elle était un vil repère pour abritait tout ses rufians, de même que cet homme en était l'exemple vil pirate, il avait été jadis dirigeant de Meca, avant de laisser sa place à plus pirate que lui.

Après plusieurs jours, le navire comptait rentrer sans succès, quand en plein milieu d'après midi la vigie repéra au lieu une caravelle affichant drapeau noir. Ouvrant les voiles, la caraque se mis en chasse du navire, la petite embarcation de Pérapoli ne tiendrait pas quelques longtemps.

On fit sortir les armes des cales, piques pour certains et arbalètes pour d'autres. Les soldats se tinrent prêt à arroser d'une ou deux salses le pont ennemis nettoyant l'essentielle avant que les spadassin aille achever le reste. Mais alors qu'on se préparait déjà à fêter la victoire, plusieurs navire apparurent à l'horizon. Une boutre et une autre caravelle était présent, et les trois bâtiments mettez le cap sur Là Vergà. Piège ou hasard, la situation tourné au désavantage des hommes d'Ydril, bien que sur le plan d'effectif ils soit à égal, la caraque se retrouvait à devoir se battre sur plusieurs fronts.

« Mà, volon la mortà, qué l'arma lor balharè »
Mà s'ils veulent la mort que nos armes le leur donne »

Et les navires approchaient l'un des autres, préparant les quelques catapultes sur le pont supérieur, les hommes s'étaient mis en place sur les différents ponts, certains sur les appareils de tir, d'autres tenant arbalètes et arc prêt à faire feu, et les spadassin attendant de pouvoir jaillir à l'abordage
.


Dernière édition par Diogene di Systoli le Sam 8 Oct 2011 - 21:35, édité 1 fois
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Kern Frelisean
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MessageSujet: Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè   Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè I_icon_minitimeMar 4 Oct 2011 - 19:42

Après une nuit plutôt agité, la mer se calma enfin en début de matinée sur le navire : La tempête avait bien faillit se faire se retourner le vaisseau qui est pourtant une puissante caravelle et l'équipage avait été en pleine effervescence. Kern, dans la cale du bateau, était caché derrière les provisions attentifs aux mouvements qui se déroulaient au dessus de sa tête et autour de lui; il n'était pas à son aise sur ce navire car il pouvait à tout moments se faire repérer pas un des membres de l'équipage de ces pirates.

Effectivement, plusieurs jours auparavant, le navire ou il se trouvait qui était en route de Meca pour Ydril avait été pillé et coulé par les pirates de cette caravelle. Ils avaient résisté le plus longtemps possible mais ils étaient en sous nombre face à ces pirates; ce fut lorsque le capitaine du navire mourut que Kern comprit qu'il n'y avait plus aucun espoir pour l'équipage : il s'infiltra alors à bord du bateau pirate et ce confina dans la cale pour ne pas être repéré : la seule chose qu'il entraperçut avant de disparaitre fut un étrange petit personnage bourru qu'il reconnut tout de suite : un nain nommé Arkh Gher'Rock qu'il avait rencontré lors de ses nombreux voyages, et il le connaissait pour son manque total de moral. Il entendit alors l'ordre du maître du navire dure et froid, presque sadique:
"Massacrez l'équipage; je ne veux aucun survivants".
Un sourire se dessina alors sur son visage alors qu'il dégainait sa lame avant de disparaitre de sa vue.

Soudain, un bruit le fit sortir de sa torpeur. Cela venait du pont : il devait y avoir de l'agitation et les ordres étaient criées ici et là ce qui créait un brouhaha infernal; il semblait qu'ils avaient trouvé une nouvelle proie et qu'il se dirigeait sur elle toute voile dehors, préparant l'armement. Pendant l'heure qui suivit la tension fut palpable et plus aucuns sons ne fut entendu sur le pont jusqu'au moment ou les deux navires furent assez proches et l'équipage lança alors de grands cris de provocation et d'intimidation. Une vois se fit entendre et le silence revint jusqu'à ce que le capitaine prononce ces mots:
"Montrez a ces nobliaux d'Ydril qu'ils ne sont pas les seigneurs des mers : tuez les tous jusqu'au dernier et pas de quartiers".

Kern se leva et avança alors lentement vers l'escalier la main sur la paume de son sabre et remonta sa capuche pour caché son visage.
"Il me faut maintenant m’éclipser: j'ai un rendez-vous en territoire humain qui m'attend...".
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Arkh Gher'Rock
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MessageSujet: Re: Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè   Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè I_icon_minitimeVen 7 Oct 2011 - 7:21

Arkh Gher'Rock, en entendant une voix dire "Massacrez l'équipage; je ne veux aucun survivants" eut un sourire sadique. Aucun survivant ? Parfait... Lui qui était d'habitude indifférent aux carnages, était étrangement exalté par cette bataille navale. L'appel du sang déferla sur lui, irrépressible. Il dégaina sa lame, et se prépara au combat. Il avait été employé par le capitaine du navire quelques mois auparavant comme mercenaire, et comptait bien mériter son salaire. Il sa cacha le visage, afin de na pas être reconnu par les humains. Il voulait préserver sa seule clientèle.
Soudain, une volée de flèches s’abattit, tirée depuis les gréements du navire ennemi. Les premiers grappins volèrent, et enfin ce fut l'abordage. Les hommes du bateau sautèrent sur le pont et une mêlée sauvage s'engagea. Arkh distribua des coups de hache, fauchant tout ce qui se trouvait sur son passage. Soudain,il tomba nez à nez avec un colosse armé d'une épée sanglante. Son adversaire proclama d'une voix forte :

- Je vais t'écraser, minus !
- Ha oui ? C'est ce qu'on va voir !

Les deux adversaires se jaugèrent du regard, avant d'entamer un combat féroce. Le premier choc fut terrible. Arkh, bien plus petit, était désavantagé par cet écart de taille, mais il compensait en frappant dans les jambes de son ennemi, l'obligeant à enchainer des bonds épuisants. Le combat fut long et ardu. Les deux participants frappaient de toutes leurs forces, fatigant de plus en plus. Ils étaient tous deux agrémentés d'estafilades sanglantes. Le nain réussit finalement à placer un coup de sa hache dans le mollet de son adversaire, le faisant chuter, puis l'acheva au sol. Le colosse cracha un flot de sang, une écume rosée se formant au coin de ses lèvres.
Arkh enchaina un autre duel, puis une fois ce dernier terminé, il jeta un regard d'ensemble à la bataille.
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Larme pourpre
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MessageSujet: Re: Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè   Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè I_icon_minitimeSam 8 Oct 2011 - 20:58

« Massacrez l'équipage : je ne veux aucun survivants. »

Les hommes hurlèrent leur contentement.

« Montrez a ces nobliaux d'Ydril qu'ils ne sont pas les seigneurs des mers : tuez les tous jusqu'au dernier et pas de quartiers !. »

L’homme qui avait prononcé ces mots était nommé Luziano di Pérapoli, un pirate recherché qui écumait ces eaux et qui avait récemment fait fleurir son « commerce » en capturant plusieurs navires immédiatement convertis en navires pirates pour faire profiter son affaire.

Le bougre avait bien compris le principe. Simple mercenaire, chef d’une petite troupe mal équipée, il avait rompu son contrat avec son employeur, un marchand qu’il était sensé protéger durant son périple marin. Il n’avait pas fait cela comme ça sur un coup de tête, il avait été pris de haut par un nobliau qui l’avait engagé, puis trahi, avait subit l’échec et la honte… Lui, mais aussi ses compagnons d’infortunes, ses camarades mercenaires dont certains avaient perdu la vie au cours de missions qui ne leur avait pas apporté grand-chose en récompense… Pourtant Luziano n’était un crétin fini, issu des basses classes sociales, il était intelligent et calculateur, mais peut-être trop naïf jusqu’à présent. Mais ce temps là était révolu : à présent, il était pirate, et un pirate de renom. Il avait plusieurs navires à son actif et il avait choisi sa cible : un magnifique navire appartenant à un fils de noble d’Ydril. Luziano avait pris ses renseignements et calculé la route maritime que le navire était sensé emprunter… Apparemment il avait vu juste, peut-être que la chance avait tournée, pour ses camarades morts pour rien, il leur ferait payer à tous…

Le navire était plus rapide que sa cible et à présent celle-ci était encerclée, mais il fallait se méfier de son armement. Ce n’était pas comme d’habitude, cette fois c’était un gros poisson : il fallait agir vite et bien.

Luziano avait de l’ambition et était un capitaine à la fois compréhensif et intransigeant. Toutes ses recrues : des racailles ou des badauds sans le sous qui cherchaient à refaire leur vie d’une manière ou d’une autre l’avaient suivi pour son charisme, son ambition et ses victoires rapidement acquises, pourtant, ils savaient qu’ils risquaient leur vie à chaque assaut, et celui-ci encore plus. Mais bon, comme on dit dans le métier : « moins y a de concurrence, plus la part est grosse ! »

Le navire avait déjà rattrapé la Verga et l’abordait par arrière bâbord, évitant une bonne partie des catapultes. C’était une manœuvre à la fois calculée et risquée. Si l’abordage se passait bien, les autres navires ne seraient pas ou peu inquiétés par les armes à distance et pourraient s’approcher pour aborder à leur tour le navire. Comme le capitaine Luziano lui-même menait l’assaut, et que ses anciens camarades à présent devenus capitaines de ses autres navires dirigeaient le bal, les hommes avaient suivis avec enthousiasme.

Le navire d’assaut étant plus petit que sa cible, son pont plus bas, alors pour éviter de se faire allumer par les tirs d’arbalète, les hommes étaient montés dans les voiles, y avaient accroché des cordes pour pouvoir s’y élancer jusqu’à navire adverse. D’autres étaient restés dans la cale en attendant leur heure avec des grappins pour pouvoir se hisser à bord.

La bataille avait commencé, tout s’était déroulé comme prévu jusqu’à présent. Luziano n’aimait pas se distinguer comme certains capitaines aimaient à le faire. Il était habillé comme n’importe lequel de ses hommes et s’était jeté dans la bataille à la tête de ses troupes…

……

Parmi d’autres pirates qui atterrissaient sur la Verga en criant pour se donner courage, un colosse défonça presque le plancher en se réceptionnant brusquement. D’un coup d’épée latéral, il balaya les alentours, tranchant quelque chair au passage, puis fonça sur le premier venu. Après quelques torses transpercés ou balafrés, le colosse se retrouva nez à nez avec un étrange adversaire : une demi-portion qui venait d’éviter par sa petite taille le coup d’épée lancé au hasard de la brute.

« Je vais t'écraser, minus ! »
« Ha oui ? C'est ce qu'on va voir ! »
La brute était tombée sur Arkh Gher'Rock, et ce fut malheureusement pour lui une chose qui lui coûta la vie… Mais pour Arkh ce n’était que le premier adversaire : il en avait tout un tas d’autre devant lui… D’ailleurs, un cri dans son dos attira son attention : quelqu’un était en train de se précipiter sur lui avec une dague dans chaque main.

Le pont de la Verga était devenu en un rien de temps un champ de bataille. Il fallait que celle-ci dure le temps que les autres navires approchent pour que le piège se referme. Déjà, la seconde vague débarquait à coup de grappins. Les carreaux et les flèches fusaient, les épées tournoyaient, les boucliers en bois se transperçaient, les chairs non protégées faisaient de même, les armes s’entrechoquaient et le plus important dans la bataille : le sang se versait.

Un pirate qui venait de rater son lancé de grappin et de l’envoyer dans l’eau, maugréa et couru en rechercher un autre. C’est là qu’il repéra Kern dans un coin, suspect. L’homme se précipita vers lui et lui cria :

« Mais qu’est-ce que tu fous là toi ? Grouilles-toi de venir nous filer un coup de main ! T’as entendu le Capitaine ? De notre assaut dépend la victoire ! Oh ! Tu m’écoutes ou quoi ? »

Et l’individu lui posa brusquement la main sur l’épaule dans le but de l’entrainer dans son optimisme…

Pendant ce temps, Luziano se battait aux côté de ses hommes, cherchant du regard où pouvait se trouver le Capitaine de ce navire, ou du moins ses hommes de mains car comme tout le monde le sais, un navire sans capitaine…
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Condra de Yisien
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MessageSujet: Re: Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè   Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè I_icon_minitimeLun 31 Oct 2011 - 1:03

Au large des côtes d’Ydrill, voilà où ils étaient parvenus lors de leur chasse, à distance et sous le couvert de la distance, dans le dos de ces trois vaisseaux pirates. Il fallait faire des coups de filets pour décourager la piraterie et, s’il était rare que ce fut l’Ecarlate lui-même qui mena la traque, cela arrivait, car Condra était une femme habile, résolument fille de la mer : une sorte de nymphe aquatique, toute de flamme faîte. Une contradiction. Cette traque durait depuis plusieurs semaines maintenant, à l’insu, probablement- mais pas certainement- des pirates. La tempête avait éloigné Condra, mais de peu. Elle avait surtout voulu éviter de risquer une collision dans une tempête ou pire, que les pirates s’y trouvent en position de force pour lancer une contre attaque surprise. La vigie avait annoncé tout cela, quoi que la plupart fussent des suppositions. En effet, si celui qui attaquait les pirates n’était pas un pirate lui-même, il ne pouvait agir que sous les ordres de la Marine Royale (Condra l’eut alors su et probablement ordonné, ce qui n’était pas le cas) ou de la marine d’Ydrill – l’on était trop loin pour en voir le pavillon -. Par conséquent, l’apparition –incertaine- de deux navires avait fait comprendre à Condra que ceux qu’ils chassaient avaient en fait tendu un piège. Ils allaient probablement arriver à temps. L’on tendit les voiles sous les ordres de Condra – qui bien sûr était aussi capitaine du navire – pour aller au secours des alliés du comté. Le navire-amiral de la flotte royale, secondé par deux vaisseaux de guerre (deux vives galéasses, en retrait, bien que plus rapides, qui l’escortaient) se révélerait bientôt aux yeux des belligérants. L’Ecarlate, dirigé par l’Amiral Condra de Yisien voguait sur les flots, impressionnant comme il se devait de l’être. Il était imposant, bien qu’il y en eut qui le fussent plus que lui. Long de quarante et un mètre et large de plus de dix mètres et demi, il demeurait taillé de la belle manière. D’autant que cette ancienne cogue, transformée en une sorte de galère extrêmement moderne, était pourvue de deux ponts et d’une cale double, ce qui permettait notamment la présence de trois batteries de balistes (il s’y trouvait des pièces de différents types fort intéressantes) et de reléguer les trente rangs de rameurs sous le premier pont à mi-hauteur. Par ailleurs, avec ses deux gaillards, deux châteaux fort bien réalisés et hauts dominés par trois puissants mats et une voilure complexe, un gréement des plus réussis à la voilure carrée. Les voiles, positionnées sur des vergues à l’horizontales en devenaient ainsi carrées, gonflées de vent. Il était à l’aise sur la mer calme du sud, au vu de sa solidité et de sa maniabilité bonne, mais il n’était que légèrement moins fringant sur l’Eris grâce à ses voiles carrées, invincibles sur vents descendants.

L’on y trouvait jusqu’à deux-cent marins et soldats, en général, comme sur la caraque et un grand nombre de rameurs répartis en une trentaine de rangs de 4 ou 5 rameurs. En tout, donc, plus de trois-cent âmes se déplaçaient, en moyenne (l’on pouvait aller jusqu’à quatre, voir cinq ou six cent personnes en bourrant au maximum le navire) ensemble sur la mer dans ce magnifique bâtiment, qui voguait sur les flots, arborant fièrement les couleurs du Roi et de Diantra. De même, si on l’appelait l’Ecarlate, c’était à cause – ou grâce – au bois de sa coque, rougissant vite. Par ailleurs, Condra avait pris l’habitude de le mener depuis sa construction, trois ans auparavant, et elle-même était surnommée l’Ardente. Aussi, de par ce rayonnement d’aurore que l’on voyait au loin, il n’était pas difficile de l’aviser pour un ennemi et ce n’était que rarement bon signe. Le navire-amiral de la flotte royale était réputé excellent. Condra, n’estimant pas ses deux navires alliés nécessaires pour l’assaut, fit envoyer le signal suivant : qu’ils tournent autour du lieu de la bataille navale et tentent de récupérer des prisonniers, si possible, ou quelque butin. Sa vitesse n’était pas très grande, il était davantage puissant, aussi l’éperon, à son bout n’avait encore jamais servi quoiqu’il fut de la belle taille. L’Amiral ordonna que l’on charge les trois batteries ainsi que les deux catapultes situées à l’avant et à l’arrière (pour la défense ou l’attaque) et que l’on se tienne prêt. Il y avait sur le bateau un équipage de marins de presque soixante âmes. Ajoutez-y une quarantaine de soldats, prêts à en découdre, habiles à l’archerie et les rameurs, au complet. Condra, debout à la proue scrutait la ligne d’horizon. Son second, un marin chevronné, un dénommé Sigmund auquel il manquait l’un des deux bras (perdu en affrontant l’Hydre) était un dur à cuire.

Bientôt, Condra comprit que le combat serait gagné sans trop de difficulté s’ils s’y prenaient bien, car les deux navires non issus de la Marine Marchande étaient deux des plus beaux que l’on ait jamais observés. Le plus dur serait d’empêcher la fuite. On ne pouvait pas attaquer de front le navire qui avait accosté la Verga, c’eut été inutile, mais l’on devait couper la route aux deux autres, sans quoi les choses se compliqueraient de beaucoup.

-Sigmund… Je te prie d’aller aux batteries, vérifier que tout est en ordre. Tu as toute autorité pour faire tirer des salves s’ils ne se gardent pas hors de portée. Laissons le navire d’Ydrill de débrouiller avec son abordage, contentons-nous de débarrasser les mers des deux autres rafiots. Et prépare les hommes à un éventuel abordage.

Petit à petit l’on approchait. L’on était à portée de vue maintenant, depuis longtemps et l’on avait dû être vu. Les deux autres avaient-ils été observés ? Difficile à dire d’ici, songea l’Amiral. Ils pouvaient avoir été vus, comme ils pouvaient ne pas l’avoir été, car ils étaient en retrait, beaucoup moins imposants qu’eux et leurs deux ponts et double cales, leur hauteur et leur masse imposante. C’était un puissant bateau que le leur, près de 250 tonneaux et, avec le vent dans le dos, il avançait bien, quoique sa voilure ne fut pas le meilleure pour ce vent-ci.

Du pont principal, Condra, qui barrait, vit et entendit les deux premières batteries, armées se mettre en branle. Il y avait vingt-cinq engins courts, de portée médiocre sur la première batterie, située bas dans le navire, dans une sorte de plancher aménagé, en sur-cale supérieure, environ deux mètre au dessus. Ce sont les pièces les plus lourdes, elles participent de la fantastique stabilité du bateau et leur force de frappe est très forte à l’impact. Au-dessus, la seconde batterie était elle aussi prête à faire feu, avec sa rangée de trente balistes de moyenne distance de part et d’autre du navire, conçus aussi pour faciliter l’harponnage d’un navire adverse. Enfin, sur le pont supérieur quinze appareils longs, aux traits faciles à enflammer témoignent de la puissance de feu du navire. Avec l’équipage réduit, bien sûr, inutile d’essayer tous cela. Par ailleurs, où et comment stocker suffisamment de munitions ? Généralement, on parlait de l’Ecarlate comme d’une cogue devenue galère ( en témoignait le bois qui y avait été rajouté, à son rachat par l’armée à de riches marchands, pour qu’il ne soit plus rond, mais devienne une vraie galère ), sans préciser laquelle. On disait souvent, pour raccourci que c’était un cogue transformé en dromon.


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HRP / Coucou ! J'ai demandé à Diogene qui m'a dit que je pouvais passer Wink.
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Kern Frelisean
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MessageSujet: Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè   Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè I_icon_minitimeSam 12 Nov 2011 - 23:44

Attention, par précaution, je met cet avertissement : certaines scènes violentes sont présentent dans ce passage. merci de votre attention.


En arrivant sur le pont du navire, Kern fut submergé par le brouhaha de la bataille; le désordre régnait su les navires où les combats faisaient rage. Il aperçut au loin sur l'autre navire, Arkh Gher'Rock dans un combat contre un colosse maîtrisant une large épée pleine du sang des pirates ennemis. Malheureusement, il ne fit pas le poids face au mercenaire et finit au sol, la tête tranchée après un affrontement d'une violence sans pareille.

C'est à ce moment qu'à travers la cohue du champ de bataille, Kern entendit le grondement des batteries d'armes venant du large : L’Écarlate et quelques autres navires venaient porter secours à Là Vergà Sanguinari ; l'issue de la bataille demeurait tout de même incertaine, car sur le pont les pirates commençaient à prendre l'avantage.

A cet instant, l'un des pirates encore sur leur navire l'aperçut et vint vers lui en criant :

"Mais qu'est-ce que tu fous là toi?"

A ces mots, Kern mit discrètement la main sur la garde de son sabre.

"Grouille toi de venir nous filer un coup de main! T'as entendu le Capitaine? De notre assaut dépend la victoire!"

Kern observa les alentours pour être sûr que personne d'autre ne les avaient remarqués : s'il se faisait trop remarqué cela risquait de compliquer les choses.

"Oh! Tu m'écoute ou quoi?"

A ce moment l'individu lui posa brusquement la main sur l'épaule dans le but de l'entrainer dans son optimisme... Kern dans un geste dégaina son sabre et le transperça. L'individu ne comprit pas se qui venait de lui arriver : le sabre venait de lui transpercer les poumon et le cœur. Il essaya de crier mais seul une gerbe de sang en sortit et il s'affala alors sur le sol dans une mare de sang. Kern se dirigea alors vers le grappin que le pirate avait laissé : il réussit son lancé et se prépara à sauter lorsqu'un cri retentit derrière lui. Il se retourna et leva la tête : la vigie faisait de grand signes et criait des ordres aux pirates alentours :

"Intrus à bord! Intrus à bord! C'est l'homme à la cape prêt à sauter : il a tué un de nos compagnon"

Les hommes qui avaient entendue cet ordre commençaient a se diriger vers l'agresseur, dans le but de venger la mort de leur camarade tombé. Kern accrocha la corde puis se retourna pour faire face à ses assaillants. Le premier arriva sur lui en tentant une estoc, mais ce bougre ne savait pas réellement se servir d'une épée; pour Kern la parade fut aisé et la contre attaque, fatal : sa lame trancha la tête du pauvre malheureux qui chut sur le pont. Il attrapa alors le corps de sa première victime et se protégea des deux tir d'arbalètes dont il était la cible. Il l'envoya valser sur son second assaillant ; celui-ci le rattrapa dans ses bras et après une seconde le laissa choir sur le sol : une seconde de trop pour lui. La lame de Kern lui trancha la jugulaire et celui-ci commença à se diriger vers l'un des arbalétriers. Ce dernier lâcha son arbalète et dégaina son épée : quand Kern arriva a son niveau ce dernier tenta une frappe frontal : Kern esquiva le coup et enroula son bras autour de celui de sa cible, l'empêchant de faire le moindre mouvement ; il trancha la main du pauvre malheureux et rattrapa son épée, la retournant contre son possesseur. Il se tourna alors vers le second arbalétrier : ce dernier venait de finir d'encocher sa flèche et était parer à tirer. Il décocha sa flèche qui vola vers Kern à vive allure, mais celui-ci à l'aide de ses deux épées para la flèche puis il envoya l'épée de sa précédente victime sur la suivante qui fut transpercer par la lame. Trois autres hommes arrivèrent et l'encerclèrent. Les ennemis le jaugeaient, voyant ses quatre dernières victimes gisant sur le sol. Ils ne parvenaient pas à voir son visage sous sa large cape. Puis après quelques secondes d'attente qui parurent des siècles, l'un d'eux se lança sur lui suivit de peu par les deux suivants. Le premier lança un coup d'estoc, le second un coup en tranche et le dernier en couper. Kern ferma les yeux se rappelant alors de ce mouvement qu'il avait appris il y a longtemps : il sauta alors, virevoltant entre les lames qui l'effleuraient : le premier assaillant eu la gorge trancher et le second reçut un violent coup de pieds dans la tempe, lui faisant perdre l'équilibre, et il trancha le dernier en retombant au sol. Après avoir achevé tous ses ennemis, il attrapa la corde et se laissa aller, laissant derrière le pont pirate jonché de cadavres. En arrivant sur l'autre navire, le bruit des combats fut tout de suite plus intense. Il fit quelques pas et reconnut Arkh Gher'Rock qui l'attendait là impassiblement sa hache et son bouclier à la main.

- Cela faisait longtemps...
- Tu était en piteux état la dernière fois que je t'ai vu.
- Les nain ont la rancune tenace, dit-il en présentant sa balafre sur son visage.

Des hommes commençaient à s'approcher dans le but d'attaquer Kern.

- NON! s'écria Arkh Gher'Rock : il est pour moi...

Le sourire carnassier disparut et il prit un air plus sérieux. Les deux combattant se jaugèrent pour ce qui semblait être une éternité. Puis soudain, Arkh Gher'Rock chargea, bouclier de face , cherchant à déstabiliser son adversaire. Kern esquiva le coup de bouclier et para le puissant coup de hache de son ennemi. Il fit une rotation sur lui même faisant décrire un arc de cercle à sa lame qui fut arrêté par la cotte de maille, faisant au passage voler quelques anneaux. Arkh Gher'Rock lança son attaque suivante en coupé suivit par une rotation et un coup de bouclier. Kern esquiva le coup de hache mais se prit le coup de bouclier de plein fouet le faisant chuter au sol. Arkh Gher'Rock voulut alors l'achever et frappa de toutes ses forces vers Kern mais au dernier moment, celui-ci trouva la force pour se jeter sur le côté et il se releva et s'écarta pour laisser de la distance entre eux.

- Je vois que tu as progresser depuis la dernière fois que je t'ai vus ; toutefois tu reste tout de même un peu lent.
- Tu dis cela alors que tu as faillit perdre ta tête.
- C'est par-ce que je t'ai sous-estimé mais je ne referai pas deux fois cet erreur.

Kern laissa alors choir sa cape et son bâton sur le sol ; d'une voix dure, froide et sans frémissements il dit ces mots :
"Jarrive."

Le mouvement qui suivit fut rapide, presque imperceptible et Arkh Gher'Rock ne due sa survie qu'au réflexe qu'il eu de baisser la tête derrière son bouclier, évitant ainsi de perdre la perdre. Le chuintement des lames s'entrechocants était d'une violence indescriptible : tout deux faisaient preuve d'une adresse et d'une puissance difficilement égalable redoublant d'ardeur dans ce combat. Le combat s'intensifiait coup après coup même si Arkh Gher'Rock commençait à avoir du mal à suivre le rythme instauré par Kern qui, lui, restait étonnement calme. Soudain, dans une suite de coups violents Arkh Gher'Rock se mit uniquement à parer les coups de son adversaire ; puis lorsqu'il dévia la lame de Kern, celui-ci fit une rotation dans le but de donner un coup. Arkh Gher'Rock mis sa hache en prévision du coup ... qui ne vint jamais. Il remarqua alors que Kern ne tenait plus sa lame dans la main gauche mais dans la main droite. Il était trop tard : la lame transperça le corps du mercenaire là où la maille avait été affaiblit. Heureusement pour lui se n'était pas un point vital mais il commençait a perdre beaucoup de sang ; il commençait à avoir du mal a se tenir debout et a tenir ses armes en main. Il devait à tout prix faire quelque-chose. Kern leva alors sa lame au-dessus de sa tête :

"C'est fini ..."

En abattant sa lame vers la tête de Arkh Gher'Rock celui-ci lâcha son bouclier et attrapa la lame au détriment des blessures que cela pouvait lui causer et de sa seul main valide, brandit sa hache en l'abattant sur sa cible. Kern se décala juste à temps pour ne pas être tranché en deux mais pas assez pour ne pas être touché. Son armure arrêta une parti des dommages mais un liserait rouge coulait de la faille de son armure.

"Te fous pas de ma gueule! Fils de chienne! je vais t'envoyer en enfer!
Kern recula, rengaina son épée et récupéra ses affaire.
"Tu ne mourra pas aujourd'hui."
"Choppez le les gars!"
Kern posa la main sur son bâton et lui dit sur un ton calme :
"Je ne crois pas non ...

Soudain, l'un des symboles du bâton s'illumina alors qu'un malaise s’installait sur les hommes qui l'entouraient.
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MessageSujet: Re: Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè   Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè I_icon_minitimeLun 21 Nov 2011 - 17:17

Attention, risque de violence et de mots relativement grossiers.

- T'ain, fait chier, il m'a bien eu ce con...

Arkh, perdant son sang, avait du mal à se remettre de son combat contre Kern Frelisean, un nain qu'il avait connu il y avait un certain temps. La plaie qu'il avait au ventre le faisait souffrir, certes, mais n'était pas mortelle. Il se releva avec peine, ignorant le soutient d'un de ses compagnons. Il fit quelques pas douloureux, évitant les combats.
Il arriva enfin à une cabine, il ne savait pas de qui. Il trouva enfin ce qu'il cherchait, un ruban de tissu qu'il enroula autour de son corps velu pour stopper l'hémorragie. Il emporta aussi une besace avec quelques victuailles, un plan fou venant de naître dans son esprit embrumé par la douleur.
Il arriva à une barque, bien frêle pour cet océan, et sauta dedans. Sa blessure lui tira un gémissement douloureux. Il crachat un flot de sang et jura. D'un coup de hache, il trancha les amarres et commença à pagayer ferme. Heureusement, personne ne le vit et il fuit discrètement. Au bout de quelques heures, il s'évanouit et se laissa dériver.

Il se réveilla sur le pont d'un navire, un marin le regardant avec curiosité.

- Eh bah, mon gars, t'as l'air d'en avoir pris un putain de coup ! Qu'est-ce qui c'est passé pour que t'ai cet gueule-là ?

- Plus tard, j'ai mal... J'ai soif...

- T'inquiètes, je vais te soigner, mon p'tit gars ! Lui postillonna le marchand à la figure.

Arkh fut emmené dans une cabine, son pansement refait, et de l'eau lui fut donnée. Il se sentait mieux quand l'homme à la vigie cria :

- Des bateaux qui se battent, droit devant !

- Merde, des pirates ! On se tire les gars !
Cependant, c'était trop tard. Un petit voilier approchait, tout en se péparant à les aborder.

- Ils veulent pas qu'on appelle du renfort, on est foutus ! jura le marin entre ses chicots.

- Putain, ch'uis pas verni en ce moment. Grogna le nain.

Les bateaux approchèrent. Arkh fut surpris que les pirates ne soient qu'un vingtaine. Il
comprit pourquoi en voyant les marins paniquer à l'approche des forbans.
Le navire marchand s'enfuit, toutes voiles dehors, mais les rameurs puissants des trois barques pirates leur permettaient de rattraper leurs proies.
Les pirates arrivèrent au niveau du navire marchand, les grappins fusèrent, les pirates abordèrent. Un ordre retentit :

- Égorgez-les tous !

Les pirates débutèrent leur macabre besogne. Les cris et les rires gras se mêlaient aux hurlements de terreur. Arkh tomba nez à nez face à quelques pirates, qu'il reconnut :

- Oh, du calme les gars, c'est moi.

- Arkh, mais qu'est-ce que tu fous là ?

- Ces salopards m'ont eu. J'ai du me tirer, et je suis arrivé ici.

- On a fini chef !

- Ok, on se tire !


Les pirates menèrent Arkh à une barque. Leur chef hurla :

- Allez les gars ! On y retourne, on dérouille ces enfoirés et on s'en met plein les poches !

- Ouais !
hurlèrent à l'unisson les hors-la-loi.

Ils sautèrent dans les barques, et arrivèrent aux navires où la bataille faisait toujours rage.
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MessageSujet: Re: Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè   Lè Batestal del laïmbhert è del Sérpè I_icon_minitimeLun 21 Nov 2011 - 18:46

Les pirates étaient en nombre et encerclaient la Verga de leurs navires. Leur plan était parfait, ils allaient mettre à sac de fier galion et éliminer leur noble capitaine !… Oui, mais, c’était sans compter sur l’ardante Capitaine Condra, qui avait traqué les traqueurs et qui à présent était à porté de baliste des bateaux volés venus en renfort…

Quelqu’un se fraya un chemin dans la mêlée jusqu’au Capitaine Luziano, en plein combat et entouré par une dizaine des siens lui frayant une route jusqu’au pont supérieur.

« Capitaine ! Capitaine ! »

Il arrivait dans le dos de Luziano, en criant quand soudain son capitaine se retourna il lui pointa sa lame sur la gorge, l’obligeant à se stopper net, puis l’attrapa par le col pour le coincer dans un coin abrité :

« Crie pas mon titre comme ça imbécile ! Qu’est-ce que tu m’veux ? Parle vite ! »

« C’est que… On s’est fait prendre à revers Capitaine ! Des navires de la marine, ils ont entamé le combat avec nos vaisseaux de renfort, regardez à bâbord… »

« Quoi ? Comment ? … Alors c’était ça les bruits étranges ! Fichtre ! Par les saintes culottes de ma grand-mère ! Je pari que c’est cette garce de Condra qui aura fini par nous retrouver ! »

« Vos ordres ? »

« Mes ordres ? Mais on continue comme prévu ! On élimine le nobliau, on prend possession du navire et avec son armement on aura de quoi riposter ! Combien sont-ils ? »

« Je ne suis pas sûr, deux ou trois vaisseaux, peut-être plus. »

« Bon, merci pour l’info, maintenant retourne vite surveiller tout ça, et prends quelqu’un d’autre avec toi au cas où. »

« Oui Capitaine, à vos ordre ! »


Luziano retourna dans la bataille, tentant toujours d’atteindre le noble capitaine afin de lui régler son compte.

Pendant ce temps, la bataille faisait rage un peu partout, un vrai champ de bataille. Quelqu’un profita de la confusion pour mettre une barque à la mer et s’éloigner de la bataille. Heureusement que l’avant du bâtiment était dégagé. Celui qui avait prévenu le Capitaine Luziano entraina un camarade avec lui et retourna dans les cordages pour surveiller l’horizon. Il repéra quelque chose la barque qui s’éloignait déjà bien. Le temps était quelque peut brumeux, il y avait une sorte de voile léger mais qui empêchait de distinguer nettement les alentours, c’est pourquoi il n’avait pas pu confirmer le nombre de navire ennemis en approche et qu’il avait mis du temps à remarquer la frêle embarcation. Le pirate cria à des acolytes plus bas :

« Eh ! Les gars ! Y en a qui essaient de s’enfuir en barque à tribord avant ! Faites quelque chose ! Rattrapez-les ! Le Capitaine a dit « pas de survivants ! »

Les pirates qui l’entendirent râlèrent leur mécontentement et se refilèrent le mot. Finalement, un groupe d’une vingtaine d’individu mené par un lieutenant se forma et des barques furent mises à l’eau pour pourchasser les fuyards. Vingts bons rameurs à bord de trois petites barques devraient largement suffire pour rattraper et éliminer les fuyards.
Finalement ça leur prit une bonne demi-heure pour repérer le petit navire marchand qui naviguait en toute quiétude à deux brasses de la bataille en fonçant droit sur celle-ci à travers le léger voile de brume. Le temps que les marins ne remarquent les navires au loin et les barques leur fonçant dessus, c’était trop tard pour faire demi-tour. Les pirates abordèrent, massacrèrent tout le monde, récupérèrent leur camarade blessé sans lui poser de questions, et s’emparèrent du navire marchand, laissant plus de la moitié des hommes dessus pour pouvoir retourner aux navires tout en pillant ce qu’il y avait à piller, et ramenèrent Arkh à la force des bras en ramant de nouveau jusqu’à la bataille sans réfléchir au fait que s’il avait fuit, c’était normalement pas pour y retourner, si ?

Un peu plus loin, la boutre était en mauvaise posture, prise en tenaille par le navire de Condra, les pirates tentaient toujours de manœuvrer pour se sortir de là. Leur équipement était limité et ils pouvaient difficilement riposter face aux tirs de balistes ; ils n’avaient d’autre choix que de les maintenir en poupe et de tenter de rejoindre la Verga ou bien de rompre les ordres et d’aller à l’assaut de ce nouvel ennemi. Cela risquait d’ailleurs fortement d’arriver car ils étaient déjà rattrapés. L’autre caravelle était plus rapide et avait fini par enfin atteindre la Verga par tribord. Certes les autres navires de la marine lui coupaient toute retraite, mais étrangement ne venaient pas à l’assaut, c’était tant mieux ! Ainsi, un nouvel abordage commença, amenant un grand nombre de renforts aux pirates qui jusque là tenaient bon mais n’avaient pas vraiment l’avantage en nombre. A présent, les forces sur la Verga étaient en faveur des pirates.

« Aaaah ! Enfin ! »

Luziano avait pu rejoindre un des bras droit du maître des lieux, un certain Baradè. Il avait l’air plutôt bon combattant mais il n’était protégé que par quelques hommes. Peut-être des lieutenants ? En tout cas, les pirates s’étaient rassemblés autour de leur chef et formaient un bon groupe d’une trentaine d’individus.

« Œil de loup, à toi l’honneur de te charger de lui ! Nous on s’occupe de la petite frappe ! »

« Oui chef ! »


Œil de loup était un mercenaire à la carrure impressionnante, très bon combattant qui maniait l’épée à deux mains avec aisance. D’où lui venait son surnom ? On ne savait pas trop, peut-être à cause de son regard vif et de ses sourcils toujours froncés… Bref, un duel intéressant allait se produire à bord de la Verga. En attendant, Luziano n’avait toujours pas mis la main sur l’Amiral de la Verga, mais où était-il ? Enfermé dans ses quartiers ?...
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