Neleth Senjak - Duelliste

Équipement : Etant quelqu'un de sédentaire, Neleth possède peu d'équipement, le reste tronant dans son théâtre et ne sont que des trucs utiles dans la vie de tout les jours. Mais bon, ayant un père maréchal-ferrant, ce dernier apprenant sa passion pour ce genre de combat lui a offert une épée, venant d'un ami forgeron, aux allures de sabre d'escrime, dont la lame est très fini, coupante et effilée sur un coté. Ainsi qu'une dague qui lui sert d'outil de tout les jours pour couper le noeud d'une corde ou couper une pomme. Les deux armes sont dans un alliage ferreux basique et peu cher. Ses parents ne se seraient jamais pris la peine de lui offrir quelquechose en argent. Surtout après avoir vu ce qu'il avait acheté comme taudis.

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Description physique : Neleth a un visage plutôt ovale et dont la pâleur de sa peau contraste de manière net mais agréable avec ses yeux noisettes portant sur le noir et sa chevelure brune. Ses cheveux bruns, doux et épais tombent jusqu’au niveau de ses épaules. Ses traits sont fins et ses sourcils marqués. Il a pourtant un visage doux et qui vous donne presque envie de sourire, vous transmettant une étrange bonne humeur rien qu’en posant ses yeux dessus. Et quand il vous regarde, c’est limite si vous ne seriez pas obligé de lui sourire. Il porte quelque fois, la moustache et encore plus rarement la barbichette. Cela dépend surtout des rôles qu’il lui arrive d’interpréter, que ce soit sur les planches du théâtre ou dans la rue via des esclaffes !

On ne dira pas de Neleth qu’il est grand, ni qu’il est petit, sa taille étant comprise au beau milieu de la moyenne humaine. Il arrive pourtant qu’il croise des gens de taille moyenne plus grand que lui mais la taille d’un homme ne se mesure pas avec un décamètre. Sa musculature est perdue entre quelquechose de fin et de moyen. Tout ce don, il est nécessaire pour faire preuve d’agilité et de souplesse. Une musculature du à un entrainement aléatoire qui ne vaut pas du tout un entrainement de légion. On va dire qu’il s’entraine quand il y pense ou quand il pleut trop pour fanfaronner. Même si la pluie n’est pas pour autant un obstacle à son imagination débordante ! Certaines personnes l’ayant déjà vu faire des cabrioles alors qu’il pleuvait comme vache qui pisse.

Pour ses habits, cet homme adore le lin et le cuir. Si bien qu’il aime porter de belles chemises blanche ou crème avec des pantalons fait de cuir ou de lin, suivant la saison. Mais il est à noter qu’il préfère les chausses basses de cuir plutôt que les bottes. Trouvant que l’agilité et la précision, pendant l’équilibre sur les poutres d’une taverne, est bien meilleure qu’avec des bottes. Quand vous devez escalader un mur pour une fuite impromptue qui finit au fond d’une impasse, il est toujours mieux d’être bien chaussé ! Bref, cela n’explique pas les gilets d’homme en cuir qu’il porte parfois pardessus les chemises ou les pulls en laine quand les temps sont vraiment frisquet. Ni les vestes de cuir qu’elles soient courtes ou longues et de couleurs allant du marron foncé au noir les plus sombres. Cet homme est une énigme quand il s’agit de comprendre pourquoi, il porte ca et pas ca !

Une chose est sûre, vous ne le verrez jamais mettre une armure qu’elle soit légère, moyenne ou lourde. Il y a un dicton chez Neleth Senjak qu’il aime suivre à la lettre : Pourquoi s’encombrer d’un tas de feraille quand on peut danser en utilisant son adresse afin d’esquiver ? Porter un casque ne vous rend que moins attentif à votre environnement et vous loupera la chance d’utiliser une bonne vieille bouteille de bourbon comme arme contendante ! Et peut être aussi, la chance de pouvoir profiter d’une situation humoristique pour délier vos stigmates ! Non, utilisez vos reflexes pour survivre, c’est franchement plus drôle.

Description mentale :

Ne cherchez pas la simplicité ailleurs que dans la douceur de son regard. Cet homme est très compliqué ! Entre ce qu’il aime et n’aime pas, ce qu’il juge être digne d’intérêt ou digne de finir dans les oubliettes. Certains pourraient le penser fou car la conformité est loin d’être l’une de ses meilleurs cordes. Mais c’est parcequ’ils l’ont déjà vu s’endormir sur le muret d’une pommeraie et se réveiller au petit matin. Sortir nue des douves d’un château parcequ’il avait été trouvé nue dans les draps d’un cocu jaloux et qu’il avait du courir jusqu’aux remparts pour prendre un bain, certes matinale, mais tout de même puant et dégoutant. Ou encore refuser une invitation à un banquet parceque les plats étaient fait à base de fromage et de terrine et qu’il déteste ca !

Mais le plus pire c’est qu’en tant qu’acteur de théâtre occasionnel, il lui arrive de répéter en pleine rue, grimpant même sur une fontaine pour affirmer son jeu et prendre une voix forte et tonitruante. Et même si il y a 50 centimètres de neige au sol. Comme il aime le rappeler souvent, l’art ne peut pas attendre ! Et l’inspiration encore moins. Et ca c’est vraiment l’une des choses les plus étranges. Comparé aux autres, qui ne sont que les aléas d’une vie croquée à pleine dents. Soit, un autre exemple est son amour du risque et son absence de vertige. Encore heureux vous allez me dire pour un duelliste. Mais Neleth est du genre à vraiment utiliser tout ce qui lui passe sous la main pour se battre et à emmener le duel au plus haut croisement de poutre qu’il peut. N’hésitant pas à user de roulades et de mouvements maladroits si il le faut.

Oui, parcequ’on peut être agile et adroit, ca ne veut dire qu’on ne peut pas être maladroit de temps en temps. Et étant donné que cet homme a une fâcheuse tendance à avoir du mal à faire trois choses en même temps. Si il perd sa concentration, il lui arrive de faire un faux pas ou un geste approximatif qui peut renverser la situation du tout au tout. Surtout quand on est en train de le divertir de quelques phrases alors qu’il est en plein duel. Si il existe bien un point faible chez cet homme c’est celui la. L’autre étant son goût à risquer sa vie pour un simple jeu. Cela en déduit aussi qu’il aime jouer. Et même si il perd souvent, il joue quand même trop souvent. Paraitrais même que ca l’aide à mieux connaitre une taverne et à mieux l’appréhender si le jeu tourne mal en sa défaveur.

Histoire :

Neleth Senjak ne veut même pas entendre parler de ce qu’il fut ! Ses modestes parents issus de bonne famille voulaient faire de lui un grand maréchal-ferrant comme son père. Au sein de la cité de Langehack. Mais non, il n’était pas d’accord et n’avait d’yeux que pour l’art. C’est pour cela que dès l’âge de 11 ans, il passa la plupart de son temps à dessiner des esquisses en cachette dans un carnet de croquis qu’il avait eu pour trois fois rien. Vous allez me dire, c’est qu’un carnet de croquis ordinaire que tout le monde a obligatoirement dans son sac. Mais par pour lui. Ce carnet était cher à son cœur car il était la réalité de son projet d’avenir opposé à celui de ses parents. Et qui lui avait demandé d’économiser pendant des mois pour pouvoir l’obtenir. Comprenez donc que s’il advenait que Neleth perdait ce carnet, il s’en voudrait toute sa vie et cette dernière pourrait même s’effondrer. Voir ses rêves détruits à néant ce n’est pas rien et bien conscient de la chose, le jeune garçon apportait un grand soin et intérêt à préserver ce carnet de croquis. Dessinant les gens, les paysages pour transformer des scènes de genre en scènes classiques ou historiques. Mais ce que le jeune homme ne savait pas encore, c’est que c’est cet art qui allait lui donner envie de devenir duelliste. Car, un jour où il dessinait assit au bord d’une ruelle dessinant les passants afin qu’ils restent naturelles et l’oublies. Une main allait faire jouer en cet instant, son avenir et le changer du tout au tout !

Une main agile venant du dessus lui vola son carnet si cher à ses yeux. Avant de disparaitre derrière une épaisse chevelure rougeoyante par une fenêtre pour ensuite aller on ne sait où. Pourquoi, lui, pourquoi elle ? Pour la première question, la réponse était toute faite, même si elle n’en restait pas moins étrange. Denna est une jeune femme abandonnée dans la rue très jeune et qui a du survivre parmi la pauvreté de Langehack. Prenant ses repas dans les institutions les plus généreuses, qu’elle le pouvait, pour plus tard s’adonner au vol à la tir. Sa vie n’était faite que de cavalcades et de sauts sur les toits à se battre chaque jour contre sa précarité. Sa vie était belle mais il manquait une chose, elle était seule. Et cette solitude était des plus pesantes car personne ne voulait faire ami-ami avec une fille aux habits rapiécés et usés par le temps et la boue. Et qui de plus, marchait pieds nues ! Si bien que d’avoir vu cet adolescent qui semblait être de son âge était trop tentant. Et l’envie de jouer avec lui se transforma peu à peu en l’envie d’en faire son partenaire de jeux. Si bien qu’elle tendit la main afin de lui voler ce qui pour elle n’était qu’un vulgaire carnet mais dont le contenue était un trésor à ses yeux : Des images griffonnées au charbon.

Bref, quand le jeune homme se rendit compte du délit, il était déjà trop tard. Et il n’était pas content du tout. Il décida donc de se lancer à la poursuite de cette voleuse taquine. Si bien qu’après un jeu de bonds sur les toits et les balcons de bois. Il fini par la retrouver arrêtée plus lointe. Elle était souriante, joueuse et avec l’air de dire que c’était loin d’en être fini. Cachant le carnet dans son dos. Ils firent vaguement connaissances pour commencer et amusée de l’avoir vu la suivre jusqu’ici, elle lui proposa ce qui pour elle devenait une assurance à ce qu’il ne s’envole pas comme tout les autres avant lui. Lui demandant une promesse aux allures de chantage afin de le garder avec elle assez longtemps pour que quelque chose se tisse entre eux. « Si tu veux récupérer ton carnet, devient mon apprenti et aide moi à voler les gens ! Peut être qu’un jour, tu arriveras à me voler ce qui t’appartiens. »

Pour Neleth, l’idée de voler les gens ne lui plaisait pas du tout et il n’avait nullement envie d’accéder à son chantage. Aussi, n’ayant pas trop le choix, il essaya d’attraper son carnet des mains agiles de la jeune femme sans jamais y arriver. Et Après avoir essayé mainte fois, encore et encore d’attraper son carnet, il finit par être obligé d’accepter le marché, le temps de récupérer son bien. Si bien qu’il passa bientôt plus de temps dans les rues que chez ses parents. Il était moyennement agile et la jeune femme forgea en lui la dextérité qui lui manquait à force d’entrainement et de défis vertigineux. Même si au fond de lui, un résidu de maladresse persistait au grand détriment de Denna.
Et au fur et à mesure des années, il apprit non seulement à devenir agile et adroit, chose lui aurait semblé impossible à l’époque. Mais qu’en plus, il pu exercer sa passion pour le théâtre et la musique. Car la jeune fille avait un luth quelle avait volé dans la rue, il y a assez longtemps. Mais le souci, c’est qu’elle ne savait pas en jouer et Neleth, avide d’art y vit une chance pour lui d’arriver à la charmer pour qu’elle endorme sa vigilance éternelle et qu’il puisse enfin récupérer son carnet et s’adonner à nouveau à l’art de l’esquisse. Mais hélas, il découvrit qu’elle était trop fascinée par les contines, contes et histoires qu’il apprenait au fil des mois à jouer. Tellement enchantée qu’elle finit par lui offrir ce luth pour qu’il ne parte jamais et aussi le remercier. Elle l’aimait bien et l’idée qu’un jour, ils ne puissent plus se voir était désagréable à son esprit et elle espérait bien qu’il abandonnerait à jamais l’idée de s’en aller et de ne plus jamais la voir.

Mais vint ce jour où son ambition ne suffisait plus. Et ce jour la, il eu pour objectif d’acheter un théâtre afin de gagner sa vie et d’offrir du rêve aux gens afin de casser leur quotidien. Si bien que ce que regrettait Denna fini par arriver et qu’il disparu longtemps. Mais avec cette promesse qu’il avait fait à Denna et qu’il n’était pas prêt d’oublier : « Tu as mon carnet, laisse moi le temps de trouver assez d’argent pour acheter un théâtre et je te promets que je te retrouverais afin de récupérer mon du ! Ce n’est qu’un simple au revoir, sois en sure ! ». Il perdu donc, de vue longuement cette Denna afin de travailler pour se faire de l’argent rapidement. Il fit tout ce qu’un homme adulte peut faire et on peut même imaginer qu’il alla dans tous les recoins de la seigneurie de Langehack. Entre moissons et petits boulots. Pas mal de bonnes expériences mais aussi de mauvaises qui finirent mal à cause de son manque aléatoire de concentration. On dit, par exemple, qu’il a fait brûler une grange, une fois en ayant voulu allumer la fourrure d’un rat par inadvertance, en faisant bruler un tas de bois. Le rat étant sortie de sa cachette et ayant couru comme un dératé jusqu'à la grange pleine de paille. Bref… que des maladresses du genre et celle-ci n’en étant que la moins pire !

Mais un jour, alors que plus personne, ni même lui, n’aurait pu y croire, vint le jour où il réussit à réunir, on ne sait comment, assez d’argent pour acheter un théâtre. Mais pas n’importe quel théâtre. Dans la capitale culturelle qu’est Langehack, il acheta le seul théâtre qu’il pouvait avoir, un édifice dont plus personne ne voulait, vu son état de délabrement avancé. Et qu’il décida, fort de son expérience à droite à gauche, de commencer à retaper. Donnant des représentations plus souvent sur la petite place à l’extérieur que dedans, de peur que le toit ne s’effondre sur son publique ou les acteurs. Mais bon… un jour, Denna vint assister à l’une de ses représentations rocambolesque et plus jamais, elle ne partie. Car, elle ne voulait plus jamais le perdre de vue ! Et il fallait pour cela, lui imposer une nouvelle promesse afin qu’il ne disparaisse plus jamais de Langehack. Elle décida de faire de lui, un homme qui saurait devenir duelliste théâtrale. Et cela fait maintenant trois bonnes années qu’ils sévissent en bons amis dans tous les lieux dignes d’accueillir leurs représentations. Lui, ne voulant plus la voir dormir dehors et l’invitant à rester dormir au sein de ce théâtre qui était devenu sa nouvelle maison. Il faut dire aussi que dans une citadelle que celle de Langehack, le théâtre ça paie bien ! Surtout quand on peut s’égarer à détrousser quelques spectateurs un peu aisés… même si les deux ne rêvaient que d’une chose. Celle de pouvoir jouer un jour au sein du château même de la citadelle.