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 Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann

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Arnhild Níðhöggr
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeSam 25 Mai 2013 - 17:48

Bien entendu Arnhild savait parfaitement les "inconvénients" qui accompagnaient cette date si précise dans la vie des deux dragonnières. Autant elle avait réussie à s'en accommoder car la chose était connue du clan via son histoire et elle avait pu s'y faire sans trop de difficultés. Les premières fois avaient été un peu délicates mais une sorte de routine s'était installée au fil des années. De par son éducation elle savait qu'elle avait plus de .. facilité pour assouvir cette période, chose que ne possédais pas une Johann déjà assez renfermée sur elle-même. Elle l'avait déjà remarquée lors du bal de mariage d'Astéride, la Nisétienne étant plus à l'aise avec les affaires charnelles que ne l'était son homologue.
La consommation, l'envie, la séduction .. elles étaient totalement différentes sur ce point, la pudeur aussi car Arnhild ne se gênait plus de recevoir son invitée quasiment nue, n'ayant pas remis immédiatement sa robe après lui avoir montré son tatouage.

La question du jeu était aussi un point de différence et l'envie de jouer un petit tour lui prit après avoir entendu les paroles bien peu à l'aise de Johann. C'était dangereux connaissant l'humeur massacrante de la péninsulaire mais la période faisait aussi son petit effet sur la Nisétienne qui se décida à passer à l'acte, quitte à braver la menace de recevoir un coup de poing en pleine figure.
Sans crier gare, la jeune femme se rapprocha de Johann et usa de ses aptitudes martiales pour renverser Johann avant qu'elle ne puisse réagir. La dragonnière d'or tomba à la renverse et s'affala directement dans les nombreux coussins qui les avaient accueillis quelques secondes plus tôt.
Il ne fallu que quelques secondes pour que Arnhild ne rejoigne sa proie étendue devant elle, la maîtrisant prestement de ses mains. Son visage arborait une expression d'amusement et d'envie alors qu'il s'approchait pour s'arrêter à quelques centimètres de celui de Johann, les deux regards se plongeant dans l'autre.


Oh vraiment ? depuis le temps que nous nous sommes rencontrés, n'aurais tu pas l'envie de "partager" ce moment avec quelqu'un d'un peu plus de confiance qu'un simple inconnu ?
Tu sembles t'être déjà calmée mais a moins que tu n'aimes guère les compagnies féminines .. je pourrais demander à quelques hommes présents dehors de nous rejoindre pour calmer ce qui subsiste..


Arnhild n'avait pas remit ses vêtements avant de s'en prendre à Johann et c'était donc une femme totalement nue, la robe étant tombée au sol lors de l'attaque, qu'avait au dessus d'elle la prisonnière. La Nisétienne n'en démordait pas, offrant à Johann la vision de ses atouts féminins qu'elle pourrait avoir si elle cédait à la tentation. Dans sa tête elle menait un combat pour ne pas être tentée elle-même de sauter le pas, les chaleurs étant encore d'actualité dans son cas.
La tension dura encore quelques instants Arnhild était déjà engagée sur une pente glissante et cela pouvait se noter. Normalement elle souhaitait abréger la blague en éclatant de rire mais son corps sembla la trahir à ce moment elle resta muette sans pouvoir réagir et dévoiler la supercherie.

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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeLun 27 Mai 2013 - 21:55

Oh, depuis qu'elle était dans la région la Nisetienne n'avait cessé de la provoquer en se mettant nue ou partiellement dévêtue devant elle, les choses étaient presque devenues routinières et au plus Joh réagissait négativement à cet élément et plus l'autre devenait extravagante. Si bien qu'elle avait tout simplement décidé de l'ignorer simplement en détournant le regard un peu dans le genre "Je ne vois paaaas lalala la lala. Oh il est mignon ce caillou." et bien d'autres choses du genre. Ce coup ci ce fut le "plafond" de la yourte et la petite araignée qui y avait élu domicile et qui de sa courte vie ne devait jamais avoir reçu autant d'attention.

Mais cette traitresse n'était qu'un leurre pour détourner l'attention de la Dragonnière d'or de ce que comptait faire la Nisetienne qui s'empressa de faire basculer Johann sur le lit de coussin et de se mettre sur elle totalement nue dans une de ses multiples provocations exacerbées par la période fatidique et visiblement le pic d'influence était bien plus proche pour Arnhild car elle ne se retira pas de sa provocation, semblant comme hésiter à la continuer après avoir proposé d'inviter les hommes du clan.

L'influence "néfaste" se faisait ressentir et la dragonnière de bronze était sur le point d'y céder, Joh le sentait et celà ne faisait que l'influencer. Non, elle ne se laisserait pas avoir, plus maintenant ! Une fois c'était trop ! Trop ! Trop ! Quoique... Rien qu... Quand l'idée lui effleura l'esprit elle s'empourpra, gênée comme à son habitude de ce que "ça" lui faisait penser et c'était autre chose que les rêves qui peuplaient ses nuits à ces moments ! C'était réel ! Mais une autre pensée germa dans son esprit...
Oui, elle pouvait résister et c'était le moment de prendre sa revanche sur toutes ces provocations. Ou alors tout simplement céder et de nouveau se laisser avoir par une fausse excuse.

Elle remonta doucement son visage vers celui d'Arnhild pour effleurer leurs visages et lui glisser doucement à l'oreille quelques mots, juste assez pour qu'elle la lâche.

"Peut-être que si tu me lâchais tu saurais ce que je veux réellement." lui chuchota-t-elle avec délicatesse avec un ton qui ne laissait pas vraiment de doute.

La pression sur ses poignets se relâcha doucement, elle libéra la première main pour la passer délicatement sur le flanc de la Nisetienne, puis une fois le premier passage effectué ce fut la seconde, le long de la colonne vertébrale. Elle pouvait ressentir de là les effets que ça procurerait à sa compagne d'infortune et les réactions qu'elle aurait si elle cédait à ce que son corps lui réclamait.

Elle avait voulu jouer à la plus maline ? Sur ce coup là elle perdrait ! Et dès quelle se lâcherait, PAF l'Arnhild !
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeMar 11 Juin 2013 - 17:40

Etre prisonnière de ses pulsions était une chose dont d'habitude Arnhild rafolait, elle était assez décomplexée sur cette fameuse période et n'avait jamais eu de mal pour trouver un partenaire quand le besoin se faisait ressentir .. et même tout au long de l'année. Mais pour une fois elle hésitait car Johann n'était pas dans l'humeur .. tout au long de l'année dans son cas. Techniquement il n'y avait pas vraiment de remords pour avoir débuté cette blague mais l'indécision muait progressivement le jeu en désir.
Les choses n'allaient pas en s'améliorant car la réaction de rébellion qui accompagnait tout le temps Johann ne sembla pas être au rendez-vous. Si un événement pouvait survenir pour mettre fin à la situation c'était bien la réaction belliqueuse de la dragonnière d'or.

Au lieu de cela elle sembla entrer dans son jeu, une attitude qui était l'opposée de celle attendue. La proposition délicate formulée mua Arnhild comme un automate sans aucune volonté et elle libéra sa prise sans pour autant changer sa position ou prononcer un seul mot, le regard plongé dans celui de celle qui devenait le prédateur au lieu de la proie.
Nul besoin d'être expert pour s'apercevoir que le corps de la Nisétienne réagissait plus que positivement aux caresses reçues même si elle semblait encore tenter de vaincre ses pulsions. Sa respiration se faisant entendre plus lourdement et ses lèvres s'ouvrant peu à peu et son corps se présentant plus avidement aux mains de Johann, la jeune femme baissait pavillon de secondes en secondes.

Le cap de non-retour fut franchi lorsque la main d'Arnhild se posa sur celle de Johann, suivant les gestes de caresses sur son flanc pour sembler la guider vers d'autres régions de son buste plus désireuses d'être attentionnées. Dans le même temps son visage s'était doucement mais inexorablement approché de celui de sa tortionnaire, l'autre main passant derrière la nuque, et voulait attraper les lèvres qui devenaient comme une cible à atteindre absolument.

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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeJeu 11 Juil 2013 - 17:23

Ce qu'elle voulait réellement, voilà ou était la véritable question qui se posait maintenant. Mettons en pause ce qui se passait au temps présent, pour y revenir ensuite et y conclure.

La solitude, voici ce qu'elle avait affronté ces derniers temps, voire même tout au long de sa vie. Repousser les gens était d'une facilité déconcertante, et elle avait de l'entrainement. Ceux qui étaient restés se comptaient au final sur les doigts d'une main, les autres étaient morts, disparus, des traitres ou la pensaient simplement morte. Et encore elle s'évertuait à les repousser indéfiniment.

Elle avait connu l'amour, mais seulement à sens unique, ayant été repoussée sans hésitation par celui qu'elle avait aimé par dessus tout. Mais elle ne lui en avait pas voulu... Après tout comment aurait-elle pu ? Puis ensuite par procuration mais d'une intensité lui ayant fait perdre la tête et le sens des réalités comme si elle s'était personnifiée dans les souvenirs d'une autre qui l'avait trahie à plusieurs reprises, et maintenant elle se sentait coupable pour ce qu'elle avait été forcée de lui faire par manque de volonté... Oui, c'était devenu plus qu'un sujet tabou, une plaie dont on évite de parler, un instrument de torture et de vengeance ignoble digne de crimes contre l'humanité alors qu'il s'agissait de la chose qui faisait tourner le monde et qui emmenait les prochaines générations qui les remplaceraient et porteraient les souvenirs qu'ils laisseraient derrière eux.
L'éducation, l'instinct, le vécu. Ces trois choses se contredisaient tout en allant dans le même sens. Était-ce sa punition de se retrouver là ? Avec elle ? Victime des pulsions d'une autre qu'elle subirait de gré ou de force ? La monnaie d'une pièce qu'elle avait distribué ? Le juste retour de bâton avec une vengeance du destin ? A faire souffrir les autres on finissait toujours par le payer, et ses remords lui étaient revenus au visage.

Elle avait commencé le jeu et voilà ce qui était remonté à la surface lorsqu'Arnhild avait commencé à lui prendre la main pour la guider vers d'autres endroits, la résistance de Joh sur ce geste s'estompa au fur et à mesure de l'avancée de ce qui lui passait par la tête. Les mouvements de ses mains passant du provocant au subit. Puis le coup de grâce vint avec la main qui emmena leurs lèvres à se rencontrer, elle ferma les yeux, baissant les bras comme un coupable remplis de remords et s'abandonner à son triste sort, répondant ainsi aux envies de son bourreau et l'incitant à aller plus loin.

Arnhild était la seule à réussir à la mettre dans ces états, attaquant toujours au point sensible au bon moment et surtout pour la seconde fois... Les larmes commencèrent à perler au coin de ses yeux, avant de couler doucement le long de ses joues. Un gémissement les accompagna, et il serait forcément mal interprété, c'est à dire comme une incitation à continuer...

Et cette fois la dragonne n'était pas d'une grande aide. Ne partageant pas cette difficulté qui lui était naturelle et inscrite dans ses gènes. Ou alors était-ce simplement Joh qui était malade, atteinte d'une psychorigidité à tendance névrotique et autodestructrice qui ne voyait pas l'aide que l'on tentait de lui apporter ? Fallait-il encore qu'elle soit capable de s'en apercevoir et en prenne conscience pour pouvoir être aidée et surtout accepter cette aide... A l'extérieur la dragonne d'or s'était allongée sur son promontoire, ne bougeant pas d'une écaille. Attendant résignée la fin et les conséquences de ce qui était en train de se produire...

Le chasseur était redevenue la proie. Le bourreau devenue la victime. Si Katalina avait espéré une revanche, elle se produisait sans qu'elle ne le sache à moins que le bourreau ne décide d'épargner son prisonnier.
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeDim 14 Juil 2013 - 13:40

Il était difficile de faire la part des choses de chaque coté. Certes Arnhild était sous l'emprise de ses sens exacerbés de sa condition de Dragonnière, ce qui lui donnait un solide argument de défense pour son cas mais il n'était pas avéré qu'elle souhaitait tout ceci. Les deux femmes s'étaient toutes deux prises à leur propre jeu, l'une ayant poussée l'autre en pensant se jouer d'elle tandis que l'autre récoltait aussi les fruits de ses multiples provocations. Toutes deux avaient soufflé de manière inconsciente sur les braises en quelque sorte.
Le problème était qu'une fois enclenché ce mécanisme ne pouvait être enrayé, à moins d'assommer celle qui était prisonnière de ses pulsions mais là on pouvait dire qu'aucune ne rattrapait l'autre entre l'entreprenante et la soumise.

Les rôles s'étaient de nouveau inversés sauf que la donne avait changée cette fois. Johann ne jouait plus les manoeuvres dominantes mais tomba sous le coup de la résignation, ce qui se passait dans son esprit étant totalement inconnu de la mémoire d'Arnhild. Elle ne savait rien de ce qu'il s'était passé entre Johann et Trystan et encore moins avec Katalina plus récemment. Tout ce qu'elle avait vue n'était que le résultat de ces événements sur l'attitude et la psyché de l'ancienne chevalier de Diantra et avait tenté d'y remédier sans pour autant en découvrir les origines.
En ce moment son esprit était dans un mode automatique, bien loin de la prise en considération des motivations profondes de Johann. C'était le moment et elle se moquait de savoir qui elle avait entre les bras. Elle le regretterais peut être par la suite et qui sait les relations entre elle et Johann risquaient d'être bouleversées mais le destin était parfois capricieux, surtout quand chacune d'elles avait joué avec depuis qu'elles se connaissaient.

Les larmes de la victime passèrent inaperçues dans ce tableau, la Nisétienne était désireuse d'aller plus loin et était poussée à le faire par son corps qui avait pris le dessus sur sa conscience. L'idée d'abandonner ou d'aller chercher ce qu'elle désirait là où elle savait que ses envies seront éteintes en quelques instants fut remisée au placard bien profondément dans ses pensées. Que ce soit les embrassades ou les caresse, la jeune femme continua son oeuvre sans sourciller, incitant sa partenaire à l'accompagner là où elle se rendait de ses gestes inquisiteurs.
Arnhild n'était pas réellement une adepte des plaisirs entre femmes, préférant largement les relations avec des hommes mais ses moeurs connaissaient un petit rayon d'expérience en la matière, c'est pourquoi ses pulsions l'incitaient plus à s'occuper de sa proie plutôt que d'en demander un maximum sur son propre corps.
Ses mains s'aventurèrent sur les habits de sa prisonnière pour en libérer certains passages, ouvrant en grand le chemisier pour que ses lèvres prennent le relais sur les atours féminins libérés.
C'était comme une sorte de nouveau jeu, celui d'une Arnhild dominante sur une Johann totalement soumise et expérimentant probablement pour la première fois ce genre d'attention. La Nisétienne se faisait douce et exploratrice, semblant regagner un minimum de contrôle sur ses actes mais on pouvait deviner qu'elle irait jusqu'au bout lorsqu'une de ses mains fit sauter, sans les enlever, l'un des remparts qui bloquait sa voie vers des régions plus secrètes et intimes, ses doigts s'insinuant entre les vêtements et la peau pour commencer à "torturer" son objectif.

A ce stade rien ne permettait de savoir si Johann allait continuer à se laisser faire. La chose était probable mais cette nouvelle expérience, associée à son état psychique, risquait de donner des résultats inattendus.
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeMer 17 Juil 2013 - 14:07

Une situation gênante voire même honteuse. Ce n'était même pas de la honte, c'était pire et c'était maintenant que l'on voyait le rapport de force entre la volonté et les hormones. Son bourreau continuait inlassablement sa tâche, sans montrer signe de remords ou d'hésitation, commençant à la dévêtir et passer outre les gestes de sa victime qui avait un semblant de résistance.

Les gestes gagnaient en intensité et se faisaient plus insistants alors que le contact de la peau de son bourreau contre la sienne se faisait de plus en plus présent, la libérant d'une partie de ses pensées noires du rejet systématique dont elle avait été victime et dont elle faisait preuve en permanence pour laisser place à l'envie de voir plus loin. Son corps réagit en se cambrant sous les gestes attentionnés, ses mains s'agrippant sur les supports en dessous d'elle comme pour redemander encore plus d'attention.

Le déclic ou plutôt le signal d'alarme fut déclenché quand une main se glissa dans un endroit plus "privé" commençant à le stimuler. L'image de la gardienne de Tyra lui revint immédiatement au visage, lors de ce moment de personnification qu'elle avait vécu dans "la peau d'un homme". Sauf que cette fois les rôles étaient inversés... Elle attrapa la dite main, l'interrompant dans ses mouvements, la plaquant tremblante et maladroitement contre son corps et l'immobilisant ainsi partiellement sans pour autant la retirer de la zone pouvant ainsi laissant prêter à confusion la signification.

([Etant donné que je ne sais pas trop sur quel pied danser, la suite des évènements a été jouée avec un D20 : 9 (Jet de résistance : échec), D20 : 1 (Jet de "folie" : échec critique)]

D'ailleurs elle même ne savait pas ce qu'elle désirait, continuer ou rejeter. Les pensées, les souvenirs et les envies se mélangeant dans son esprit ne formant plus qu'un en une sorte de banc de brouillard opaque dans lequel elle finit par se perdre.

Elle avait tellement rêvé de ce moment, l'avait idéalisé à un tel point qu'elle aurait accepté de mourir sans se battre en contrepartie. Et voici que pour elle il se produisait. Sa main lâcha celle de son tortionnaire, remontant le long du corps de celui-ci prodiguant une caresse délicate avant de rejoindre le visage de ce compagnon et de le ramener au niveau de ses lèvres pour un timide baisé. Elle se recula quelque peu, les yeux embués de larmes regardant le visage de son compagnon avec un regard emplis d'un amour profond.

"J'ai attendu cet instant toute ma vie." gémit-elle.

Etait-elle atteinte de démence ? Ou bien l'acte lui avait-il simplement grillé le cerveau ? Ou encore la châleur s'en était-elle chargée ? Dans tous les cas elle était lancée. Elle commença une série de baisés le long du cou de son compagnon, partant de la base pour remonter jusqu'aux lèvres, accompagnant l'acte par ses mains descendant délicatement dans l'autre sens, longeant le corps de celui-ci pour se rendre jusqu'aux hanches, collant son bassin contre le sien.

"Je ne veux plus vous perdre mon amour. Ne m'abandonnez plus, je ne veux plus être seule..." Elle se lova contre ce compagnon qu'elle avait personnifiée sur Arnhild, retenant un sanglot. "Aimez moi comme je vous aime." Elle en retint un autre, ayant visiblement du mal à articuler. "Au moins pour cet instant."

Elle répéta sa dernière phrase, la chuchotant délicatement. Elle était visiblement submergée par les émotions et les sentiments qu'elle avait dût retenir pendant des semaines voire même des années. Non elle n'était plus cette femme solide, dénuée d'autres sentiments que la colère ou la haine. Se montrant sous un jour plus... Fragile, qu'elle avait dissimulé pendant des années. A l'instant présent elle ressemblait plus à une femme qu'elle ne l'avait jamais été de toute sa vie.

Elle n'avait jamais vouvoyé Arnhild et ne s'était jamais comportée ainsi avec elle. Qui pouvait-elle bien voir à travers ses yeux embués pour faire une telle déclaration et s'offrir aussi facilement ?
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Arnhild Níðhöggr
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeMer 24 Juil 2013 - 22:43

Les deux esprits n'étaient plus dans leur mode de fonctionnement normal. L'une était en pilotage automatique, prisonnière des pulsions annuelles qui caractérisaient le lien qui l'unissait à un dragon et l'autre était en mode explosion de fusibles, passant de la mutinerie à l'obéissance pour finir par l'abandon participatif pur et simple. Déjà que la situation était étrange au possible, la réaction de Johann était bien loin de tout les pronostics envisagés et ajoutait un nouveau stade sur l'échelle de la bizarrerie de l'instant.

Un semblant de volonté sembla ranimer Arnhild, le discours employé par Johann étant aux antipodes de ce qu'elle entendait d'habitude et, même sous l'emprise de ses pulsions, elle sentait que quelque chose n'allait plus. Mais il était bien trop tard pour faire machine arrière et les considérations de la jeune femme s'effacèrent rapidement dans son esprit pour revenir à des choses plus pressantes. C'était comme savoir que cette dernière part de gâteau était empoisonnée mais qu'il était impossible de résister à l'envie de la dévorer. Et le changement d'attitude de Johann, plus participatif que les dernières minutes enjoignit Arnhild à poursuivre son oeuvre, les regrets viendraient plus tard.

Elle continua donc ses caresses et ses baisers, se débarrassant des derniers obstacles, faisant découvrir à sa prisonnière les choses qu'elle n'avait pas encore connues jusque là. Elle ignorait comme Johann s'était débrouillée lors des précédentes années mais cette fois il n'y avait plus d'échappatoire.

Le lendemain serait difficile, voir gênant, encore plus si Johann continuait dans son état d'esprit tumultueux. Il était à espérer que cet état soit passager sinon il risquait d'apporter encore plus d'étrangeté et de malaise à la situation.  
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeVen 26 Juil 2013 - 15:53

Que dire sur ce qu'il se passa à ce moment là ? Décrire tout était inutile, l'union des deux corps s'entrelaçant dans une danse horizontale qui pour l'une des deux était comme le point culminant de sa quête personnelle d'amour, bien que ce résultat n'était qu'une illusion créé par son subconscient afin de la protéger de ce qu'elle pouvait subir ou faire subir à cet instant précis, ne lui permettant plus que de penser à une seule chose, à une seule personne à laquelle elle pouvait s'offrir en toute confiance. Seule personne à qui elle avait confié sa vie sans hésitation. Et celà se ressentait dans ses gestes, ses mots, ses expressions au point que tout son être en transpirait et vibrait jusqu'à ce qu'elle finit enfin par s'arrêter, épuisée.

Elle finit par s'endormir, lovée contre Arnhild, la tenant avec tendresse dans ses bras, ou plutôt son amour illusoire qu'elle avait personnifié en elle. C'est au moment de sombrer dans le sommeil qu'elle prononça enfin, à mi-voix, le mot qui permettait de l'identifier.

"Merci... Mon roi, mon aimé..."

Puis sa respiration se fit brutalement plus lourde et plus lente, trahissant le fait qu'elle venait de sombrer dans un profond sommeil, ne l'empêchant pas de tenir bien fermement sa proie du moment comme si pendant la nuit elle allait s'évaporer comme le rêve qu'elle pouvait être.

[Quelques heures plus tard.]

Elle se réveilla en sueur, encore ce rêve... Encore ce foutu genre de rêves qui envahissait ses nuits pendant ces périodes. Pourtant il avait un gout différent, comme un accomplissement de celui-ci tant bien même que l'objet de ce rêve, ou plutôt cette personne était morte depuis près de deux ans.
A mesure que son corps quittait la léthargie du sommeil, les sensations se manifestaient à nouveau. Elle eut un instant d'hésitation en sentant sa poitrine pressée contre le dos de quelqu'un... Était-elle réellement réveillée ? Le rêve continuait-il ? Son esprit embrumé ne retint que la seconde option, voulant comme à chaque fois le faire durer plus longtemps. Sa main remonta le corps de son compagnon de rêve, cherchant à atteindre le visage pour une caresse matinale sur la joue en passant par le torse. Cependant le trajet fut interrompu par des "protubérances" inhabituelles au rêve et surtout aux hommes... Elle y laissa sa main dessus quelques secondes avant qu'elle ne réalise.

Un tison brulant sur les fesses n'aurait absolument pas fait mieux ! Elle se redressa d'un bond, plus par réflexe qu'autre chose. Bon sang mais qu'est-ce qu'elle avait fait ?

Oh, il n'y avait pas besoin d'être devin pour le comprendre, elle nue sur une couche avec Arnhild qu'elle venait de reconnaitre. Elles n'avaient pas pu faire autre chose ! D'ailleurs la première scène lui revint à l'esprit. Putain mais comment avait-elle pu être aussi conne de faire confiance à cette perverse exhibitionniste ? Elle se sentait souillée, sale, son corps se souvenant encore de ces instants et lui montrant bien quand elle vérifia quasi immédiatement que tout était bien en place (sa virginité, à laquelle elle tient énormément) par un frisson qui lui donna la chair de poule comme s'il en voulait encore.

Sa "compagne" ne s'était pas manifestée encore heureux pour elle que Joh n'y ai pas encore complètement donné son attention. Mais dès qu'elle le ferait c'était simple, elle se retrouverait avec une Joh passablement énervée, à califourchon sur elle hésitant entre l'étrangler ou simplement lui refaire le portrait, tout en étant nue car celle-ci n'avait dans ses ordres de priorité pas encore accordé d'importance à cet état de fait,
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeMer 7 Aoû 2013 - 16:44

La situation se termina comme elle avait débutée depuis le début, les deux protagonistes se livrant à des occupations dont aucune n'aurait voulue à la base. Le pire étant que ce n'était pas la première fois que la Nisétienne se livre à ce genre de choses avec la personne la moins réceptive. Bon la première fois elle n'était pas dragonnière et elle avait consenti sans pouvoir connaître l'identité de son partenaire mais cette fois elle était mue par ses désirs "annuels" auxquels elle ne pouvait rien. Toutes deux furent donc prisonnières de leurs propres esprits.

Le réveil risquait d'être très difficile. Arnhild n'était pas dans le chateau du baron d'Ysari et elle n'était pas du genre à s'enfuir précipitamment comme l'avait fait Harnyll. Cette fois elle était chez elle dans une situation encombrante.
La Nisétienne se réveilla donc quelques heures plus tard, quelques instants après le propre réveil de Johan. Elle était à présent dans son état normal, parfaitement calme après son sommeil et encore insouciante de ce qu'il c'était passé.
L'état anormal précédent de Johann ne lui était pas encore revenu à l'esprit et elle s'apprêta à se réveiller comme si elle sortait d'une simple nuit.

Arnhild fut donc surprise de retrouver une Johann dans le plus simple appareil au dessus d'elle, son hôte semblant en proie à une colère noire. Les souvenirs lui revinrent alors en mémoire de manière fulgurante et elle su ce qui c'était passé auparavant. La stupeur la gagna alors qu'elle ne savait pas trop comment répondre face à la menace imminente d'une Johann prête à la réduire en bouillie.
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeLun 12 Aoû 2013 - 17:39

Elle la regardait juste, et n'avait même pas essayé d’entamer le dialogue, la regardant avec stupeur comme si elle s'était attendue à ce que la Dragonnière d'Or ne se réveille pas avant un bon moment surtout après sa première nuit du genre. Première nuit qu'elle lui avait volé sans autre forme de procès par ses pulsions animales.
Le visage de Joh s'empourpra légèrement quand elle remarqua qu'elles étaient nues et que les flashs commençaient à lui revenir... Elle s'était sentie aimée, désirée comme jamais elle ne l'avait été, tranchant avec sa solitude et le rejet qu'elle avait pu vivre. Elle avait pu ressentir un plaisir unique qui avait fait vibrer son corps tout entier, et qui maintenant en réclamait de nouveau comme il l'aurait fait une pour drogue aux effets aussi puissants qu'incontrôlable qui était encore inconnue pour elle lui donnant un aperçu de ce que les choses pouvaient êtres.

La première gifle tomba sur la joue gauche d'Arnhild, cinglant l'air d'un claquement sec et sonore.

"Comment as-tu osé me faire ça ?! Je... Je te faisais confiance et..." La seconde gifle claqua sur l'autre joue, comme si la première avait pu être jalouse. "Et tu as utilisé ses pouvoirs pour me manipuler !"

La troisième gifle était en préparation

Les souvenirs de ce qu'il s'était passé refluaient tels des réminiscences de cette nuit. Elle se revoyait recevoir, mais surtout rendre avec autant de plaisir et d'envie qu'elle n'avait jamais eut ou ressentis face à de tels actes. Et au fur et à mesure que la troisième gifle s'approchait, elle rougissait et surtout semblait à vouloir demander du rab.

La troisième gifle claqua plus forte que les deux précédentes, motivée par la honte qu'elle éprouvait à ce moment là.
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Arnhild Níðhöggr
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeMar 13 Aoû 2013 - 10:06

Il ne fallait pas s'attendre à un réveil heureux, celui qui espérait cela de Johann après une nuit dont personne n'avait voulu se fourvoyait lourdement. C'est pourquoi le scénario de la crise de colère était le passage obligé après le réveil, colère décuplée par les circonstances particulières de ce qui c'était passé quelques heures plus tôt.
Autant le dire, toutes les deux étaient fautives et chacune le savait, Arnhild pour avoir cédée à ses pulsions et Johann pour avoir exploré un jeu dangereux tout en grillant la totalité de ses fusibles mentaux (de manière momentanée bien entendu).

Arnhild, ayant une Johann vindicative et peu sûre de ce qu'elle voulait au dessus d'elle, tentait tant bien que mal de dévier les claques qui s'abattaient sur son visage. Les souvenirs des instants passés étaient lourdement présents, voir encore frais, comme si ils s'étaient passés la seconde plus tôt. Elle revit dans le moindre détail les circonstances de ce qui avait mené à ce rapprochement corporel indésiré mais surtout les attitudes de Johann jusqu'à son étrange manège dont elle n'avait jamais imaginé que cela pouvait se produire un jour.
Une chose était certaine, une sorte de barrière s'était effondrée dans l'esprit de Johann et cela la mettait mal à l'aise, rougissante et honteuse.

Nisétienne était rougissante également et gênée, bien que les rougeurs étaient plus le résultats de quelques claques bien senties sur ses joues que d'une gêne malvenue.


Calme-toi Johann, nous n'étions pas nous-même ..

Comment se dégager d'une telle situation ? Assommer Johann ? la repousser sur le coté ? tenter de la raisonner ? Arnhild se retrouvait avec une bombe totalement instable au dessus d'elle et il lui fallait agir rapidement. Mais il lui fallait aussi trouver une solution qui augurait un retour au calme par la suite car là Johann était bien décidée à continuer, si ce n'est s'enfuir aussitôt qu'elle aurait reprit son souffle.

Finalement elle opta pour la solution la plus folle à ses yeux plutôt que de tenter de raisonner Johann autrement. Arnhild se redressa, écartant les bras qui lui donnaient gifle sur gifle. Sa condition physique de guerrière lui permit d'ouvrir une porte de sortie en écartant les bras de Johann suffisamment longtemps pour atteindre son objectif.
Se saisissant à deux mains, comme pour un étau, du visage de celle qui passait ses nerfs, elle écrasa ses lèvres sur celles de Johann dans un baiser intense, qu'elle fit perdurer jusqu'à qu'elle se calme.
Peut être avait elle choisie la pire solution d'entre toutes mais désormais, et après ce qu'il c'était passé, aucune solution normale ne pouvait espérer fonctionner à ses yeux.

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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeMar 13 Aoû 2013 - 20:01

[Bon, pour les réactions suivantes, j'ai joué aux jets de dés :
- Jet de "folie" D20 : 18 (Réussite),
- Jet de résistance : D20 : 7 (Echec)
- Jet de résistance : D20 : 13 (Réussite)]

La quatrième gifle allait arriver encore plus fort, et ne pas l'arrêter aurait été suivie d'une escalade de la violence avec des coups qui en viendraient certainement au poing après deux ou trois autres simples baffes. Les mots d'Arnhild, qui sonnaient comme une excuse n'eurent absolument pas l'effet escompté, c'est à dire la calmer. Bien au contraire ! Ils firent monter la pression à tel point que si de la vapeur aurait pu sortir de ses oreilles, elle l'aurait fait ! Des mots ne seraient certainement pas suffisants pour l'arrêter...

Oh, elle finirait certainement par se calmer à un moment ou à un autre, de ramasser ses affaires et de se barrer de là sans autre forme de procès pour ne jamais y remettre les pieds. Ou tout du moins ne pas revenir après un très long moment ! Mais à ce rythme elle rendrait Arnhild méconnaissable... D'ailleurs celle-ci ne manqua pas de tenter quelque chose pour calmer son homologue : elle attrapa son visage pour y asséner... Non pas un coup de boule comme il aurait été quasi logique de l'imaginer, mais... Un long et intense baiser. Ca pour être étonnant !

Elle ne resta pas stupéfaite bien longtemps, commençant à se débattre de son agresseur le temps d'un bref combat mental. Son corps et ses hormones appelant à "Encore", son esprit vacillant entre hurler de rage et repousser l'agresseur en lui arrachant la langue ou une lèvre d'un coup de dent et l'autre de se laisser aller, qu'au final ce n'était que de la paranoia et qu'elle avait enfin trouvé quelqu'un qui... Qui voulait d'elle ? Une brute imprévisible et instable ? Oui, elle s'était calmée, ses mains s'étant adouçie dans les mouvements, qui au lieu d'aller à la rencontre du visage d'Arnh avec perte et fracas étaient retournées se promener sur les formes de la femme en dessous d'elle. Quand Arnhild retira ses lèvres de celles de Joh, elle ne lui laissa pas l'occasion d'en placer une qu'elle s'y recolla avec insistance, pour rendre ce baiser.

Elle s'arrêta d'elle même, visiblement plus calme, mais tremblante. Elle finit par poser sa tête entre les seins de cette compagne d'infortune qui n'en demandait certainement pas tant, évitant son regard autant que faire ce peut... Immobile comme pour profiter de cet instant. Cette fois, elle avait vraiment l'air d'une femme, fragile et se laissant perdre dans des bras qui pourraient l'accueillir et non pas de ce garçon manqué violent et distant qu'elle était habituellement.
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 22:09

La manoeuvre était orthodoxe mais elle eu le mérite de fonctionner même si toutes les chances étaient contre elle à la base. Autant la Johann passablement énervée était une silhouette familière, là la péninsulaire offrait depuis peu des facettes bien au delà des attentes et Arnhild se sentait en territoire totalement inconnu. C'était comme si elle avait passée des années d'efforts à cerner le caractère colérique et chaotique de Johann pour revenir à la case départ avec de nouvelles données et de nouveaux paramètres.
Bon il était à avouer que l'attitude de Johann était plus douce et malléable, un peu comme si elle était enfin ce qu'elle aurait du toujours être sous son armure. Mais intérieurement la Nisétienne était un peu en désarroi, encore sous le choc de ce qui s'était passé plus tôt et incapable de prévoir comment sa "victime" pouvait réagir désormais.

Pour le moment chacune évitait le regard de l'autre et le silence s'était de nouveau installé sous la tente. Ces moments de paix étaient mis à profit pour réfléchir à comment réagir et à tirer des leçons de ce qui c'était passé. Dans sa tête elle sentait qu'Adelheid n'allait pas l'aider sur ce problème, étant plus attirée par le fumet d'une viande rôtie que des états d'humeur de sa dragonnière. D'ailleurs cela lui donnait faim également, autant sortir de la tente et se mêler aux autres membres du clan qui continuaient à préparer le banquet. Quel moment de la journée était-il déjà ? les célébrations pouvaient déjà avoir commencées sans elles.
Elle laissa Johann se reposer quelques instants sur elle avant de décider de la repousser doucement sur les coussins. Il fallait qu'elle prenne les nouvelles du clan mais aussi de rester un peu seule pour terminer d'assimiler les derniers événements.

Après avoir demandé à Johann de patienter quelques instants, elle se leva et s'habilla sommairement de la robe qu'elle portait lorsque la péninsulaire était entrée dans sa tente. Il fallait également trouver des habits de fête pour Johann, la préparer et surtout savoir si elles avaient encore un peu de temps devant elles. Pour le moment elle resta douce avec son invitée, les discussions viendraient plus tard.
Une fois sortie, elle constata que la soirée était sur le point de débuter, le soleil commençant à disparaître au delà des chaînes montagneuses. Plusieurs heures s'étaient écoulées mais elle n'étaient pas totalement en retard.

Arnhild revint après une dizaine de minutes, Johann était toujours là où elle l'avait laissée. Dans ses bras se trouvaient divers ustensiles de beauté pour préparer son invitée mais surtout une robe de cérémonie à sa taille. Elle commença à préparer la péninsulaire sans dire un mot, la coiffant et lui dessinant par endroit des arabesques faites avec du henné, lui mettre la robe viendrait plus tard. Durant tout ce temps elle était restée silencieuse, continuant à réfléchir à comment renouer le dialogue.
Finalement elle tenta une approche mais resta méthodique et prudente dans ses paroles.


Je suis désolée, je suis allée trop loin. Je savais que la période était dangereuse et je me suis laissée entraîner par mes sentiments ..

Pas vraiment la meilleure phrase d'accroche au monde mais, avouons-le, elle n'avait encore jamais eu affaire avec ce genre de situations. Généralement c'étaient les hommes qui se retrouvaient dans cette sorte d'impasse tortueuse.
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeMer 4 Sep 2013 - 18:00

Elle avait finit par la laisser seule avec ses émotions... Elle se sentait sale, souillée, faible, vivante, apaisée, satisfaite, honteuse par ce qu'il s'était passé et le seul véritable soulagement était que ce ne soit pas avec un homme qui l'aurait simplement vue comme une énième conquête et le risque de tomber enceinte jusqu'au cou. Elle avait mis du temps à se coller le fameux coup de pieds au cul qui la ferait bouger et s'enlever cette "souillure" par une toilette fébrile et rapide ne lui laissant au final que peu de temps pour se couvrir à la vue de la personne qui rentra dans la tente... C'est à dire Arnhild qui était de retour alors que Joh envisageait la fuite sans autre forme de procès.

Jamais elle n'avait ressentit celà... Cette faiblesse qui allait jusqu'à lui engourdir les bras comme si toute force l'avait quittée. Elle se laissa tomber sur un des coussins, gardant contre elle le morceau de tissus qui cachait ses attraits personnels que la nisetienne avait pourtant eut tout le loisir de découvrir, tenant le tissus comme l'on tient une bouée de sauvetage en pleine tempête sans avoir la force, ni la conscience de faire autre chose. Fixant cette fois le sol comme si le grain de poussière allait se mettre à vivre et à lui parler à force qu'elle ne le regarde, le visage dissimulé par ses cheveux détachés pendant que la Nisetienne s'occupait de lui dessiner elle ne savait quoi dans le dos à l'aide de peintures tribales ou autres chose du genre...
Tant que c'était temporaire ! Enfin... Tout en dépendait la signification. Des symboles religieux pour faire plaisir aux anciens du clan ? Un signe d'appartenance quelconque en lien avec le dragon ? Ou encore en lien avec sa compagne d'un soir ? Ces questions s'empilaient dans la file d'attente de celles qui lui traversaient l'esprit alors qu'elle sentait l'outil glisser sur sa peau pour la première fois.
Cette dernière idée la fit rougir, ce qu'Arnhild ne pu pas voir de part la position prostrée de Johann. Elle qui était si expressive habituellement, se retrouvait transformée en une sorte de petite fille timide qui n'aligne pas deux mots sans bégayer !

"Ce... Ce sont des regrets ?" demanda-t-elle doucement.

Même dans le comportement de la péninsulaire il était impossible de dire si elle partageait ce regret, ou qu'elle craignait que ce soit un regret, ou si elle ne savait pas encore ou elle pouvait bien en être avec toutes les centaines de possibilités qui s'y ajoutaient. Autant dire que la situation de la pauvre Arnhild n'était pas la plus aisée !
Elle n'avait toujours pas bougé, laissant faire la Nisetienne pour ne pas lui laisser de pistes sur la "Bonne réponse" à donner. Surtout que peu importe ce qu'elle répondait, elle pouvait potentiellement se retrouver dans une situation peu agréable ou disproportionnée. C'était un peu comme mettre le pied sur un piège inconnu vieux de plusieurs dizaines d'années et se demander s'il fonctionne encore et surtout comment il va fonctionner.
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeDim 8 Sep 2013 - 20:52

Des regrets .. voilà une question qui mettait la Nisétienne sous une potence extrêmement instable. Regrettais t-elle ce qu'il s'était passé au moins ? il fallait d'abord se mettre d'accord avec elle-même car la réponse n'était pas sûre. Arnhild avait une excuse toute trouvée en la matière des chaleurs draconiques, ce qui faisait qu'elle avait voulue, en un sens ce qui venait de se passer. Mais de l'autre coté elle savait que c'était une erreur et que cela avait apporté son lot de situations gênantes et inattendues. Des excuses c'était bien .. des regrets par contre ?
La jeune femme laissa planer un silence certain, calme timidement perturbé par le bruit du pinceau courant sur la peau de Johann. Il fallait qu'elle se décide et chaque pas risquait de lui faire poser le pied sur un champ de mines trop bien fourni.


Oui .. et non .. cela n'aurait pas du se passer ainsi et je suis la fautive pour t'avoir forcé les choses. Seulement il n'y a pas à revenir en arrière selon moi, nous avons été prises dans des forces de volonté trop fortes pour nous deux.

La réponse ne bottait pas totalement en touche mais le sujet était donné : oui elle regrettait un peu ses actions. La faute à son attitude provocatrice lors d'une période critique et face à une Johann qui n'était pas complétement ordonnée dans son esprit. Il y avait un peu de positif dans l'histoire car Johann semblait avoir creuvé une sorte d'abcès. A moins qu'il ne s'agisse d'un état transitoire avant que son ancienne personnalité colérique ne reprenne le dessus ? Comment les relations entre les deux femmes allaient évoluer par la suite de cette conversation ? cela dépendra de la péninsulaire bien entendu.
Arnhild décida d'embrayer sur un autre sujet histoire de faire durer la conversation. Qui sait dans son état Johann accepterait-elle de communiquer de manière plus intime.


Tu a dis des choses .. elles ne me sont pas passées inaperçues. Tu aimais vraiment celui envers lequel tu avait dévouée ta protection n'est ce pas ? je comprends donc une certaine part de la douleur qui anime ton exil ..
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeLun 9 Sep 2013 - 19:07

Le silence se fit en guise de première réponse à sa question, trahissant ainsi la réflexion de la Nisetienne sur l'attitude à adopter... Au moins c'était clair et elle n'avait pas besoin de répondre derrière... Elle savait que faire des silences et avait même su les utiliser pour porter de mauvaises nouvelles, car l'annonce était moins dure pour la personne si elle la trouvait toute seule. "Les choses n'auraient pas du se passer ainsi", comment auraient-elles du se passer alors ? Oui elle regrettait mais était-ce pour l'acte en lui même ou les conditions de réalisation ? Cet évènement annuel n'était pas une excuse pour tous les comportements déplacés !
Elle ne répondait pas vraiment à la question et bottait en touche en soulevant une autre question, ou "comment ménager la sensibilité des gens". Elle allait demander des explications quand la seconde remarque fit son apparition...

Elle avait dit des choses qui n'étaient pas passées inaperçue... Autant dire que dans son "délire de chaleur" elle était littéralement devenue barjo plus qu'elle ne l'était déjà. Mais au moins elle avait découvert une partie de ce qui lui avait manqué pendant tant d'années : cette absence de contacts et de chaleur humaine, si nécessaire pour se sentir comme appartenant à quelque chose... Et surtout à quelque chose de durable.

"Non, tu ne peux pas comprendre. Tu n'as jamais fait que courir la campagne passant d'une couche à l'autre, ne t'attachant jamais à personne."

Il n'y avait pas d’agressivité, ni de reproches dans la ton de réponse. Comme si elle en était loin, ailleurs et que ceci ne la touchait pas. Bah oui, elle n'était qu'une parmi tant d'autres dans les ébats de sa "congénère", une "statistique"... Elle ne bougeait toujours pas, la laissant finir ses préparatifs... Ces évènements, qui pourtant pouvaient être les signes de bien d'autres choses, signes qui avaient déjà fait le tour de la tête à Joh au moins une centaine de fois cette dernière heure. Ce qu'il en ressortirait ? Le mystère était complet pour le moment...
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeJeu 12 Sep 2013 - 20:55

Johann ne sembla pas se mettre en colère mais sa réponse avait un arrière-goût acéré même si l'intonation n'y était pas. Oui elles étaient toutes les deux complétement différentes, Johann s'attachant à quelqu'un tandis qu'Arnhild était bien plus libre sur la chose. Il y avait de nombreuses explications à cela comme le fait de s'être libérée d'un mariage forcé, d'avoir mené une vie de mercenaire où les liens n'importaient que peu sur la champs de bataille et surtout au fait qu'elle était liée à un Dragon désormais. Désirait-elle s'unir à un homme qui partagerait continuellement sa vie ? honnêtement elle ne le souhaitait pas en ce moment, elle appréciait sa condition et le besoin d'entretenir une relation durable, autre que celle avec Adelheid, ne se faisait aucunement ressentir.
Le cas était bien différend avec Johann qui avait vu ses liens être coupés depuis sa rencontre avec Néra et l'enchainement des catastrophes politiques en péninsule.


Tu te rappelle du mariage d'Astéride ? je t'avais signalé du coin de l'oeil qu'un jeune homme t'observait dans ta robe de bal, tu t'en étais énervée. Il est vrai que je ne me suis attachée à un homme de manière durable, cela m'a joué des tours parfois. Crois-moi j'étais assez mal à l'aise lorsque je suis revenue pour la première fois parmi les miens. Mais je suis unie à Adelheid et c'est ce qui m'importe le plus pour le moment et je me suis en quelque sorte habituée à toutes les manifestations du clan à mon égard.
Et il est également faux que je ne possède pas de liens durables avec quelqu'un. Depuis ces dernières années nous sommes restées en contact n'est ce pas ? Crois tu que j'offrirais le gîte à une personne envers laquelle je ne me suis pas attachée ?


Oui Johann était une personne spéciale pour elle, non pas uniquement à cause de son dragon. Mais les deux femmes avaient traversées ensembles certaines situations équivoques et sentimentales pour que l'on puisse dire qu'il y avait un certain lien d'amitié, même si Johann était un capharnaüm de sentiments prêts à exploser soit en bien, soit en mal, ou même dans la folie passagère.

Le silence retomba un instant alors que la Nisétienne finissait de dessiner au pinceau sur l'avant-bras de Johann. Le motif était un dragon ailé semblable à celui que portait la jeune femme en tatouage. Quelques inscriptions et symboles en langue Nisétienne agrémentaient le dessin par endroit. Il restait encore beaucoup à faire pour qu'elles soient prêtes et le temps passait vire, surtout quand on avait des blancs à combler.
Elle décida de passer à la robe .. élément hautement instable face à la péninsulaire. C'était comme taquiner un chien d'attaque avec un bout de bois mais Johann avait plusieurs fois acceptée de porter autre chose que ses vêtements habituels. En y repensant la Nisétienne était celle qui avait le plus réussie à apporter des changements vestimentaires à sa "victime".
Arnhild rangea ses affaires de dessin avant de se relever, présentant à Johann une robe de cérémonie adaptée à sa taille. L'objet était un vêtement léger mais pas trop osé, juste une pièce de tissu pour mettre en valeur sa propriétaire. Ici aussi des symboles de dragon et de vieux Nisétien étaient brodés sur le vêtement, comme des prières silencieuses aux dieux-Dragons. En tout cas c'était là un vêtement bien plus sage que ce qu'Arhild portait lors du banquet d'accueil de Johann la première fois qu'elle était venue sur les terres du clan. Restait à savoir si elle allait l'accepter.
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MessageSujet: Re: Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann   Le refuge des montagnes du bord du monde | Johann - Page 3 I_icon_minitimeMar 24 Sep 2013 - 17:43

Non, elle n'avait pas compris les mots qu'avait prononcé Johann, elles étaient bien trop différentes pour se comprendre de toute manière... Elle ne parlait pas de ce genre d'attachement, pas de ce sentiment simple d'amitié qu'elle décrivait ici. Non, quelque chose de plus fort, quelque chose pouvant faire changer une personne de tout au tout. Elle ne l'avait pas compris... Après tout, comment le pourrait-elle ? Le contact physique avec une créature à écailles ou à poils n'était pas celui que l'on pouvait retrouver auprès d'un être humain, ce dont elle avait été coupée depuis des années...

Elle laissa la Nisetienne terminer sa besogne en silence, comme renfermée sur elle-même. C'était comme si elle était perdue dans ses pensées, le seul élément qui permit à Arnhild de voir qu'elle était encore présente fut le frisson qu'elle réprima lorsque celle-ci commença à passer l'outil sur le bras de sa comparse. Ce fut le signal intérieur pour la jeune femme : elle ne trouverait pas ce dont elle avait besoin ici. Les précédents avaient eut la décence de la repousser et de ne pas vouloir malgré les influences extérieures et même si elle avait été fautive de ne pas avoir été elle-même sur ce coup là, elle n'avait pas été la seule.

Puis elle lui présenta la fameuse tenue pour la soirée... Ouais bien entendu ! Ca mettrait comme à chaque fois un peu trop en valeur les formes féminines, voire même ne cachait que le strict nécessaire pour ces mâles en quête de compagnie ! Et ca se vit à sa moue que non, ca ne lui convenait pas ! Ou tout du moins qu'elle ne voulait pas être vue dans une telle tenue ! Et bien que celle-ci semblait réellement destinée à des intentions religieuses, tant que la nisetienne n'argumenterait pas dans ce sens là, elle se heurterait à un mur de silence.

(Hrp : Désolé un peu court, mais j'ai eut un peu de mal.)

La tenue fournie par le clan ? Elle finit par l'enfiler après des heures de débats intérieurs avec la dragonne d'or. Il fallait que Joh s'assume un jour et arrête de s'isoler du reste du monde... Qu'elle ait une vie sociale autre qu'une jument accariatre et une dragonne de plusieurs tonnes. A ce rythme les siècles allaient être très longs !

La fête en l'honneur des deux créatures se passa comme la précédente - agémenté de cérémonies religieuses à l'attention de la dragonne d'or, de l'alcool et de la nourriture à profusion dont Joh profita à peine, le regard perdu au loin, ce qui ne manqua pas d'interloquer les dirigeants que ce soient ceux du culte ou du clan voire des deux - de toute manière elle n'avait jamais réellement compris cette organisation, elle avait trié en "Casse pied religieux" et "Chef de clan" de manière à simplifier.

Seuls les dieux, quels qu'ils soient et la dragonne purent savoir ce qu'il se passa dans sa tête à ce moment là alors que l'alcool commandait maintenant la plupart des esprits et que la dragonnière de bronze disparut avec son compagnon du soir. Un des hommes du clan, un peu trop aventureux tenta de faire son affaire avec Joh. Le malheureux en guise de réponse se reçut un coup assez bien placé pour le faire parler avec une voix de castra pendant plusieurs heures et ainsi l'empêcher de la suivre alors qu'elle disparaissait avec un air courroucé. Le pauvre guerrier du clan qui par son statut y était allé confiant eut en retour les éclats de rire de ses camarades qui l'avaient certainement déjà prévenu du caractère dangereux de ce genre d'approche avec la dragonnière d'or "On regarde mais on ne touche pas si l'on tient à faire des enfants après." car si on retenait bien une chose des rares passages de Joh c'était qu'elle ne se laissait pas approcher par des hommes ayant ce genre d'intensions sans que ceux-ci n'en payent des conséquences quelques peu exagérées s'ils se faisaient insistants.

Le seul incident du reste de la soirée fut une pugilat d'ivrognes et ce n'est que le lendemain que l'on s'aperçut de la disparition de la dragonnière d'or et de son dragon. Seule restait la jument, qui se faisait maintenant trop vieille pour un long voyage. Restait une petite bourse auprès du maréchal ferrant pour que celui-ci s'occupe de l'animal le temps qu'il faille - celui-ci, payé en écaille d'or sacrée serait certainement regardant sur la qualité des soins apportés à la monture.

Ce qui avait motivé ce départ ? Pour le savoir il faudrait le demander... Mais avoir une réponse se révèlerait plus ardu.

(Hrp : Voilà l'édit qui met fin au rp)
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