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 La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.

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Arsinoé d'Olyssea
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MessageSujet: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeDim 13 Mai 2012 - 17:18

Mois de Barkios, huitième jour de la première ennéade.

Après quelques villages traversés sans trouble outre, le riant Ost arétan avait atteint les abord de Forc-en-Truy, un cloaque comme il en existait des milliers en ce temps là. À la clameur qui en émanait, le bon Hans, en tête de colonne, subodora qu'un tapage l'attendait ici. En effet, une foule se porta sans attendre à la rencontre de la mesnie, un gai luron à sa tête. Il était ma foi bien remplumé, et accoutré de telle façon que l'on puisse le confondre avec un sauvageon des wandres. À le voir, le comte se demande bien vite si ces gens là n'avaient tout bonnement pas forniqué avec leurs porcs.

Ce sémillant personnage, dont la foule hurlante scandait le nom rythme de la marche : "Rédemptistre, Rédemptistre, Rédemptistre!" s'avança brusquement vers le comte, étonnant par sa vivacité malgré des jambes bien torses. En de longues explications dans un patois pas bien compréhensible (c'est fou ce que d'une lieue, ça changeait, ces choses là), l'homme fit comprendre que lui et "ses byen bonneman aymables amys" n'avaient aucune intention de laisser passer sur leurs chemins la troupe arétane (pourtant cent fois supérieure en force). Il s'en suivit un barrissement d'hommages à la marquise, bien trop intensif aux oreilles d'Anseric pour qu'on laisse ces malandrins continuer. "Les coquins ne savent-ils pas que leur sorcière de maîtresse a mis les voiles depuis force années ?", demanda-t-il à son fidèle Quintus (dit "Estrangle-poulets"), qui se fendit d'une remarque laconique sur les gallinacés berthildois.

Il n'en fallut guère plus à un ladre que cette évocation de son poulailler pour qu'il ne sente que l'on brûlait déjà les masures. Se saisissant de sa fourche, il avisa le premier reître, chargeant héroïquement sus à l'ennemi, jusqu'à ce que sa course se finisse face contre terre, dans un borborygme caractéristique des carreaux qui percent les gorges. Ironique jusque dans sa mort, le martyr était tombé sur des œufs dans sa chute. La bataille qui s'en suivit fut prompte ; tout ce qu'on peut dire est qu'il faisait chaud, que les habits furent tachés et que bon sang! on se prenait tout le temps les pieds dans les hardes de ces loqueteux! Rédemptiste, sur le dos, jurait le rouge aux joues qu'il ne se ferait plus jouer de la sorte. Intrigué par les paroles de tantôt, ce filou ce Hans, jamais à cours de blague, voulut faire cracher le morceau à l'animal comme on s'y serait pris littéralement ; il appuyait de son soleret sur la bedaine du drôle, tout en lui demandant des informations.

Il en suivit deux étonnantes nouvelles ; la première, c'est que Rédemptistre avait mangé du pâté peu avant, la seconde était que Sainte-Berthilde s'était trouvé, tombée à pic, une marquise. Sans attendre, le bon Hans fit mander son chapelain, ce vieux Hugues de Bouvilles que nous avions déjà rencontré à l'occasion de son procès contre le missédois. Après un casse-tête de généalogie, le comte fut donc au fait des lignages et des héritages berthildois ; la nouvelle marquise n'étant pas moins que la cousine de sa femme, une aubaine. Sans attendre, l'Alcide fit venir deux corbeaux et, dictant à son chapelain deux missives, les envoya sans attendre. Tel était leur contenu :

Citation :
Au sire de Sainte-Berthilde, Adelin, de la maison Dussac,

Sire, il me coute d'apprendre la présence dans ce qui furent vos murs d'une de mes parentes, à laquelle je me retrouve dès aujourd'hui confrontée. Vous n'êtes pas sans savoir mon ralliement à la cause du seigneur de Laraus pour le trône du marquisat, aussi, pour le bien du peuple dont vous avez la charge, je vous somme de vous dessaisir de votre nièce, et cesser toute collusion avec icelle, dont la place est à la cour d'Olysséa et non ici.

Anseric, de la maison de Rochepont, comte d'Arétria, baron d'Olysséa et seigneur de Rochepont.

La prose était concise, mais il est connu qu'un corbeau ne porte jamais un vélin entier

Citation :
Au Sire de Laraus, Kerthan, de la maison Vosker,

Sire, je vous recommande à la plus grande hâte ; partez prestement de votre domaine dès l'arrivée de l'Ost olysséa, où se trouve la baronne mon épouse ainsi que mon homme de confiance, Rémy de Brissac. Marchez sans attendre vers Sainte-Berthilde, et mettez y le siège. Je vous y rejoindrais dès que possible.

Anseric, de la maison de Rochepont, comte d'Arétria, baron d'Olysséa et seigneur de Rochepont.


Avant de quitter ce petit nid douillet de Forc-en-Truy, notre héros s'assura que l'on avait bien pris le sémillant Rédemptistre avec lui, trop heureux de trouver un pareil homme pour sa suite.

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Kerthan Vosker
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeDim 13 Mai 2012 - 17:51

L'oiseau noir croassa une fois arrivé a Laraus, chose qui prit au dépourvus le pauvre homme qui guettait au perchoir des bestioles si bruyantes. En voyant immédiatement la provenance, le pauvre homme comprit très vite que s'il ne voulait pas en prendre pour son grade, il devait l'amener sans tarder a Kerthan. Ce qu'il fit, en brayant sur la provenance du message avalant les marches sur chemin qui descendait du perchoir pour se rendre dans la salle ou se tenait les préparatifs du départ des maigres troupes qui allaient suivre le petit Bâtard.

Ça fait une sacré bordel quand même, un homme d'arme qui débaroule dans les couloirs avec son équipement, faisant passer le mot a tout le monde. On pourrait presque se demander si Kerthan ne savait pas déjà la nouvelle avant que le pauvre homme complètement essoufflé de ces petites glissades, ne viennent lui poser la missive sur la table. Sur la table, ou était réunit les 10 hommes de Kerthan en qui il avait le plus confiance qu'il voyait presque comme ses frères.

Tous portèrent un regard sur lui accusateur sans savoir ce qu'il venait d'arriver, le pauvre garde se pliant presque sur lui en rentrant les épaules et sortant en un silence presque de mort, les discutions ayant prises une fin précipitées.

Perkal pris le bout de papier en montrant le sceau a Kerthan, l'ouvrant et prenant une voix forte et clair. Il était quasi sûr qu'a la porte, il y avait du monde qui souhaitait savoir ce qu'il y avait dedans..

"Au Sire de Laraus, Kerthan, de la maison Vosker,

Sire, je vous recommande à la plus grande hâte ; partez prestement de votre domaine dès l'arrivée de l'Ost olysséa, où se trouve la baronne mon épouse ainsi que mon homme de confiance, Rémy de Brissac. Marchez sans attendre vers Sainte-Berthilde, et mettez y le siège. Je vous y rejoindrais dès que possible.

Anseric, de la maison de Rochepont, comte d'Arétria, baron d'Olysséa et seigneur de Rochepont."


Ni une ni deux.. L'électricité se fit sentir dans l'air, et il n'y eu que bien peu de mots échangés entre les 11 présents autour de la table. Le petit groupe de 400 personnes se préparaient pour être capable de partir dans le plus court termes possible.

Les 200 cavaliers de Kerthan étaient ceux qui fouille les alentours de Laraus régulièrement pour laisser les routes sûr, bien qu'ils n'en soient qu'une partie de tout ceux qui patrouillaient. Des cavaliers émérites qui ont fait leurs preuves et qui s’entraîne entre sous le regard et les coups de Kerthans qu'ils partagent tous. Ce sont certainement les meilleurs troupes que Laraus est capable de former.

Les 200 autres étaient des gardes de la ville, a pieds bien classique. La ville étaient petite mais les hommes voulant défendre la ville étaient nombreux, et se connaissaient assez facilement. Ils sont peu nombreux mais sont très solides tant physiquement que moralement. On ne peut compter que sur son ami pour sauver ses fesses quand on veut sauver l'autre ami.
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Arsinoé d'Olyssea
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeLun 14 Mai 2012 - 9:21

Arsinoé de Sainte Berthilde observait d'un regard détaché son image dans le miroir exquis situé un mètre devant elle. Assise droite, ses mains reposant sur ses genoux recouverts d'une douce robe de soie rouge, sa peau blanche libre de toute trace des poudres et huiles tant prisées à Thaar, si ce n'était une fine trace de kohl autour des yeux, elle se dit qu'elle n'avait jamais tant ressemblé à une princesse. Ou du moins des premières mémoires qu'elle avait de sa mère, ce qui revenait peu ou prou au même.
Une pensée rêveuse dont elle fut brutalement tirée par le contact entre le peigne manié par sa dame d'honneur, et un nœud refusant de céder. Par un exploit de sang froid, elle parvint à ne pas réagir autrement que par une légère crispation et un froncement des sourcils. Relevant ses yeux vers le miroir, elle remarqua que Terrine évitait son regard. Une jeune sotte qu'Adelin lui avait envoyé le lendemain de son arrivée, Arsinoé ne pouvait que remarqué à quelle point sa propre peau paraissait flétrit, usée par rapport à celle de la jeune fleur. Vingt-Sept ans, dire qu'elle avait jadis considéré vieille des femmes de cet age...Soupirant, elle se leva.Se projetant dans le futur, elle savait bien qu'étant veuve et tenant en sa personne un si grand prix, elle serait courtisée, chaque compliment piquant plus qu'une injure.

Alors qu'elle se dirigeait vers la porte, ses pensées mélancoliques et morbides furent interrompues lorsque Adelin ouvrit brusquement celle-ci, l'air affolé. Laissant Terrine quitter la salle à coucher il reconduisit sa marquise doucement vers son fauteuil avant d'annoncer d'un ton brusque.

 «Ma dame, j'ai reçu dans la matinée un certains nombre de rapports plus ou moins confus venant du nord est de votre domaine, s'accordant tous sur le fait qu'une force de plus de cinq mille hommes se dirige vers Sainte Berthilde, saccageant la contrée en ce faisant. Il semble aussi fort probable, de par quelques descriptions de leurs armoiries et étendards, qu'ils soient Arétan.»
Faisant preuve d'un calme remarquable, ou étais-ce la peur qui lui tenaillait le ventre ? Arsinoé ne réagit pas immédiatement, tentant de libérer son esprit de la myriade de doutes, craintes et questions qui l'assaillaient.  « Le Comte Anseric de la Rochepont n'est ce pas ? »dit elle simplement.

Hochant la tête, le châtelain reprit la parole.« Oui, un homme dur, ambitieux. Il m'a écrit une lettre me sommant de lui remettre votre personne .N'oubliez pas qu'il a marié votre cousine, Baronne d'Olyssea, et que.. »

« Je n'oublie rien, et il semblerait que mon temps en tant que marquise ne soit écourté...Les autres châtelains de Sainte Berthilde n'ont offert que politesses vides de sens et promesses laconiques en réponse à nos missives. le jeune seigneur de Vosker n'a lui tout simplement pas répondu. Évidement, lorsqu'ils savaient tous que ce que complotaient cet Anseric et ma chère Clélia ! Pourquoi tel accueil, alors que je ne leur demandais que l'allégeance que ma famille à recu d'Arétria et d'Olyssea depuis des siècles, alors que je m’apprêtais à me rendre à leurs fief afin de leur offrir mon amitié et ma bénédiction à leur union... ». A bout de souffle, Arsinoé se laissa retomber dans son fauteuil, scrutant le visage de son brave châtelain, attendant un quelconque réconfort qui ne semblait venir.« Et bien alors, je te charge évidemment de la défense de la forteresse, ainsi que de toute la cité qui est mon unique soutien. Tu sauras mieux que moi comment t'en charger.

Plus à l'aise dans le domaine militaire, Adelin put alors répondre. « Tout à fait ma dame, Sainte Berthilde est aisément défendable, et nous pouvons nous aussi lever une force considérable. Nous avons encore un court délai avant leurs arrivés, du temps qu'il faudrait utiliser afin de renflouer nos provisions et renforcer la garnison. Il nous faut pour cela imposer la populace hors des murailles de la cité, qui serait pillée par nos opposants de toute manière. »
« Je vous y laisse mon oncle, j'ai une lettre à écrire.. »

courbant légèrement l'échine, le châtelain se retourna et quitta la salle d'un pas pressé. Reprenant sa respiration, et repoussant tant bien que mal les vagues de paniques menaçant de l'engloutir, elle se dirigea vers sa table, parchemin et plume en main. Elle ne connaissait plus les différents barons, marquis et comtes du royaume, comment pouvait t-elle espérer qu'une quelconque aide vienne de leurs part ? Elle ne pouvait que s'en remettre à la justice du roi, un enfant à peine plus âgé que son propre Adrien. Tous savaient que le pouvoir était détenu par Aetius d'Ivrey, comte de Scylla, actuellement quelque part dans le duché d'Erac. Elle ne le connaissait pas, mais il restait son meilleur espoir, aussi triste que cela soit à admettre. Ne perdant pas un instant, elle lui écrivit une lettre brève mais lourde de signification, ainsi qu'une similaire à son demi-frère Aemon d'Ancenys au cas ou Aetius se révélerait introuvable.
Citation :


Au Régent et Sénéchal du royaume, Le Comte de Scylla Aetius d'Ivrey,

Sire, il me chagrine de n'avoir pu vous écrire plus tôt. Comme vous le savez sûrement j'ai récemment accédé au titre de marquise de Sainte Berthilde, de par la légitimité que m'accorde mon sang suite à la disparition de ma cousine Emma. Ayant fait le serment de rétablir la justice du Roi dans une terre si longtemps abandonnée aux criminels et bandits, j'ai seulement quelques instants avant la rédaction de cette missive apprise une triste nouvelle. Mon vassal le Comte d'Arétria, Anseric de la Rochepont, envahit mes terres avec toute la force d'Arétria et Olyssea à ses cotés, balayant ainsi mon amitié, son honneur et la loi du Roi. Je n'ai d'autre recours que d'implorer votre aide et votre arbitrage, qui je le sais rendra possible une réconciliation.

Arsinoé d'Olyssea, marquise de Sainte Berthilde.


Dernière édition par Arsinoé d'Olyssea le Dim 9 Sep 2012 - 10:22, édité 6 fois
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Celindel de Delebrimir
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeJeu 17 Mai 2012 - 7:00

Les flux et reflux de la mer poussaient jusqu'au pied du philosophe un banc d'écume calme et serein, mouillant l'extrémité de ses bottes. C'était la fin de la journée, et Celindel avait chevauché deux jours durant, d'Alëandir jusqu'au cœur d'un marquisat qu'il ne maîtrisait pas encore le nom.

- Sainte Gertrude....Berthrude...Bon je vais l'appeler Sainte.

Il écrivait depuis quelques minutes déjà, s'octroyant une pause bien méritée après quelques heures restées assis sur une selle dure et inconfortable. Son cheval cherchait désespérément dans le sable un brin d'herbe à brouter, pendant que son maître réfléchissait à ce qu'il avait vu jusque là durant son voyage dans la Péninsule. C'était la première fois que Celindel quittait véritablement le cocon familial. Sa maladie native l'avait empêché de profiter de sa jeunesse, grandissant sous la tutelle de parents protecteurs, fier de leur aîné, et honteux de leur cadet. Celindel sourit à cette remarque. Cela lui rappela un spectacle auquel il avait assisté dans la ville de...Bon, ca lui reviendrait.

- 'Homme est velléitaire, et imbus de lui même. L'Homme peut se définir par ce qu'il possède, devenant dépendant de ce qu'il a...

Celindel s'aimait bien. Il trouvait cette phrase superbe et virulente de vérité. Finalement il se leva, soufflant d'exaspération en voyant le bas de son manteau humide, attaqué par l'eau de la mer.

- Espèce de...

Il se mit à marcher en relevant son manteau du sable. "Pays de merde..."pensa-t-il. Il remit son grimoire dans le sac sanglé sur le flanc d'Imaëh, sa monture. Après l'avoir monté, il se dirigea vers le centre du pays, où, selon sa carte et s'il en croyait son sens de l'orientation, il se trouvait entre Arétria et Sainte Berthilde.

- Sainte Berthilde. Quel laideur.

Il rangea sa carte, lançant son cheval au galop, perpendiculaire aux deux châteaux qui se trouvaient à quelques kilomètres de lui. Mais il y en avait un qui n'était pas sur la carte. Devant lui un autre domaine se dressait. Un hameau, respirant le travail manuel et la pauvreté, servait de sujets à un château fort relativement imposant...si on devait impressionner des fourmis. Celindel se mit à rire tout seul à cette remarque, lisant le panneau qui était planté dans la terre.

- Laraus...LARAUS !

Celindel explosa de rire, répétant le nom de ce bourg d'une voix grave et très accentuée. Il pénétra dans le petit village, scrutant avec un petit air amusé et les yeux plissés les villageois qui le dévisageaient. Il en héla un.

- Dis moi garçon...qui est le seigneur de cette chose que vous appelez château ?
- C'est le seigneur Kerthan Vosker, monseigneur
- Merciiii mon brave ! Allez zou. Va donc cueillir des navets.

Celindel talonna sa monture, montant la colline sur laquelle était construite le domaine. Il héla au château, se demandant si quelqu'un était ici.

- Évidemment qu'il doit y avoir quelqu'un, tu es bête...OHÉ DU CHÂTEAU !...Mais si quelqu'un va répondre, vous inquiétez pas...Bon vous vous taisez et vous me laissez parler.

Un garde finit par sortir sa mine dégarnie et chauve, barbue et grossière.

- Que veux tu Elfe ? cria le garde
- Oui je sais, il est laid. Mais c'est pas sa faute...JE REQUIERS L'HOSPITALITÉ DE VOTRE SEIGNEUR !

Le visage du garde disparut. Et Celindel attendit.


Indication HRP :
Spoiler:
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Kerthan Vosker
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeJeu 17 Mai 2012 - 9:29

La petite troupe finissait ses préparatifs sur l'ordre de Kerthan, qui lui même s'occupait de préparer quelques chariots supplémentaires que ce qui avait été prévus pour le début. Prendre des chariots pourraient permettre d'emporter plus de matériels au cas ou, ne sait on jamais..

Mais alors qu'il finissait de remplir une liste, un des gardes du secteur de la porte s'approcha de lui venant dire a Kerthan qu'un.. Elfe s'était pointé devant la porte et voulait.. Rentrer. Même le garde ne savait pas vraiment si .. L'elfe était vraiment un Elfe, vu qu'il n'en avais jamais vu.. Mais c'était de même pour Kerthan. Il était intrigué de savoir qu'un elfe viendrait jusqu'ici, et s'y arrêterais même. Mais avec tout ce qui allait se passer, il risquait d'être un peu.. Comment dire ? Dans les pattes ?

On verra bien.

Ils descendirent tout deux vers la porte du château, un petit groupe s'était formé juste après la porte a la vue de cet étrange personnage qui semblait discuter a voix haute par moment. Mais il semblait être vraiment un Elfe. Kerthan apparut alors devant Celindel, se mettant en face de lui sans pour autant faire des câlins avec son cheval..

Je vous salut, brave elfe. Je suis Kerthan Vosker, seigneur de Laraus. Qui êtes vous exactement ? Mais avant toutes autres paroles, je vous dit simplement que je vais devoir partir sous peu de ma ville et crains de ne pouvoir m'occuper de vous.

Après tout, si cet Elfe était un voyageur.. Il pourrait bien s’accommoder d'une nuit a l'auberge, a l'intérieur des murs si il désirait vraiment être en sécurité.
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Clélia d'Olyssea
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeJeu 17 Mai 2012 - 17:13

    Vêtue de ses apparats les plus inhabituels – tout cela flairait bon le neuf -, il émanait de la baronne une véritable solennité qui imposait un silence religieux au sein du cœur du cortège de tête. Le port droit et altier, la mine aussi déterminée et assurée qu’un bourreau aguerri prêt à trancher les têtes par centaines, apprêtée pour prendre la direction de Sainte Berthilde, la baronne d’Olyssea chevauchait sa monture non loin du Haudoin qui l’accompagnait. A quelques mètres devant elle, à la tête de ses troupes déployées pour l’évènement des plus importants, ce dernier exprimait sa sérénité de manière autrement plus expansive, égayant à ses alentours la soldatesque dont les équidés hennissaient de temps à autre, comme piqués par une mouche.

    La Garde Pourpre ceignait la Louve comme un mur humain confortablement rassurant. Les meilleurs éléments, au nombre suffisant de dix, avaient été déployés de sorte à ce qu’ils ne quittent pas la baronne un seul instant. Compagnon pour le moins surprenant de voyage, Cleophas d’Angeroy – qui s’était trouvé en terres olysséennes au moment, coïncidence malheureuse, inopportun - trottinait aux côtés de la baronne, encadré lui aussi par d’attentifs membres de la Garde. L’atmosphère chargée de tensions rendait le reste des soldats agités, et ce fut avec pour seul rythme les couinements des roues des carrioles contenant vivres et prostituées de haute qualité que la soldatesque entonna ses chants les plus braillards ; s’égosiller jusqu’à plus soif avait de quoi détendre et calmer les ardeurs des plus appréhensifs.

    Clélia, quant à elle, ne disait mot. Considérant ses troupes d’un œil en apparence des plus sereins, la jeune femme songeait à son époux, son fils, sa patrie. Consciente des raisons qui la poussaient à agir et des risques, son cœur ne frémissait pourtant d’aucune peur. La volonté était plus forte que tout et l’ambition prenait le dessus, brillant dans le regard maritime de la comtesse d’Arétria. Elle n’avait aucun désir particulier d’avoir à affronter en termes militaires sa petite-cousine, la toute récente marquise de Sainte-Berthilde. Il n’était jamais plaisant d’avoir à faire front face à sa propre famille ; aussi songeait-elle avec un brin d’idéalisme que malgré la délicatesse de l’entreprise, les mots sauraient faire effet avant les armes.

    Les portes de Sainte-Berthilde se dessinèrent au loin, et l’euphorie redoubla dans les rangs. Les quatre cent piquiers, les six cent archers et les deux cent hallebardiers maintenaient la cadence avec d’autant plus de ferveur que les deux cents chevaliers les accompagnaient par moults encouragements, donnant de la voix alors qu’ils réduisaient la distance entre eux et la capitale berthildoise.

    Rapidement, les ordres furent donnés alors que les troupes se divisaient de manière équivalente, chaque groupe armé ayant pour tâche de bloquer les portes principales de la ville de l’extérieur. Les quelques scorpions mis à disposition pour l’occasion - armes de siège qui faisaient la fierté régionale – se répartissaient à leurs tours, menés par ceux dont l’usage de ces bêtes-là n’avaient plus de secret.

    Le siège se mettait lentement mais sûrement en place.
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Hans
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeJeu 17 Mai 2012 - 21:17

Mois de Barkios, cinquième jour de la deuxième ennéade.

L'ost arétan était arrivé aux abords de la cité deux jours après les olysséens, si bien que les préparatifs du siège, quoiqu'ils fussent largement avancés, n'étaient pas encore achevés. La rumeur ayant précédé le comte, celui-ci, escorté par sa singulière coterie, fut reçu au camp par la personne du Haudoin. La créature d'Anseric rejoint ainsi cette petite mesnie qui gravitait autour de l'Alcide. En effet, quand ce dernier quittait ses pénates, il emportait toujours avec lui quelque un de ses compagnons, selon la nécessite. Or il était bien rare de les voir ainsi tous réunis ; d'un part, les inénarrables dogues, ces Boliards Grand-vît et Quintus Estrangle-poulets. Les deux hommes devisaient allègrement autour d'un chapon qu'ils dévoraient à même la selle, sous le regard éberlué du coruscant Rédemptistre, bombardé bouffon du comte après les récents évènements. L'infâme avait, fidèle à son nom, fait amende honorable. Désormais coiffé d'un bonnet à grelot, et ayant troqué ses hardes crasseuses pour un costume à breloque chamarrées, il trottinait lourdement après la monture de son maître, récupérant avec peine de la chevauchée qu'il avait du suivre. Le souffle manquait moins au veneur Ildefonse (celui que l'on nommait Torsegueule), rompu aux grandes courses dans la lande, et dont le nez en biais n'avait en rien entaché l'endurance (mais qui, on s'en doute bien, le rendait fort laid). Rémy, le Haudoin, trouva naturellement sa place dans ce vibrant tableau arétan, quand il délogea Monsieur de Bouvilles de la droite de son seigneur et maître. Le bon Hugues, encore mal remis de la goûte qui l'avait frappé, était devenu avec les ages d'une nature pâlichonne, voire trouillarde, aussi céda-t-il sans rechigner sa position, bien trop conscient que dans l'estime du comte, tous cédaient le pas devant le Haudoin. C'est que celui-ci, ou plutôt Monsieur de Brissac, car il s'était vu remettre un fief en apanage, demeurait, bon gré, malgré sa bâtardise, le favori du comte, son âme damnée, sa créature en tout les sens du terme.

Les salutations échangées entre les deux animaux, le Haudoin s'empressa d'instruire son maître des nouvelles glanées le long du chemin. "Sire, nous avons eut vent des manœuvres de l'Ivrey!
-Que sont-ce, Morbleu ?
-Le ladre a entrepris guerre contre le vieux Léandre, bien décidé à reprendre ce fief si mal acquis par la bâtardise de l'Aveugle. Il s'est arrogé le soutient de son demi-frère, le fils du Borgne, ce qui n'aide rien.
-Diable, que les Enfers l'engloutissent!" s'écria le comte, piqué au vif que son ancien ami le tutoie en audace, lui qui croyait avoir décroché la palme, avec cette entreprise berthildoise. Bien qu'ils fussent entre de bien probes oreilles, le Haudoin chuchota peu après quelque mot à l'oreille du comte, dont les yeux s'écarquillèrent. "Pressons, dans ce cas.", y répondit l'Alcide. Et la coterie de se hâter vers la tente de la baronne, son épouse.

La traversée du camp réservait quelque heureuse image à l'intention du comte. Les Olysséens, gens de guerre éperdument amoureux, offraient à sa vue des trésors de roublardise quand il s'agissait de subsister. En l'attente d'un convoi lancé de Kahark, les hommes vivaient sur le pays. Un piquier, que l'on reconnu la livrée des Luskendale, usait de son arme - bien peu réglementairement - pour pêcher l'anguille dans un vivier ; adonc, deux archers olysséens exhibait six belles poulardes coiffées de flèches, tandis que leur troisième compère pariait à qui mieux-mieux qu'il en décrocherait une à pas moins de cent pas. Ailleurs, c'était le vibrant spectacle de ces hommes de guerre prenant pied sur le terrain ; l'on creusait sans attendre des feuillées, plantait les tentes, dressait les chausses-trappes. La bonne humeur, allant de pair avec l'avidité, régnait sur la horde comme toujours aux premiers temps des guerres. S'il n'était pas dupe de cet emportement tout sanguin (et de sa propension à retomber promptement), Anseric ne pouvait que se réjouir d'un pareil entrain.

Ragaillardi par cette visite, le comte aborda la tente au blason du loup le cœur transporté ; lui qui ne versait guère dans le sentiment fit montre d'une affabilité inhabituelle. Il embrassa son épouse sur les deux joues "M'amie, mais vous êtes grosse!", avant de célébrer tout à sa joie les rondeurs issues de ses bonnes œuvres. "Par les Cinq, c'est bénédiction pour notre fils de recevoir un frère!" s'écria-t-il, tandis que le Haudoin affichait un de ses sourires mi-figue mi-raisin dont seul le lecteur peut comprendre le sens profond. Après un court moment de libation, et s'être plusieurs fois mouché dans une tenture, le comte, visiblement repu d'allégresse, rendossa la casaque qui siérait à son rang ; il fit mander ses diables à cornes, que l'on trouve quid dans un taverne, quid à l'arrière d'une ferme, en train de plumer une poule. Peu après, les deux hommes cessaient leur besogne afin de sillonner le camp, pour en ramener les participants au conseil de guerre. La recherche, qui ne pouvait être autre que fructueuse, laissait néanmoins au comte un moment de battement d'au moins une heure. Adonc il s'adressa à sa créature, laquelle lui chuchota à l'oreille une fois de plus, avant de quitter la tente.



[HRP : Je lancerai d'ici peu un nouveau sujet, où l'on jouera le conseil de guerre et ses suites ; en attendant, tout le monde peut ici décrire ses préparatifs, ses occupations sur le camp/en ville ; d'autres PJs peuvent se manifester, etc.]
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Celindel de Delebrimir
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeLun 21 Mai 2012 - 9:41

Amusants petits Humains. Irritants aussi. Ces paysans avaient cessés leurs occupations pour venir voir à quoi ressemblait un Elfe. Il fallait dire que Celindel n'était pas forcément le meilleur exemple de sa race. La célébrité de ses écrits ne s'était taillée une place que les gens de marque, notamment les nobles Humains. Une petite foule s'était formée près du Philosophe. Il n'était point à l'aise, se sentant menacé par ces créatures sans grâce que sont les Humains. Ils ont les mains rudes et durcies par le travail honnête qu'ils effectuent chaque jour, pouvant manger à la sueur de leur front. Finalement, la porte s'ouvrit, et Celindel descendit de son cheval.

- Oui oui, je vais leur demander de s'écarter. Tiens, vous pouvez vous décaler que je puisse poser mes jambes ? Merci...

Celindel posa les deux pieds dans ce qui était une flaque d'eau noirâtre, corrompue par la terre qui y avait élue domicile. Il regarda le bas de son beau manteau autrefois rouge.

- Ah c'est malin, regardez ce que vous avez faits. Mon beau manteau...

- Je vous salut, brave elfe. Je suis Kerthan Vosker, seigneur de Laraus. Qui êtes vous exactement ? Mais avant toutes autres paroles, je vous dit simplement que je vais devoir partir sous peu de ma ville et crains de ne pouvoir m'occuper de vous.

- Salutations seigneur Vosker, s'écria Celindel d'une voix forte et théâtrale, surprenant tant les villageois que le seigneur, mon nom est Celindel de Delebrimir, philosophe qui erre en quête de sagesse et de puissance, peut être avez vous lu mes œuvres, comme . Je ne demande que l'hospitalité durant une nuit tout au plus. Et un endroit où l'un de vos servants pourra laver ma tunique.

Celindel se releva, adoptant une mine agacée, levant les yeux au ciel, soufflant d'une manière exaspérante et exaspérée.

- Oui oui, je vais lui demander. Dites moi, cher Kerthan, avez vous une bibliothèque ? Ah mais c'est vrai, vous n'avez pas le temps...Eh bien je vous accompagne. Ce n’est pas le temps qui manque à un Elfe. Peut être que la compagnie de quelques Humains aiguillera ma vision !
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeLun 21 Mai 2012 - 11:22

Cet elfe ne semblait pas vraiment des plus.. Agréable, comme l'aurait pu croire Kerthan. Il ne s'attendait pas non plus a ce qu'il lui fasse une accolade mais plutôt du genre d'une elfe un peu.. Particulier ?

Enchanté, Celindel de Delbrimir. Je n'ai qu'entendu votre nom que vaguement mais je suppose que vous avez votre renommée pour avoir été entendu jusqu'à cette petite ville. Je suis désolé, mais nous n'avons pas de bibliothèque a vrai dire, et même si j'avais pu rester, vous n'auriez pas eu beaucoup d'écrits intéressants en soit même...!

Si vous souhaitez nous accompagnés.. Celindel de Delebrimi, ce sera dans la vétusté d'une armée en marche, je ne m’embarrasse pas de confort inutile et préfère prendre des vivres a la place d'une tente énorme.. Vous ne manquez pas de temps, peut être, mais nous ne partons faire une petite ballade champêtre, ne venez pas vous plaindre du risque qui pourrait vous faire peur. Bien que cela soit dit, sans aucune animosité.


Il fit signe a ses hommes de commencer a préparer la sortie du petit convois pour remonter jusqu'à Sainte Berthilde avec la compagnie de cet elfe impromptu. Kerthan était curieux de savoir ce qu'il avait bien pu mettre dans ses livres..

C'était décidé, les 400 hommes et les deux personnages en tête faisait route vers Sainte Berthilde pour rejoindre l'armée de Clélia.
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeLun 21 Mai 2012 - 17:29

- Enchanté, Celindel de Delbrimir. Je n'ai qu'entendu votre nom que vaguement mais je suppose que vous avez votre renommée pour avoir été entendu jusqu'à cette petite ville. Je suis désolé, mais nous n'avons pas de bibliothèque a vrai dire, et même si j'avais pu rester, vous n'auriez pas eu beaucoup d'écrits intéressants en soit même...!

- Delebrimir, mon seigneur, Delebrimir. Pas Delbrimir. Les bons livres sont rares. Je suis moi même Philosophe, et tenez, j'ai sur moi l'un de ces SUPERBES recueils que j'écris de ma main...

Celindel sortit de son sac un imposant grimoire, l'exacte copie de ceux qu'il éditait à Alëandir. Il pensait qu'avoir un grimoire sur lui, en plus de celui qu'il écrivait actuellement, pouvait toujours être utile. Pour frapper, entre autre. Un coup de grimoire pouvait faire mal. Les mots font plus de maux que les épées, c'est bien connu. La bordure du recueil était noire et rouge. Celle du nouveau livre de Celindel, qu'il écrivait actuellement et qui était la raison de sa venue en Péninsule, était toute blanche.

- Si vous souhaitez nous accompagnés.. Celindel de Delebrimi, ce sera dans la vétusté d'une armée en marche, je ne m’embarrasse pas de confort inutile et préfère prendre des vivres a la place d'une tente énorme.. Vous ne manquez pas de temps, peut être, mais nous ne partons faire une petite ballade champêtre, ne venez pas vous plaindre du risque qui pourrait vous faire peur. Bien que cela soit dit, sans aucune animosité.

- Delebrimir, mon seigneur, Delebrimir. Pas Delebrimi...

Son nom n'était pas si compliqué que cela. Enfin, il ne pensait pas. Non il ne l'était pas.

- Il l'est, à votre avis ?

Celindel levait les yeux, regardant les petits esprits qu'il croyait se promener autour de lui.

- Non, il ne l'est pas. ENFIN ! Une bibliothèque ne vaut pas une bonne compagnie n'est ce pas ? Oh...Ah...Oui ! Vous partez en guerre...EXCELLENT ! UN COMBAT ! SUS AUX ENNEMIS ! Que combattez vous ? Des engeances ? Des DROWS ? AH ! JE M'EN VAIS LES POURFENDRE !

Déjà Celindel partait à pied en continuant son monologue. Il agitait le doigt en l'air, parfois se reprenant, non content de ses rimes ou de sa syntaxe pourtant parfaite. Soudain, il s'arrêta, sortant une plume et se mit à écrire très vite.

- A l'aventure compagnons, je suis parti vers l'horizon...Excellent, excellent ! Je vais écrire des chansons ! FORMIDABLE !

Puis il revint en trottant vers son nouvel ami.

- J'ai oublié mon cheval. Vous laverez ma tunique au retour, cela n'est rien, car elle sera tâchée de sang d'ici quelques heures...

Il avait murmuré ces derniers mots, se penchant sur le visage du noble en souriant d'un sourire sournois, carnassier et terrifiant. Psychopathe. C'est ainsi que les Humains l'appelèrent en murmurant entre eux. Mais le terme de psychopathe était un euphémisme...Un énorme euphémisme...
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Arsinoé d'Olyssea
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeLun 21 Mai 2012 - 21:08

Elle avait ouvert sa fenêtre afin de pouvoir mieux observer l'étendue de la trahison de sa cousine. Les sujets de la baronne d'Olyssea menaient de bon train les préparations de siège, s'activant comme des fourmis afin de monter armes de sièges et campements. Toute la matinée, alors que les Olysséens n'étaient encore qu'un point à l'horizon, son oncle l'avait harcelé dans l'espoir d'obtenir l’autorisation d'attaquer directement les envahisseurs. Elle ne pouvait nier les avantages d'un tel risque, en effet d'après les rapports qui s'affinaient à mesure que Clélia s'approchait de Sainte Berthilde elle n'avait guère plus de deux milles hommes en sa compagnie, et une victoire aujourd'hui en aurait rendu possible une autre contre le millier de reîtres d'Anseric. Un risque qu'elle avant pourtant refusé dans l'espoir que les apparences étaient trompeuses, mais aussi que ses vassaux répondent aux nouvelles missives envoyés la veille.

Son premier espoir fut déçu par les actions qu'avait entreprise jusqu'à présent sa cousine, n'ayant même pas la décence de lui écrire. Celle-ci était pourtant forcément au courant du retour de sa marquise, tout le royaume l'était tant elle avait entreprit de disséminer la nouvelle. Son second le fut aussi partiellement lorsqu'elle apprit que Vosker c'était rallié aux envahisseurs, une nouvelle qu'elle ne croyait qu'à moitié jusqu'à ce qu'elle puisse apercevoir son blason flottant aux cotés de l'étendard rouge d'Olyssea. Elle ne connaissait aucunement le nouveau seigneur Vosker, mais il semblait bien qu'il partagerait la triste réputation de son feu père.

La ville qui s'étendait en dessous d'elle regorgeait de vivres, mais aussi d’âmes. Déjà la ville la plus populeuse du nord, Sainte-Berthilde s'était vue inondée par les centaines de gueux qui avaient accompagnés les trains de provisions, ainsi que par les hommes des divers chevaliers répondant à Adelin. Ils représentaient tous un poids certains sur les réserves de la cité, mais c'était l'espoir d'Adelin, qu'elle partageait, que l'absence de serfs sur toute une poignée de lieue autour de Sainte-Berthilde mettrait à mal les projets de rapines des assiégeants. Lorsque ses autres châtelains l'auraient rejointe, les rebelles seraient alors forcés de se disperser.


******

Lorsque deux jours plus tard l'ost Anseric de la Rochepont se mêla aux rangs des assiégeants, Arsinoé lui fit parvenir par messager une courte missive qu'elle avait rédigé entre-temps.
Citation :

Au comte de Sainte Berthilde et baron d'Olyssea, Anseric, de la maison Rochepont,

Mon cousin, mon unique désir depuis mon retour à Sainte-Berthilde était de rencontrer le noble seigneur qui a su préserver la paix et la justice du roy en ses terres , alors même que le cœur du marquisat s’effondrait, et ce malgré son ascendance obscure. Imaginez mon désespoir, mais aussi ma joie, en apprenant que vous aviez déjà épousé ma jeune cousine. Inquiétée par le silence qui était la seule réponse à mes missives, je m’apprêtais à me rendre directement au siège de mon plus grand vassal lorsque on m'apprit qu'il se rendait en personne à Sainte-Berthilde, afin de renouer les liens de suzeraineté et d'amitié qui ont toujours liés nos deux contrées. Mes conseillers cependant me mettent en garde contre votre escorte, ils la disent menaçante, je la dis splendide. Néanmoins, je dois tous à ces hommes, et c'est le cœur lourd que je dois vous demandez de renvoyer la plus grande part de vos troupes à leurs femmes et enfants, avant que je ne puisse vous recevoir dans la cité avec votre épouse et compagnons. Je vous attend, ainsi que tout les citadins Berthildois, avec impatience.

Arsinoé d'Olyssea, marquise de Sainte Berthilde.


Dernière édition par Arsinoé d'Olyssea le Mar 4 Sep 2012 - 11:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 8:51

Citation :
Dame, vous m’apprenez de biens sombres nouvelles, et si mes gens n’avaient confirmé vos accusations, je n’aurais pu accroire qu’un gentilhomme tel que Rochepont s’usa à de telles bassesses. Hélas, tout concorde, tout est vrai ! L’on a même dit que le vieux goupil avait en dessin d’installer son propre bâtard sur le trône, et qu’il avait ramené des morts un patricide d’au moins dix pieds de haut ! Hélas, hélas, tout concorde, tout est vrai, cela est certain ! J’accours, Dame, seul s’il le faut, punir les mauvaises manières de votre cousin, mais vous presse, avant tout, de faire savoir la nouvelle à tous vos vassaux, car les justes ne laissent point l’iniquité sans réponse, et je crois qu’il est encore quelques prud’hommes en le pays berthilois, dont vous saurez user pour vaincre ou, à défaut, enrayer, les politiques du comte d’Arétria.

Je ne puis – et c’est bien dommageable – vous promettre un partement immédiat en acontre le félon, car les miens – de félons – sont remuants eux aussi, mais sachez bien qu’une fois le vieux Léandre feinté, mes chevaliers se presseront à votre secours, moi tout en premier.

PS : Posté là faute de mieux.
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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeMar 5 Juin 2012 - 21:28

Citation :
Au seigneur de la Toranne, Godfroy de Saint-Aimé,

Ceci est la troisième, et dernière, missive que je vous fais parvenir. Je ne sais quelle diablerie vous contraint au silence, mais restez serein dans l'assurance que la confiance et l'affection que je vous porte reste entière. Je crains qu'il ne soit bientôt trop tard pour agir, et que à la lecture de ces mots les suppôts de mes traîtres cousins n'aient déjà rependus mon sang dans les jardins de Sainte-Berthilde, là ou nous avons pour la première fois fait connaissance. Vous n’étiez qu'un page alors, mais aussi mon cousin, et je savais déjà pouvoir compter sur vous. Cependant les machinations des dieux nous ont séparées, à jamais j'avais cru lors de mon long exil. Aujourd'hui, j'espère avoir eu tort, et que les liens d'affection, de respect et de sang entre nos deux familles et nous puissent être réaffirmés alors même que tous abandonnent honneur et vertu afin de se lancer dans des poursuites matérielles.

Les Seigneurs de Saint-Aimé ont toujours été les plus grands du marquisat, et notre famille a toujours su que son pouvoir reposait sur ce remarquable lien de suzeraineté. Je sais que depuis la disparation de ma regrettée cousine Emma, vos fonctions ont évolués et que je ne puis espérer un retour aux vieilles traditions. L'indépendance a ses attraits, surtout pour un homme destiné à la grandeur qui se rappelle de la main lourde d'Aegar. Et pourtant, l’existence d'hommes tel Anseric de la Rochepont rend illusoire tel espoir. A la place, il n'y aura que l'allégeance dégradante envers un traître, et la fin de l'influence des Saint-Aimé. Je vous en conjure, croyez-moi lorsque je vous dis que je n'implorerais pas votre assistance s'il n'y avait espoir de victoire. Ayant reçue le support de grands du royaume émus par ma détresse tel le Régent et Sénéchal du Roy, le comte d'Odélian ou baron d'Etherna, mes perspectives s'adoucissent quelque peu. Et pourtant le comte parjure tentera de s'emparer de la cité aussitôt la nouvelle propagée, c'est pourquoi la vitesse importe plus que tout. Faite hâte, tout en dépend.

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MessageSujet: Re: La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres.   La force brute d'un assaut prompt et tumultueux d'une horde de reîtres. I_icon_minitimeMar 5 Juin 2012 - 22:50

Dans sa tente, le Borgniat suait à grosse gouttes. Les premières chaleurs de l'été rendaient l'attente d'autant plus insupportable. Les pourparlers entre le suderon et la marquise duraient déjà depuis quelques heures, et l'inaction pesait sur Agrippa. Il héla son premier capitaine, Hercule Petitjonc. Ce dernier donnait des instructions à des sergents sur le pas de la tente. Il s'interrompit pour rejoindre son seigneur.

« - Vous m'avez mandé sire ? 
- Oui, nous avons d'autres dispositions à prendre. Sortez la carte du marquisat. »


Le capitaine s'avança vers des portoirs où s'entassaient des cartes de la région. Agrippa possédait une bibliothèque formidable, dont des registres de cartes assez fidèles au terrain. Hercule déploya un large parchemin sur la table de chêne qui trônait au centre de la tente. Agrippa se pencha sur elle, pensif, Hercule restant en retrait. Il savait bien qu'il ne fallait pas interrompre les méditations de son seigneur.

« -Nous sommes à l'aveugle dans le domaine de la marquise Hercule, c'est proprement intolérable. La position des principaux féaux de la marquise nous est encore inconnue, notre marche ayant été rapide. Je me refuse à être attaqué par surprise. La marquise s'emploie allègrement à les faire venir, si j'en crois les nombreux pigeons qui survolent nos lignes. Nous avons trop peu d'archers pour être en mesure de tous les abattre. »

Le seigneur de Breda pointa trois villes sur la carte :

« -Saint-Aimé, Kelbourg, Georgeon : voilà nos seigneurs indécis, décidés, ou encore dans l'ignorance. Mais là est le défaut de notre armure, nous ne savons strictement pas à quoi nous tenir...j'imagine que l'Arétrian va leur envoyer quelques pigeons ou hérauts, mais ne prenons pas de risques inutiles. Je veux que trois escouades d'éclaireurs galopent au plus tôt vers ces trois points et me rapportent discrètement tout mouvement de troupes suspect.
- Je m'en vais prestement donner les ordres adéquats sire ! »


Hercule sortit au pas de charge de la tente et beugla pour qu'on rassemble une vingtaine d'éclaireurs montés. Agrippa s'enfonça dans son fauteuil en se servant une coupe de vin, attendant les prochains évènements.
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