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 Les secrets de Faelia I [Quête]

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Saqho Hadrim
Li'Ssin
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MessageSujet: Les secrets de Faelia I [Quête]   Les secrets de Faelia I [Quête] I_icon_minitimeDim 14 Avr 2013 - 15:19

Les Secrets de Faelia
Première partie

Participants :
Aarnis d'Ack
Halvdan Andersen
Noémie Gethlindor

Naïm Ar'jah
Elvanshalee Hune'Baenre (PNJ)

Eirikr
Valas Urlryn

Istampitta: Saltarello II (Italia: Trecento Mss.) by Hespèrion Xxi, Jordi Savall on Grooveshark

Les secrets de Faelia I [Quête] 893265quetefaelia1



Asald'Hin se tenait contre la porte de l'hôtel de Li'Ssin. L'humain, la mine joyeuse faisait tourner dans ses mains un petit cube. Le casse-tête de fabrication Thaari lui résistait encore et toujours. Cela le rendait bougon d'ordinaire de ne pas réussir à percer son secret. Pourtant aujourd'hui, il avait avancé dans la résolution du puzzle, et pour cela, cette journée ne pouvait être plus radieuse. A ses côtés deux esclaves Zurthans à la peau bronzée tenait chacun un long sabre qui raclait le sol. La compagnie attendait le départ de leur maîtresse et de sa coterie. Il leur fallut attendre un petit moment, la sorcière du Tzerle ne tarda pourtant pas à jaillir hors de sa demeure. Elle était dissimulée dans son palanquin d'où des voluptés de voiles d'ombres jaillissaient, rendant impossible de voir à l'intérieur. Derrière elle, plusieurs de ses disciples l'escortaient, certains à pieds, d'autres montés sur des morgals. Et encore derrière plusieurs dizaines d'esclaves, certains jouant de la flûte, et d'autres d'instruments tout aussi étrange. La musique n'en était pas pour autant déplaisante, elle s'envolait dans les rues, distrayant les marchands, faisant s'écarter la foule - bien que les coups de bâtons et les claquements de dents des morgals fassent le gros de la besogne -, une journée bien habituelle dans ce pôle urbain où dix milles cultures s'encontraient.

La compagnie sortit ainsi docilement de la ville. Un campement avait été monté un peu plus loin sur une colline jouxtant les murailles. Celui-ci grouillait déjà d'esclaves et serviteurs s'apprêtant à préparer le voyage de leur maîtresse. Li'Ssin se préparait pour un bien long périple, et non moins intéressant. Ces dernières semaines d'érudition lui aurait fait découvrir quelques secrets et non moins avare d'informations, elle n'en avait laissé filtrer que peu de chose. Oh, cependant, ce n'était pas les rumeurs qui manquait. Et la plupart parlait de montagnes d'or ! Cela avait fait se hâter toute forme de compagnie, mercenaire et aventuriers de tout genre à la rejoindre. La dame du Tzerle n'ayant lésiné à s'entourer de tout ceux pouvant lui être utile pour son périple. Asald'Hin, aussitôt arrivé c'était hâté de rencontrer plusieurs autres disciples pour prendre la mesure des hommes s'étant joint à la Dame du Tzerle.

Si Thaar grouillait d'action, le campement de la Sorcière s'en faisait un glorieux ersatz. Les esclaves allaient et venaient chargeant les lourds animaux pour le voyages. De doux chameaux à d'étranges animaux plus massifs couvrant de leurs ombres les tentes. Des marchands étaient venus vendre leurs bibelots, espérant y trouver plus d'exclusivité que dans les rues de la ville Estréventine. Attendant depuis une semaine, certains avaient monté des débit de boisson à l'intérieur des tentes. D'autres encore se livrait à quelques spectacles pour amasser quelques pièces. Ainsi aller la vie en Estrévent, il ne manquait jamais une occasion pour que la populace s'amasse, comme une mouche sur une friandise oubliée. Li'Ssin finit par sortir de son palanquin, des myriades de voiles d'ombres s'agitant autour d'elle, seul son visage se discernait. Sans attendre un ordre de sa part, Asald'Hin accourut avec à ses côtés un petit nain, la mine malsaine, la pilosité d'un noir de corbeau et le teint bronzé par le soleil. On n'aimerait que peu l'avoir pour compagnon, assurément. Kalzi, le court, tel qu'on l'avait susnommé tenait un registre dans ses mains. Ce dernier disposait de plusieurs noms, tout les portes-sabres s'étant joint à la compagnie du Tzerle. Li'Ssin y jeta un rapide regard avant de rejeter le papier dans les bras du nain. Elle fit quelques pas pour rejoindre au centre du campement, une large place. Les esclaves y passait portant diverses sacs et autres affaires. Trônant sous une tente, une large table accueillait un petit banquet. L'entré était férocement gardé par plusieurs esclaves Zurthans, saluant avec respect leur maîtresse à son passage. Le surplombant, une chaise en bois gravée attendait que la Sorcière, s'y assoit. Cette dernière ne fit guère attendre sa coterie. A ses côtés, hors Kalzi le nain, et Asald'Hin, d'autres de ses fidèles disciples l'entourait. Tandis que de l'autre côté, on avait convié les portes-sabres, mercenaires et autres convives, envoyés imminents de grands dignitaires, curieux de l'affaire qui se préparait.

« Mes tendres amis, je suis des plus aimantes de vous voir ainsi réunit. Votre courage et grande valeur saura trouver grande rétribution, soyez-en assuré. Avant toute chose, je vous prie, restaurez-vous. » Et achevant ainsi son invitation, Li'Ssin leva son verre de liqueur pour y tremper ses lèvres, dégustant avec lenteur le breuvage.


Dernière édition par Li'Ssin le Dim 21 Avr 2013 - 13:35, édité 1 fois
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Saqho Hadrim
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MessageSujet: Re: Les secrets de Faelia I [Quête]   Les secrets de Faelia I [Quête] I_icon_minitimeMar 16 Avr 2013 - 15:51

Les secrets de Faelia I [Quête] 34592-10


Saloperie de Drows. Ouais, c'était ça. Bien emmitouflé sous sa cape, l'humain n'attirait pas trop les regards. Sa bonne vieille carne le menait d'un pas tranquille sur les routes de terre, offrant un regard placide à chaque créature qu'ils croisaient. Le mercenaire ne voulait pas se risquer dans l'imposante ville multiethnique qui jouxtait le lieu du rendez-vous, il ne cultivait pas un grand amour pour les moeurs des elfes noirs. Peut-être était-ce du à leurs pratiques envers les siens, ou encore leur propension à toiser tout ce qui passait à leur portée. Qu'en savait-il, à vrai dire ? Il ne les aimait pas et n'irait pas chercher plus loin jusqu'à ce qu'on lui prouve le contraire. Pour l'heure, une seule chose l'avait amené à se rendre aussi proche de sa contrée d'origine. Une chose nommée argent. Et renommée aussi, en quelque sorte. Il flatta l'encolure de sa jument, qui secoua la crinière, espérant chasser les mouches qui l'avaient prise pour cible. Il faisait diablement chaud pour cette époque de l'année. Eirikr avançait à un rythme paisible, entouré de chameaux et des caravanes des marchands. Certains tentèrent de lui vendre de leurs babioles, mais son absence de réaction et la taille de son attirail d'armes les en dissuada bien vite. Sa peau hâlée et sa mine revêche forçaient le respect, mais attiraient aussi le dégoût de la plupart des Drows qui cheminaient là. Même s'il essayait de demeurer à l'abri des regards, il était indubitablement humain. Il finit par apercevoir, au loin, un panneau lui indiquant que la cité de Thaar n'était plus très loin. Il soupira et tira sur les rênes de sa monture pour la diriger vers la bonne route. Ce faisant, il farfouilla dans ses fontes et en tira un morceau de pain rassis et une tranche de viande séchée. Les rumeurs parlaient de montagnes d'or. Cela serait appréciable : les conditions ne lui étaient pas vraiment clémentes ces temps-ci.

Le mercenaire arriva bien assez vite sur les lieux où la compagnie devait se retrouver. L'endroit pullulait de tentures et d'esclaves en activité. Cette vue le fit tiquer, tout d'abord, puis soupirer. Il n'était pas un adepte de cette pratique, mais qu'importait dans ce monde. Il était né sous une étoile différente, et il ne pouvait rien pour ceux que le destin ne favorisait pas. Il mit pied à terre en arrivant, éloignant d'un geste de la main les impudents qui osèrent venir lui proposer leurs services. Il était un homme fier, et se conduisait en temps que tel. Pas un petit nobliau de pacotille, ou un de ces parvenus issus du tréfonds des terres royales. S'il cachait son ascendance, ce n'était pas pour écoper des leurs privilèges. Il s'approcha d'un arbre, défit la selle de Noiraude puis lui ôta le mords. La jument commença à brouter l'herbe avec avidité, tandis que son cavalier s'occuper de la panser. Il était arrivé bien en avance, et la sorcière du Tzerle ne s'était pas encore faite voir. Certainement à profiter des plaisirs de la cité. Saloperie de Drows. Mais elle proposait le boulot le plus rémunérateur qu'il ait pu avoir depuis ces derniers mois, alors il n'avait pas le choix. Tout autour de lui, on affrétait des chameaux pour le départ. Il s'étonna de voir pareille organisation, face au peu d'informations qu'il avait eu de la chose. Mais rien n'était trop grand pour lui, après tout. Eirikr le preux. Ah ah. Il y avait des lustres qu'il n'avait pu le prouver en tout cas. Enfin, façon de parler. Le mercenaire, sans ôter son armure, s'allongea dans l'herbe à côté de sa jument et plaça la tête sur sa selle, somnolant en attendant le retour de la sorcière. Il fut dérangé presque aussi tôt par un nain. Un petit être à la pilosité aussi prononcée que son arcade sourcilière, et ce n'était pas peu dire. D'un ton impérieux, trop pour un semi-homme au goût du mercenaire, il commanda son nom et la raison de sa venue. Le mercenaire se leva sans un mot, fouilla dans ses fontes et lui tendit un parchemin à moitié délavé. Voilà pour la raison. Il lui révéla son nom, puis s'en retourna à sa sieste. Le nain le pria de se joindre au banquet qui allait commencer, car sa maîtresse ne tarderait pas. Et il n'en fallut pas plus pour convaincre Eirikr : au moins cette Drow savait recevoir.

Le jeune homme fit un entrée discrète sous la tente de la sorcière. De nombreuses personnes étaient déjà installées là, attendant patiemment l'arrivée du commanditaire de la mission. Il reconnut quelques écussons, mais rien de plus. Il leva les yeux vers l'échelle qui surplombait l'assemblée et sourit malicieusement. Au moins elle savait mettre les gens dans le bain dès le départ. Elle devait avoir une haute idée d'elle même cette Drow, comme tous les siens d'ailleurs. Il haussa les épaules. Bah, tant qu'elle payait après tout. Le mercenaire s'adossa à l'un des montants de la tente, puis attendit pas moins de cinq bonnes minutes avant que la sorcière ne se fasse voir. Elle se présenta dans tout le pompeux possible de la situation, débordant de voiles et de luxe. Une image qui le fit légèrement ricaner, bruit couvert par les murmures qui emplirent l'assemblée à ce moment là. Ouais, haute idée d'elle-même. Elle leur adressa deux phrases mielleuses à souhait puis termina par les mots magiques. Eirikr ne se fit pas prier et pris place à la table, tirant une chaise convoitée par un jeune gusse qui devait se prendre pour un mercenaire. Il lui adressa un regard impérieux puis s'assit à sa place. Tout cela commençait merveilleusement. Il commença à s'attraper quelques bonnes cuisses de volaille puis se retrouva rapidement avec un assiette débordante. Voilà, il était prêt à l'écouter maintenant. N'avait-elle pas parlé de grande rétribution ?
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Aarnis d'Ack
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MessageSujet: Re: Les secrets de Faelia I [Quête]   Les secrets de Faelia I [Quête] I_icon_minitimeMer 8 Mai 2013 - 9:42

Aarnis se baladait dans les rues de Thaar, comme dans un rêve, après son épisode avec Kassandra (laquelle avait mystérieusement disparu une fois arrivé au comptoir pour régler le "gérant"). Mais sa bourse avait retrouvé une partie de sa gloire d'antan, notamment grâce à ses talents synergologiques, qui lui permettait de gagner presque à coup sûr a pratiquement tous les jeux dits de "hasard". Et ses mises complètement folles et insensées incitaient ses adversaires peu méfiants à miser plus... Pour finalement être EXTRÊMEMENT déçus. Ce moyen (qui en valait un autre me direz vous) avait pour avantages le fait de ne fournir un effort physique que lorsqu'il s'agit de soulever le coude, tout en faisant travailler son arme favorite : l'esprit.

Il en était à sa troisième taverne et celle ci était des plus mal famées. Ses adversaires plus soupes au lait, plus patibulaires que d'habitude aussi... L'un d'eux passablement excédé par la chance d'Aarnis renversa la table avec violence avant de menacer notre bel éphèbe, lequel resta de marbre, d'un calme Olympien pourrait-on dire. Et c'est là qu'entrait en jeu la carte maîtresse d'Aarnis : Halvdan Adersen. Aarnis avait (re)trouvé la montagne de muscles dormant dans un enclos à cochons passablement ivre. Il avait tout de suite deviné le potentiel de cet ours : une protection sans pareille.

Notre châtelain déchu faisait donc face à une montagne de muscles en colère. Rien de quoi effrayer notre adonis : un regard en douce à Halvy avec le signal tout aussi discret (à savoir "BASTON!"), et l'Ours de Thaar s'ébranla pour filer une paire ou deux de torgnoles bien senties. Aarnis envoya ses talons dans la mâchoire de son adversaire direct et la suite fut un bordel sans nom. Une image resta quand même gravée à jamais dans l'esprit du châtelain : Halvdan à un contre cinq, vociférant insanités sur insanités, distribuant les pins à qui le veut. On aurait dit un rocher subissant les assauts de la mer, résistant stoïquement, sans bouger d'un pouce. Bon là c'était Halvdan et un océan de claudos mais sous alcool, avouez que l'amalgame est vite fait. La fin du combat résulta en une course poursuite à travers la ville, pour semer la garde.

Il arrivèrent pantelants en dehors de l'amas de maisons, qui se transformait en un fourbi de tentes colorées, lesquelles abritaient des marchands tous plus fourbes les uns que les autres. Aarnis remarqua un convoi plus intéressant que les autres : en effet deux personnes (assez richement vêtues) possédant la même corpulence que nos deux compères, se dirigeait hors de la ville. Un regard suffit au bon et à la brute pour se comprendre.

Ils marchèrent en direction du convoi et les apostrophèrent. La garde personnelle du marchand fut envoyée. Enfin pas tout à fait : à la vue d'Halvdan les gardes s'enfuyèrent sans demander leur reste. Halvdan quelque peu déçu par tant de couardise assomma le garde du corps et le marchand à coup de poings dans les tempes et il s'emparèrent ensuite de leurs effets personnels.

Maintenant qu'ils étaient vêtus correctement (et non plus comme de vulgaires pécores) ils pouvaient se rendre au point de rendez-vous fixé par leur commanditaire.

Une fois arrivés on les fit entrer pour les mener vers un banquet. C'est au son de ce mot qu'ils perdirent Halvdan. Pendant que son compère s'empiffrait de mets de qualité, Aarnis s'installa, ou plutôt s'avachit, sur le siège/trône central (une question d'habitude me direz vous) en attendant leur hôte, laquelle entra en grande pompe avec un discours mielleux. Il se leva alors pour l'accueillir comme il se doit.

- Yo!


Dernière édition par Aarnis d'Ack le Lun 20 Mai 2013 - 11:22, édité 1 fois
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Halvdan Andersen
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MessageSujet: Re: Les secrets de Faelia I [Quête]   Les secrets de Faelia I [Quête] I_icon_minitimeDim 19 Mai 2013 - 0:23

ENFIN! Enfin un vent de liberté soufflait sur la vie d'Halvdan. Cette brise aux douces fragrances qui par trop longtemps n'avait plus ébouriffé sa crinière sauvage -et ses résidents divers et variés. Soit, en guise de vent fut-il gratifié d'un pet de cochon, mais allez donc faire la fine bouche après des mois passés dans la pisse, la merde et les rats des geôles! Ladite brise se fit alors embrun, et l'embrun déluge, lorsqu'on lâcha sur la trogne du pauvre bougre l'équivalent de sa consommation annuelle en eau. Autrement dit un seau.
- HEUAAAARR CRÈVE DONC ESPÈCE DE CHAROGNE!! IDIOT DU VILLAGE!! meugla-t-il du tac au tac en s'éveillant. Oooooh par ma barbe Aarnis t'sais que c'est pas conseillé de réveiller un ami, ça porte malheur.
- Heureusement j'ai appris à conjurer la sort: l'homme qui réveille doit offrir un verre à l'homme qui dormait, et l'homme qui dormait doit le boire en écoutant la proposition de l'homme qui l'a réveillé, rétorqua l'intéressé de son habituel ton mielleux. Et s'il était un art où le loustic était passé maître, c'était bien celui de la scoumoune chronique et des revers de fortune inopinés.
- Heheheh.. ouais, ça devrait marcher. A peine le bestiau entreprit-il de se relever toutefois qu'une seconde radée vint le cueillir en plein effort. T'ES MALADE J’ÉTAIS DÉJÀ RÉVEILLÉ!!
- C'était pour l'odeur. Dans sa grande sagesse, Halvdan ne put qu'acquiescer d'un grognement amusé.

Ainsi le duo d'anthologie se mit-il en quête d'auberges à brûler écumer et de pigeons à plumer. La combine était pour le moins rodée, chacun usant de son principal atout selon les besoins de la situation. Le blondinet faisait carburer sa carafe, l'outre sur patte cognait avec la sienne. A vrai dire la technique fonctionnait tant et si bien que les deux canailles durent se rabattre sur l'un des innombrables bouges infâmes que comptait la cité bien avant que l'astre diurne ne disparaissent au-delà des flots.
- Bordel à queue j'croyais qu'c'te ville était pétée d'thune... Mais l'on était pas en Ydril, ici les nobles ne descendaient pas siroter leur pinte parmi la plèbe, et les sources de revenu potentielles semblaient bien vite se tarir! (non je ne ferai pas de jeu de mots pourri). Confortablement calé dans un coin sombre de la bien-nommée gargotte "Thaar-Thaar & Bourre-sein" (j'ai menti), jaugeant la salle et ses occupants d’œillades plus frigides qu'une Olysséenne sexagénaire, le garde du corps bénévole s'enfilait pinte sur pinte pour passer le temps, fidèle à lui-même. L'Ackien quant à lui s'affairait à empocher leur salaire journalier, renchérissant sur ses éclatantes victoires à grands coups de remarques acerbes et autres rictus goguenards. Tout partenaire qu'il était, Halvy devait avouer ne pas trop s'inquiéter de son arrogance démesurée: les deux lurons avaient déjà bien assez gagné pour se murger toute une semaine durant, et quand bien même la situation partirait en couilles, ses poings le démangeaient... férocement. Les choses étant d'ailleurs bien faites, la table de l'Ethernois valsa tout soudain comme pour répondre à son vœu silencieux, et déchaîna par réflexe le rire gras et tonitruant de cet animal de suderon.
- HEUAAAAAAAAR ARH ARH AAAAAARH!!!! Z'yeutant un Aarnis toujours affalé sur son siège comme si de rien n'était, juste pour s'assurer que son heure était bien arrivée, le soiffard capta l'habituel signal visuel. BANDE DE P'TITES PUCELLES EN JUPONS J'M'EN VAIS VOUS LES FAIRE BOUFFER PAR L'CHOU-FLEUR VOS CARTES À LA CON!!! L'introduction fleurie du bestiau sembla faire son petit effet, ni une ni deux voilà que la moitié de l'assemblée s'était jetée à corps perdu dans la marave! Mais HA! Sots qu'ils étaient! L'on ne maîtrisait pas si facilement le Grand Sanglier des Wandres, l'Auguste Hippopotame Faelien, LE FARUCHE PHAKEUCHEUR'Z ZURTHAN -bien qu'il n'ait jamais foutu le moindre panard en ces terres profanes. D'une titanesque tatane, il envoya s'étaler l'un des plus frêles malandrins, réservant son rituel coup de boule à l'autre asperge sur pattes. Il ne s'en fallut pourtant que d'une fraction de seconde avant que les deux autres apôtres ne s'amourachent de ses membres musclés -oui Halvdan avait entendu nombre de rumeurs sur les habitants de ce riant pays- pour l'immobiliser. La seconde grosse masse de l'endroit s'en donnant dès lors à cœur joie sur l'animal entravé.
- ARGH!! PAR MOGAR VIEILLE PUTE DÉGARNIE VIENS DONC M'AFFRONTER SANS TES LARBINS!! Mais la vieille pute dégarnie ne concéda point à sa requête. Excédé par tant de fourberie, le loubard n'y tint plus! Mordant à pleines dents l'avant-bras d'un des truands, écrasant de toutes ses forces son talon sur le genou du second, il bondit tel un monstre de légende à la face de son adversaire.
- MEUAAAAAAAAAAAAAAAAAAR!!!
Les secrets de Faelia I [Quête] Sblah10
"CHOPE-Z'Y LES BOULES JOJO!!!" - Alcoolique Anonyme

Quelques minutes de course effrénée plus tard, le binôme de légende s'arrêtait enfin, sur les rotules et suffoquant tels deux merlans qu'on eut sortis de leurs eaux pour les replonger dans un océan de guitounes bigarrées. Et qui disait bigarré disait "marchands". Déjà bien enrichis par leurs pérégrinations, les loustics se voyaient maintenant charmés par un destin on ne peut plus complaisant! Deux bonshommes chichement accoutrés, et trop occupés à se gausser grassement pour noter la présence de leurs futurs némésis, s'en allaient semblait-il vers la fête privée de quelque prince Thaari. Prince qui avait manifestement commis la plus grande faute de sa carrière en oubliant d'inviter nos deux soudards. Mais on lui pardonnerait volontiers cette étourderie, même le plus sage parmi les sages n'était pas à l'abri d'une erreur de débutant.
- HO LES GLANDUS! salua la barrique ambulante, faisant son possible pour entamer la conversation sur des bases civiles et courtoises, auquel -comble d'irrévérence!- on n'eut à répondre que des vagissements outrés. Il en fut même qui osèrent s'éclipser sans un aurevoir! Profondément contrarié par de tels manquements à la bienséance, Halvdan n'eut d'autre choix que de corriger les coquins du plat de ses paluches. Oui, il était ainsi ce grand homme, prêt à tout les sacrifices pour inculquer les bonnes manières à ces mercantis boursouflés de la bedaine, jusqu'en de si lointaines contrées s'il le fallait. Toutefois les deux zouaves n'avaient maintenant plus grand choix s'ils comptaient assister aux réjouissances. Bah! Un peu d'exercice en braies dans l'air frais du soir ne ferait de toutes façons que du bien aux autres poltrons potelés!
Bref, après s'être parés pour la soirée puis coltinée une petite marche apéritive sur fond de soleil couchant -et ricanements moqueurs du grand soiffard devant notre Aarnis affublé comme l'as de pique-, les compères atteignirent finalement l'épicentre des festivités. Passant les videurs Zurthans sans trop d'embrouilles, ils furent bien vite conviés à se désalt-

- ARRRH GÉNIAL TA GUEULE J'AI SOIF!! coupa tout net le bestiau avant de s'attabler en centralisant méthodiquement toutes les ressources éthanolées des environs. Se noyant tant dans le rhum que l'allégresse, Halvdan ne refit surface qu'à ces quelques mots.
- (...) Avant toute chose, je vous prie, restaurez-vous.
- ÇA C'EST PARLÉ!! ET RAMENEZ DES PUTES TANT QU'Z'Y ÊTES!! Non, effectivement, le bougre n'avait pas vraiment saisi à qui il s'adressait. Et pour tout dire, il s'en tamponnait très probablement la nouille à coups d'enclume.
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Noémie Gethlindor
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MessageSujet: Re: Les secrets de Faelia I [Quête]   Les secrets de Faelia I [Quête] I_icon_minitimeDim 19 Mai 2013 - 12:55

    Thaar, Noémie aurait voulu éviter cette ville mais sa curiosité l’a menée jusqu’à elle. Sa réputation était telle que la jeune voleuse ne pouvait pas s’empêcher de succomber à la tentation. C’était donc sa destination. Après avoir fréquenté toutes les auberges qui se situaient autour de la ville Noémie en avait assez de devoir piller des pauvres poivrots qui n’avait que quelques sous en poche. Ils faisaient pitié à la jeune femme. Leurs voler leurs derniers sous, c’était quelque chose que Noémie ne supportait plus. Il était donc temps de passer à autre chose et d’après plusieurs témoignages, la ville de Thaar regorgeait de classes sociales plus élevées que celle qu’elle eut le plaisir de rencontrer. Il était donc temps de se mettre en route.

    Cela faisait maintenant plusieurs jours que Noémie se retrouvait dans cette ville. Capuchonnée la plupart du temps, elle était difficilement reconnaissable. Il n’y avait que sa démarche qui pouvait mettre la puce à l’oreille et encore on pouvait juste en conclure que c’était une femme. Et quelle femme ! Squattant les tavernes à tout va en tant que jeune femme tout frêle, profitant de l’état trop alcoolisée de certain pour leurs dérobé de précieux pièces. Mais cela était encore trop peu pour Noémie, même si cela lui permettait de vivre normalement, avoir une chambre plus que potable, à boire et à manger tout le temps et même pouvoir prendre des bains. Mais Noémie en voulait plus. Mais ça, ce ne sera pas pour maintenant.

    Elle avait été interpellée par une bagarre qui eut lieu dans une taverne alors qu’elle était en train de remonter la rue. Un jeu de poing lui était bénéfique. Alors que les hommes étaient en train de se concentrer à se taper dessus, Noémie en profitait pour chaparder encore quelques bourses. C’était sans compter la présence de deux hommes qu’elle reconnaissait directement. Mais que faisaient-ils ici ces deux-là ????


    - ARGH!! PAR MOGAR VIEILLE PUTE DÉGARNIE VIENS DONC M'AFFRONTER SANS TES LARBINS!!

    Halvdan ! C’était ce bougre de Halvy ! Celui sans qui elle serait certainement encore en geôle. Elle balaya la pièce du regard, gardant son capuchon sur la tête lorsque ses yeux tombèrent sur une tête blonde. C’était Aarnis. Décidément… Bon, peu importe qu’ils soient là de toute façon, Noémie avait rendez-vous. Elle quitta donc ce lieu, se dirigea hors de la ville pour arriver à un campement de tentes multicolores. Noémie décida donc de faire le tour des lieux avant de se diriger vers la tente principale. Il y avait plus d’esclave qu’autre chose et c’était bien dommage. Une fois entrée sous la tente, quelle ne fut pas sa surprise de voir les même temps que quelques temps auparavant. Mais qu’étaient-ils venu faire ici ces deux-là ?

    - ÇA C'EST PARLÉ!! ET RAMENEZ DES PUTES TANT QU'Z'Y ÊTES!!

    Noémie était exaspérée.

    -Pourquoi cela ne m’étonne pas que tu te permettes une telle requête? Lui dit-elle après avoir saluée le reste des « invités ».

    Noémie s’installa alors là où c’était encore libre, se débarrassa de sa cape ainsi que de sa capuche pour commencer à se sustenter tranquillement.

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MessageSujet: Re: Les secrets de Faelia I [Quête]   Les secrets de Faelia I [Quête] I_icon_minitimeLun 27 Mai 2013 - 0:22


Il n'y aurait plus bigarré, plus désordonné ou plus incohérente compagnie que cette bande d'énergumène sortit tout droit qui du fond d'un trou oublié de tous, qui des routes, ou qui d'autres encore de sa retraite prospère. Li'Ssin n'avait lésiné sur les sommes à dépenser pour assembler une escorte de redoutables vauriens, de balourds qui ne fonctionnait que par la force de leurs bras, aux plus vicieux qui saluait d'une main et poignardait de l'autre, ou jusqu'au plus étrange ne sachant qu'elle état sa place. La maîtresse du Tzerle en quelques instant su qu'elle avait fait le bon choix, cette bande désorganisé n'offrirait pas l'assurance de ces bandes d'esclaves ou de serviteurs, pourtant ces hommes chevronnés d'aventures serait faire preuve d'initiative lors des différentes obstacles qu'ils allaient rencontrer, ce qui manquait cruellement à de simples esclaves. On comptait dans la vingtaine de mercenaire, une grande majorité d'hommes, pourtant il y a avait deux femmes, l'une présentait une allure assez fluette et de toute évidence civilisé par ses manières courtoises, qui firent plaisir à Li'Ssin dans ce climat de barbarisme. L'autre en état bien à tout l'inverse, Feyr Hostvana, grande femme blonde, connu dans la région comme jouant de l'arc mieux que personne. On la supposait venir des Wandres, elle n'était pas très bavarde à ce sujet. Si on passait au delà de sa musculature plus prononcé que chez une femme du commun, de sa taille approchant les deux mètres, on pourrait dire qu'elle état séduisante. Il ne fallut pas longtemps pour la chasseresse mette en avant son caractère trempé dans un fer des plus glaciale.

-"Si t'espère contenter une femme avec ta mine de goret je te conseille d'aller ramasser tes putes dans les fosses communes", se contenta t-elle de lancer au tas de muscle qui s'en était arrivé en beuglant aux putes.

D'ordinaire, elle lui aurait envoyé une claque ou deux, mais la bougre avait l'air plutôt robuste, et puis après tout elle venait ici pour l'or, il état inutile de commencer son travail sur une bagarre. A ses côtés on comptait quelques mercenaires Thaaris, le sabre pendant sur le côté, la moustache longue et bien taillé, on avait l'habitude de les voir aller et venir en recherche du contrat le plus juteux. Le meneur du petit groupe se faisait nommé Al'Dir Dal'Ash'in, la trentaine, le teint brunâtre et l'oeil mauvais, le bougre était connu pour sa manière particulièrement vicieuse de traiter ses prisonniers. Ou plutôt ceux qui tentait de s'échapper, le bougre les vendant sur le marché en tant qu'esclave. Si sa cruauté avait fait le tour de l'Estrévent, il était non moins connu pour avoir assister à de nombreuses batailles, et lui et ses hommes toujours dans les premières charges. On comptait encore plusieurs hommes inconnus, des rôdeurs allant et venant aux grées des aventures sûrement, et enfin un autre groupe de drow. Herdw Hul'Din, et quatre homme à lui. Approchant des deux cents ans, le bougre portait autant de cicatrice qu'il avait fait de batailles selon ses dires. On imaginait difficilement à la vu de son faciès combien il avait du en faire. Une masse se balançait à sa ceinture, et à côté des colliers de dents qu'il portait en signe de trophée. Si on le regardait plus en détails, on voyait des os complétait sa vêture. De tous, ce bougre là était sans aucun le doute le plus malsain, le plus vicieux et le plus immonde qu'on puisse trouver, et non moins le plus dangeureux. Li'Ssin si elle état ravit de sa présence n'en craignait pas moins qu'elle ne vienne à la gêner.

Le banquet fut vidé plus rapidement qu'on ne s'y serait attendu, les gaillards semblaient n'avait pas mangé depuis dix ans -on se contenta de penser dix jours-. La sorcière du Tzerle état resté muette durant le repas, Elle se contenta d'intensifier ses voiles d'ombres pour disparaître peu à peu de la vue de ses convives, la fumée noire magique l'entourant elle et ses disciples. Elle n'écoutait plus vraiment ses convives, ou tout du moins ne leur répondu pas, se contentant de boire un breuvage qu'un de ses esclave ne lui servait qu'à elle. Finalement, lorsqu'elle jugea qu'il ne resta du repas que des morceaux répartis partout dans la pièce, elle dissipa peu à peu les ombres l'entourant pour se lever.

-"Voilà, je l'espère ce qui aura sûrement du vous mettre en appétit d'écouter pourquoi vous êtes ici. C'est bien pour pouvoir vous offrir de pareil repas et bien plus, seul votre imagination vous brimera dans vos possibilités. Je vous ai engagé afin que vous fournissez une protection à moi et mon convoi dans notre traversé vers les marais de Faelia et des ruines encore inexplorées. Il est évident que de nombreuses créatures nous y attendent, je n'en doute nullement, mais je compte sur vos talents de guerriers, et l'appuie de mes disciples et de ma propre magie pour nous en tirer. J'offrirais à chacun d'entre vous cent Tharns d'or ainsi que l'équipement que vous prendras dans notre armurerie, je doute que vous trouverez un jour offre aussi alléchante. Cependant elle ne vous sera donné qu'une fois le voyage achevé. De même sachez que du butin que nous trouverons, vous pourrez emporter tout or que vous pourrez porter. Si cela vous va, je vous prie de suivre Kalzi, il vous indiquera ou vous pourrez vous armer à votre désir."

Ayant finit, Li'Ssin s’éclipsa par l'arrière de la tente, elle se devait de finaliser le départ, et n'avait nul désir de perdre du temps plus que nécessaire, son offre état à prendre ou à laisser. La somme représentait une fortune qu'une mercenaire ne pouvait espérer gagner qu'après de nombreux sièges et pillages, à cela s'ajoutait un armement et une part dans les possibles pillages qu'ils auraient l’occasion d'effectuer. La sorcière n'avait pas était frigide sur ses dépenses, elle tenait cette expédition comme cruciale pour ses recherches, Faelia et ses ruines recelaient de secrets et de mystères qu'elle se devait d'apprendre, peu importe le prix.

Kalzi, le nain à la pilosité forte prononcé, eut un peu de mal à se faire entendre de la cohue, ce fut Feyr la Chasseresse qui finalement ramena le calme en écrasant une chaise sur la table - la table céda elle aussi -. Le nain, les quitta le long des tentes jusqu'à celle où était entreposé des râteliers d'armes, de cuissardes en fer ou en cuir, des cottes de mailles et celà dans des quantités assez imposantes. La grande diversité d'armes suffisaient à définir leurs provenance, les pillages de toute évidences, on y voyait des cuirasses communes des chevaliers péninsulaires qui s'aventuraient parfois en Estrévent, des cuirasses plus légères communes des Estréventins, des armements drows plus large et plus lourds, d'autres elfiques léger et finement forgés. On y avait apparemment assembler tout ce que la Sorcière et ses sbires avaient accumulés au fil du temps. Le petit nain fit comprendre que chacun pourrait prendre ce qu'il pouvait porter et pas plus -il aurait était difficile de partir avec plus-, mais il avait vu la mine mauvaise un des hommes de Herdw Hul'Din s'empressait de glisser tout les poignards qu'il pouvait tenir dans sa besace, jusqu'à ce que son meneur ne le ramène à la vider d'un coup dans les côtes. L'homme tenait à toucher l'or promit, de quoi financer une nouvelle troupe pour aller piller l'Estrévent au prochain été, il préférait faire bonne figure jusqu'à ce que l'or sonne dans ses poches.

La compagnie armée, Kalzi amena le reste du groupe auprès d'un groupe d'esclaves, Li'Ssin leur accordait les services pour monter leurs tentes et pour toute service qu'ils pourraient avoir besoin. Le petit nain cependant souligna que si le moindre mal état faite à la marchandise de la sorcière, elle retirait de leurs soldes la valeur de ces derniers. Et ainsi, le nain poilu quitta la coterie en leur disant que le départ aurait lieu le lendemain matin. Diverses tentes avaient été monté pour les accueillir la nuit, certaines destinés à une personne, d'autres à plusieurs. Les esclaves attachaient à leurs services avaient pour charge de s'occuper de les monter et démonter. La nuit arriva rapidement, et le campement loin de se vider, resta actif au sein des tentes où des débits de boissons avaient été dressé, heureux de pouvoir vendre de l'alcool peu onéreux ne devant s'acquitter de payer les taxes de la ville. De plus il y avait presque une fièvre avant le départ qui forçait la masse non pas à dormir paisiblement pour être prêt au départ le lendemain, mais plutôt à fêter dignement ce départ que ce soit de ceux qui partaient, ou de ceux qui restant n'aurait plus le camp pour s'installer. Et malheur à ceux qui désirait dormir, ils pouvaient bien essayer de faire taire la populace agglutinée sur la colline.


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Halvdan Andersen
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MessageSujet: Re: Les secrets de Faelia I [Quête]   Les secrets de Faelia I [Quête] I_icon_minitimeSam 27 Juil 2013 - 16:43

Fourraillant son écuelle avec la hargne d'un sanglier wandrais, éclaboussant ce faisant toute la tablée de jus de viande et autres bouts de bidoche, Halvdan ne put bien longtemps réprimer ses grognements de satisfaction quasi-orgasmiques. Les cheveux noyés dans la graisse, de la sauce lui dégoulinant des joues au menton, des morceaux de cerf aux raisins confits jusqu'au bout du nez, le bestiau ne se sentait plus pisser. Façon de parler. Plongeant en apnée dans la bouillie marronnasse, il ne relevait la tête qu'à bout de souffle, une expression d'infinie béatitude gravée sur sa face burinée, pour engloutir sa coupette de vinasse avant de retourner au front.
- Si t'espère contenter une femme avec ta mine de goret je te conseille d'aller ramasser tes putes dans les fosses communes, vint-on lui râler dans les cornets.
- Oohoho oui dis-moi des choses sales ma cochonne, gouailla-t-on en retour d'un air goguenard.
- Pourquoi cela ne m’étonne pas que tu te permettes une telle requête? Bon là y avait d'l'abus.
- Mais c'est l'défilé des coincées du cul c'soir ma par- Oh.. OH BORDEL NOÉ? HAHAHAHA!! Porté par l'émotion -et bientôt deux litres de picrate-, le soiffard enserra le petit bout d'femme de ses monstrueuses paluches, dans le plus pur style de l'ours en rut. Aaaah.. qu'est-ce que tu veux, on trouve d'la compagnie où on peut, qui d'autre voudrait d'une vieille barrique ambulante comme moi? Se tournant vers Feyr il ajouta d'un ton badin: et c'est pas une invitation héhéhé... Bref, la bouffetance reprit de plus belle, sur fond d'éructations, de vagissements et autres bruissements corporels dont nous tairons l'origine. On n'entendit plus qu'un "OÙ SONT LES POULARDES? J'AI FAIM! OÙ SONT LES VEAUX, LES RÔTIS, LES SAUCISSES? OÙ SONT LES FÈVES? Ah non merde ça c'est d'la bouffe d'elfe ça risqu'rait d'me r'tourner l'bide... OÙ SONT LES PÂTÉS DE CERF? N'Y A-T-IL DONC PAS QUELQUES SOISSONS AVEC DE LA BONNE SOIVRE? UNE CHÈVRE RÔTIE, QUELQUE CYGNES BLANCS BIEN POIVRÉS? CES AMUSE-BOUCHE M'ONT MIS EN APPÉTIT!" avant que l'assemblée, lassée de jouer avec la nourriture, ne s'affaire finalement à tuer le temps en taillant le bout de gras. Li'Ssin, lassée elle de jouer avec ses ombres, se décida enfin à leur expliquer les tenants et aboutissants de ce rassemblement haut en couleurs. Explication qui venait d'autant plus à point qu'Halvy n'avait pas la moindre idée de ce qu'il foutait là. Un cas de figure dont l'occurrence ne cessait de croître depuis ses retrouvailles avec ce faquin d'Ackien! Sans trop s'attarder à écouter les babillages de la maîtresse des lieux, le soiffard avait au moins compris qu'on lui fournirait tout l'équipement dont il ait jamais pu rêver, et plus encore! Perdu dans ses songeries, l'animal ne releva le menton que lorsque la table se déroba tout soudain sous ses mirettes ébahies.
- HAHAHA on en fait plus des bonnes femmes comme ça!! fit-il en souriant devant la prouesse de la chasseresse. Au moins l'expédition ne manquerait-elle pas de bourrins! Il faut dire qu'à la longue le merco se sentait un peu seul... qui d'autre que lui avait jamais compris toute la poésie que recelaient les cris des victimes agonisant sous ses poings, les frissons qui le parcouraient lorsqu'il entendait craquer le nez de son adversaire ou la joie simple et innocente d'envoyer son crâne en fracasser un autre? Aaaah, non c'était-là une existence bien solitaire que celle d'Halvdan.
Bref, trêve de tergiversations, tout ce beau fut donc mené au-devant du petit arsenal personnel de la maîtresse du Tzerle. Et bordel de Dieux quel arsenal! S'il n'eut pas réservé cet honneur qu'à la vue d'une belle pièce de viande braisée, luisante et parfumée de mille épices, le bestiau en aurait presque versé une larmichette! Pire qu'un gosse, voilà qu'il se mettait à comparer tout ce que l'endroit comptait de lames, de cuirasses et de projectiles. Quelle était l'arme la plus longue, la plus tranchante, la plus douloureuse? Quelle armure le protégeait au mieux, sans trop l'encombrer et lui donnait cet air terrible de chef de guerre barbare? Il en était à montrer ses trouvailles à Messer-les-Fesses et la petite Noé, tout esbaudi devant une pièce qui déjà l'avait séduit. Une épée-scie. La facture était discutable, doebenne, peut-être même zurthane, mais du diable s'il en avait cure!! C't'affaire-là, elle tranchait, elle paraissait redoutable, elle scintillait d'un étrange éclat rouge métallique, c'était déjà bien suffisant pour convaincre l'animal! Tout rigolard, il effectua quelques moulinets, satisfait de ses échos vibrants. Oui il devait être un peu artiste dans le fond, pour se soucier du bruit même que ferait sa lame lorsqu'il irait la ficher en travers de la gorge de ses victimes. Bref, s'amourachant encore d'une "jolie" broigne -d'après lui toujours-, il finit par déserter les lieux avec ses comparses. Enfin l'on pu profiter de cette belle nuitée, à grand renfort de picrate et autres rhums de la région. Soit rien ne valait le mécan, mais le thaari gardait un sacré répondant! Lançant quelques combats improvisés avec l'arsouille, Aarnis trouva d'ailleurs encore moyen de se renflouer l'aumônière. Ces quelques heures de beuveries, badineries et foutages sur la gueule eurent toutefois tôt fait d'ennuyer le Sanglier des Wandres, qui bientôt se désintéressa de tout ce tapage pour s'en aller quérir deux-trois donzelles. En guise de donzelles seulement, le pauvret ne put mettre la main que sur une ou deux esclaves de la Sorcière, et une pute -bien trop craintive à son goût- qu'il se résigna à payer. Bah! Il s'en contenterait bien pour ce soir. Sans parvenir à dérider la petiote de la soirée -et ce ne fut pourtant pas faute de s'y reprendre à trois fois, en y mettant toute la bonne volonté du monde et les efforts conjoints de ses deux Estréventines-, le bougre vit ses désirs abondamment rassasiés, et plus encore. Pourtant quelque chose le taraudait... Les quatre corps encore haletants, en nage et embaumant la tente d'un étouffant mais suave mélange de sueurs, de sexe et de fragrances épicées, se remettaient progressivement de leurs ébats. Non, décidément quelque chose n'allait pas. Enfilant prestement ses frocs, il s'en retourna à l'air chaud des nuits estréventines. Par le Saint-Con de Néera c'était à n'y rien comprendre! Il s'était rempli la panse à ras, avait bu jusqu'à plus soif, combattu à s'en péter les jointures, baisé à s'en vider les bourses et foutredieu le mastard n'était toujours pas tranquille! En désespoir de cause, l'armoire sur patte se dirigea vers la guitoune de sa protégée.

- Eh gamine, t'es là? grogna-t-il, arrivé à son entrée.

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Noémie Gethlindor
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MessageSujet: Re: Les secrets de Faelia I [Quête]   Les secrets de Faelia I [Quête] I_icon_minitimeMar 13 Aoû 2013 - 19:29


    Les « directives » furent donnés, cela promettait un sacré boulot, surtout si l’on croit les histoires qui se racontaient dans les tavernes. Si celles-ci étaient vraies, alors le marais devait pulluler de monstres. Mais soit, passons, ce n’est pas comme si Noémie ne s’était jamais réellement trouver devant une créature… non, ce n’est pas comme si Noémie n’avait fait que voler des humanoïdes et rien d’autre.. Non, non et non, Noémie ne commençait pas à ressentir un certain stress, non, ce n’est que des idées.

    Le diner fut sympathique, assez « animé » à cause de certains dont on ne citera pas le nom, mais au final, le diner fut sympathique… C’est donc l’estomac remplit, de tant de bonnes choses et d’un très bon breuvage que Noémie suivit Kalzi. Celui-ci fit visiter le campement. Si on pouvait bien qualifier cela de campement, c’était immense ici. Donc, nous voilà en fasse du matériel tant espéré de tous. Alors que les hommes se jetèrent sur l’équipement tel des mâles en rut, Noémie quant à elle, attendait bien sagement son tour, dans son coin, s’exaspérant du comportement auquel elle était en train d’assister. Une fois les lourdauds équipés, elle put enfin s’approcher et scruter ce qu’il restait.  -Quel ne fut pas sa surprise de retrouver parmi les armes encore quelques os venant du banquet.- Fort heureusement, plusieurs pièces furent épargnés, Noémie a finalement opté pour des poignards, un arc et des flèches ainsi qu’un plastron en cuir épais. Les armures lourdes, ce n’était pas sa tasse de thé.
    La visite continua, Kalzi les mena ensuite vers les tentes qui leurs étaient réservé. A ce moment-là, c’était terminée la gentille petite femme qui passait en dernier. Noémie voulait une des tentes privée, où seule une personne pour y dormir. Il était impensable pour elle d’en partager une avec une autre personne, surtout qu’il y avait que des hommes « ou presque ».

    Elle eu finalement gain de cause, Noémie ne traîna pas et gagna sa tente. S’offrant un brin de toilette, finissant sa soirée sur un livre, plus d’une heure après, Halvdan vint la rejoindre en s’invitant avec un - Eh gamine, t'es là? Ce bougre ne voulait vraiment pas la laisser tranquille. Ils passèrent donc une partie de la nuit ensemble, à discuter, cela va de soi. Finalement Halvdan accepta de la laisser tranquille, elle qui essaya de s’endormir. Hors le vacarme dehors ne nous aidait pas tellement.

    Le jour se leva, Noémie avec une tête … mieux vaut pas que je décrive cela. S’apprêtant pour le grand départ. Enfin, il était temps. Il était temps de partir, il était temps de s’enrichir.
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Aarnis d'Ack
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MessageSujet: Re: Les secrets de Faelia I [Quête]   Les secrets de Faelia I [Quête] I_icon_minitimeJeu 5 Sep 2013 - 14:53

Une fois qu'il eut retrouvé le poids rassurant d'une arme à son côté (qui plus est une magnifique rapière ouvragée que personne n'avait su apprécier à sa vraie valeur) et des vêtements plus aptes au combat que des fanfreluches de courtisan, Aarnis se posa et repensa à la série d’événements qui l'avaient amenés ici. Il se dit que dans l'ensemble ça aurait pu mal tourner... Enfin plus que maintenant.

Il chercha Halvdan dans le campement en ébullition, et le trouva dans la chambre de Noémie et il décida de le laisser tranquille avec "sa protégée" comme il l'appelle si souvent.

Il se mit en quête de la tente de leur commanditaire et la trouva dans une tente absolument splendide gardée par de gros bras.

- Introduisez Aarnis, Seigneur d'Ack je vous prie, fit-il d'un ton hautain et dédaigneux.

Quelque chose chez elle l'attirait, peut être l'aura de pouvoir et de danger qu'elle trimbalait avec elle ou sa beauté envoûtante, il n'aurait su dire avec précision ce qui le poussait à en apprendre plus sur elle. Il était conscient de son inconscience mais il s'en contrefichait.

Il attendit patiemment qu'elle accepte de le faire entrer... Ou qu'elle le limoge purement et simplement
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Naïm Arjah
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MessageSujet: Re: Les secrets de Faelia I [Quête]   Les secrets de Faelia I [Quête] I_icon_minitimeJeu 5 Sep 2013 - 16:08



    Naïm avait été recruté à la dernière minute alors qu'il s'apprêtait à quitter Thaar, où il était de passage pour vendre quelques esclaves Zurthans. Une relation sur place lui avait permis d'approcher la Sorcière, ou Maîtresse du Tzerle comme on l'appelait. Herdw Hul'Din était un bon ami, avec qui il avait travaillé par le passé, partagé quelques butins et quelques dents... Le sombre avait fait tout le chemin jusqu'au campement de la matrone la tête plongée dans ses pensées, sans réellement prêter attention à ce qui se passait autour de lui. Néanmoins, arrivé au repère de son employeur, il aurait fallu être particulièrement stupide pour ne pas remarquer l’agitation débordante qui y régnait.

    Ce qui nous amène à ce banquet très copieux qui avait le mérite de donner une bonne image de celle qui commanditait cette mission, Li'Ssin. Il ne la connaissait pas, s'en souciait peu à vrai dire, et malgré la fatigue d'une longue journée de marche dans la cité thaarie il mangea comme un loup affamé... Avant de se rendre dans les grandes tentes en dehors spécialement montées pour l'occasion. Hul'Din était là, en grande conversation avec ses hommes. Ils s'échangèrent une brève accolade.

    - Vendui dalninuk, yugho ulu kyorl dos 'sohna
    ( - Bonsoir frère, ravi de te revoir )


    S’apprêtant à rentrer dans une tente vide, il croisa l'un des humains qui participait aussi à la quête, et qu'il avait entre-aperçu au banquet accompagné de cette armoire a glace qui semblait avoir un organe génital en guise de cerveau. Le blond avait l'air de vouloir un entretien privé avec Li'Ssin, ce qui fit sourire notre mercenaire.

    - Prend garde, humain, les roses survivent difficilement parmi les ronces...

    Il entra dans ce qui constituerait sa chambre pour la soirée et s'endormit en attendant que l'Aube ne l'envoie sur les routes de Faelia.
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