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 Prélude au royaume des sylves [Delyndil]

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Decado
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MessageSujet: Prélude au royaume des sylves [Delyndil]   Prélude au royaume des sylves [Delyndil] I_icon_minitimeLun 19 Aoû 2013 - 18:24


    Spoiler:



    Maeglin encocha une flèche et attendit que le cavalier émerge de sous les arbres. La fraîcheur matinale l'incommodait quelque peu, mais la traque lui avait chauffé les sangs.
    L'humain avait choisi sa route avec précaution, évitant les chemins plus larges et trop fréquentés, restant toujours sur les sentiers qu'emprunte le gibier, pourtant le jeune rôdeur l'avait repéré, car le capitaine Fervellon lui avait confié la mission de surveiller le sud, là où les frontières jouxtaient Anaëh aux vastes plaines des Terres Stériles...
    ...et personne ne pouvait pénétrer au royaume des Elfes depuis l'Ithri'Vaan sans être remarqué. Surtout lorsque l'on avait quatre-vingt cinq ans et une affectation toute fraîche dans l'une des Ost d'Anaëh.

    *Mais le capitaine Nöldorion sait que je deviendrais un grand chasseur, et un guerrier accompli.*, songea le jeune Sylvain. *C'est pour cela qu'il m’a assigné à cette tâche.*
    Maeglin avait eu le temps d'alerter l'avant-poste avant de s'enfoncer dans les sous-bois afin de choisir avec soin son lieu d'embuscade. Malheureusement, l'homme avait bifurqué vers la droite, et avait réussi à se faufiler dans une roselière. Le chasseur avait plissé les yeux. * S'agissait-t-il seulement d'un humain ?*, avait-t-il pensé, car l'inconnu avait une apparence étrange avec sa peau d'albâtre et sa fine chevelure aux teintes hivernales. Il avait d'abord songé à un demi-drow avant de réviser son jugement, car en fin de compte, il réalisa qu’il n'avait jamais rencontré d'humain du tout. L'expérience était nouvelle pour le Sylvain. Subjuguante et angoissante, mais délicieusement excitante...
    Lentement, il passa son arc à l'épaule et se précipita sur un autre lieu qui surplombait le sentier.
    L'humain ne pourrait sortir que de là...

    Il avait choisi sa flèche avec précaution, espérant pouvoir capturer sa proie avant l'arrivé des autres. Peut-être qu'enfin les vétérans le reconnaîtraient à sa juste valeur.
    Il soupira en songeant aux nombreuses décennies passée à l'académie du domaine de l'Épine Dorée à suivre les cours théoriques de Tarathiel, un ancien capitaine ayant jadis servit sous les ordres de Rima-Marcil, le plus grand général de tous les temps. Élève dissipé et un peu rêveur, il n'avait jamais vraiment brillé parmi ses camarades, et il se souvint qu'il avait dû passer huit années supplémentaires sur le terrain d'entraînement jusqu'à ce qu'un capitaine ne décide de l'intégrer à son bataillon.
    Et ce capitaine-là, il ne voulait pas le décevoir.
    Inspirant doucement, Maeglin ferma les yeux et se concentra sur le moindre bruit de sabot dans les futaies.
    De la sueur coulait sur sa tunique de moire et la peur lui avait asséché la bouche. L'humain n'était pas un vagabond ordinaire, c'était un homme prudent qui savait où il se trouvait et qui était conscient du danger. Qu'il voyage seul en territoire elfique prouvait son courage, son assurance...
    ...et sa stupidité.

    Aucun bruit ne venait des sous-bois, aussi Maeglin se risqua à jeter un coup d'oeil de l'autre côté de la roselière.
    Rien.
    Il devait pourtant être tout prêt, il n'y avait pas d'autres chemins.
    Lentement, il se déplaça de quelques centimètres sur sa gauche et s'allongea sur le sol couvert de mousse. Rien non plus. Le cavalier avait peut-être fait demi-tour. Ou alors il aurait peut-être dû attendre sur le premier lieu d'embuscade. L'indécision le rongeait.
    *Il est sans doute en train de se soulager quelque part...*, pensa-t-il. *...laisse-lui le temps.*
    Il entendit un bruit de sabot et inspira lentement.
    *Sois patient...*
    Maeglin tira sur la corde et regarda le soleil. L'ombre portée serait à droite du cavalier...depuis sa cachette, l'elfe aurait tout le temps nécessaire pour déclencher son attaque.
    Il s'humecta les lèvres et attendit d'apercevoir la silhouette du cheval. Quand celle-ci apparut à l'orée du sous-bois, il sortit de sa cachette, l'arc bandé.
    La selle était vide. Il n'y avait pas de cavalier.
    Et puis il sentit un souffle dans sa nuque tandis qu'une voix, douce mais froide, lui murmurait à l'oreille.


    "As-tu trouvé ce que tu cherchais ?"

    Maeglin écarquilla les yeux et voulu se retourner, mais quelque chose de dure le frappa derrière la nuque, et il tomba à genoux, lâchant du même coup son arc.

    *Je suis mort.*, se dit-t-il...
    ...et le néant l'englouti.


    --------------------

    Ses prunelles d'un rouge de braise observèrent la silhouette immobile durant quelques instants, et Decado se détourna.
    Le voyage à travers les Terres Stériles avait été dur et éreintant. Il avait quitté Thaar et ses intrigues un mois auparavant, lorsque l'Enclave des Ombres avait recouvré sa trace, réduisant à néant ses espoirs de rejoindre la Péninsule par vois maritime.
    Au pied du mur, l'assassin s'était retrouvé confronter à deux choix : affronter ses adversaires Drow et mourir, ou s'exiler en territoire Zhurtans pour espérer rejoindre la lisière d'un royaume où même le plus zélé des sbire de feu-Istovir ne tenterait jamais de le pourchasser. L'acte relevait de la folie, car Decado n'ignorait pas à quel point les elfes s'étaient engoncés dans leur ostracisme depuis l'assassinat du roi Trystan, le début de la guerre civile au royaume des Hommes, la mort des dernières alliances qui les liaient au peuple Sylvain...
    ...et les raids Drow qui gangrenaient les frontière d'Anaëh depuis la chute de Fort Ellyrion.
    Au fils des siècles, les humains étaient devenus une menace versatile et extraordinaire. Capable de compassion et d'amour comme aucune autre créature...mais également d'une haine et d'un pouvoir de destruction inouïe, dont la force et la noirceur obscurciraient le soleil lui-même. Les elfes étaient devenus méfiants...
    Et la race éphémère n’était désormais plus la bienvenue au sein des Protectorats Elfiques.

    L'adonis resserra les pans de sa cape et marcha en direction de l'alezan. Il avait longé la lisière du bois sans jamais perdre la frontière et l'Ithri'Vaan de vue, refusant de s'enfoncer au coeur d'Anaëh. En longeant la bordure de sylve il avait calculé son itinéraire à trois longues semaines jusqu'à atteindre Anduram et la démarcation des Terres Sauvages. De là, il continuerait jusqu'au Wandres pour aboutir en Oësgardie, au nord de la Péninsule.
    L'assassin mis pieds à l'étrier et se jucha sur son destrier, reportant une dernière fois son regard sur la silhouette inconsciente de la sentinelle.
    Il l'avait repéré depuis le début de la matinée et s'était tristement amusé à observer ses pitreries.

    *L'elfe devait être jeune...*, songea-t-il. *...très jeune.*, car il n'aurait pas eut la même chance avec un adulte entraîné.
    Encore gauche et inexpérimenté, le Sylvain s'était rendu trop rapidement sur les lieux de l'embuscade et avait laissé des traces de pas qui menaient droit au bosquet derrière lequel il s'était caché.

    Il fut un temps où Decado l'aurait tué sans y réfléchir à deux fois.


    "Tu te ramollis avec le temps...", se tança-t-il en mettant sa monture au trot.

    Il disparut entre les branches tombantes d'un saule pleureur...
    ...et fut encerclé par une dizaine de lances.


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Delyndil Nöldorion
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MessageSujet: Re: Prélude au royaume des sylves [Delyndil]   Prélude au royaume des sylves [Delyndil] I_icon_minitimeLun 9 Sep 2013 - 19:48

La guerre dans le sud avait amené certains elfes a sentir cette émotions si noire et si vive , la haine elle gangrénait certains de son poison et pour d'autre elle faisait partie de ces armes qu'ils utilisaient. C'était le cas pour notre capitaine elfe du nom de Delyndil Fervellon qui avait remplit son cœur de haine. Les batailles du sud l'avait rendu plus sombre que jamais, plus froid et dur autant envers ses frères et sœurs qu'envers ses ennemis, il ne s'était pas attiré que de la sympathie auprès de ses camarades capitaine mais ses résultat sur le plan militaire étaient eux irréprochable, son unité de cavaliers léger apportait un soutient important et avait su déjà mettre a bas quelques avant poste drow. Mais le prix de cette guerre se payait par la chair et le sang et notre capitaine ne fit pas exception a la règle. En effet lors d'un affrontement plutot rude il fut touché méchamment au visage, lui privant de son œil droit, la balafre se glissa jusqu'à la commissure de ses lèvres pour offrir sa trace indélébile sur le visage du capitaine. Il fallut quelques semaines au guerrier qu'il était pour pouvoir cicatriser et se remettre de sa blessure. Il couvrit la partie de son visage avec un tissu rouge. Le capitaine était a présent marqué par la guerre qui opposait son peuple a celui de ses sombres cousins. Une haine sombre avait déjà elle aussi entaillé l'esprit du capitaine qui désormais ne voyait que le champ de bataille comme foyer.

Melendil :" Delyndil nous avons capturé un homme au frontières...sans doute un espions des drows"

"...Hum...."

Le capitaine se mit en selle et accompagné de son fidèle lieutenant Melendil arrivèrent jusqu'à l'endroit ou l'humain fut capturé, il était différent des autres. Au premier regard il ne vit que cheveux blanc comme la neige et des yeux d'un rouge sang comme ces maudits drows. Mais il n'était pas un de ces êtres immortels cela se voyait mais quel étrange apparence. Non loin de lui deux de ses soldat tenait le jeune elfe qui avait été envoyer dans cette partie pour surveiller et semblait avoir été sonné. Serait-ce cet humain qui aurait réussit a surprendre un elfe entrainé dans son propre territoire. Ses connaissances en discrétion devaient être avancée pour réussir la ou d'autre hommes auraient misérablement échoués. Ses soldats le tenaient encerclé et celui-ci ne bougeait pas d'un pouce et pourtant il savait que les elfes aujourd'hui étaient devenu méfiant voir hostile envers les humains. Delyndil s’avança alors vers Decado, celui-ci pouvait aisément remarquer que son allure différait des autres, il était marqué par une balafre qui longeait son visage et qui pourtant ne semblait pas vraiment l'enlaidir au point de ne plus le reconnaitre. Par contre l'humain pouvait le sentir, le regard de l'elfe qui le jaugeait était sombre et froid.

Spoiler:



L'elfe lui adressa la parole, son ton était neutre et pourtant il indiquait clairement que l'humain avait intérêt a lui répondre honnêtement sinon il ne sortirait pas de l'Anaeh sur ses deux jambes.


" Navë ti ranë Nunatani ?"
" Te serais-tu perdu homme de l'ouest?" ( homme de l'ouest : références à Diantra)


Sachant très bien que peu d'homme parlait le langage des elfes, notre capitaine en profita pour tenter ainsi de le mettre mal à l'aise. Il observa le jeune elfe qui s'était fait avoir par l'homme en question puis il reprit.

" Na mai rahta tya hanqueta ?"
"Et bien j'attends ta réponse?"
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Decado
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MessageSujet: Re: Prélude au royaume des sylves [Delyndil]   Prélude au royaume des sylves [Delyndil] I_icon_minitimeJeu 12 Sep 2013 - 18:30


    Citation :
    « Tomber…ceci est si abstrait. L’on pourrait se relever plus grand que l’on était… »

    Dernières paroles d’Énéon Nar’Pheliar à Delyndil Nöldorion. Bataille d’Alonna, an de grâce 997 du dixième cycle.
    Spoiler:

    L’aube était éclairé par les flammes ; de la fumée noire tourbillonnaient dans toute la clairière. Le hameau de Celnum se consumait petit à petit. Il n'y avait plus de cris à présent, plus de gémissements, et plus personne ne suppliait. Le raid s'était passé comme prévu, et plus de soixante elfes avaient été tués, la plupart à l'épée ou à la lance, mais une bonne partie des autres avaient péri par le feu.
    Du haut de la colline surplombant le paysage, le jeune Veldruk contemplait le brasier. Les flammes lointaines se reflétaient légèrement dans les abysses de ses yeux ambre et sur son plastron noir, maculé de sang. Soudain, le vent tourna. Uthegental Luen'Yoeg sentit l'odeur de chair brûlée. En contrebas, le vent attisait la faim des flammes. Elles s'élevaient de plus en plus, dévorant le bois d'antan des murs du vieux village et les portes, frappées à l'emblème de Kÿria. L'elfe noir retira son heaume. Sous la peau sombre de son visage, ses traits fins et anguleux luisaient de sueur. Il tira un morceau d‘étoffe de sa ceinture et vérifia qu'il n'y avait pas de taches de sang dessus. Rassuré, il passa le tissu sur son visage et dans ses long cheveux couleur de nacre. Revêtir son armure s'était avérée une perte de temps aujourd'hui.
    L'enchantement qui avait dissimulé la nature de leurs origines avait été utile. Deux jours durant, ils avaient arpenté les bois d’Anaëh sous la bannière d'un lieutenant de l'armée Sylvaine. Le subterfuge n'avait pas manqué de mordant en fin de compte, et le timing avait été parfait. Les troupes d'Uthegental étaient tombées sur une garnison, loin à l'est de Fort Ellyrion, ils avaient pris les elfes à revers et les avaient acculées dans une cuvette, à découvert. Plus nombreux que les Sylvains, les Sombres s'étaient répandues à travers les armures d'argents comme des nuées de corbeaux, taillant dans la chaire pâle et massacrant leurs adversaire jusqu'au dernier. La suite l'avait fait frémir...
    Chaque détachement comportait au moins deux sorciers. Ces derniers avaient joué un rôle clef dans cette manoeuvre. Le bataillon avait endossé les armures des morts tandis que chaque soldat avait vu leur apparence se modifier peu à peu. Voyant leur peau s'éclaircir, leur chevelure s'assombrir et leurs yeux se clairsemer. L’enchantement était éphémère, mais le subterfuge avait marché sur trois village. Celnum était le dernier en liste...

    Les villageois n'avaient opposé aucune résistance aux deux cent Drows qui s'étaient déversés dans la clairière. En fait, des dizaines d'entre eux étaient venus à leur rencontre, en chantant des hymnes et en leur adressant des paroles de bienvenue.
    En voyant les épées scintiller tandis que le voile s'estompait sur la nature véritable de leurs hôtes, ils s'étaient tous agenouillés en implorant la protection de Kÿria.


    *Sombres idiots...*, songea Uthegental. *...les Dieux ne viennent en aide qu'à ceux qui ont le courage de se battre ou l'intelligence de s'enfuir.*

    Il ne se rappelait pas combien de personnes il avait tué pendant la nuit, seulement qu'au petit matin, sa lame était toute émoussée et que sa cape était souillée par le sang elfe.
    Et pourtant il était toujours en colère.
    Ses iris dorés se plissèrent avec mépris, tandis qu’il observait le carnage, et que les images de la dernière bataille de son Ost ressurgissaient dans son esprit sous la forme de flash hiératiques. Il se souvenait du sang et des hurlements lorsque leur bataillon avait commencé à reculer sous l’effet des assaut répétés, portés par l’armée blanche. La garnison avait commencé à se replier.
    Et puis il y avait eu le combat final dans le sous-bois.
    Il se rappelait la joie sans borne qu’il avait éprouvé lorsque le Senger avait éborgné l’elfe…
    …et la panique au moment où le capitaine s’était relevé, sa lame tendue, pour embrocher le maître de guerre.

    La bataille avait été perdue, et le troisième Ost, mis en déroute.
    Deux semaines plus tard, la plupart des siens avaient déjà traversé la frontière pour regagner les Terres Stériles qui les mèneraient jusqu’au Puy, mais Uthegental en avait décidé autrement. Il ne pourrait pas rentrer chez lui sans avoir goûter à ne serait-ce qu’une ombre de consolation dans ce territoire luxuriant qu’il détestait tant.

    Un sourire mauvais ourla ses lèvres délicates tandis qu’il donnait l’ordre à ses Sargtlin de regagner la lisière.
    La journée promettait d’être longue…


    --------------------

    Decado n’esquissa pas le moindre geste quand on l’encercla, son faciès aux lignes sculpturales ne manifestant ni surprise ni inquiétudes. Il se contentait d’observer le contingent dans une attitude polaire, ses mains tenant toujours les rennes de sa montures, loin de ses armes.
    En armure intégrale, les cavaliers l’observaient avec un calme martial, les yeux fixes derrières leurs heaumes ailés. Ils étaient tous montés sur des Meharas, ces destriers légendaires réputés indomptables. Plus grands et mieux taillés que son alezan, leurs robes arboraient une teinte claire ou baie, et il émanait d’eux une placidité déroutante, en contradiction total avec les rumeurs circulant à leur sujet...
    Durant de longues secondes, la tension fut presque palpable, humain et Sylvains se jaugeant du regard dans une attitude de défiance partagée. Et puis il y eut du mouvement à l’arrière, et un elfe à l’armure sombre - sombre ? – se détacha de la colonne. Ses yeux étaient d’un bleu arctique, et il avait la démarche d’un aigle…aérienne et parfaitement équilibrée. D’emblé, Decado l’identifia comme un escrimeur…une hypothèse confirmée par les deux sabres placés en croix derrière les courbes athlétique de son dos, et les iris sanguines de l’assassin étincelèrent brièvement, tandis qu’une vision spéculative lui traversa l’esprit…
    …un guerrier elfe et un assassin humain, croisant le fer dans un ballet mortel…
    …Decado savait reconnaître un bretteur d’exception lorsqu’il en croisait un.

    Melendil
    le Brave, dont le fantasme semblait manifestement partagé, lui rendit son regard.
    Les deux épéistes n’esquissèrent pas le moindre geste, s’observant dans un calme et une décontraction absolu.


    « Je ne suis pas votre ennemi. », déclara la voix de basse de Decado, brisant le silence importun.
    L’elfe l’observa encore un instant de ses prunelles glacées, rétorqua quelque chose en Sylvain, et se détourna.
    Deux cavaliers s’approchèrent de l’adonis pour l’entraver tandis qu’un troisième le délestait de ses armes, son expression de stupeur n’échappa pas aux iris rogues de l’assassin lorsque le soldat remarqua la facture de
    Vress’Ive et Jiv’undus. Il eut un sifflement méprisant et échangea quelques mots à voix basse avec ses compagnons.
    S'il s'en inquiéta, l'albinos n'en fit rien paraître.

    Ils chevauchèrent longuement dans les bois, et Decado esquissa un pâle sourire en remarquant le jeune elfe qu'il avait assommé tout à l'heure chevaucher à sa hauteur. Le novice le dévisageait avec un mélange de méfiance et de fascination.
    Il se raidit lorsque le regard noir – et amusé – de l’assassin croisa le sien, et détourna vivement les yeux.
    De longues minutes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'enfin, le petit groupe débouche sur une clairière, et la compagnie qui y avait établi son camps de base.
    Ignorant les regards posés sur lui, l‘épéiste détailla le campement, constatant que tout y avait été agencé avec une précision pointilleuse : aucun soldat n'était inactif, chacun s'afférant à une tache spécifique dans cet esprit de discipline...de perfection...commun si prompte à la race elfique.
    Sombres et Sylvains inclus.

    Le groupe s'arrêta devant la haute silhouette d'un capitaine. Son armure était plus massive et ornementée que ses semblables, il respirait la force et l'assurance sous sa longue chevelure obsidienne, et un lourd bandage ensanglanté lui masquait toute la partie droite du visage.
    Son oeil unique le transperçait comme une lame adamantine.
    L'assassin dénota également un autre détaille qui jurait avec le personnage.
    La poignée, incrustée de joyaux qui reluisait derrière son épaule gauche, était celle d'une lame humaine. La garde était d'une facture magnifique et semblait réverbérer les rayons du soleil.
    Une dague et un glaive incurvé ornaient également son ceinturon.


    « Navë ti ranë Nunatani ? », déclara-t-il devant le regard implacable du tueur. « Na mai rahta tya hanqueta ? »

    Decado ne mordit pas à l'hameçon, ses prunelles alizarines se reportant une nouvelle fois sur l'épée péninsulaire, comme pour refléter une certaine logique, puis se figeant sur les traits raffinés du capitaine.
    Il soutint froidement le regard critique de Delyndil.


    « Je ne parle pas le Sylvain. », rétorqua Decado, sans ambages. « Pourquoi ne pas continuer cette conversation en Commun ? »



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MessageSujet: Re: Prélude au royaume des sylves [Delyndil]   Prélude au royaume des sylves [Delyndil] I_icon_minitimeVen 13 Sep 2013 - 3:41

La guerre gangrénait l'Anaeh lentement mais sûrement et les nombreux elfes conservateur devaient sentir que leur entêtement a ne pas changer causerait le perte, du moins c'est ce qu’espérait Delyndil qu'il réagirait vite et déciderait de passer à l'offensive et prierait pour que cette guerre ne dure pas. Car contrairement a ce que pensait le protecteur de Malereg, le temps aujourd'hui à cette époque du monde n'était plus l'allié de l'elfe. En effet les drows étaient plus téméraires qu'autrefois, leur façon de se battre s'adaptait, il innovait de plus en plus....les grands sages d'Alëandir  prévoyait que cette guerre dure 800 ans, ces mêmes personnes qui pensait la forteresse du sud imprenable , leur arrogance était un poison, il ignorait tout de la guerre, et se croyait a l'abri dans leur capitale, loin des conflits du sud, il pensait que leur immortalité était un avantage. Mais cette même immortalité prenait fin pour chaque elfe a partir du moment ou il pénétrait un champ de bataille, qu'ils prenaient part a un combat mettant en balance leur vie, à partir de ce moment leur immortalité devenait aussi ridicule que misérable et il ne valait pas mieux que cette race mortelle qu'ils ne cessent d'injurier....Non il n'y a pas de différence devant la mort. Mais il était un soldat pas un politicien, son rôle était d’obéir au ordres même si ceux-ci était de l'ordre du grand ridicule...attendre la faille...mais les drows eut n'attendrait pas, il n'attendrons pas 800 ans pour en terminer et en cela résidait l'avantage considérable des drows, il savaient que les elfes n'oserait lancer d'offensive véritable. Le capitaine Fervellon avait déjà a maintes reprises fait remarquer au conseil qu'il fallait reformer les défenses que la véritable menace ne viendrait pas des hommes mais des drows. Maintenant les voila au portes d'Anaeh et que font tout ces hommes prétendu sages et avisés, ils prient Kyria que celle-ci daigne bien les protéger, ce n'était pas elle qui devrait prier mais Tyra la déesse de la mort pour qu'elle retarde leur arrivées dans son royaume. La haine couvrait le cœur du capitaine, une haine si noire et si vivace qu'elle lui faisait commettre des actes que beaucoup d'elfe pourrait juger de barbare. Son audace, et sa détermination lui avait d'ailleurs laisser une trace indélébile marqué sur sur visage.


Les autres capitaines des différent corps d'armées étaient éparpillés au différents endroits où les conflits étaient plus abondants afin d'organiser la défense. "Défendre et attendre" la seule chose en réalité qu'ils sachent faire car aucun n'avaient les tripes et la force de lancer une offensive réelle, aucun d'eux n'avait assez de haine et de colère pour osez braver les interdits et rompre leurs valeurs pour le prix de la victoire, aucun d'eux n'étaient prêt à de réels sacrifice et c'était bien navrant. Même la jeune elfe capitaine des archers qui semblait animé d'une certaine hargne et d'une grande détermination n'aurait la force et le courage nécessaire pour faire ce qu'il faut. En réalité la peur les tenaient aussi fermement que des chaines, la peur du changement autant dans leur mode de vie que dans leur façon d'être. Dans une guerre, la façon et le style n'apporte pas de victoire. Car seul le véritable guerrier qui part au combat avec la ferme intention de tout faire jusqu'à mourir pour remporter ce centimètre qui le mènerait irrévocablement vers la victoire avait plus de chance d'y arriver. Pourtant le Capitaine Fervellon les respectait et les appréciait tous autant qu'ils étaient, il se sacrifierait sans hésiter pour chacun d'eux comme pour chacun de ses frères d'armes.


Devant lui se tenait un humain étrange à la chevelure de neige et les yeux aussi pourpre que ceux de leurs cousin sombres. Le capitaine remarqua la manufacture des lames que possédait le nunatani. On lui apporta l'une d'elle et il la sortit du fourreau.


"...Hum..."


Le capitaine la rangea et tourna son regard vers Decado, bien décider a avoir des réponses quant a sa venue véritable et a la provenance de ses lames typiquement drow. Il remarqua cependant le regard de celui-ci lorsqu'il se posa sur sa vieille amie Burthanders, cette épée d'un acier noir était forgé dans de l'ébonite pure ce qui lui donnait cette couleur si semblable à la nuit. Cette lame légendaire était aujourd'hui un artefact très recherché parmi les historiens. Descendant des premiers hommes elle était aujourd'hui le dernier héritage de la famille Nar'phéliar aujourd'hui éteinte. Son seul possesseur était le capitaine elfe qui ne la sortait qu'en dernier recours , celle-ci étant très difficile à manier, elle était comme vivante, demandant son lot d'âme et de sang lorsqu'elle se voyait dégainé...Forgé par le maitre nain Baldur pour Huther l'ancêtre d'Eneon. De son nom Burthanders en language nain elle signifiait "Acier de Mort" en langue commune et portait très bien son nom.


L'humain ouvrit alors la parole et expliqua distinctement qu'il ne parlait pas le sylvain et qu'il était désireux de continuer cette conversation dans la langue commune et la plus rependu dans Miradelphia. L'humain ne témoignant d'aucune hostilité envers les elfes ne voulait pas dire qu'il était de leur côté mais qu'il était tout simplement malin.

« Je ne parle pas le Sylvain. »

« Pourquoi ne pas continuer cette conversation en Commun ? »


Le capitaine elfe s'approcha de Decado , la marche droite et noble le jaugeant du regard.

" Tu t'aventures en terre elfique sans savoir parler un minimum notre langue, tu es bien téméraire nunatani ou alors juste fou pour oser t'aventurer ici"


"Je me présente, je suis le Capitaine Fervellon "


"Et tu es?"

Delyndil l'observa un instant , le détaillant du tout au tout, c'était un combattant sans nul doute, sa posture, ses armes tout l'indiquait. Melendil son lieutenant , s'approcha et vint alors murmurer quelques mots a l'oreille de son ami. Lui annonçant que des éclaireurs avait aperçu plusieurs groupes de drows proche de la lisière.

" Hlar lasta "
"Entendu..."


" Tu n'auras que très peu de temps gwindeil pour me dire qui tu es et ce que tu fais en Anaeh? Et je te conseille de t'abstenir de tout mensonge..."

Le capitaine semblait soudainement fort pressé, et la dernière nouvelle n'était pas sans être la cause de ce brusque changement, l'elfe voulait s'assurer que l'homme en face de lui n'était pas un espion, car contrairement à de nombreux elfe il ne haïssait pas les hommes.
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Decado
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MessageSujet: Re: Prélude au royaume des sylves [Delyndil]   Prélude au royaume des sylves [Delyndil] I_icon_minitimeSam 14 Sep 2013 - 11:24


    « Hum… »

    Figé et entravé, Decado détailla l’expression du capitaine lorsqu’un officier lui rapporta Jiv’undus qui scintilla d’un noir bleuté au moment où le chef de guerre retira la lame de sa gaine de cuire. Son attitude était indéchiffrable, et ne reflétait ni colère ni mépris, si ce n’est une tranquillité objective tandis que l’elfe semblait pensif. Néanmoins, en regardant dans les abysses émeraudes de ses iris, l’assassin y discerna des ténèbres familières.
    Le détail était infime, presque imperceptible, mais n’échappa pas à la stricte introspection de Decado.
    Ce regard, il ne le connaissait que trop bien…
    …assez pour l’avoir vu chaque jour dans un miroir, le reflet d’une fontaine, ou encore la lame lustrée d’une épée. C’était un regard sombre et lointain, emprunt d’une implacable volonté, mais également d’une lassitude incroyable. Le regard d’un homme qui avait vu beaucoup de choses, traversé de lourdes épreuves, et qui y avait survécu.
    Mais sans en rester indemne.
    Quoique dans ce regard, il y avait une vertu que Decado ne possédait plus depuis longtemps ; la foi. Et l’espoir ardent de voir un jour les choses changer.


    « Tu t'aventures en terre elfique sans savoir parler un minimum notre langue, tu es bien téméraire Nunatani ou alors juste fou pour oser t'aventurer ici. »

    *Ou les deux.*, songea l’assassin en laissant dépeindre un pâle sourire sur ses traits d’éphèbe.
    Un sourire sombre et amer, qui n’avait rien d’engageant. Cet elfe était perspicace, mais il avait oublié une troisième hypothèse.


    « Je me présente, je suis le capitaine Fervellon. Et tu es ? »

    « Decado Salyrann. »

    Déclara l’assassin tandis qu’un soldat s’approchait de Delyndil, lui murmurant quelque chose à l’oreille, et que l’attitude du cavalier se faisait plus soucieuse.

    « Hlar lasta. », murmura-t-il avant de se tourner vers Decado. « Tu n'auras que très peu de temps Gwindeil pour me dire qui tu es et ce que tu fais en Anaëh ? Et je te conseille de t'abstenir de tout mensonge... »

    Il se passait quelque chose.

    « Je pense que vous pouvez d’hors et déjà écarter l’hypothèse de l’espion Drow. », répondit l’adonis en jouant sur ses bras entravés pour en soulager l’engourdissement. Plusieurs elfes tressaillirent derrière lui, l’un d’eux porta même les mains à ses armes. « J'ai traversé l'Anaëh car les frontières de votre Royaume sont plus sûres que celles des Terres Stériles. De là, j'ai l'intention de rejoindre Serramire en passant par les Wandres. »

    Plus sûres avec les conséquences d’une guerre interminable qui en ravageait les encoignures depuis des temps immémoriaux ? Plus sûres avec un peuple qui avait dissous toutes les attaches le liant aux Hommes, quand Dyark avait constaté les changements opérés au Royaume péninsulaire, lorsqu’un sénéchal avide avait trahis son propre roi ? Plus sûres pour un homme pourvu d’armes Drow, un homme au passé gorgé de sang et d’horreur, qui avait jadis tué par conviction et pour de l’argent ?
    Decado songea à son espérance de vie s’il avait tenté de rejoindre les frontières d’Oësgardie par le désert des Terres Stériles, sans eau ni vivres, avec une armée de mercenaires estréventins à ses trousses.
    En fait il songea à son espérance de vie tout court…
    …et au sang des nombreuses victimes innocentes que
    Vress’Ive et Jiv’undus avaient fait couler en Ithri’Vaan.

    Il faillit éclater de rire, ce qui lui aurait sans doute attiré les foudres et l’incompréhension de la cavalerie Sylvaine, massée autour de lui.

    Le monde ne s’en porterait-t-il pas mieux si Decado Salyrann disparaissait dans ces forêts ?
    Peut-être… mais qu’importait de toute façon.
    Il y aurait toujours des guerres et des massacres.

    Il sourit à Delyndil, tandis qu’une pensée morbide lui traversa l’esprit.


    *Si c’est la mort que tu désires elle ne tardera pas à venir.*

    « Mes armes ne feront pas couler de sang Sylvain aujourd’hui, je vous en donne ma parole. »

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Delyndil Nöldorion
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MessageSujet: Re: Prélude au royaume des sylves [Delyndil]   Prélude au royaume des sylves [Delyndil] I_icon_minitimeDim 15 Sep 2013 - 22:21

Decado Salyrann, ce nom ne lui disait rien, pourtant ses armes elle en disait long sur l'individu qui se trouvait devant lui. Elles étaient de manufacture drow et parfaitement bien équilibré, a cela on pouvait reconnaitre le lien de parenté avec les elfes, leurs cousins sombres autrefois habitant d'Anaeh avait garder certaines caractéristiques de leurs passée, cette perfection du confectionnent des choses. L'humain répondit à promptement au capitaine déclarant qu'on pouvait d’ors et déjà l'écarté de l'option "espion des drows". Un fait qu'il annonça un peu trop rapidement et qui n'ajoutant que plus de méfiance au capitaine concernant l'identité réelle de la personne qui se trouvait en face de lui. Son calme et son air froid indiquait pour l’œil avisé d'un combattant qu'il était habitué au menaces et a la mort, il était donc un homme voué dans l'art du combat. 

« Je pense que vous pouvez d’hors et déjà écarter l’hypothèse de l’espion Drow. »

" A cela je réserve mon jugement Gwindeil..."

« J'ai traversé l'Anaëh car les frontières de votre Royaume sont plus sûres que celles des Terres Stériles. De là, j'ai l'intention de rejoindre Serramire en passant par les Wandres. »

Plus sûres? Et la guerre? était-il au courant qu'une guerre sévissait en Anaeh? Mais là n'était pas sa première préoccupation, l'homme témoignait pas ses indications qu'il ne venait pas de la péninsule mais au contraire était désireux de la rejoindre. C'est donc qu'il venait de l'Ithri'Van. 

"Et d'où venais-tu donc alors..? de l'Ithri'Van, de Naelis peut-être...?"

Mais la foi qu'avait notre elfe en la race des hommes lui permettait d'avoir un esprit plus ouvert que ses frères et sœurs, si d'autres elfes n'aurait pas hésité à le tuer sur place pour le simple fait d'avoir osez toucher a un des leurs, lui n'en fit rien. Il avait combattu auprès des hommes durant la bataille d'Alonna, il connaissait leur valeurs et bien qu'ils pouvaient se montrer cruel et belliqueux, certains témoignaient d'un grand courage face toute cette horreur. Étrangement le regard du Nunatani lui rappelait son vieil ami aujourd'hui décédé et qui lui avait laisser pour seul héritage sa détermination et cette lame forgé par les nains qui rivalisait en matière de puissance et de durabilité a sa bonne vieille Silcrist ou surnommé aussi par les sombres comme la "Pourfendeuse" pour le nombre de tête drow qu'elle trancha et qui se trouvait en ce moment a son ceinturon.

« Mes armes ne feront pas couler de sang Sylvain aujourd’hui, je vous en donne ma parole. »

" C'est certain par contre le tient pourrait très bien rejoindre les entrailles de l'Anaeh si tu nous as mentit"


La menace était réelle, l'elfe n'hésiterait pas à faire saigner l'humain se trouvant devant lui si celui-ci se trouvait bien être à la solde des drows. Mais l'urgence n'était plus à l’interrogatoire. En effet un village non loin d'ici avait ete saccagé , pillé et les morts se comptait par dizaines. d'Après les dires de ses éclaireurs, un groupe d'elfes noir s'étaient prit au village à l'aube pendant qu'ils dormaient. Les sombres n'avaient que un jour de marche devant la cavalerie, il fallait donc agir au plus vite et les rattraper.

"Bien suis nous Gwindeil tu auras l'occasion de prouver tes dires..."

L'un des cavaliers lui remit ses armes bien que plusieurs d'entre eux le tenait toujours à l’œil durant la route. Ils arrivèrent finalement au village et le spectacle était horrible, le sang jonchait le sol en plusieurs trainés et cet instant précis, Decado pouvait voir le regard du capitaine s'assombrir, la colère, la haine, son cœur en était remplit. Il retira son bandeau qui lui couvrait une partie du visage pour dévoilé un visage dont une balafre venait a descendre depuis le côté du front droit jusqu'à la joue droite en passant par le sourcils et l’œil qui semblait en voie de guérison, mais la balafre elle resterait à jamais comme le témoignage de sa haine. Il ordonna a ses cavaliers d'enterrer les morts et de prier Tyra  pour que celle-ci les accueille dans son royaume. Puis l'heure de la vengeance sonna et la dizaines de cavaliers accompagné paradoxalement d'un humain se dirigea au galop suivant des sentier que eux seuls pouvaient connaitre, la légèreté et rapidité de la cavalerie légère témoignait que malgré la végétations, ceux-ci arrivait a trouver des passage accessible pour leurs chevaux. La connaissance des cavaliers du terrain et de l'Anaeh était remarquable. Lorsqu'ils furent à quelques heures du groupe de drow, ils stoppèrent et installèrent le campement de fortune.


Decado pouvait remarquer que chaque elfe semblait exploiter l’environnement de manière aisé, chacun s’attelant à sa tâche. Le capitaine s'était installé à côté d'un arbre centenaire dont les racines ressortaient du sol. Son fidèle destrier Turanbar , un méharas de couleur ébène était a ses coté sur sa scelle, pendait Burthanders, calme et silencieuse comme si elle attendait son heure avant que sa gloire ne revive. L'on avait fait venir l'homme devant le capitaine Fervellon en prenant bien soin de lui ôter ses lames.
En face de Decado, le capitaine des elfes était torse-nu et son corps était jalonné de cicatrices, faites par divers lames, il se revêtit d'un haut de mithril lui épousant le corps, puis il se tourna vers l'humain albinos qui se dressait devant lui.

"Nous allons bientôt attaquer un groupe d'elfes noir..situé à l'orée de la foret....si tes dires sont exactes, tu pourras me le prouver en te joignant à nous, dans le cas contraire je te le promet Gwindeil tu n'auras pas le temps de prier que Tyra t’accueillera déjà dans son royaume....et crois-moi tout bon combattant que tu sembles être, tu ne pourras éviter nos flèches"

Lorsqu'il eut terminer de lui annoncer la suite des évènements, il lui tendit du pain elfique ainsi que de l'eau de source.


"....."
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