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 Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]

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Indris Telperiën
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Indris Telperiën


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MessageSujet: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeDim 18 Mai 2014 - 13:34


Nom/Prénom : Indris Telperiën
Âge : 1854
Sexe : F
Race : Elfe
Faction : Cités d'Anaëh
Particularité : La particularité principale d'Indris est sa cécité, qu'elle cache, lorsqu'elle porte ses habits d'apparat, en voilant ses les yeux d'un loup de soie rouge orné d'or, sans orifice permettant d'entrevoir ses yeux aux iris naturellement très clairs, comme diaphanes, d'un bleu-gris à peine marqué, juste cerclé d'un anneau d'un bleu un peu plus foncé et entourant une pupille comme recouverte d'une légère cataracte, mais en s'approchant, l'on peut se rendre compte qu'il n'en est rien et qu'il s'agit là d'une pigmentation, due a l'accident qui lui fit perdre la vue, des ses yeux magnifiques en forme d'amande parfaite. On pourra également noter sur sa peau un certain nombre de tatouages en forme de fleurs de Fassal, ce qui dans la culture de son peuple (et principalement des elfes de son clan natal) correspond à la marque de sa plante-protectrice.  Une de ses particularités est également sa grande résistance à l'alcool, acquise à la force de  l'habitude après le décès de sa préceptrice, et également sa réceptivité moyenne à la Symphonie.


Alignement : Chaotique neutre

Métier : Magicienne, Erudite, Alchimiste
.
Classe d'arme : Magie élémentaire d'air / armes que jet (arcs et arbalètes, couteaux, dagues et haches de lancer, Danìr (equivalent elfique de nos flèches polynésiennes), javelots...Tout ce qui se doit d'être porté par l'air pour atteindre sa cible)



Équipement : Faire l'inventaire des possessions d'Indris prendrait plusieurs semaines, sa longue vie lui ayant fait accumuler un nombre incommensurable de babioles en tout genre, c'est pourquoi je ne m'attarderais que sur un certain nombre de ses effets personnels qui ne sont jamais bien loin d'elle. En premier lieu, toujours à son majeur droit, Indris porte un anneau d'or gravé du premier vers de la poésie qu'elle récite pour se concentrer lorsqu'elle doit lancer un sort complexe à durée d'incantation longue, cadeau de son frère lorsqu'elle avait atteint son premier siècle d'existence. Neuf autres se sont enchaînés par la suite, pour qu'elle arrive à l'age vénérable de 1024 ans, toujours sans une seule ride. Elle porte également en permanence sur elle une lame de jet, reliée à un bracelet de cuir (qui fait office de lanceur) à son poignet droit par une fine quoi que solide chaîne d'acier. La lame en diamant pur est issue d'une mine naine autrefois située juste à côté de Lante , et elle y tient tour particulièrement, non pas pour sa valeur pécuniaire, mais surtout pour l'importance sentimentale qu'elle attache à cette arme qui l'a maintes fois tirée de mauvais pas. A sa ceinture, dissimulées dans un rabat de cuir, se trouvent une douzaine de petites fioles qui lui servent à transporter une petite dose de ses onguents et remèdes ou poisons rares. Sa bourse est toujours dissimulée dans une poche interne de sa robe, du côté droit, et est reliée à un anneau de métal d'un centimètre d'épaisseur reposant autour du bout de son sein gauche , faisant office de protection aux armes de proximité. Sa robe, d'ailleurs, est à mi-chemin entre le vêtement et l'armure, toute de cuir, d'or et d'acier. En effet, si d'un premier coup d’œil, la présence de l'acier n'est pas évidente, elle est en presque intégralité doublée de petites écailles d'acier mobiles pointant vers l'extérieur afin de ne pas blesser sa porteuse.  Indris porte également souvent avec elle une sacoche rouge et or assortie à sa robe -car on a beau être une elfe millénaire, on peut tout de même avoir sa coquetterie-, compartimentée en neuf parties internes qui lui sert à transporter ses composants communs et les babioles dont elle pourrait avoir besoin, ainsi que quelques livres ou parchemins lors de certains voyages.

A moitié en sa propriété, les deux vignobles de sa famille et les châteaux qui leurs sont associés et attenants, mais aussi par la demeure familiale, beaucoup plus simple et bien loin du faste dispensé par les édifices en pierre, regorgeant de richesses mais surtout de tonneaux que la famille exporte à travers tout Mira jusqu'aux plus grandes auberges, les châteaux des seigneurs et des rois, et pour les plus riches amateurs de vins fins. La famille possède également une petite hydromellerie, cependant ils ne s'y rendent que rarement, et la production n'est pas réellement destinée à la vente.  Elle ne se rend que très rarement (moins de deux fois par siècle) dans ces endroits. L'hydromellerie ne fonctionne que lorsque ses employés à temps (très très) préparent une fête, où lorsque la famille d'Indris désire refaire ses réserves de cet alcool qu'ils apprécient mais ne boivent que très peu. C'est d'ailleurs en bouteilles d'hydromel, du gîte, d'un petit pécule pour les dépenses non-vitales, et du couvert que la famille paye ceux qui travaillent dans le bâtiment, à l'exception des trois gardes qui sont rémunérés, logés et nourris mais n'ont droit à l'hydromel qu'en petite quantité afin qu'ils puissent correctement effectuer leur travail. En dehors de ça, les domaines viticoles sont attenants chacun à un haras, et les banques de l'Ithrii'Vaan regorgent de richesses possédées par la famille, dont les coffres dans la maison familiales ne servent qu'aux dépenses personnelles, tous investissant bien plus dans les terres que dans leurs envies de superflu -ce qui ne les empêche pas cependant d'en faire-.










Description physique :
Indris n'est pas une grande elfe. Elle est aussi grande qu'une humaine de haute stature, avoisinant le mètre quatre-vingt, le dépassant légèrement, mais elle est svelte comme la plupart des représentants de son peuple. Son apparence de jeune femme d'une grande beauté est un atout dans le monde qu'elle côtoie en tant que cadette de la famille Telperiën, quoi que cela lui joue parfois des tours plus où moins pendables, mais dont elle arrive assez facilement à se sortir, en règle générale. Ses cheveux blonds, tirant par endroit vers le roux, tombent en cascade jusqu'au milieu de son dos, et elle a pour habitude de les nouer en une queue de cheval plutôt que d'en faire une coiffure compliquée comme les adorent les membres de l'aristocratie de la noblesse. Il lui arrive cependant également d'en faire trois nattes qui se rejoignent à l'arrière de sa tête en une tresse d'un raffinement rare, mais pourtant hors des canons de la beauté des gens qu'Indris est amenée à rencontrer. Bien peu pour elle que d'obéir à des standards, de toute manière, son visage fin, ses yeux en amande parfaite et ses lèvres roses et pulpeuses sont bien déjà à même de faire d'elle une femme magnifique. Son nez fin semble avoir été modelé pour sublimer son visage quasi-parfait, que seule une trace de naissance sous chaque œil empêche d'être d'une beauté sans égale. En effet, en dessous de ses paupières, la peau semble être légèrement rayée sur un espace de la forme d'un demi-croissant de lune, quoi que moins arrondi, tourné vers l'intérieur de son visage. C'est une marque qui a son charme, pourtant, mais qui ne correspond pas réellement aux idéaux qu'ont les hommes et les femmes de son temps. Indris ne se déplace que très rarement dans d'autres tenues que ses robes rouge et or, couleurs de la famille, quoi qu'il lui arrivât d'en avoir assez du rouge et d'en porter de vert et or, ou même, de manière beaucoup plus rare, de porter un pantalon brun, près du corps, et une chemise blanche légèrement décolletée qui, tout comme ses robes, met en valeur sa poitrine, ses seins galbés à la peau si douce et blanche qui attirent les regards de la gent masculine et la jalousie de la gent féminine. En effet, Indris est dotée d'une poitrine superbe, héritage d'une ancêtre de race humaine, de seins fermes qui ne tombent pas lorsqu'elle ne porte pas de robe avec un renfort pour les soutenir ou de soutien-gorge sous sa chemise. Elle porte également en permanence un bracelet de cuir brun-rouge ouvragé au poignet gauche, qui, comme indiqué plus haut, est autant un ornement qu'une arme, et une boucle d'oreille sertie d'un rubis -ou d'une opale, pour aller avec la robe qu'elle porte- à l'oreille droite. Si un jour vous avez l'occasion d'admirer son corps sublime sans vêtements pour le cacher à votre vue, vous pourrez distinguer des tatouages d'une finesse rare, représentant des fleurs de Fassal sur ses épaules, ses hanches son dos et même, quoi que plus discret, sur l'intérieur de ses bras. Elle porte en quasi-permanence des gants fin de soie blanche, qu'elle ôte toujours en intérieur, ou lorsque quelqu'un se doit, d'après les règles de bienséance, de lui faire un baisemain, jugeant que cette pratique galante serait humiliante si l'homme en face d'elle n'avait pas au moins l'opportunité d'entrapercevoir la délicatesse de la main qu'il embrasse.

















Description mentale :

Définir Indris mentalement n'est pas chose aisée. Habituée dès son plus jeune âge aux manières de la haute-société (auxquelles elle n'a jamais su se plier jusqu'à ses quatre cent soixante ans approximativement), elle exècre ce genre de comportement, ces flagorneries incessantes et ce besoin impérieux de se montrer sous son plus beau jour. C'est une femme douce, en règle générale, mais qui s'emporte très rapidement, et qui n'aime pas que l'on conteste son autorité, tout comme elle évite au mieux de contester celle des autres. En effet, Indris, quoi qu'ayant une propension assez incroyable à se mettre dans des situations invraisemblables et/ou inextricables, n'est pas du genre à chercher les ennuis directement. Il sera bien rare de voir Indris chercher des noises à qui que ce soit si celui-ci (ou celle-ci, selon si la personne face à l'elfe est un homme ou une femme)  n'a pas commencé à mettre le feu aux poudres. C'est une femme qui déteste prévoir quoi que ce soit, vivant avec le minimum syndical d'organisation dans sa vie, y laissant une grande place à la création et à l'improvisation.

Indris est également une personne qui soutient la cause naine. Le fait que ceux-ci ne soient pas réellement en bons termes avec ceux de sa race ne l'empêche pas de penser que le Voile était une injustice qui n'aurait pas du être, et que tous ceux riant de, ou dévalorisant, devant elle ou non, la race naine mériteraient la pendaison ou l'exsanguination totale. Indris est assez radicale. Au reste, elle sera toujours plus avenante avec les personnes qu'elle trouve sympathique qu'avec celle dont la présence lui est désagréable et/ou imposée. Au reste, lorsque tombe le masque de l'aristocrate qu'elle se doit de porter en certaines situations, Indris s'avère d'une jovialité et d'une tendresse hors-norme, sauf cas exceptionnel, type intrusion d'un élément extérieur imprévu ou tout simplement agressif même s'il était au programme ; jovialité qu'elle ne manque pas d'afficher où qu'elle passe, même à l'attention de personnes qui seraient loin d'être de son milieu social.

En plus de cela, Indris a un secret qu'elle se garde bien de révéler à qui que ce soit : son orientation sexuelle. Indris ne se fie plus à la gent masculine depuis bien longtemps, et n'a naturellement jamais réellement apprécié les hommes. Certes, elle adorait Eond, son précepteur si patient et sympathique,  elle aimait ses deux frères comme il se doit d'être, d'autant que l'un comme l'autre étaient d'un naturel tout à fait sympathique, mais en amour, son cœur s'est toujours porté vers les femmes, quoi que certaines femmes fassent partie des personnes qu'elle déteste. Elle n'a jusqu'à lors jamais voulu le reconnaître en public, bien qu'elle le sache parfaitement, et rêve de rencontrer la femme parfaite à ses yeux, quoi que son manque d'acceptation personelle (surtout en tant qu'« aveugle ») et le fait que ce genre de relations ne soit pas forcément bien vu par les gens de son époque, et encore plus de sa classe sociale, la bloque dans chacune de ses tentatives de laisser savoir aux autres ce qu'elles est réellement. Le plus grand malheur d'Indris est son besoin de sexe plus que poussé, qui l'amène assez souvent à faire escale, lors de ses voyages, dans des maisons-closes pour y trouver quelque délicate donzelle à honorer d'une nuit torride, les attributs masculins la répugnant plus que de raison, à l'inverse de ceux féminins...Qui sont l'objet d'une nymphomanie prononcée chez cette elfe au caractère plus semblable à celui d'une adolescente qu'à celui d'une archimage digne de ce nom. Une seconde addiction achève le tableau de cette éternelle jeune femme, celle a l'alcool. Sans pour autant rechercher la cuite sauvage, l'état d'ivresse légère lui est trop agréable pour qu'elle puisse s'en passer -ce qui donne lieu à un passage obligatoire chez un mage de la vie tous les vingt ans environs-, l'habitude de boire depuis des siècles et des siècles lui ayant offert une résistance à l'alcool, d'où son amour prononcé pour les boissons distillées, dont elle se fait connaisseuse. Ces deux travers, qu'elle cache tant bien que mal, sont des vestiges de sa vie parmi les humains, qui persistent encore et toujours quoi qu'elle fasse pour les effacer, aussi tente-t-elle de les dissimuler du mieux qu'elle le peut afin de garder la confiance des siens et pouvoir continuer à vivre dans la Noss qui l'a vue naître.














Histoire :






Indris est née en plein cœur de l'Anaëh, dans une Noss, au coeur des forêts, que ses membres eux-mêmes titraient du nom  de Caïrn, un nom dont la signification avait elle-même réussi a se perdre au fil du temps. Les parents d'Indris, qui avaient fait fortune grâce a un domaine de culture agricole qu'ils avaient fondé sur un ancien champ de bataille dont ils avaient prix possession contre une bouchée de pain, son propriétaire précédent ayant son lot de mauvais souvenirs de cette terre, au point de s'en débarasser pour quasiment rien, étaient originaires de cette Noss, mais s'en étaient éloignés à tel point qu'ils n'en étaient plus considérés comme tels comme le préconisaient les lois que les membres de Caïrn s'étaient imposés, mais ils n'en restaient pas moins en bons termes avec les autres membres de la Noss . Aussi, lorsque la cadette Telperiën vint au monde au premier soir d'un été qui s'annonçait superbe, seul un comité très réduit d'elfes sylvains assista à sa naîssance, quoi qu'il fut en réalité à lui seul (quatre vingt huit personnes) la majeure partie de l'effectif de la Noss dans son ensemble. Le clan ne comptait jusqu'à cet instant, lorsque tous ses membres étaient présents, que cent vingt-cinq personnes, nombre qui se mua en un cent vingt-six en l'espace d'une minute, et ce pour un peu plus d'une douzaine d'années. Caïrn n'était rien de plus qu'un clan de nomades errants au coeur de ces forêts d'arbres majestueux qui parsèment l'Anaëh en se satisfaisant de cette vie de voyage comme gage de liberté. L'époque du Voile était encore bien loin, il était impensable pour chacun que les dieux, tout du moins l'un d'entre eux, se rebellât contre un peuple entier. La vie allait bon train pour chacun. Les huit premières années de la vie d'Indris se passèrent sans encombre, dans un calme et une insouciance parfaite. La jeune elfe donnait du fil à retordre à sa famille d'adoption, Drana et Manil étaient retournés, dès la troisième année de vie de leur fille, à leur domaine, de par son caractère ombrageux et ses fréquentes crises de nerfs, mais restait tout de même extrêmement respectueuse d'une hiérarchie de la Noss bien définie. Le paradoxe entre son  caractère et cette manière de respecter ses aînés faisait sourire ses deux grands frères, restés au sein de la Noss pour veiller sur elle, pour qui respect et calme avaient été les maîtres mots de l'éducation. Et respect des boissons distillées au taux d'alcool en faisant d'excellents digestifs (et également d'excellents désherbants), car c'est sur la fabrication et le commerce de ces produits que s'est construite la fortune de leur famille...Et également l'addiction qu'Indris a pour ces breuvages, depuis son second siècle de vie.

La découverte de sa sensibilité à la magie fut pour Indris un tournant majeur dans sa vie. Elle choisit elle-même de se placer sous la tutelle du mage Eond, un ancien mage des cités qui, après s'être battu une longue partie de sa vie contre des Drows, avait fini par choisir de retourner aux origines des elfes et de faire sa place au sein d'une Noss après avoir vu et effectué son lot d'horreurs sur les champs de batailles, cependant, pour respecter un vœu fait des siècles auparavant en mémoire des exactions observées et commises, celui-ci ne put enseigner à Indris tout ce qu'il savait, puisqu'il s'était depuis lors interdit d'utiliser l'Art. Les autres membres de la Noss a utiliser la magie étaient au nombre de six, mais jamais la magie druidique n'avait été pour Indris vraiment attrayante, aussi choisit-elle d'apprendre la magie élémentale. Les exercices qu'il lui avait imposé, et auxquels elle se pliait avec une assiduité que ses proches ne lui connaissaient pas, firent naître chez cette jeune elfe au tempérament de feu un goût prononcé de l'étude, dont l'expression se fit au travers des progrès rapides que fit la jeune apprentie-mage par la suite. Cinq années d’entraînement auprès d'Eond apprirent à Indris l'art de la concentration, base-même de l'utilisation de la magie, mais également à connaître ce « vieux sorcier bougon qui grogne plus qu'il ne parle » que les anciennes gens du clan évitaient avec un soin tout particulier. Certes, Eond n'avait pas du apprendre, dans sa jeunesse, à articuler lorsqu'il lui fallait parler, mais il se révélait cependant d'un naturel assez jovial, une fois qu'il eut laissé tomber son air bourru.

Les pérégrinations d'Indris, en quête de savoir, la menèrent ensuite à un hameau, qui deviendra par la suite un petit quartier de Thaar, où elle fit la rencontre de Siobhan Etherill, qui s'avéra avoir appris d'Eond la maîtrise de l'Art, et à qui celui-ci avait recommandé Indris. La jeune apprentie-magicienne n'était pas étonnée de voir une elfe en Ithrii'Van, la région étant plus que cosmopolite (tant et si bien que certaines entités vivantes semblaient plus être des animaux que des humanoïdes lorsqu'il s'avéra souvent véridique, dans ces cas-là, le contraire), cependant, il lui fallut plusieurs jours dans les environs pour trouver Siobhan. Celle-ci était une adepte de la magie également, plus précisément de la magie de l'air. La formation que reçut Indris aux côtés de sa consœur fut de qualité, quoi que courte suite à la mort prématurée de Siobhan, qui marqua à vie la jeune elfe. Elle n'avouera à Siobhan ses sentiments pour elle, qui l'avait considérée comme sa confidente, presque comme sa sœur, pendant soixante années, qui avaient fait d'Indris une talentueuse apprentie, que quelques instants avant que celle-ci n'expire. Juste le temps d'un baiser. « Le cœur a ses raisons que la raison ignore », dit-on, celui d'Indris choisit par la suite de ne plus se dévoiler, qui sait si quelqu'un ne saura un jour lui faire changer d'avis ?

Il était évident qu'Indris, désormais propriétaire de la totalité des biens de son ancienne tutrice, qui avait décidé de lui léguer l'intégralité de ses possessions afin qu'elle puisse disposer d'un endroit où se reposer, où s'entraîner, mais aussi, où se souvenir des joies du passé ; ne pouvait rester à la future Thaar, où elle n'apprendrait rien de plus. Elle ne souhaitait de toute façon pas rester. Indris fit de cette demeure le caveau de Siobhan, sur lequel, lorsqu'elle va rendre visite à ses parents, elle vient se recueillir le temps d'une journée, dans ce qui est désormais un cimetière citadin dans la banlieue de Thaar. Les trois semaines passées à tenter d'obtenir des informations sur la possible existence de mages d'air dans les cités prochent la menèrent à une conclusion simple : à moins d'être fils de roi, trouver un mage, adepte de la voie des cieux, qui plus est, était chose impossible à cette époque et dans les environs, où les habitants les plus courants étaient des biches et des rongeurs de toutes tailles. Le retour en Anaëh fut long, Indris voyageant sans monture, mais elle rentra finalement saine et sauve jusque dans sa patrie. Elle revint auprès de son clan natal, le temps de saluer sa famille, fraichement arrivée pour l'occasion, et d'expliquer à Eond ce qui était arrivé à la personne à qui il avait recommandé Indris, et celui-ci maugréa quelque chose d'incompréhensible. Tellement incompréhensible pour les autres qu'Indris se demanda même si il avait lui-même compris ce qu'il venait de dire. Le doute avait semblé apparaître un instant sur son visage, et il avait demandé à la jeune elfe, alors agée de moins de soixante-dix ans, si elle souhaitait continuer sa formation à tout prix. Il était impensable pour Indris de s'arrêter en cours de route, elle répondit donc que quoi qu'il advienne, elle comptait bien devenir une mage d'air. La famille Telperiën n'avait que faire, politiquement et socialement parlant, de sa fille cadette, elle qui n'hériterait pas des biens de la famille, elle qui n'irait pas à l'armée, elle qui ne rentrerait pas dans les Ordres, mais cependant, Drana et Manil aimaient leur fille comme il se devait, et malgré le peu de temps qu'ils passaient ensemble, à cause des études d'Indris et de leur travail également, comptaient bien pourvoir à ses besoins et à ses envies, c'est pourquoi, après avoir longuement hésité, Eond décida d'envoyer Indris voir un de ses anciens « amis ». Althérion Foudrelame avait étudié auprès du même maître qu'Eond, Althérion commençant son apprentissage quand Eond était sur le point de le terminer. Eond n'avait jamais apprécié ce mage arrogant et qui se croyait tout permis, se promettant de toujours garder un œil sur lui. Après deux siècles où Althérion se tint à carreau, Eond choisit de relâcher sa surveillance, qu'il reprit dès qu'Indris fut rendue chez ce mage d'air, qui, à l'inverse d'Eond, n'avait pas fait vœu de renoncer à la magie. Althérion n'avait pas du voir son lot de guerres et de massacres. Il n'avait pas du avoir son quota de sang sur les mains et de morts sur la conscience. Eond entreprit donc de nouveau de surveiller son ancien camarade, alors qu'Indris reprenait son pèlerinage vers la maîtrise de l'élément d'air. Cinquante-huit ans sans accidents -quoi que le comportement d'Althérion vis à vis de son élève laissât plus qu'à désirer- se soldèrent par l'intervention d'Eond, qui, non content de sauver la mise à sa petite protégée, rompit pour cela son vœu de ne plus utiliser l'Art à ses fins. Elle n'était rien de plus pour lui qu'une ancienne élève, ni l'un ni l'autre ne se considéraient comme « amis », pourtant, il fallait qu'il donnât une leçon à ce mage, qui, quatre heures durant, avait tenté de réduire à l'état d'esclave sexuelle la jeune elfe en qui Eond plaçait tout ses espoirs. Althérion, épuisé par le combat contre une Indris à la concentration d'acier alors que lui-même enrageait et ne maintenait pas sa concentration assez longtemps pour être un réel danger pour elle (mais il le fut en revanche pour son entourage, rasant la moitié de l'habitation dans laquelle eut lieu leur confrontation, ainsi que celle attenante, heureusement vide à cette heure de la journée, ses occupants ayant du s'absenter pour aller remplir leur lot de labeur quotidien), ne put lutter contre Eond, qui lui fit comprendre sa manière de penser en l’étouffant petit à petit jusqu'à ce qu'il demande grâce. Althérion avait été mis en déroute par une apprentie-mage, et vaincu par un vieux croûton qui n'avait plus pratiqué la magie depuis cinq bons siècles. La honte était pour lui si grande que, bien qu'Indris ne le sût jamais, il opta pour s'empaler sur son épée dans le mois qui suivit.

Eond et Indris retournèrent alors à Caïrn, où elle put voir plus régulièrement ses frères, et rendre visite a ses parents, a cinq jours de voyage à travers la forêt, pour le plus grand plaisir des deux parties, mais également où elle reprit là où elle l'avait laissé son apprentissage de la magie de l'air. Eond avait brisé son vœu, il lui était désormais impossible de revenir pour le passé. Il accepta de lui enseigner ce qu'il savait « en guise de pénitence », comme il le disait si souvent. Eond fut un professeur admirable. Il était loin d'avoir avec Indris la même relation que la jeune fille entretenait avec Siobhan, mais bien qu'elle ne l'avouera jamais, Indris trouvait Eond indubitablement meilleur professeur que les deux précédents (mais elle lui préférait tout de même Siobhan...que voulez-vous, l'amour et la jeunesse...). Et il fallut bien ça, puisqu'elle le supporta encore trois siècles et demi en tant que précepteur. Le lent rythme de vie des elfes de l'Anaëh la reposait, par rapport aux années qu'elle avait connu dans les villes humaines où les gens ne vivaient pas plus longtemps, mais plus vite. A nouveau, elle ne put que se faire remarquer pour son assiduité et sa passion pour l'Art, qui l'amenait parfois à passer trois ou quatre nuits sans dormir et autant de journées en ne mangeant qu'à peine pour se plonger intégralement dans les ouvrages anciens que lui prêtait à titre gracieux son professeur, pour écouter les leçons qu'il lui transmettait verbalement, bien plus nombreuses que les rares parchemins et livres, vestiges de l'ancienne vie d'Eond, où pour s'exercer de manière intense à un exercice particulièrement complexe. L'enseignement d'Eond était autant basé sur la théorie que sur la pratique, et à l'inverse de Siobhan qui lui avait principalement appris à « lire » le vent, Eond, lui, lui enseignait à « écrire ». la manipulation de l'air et de toutes se micro-composantes était une chose qui fascinait Indris, qui ne jurait dès lors que plus par l'Art. Mais il fallut que le sort s'en mêle après trois siècles et demi sous la tutelle d'Eond. Un visage qu'elle connaissait vint à faire son apparitionau sein même de Cairn.

Ce visage était celui qui avait rit lorsque la lame s'était plantée entre les côtes de Siobhan. Les mains de cet elfe avaient tué sa préceptrice. Et elles semblaient bien décidées à tuer également l'élève, cette fois-ci.. Le combat qui s'ensuivit entre elle et cet être inconnu et tant haï fut dévastateur. Maître dans l'art de l'illusion, il força Indris, désormais mage de bon niveau, à donner de la tête dans tous les sens, sur tous les fronts. Un instant d’inattention lui fut fatal. Il ne fit pas attention à la dépression aérienne au niveau de son épaule. Le temps qu'il s'en rende compte, il était trop tard. Indris, bien décidée à faire cesser cette mascarade incessante, avait commencé à lancer des assauts dans tous les sens, à tel point qu'elle avait manqué successivement de décapiter, d’éviscérer, et d'émasculer Eond, qui assistait à la scène sans intervenir, à la demande d'Indris en qui il avait toute confiance face à ce mage qu'il avait pu jauger a son premier sort,  et elle avait enfin fini par toucher ce maudit assassin. Il n'eût que le temps de lui lancer un dernier sort avant qu'elle ne termine de le déchiqueter en tant de petits morceaux sanguinolents qu'il serait infâme de les jeter en pâture même à un chien errant. L'ultime sort du meurtrier de Siobhan ne put atteindre son objectif, son lanceur étant mort. L'implosion d'energie qui en resultat fit voler en eclats toutes les fenêtres de la chaumière d'Eond, point central des migrations de la Noss, afin que le vieux mage puisse avoir accès, en cas de force majeure à son matériel, étant parmi les adeptes de l'art de la Noss, le meilleur combattant du lot. Un de ces fragments, de la taille d'une main, vint se fracasser sur la barrière d'air d'Indris en trentaine de petits fragments dont le profilage permit de passer l'enveloppe de courants aériens. La jeune elfe hurla de toute la puissance de ses cordes vocales, plus fort qu'elle n'avait jamais hurlé...Au delà de la douleur physique, elle hurlait à ce qu'elle avait perdu... Les yeux d'Indris ne voyaient plus que le noir le plus total. Une lettre, a moitié carbonisée par l'implosion puis l'explosion d'énergie qui avaient dévastées la pièce, expliqua enfin le pourquoi du comment à Indris. Eond la lui lut cinq jours apres le combat, lorsqu'elle se reveilla enfin du coma dans lequel l'avait plongée la déflagration et la confusion qu'avait été la perte de sa vue. Siobhan était morte pour avoir aimé la gent féminine plutôt qu'un riche marchand, qui avait dès lors décidé de l'éliminer, elle, et toute personne ayant pu avoir un contact avec elle, par pur esprit de vengeance. La jeune elfe vécut dès lors toujours sur ses gardes, tentant au mieux de maintenir autour d'elle un cocon de protection fait de courants d'air puissants et localisés, voire de glace entre sa cape et sa robe -lorsqu'elle porte une cape- afin de n'avoir pas à craindre un coup dans le dos autant qu'une agression en règle.


Il fallut à Eond cinq années complètes pour perfectionner une technique qui permettrait à Indris de « voir » de nouveau, sans être un mage de la vie. Le premier mois lui fit comprendre qu'il pouvait toujours courir après des chimères. Le second mois lui fit comprendre qu'il ne les rattraperait jamais. Et le troisième fut consacré à la recherche d'un mage de la vie. Un maître dans cette branche complexe de l'Art. Drana et Manil payèrent prix d'or le seul qui obtint un résultat en tentant de créer de nouveau tout le circuit nerveux qui reliait les yeux de la jeune femme a son cerveau. Mais pour une raison inconnue, jamais elle ne put voir de nouveau comme avant. Les morceaux de verre avaient été retirés, l'état de ses yeux stabilisés, juste après la blessure, mais le temps que mit Eond a faire appel a un de ces mages de la vie qu'il execrait plus que tout pour leur emprise sur un domaine qui, pensait-il, ne devait relever que du divin, coûta la vue à Indris, pour son plus grand désespoir. Elle qui aimait tant voir les fleurs s’épanouir, les bourgeons devenir feuilles et les arbres renaître après l'hiver, la vie l'avait condamnée à ne plus pouvoir apprécier toutes ces merveilles dans leur plénitude. Indris y vit une épreuve, un défi lancé par le destin, et qu'elle comptait bien relever. C'est pourquoi elle quitta sa patrie pour courir le vaste monde, alors mage confirmée, abandonnant temporairement Caïrn de son propre chef dans une cérémonie d'au-revoir parmi les plus émouvantes.

Elle rencontra des magiciens de tout bords, de tous niveaux, de tous éléments, se battit contre certains, parfois pour « le plaisir de se tester », parfois pour survivre. Indris avait travaillé dur tout le long de sa vie, et était encore avide d'apprendre. Alors elle suivait tous les enseignements que l'on voulait bien lui dispenser en matière d'Art. Elle apprit à se concentrer autrement que par la danse et la poésie, qu'elle utilisait habituellement comme focaliseurs. Cent cinquante deux ans à vagabonder sur les routes, dans les villes, dans les ruelles les plus sombres et crasseuses qu'elle pouvait croiser comme dans les palais luxueux où elle se rendait. Elle apprit de tout, de tous, et partout, tant et si bien qu'elle se mit en tête d'apprendre à manipuler également l'eau, le feu, l'air et la terre, quoi que l'air restât son élément de prédilection. Elle se trouva une affinité particulière pour la magie élémentaire d'eau qu'elle étudia entre autres auprès d'un mage itinérant, aux côtés de qui elle visita près de la moitié de Mira, avant de rentrer, forte de nouvelles connaissances et de la maîtrise des trois autres éléments que pouvaient affecter la magie, conservant toujours la manipulation de l'air comme violon d’Ingres. Elle rentra au pays après avoir voyagé, voyagé, et voyagé encore pendant plus d'un siècle et demi, pour reprendre son apprentissage où il en était. Eond l'attendait, lui et son air bougon, ses doigts noueux et son bâton d'aubépine sur lequel il s'appuyait nonchalamment, et compléta enfin l'enseignement qu'il manquait à la jeune femme pour pouvoir prétendre au tire d'Archimage élémentaire d'Air et potentiellement l'obtenir officiellement. Pour pouvoir être sur un pied d'égalité avec celui qui lui avait enseigné à se concentrer, base de tout ce qu'elle avait pu faire par la suite, et qui termina de lui apprendre comment lutter contre chaque élément, seulement avec l'air. Elle faisait désormais partie de ceux qui pouvaient prétendre pouvoir étudier de près la magie. Et de ceux également qui pouvaient affirmer en tirer une réelle puissance. Elle opta pour apprendre également quelque chose d'autre qui la passionnait depuis sa plus tendre enfance : l'alchimie. Eond ne pouvait lui être d'une grande aide dans le domaine, et c'est donc aux côtés de sa mère, qui était une alchimiste de renom en Anaëh avant de rencontrer le père d'Indris, luthier de renom, qui avait décidé d'abandonner la lutherie a un niveau professionnel après avoir perdu deux doigts suite a un incident dans son atelier, qui n'avait pas besoin des maigres revenus de Drana pour survivre et tenir son ménage, pourvoyant à tous les besoins de sa femme comme de ses enfants. Cela n'avait pas empêché Drana de continuer à exercer sa passion, loin s'en faut, puisque Manil lui-même lui offrait des livres d'alchimie anciens et nouveaux, se chargeait de faire en sorte qu'elle aie un assistant lorsqu'elle en demandait un et qu'elle soit approvisionnée en ingrédients nécessaires à l'exercice de l'alchimie.

Indris passa donc bien plus de temps dans sa famille, Drana et Manil étant finalement revenus en Anaeh en déléguant aux deux frères d'Indris l'administration de leurs domaines, cette dernière n'oubliant pas pour autant son vieux professeur, qui se faisait bien volontiers inviter chaque mois à déjeuner au moins cinq fois et à dîner tout autant. Bien qu'à Caïrn la famille Telperiën ne s'encombre pas de serviteurs comme ils le feraient dans leur palais de réception au cœur de la capitale elfique, Manil était un véritable cordon-bleu, et se passionnait pour la cuisine. Indris glana quelques astuces et quelques recettes a chaque fois qu'elle venait l'aider, mais ne put jamais prétendre atteindre le niveau de son père en ce qui concernait l'art culinaire. En revanche, le niveau d'alchimie de son père fut bien vite atteint, puisque Manil, tentant de s’intéresser à la passion de sa femme, avait réussi à se faire définitivement exclure de la salle dans laquelle sa femme s'adonnait à son occupation favorite, en arrivant à faire s'enflammer deux composants sensés être ignifugés, tour de force qui lui valut un discrédit total auprès de sa femme et de sa fille, quoi que l'amour familial l'eut bien vite effacé, à l'inverse du souvenir de la scène qui arrive encore à arracher un sourire à chaque membre de la famille qui avait entendu Drana vociférer contre son mari. A l'inverse de la magie, l'alchimie ne pouvait  pas s'improviser, au grand dam d'Indris, qui aurait amplement préféré mélanger tout et n'importe quoi pour voir ce que ça donnait au lieu de devoir mémoriser les caractéristiques de tous les ingrédients, leurs réactions entre eux, et la manière de les travailler, mais une fois n'est pas coutume, elle avait le temps d'apprendre, à tel point qu'elle n'étudia qu'une heure par jour sous la tutelle de sa mère, et le reste du temps, s'adonnait à ses études sur le comportement du flux magique qui sillonnait la planète. Cinq étagères complètes étaient remplies de volumes numérotés de I à CXXVIII, contenant les mémoires d'Indris concernant la magie. Concernant le comportement du flux magique à travers le monde, durant tous ses voyages, de tous temps, partout. Les mille vingt-quatre ans arrivèrent bien vite, fruit d'un travail acharné pendant un peu plus de huit cent ans et d'études et de réflexion approfondie pendant les deux siècles séparant la fin de son apprentissage magique qui avait au final duré onze siècles. Indris était agée. Très âgée. Peut-être même trop âgée. Mais la beauté des elfes se conserve malgré l'âge, et sa coquetterie la poussait assez souvent à visiter des mages de la vie qui, en échange d'une certaine somme d'argent -le plus souvent très élevée-, s'adonnaient à l'Art dans l'égoïste but de lui rendre la beauté d'une jeunesse qu'elle ne perdit jamais réellement. Après-tout, malgré son âge plus que respectable, même sans ces mages, son visage et son corps restent ceux d'une jeune femme, et son esprit est toujours celui de l'adolescente colérique qui avait appris d'Eond et de Siobhan. Indris illustre parfaitement la réciproque de la maxime « Aux âmes bien nées la valeur n'attend pas le nombre des années », et se fait un malin plaisir de rappeler d'un sourire toujours aussi séduisant que lorsqu'elle avait vingt ans que l'âge n'est une plaie que pour ceux qui croient qu'il l'est. Au reste, elle-même pense que le temps n'est jamais qu'une bénédiction des dieux...Mais desquels ? Touchée en son for intérieur par les récents (à l'échelle de Mira) événements du Voile, et plongée dans l'incompréhension la plus totale, Indris redouble d'ardeur pour tenter de percer les secrets d'un type de magie auquel elle ne pourra jamais prétendre. Un type de magie que seuls ceux dont la chair peut se flétrir ou non, que seuls ceux que seul un de leurs pairs peut abattre, que seuls ceux qui ont tout vu depuis le début, tout créé alors qu'il n'y avait rien, tout aimé quand tout n'était que chaos, tout détesté quand tout était trop calme, tout modelé à l'image de leur corps et détruit à celle de leur folie peuvent prétendre à maîtriser. La magie divine. Celle qui crée et qui détruit. Celle dont elle rêve de comprendre les mécanismes dans leur moindre détail









Fiche magique :

Depuis sa naissance, Indris est dotée d'une importante sensibilité à la magie, qu'elle a découvert sans réellement le vouloir, dans un accès de rage. Alors qu'elle se disputait avec un autre représentant du beau-peuple qui avait comme elle huit ans, il tenta de la frapper du plat de la main. L'intention du jeune elfe n'était pas réellement de blesser Indris, mais surtout de lui faire comprendre qu'il voulait être tranquille et que si elle voulait tirer à l'arc, il lui faudrait pour cela s'en trouver un, mais elle ne l'entendait pas de cet air-là. La main siffla dans les airs en s'approchant du visage de la jeune fille quand une force inconnue emporta le jeune elfe agressif à cinq bons mètres de son point de départ comme l'espérait Indris depuis le début de leur altercation, quoi qu'elle eut pensé cela impossible sur le coup. Lui, pour sa part, détala sans demander son reste.  Dès lors, l'idée de tirer à l'arc sortit complètement de la tête de la jeune, fille, qui préféra étudier le phénomène que tous ceux à qui elle raconta son aventure appelèrent « la magie », ou « l'Art ». Mais pour cela, il lui fallait trouver un maître. Dans la Noss, seul le vieil Eond savait utiliser l'Art, mais il y avait bien longtemps qu'il avait fait vœu de ne pas s'en servir à nouveau à ses fins. Il accepta néanmoins d'enseigner à le jeune elfe quelques bases de l'Art, sans pour autant la diriger vers l'une ou l'autre des branches qu'elle pourrait apprendre par la suite. Les exercices qu'il lui imposait lui apprenaient à se détendre et à rester concentrer quelque soit la situation, mais également à ressentir le flux de magie qui l'entourait. Indris se montra d'une assiduité rare et d'un calme surprenant, ce qui était loin du naturel turbulent qu'elle affichait à longueur de temps en dehors de ses cours. Mais après cinq ans à suivre les cours d'Eond, le vieil elfe ne pouvait plus rien lui apprendre sans briser son vœu. Il avait cependant conservé dans ses relations les adresses de quelques mages qui seraient certainement capables d'aider la jeune femme dans sa quête de connaissance. Elle quitta sa famille dans le mois qui suivit la décision d'Eond de l'aider à parachever sa formation, et partit pour une ville de l'Ithrii'Vaan, Thaar, dans laquelle elle rencontra Siobhan Etherïll, une autre représentante de la race elfique, et adepte de la voie du vent en matière de magie. La famille Telperiën  était parmi les plus aisées, de par leurs deux domaines, tous deux plantés de vignes de toutes parts, et des vins de grande qualité qui en découlaient, et cela permit à Indris de bénéficier de plusieurs dizaines d'années d'entraînement magique auprès de Siobhan avant que celle-ci ne soit assassinée par un mage de l'immatériel qui la poignarda dans le do sans qu'Indris ne puisse rien faire. Sur son lit de mort, Siobhan écrivit un testament léguant la totalité de ses biens à la jeune femme, et une lettre e recommandation pour un grand maître en magie d'air. Deux jours après avoir reposé la plume sur la petite table de bois, Siobhan expirait. Et Indris perdait la personne la plus chère à ses yeux. Il fut convenu qu'elle irait étudier chez Altherion Foudrelame, retournant ainsi dans son pays natal. Un bref séjour dans sa famille lui apprit de nouveau à se détendre autrement que pour lancer des sorts, ce qu'elle n'avait pas fait depuis soixante bonnes années. Indris était encore une jeune elfe, et pourtant la majeure partie de sa jeunesse, elle l'avait passée loin de chez elle. Et cela ne faisait que commencer. Foudrelame était un maître mage de l'élément d'air. Il était impossible de cerner exactement ce qu'il était capable ou non de faire, car il semblait pouvoir accomplir n'importe quelle prouesse. Il déplaçait les rocher dans les airs, il tranchait avec l'air, il brûlait avec l'air, il gelait avec l'air, frappait avec l'air, paraît avec l'air, chantait avec l'air, dansait avec l'air...Indris voulait en faire autant, et ce fut l'objet de ses études pendant quatre siècles entiers. Quatre siècles en ne voyant sa famille qu'une fois tous les ans. Quatre siècles à ne se consacrer qu'à la magie. Quatre siècles de servitude à la botte d'Althérion. Il n'était pas un mauvais enseignant, mais il faisait partie de cette catégories de gens pour qui avoir un ascendant sur les autres était un critère de réussite sociale. Et il se servait d'Indris comme preuve de cette supériorité et de cette « possession » d'un autre être, bien que jamais durant toute la période où elle fut sous sa tutelle il ne parvint à amener Indris dans son lit. Ce fut au terme de la cinquante huitième année qu'il tenta de la forcer à être son esclave sexuelle, en plus d'être son esclave ménagère, sa secrétaire, et son exécutante. Le duel qui s'ensuivit fut destructeur pour tout ce qui entourait les deux mages, mais si la maîtrise de l'élément air d'Indris était bien inférieure à celle d'Althérion, elle ne lui résista pas moins pendant quatre heures entières. Il était colérique, se déconcentrait à chaque echec dans ses tentatives de la soumettre, elle, elle avait bénéficié de l'enseignement d'Eond, et cinq années avaient suffi à lui octroyer la faculté d'entrer dans une incroyable plénitude que même Althérion n'arrivait pas à briser, sa rage l'ayant fait détruire un mur du batiment, la batisse attenante, et envoyer se fracasser partout dans la maison livres et instruments de mesures, plumes, encriers, meubles et vaisselle ; et qui permettaient à la jeune elfe de se parer d'un cocon de courants d'air puissants qui absorbait tant bien que mal la moindre dépression causée par les sorts 'Althérion. Le verdict tomba, sans appel, lorsque le premier précepteur de la jeune elfe entra dans la pièce et réduisit Althérion au silence et à l'incapacité totale d'employer sa magie, brisant son serment pour protéger celle à qui il avait appris l'art de se concentrer. Il retira à l'agresseur tout droit sur la jeune fille, et la ramena au pays pour la former comme il se devait. Les trois siècles et demi suivants, donc, ce fut auprès d'Eond qu'elle apprit l'Art, et ce fut au terme de ces quatre siècles après avoir dit adieu à Siobhan qu'elle fut provoquée en duel par un elfe presque inconnu. Eond n'intervint pas durant tout le duel, même lorsque la jeune femme devint totalement aveugle suite à un sort lancé par le mage, le même qui avait assassiné feu la préceptrice d'Indris, qui fut au même instant tranché en deux par une lame d'air. Puis en quatre. Puis en six. Puis en huit, puis en un amas informe de petits morceaux qui laissaient à penser qu'Indris n'avait pas oublié la dette de sang qu'il lui devait pour ce qu'il lui avait pris. Indris avait enfin compris comment manipuler l'élément air de manière offensive.  Petit à petit, les illusions autour d'elles disparurent. Petit à petit, elle put de nouveau bouger, penser. Mais jamais ses yeux ne lui offrirent une autre vision que le noir total. Son apprentissage ne s'arrêta certes pas là, mais il fallut trois mois à Eond pour trouver une solution à cette cécité handicapante pour un mage qui se voulait capable de se battre. Mais il finit par trouver, et il fallut cinq années supplémentaires à Indris pour apprendre à  « voir » de nouveau. Cinq années pour trouver un mage de la vie assez puissant pour tenter de lui rendre la vue comme si elle disposait de nouveaux yeux. De nouveaux yeux toujours aveugles. Il était difficile à Indris d'expliquer pourquoi, mais ses yeux ne voyaient toujours pas. Si elle voulait voir par elle même, ses yeux ne lui renvoyaient que du noir, du noir, du noir, le noir complet. Et pourtant, lorsqu'elle fermait les yeux et se concentrait, elle était apte à voir de nouveau. « Voir » n'est pas exactement le mot correct. Elle pouvait, à portée de vue, discerner les formes, mais ses yeux étaient incapables cependant de voir la couleur, à son grand dam. Cinq années a apprendre de nouveau à voir en se servant de l'air comme d'un sonar. Cinq années entières. Eond était d'une patience rare, et d'un pragmatisme sans pareil, à l'image du mage de la vie qui les accompagna dans l'effort que dut faire la jeune elfe pour appréhender sa nouvelle vision. Indris n'avait jamais travaillé aussi dur, mais les années d'entraînement , que dis-je, les siècles, firent d'elle une archimage de l'air. Elle même choisir de cesser temporairement de recevoir l'enseignement d'Eond, dans le but de s'exercer hors du cadre quasi-paternel qu'elle connaissait depuis quatre siècles et demi. Elle apprit de maints mages, de tous niveaux et de tous éléments, à se concentrer de différentes manières, mais celles qui reviennent le plus souvent, et qu'elle utilise encore, restent la danse et la poésie, ses deux passions après la magie. Pour son départ, son frère lui rendit visite, et lui tendit simplement la main. Elle le serra contre lui, tout doucement, et ce fut la seule fois de sa vie qu'elle utilisa la magie sur un membre de sa famille. Il s'éleva dans les airs, avec elle, comme si une plate-forme les faisait s'élever du sol d'environ deux mètres. C'était là un exercice qu'elle ne pratiquait que rarement, et probablement celui qu'elle réussissait le moins bien : soulever des objets grâce à l'air et les maintenir stables dans leur vol. Lorsqu'elle revint voir Eond, après des années, celui-ci l'accueillit à bras ouverts, et lui enseigna les derniers secrets de l'Art qui la séparaient de lui. Deux siècles près de sa famille, certes, mais deux siècles à étudier sans relâche, comme au « bon vieux temps », ainsi que s'amusait souvent à le dire Eond. L'improvisation était le domaine de prédilection du vieux mage, qui avait appris la magie pour se battre avant toute chose, et devint également celui d'Indris, qui n’exécutait que rarement des rituels définis. La sensibilité de la jeune elfe, du moins si l'on peut dire que sept siècles d’existence en font encore une jeune elfe, était si développée
par l'entraînement incessant de ses capacités et des différentes manières d'appréhender la magie, qu'elle décida de noter dans un recueil toutes ses observations quand au comportement de ce flux saisissable par l'esprit mais
incapable d'altérer la matière, cette onde qui n'en est pas une, cette chose matérielle et immatérielle à la fois la fascinait. Depuis lors, elle prit l'habitude de commencer à lancer des sorts en levant la main au ciel pour commencer sa chorégraphie, car en toute mage de l'air qui se respecte, elle se devait de connaître aussi bien son élément et ses caractéristiques que tout ce qui concernait celles du flux magique dont elle tentait de percer les mystères. A l'inverse d'Eond, cependant, Indris ne formulait jamais, dans sa langue ou dans une autre, d'incantation précise. La volonté prenait le pas sur la parole, mais depuis le début de l'enseignement qu'elle recevait, chacun de ses gestes était apte à trahir le prochain sort qu'elle allait lancer, et ce fut une faiblesse qu'exploita le mage qui lui ôta la vue. Indris préférait visualiser mentalement ce qu'elle allait faire plutôt que de le dire à haute voix, mais l'habitude de se servir de son corps comme d'un viseur pour ses sorts perdurait cependant, au grand dam de son maître. Depuis la fin de ce septième siècle qu'elle vivait sur Mira, ces sept siècles où elle n'avait jusqu'à lors connu que Thaar et la terre de son peuple, Indris se fit un devoir  de voyager dans le but de savoir si la magie avait le même comportement en chaque point de la terre, comptant bien comprendre enfin ce qui faisait que ce flux existait et pouvait être manipulé par ceux qui avait appris à s'en servir comme d'un outil. Ceux qui étaient devenus des mages, de l'apprenti, qu'elle fut, jusqu'au maître qu'elle était. Considérée, au même titre qu'Eond, comme mystique dans la Noss, l'un comme l'autre ont pour fonction dans l'organisation du clan la défense de celui-ci, les deux druides du clan, Timo et Niren étant la voix des dieux, Eond et Indris en sont l'épée et le bouclier aux yeux des membres du clan.

simplification du paragraphe précédent:


HRPComment trouves-tu le forum ? : Plutôt sympa, des membres accueillants, un staff à l'écoute...J'aime bien =)
Comment as-tu connu le forum ? : Gougueule (et parce que je suis le DC de Narginn Branung
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeDim 18 Mai 2014 - 22:41

Bon, y a pas mal de choses à changé, je vais te faire une liste de mémoire, je relirai bientôt au cas où j'ai oublié des choses.

Déjà il n'y a pas de villages humains en Anaëh. Ni même fondé par des humains aujourd'hui partis. Dans le même ordre d'idée les elfes ne possèdent pas de terre à proprement parlé, que ça soit les Noss ou les cités, ces derniers se contentant d'exploiter plus ou moins les alentours de leur ville. Du coup leur fameuse richesse...

Toujours sur l'optique de la richesse, même si Thaar doit être une cité relativement légiféré, je doute que tu sois encore propriétaire des biens de ton ancienne tutrice après une absence de plusieurs siècles.
Et concernant Thaar... il est extrêmement facile d'y trouver un mage. Peut-être pas autant qu'en terres elfiques, mais en dehors de l'Anaëh et du Puy Thaar est probablement parmi les plus hautes concentrations de sorciers de toutes sortes (bon après en trouver un bon c'est une autre paire de manche).

Ensuite j'ai tout un laïus sur les combats de mage.
Déjà, le combat contre Aétherion (ou quelque soit son nom). Un combat de mage ne peut pas durer deux jours. C'est beaucoup trop long quelque soit l'expérience du mage en question. D'autant que plus un mage est puissant plus il a tendance à utiliser des sorts puissants, ce qui n'est pas gage de durabilité. De plus, un mage sans concentration est extrêmement dangereux, que ce soit pour les autres ou pour lui-même. La concentration sert à contrôler la magie et si elle faillit la magie se libère et provoque des effets potentiellement catastrophique. De plus Aétherion était en état de rage, si j'ai bien lus, ce qui veut dire que sa volonté, elle, était grande et qu'il puisait sans doute beaucoup de magie. En l'état des choses ça aurait plutôt dus mener à un gros accident magique. Cela dit je trouve un peu facile que ce mage supposé expérimenté est une concentration aussi faible.
Ensuite, contre le meurtrier de sa tutrice. Moins de remarques à faire mais une de taille : il est impossible de lancer une malédiction en plein combat. Une malédiction demande une précision et une concentration que ne peut pas obtenir un mage en train de combattre, quelque soit son entraînement.

Toujours concernant cette malédiction, si elle est le fruit d'un illusionniste, de nouveaux yeux n'y changeraient rien. L'illusion touche à la perception des choses, pas aux fonctionnement des yeux ou des nerfs.

Pour les autres éléments, mieux vaut dire que ton perso ne s'y intéresse pas, puisqu'il n'y a pas vraiment de raisons qu'il n'ai pas réussit à les appréhender.

Quand tu parles de magie divine, tu veux réellement dire la magie des dieux ? Celle qui se manifestait pendant le Voile, ou à un plus faible niveau par l'intermédiaire d'un gardien ? Pas celle que manie les prêtres.

"ce flux saisissable par l'esprit mais incapable d'altérer la matière"
Capable. Pas incapable. Sinon la majorité des formes de magie seraient impossibles.
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeLun 19 Mai 2014 - 6:24

Je note pour les quatres premières objections, je modifierais ça ce soir Wink

La seule raison qui fait qu'elle n'ait pas réussi à appréhender les autres éléments vient du fait que, d'après le BG magique, c'est carrément impossible, donc je préfère quand même noter une petite tentative pour montrer qu'elle est déterminée mais aussi capable de se résigner quand il faut Wink

La magie divine, je parle bien de celle qui se manifestait durant le Voile, en effet, parce que ça, même si c'est hors de portée des mages elfes/humains/nains, c'est quelque chose dont la puissance n'est plus à démontrer et qui intrigue beaucoup Indris.

Je voulais dire que ce flux n'est pas DE LUI MEME capable d'altérer la matière, merci de m'avoir fait remarquer que j'avais mal formulé ma phrase ^^
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeLun 19 Mai 2014 - 6:43

Au reste, si je dis que la famille d'Indris possède des terres en dehors du royaume des elfe (leurs vignobles, en l'occurence), ça parait cohérent?

Autres questions : est-il possible que le meurtrier de Siobhan aie enchanté un objet pour que, lorsqu'Indris le touche, cette malédiction entre en elle?

Je vais également modifier les choses de manières à les expliquer différemment quand à ses yeux et sa vision, je ferais ça ce soir ^^
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeLun 19 Mai 2014 - 9:11

Ben le même problème se pose pour tes vignobles : qui les gardent en l'absence de ta famille ? Mira c'est pas l'ère de la communication à longue distance et des lois fortes.

Les enchantements sont rares, extrêmement difficile et souvent assez limité dans leur effet. Donc de même il est difficile qu'ils aient pus transmettre une malédiction permanente.

Et le BG magique dit qu'il est impossible d'appréhender des domaines différents, les domaines étant : élémentaires, vie et immatériel.
Le feu, l'eau, l'air et la terre appartiennent tous au domaine élémentaire, il est tout à fait possible pour un archimage de les maîtriser tous (ex : Nakor). Une spécificité dans un élément est tout à fait possible, mais elle vient d'un choix (ou d'un blocage qui se doit d'être justifié).

Je note également que tu n'as pas remplis le champ faction.
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeLun 19 Mai 2014 - 17:39

Je n'ai pas encore décidé de sa faction, car si sa résidence et en Anaeh, elle est quand même assez indépendante.

Je pensais qu'il ne s'agissait que d'un seul élément à la fois, je crois que je vais le modifier alors ^-^

Hmmm...Est-il possible dans ce cas que sa semi-cécité vienne d'un blocage psychologique?

Je vais developper le Background de la famille d'Indris, en ce cas, j'ai une petite idée sur la question Wink

Voila, j'avais envie de répondre du dernier au premier ^^
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Kahina d'Ys
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 23:36

Tu nous fais signe quand les modifications demandées par May ont été intégrées ? Je lirai à ce moment là.
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeLun 26 Mai 2014 - 5:55

Okep, je te tiens au courant Wink

J'ai fait que des passages éclair ce W-E, ma co internet m'a fait faux bond 80% du temps -_-' mais je vais essayer de faire ça ce soir ou demain!
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeSam 7 Juin 2014 - 19:12

Enfin, j'ai fini!

J'ai édité tous les points abordés précédemment, aussi m'en remets-je à votre jugement Wink
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeSam 14 Juin 2014 - 1:44

Alors, première remarque : Noss est un mot elfique signifiant grosso merdo clan. Tu n'es donc pas une Noss, tu appartiens à une Noss. Et tu n'es pas née dans « un clan de Noss » mais « dans une Noss ». Aussi, il n'est pas commun que des membres d'une Noss (a fortiori des membres influents) s'installent dans une cité elfique mais c'est toujours possible. Par contre, dans une cité humaine, ça m'étonnerait que ça soit crédible. Le choc serait juste trop grand x).

Tu parles du « seul elfe du village » pour qualifier ton maître d'Art. Lapsus, tu voulais dire Noss ?

Tu ne développes pas assez ce qui la pousse à quitter la sécurité de la Noss, encore plus pour le monde extérieur. Il faut bien comprendre que, pour une Noss et ses membres, Anaëh est sacré, divin même. Il y a une fascination et une peur de l'inconnue, aussi.

Je vois pas pourquoi Thaar aurait eu une unique mage de l'air, aussi.

Tu reparles de village, pour son retour. Pourtant au début de ta fiche tu spécifies que la Noss est nomade... I va falloir choisir, ou alors j'ai loupé un passage ;o. Ensuite, ce que tu décris, comme quoi sa famille n'a que faire d'une mage de l'air... je trouve que ça colle pas trop avec l'ambiance Noss. Il est bien entendu possible que les Noss aient des villages, mais ça reste une organisation tribale. Il faut essayer de garder ça en tête. Surtout quand tu as une Noss de 25 membres.

Je viens de relire le début... Je comprends pas le délire, mais vraiment pas. L'argent n'est pas courant dans une Noss, qui se basera plus sur du troque. Bref, il y a beaucoup de confusion de ce côté là et j'aimerai que tu prennes le temps de bien définir ton BG. Ton clan, nomade, sédentaire ? Ta famille, des cités ou des Noss ? On s'y perd je trouve...

(du coup, je pense pas que j'ai besoin de lire plus ton histoire, il faudra fixer ça avant ; si tu as des questions sur les Noss, n'hésite pas à les poser)
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeSam 14 Juin 2014 - 6:19

okidoki! Je ne pense pas avoir le temps de régler ça aujourd'hui, ni même demain, en fait, donc tu as ton Week-end libre, tranquillou x) Mais dès que j'aurais le temps, ne t'inquiète pas, je viendrais te harceler à grands coups de questions sur les Noss et je ferais les corrections demandées :)
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeSam 21 Juin 2014 - 8:50

Dans l'ordre de tes remarques!


1) édité ^^

2) légèrement repris, en enlevant la précision superflue qui gênait ^^

3) " seul elfe du village à avoir jamais maîtrisé l'Art"...le seul mage de la Noss, en somme (je t'ai mis la citation comme elle était avant que j'édite, maintenant, c'est "seul elfe de la Noss à avoir jamais maîtrisé l'Art" ^^)

4) Je n'ai pas dit qu'elle était la seule mage de l'air à Thaar, je dis juste qu'Indris la rencontre :p Il y a fort a parier qu'il y a évidemment d'autres mages de l'air à Thaar, c'est cependant auprès de Siobhan qu'Indris est formée à ses débuts!

5) (le mot "village" était juste une erreur d'étourderie quand j'ai édité la première fois ^^')

Sa famille a choisi de tenter d'offrir a la Noss des moyens plus élevés que ceux qu'elle possédait jusqu'à lors, quitte a tenter sa chance dans le "vaste monde", comme on dit, et leurs domaines viticoles leur rapportent un certain revenu, qu'ils redistribuent en partie à la Noss afin que celle-ci puisse prospérer sans galérer. Une mage d'air, ça ne rapporte rien, et Indris n'est pas du genre à chercher a se faire une réputation, ce qui ne colle pas réellement à l'image qu'ils ont de leur famille dont le nom est connu grâce à leur vin de qualité, et qui se doit d'être considéré à sa juste valeur, c'est a dire comme le nom d'une famille riche et potentiellement influente (l'argent, l'argent, l'argent...) quoi qu'issue d'une Noss, Noss qui vient d'ailleurs de quintupler son effectif dans ma petite tete de mule, parce que 25 personnes dans un clan, ça fait short le poney '-'

6) Je vais d'abord me renseigner plus en détail sur les Noss avant de faire un correctif pour cette partie, je t'avoue que je me sens un poil sans ressource la dessus ^^ J'ai rajouté un petit correctif pour éclaircir

voili voilou!
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeMer 25 Juin 2014 - 20:17

Je pense que tu es le cul entre deux chaises. D'un côté, tu décris la Noss comme un clan nomade ; tu ajoutes que ses membres se satisfont de ce qu'ils ont et qu'ils aiment la liberté que cela procure. Mais de l'autre côté, tu déclares que nombreux sont ses membres qui ont tenté leur chance dans des villes elfiques pour faire rayonner la Noss. À mon avis, il faut que tu « simplifies » ton contexte. Je crois comprendre ton idée, à savoir que ton Indris ait des racines dans « les deux mondes » que sont les Cités et les Noss. Très bien ! Mais dans ce cas là, il faut réfléchir à comment ça peut se passer.

J'ai quelques pistes, tu en fais ce que tu veux. Devant les difficultés que rencontrent leur Noss, tes parents font le choix — courageux ou, au contraire, lâche selon les avis — de tenter leur chance dans une ville. Leur choix leur attire l'inimité des leurs au début, mais devant leurs succès (ils trouvent une nouvelle « recette » par hasard ? que sais-je x)), les positions s'atténuent. La Noss jouit de la générosité des parents de ton personnage. Quand naît leur fille (toi, :niark: ) ils décident que tu vivras tes premières années avec eux.

Il me semble que tu voulais donner un côté corrompu à tes géniteurs : pourquoi pas ! Peu après la naissance de leur fille, tes parents commencent à s'éloigner de la Noss. Les cadeaux se font moins nombreux, les aides plus timorées. À ce moment là, ils peuvent demander à récupérer leur fille, je sais pas. Bref x). C'est, à ta place, comme ça que je ferai pour gérer l'ambiguité — intéressante, au demeurant — de ton personnage. Mais c'est à toi de voir !

Petite remarque au sujet du mage de la Noss : c'est tout à fait possible, mais je pense qu'il faut voir ce que tu veux faire. La formation que tu sembles indiquer apparaît comme étant celle d'un mage citadin, loin d'une pratique de la magie plus chamanique/spiritiuelle/mystique je me m'attendrai à trouver dans une Noss. Donc, ton mentor doit venir de la cité. Après, il a très bien pu rejoindre la Noss, cherchant à renouer avec la nature, whatever.

Voilà ! J'aimerai qu'on discute un peu sur ces points avant que je continue :).
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeMer 25 Juin 2014 - 20:20

Ouki, on pourrait en discuter via la CB/skype plutot que par intermittences sur ce topic? ^^
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeJeu 3 Juil 2014 - 10:37

J'ai taté tout ça, j'ai fait quelques modifs, mais comme on a pas pu se croiser, je sais pas si c'est du bon ou pas, voili voilouuuu '-' j'ai essayé de faire un peu coincider les choses, quand a faire du détail...je sais pas trop comment tu voudrais que je tourne ça.
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeMer 23 Juil 2014 - 18:27

up!
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeDim 27 Juil 2014 - 13:48

ré-up
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeDim 27 Juil 2014 - 18:59

Bon désolé de cette attente monstrueuse, comme tu as dus le voir on est pas des plus motivés en ce moment et, ne nous mentons pas, ta fiche assez imposante n'était pas le cas le plus facile à traiter.

Vu que l'élection se termine dans trois jours, je crois, et que nous ne serons plus au staff à ce moment là, ce qui va suivre est plus des conseils et indications qu'une réelle correction (laquelle sera à mon avis à la charge du futur staff).

Déjà, il serait bien que tu tienne plus compte des remarques qui t'ont été adressées. Personnellement si je prends l'exemple du duel de mage avec aethmachin, tu as certes réduit la durée mais tu n'as rien changé au comportement de ce mage soit-disant expérimenté qui est en fait assez risible, ni sur le fait qu'un tel comportement devrait engranger des accidents magiques possiblement catastrophiques.
J'ai pas lus avec exactitude les propos de Kata, mais ils ne me semblent pas beaucoup plus écoutés.

Il y a toujours ce problème de manoir Thaari qui de une ne serait pas conservé en l'état pendant plusieurs siècles d'absence, mais surtout que tu as reçus à une époque où Thaar n'existait même pas. Je te renvoie à la chronologie de l'Ithri'Vaan postée dans la section Géographie, sous-forum Le Monde dans le Contexte, mais Thaar telle qu'elle est connue n'a été fondée que quelques quatre siècles avant l'époque actuelle.
Avant cela, l'Ithri'Vaan a traversée une période de guerres civiles et d'affrontements réguliers pendant plus d'un siècle. Je doute que tes possessions aient pus y survivre sans personne pour veiller dessus.

L'assassin ne peut toujours pas lancer une malédiction en plein combat, et ces buts "mystérieux" font franchement excuse du pauvre pour combler un trou dans le récit (d'autant plus que lors de la mort de Siobhan, l'assassin n'est même pas suggéré, alors qu'apparemment Indris l'a vus en personne).

Les terres achetés par la famille (alors que plus loin le père est décrit comme ayant déjà été un riche propriétaire quand il a épousé sa femme) qui sont d'anciens champs de bataille. Oui, pourquoi pas mais où ? Parce que si c'est des champs de bataille avec les drows, déjà je doute que ces terres soient la "propriété" de quelqu'un et ensuite elles ont dus subir leur lot de pillages. Si c'est dans l'Anaëh, faudrait une petite explication sur qui s'est affronté au juste.

Voilà, y a sans doute d'autres détails litigieux, mais ça sera sans doute à nos successeurs de s'en occuper.
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeDim 27 Juil 2014 - 23:39

je m'y attelerais des demain matin, merci d'avoir pris le temps de répondre =)

je vais essayer de m'appuyer effectivement plus sur vos remarques, et je ferais signe quand tout ça sera réglé Wink

bon courage pour la suite!
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeLun 28 Juil 2014 - 22:04

Actualisation terminée, reste a passer sur la propriété de Thaar et ce sera bon!
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeVen 1 Aoû 2014 - 10:39

Fiche revue et corrigée pour etre simplifiée, je pense que j'expliquerais l'histoire du manoir dans mon premier RP parce que sinon je vais carrément overloader ma fiche x)
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeMer 6 Aoû 2014 - 16:20

UUUUUUP!
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeVen 8 Aoû 2014 - 12:43

Bonjour, je prends ta fiche (et puis on en avait déjà discuté par mp jadis :)). Laisse moi lire tout ça et avant.
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MessageSujet: Re: Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette]   Indris Telpërien, archimage d'air, aveugle, mais toujours canon! [Blanquette] I_icon_minitimeVen 8 Aoû 2014 - 20:39

Okidoki, bon courage ^-^ si tu penses que faire une fiche de synthèse serait bon, je te fais ça Wink
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