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 L'escorte du Bélier [Madeleyne]

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Aedán de Vercombe
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MessageSujet: L'escorte du Bélier [Madeleyne]   L'escorte du Bélier [Madeleyne] I_icon_minitimeMar 20 Mai 2014 - 11:18

Alors que les Odélians traversent le marquisat en direction de Hautval...


Flanqué des bannières de sa maison, de celles de la Régente et des grands vassaux, le Sénéchal trottait, sûr de sa superbe, à la rencontre du Bélier. L'animal, sous les traits de sa cousine Madeleyne, avait dévalé les versants de son antre rocheux pour démontrer l'ampleur et la dureté de ses cornes à l'inflexible Arsinoé d'Olyssea, dans l'espoir de lui arracher un volte-face dans l'affaire d'Etherna. Ainsi, près de deux mille Odélians dans leurs armures grinçantes marchaient déjà d'un pas conquérant à travers le marquisat de Sainte-Berthilde, au mépris de toutes les règles de bienséance. "Cela nous est insupportable!" déclarèrent de concert le chevalier de Vercombe et son amante. Le bon sire, en sus de ses reîtres, se vit attribuer deux compagnies royales ainsi que l'ordre de marcher à la rencontre de ces maroufles du Septentrion. Le lys ne se laisserait pas piétiner par une horde bêlante!

Ah! La drôlesse du nord souhaitait démontrer sa force? Grand bien lui fasse :  le Médian lui rendrait la pareille. A la suite de Diantra, les domaines de la Régente levèrent le ban. Sharasiens, milices bourgeoises, hallebardiers de Kahark et bouillants aristocrates se portèrent à la rencontre du Sénéchal alors qu'il approchait Olyssea. "Ralliez vous à ma bannière, mes braves! Vous connaissez ma légende : si vous marchez à mes côtés les Dieux ne pourront que vous sourire! A notre approche, ces paysans mal dégrossis des Marches ne manqueront pas de courir se terrer dans le trou punais dont ils sont sortis!" tonna le fougueux de Vercombe. Son entrain était communicatif, sa joie palpable. Parti de rien si ce n'était son nom, le voila qui marchait à la tête d'un ost fort de plusieurs milliers d'âmes, plus de quatre mille lorsque les troupes du marquisat vinrent grossir leurs rangs!

Pour le Sénéchal, l'arrivée de sa cousine tombait à point nommé, lui fournissant l'occasion d'étrenner l'office dont la belle Arsinoé l'avait gratifié. Désormais, on se battait pour obtenir l'honneur de chevaucher à ses côtés et, lorsque la nuit les surprenait, on rivalisait d'adresse pour dîner en sa compagnie. De l'état de papillon le bellâtre était passé à celui de fleur grasse de nectar autour de laquelle un essaim vorace virevoltait. A lui seul, le jouteur constituait un nouveau centre de gravité dans ce Royaume. Dans son attitude faraude, il éleva nombre de ses anciens compagnons, distribuant les offices comme des dragées à ses invités. Lors d'une halte, il dépouilla même un hobereau de tout son vin afin que "ses honnêtes piétons" puissent boire à sa santé. A dire vrai, l'homme était d'autant plus prodigue s'il ne s'agissait pas de ses biens.

Aussi, lorsqu'on le prévint qu'il n'était plus qu'à quelques lieux de l'ost odélian, il partit d'un rire de beau diable, galvanisant sa noblesse par son assurance, avant de regretter à haute voix de ne pas s'être fait accompagner de peintres, histoire d'immortaliser la face déconfite des coquins du nord. Si le reste de sa suite était en armes, Aedán, lui, arborait un orgueilleux pourpoint à fond doré et damassé de ramages carmins dont les manches étaient brodées d'argent. Ne venait-il pas, après tout, en parfait gentilhomme, escorter sa cousine ? L'homme présentait si bien qu'on en oubliait presque la redoutable épée qui lui battait le flanc.

Des émissaires furent dépêchés afin de rassurer l'ost du Bélier et, moins d'une heure plus tard, ce dernier buta sur un mur de chair et d'acier duquel émergea le chevalier de Vercombe. Sûr de sa force, il ne se hâta guère pour gagner les rangs odélians. Face à eux, se dressait un océan de nobles bannières, d'enseignes sharasiennes aux motifs obscènes, de pennons bariolés et moucheté de méchantes piques. Un océan dont la marée semblait pouvoir dévorer le Monde. A chaque pas que faisait sa monture, Aedán se délectait du pouvoir qui se trouvait entre ses mains, se nourrissant de l'angoisse qu'il pouvait percevoir dans certains regards. Bientôt rejoint par des quelques grands vassaux du nord qu'on envoya à sa rencontre, il fut escorté jusqu'au chariot des dames dont un page quelconque lui ouvrit la portière.

Quoiqu'à l'étroit dans l'habitacle obscure, étouffant de coussins et de fourrures, le beau sire se fendit d'un salut plus qu'honorable à l'adresse des occupantes. Enfouie sous une kyrielle de pongés d'un noir d'ébène, il crut deviner les traits de sa cousine, Madeleyne d'Ancenis, la jeune veuve. Face à elle, encore raide et digne malgré son âge se trouvait l'aïeule du clan Ancenis, Aemone la Vieille, dont le sourire chafouin ne manqua pas de perturber le visiteur.

"Belles parentes! La Régente, pas plus que moi, ne pouvions nous résoudre à vous laisser cheminer seules. Ce serait faire bien peu de cas des règles de la bienséance, règles que nous portons en haute estime! Aussi, sitôt informé de votre arrivée, ai-je assemblée une modeste escorte de quatre mille hommes afin que vous arriviez à Edelys avec tous les honneurs dus à votre rang."
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Madeleyne d'Odélian
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MessageSujet: Re: L'escorte du Bélier [Madeleyne]   L'escorte du Bélier [Madeleyne] I_icon_minitimeLun 2 Juin 2014 - 18:15

L’équipage maintenant gros de milliers d’hommes d’armes défilait dans les landes chaoteuses d’Eraçon. Une saine distance séparait les deux ostes ; pas assez, certes, pour éviter un carreau ou un lazzi, dont les armées de la Régente semblaient friandes. Les échanges étaient vifs certes, mais espacés. Les deux armées se fixaient en chiens de faïence. Quand la nuit fut sur elles, on était au bord des frontières hautvaloises. On demanda l’hospitalité à un châtelain du cru, qui laissa entrer uniquement les hauts seigneurs des deux ostes. L’ambiance, un peu fraîche, n’était cependant pas électrique. On mangea en silence avant de gagner ses appartements.

Ce fut tard dans la nuit qu’une présence se fit savoir à l’adresse du Sénéchal. Sa grand-mère souhaitait audience. Il la fit entrer, accompagnée de son fidèle Hersyne, et elle se mit à l’aise sans plus de cérémonie. Une fois qu’elle eut expiré un soupir d’aise et eut posé ses fesses sur une cathèdre à coussins, elle tourna un regard torve et satisfait vers son petit-fils. « Alors mon petit dracenne, tout est bien allé avec ta dame ? »

Elle imposa un silence tandis qu’Hersyne réveillait un âtre assoupi. Sa mine se fit morose, et une tristesse indicible recouvrit son visage.

« Ah ! Que de folies, que de folies… C’est difficile, sais-tu, de voir sa progéniture ainsi jetée les uns contre les autres, comme des chiens enragés. Comme des animaux ! » Elle passa une main tremblante sur ses traits creusés par le chagrin. Elle grimaça encore un peu, se courba sur elle-même, comme par pudeur, puis se redressa sur le dossier moelleux.

« Et tout ça pour quoi ? Pour quoi, peux-tu me le dire ? Pour un traître des marches qui a faim de terres ? Allons ! On ne guerroie pas pour ces gens. On les pend, tout au plus. Crois-en quelqu’un qui sait mon doux petit, en soutenant ces gens-ci, l’arbre produira des fruits pourris. Ces ambitieux perdront le royaume, aussi sûr que je suis Aemone !

« Je sais que tu es un noble cœur, toi, tu comprends les affres d’une vieille mère comme les souffrances de notre race. C’est après la disparition de ton cousin Aetius que la Régente eût dû t’élever au rang de Sénéchal, au lieu de s’entourer de ses serpents, ses sorciers et ses suderons. Des intrigants ! Tous ! Si tu ne les arrêtes pas, ils incendieront la Péninsule toute entière. Vois comme ils renient tous leurs serments et brisent les lois ancestrales de notre caste ? Depuis que le lys est mené par une Arsinoé, ils se croient tout permis et abusent de la nature de femme de ta dame.

« Tu dois la protéger contre le chaos, mon doux petit, tu dois la garder contre elle-même. Ne comprends-tu donc pas que les Hommes n’attendent plus que toi ? Le royaume espère fébrile qu’un prud’homme de haut lignage et de bonnes intentions le reprenne en mains. C’est ta destinée de servir l’humanité, car tu es un Ancenis, et c’est dans ton sang. Toi seul peut sauver l’Humanité ! »


Dernière édition par Madeleyne d'Odélian le Lun 2 Juin 2014 - 18:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'escorte du Bélier [Madeleyne]   L'escorte du Bélier [Madeleyne] I_icon_minitimeLun 2 Juin 2014 - 18:17

Rêveur, le beau sire de Vercombe observait le feu s'éveiller dans l'âtre. Dans ce réduit où l'on n'espérait plus trouver que cendres et carcasses fumantes, une lueur attira son regard. Cette tache orangée, que malmenait le tison d'Hersyne, ne tarda pas à produire d'hardies flammèches qui se lancèrent avidement à l'assaut du bois déposé là. Malgré les mots que prononçait l'ancienne, le regard du chevalier ne cessait de revenir à cette force, insoupçonnée, qui se relevait alors que l'on ne l'attendait plus. Etait-il, lui aussi, à même de se relever? Depuis combien de générations les Vercombe attendaient-ils de reprendre leur place?

Les paroles de son aïeule faisaient sens, il est vrai. N'était-ce d'ailleurs pas elle qui, dans sa sagesse, avait volé à son secours après la débandade de son aventure orientale? Si la légende prétendait qu'Aedán avait triomphé du Levant, tous deux savaient qu'il n'en était rien. C'était Aemone qui lui avait offert une chance de conserver les grâces d'Arsinoé d'Olyssea. Néanmoins, si le chevalier avait rebroussé chemin pour regagner Diantra, il l'avait avant tout fait dans l'intérêt du Royaume, n'est-ce pas? Le trône réclamait le soutien d'un homme fort. Sans lui, la belle marquise de Sainte-Berthilde demeurerait sans protection face à tous les perfides comploteurs qui aspiraient à la chute de Bohémond. Il frissonna aux pensées qui envahissaient son esprit.

"Douce mère, tes paroles sont d'or, il est vrai. A la disparition de mon cousin, la Régente, esseulée, fut dupée par tous les scélérats qui peuplaient sa cour. Toutefois, la situation a changé. Aujourd'hui, je suis à ses côtés pour veiller." le jouteur s'ajusta sur sa chaise, manifestement mal à l'aise "Je crains le jour où je devrai la quitter à nouveau. Qui sait quel serpent en profitera alors pour se glisser dans sa cour, ou pire...les femmes n'ont pas la force morale des hommes. Là où la raison nous mène, vous laissez aisément vos sentiments vous dominer. Ho! Loin de moi l'idée de vous en faire reproche! C'est là l'œuvre des Dieux, leur volonté, à laquelle il convient de se plier. Cependant...comment croire que les Lys pourraient tisser? On ne règne pas sur  un Royaume comme sur un ménage!"

Chassant ses paroles d'un geste de la main, de Vercombe regretta : "Quoiqu'il en soit, ce n'est pas moi qui ai reçu les serments. A la disparition de notre bon Aetius ce n'est pas moi qui ai été appelé. Ce serait trahison si aujourd'hui je disputais son autorité à la Régente. Non seulement je m'attirerais l'inimitié des Hommes pour cela mais également celle des Dieux." Interrompant, d'avance, Aemone, il ajouta :"Non, je n'approuve pas certaines de ses décisions. Ce sont là des choix d'une nature faible, trop encline à céder face aux coquins...mais qu'y puis-je, aujourd'hui?"
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MessageSujet: Re: L'escorte du Bélier [Madeleyne]   L'escorte du Bélier [Madeleyne] I_icon_minitimeLun 2 Juin 2014 - 18:19

A ce mot d’inimitié des dieux, qui était comme un aveu de faiblesse coincé dans la gorge de son petit-fils, Aemone eut un geste d’emportement. Elle échangea l’écran de vieille femme sereine pour une grimace de colère. Une bouffée furieuse animait de nouveau son visage chenu et la vieille femme l’interrompit.

« C’est en ne faisant rien que tu t’attireras immanquablement l’inimitié des dieux et des hommes ! Tout cela n’est pas ta faute ni celle de la Providence. Ne vois-tu donc pas que les Cinq t’éprouvent ? C’est ton épreuve. Tout ceci n’est qu’une épreuve, et les dieux te jugeront. Que feras-tu ? Laisseras-tu ton propre sang être bafoué sous tes yeux ? Obtempéras-tu comme tous les conseillers vils et efféminés de ta mie quand elle mettra Madeleyne ta cousine au fond de ses geôles ? Non pas ! Je te crois être un homme viril, tu l’as prouvé en maintes occasions. Tu ne ploieras pas devant de tels agissements, je le sais ; toi-même tu le sais.

« Arsinoé elle-même t’éprouve dans cette occasion, sans le savoir. Que penses-tu qu’il arrivera si tu ne fais rien pour empêcher son pouvoir ? Elle perdra toute l’estime qu’elle a pu avoir pour toi et tu seras moins écouté que les voix perfides qui la conseillent et la perdent. Tu deviendrais un autre de ses vers sans échine. Le seul salut que tu peux trouver, la seule voie honorable est d’être un homme. Agis en homme par les Enfers !

« Quand elle s’en prendra à ta cousine, tu la protégeras contre ses lubies éthérées. Sans toi, ton clan mourra dans l’ignominie et ta dame s’enfoncera toujours plus dans le gouffre de ses désirs tyraniques. Trêve de bavardages et de circonvolutions, c’est le temps de l’action. Place tes fidèles, aiguise tes lames, et quand le moment sera venu, frappe d’un coup et fort. Débarrasse le royaume de sa pourriture, guéris la régente de sa malédiction de n’être qu’une faible femme, libère-la des mauvais esprits qui la hantent et la soumettent. Ainsi tu seras la régénération de notre royaume, et pour cela tu auras l’affection de ta mie pour toujours. »

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MessageSujet: Re: L'escorte du Bélier [Madeleyne]   L'escorte du Bélier [Madeleyne] I_icon_minitimeLun 2 Juin 2014 - 18:23

"Ce n'est pas ma faute."

La phrase était simple. Aisée à retenir et roulait agréablement sous la langue. S'il n'agissait pas, la couronne menaçait de dévorer son amante. Elle finirait apeurée, suspicieuse, peut-être même jusqu'au point de l'écarter. "Douce mère, je ne la laisserai pas enfermer Madeleyne!" voulut protester Aedán mais, au fond, le Sénéchal savait que ce serait un mensonge. Une fois sa cousine entre les hauts murs d'Edelys, il ne pourrait plus rien pour elle. Conjurer la Régente? Voila qui ferait de lui un faible et pousserait Arsinoé à douter de lui.

"Ce n'est pas ma faute."

Répéta doctement le chevalier, comme s'il cherchait à en goûter les mots, à se faire une idée de leur saveur alors qu'il les prononçait. Sous peu, sa situation deviendrait intenable. Choisir entre sa famille et son amante, entre son clan et la couronne. Peu importait le choix, il finirait irrémédiablement déshonoré, voué aux gémonies. Sa cousine était dans son bon droit, Arsinoé avait tous les droits. Seule une mort sans honneur pouvait l'attendre au terme de cette aventure. Le muscadin comprenait les imprécations de sa parente, tout comme il anticipait celles de sa belle s'il venait à lui faire part de son trouble. Le jouteur se crut un homme fini. Déjà, il s'apprêtait à embrasser sa funeste destinée. Après avoir touché de près le pouvoir absolu, le néant lui tendait les bras. Puis, tandis qu'il se morfondait, une solution lui vint.

"Ce...ne doit pas être ma faute."

Réalisa à haute voix de Vercombe. Bien malgré lui, il ne pourrait agir dans la lumière, cette fois. Mener ses osts contre les Odélians ou contre la Régente lui était impossible. Aedán ne pouvait être l'artisan félon de la victoire de l'une ou de l'autre. Cependant, sa grand-mère avait vu juste : il avait les moyens de devenir l'homme providentiel. Le sauveur du Royaume! Il pouvait les contraindre à parvenir à un accord qui ferait oublier les errements coupables de la couronne. Pour cela, le roué chevalier devait les placer à leur tour, toutes deux, dans une situation impossible. Ainsi, son action seule pourrait leur offrir une échappatoire. Cela impliquait une action rapide. Un coup, un seul, qui briserait l'ordre établi et le draperait de l'aura d'un sauveur. Alors, il entamerait la Régénération qui rendrait ses anciens droits à la grande noblesse sous l'œil paterne du Sénéchal...

"Maintenant, je sais ce que j'aurais à faire si tes prophéties venaient à se réaliser, Aemone. Je vais te faire part de mon projet mais pour cela tu dois me promettre une chose : si elle devait tomber sous votre emprise, aucun mal ne doit être fait à Arsinoé. Traitez-la avec tous les honneurs dus à son rang. Fais m'en le serment !"

La vieille, se bichant d'avance d'avoir faire céder son petit se hâta de lui donner toutes les assurances dont il avait besoin, après quoi le chevalier, soulagé, lui dévoila son plan...
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