| | Azza, de la maison Myrrervs | |
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Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
Nombre de messages : 4141 Âge : 33 Date d'inscription : 09/03/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans (né en 972) Taille : Niveau Magique : Avatar
| Sujet: Azza, de la maison Myrrervs Sam 13 Déc 2014 - 11:32 | |
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(Prénom & Nom) Azza de la maison Myrrervs. (Âge) Née en l’an 862 du Xe cycle, soit 145 ans (Race & Sexe) Doben & Femelle. (Faction) Ithri’Vaan. (Particularité) Gauchère.
(Alignement) Chaotique mauvais. (Métier) Prêtresse de Teiweon. (Classe d’arme) Magie divine.
(Équipement) Ce qu’Azza ne possède pas, elle peut très souvent se débrouiller pour l’obtenir. Dès lors, elle n’accorde que peu d’intérêt à ses possessions immédiates. Vivre au Temple de Teiweon la met de toute façon hors du besoin.
(Description physique) S’il est une chose certaine, c’est qu’Azza n’impressionne pas au premier regard. Il est certes difficile de lui dénier un certain charme — les légères taches sombres qui parsèment ses joues n’y sont pas étrangères —, mais il n’en reste pas moins qu’elle a rarement rencontré Doeben adulte plus petite qu’elle. Tout en finesse de corps et de visage, elle a gardé son physique d’adolescente. Grande gourmande, elle a la chance de pouvoir manger comme ça lui chante sans craindre pour ses courbes et ne s’en prive pas, s’attirant jalousie et moquerie de la part de ses connaissances.
Deux détails attirent néanmoins le regard : ses yeux tachetés de violet et de pourpre encadrant un visage anguleux et ses cheveux couleur neige qui descendent jusque sous ses fesses.
(Description mentale) Azza est de ces enfants qui n’ont jamais manqué de rien ni eu à se poser beaucoup de questions. La vie lui ayant tout donné, elle cède souvent à l’oisiveté et sa paresse est légendaire dans le temple.
Elle est un pur produit de ce que la société doeben peut offrir. Ayant grandi au carrefour de plusieurs civilisations, elle s’est imprégnée des différentes cultures qui cohabitent en Ithri’Vaan. Ainsi, si elle révère le panthéon d’Elda, elle n’est pas restée insensible aux croyances archaïques qui fourmillent notamment chez les gladiateurs des arènes. À Sol’Dorn, il n’est pas rare de fêter les anciens rites sous de nouvelles formes, sous le joug nouveau des puissances sombres venues du Puy. Ainsi, si les plus vieux Daedhels portent encore les croyances de leurs ancêtres intactes, les citadins aux sangs impurs et les doebens qui n’ont jamais vu les cavernes du volcan ont su faire cohabiter des panthéons jusqu’alors opposés de manière parfois très surprenante. Quant à la déesse qu’elle sert, Azza offre son temps et ses efforts dans l’espoir d’un au-delà glorieux, mais surtout d’une vie douce et confortable.
Le sang humain est pour elle une énigme : elle ne comprend pas comment des créatures si fragiles ont fait pour survivre si longtemps. Alors même qu’elle entre à peine dans l’âge adulte, elle porte un regard acéré sur les vieillards qu’elle croise à longueur de journée. De quoi ont-ils pu être témoins, en si peu de temps ? Aussi, si elle ne les hait pas ni même ne les méprise, elle n’en attend pas moins qu’ils restent à leur place. Ils sont un peu comme des animaux de compagnie ; il s’agit là d’une vision dénuée de cruauté, mais fermement ancrée dans son esprit après des siècles d’éducation en ce sens.
(Histoire) « Mère va être furieuse, soupira la doeben sur le torse de son amant. Je devais la retrouver cet après-midi. »
Amusé, le gladiateur jeta un regard par la meurtrière de sa cellule. « Il est trop tard pour t’inquiéter de ça, petite prêtresse, » répondit-il. De fait, la nuit était bien avancée. « Et puis, tu n’es pas un peu âgée pour t’inquiéter des colères de ta génitrice ? »
Fronçant les sourcils, Azza se redressa légèrement, appuyant ostensiblement ses coudes pointus sur le torse musclé de l’impudent. « N’oublie pas ta place, Hashar. Ce n’est pas parce que tu sais te servir de tous tes membres que tu peux te permettre ce genre de commentaire. » Le dénommé Hashar laissa échapper un ricanement suffisant, mais se garda bien d’ajouter quelque chose. Les sombres n’étaient pas connus pour leur patience à l’égard du peuple et la prêtrise encore moins. Même si elle ne payait pas de mine, Azza avait déjà tenu un couteau sacrificiel. Il avait beau jouir d’un prestige honorable grâce à ses victoires dans l’arène, personne n’irait pleurer sa mort si la demoiselle se décidait à le racheter et à le tuer sans autre forme de procès.
Satisfaite, la jeune doeben flatta la joue du gladiateur avant de se redresser et s’étirer, laissant apparaître à la faveur du mince rayon de lune son corps dénudé.
Une heure plus tard, elle rejoignait le temple de Teiweon sous le regard mi-amusé mi-réprobateur des gardes postés à l’entrée. L’un d’eux lui souffla un « Bonne chance » qui s’expliqua très vite : Azza n’eut en effet que quelques mètres à parcourir pour tomber nez à nez avec Ssasha, sa très honorable mère. Descendante de la vénérable maison Myrrervs, qui avait eu ses heures de gloire au Puy, elle était une personnalité de premier plan à Sol’Dorn, presque aussi célèbre que le Grand Prêtre lui-même. « Viens, lui ordonna-t-elle d’une voix placide et avec un regard peu amène. Tsabrak t’attend. Et si tu peux te permettre de me faire faux bond pour les cérémonies rituelles, je doute qu’il soit aussi tolérant. »
Tu ne peux pas avoir plus tort, Mère, voulut répondre Azza qui préféra néanmoins garder le silence. Il était notoire que l’attitude dilettante de sa fille était une amère déception pour Ssasha et personne n’ignorait non plus que la tolérance du Grand Prêtre à l’égard de ce qui apparaissait de plus en plus comme sa protégée ne faisait qu’aggraver les choses. De fait, Tsabrak lui passait toutes ses incartades. D’aucuns disaient que c’était parce qu’il était le père de son père ; on chuchotait dans son dos qu’il devenait sénile dès qu'Azza était dans les parages. Mais seulement dans son dos, car pour le reste du monde, Tsabrak offrait un visage patibulaire, une verve saillante et un esprit retors et cruel.
« Pendant que j’y pense, Khatib est en ville. » Cette information piqua la curiosité de la jeune prêtresse, qui se réjouit d’avance à l’idée de pouvoir voir son père. Il était un doeben, comme elle. Il avait vécu toute sa vie à Sol’Dorn, où il avait servi fidèlement le IVe avant que ce dernier n’implosât à la mort du Karliik Gleen Brylyan. Il avait ensuite élu domicile dans un château, non loin de la ville, avec plusieurs de ses soldats. Depuis, il était l'archétype même de ce qu'on appelait en Ithri'Vaan un despote et régnait sur ses sujets d’une main de fer, tout aussi crottés fussent-ils. Ssasha ne lui avait jamais pardonné, voyant dans tout cela un renoncement des valeurs fondamentales Daedhels. Cela les avait éloignés l’un de l’autre et s’ils n’avaient pas brisé leurs vœux, la réalité faisait qu’ils ne se croisaient plus qu’en cas d’extrême nécessité. Les plus sagaces Daedhels se gaussaient de tout cela, arguant que les deux anciens amants avaient toujours appartenu à deux mondes différents, l’une ayant en plus trois fois l’âge du second.
Sa rencontre avec Tsabrak ne fut guère surprenante. Ils parlèrent quelque temps des affaires du temple — il fit l’effort de la sermonner pour son absence remarquée, sans doute poussé par une Ssasha excédée — avant d’évoquer Khatib. Il ne se priva pas pour critiquer son fils, partageant avec Ssasha la nostalgie du Puy, mais finit néanmoins par lui tendre un parchemin à son intention. Le prêtre lui demanda de le remettre le lendemain à son père.
(Compétences magiques) Jusqu’alors, on a appris à Azza quel pouvoir elle pouvait avoir sur les vivants en soumettant leurs âmes. Ainsi va la magie de Teiweon : ses prêtres marquent les âmes des fidèles pour les distinguer des masses impies, qu’ils châtient quant à elle sans le moindre… état d’âme. Guère intéressée, la prêtresse n’a cependant pas eu énormément d’occasions d’user de l’enseignement qu’elle a reçu — il est cependant à noter qu’elle était une élève douée, sinon assidue.
Dernière édition par Azza le Mar 24 Fév 2015 - 11:14, édité 2 fois |
| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: Azza, de la maison Myrrervs Sam 13 Déc 2014 - 11:37 | |
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| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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| Sujet: Re: Azza, de la maison Myrrervs Mar 24 Fév 2015 - 11:15 | |
| Voilà. Je renonce officiellement au titre de Gardienne, qui redevient libre si la fonction survit. Azza n'est donc plus aveugle o/ et demeure simple Prêtresse de Teiweon. Ses originalités mystiques seront développées en RP. - Spoiler:
(Prénom & Nom) Azza de la maison Myrrervs. (Âge) Née en l’an 862 du Xe cycle, soit 145 ans (Race & Sexe) Doben & Femelle. (Faction) Ithri’Vaan. (Particularité) Gauchère.
(Alignement) Chaotique mauvais. (Métier) Prêtresse de Teiweon, Gardienne de Tyra en devenir. (Classe d’arme) Magie divine.
(Équipement) Ce qu’Azza ne possède pas, elle peut très souvent se débrouiller pour l’obtenir. Dès lors, elle n’accorde que peu d’intérêt à ses possessions immédiates. Vivre au Temple de Teiweon la met de toute façon hors du besoin.
(Description physique) S’il est une chose certaine, c’est qu’Azza n’impressionne pas au premier regard. Il est certes difficile de lui dénier un certain charme — les légères taches sombres qui parsèment ses joues n’y sont pas étrangères —, mais il n’en reste pas moins qu’elle a rarement rencontré Doeben adulte plus petite qu’elle. Tout en finesse de corps et de visage, elle a gardé son physique d’adolescente. Grande gourmande, elle a la chance de pouvoir manger comme ça lui chante sans craindre pour ses courbes et ne s’en prive pas, s’attirant jalousie et moquerie de la part de ses connaissances.
Deux détails attirent néanmoins le regard : ses yeux tachetés de violet et de pourpre encadrant un visage anguleux et ses cheveux couleur neige qui descendent jusque sous ses fesses.
(Description mentale) Azza est de ces enfants qui n’ont jamais manqué de rien ni eu à se poser beaucoup de questions. La vie lui ayant tout donné, elle cède souvent à l’oisiveté et sa paresse est légendaire dans le temple.
Elle est un pur produit de ce que la société doeben peut offrir. Ayant grandi au carrefour de plusieurs civilisations, elle s’est imprégnée des différentes cultures qui cohabitent en Ithri’Vaan. Ainsi, si elle révère le panthéon d’Elda, elle n’est pas restée insensible aux croyances archaïques qui fourmillent notamment chez les gladiateurs des arènes. À Sol’Dorn, il n’est pas rare de fêter les anciens rites sous de nouvelles formes, sous le joug nouveau des puissances sombres venues du Puy. Ainsi, si les plus vieux Daedhels portent encore les croyances de leurs ancêtres intactes, les citadins aux sangs impurs et les doebens qui n’ont jamais vu les cavernes du volcan ont su faire cohabiter des panthéons jusqu’alors opposés de manière parfois très surprenante. Quant à la déesse qu’elle sert, Azza offre son temps et ses efforts dans l’espoir d’un au-delà glorieux, mais surtout d’une vie douce et confortable.
Le sang humain est pour elle une énigme : elle ne comprend pas comment des créatures si fragiles ont fait pour survivre si longtemps. Alors même qu’elle entre à peine dans l’âge adulte, elle porte un regard acéré sur les vieillards qu’elle croise à longueur de journée. De quoi ont-ils pu être témoins, en si peu de temps ? Aussi, si elle ne les hait pas ni même ne les méprise, elle n’en attend pas moins qu’ils restent à leur place. Ils sont un peu comme des animaux de compagnie ; il s’agit là d’une vision dénuée de cruauté, mais fermement ancrée dans son esprit après des siècles d’éducation en ce sens.
(Histoire) « Mère va être furieuse, soupira la doeben sur le torse de son amant. Je devais la retrouver cet après-midi. »
Amusé, le gladiateur jeta un regard par la meurtrière de sa cellule. « Il est trop tard pour t’inquiéter de ça, petite prêtresse, » répondit-il. De fait, la nuit était bien avancée. « Et puis, tu n’es pas un peu âgée pour t’inquiéter des colères de ta génitrice ? »
Fronçant les sourcils, Azza se redressa légèrement, appuyant ostensiblement ses coudes pointus sur le torse musclé de l’impudent. « N’oublie pas ta place, Hashar. Ce n’est pas parce que tu sais te servir de tous tes membres que tu peux te permettre ce genre de commentaire. » Le dénommé Hashar laissa échapper un ricanement suffisant, mais se garda bien d’ajouter quelque chose. Les sombres n’étaient pas connus pour leur patience à l’égard du peuple et la prêtrise encore moins. Même si elle ne payait pas de mine, Azza avait déjà tenu un couteau sacrificiel. Il avait beau jouir d’un prestige honorable grâce à ses victoires dans l’arène, personne n’irait pleurer sa mort si la demoiselle se décidait à le racheter et à le tuer sans autre forme de procès.
Satisfaite, la jeune doeben flatta la joue du gladiateur avant de se redresser et s’étirer, laissant apparaître à la faveur du mince rayon de lune son corps dénudé.
Une heure plus tard, elle rejoignait le temple de Teiweon sous le regard mi-amusé mi-réprobateur des gardes postés à l’entrée. L’un d’eux lui souffla un « Bonne chance » qui s’expliqua très vite : Azza n’eut en effet que quelques mètres à parcourir pour tomber nez à nez avec Ssasha, sa très honorable mère. Descendante de la vénérable maison Myrrervs, qui avait eu ses heures de gloire au Puy, elle était une personnalité de premier plan à Sol’Dorn, presque aussi célèbre que le Grand Prêtre lui-même. « Viens, lui ordonna-t-elle d’une voix placide et avec un regard peu amène. Tsabrak t’attend. Et si tu peux te permettre de me faire faux bond pour les cérémonies rituelles, je doute qu’il soit aussi tolérant. »
Tu ne peux pas avoir plus tort, Mère, voulut répondre Azza qui préféra néanmoins garder le silence. Il était notoire que l’attitude dilettante de sa fille était une amère déception pour Ssasha et personne n’ignorait non plus que la tolérance du Grand Prêtre à l’égard de ce qui apparaissait de plus en plus comme sa protégée ne faisait qu’aggraver les choses. De fait, Tsabrak lui passait toutes ses incartades. D’aucuns disaient que c’était parce qu’il était le père de son père ; on chuchotait dans son dos qu’il devenait sénile dès qu'Azza était dans les parages. Mais seulement dans son dos, car pour le reste du monde, Tsabrak offrait un visage patibulaire, une verve saillante et un esprit retors et cruel.
« Pendant que j’y pense, Khatib est en ville. » Cette information piqua la curiosité de la jeune prêtresse, qui se réjouit d’avance à l’idée de pouvoir voir son père. Il était un doeben, comme elle. Il avait vécu toute sa vie à Sol’Dorn, où il avait servi fidèlement le IVe avant que ce dernier n’implosât à la mort du Karliik Gleen Brylyan. Il avait ensuite élu domicile dans un château, non loin de la ville, avec plusieurs de ses soldats. Depuis, il était l'archétype même de ce qu'on appelait en Ithri'Vaan un despote et régnait sur ses sujets d’une main de fer, tout aussi crottés fussent-ils. Ssasha ne lui avait jamais pardonné, voyant dans tout cela un renoncement des valeurs fondamentales Daedhels. Cela les avait éloignés l’un de l’autre et s’ils n’avaient pas brisé leurs vœux, la réalité faisait qu’ils ne se croisaient plus qu’en cas d’extrême nécessité. Les plus sagaces Daedhels se gaussaient de tout cela, arguant que les deux anciens amants avaient toujours appartenu à deux mondes différents, l’une ayant en plus trois fois l’âge du second.
Sa rencontre avec Tsabrak ne fut guère surprenante. Ils parlèrent quelque temps des affaires du temple — il fit l’effort de la sermonner pour son absence remarquée, sans doute poussé par une Ssasha excédée — avant d’évoquer Khatib. Il ne se priva pas pour critiquer son fils, partageant avec Ssasha la nostalgie du Puy, mais finit néanmoins par lui tendre un parchemin à son intention. Le prêtre lui demanda de le remettre le lendemain à son père.
Le ciel était déchaîné, tout autant que l’océan en contrebas. Azza avait beau ne rien voir, elle le savait, aussi sûrement qu’elle n'ignorait rien du grand danger se tenait face à elle. Le vent sifflait à ses oreilles, la pluie ruisselait sur son visage douloureux. Si la fin du monde devait ressembler à quelque chose, alors ce serait à ce trou noir saturé de sensations agressives.
Sentant la fin proche, mais aucunement désireuse de s’y soustraire, Azza ferma simplement les yeux et se laissa emporter par une vague monstrueuse. Le pont sous ses pieds se disloqua et elle commença sa chute vertigineuse. Sa dernière pensée, pourtant, fut pour Aislinn, non pour elle.
« Aislinn ! » hurla la doeben en se redressant, le cœur battant la chamade. Il faisait encore nuit noire et elle n’y voyait rien ; elle aurait dû s’en inquiéter, n’ayant jamais été dérangée par l’obscurité avant cela, mais le rêve de sa mort brouillait son jugement.
Une main de femme se posa sur son épaule et la secoua, comme pour la ramener à la réalité. N’ayant a priori pas obtenu les effets escomptés, l’inconnue se décida à gifler sa « victime », qui émit un glapissement de protestation. « As-tu fini, oui ? Crois-tu vraiment qu’il s’agit d’une heure pour te réveiller ? Cela fait deux heures que nous essayons de… » Elle s’interrompit, apparemment à court de patience. « Je ne veux même pas savoir ce que tu as fait hier soir.
— Je n’ai rien fait ! » se défendit Azza, tandis que le souvenir pourtant impérieux d’Aislinn s’estompait lentement. « Et puis, il fait encore nuit noire, alors…
— Nuit noire ? Et voilà que tu te moques ouvertement de moi. Il est midi passé, Azza. Ton père t’attend depuis une demi-heure devant le Temple. »
Il fallut plusieurs longues secondes à la doeben pour comprendre que ses yeux lui avaient été volés ; la phrase qui suivit, par contre, elle n'en saisit jamais le sens. Tout peut enfin se terminer. Tout peut enfin recommencer.
(Compétences magiques) Jusqu’alors, on a appris à Azza quel pouvoir elle pouvait avoir sur les vivants en soumettant leurs âmes. Ainsi va la magie de Teiweon : ses prêtres marquent les âmes des fidèles pour les distinguer des masses impies, qu’ils châtient quant à elle sans le moindre… état d’âme. Guère intéressée, la prêtresse n’a cependant pas eu énormément d’occasions d’user de l’enseignement qu’elle a reçu — il est cependant à noter qu’elle était une élève douée, sinon assidue. Néanmoins, au vu de sa nouvelle condition, elle aura beaucoup de choses à oublier et tout autant à réapprendre.
Dans un premier temps décidée à manipuler son nouveau Vaisseau en toute discrétion, la déité pentienne qui s’est frayée un chemin jusqu’au creux de sa conscience garde jalousement ses pouvoirs.
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