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 [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé]

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Voronwë
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Voronwë
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MessageSujet: Re: [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé]   [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 23 Avr 2015 - 9:26

Tout semblait ralentir. L'ambiance s'alourdissait, les propos devenaient inaudibles aux oreilles du Gardien. Le temps, dans une dernière plaisanterie douteuse comme seuls les dieux savent en faire, suspendait son vol.
Et il restait là, à regarder cette pierre, ce caillou qui signifiait tant, pierre simple porteuse de la tristesse d'un peuple. Le porteur de misère, cet elfe arrogant attendant la venue d'un messie inexistant, qui était-il pour insulter ainsi les Ëalas? pour qui se prenait-il?


Les poings de Voronwë se serrèrent alors qu'une phrase partait de ses lèvres, murmurée si doucement que nul ne sût l'entendre en dehors de lui. Un extérieur aurait pu penser à un souffle gaspillé...


-"Il était puissant, tu sais?

-"Oui, il l'était. Mais je le suis davantage encore."

La réponse, plus que prévisible, était même attendue. L'âme de Voronwë s'apaisa, comme celle d'un enfant qu'un adulte venait de rassurer d'un mot réconfortant. Jamais il n'oserait se l'admettre, mais...

Les paroles de ces sales traîtres d'officiers le ramenèrent au présent. Ah, comme ça on voulait l'aide des humains? On osait lui demander s'il refuserait l'aide du peuple nain? Evidemment! Personne n'était digne de toucher le sol de l'Anaëh, même pas ces citoyens arrogants engoncés dans leurs armures! Combien d'arbres avaient-ils tranchés, combien d'animaux avaient-ils abattus sans la moindre dignité? Ils étaient comme les drows!

-"Ni nains, ni humains, ni Cités! La Grande Œuvre aux fils de Kyria!"

Dans un geste de fureur pire il se jeta sur le bras droit de cette prétendu reine, profitant de sa surprise il n'eut pas de mal à lui retourner le crâne, brisant sa nuque de ses mains puissantes. Le premier garde réagit, trop lentement. Son échec fût sans appel quand Voronwë s'empara de la dague à sa cuisse et l'égorgea, avant de le projeter dans le front de celle qui l'avait accueilli, la Dame Yasairava.
Le second garde n'eut pas plus de chance, la gorge transpercée par la pointe de la lance de son collègue et servant de bouclier au loup géant devenu furieux. Ivre de sang, le chef guerrier n'eut aucun mal à bondir sur les deux Nöldorion, plantant sa lance dans une orbite du plus âgé, trouvant le cerveau et brisant le plexus solaire du second de son talon, arrêtant son cœur.


Le fameux "chef" de tout cela, Elrendil comme il semblait s'appeler, n'eût que le temps de se retourner, pris de panique, avant d'être percé par les guerriers Noss qui attendaient dehors et qui prenaient conscience des actes de leur dirigeant avec une joie sauvage.
Le druide, quand à lui, ne para qu'un coup de son bâton avant que les doigts de Voronwë ne s'empare de sa gorge. Il gémit quelques secondes quand sa gorge, compressée, céda, laissant place au doux repos de la mort.


Ne restait que la garce vendue aux humains. Se pressant par impatience, le chasseur attrapa la dague traînant dans le front de la Dame accueillante et s'approcha de Glinaina, qu'il attrapa par les cheveux. Doucement, voluptueusement, il pressa son couteau contre sa gorge et lui dessina un immense sourire. Alors qu'elle gémissait ses dernières pensées, l'elfe des Noss découpa sa chevelure avec application. Elle était morte avant qu'il termine, c'était dommage.
Alors, fou de joie, le corps vermeil des fluides de ses ennemis, il sortit pour voir les gardes massacrés et ses hommes qui l'attendaient. Il leva le scalp en l'air et hurla:


-"La sale petite reine et son ennuyeuse assemblée ont connus la défaite qui leur était destinée! Les drows subiront le même sort!"

Il rit aux éclats et ferma les yeux, laissant le soleil sécher les croûtes qui se formaient déjà sur ses habits...

-----------------------------------------------------------

Quand il les rouvrit, il ne vit que la pierre, n'entendit que l'éternel brouhaha des discussions et une fatigue venue du fond des âges. La voix moqueuse de l'ophidien vint à lui avec une pointe d'audace.

-"Tu m'avais l'air absent Voronwë, tu pensais à quelque chose de particulier?"

La gorge nouée, les larmes aux yeux, l'elfe sortit, titubant. Renvoyant ses guerriers d'un geste de la main, il tenta de se diriger vers son camp. Dans l'hébétude il renversa un tonneau plein d'eau sur une surface meuble où, étrangement, personne n'était installé. La flaque était immense et bien visible, mais ce qu'il vit dedans le consterna.

Il était là, le Baar'Ane, en entier, muni de ses dix têtes et de son corps titanesque. L'elfe en tomba à terre, tétanisé par l'apparition qui semblait sortir de l'eau pour le surplomber de toute leur immense hauteur. Dix cous surmontés de têtes de serpents géants, garnis de leurs crocs à venins et de ces yeux... Jaunes, parcourus d'un trait noir vertical, ils étaient l'horreur absolu de cette machinerie grotesque. On y lisait toute la haine que la créature avait pour le monde et le délice qu'elle ressentait à l'idée de vous dévorer... Et ses ancêtres l'avaient affrontée? Fous qu'ils étaient!


-"A quel point as-tu pris du plaisir à sentir leur sang sur toi, Voronwë? Dis-le moi."

Dans une bravade, un ultime sursaut de courage dt d'orgueil qui étonna l'apeuré lui-même, le guerrier lança:

-"Aucun plaisir!"

-"Vraiment?"

Voronwë cracha à terre, se rassurant, ce n'était qu'une illusion, il ne pouvait rien lui faire...

-"Je ne suis pas comme toi!"

Le monstre eut un mouvement de recul et une lueur de rage impitoyable germa dans ses vingt yeux inhumains. Poussant un cri de colère incroyable, il leva une patte qui retomba avec fureur sur le torse de l'être inférieur, lui coupant la respiration et lui lacérant le torse de ses griffes, passant sans effort à travers les écailles de l'armure.
Le Gardien lui-même ne reconnut pas l'hydre quand elle parla, sa voix, ses voix, possédèrent cet écho puissant, cette brutalité qui trahit le dernier stade de la colère.


-"Tu te crois meilleur que moi, Voronwë? Tu es pire! Je lui l'incarnation de la violence, la colère pure, la puissance déchaînée! La dernière réponse d'Anaëh pour stopper votre folie et votre présence en son sein! Je détruis parce que c'est dans ma nature; vous détruisez parce que vous aimez le faire! Tu te sers juste de ma présence pour justifier tes envies de meurtre, vous vous servez des mauvais Ëalas pour ne pas assumer vos pulsions. Je ne suis pas votre ennemi Voronwë, je suis votre excuse!"

Les griffes empoisonnées s'enfoncèrent davantage dans les chairs de l'elfe, lacérant ses muscles et frôlant ses os par endroit.

Des millénaires que je suis enfermé! Des millénaires que vous auriez pu me tuer! Et vous ne l'avez jamais fait? Par peur de me libérer? Foutaises! Par peur de continuer à être ce que vous étiez, à devoir admettre que votre folie sanguinaire est votre fait et non le mien!

Tes ancêtres l'avaient compris... Pourquoi crois-tu que l'on t'appelle "le Gardien" et non pas "le Veilleur" ou "le Geôlier? Parce que tu protèges le secret le plus honteux des elfes, leur vraie nature..."


La patte se retira enfin de son torse, laissant voir ses plaies saignantes au torse et aux bras. Une gueule béante descendit pour le prendre et l'éleva aussi haut que possible, à une vingtaine de mètres du sol. Il le relâcha... Et durant sa chute, des mots parvinrent à son âme. 

-"Je vais te faire un présent Voronwë. Pour toi, à partir de cet instant, le mensonge cessera."

-----------------------------------------------------------

Il réapparut dans la tente alors qu'il ne s'était écoulé que quelques secondes. Sur ses bras et son torse, ce dernier caché, des stigmates de ce qui semblait être des trous de griffes. Le port droit, fier, impérial. Il annonça:

-"Moi Voronwë du Baar'Ane, l'Elfe Rouge. J'ai une déclaration à faire."

Un fin sourire naquit à ses lèvres alors qu'il sentait la présence du monstre derrière lui.

-"J'accepte l'aide des humains à la condition qu'ils ne pénètrent pas plus profondément dans la forêt, nos secrets ne les concernent en rien et leur survie m'indiffère."

D'un grand geste il se retourna pour sortir... Prononça fermement ses dernières paroles en tournant la terre vers la reine.

-"Mais n'oubliez pas, si Naelis tombe dans l'opprobre et le déshonneur tout comme la Péninsule..."

Son sourire se fit celui d'un prédateur devant sa proie.

-"Nous vous dévorerons."


Dernière édition par Voronwë le Mar 12 Mai 2015 - 12:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé]   [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 23 Avr 2015 - 14:28

Au finale, Halya n'était pas celle à s'être montré la plus véhémente envers le gardien Voronwë... A croire que tous ceux présent voulaient absolument passer leur temps à remettre les autres à leur place. Elle préféra de pas relever le fait que les Nains ne serait jamais plus admis en Aneth, mais au moment même ou le nouveau capitaine des archers insultait directement le chef Noss, elle sut que rien de réellement décisif ne serait apporté par ce groupe. Pourtant, à sa grande surprise, Voronwë ne hurla pas à la trahison ou à la vengeance. Il gardait les yeux baissés sur la roche qu'avait lâché le Conseiller d'Eraison avant de quitter la tente sans un mot ni un regard pour les militaires assemblés. Il avait eu l'air... Déstabilisé.

Le deuxième à quitter la table des négociations... Prise par son observation, elle n'avait pas réellement pris part à l'échange entre Delyndil et Glinaina. Elle retint cependant un soupir et garda la tête haute comme l'exigeait sa fonction, écoutant pour la centième fois Delyndil faire état de ses doutes quant à l'implication des Noss. Elle les connaissait déjà, ces réserves, et se contenta de répondre posément avant de laisser la parole à Ëninril.

-Vous avez raison. Pour l'instant, la participation des Noss est faible, mais si nous somme l'épée et le bouclier d'Anaëh, ils sont la dague prête à se planter dans le dos de nos ennemis. Et même sans combattre : Ils connaissent les environs et pourraient nous aider à tenir toute la zone du Front, installer des pièges, tendre des embuscades ; bref, dégager nos propres effectifs pour passer à l'offensive. De plus, ils sont surement les seuls à avoir une chance de trouver les tunnels des sombres sans se faire prendre par eux. Attendre qu'ils soient plus nombreux pour les inclure serait contre productif.

Trop de personnes n'étaient pas réellement prêtes à coopérer. Même avec l'appuie d'Erlendil, qui rasséréna Halya plus qu'elle n'aurait pu le dire, ils ne parviendraient que difficilement à trouver une façon efficace, non seulement de communiquer, mais également de fonctionner ensemble.

Elle n'avait pas assez bien fait son devoir visiblement. En l'absence de roi, c'était aux Conseil des Protecteurs de représenter le Peuple et de prendre les décisions importantes. Malheureusement Wyslena se débattait avec ses propres problèmes, Eraison était tombée entrainant son Protecteur avec elle et Mera seule envoyait volontiers ses troupes sous l'influence directe d'Ardamir. Le Nord avait même du mal à se sentir concerné jusqu'à très récemment. Trop préoccupée par la mobilisation arrière, elle n'avait pas été assez présente sur le Front et payait aujourd'hui les pots cassés: une armée en faus avec elle même sous le commandement d'un fantôme. Elle avait essayé jusqu'ici de maintenir le statu quo mais la présence de plus de capitaines serait indispensable.

- Pardonnez-moi je dois m'absenter. Ce ne sera pas long.

D'autant plus maintenant...

En l'absence du conseiller d'Eraison et du Gardien, la tension semblait s'être apaisé d'un coup, laissant les paroles peut-être un peu moins agressives. Mais à peine le Capitaine avait-il franchi le seuil que Voronwë réapparaissait, étrangement calme. Il avait retrouvé tout le charisme qu'elle lui avait vu à leur première rencontre, totalement différent du Noss revanchard et emporté qu'il avait été depuis son entrée. En maître des lieux, il s'adressa à l'assemblée.

-"Moi Voronwë du Baar'Ane, l'Elfe Rouge. J'ai une déclaration à faire.
J'accepte l'aide des humains à la condition qu'ils ne pénètrent pas plus profondément dans la forêt, nos secrets ne les concernent en rien et leur survie m'indiffère."


Il n'attendit pas la moindre réaction pour faire demi-tour vers la sortie. Les derniers mots qu'il prononça tombèrent comme une sentence irrévocable. Son départ, contre toute attente, ne rassura pas vraiment la Protectrice. Il faudrait garder un œil sur cet être étrange...
Se forçant à briser le silence, elle profita cependant que ce sujet soit de nouveau au centre de l'attention pour proposer une alternative au ton sec de Delyndil.

-Et bien... Je suis contente que le Gardien soit capable d'une telle ouverture d'esprit. Mais je crois que le Capitaine Nöldorion n'a pas tort, Dame Hereon. Je m'entretiendrai avec vous, mais ce n'est pas réellement le moment. En l'absence de troupes, l'aide que vous voulez nous apporter, bien qu'appréciée, n'est pas militaire. Cela ne relève donc pas de l'armée mais du Haut Conseil. Si votre présence trouble de nouveau, cette réunion ou indispose certains d'entre nous, je vous demanderai de bien vouloir sortir. Des quartiers seront bien évidemment mis à votre disposition.

En prononçant ses dernières phrases, elle chercha le regard de chacun des membres de l'assemblée, question silencieuse pour savoir si la présence de la Reine gênait quelqu'un.

Une fois la question réglée, elle s'attaque à leur plus gros problème. Après tout, ils étaient là pour parler de stratégie.

-Revenons donc à nos préoccupations premières. Pour rappel: malgré une sensible amélioration de leur écoute depuis Eraison, j'ai encore reçu des retours peu encourageant de la part pes Protectorats intérieurs. Le fait que la hiérarchie de l'Armée Royale soit toute-puissante ne les incite pas à envoyer leurs troupes. Les officiers craignent d'être écartés des décisions et leurs hommes envoyés à la mort sans leur aval.
De plus, comme je vous l'ai annoncé dans des rapports, les deux mille soldats envoyés par les Protectorats des Terres d'Eteniril et Holimion arriveront dans l'ennéade, mais ce n'est qu'une participation symbolique sur prêt de 20 000 soldats. Ce qui signifie que nous nous battons toujours à deux contre au moins trois, si l'estimation des éclaireurs n'a pas changé.


Maintenant... l'heure de vérité était venue.

-Du côté des Noss, et pour toutes les raisons que j'ai évoquées il y a quelques instants, je voulais également proposer la création d'un Corps des Noss.
Ce sont les seuls à savoir de quoi ils sont capables, impossibles de les inclure dans les bataillons préexistant ou de prévoir combien ils seront, mais leur nombre égale déjà celui des Aigles. Il faut donc trouver un autre moyen. Ils auront leur propre hiérarchie et organisation. Leur représentant assisterait aux prises de décisions, pourra faire directement ses propositions et saura comment utiliser au mieux la force de ses hommes. Ainsi ils auraient une certaine légitimité et nous pourrons faire cohabiter des manières d'agir très différentes sans risquer inutilement des vies sur le terrain à cause d'une différence d'entraînement ou de réflexes stratégiques.


Une demande risquée, mais elle ne pouvait pas se permettre de garder cette idée sous le coude car elle mettrait sans doute du temps à être acceptée ne serait-ce comme une potentielle bonne idée. Elle aurait put créer une telle organisation dans l'armée d'Ardamir mais les retombées auraient été très différentes... et pas forcément dans le bon sens. Ce qui n'empêchait pas Halya de s'attendre à une froide tôlée du côté de Delyndil.

-J'aimerai aussi aborder le sujet du Commandant Kelendil mais le faire sérieusement en l'absence d'autan de capitaine, et surtout du capitaine Silad, serait impossible.

Comprenne qui pourrait. Mais la vacance officieuse qui existait à la tête de l'armée Royale la rendait peu crédible auprès des armées locales. De plus, c'était une fragilité que ne pouvait plus se permettre les elfes s'ils voulaient vraiment contre-attaquer.
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Aranos
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MessageSujet: Re: [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé]   [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé] - Page 2 I_icon_minitimeDim 3 Mai 2015 - 20:23

      Au-dehors de la tente de commandement, loin des débats hésitants et des sorties de tragédiens, se ramassait sur elle-même la troupe dépareillée des rescapés d’Eraïson. Tous, l’œil hagard, la face livide, convergeaient vers un corps percé d’un épieu, à l’orée du bois. C’était la dépouille mortelle de Daendör, foudroyé par les rejetons barbares de Kÿria. Un désespoir amer semblait faire ondoyer cette troupe disparate, déjà épuisée, apeurée, et à présent trahie. Aussi, lorsqu’Elrendil Silad parut dans la plaine, lui auréolé des atours autrefois portés par Aranos, ils n’en furent que plus abattus.
      Fous qu’ils avaient été, à la suite de Daendör, de croire qu’une armée marchait vers le Sud. A présent ils ne pouvaient plus en douter : Aranos ne viendrait pas.
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Ëninríl Il'Dolwen
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MessageSujet: Re: [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé]   [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé] - Page 2 I_icon_minitimeMer 20 Mai 2015 - 17:41

Daendör interrompit la cacophonie générale de l'assemblée en élevant la voix. Le silence lui répondit alors qu'il enrageait. Ses propos violents et très virulent à l'intention des Noss _ à son intention _ mire le druide, pourtant très pacifique, dans une rage indescriptible. Son ego reprenait le dessus sur la raison dans son esprit, et il réprimât de justesse une réplique fracassante à l'intention du conseiller. Cependant, lorsqu'un pierre noirâtre tomba sur le sol, sa colère retomba nette, et laissa place à une douleur sourde au centre de sa poitrine. Légèrement semblable au malaise qu'il avait ressenti à l'arrivée de son pair des forêts, la sensation ressemblai plus à un évènement s'étant déroulé plusieurs jours au paravent : l'apparition puis la mort d'une Ëala, Uuvanio, qui avait retenti dans la Symphonie comme un gong dans un temple Citadin de Kÿria. A plus faible échelle, le caillou fit le même son en tombant sur le sol. Ëninríl, évidemment sensible et proche des Création de la Mère, en avait été bouleversé. Parallèlement, le druide ressenti une émotion depuis longtemps réprimée : la peur. Cette apparition presque irréelle le piqua au fond de sa chaire, de ses os, de sa moelle. Il observa, demi-conscient, le conseiller sortir de la tente en soulevant un nuage de poussière quand le pan de toile se referma. Il entendit à peine les élucubrations de l'elfe devenu fou. Il ne se réveilla qu'au moment où il était trop tard, au moment où il comprit ce que Daendör voulait faire. Il n'avait pas besoin de voir de ses propres yeux pour ressentir le danger que couraient les faons sous la dague d'argent. Alors qu'Ëninríl attendait le coup fatale qui mettrait fin à la vie des créatures de la Déesse, le danger s'évanouit subitement : la Grande Œuvre avait défendu ses enfants.

L'agitation retomba comme par magie quand les officiers et les autres personnes présentes sous la tente comprirent la mort du survivant au massacre de la cité elfe. Le silence s'installa telle le manteau de l'hiver sur les clairières d'Anaëh et ce fut le soupir d'Halyalindë qui le brisa. Elle rappela l’intérêt que chacun avait dans la défense de la Forêt et les possibilités qu'offraient une alliance entre les peuples, mais le druide ne l'écouta pas. Il ne vit pas le signe de tête dont elle le gratifia, à lui et Voronwë. Son attention était encore fixée sur la pierre. Puisque personne ne semblait y accorder de l'importance, il s'avança d'un pas et saisi la pierre. Étonnamment lourde, elle tenait néanmoins dans la paume du druide. Il l'étudia quelques secondes, avant de la glisser dans une des poches vide suspendue sur son torse par une lanière de cuire et de regagner sa place.

La réunion suivit son cours, malheureusement pas comme elle devrait l'être dans l'idéal. Les officiers réglaient leurs problèmes de manques d'officiers, Sylves, Citadins et humains étaient à la limite de se sauter à la gorges. Le druide se demanda sincèrement si Halyalindë et lui-même n'étaient pas les seuls personnes censées et conscientes de cette étrange assemblée. Voronwë prit soudainement la parole alors que la Dame Protectrice allait parler :

"_ Moi Voronwë du Baar'Ane, l'Elfe Rouge. J'ai une déclaration à faire. J'accepte l'aide des humains à la condition qu'ils ne pénètrent pas plus profondément dans la forêt, nos secrets ne les concernent en rien et leur survie m'indiffère. Mais n'oubliez pas, si Naelis tombe dans l'opprobre et le déshonneur tout comme la Péninsule... Nous vous dévorerons."

La sentence était prononcée, tout le monde savait qu'on arracherait rien de plus au chef des guerriers. Le Gardien de Noss, alors pris d'un moment d'absence, sortit de la tente. Après quelques instants, la douleur ressenti auparavant en le voyant pour la première fois réapparut, mille et une fois plus puissante. Avant qu'il ait pu s'interroger sur la raison de sa présence entre deux douloureux hoquets de douleurs, la sensation disparue. Ce fut une nouvelle fois Dame Arava qui reprit la parole. Elle parla de la situation dans les Cités, un discours auquel Ëninríl ne prêta pas grande attention. Cependant, l'une de ses dernières phrase capta son intérêt :

"_ Du côté des Noss, et pour toutes les raisons que j'ai évoquées il y a quelques instants, je voulais également proposer la création d'un Corps des Noss. Ce sont les seuls à savoir de quoi ils sont capables, impossibles de les inclure dans les bataillons préexistant ou de prévoir combien ils seront, mais leur nombre égale déjà celui des Aigles. Il faut donc trouver un autre moyen. Ils auront leur propre hiérarchie et organisation. Leur représentant assisterait aux prises de décisions, pourra faire directement ses propositions et saura comment utiliser au mieux la force de ses hommes. Ainsi ils auraient une certaine légitimité et nous pourrons faire cohabiter des manières d'agir très différentes sans risquer inutilement des vies sur le terrain à cause d'une différence d'entraînement ou de réflexes stratégiques."

Il répondit du tac-au-tac :

"_ Je plussoie totalement cette proposition. C'est, je pense, je meilleur compromis entre laisser la liberté à notre peuple d'agir, et garder de la coordination avec l'Armée Royale. D'ailleurs, je propose que ce soit Voronwë, ici présent, qui prenne la tête de ce corps d'armée, si lui même accepte cette lourde responsabilité."
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MessageSujet: Re: [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé]   [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé] - Page 2 I_icon_minitimeMer 27 Mai 2015 - 13:46

C'en était beaucoup... vraiment beaucoup... voire même trop. La première réponse que reçut cet idiot de Capitaine Nöldorion, à la fois à cause de son manque de jugeote impardonnable pour quelqu'un de son rang et à la fois pour la manière hautaine avec laquelle il avait "prononcé" l'invitation de partir, fut un regard des plus noirs. Je pense que si j'avais pu tuer avec mes yeux à ce moment-là, ce Nôldorion ne serait certainement plus qu'un cadavre bon à durcir. Mais je n'étais pas l'autre qui était en moi - que je dus réfréner à ce moment-là afin qu'il ne prenne pas pleine possession de mon corps d'ailleurs - et j'avais également un certain rang à tenir. Le rang de reine, d'ambassadrice. Pas celui de jeunette ou de simple soldat comme semblait vouloir me considérer Delyndil. D'un ton froid et qui n'admettait aucune réponse "indécente", je m'occupais avant que d'autres ne prennent la parole de remettre celui qui devait avoir plusieurs centaines d'années que moi à sa place.

"Je me souvenais d'êtres sages et d'histoires où les chefs d'armées étaient prompts à réfléchir et à prendre des décisions bien plus que convenables. Mes souvenirs auraient-ils été faussés par les cris de l'Aduram ou bien l'Anaëh aurait-elle tristement changée en seulement quelques années ? Ou bien votre grade vous aurait-il monté à la tête pour que veniez à oublier toute notion d'étique ou même de politique ?

J'attaquais par la parole, oui. Et encore si j'avais voulu le toucher encore plus j'aurais pu prendre le chemin de parler de l'ancienne armée d'Eraïson, lorsque ses couleurs étaient d'une grande beauté à mes yeux et que sa présence me rassurait, moi qui avait malheureusement eu trop tôt affaire avec les Sombres. Je me souviens même que pour m'aider à m'endormir mon père me prenait dans ses bras et me racontait doucement ce qu'il se passait dans l'armée dans laquelle il était ainsi que ce qu'il entendait de celle du Sud... enfin avec du recul je me doute qu'il devait certainement inventer des histoires afin de calmer mon esprit troublé. Mais des parties étaient vraies, c'était sûr et certain. Quoi qu'il en soit, par respect envers ceux plus ou moins présents faisant partie de ce qu'il restait de cette armée, et notamment pour deux personnes que j'appréciais particulièrement, je n'allais pas plus loin. Je piquais déjà l'ego du capitaine, c'était assez... pour l'instant. Avant qu'il n'eut le temps de répondre je continuais, toujours aussi froide.

-Je peux comprendre que vous ne teniez pas les Humains en très haute estime, mais vous ne devez pas en oublier pour autant qu'un lien entre deux peuples, surtout s'ils sont différents, ne se fait pas du jour au lendemain. Mon ton se fit plus doux, ainsi que mon regard. Je suppose que si vous aviez été à ma place vous n'auriez pas vidé votre cité sans savoir quel accueil ceux que vous venez aider vous réserveraient. Mais que je réponde à votre question ! Ais-je quelque chose d'intéressant à vous apporter par rapport à cette guerre ? Peut-être bien... je vous laisse réfléchir à ce que ma présence ici implique et pour quelles raisons je n'ai pas envoyé d'ambassadeur, et une fois seulement que vous aurez réfléchi à cela nous en rediscuterons. Et cette fois-ci je vous prierai de ne pas oublier quel est le rang de la personne à qui vous viendrez vous adresser.

En somme : oui je peux toujours apporter quelque chose mais ce sera aux Elfes de faire l'effort d'aller chercher cet apport. Ce que je voyais là m'exaspérait trop pour que je désire aller plus avant niveau implication. Pour le reste, j'espère qu'il aura eu la clairvoyance de comprendre que je lui demandais de ne pas me répondre. Il avait à réfléchir, pour sûr... et sur beaucoup de choses d'ailleurs.

Le reste de la réunion se déroula plus ou moins étrangement, voyant le départ d'Elrendil et du Gardien Voronwë. La déclaration de ce dernier, qui aurait pu me faire froid dans le dos vu les propos, n'eut comme réponse qu'une paire d'yeux bleus braqués sur lui. Ce qui me dérangeait n'était pas ses paroles, c'était bien plus cette espèce d'aura qu'il avait et qui rendait fou Ust'kor. Lorsque le chef noss sortit de la tente, je pu enfin fermer les yeux d'apaisement, sentant toute la tension intérieure s'affaler, s'étioler. Je sentais Ust rager mais, au moins, il déposait l'arme qu'il portait à la main en comprenant que son ennemi était hors d'atteinte... enfin du moins était-ce ainsi que je voyais la scène dans mon esprit, peut-être aurais-je des surprises lorsque j'irai discuter avec lui. Ce fut la prise de parole de la Protectrice qui me fit tourner les yeux vers elle ; j'écoutais ce qu'elle avait à me dire et prit le temps de lui répondre que je discuterais volontiers avec elle et qu'il ne devrait pas (ou plus ?) y avoir de désagréments dus à ma présence.

Commença alors une nouvelle conversation, reprenant le sujet des noss au sein de l'armée, entre la Protectrice et le dernier noss en lice. Mes pensées étaient malheureusement ailleurs : j'avais à essayer de calmer le drow qui était en moi pour éviter que quelque chose de peu recommandable ne survienne. Lorsque Eninril proposa Voronwë comme chef du groupe noss de l'armée, je m'entendis répondre :

-Je vous le déconseille... quelque chose de bien trop grand et sombre habite en lui..."

Et à mes yeux de se tourner une nouvelle fois vers l'entrée de la tente.
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Delnwë Iridwen
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Les débats allaient bon train, et la réunion semblait davantage s'enliser dans des discussions vaines que de réellement avancer. La réponse du capitaine Delyndil à Delnwë était sans appel. S'ils feraient leur possible pour trouver Aylah, la ramener saine et sauve, c'était bien lui qui devrait assumer les responsabilités de capitaine d'archerie au sein de l'armée royale. Cela lui arracha un soupir. Il ne pouvait pas dire qu'il ne s'y était jamais préparé, c'eut été faux. Il avait gravi petit à petit les échelons de la hiérarchie, et celui de capitaine était un insigne honneur. Toutefois, il eut préféré que ce fut en d'autres circonstances. La guerre était le moyen le plus rapide d'obtenir une promotion, du fait des pertes. Mais il avait espéré que la capitaine Aylah puisse un jour se retirer en paix de sa fonction, afin qu'il en prenne les fonctions. Il n'en était pas ainsi. Il avait aussi espéré pouvoir assumer ce rôle avec l'ensemble des moyens à sa disposition. Au lieu de quoi, il disposait de peu de troupes, et il n'en connaissait qu'une infime partie. Difficile d'obtenir la confiance des siens ainsi. Enfin, son état d'esprit n'était pas à même de gérer au mieux cette situation. S'il continuait à veiller à la survie de ceux dont il était en charge, il était pourtant devenu bien différent de celui qui l'avait été autrefois. Ses soldats qui lui étaient restés fidèles le savaient. Mais qu'en serait-il des autres?

Les discussions se poursuivaient. Toujours les mêmes sujets de discordes. D'abord la présence des humains sous la direction de Glinaina. Les humains avaient certes causés de grands torts à l'Anaëh et continuaient à le faire. Toutefois, il semblait aussi pertinent de comparer ceux de Naelis aux péninsulaires que d'assimiler un elfe à un sombre. Si son peuple avait de nombreux talents et bien des vertus, ils restaient très renfermés sur les traditions et amers du passé. Il fallait pourtant aller de l'avant.
Ensuite, le sujet des Noss et leur coopération avec ceux des cités, comme ils les nommaient. Sujet épineux et pourtant inutile. En quoi les enfants de Kÿria avaient-ils besoin de se déchirer en cet instant si difficile? Les sombres devaient bien rire devant tant de bêtise. Car c'était bien là de la bêtise. Et si certains, comme la protectrice, se montraient bien plus lucides, d'autres ne bougeaient pas de leur position.

Agacé par toutes ces pertes de temps, et jugeant qu'il était temps d'y mettre un peu d'ordre, Delnwë se décida à intervenir.

« Malgré tout le respect que je peux avoir pour les membres du conseil ici présent, mon avis est que nous ressemblons à une bande d'imbécile, valant moins que des humains avides de combat, avec tout le respect que j'ai pour ceux de Naelis. Nous sommes là, à nous quereller sur des sujets futiles, alors que d'autres bien plus importants devraient être débattus avec bien plus d'urgence.»

Le ton n'avait rien d’agressif. Il était même posé, dénué d'émotion, comme faisait un constat. Comme citant l'évidence.

« Pourquoi les Noss, les fils de Kÿria, tout comme nous, devraient-ils débattre avec nous des convictions de chacun, de la légitimité de chacun auprès de la déesse? Nous sommes tous ses enfants ici, et si nous ne vivons pas de la même manière, il nous appartient à tous de prouver que malgré nos différences, c'est ensemble que nous faisons face à ceux qui veulent notre perte. Les sombres ne sont que des erreurs qu'il faut bannir. Et c'est côte à côte de nous devons le faire. Cessons de tergiverser là dessus. Les Noss auront certes leur propre troupe, que nous ne commanderons nullement. Mais rien ne nous empêche de leur faire part de nos plans et stratégies, et d'agir comme de vrais alliés. C'est même un devoir. Car alors notre mère à tous verra que ses enfants savent faire fi de leurs différences.»

Il marqua une pause, tant pour réorganiser ses idées que pour laisser ce qu'il venait de dire être assimilé par son auditoire.

« Il est ensuite question des humains de Naelis. Certes ceux ci ne sont pas les enfants de l'Anaëh, mais ils se sont portés d'eux même vers nous pour nous aider. Ils sont peu nombreux, mais doit-on pour autant les repousser aussi sèchement? En chaque peuple, je crois qu'il peut y avoir des êtres dignes de confiance, et des traitres. Seuls les sombres dérogent à cette règle, car aucun d'eux n'est digne de confiance. Mais j'ai par le passé pu constater que le peuple humain n'était pas uniquement composé de félons et de brutes. Que certains des leurs étaient en mesure de démontrer leur valeur en maintes choses. Ceux ici présents veulent défendre le peuple elfe face à la menace sombre venue du sud. Devons nous fièrement les repousser et nous montrer comme des ainés bornés et sans tolérance, ou à l'inverse leur donner leur chance? Peut être ai-je tort, peut être pas. Mais si on essaye pas, on ignore à jamais la réponse.»

Il poussa un nouveau soupir, et se carra dans son siège.

« Je ne suis qu'un membre du conseil et me plierait à sa volonté si la majorité n'est pas en accord avec moi. Mais au moins devais-je prendre soin de vous avertir de ma manière de penser. Libre à vous de l'ignorer, mais pensez au delà de nos traditions et de nos habitudes. Pensez à l'avenir, à notre survie et à nos frères et sœurs. Peut être alors cesserons nous de nous quereller inutilement sur ces vains sujets.»
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Devant la problématique que rencontrait le nouveau Capitaine -qui prenait ce poste contraint et forcé-, Fenris suggéra d'un regard à son frère de rencontrer le Quigamor plus tard pour partager sur la possibilité de lui confier tout ou partie des archers montés au moins le temps de cette attaque.

Une main posée sur la table, Fenris suivit avec intérêt le bref échange entre son frère et son Lieutenant. Une diversion ? Concentrer les forces ennemies d'un côté pendant que l'autre est délaissé ? Oui, cela pourrait fonctionner, avec une peu d'aide. Delyndil n'allait pas beaucoup apprécier la proposition de son cadet mais il apportait un avantage stratégique non négligeable.

-Et qui pourrait se rendre plus discret que des Noss ? Se serait user au mieux de leurs compétences.

Un double effet de surprise en somme. Les drows attaqués par devant et infiltrés par derrière, voilà qui n'était pas dans les habitudes des elfes. De plus, leurs cousins des bois étaient mieux placés que quiconque pour parvenir à cet exploit et les sombres n'auraient sans doute pas le temps de les voir venir.
Tandis qu'ils devisaient doucement de stratégie, la Dame de Naelis prit la parole pour annoncé que l'appui qu'elle leur proposait ne se comptait pas en homme... Fenris serra les dents et se redressa pendant que son aîné prenait la parole. Cette fois, il ne pouvait lui reprocher ses paroles, bien que cinglantes. Les elfes n'avaient pas besoin d'une tape sur l'épaule mais d'un soutien armé. Quant à la signification de sa présence, que représentait-elle pour eux qui n'avaient que peu d'estime pour les humains ?... Bien peu de choses hélas. Et les mots d'Iridwen n'y changeait rien à ses yeux. Le Conseil aurait probablement finit par accepté l'aide de Naelis, s'ils avaient eu davantage à leur proposer.
Ce fut donc un regard désolé que le cavalier porta sur la souveraine, bien qu'il doute une seule seconde qu'elle puisse porter son attention sur lui et le remarquer.

Lorsque Voronwë revint et prit la parole, Fenris porta son regard sur lui et ne cacha pas son étonnement face à son ouverture d'esprit qui semblait bien soudaine. Depuis le début de cette réunion, il semblait ne vouloir qu'une seule chose : faire cavalier seul en ne demandant l'aide de personne. Et voilà qu'il changeait d'avis sans raison apparente et qu'il acceptait la présence des humains en Anaëh... Il y avait de quoi être surpris.
Mais le regard du jeune citadin se fronça lorsqu'il prononça ses derniers mots. Il porta alors une attention différente sur lui, éveillant d'autres sens jusque là endormi (comme souvent lorsqu'il était dans un environnement relativement citadin). Son don pour la Symphonie et ses capacités magiques se tournèrent vers le Noss. Un frisson lui parcourut alors la colonne vertébrale. Il y avait quelque chose... qu'il ne parvenait pas à définir. Quelque chose de terrifiant.

-Quelque chose de bien trop grand et sombre habite en lui...

Ces mots achevèrent de compléter le tableau des réflexions de Fenris et le titre de Gardien commençait à lui parler. Un être vivait en Voronwë, celui qui devait créer cette ambivalence dans ses réactions. Un être dont il devait être le Gardien, celui qui devait l'empêcher de nuire. Toutefois, le cavalier n'était pas assez puissant pour comprendre la véritable nature de cette chose et le rôle exact de l'elfe sylvain dans cette histoire. Toujours était-il que la Reine avait raison : étant donné son instabilité, mieux valait qu'il ne soit pas en charge du commandement. Il hocha donc la tête pour manifesté son accord avec les derniers mots de la souveraine des Hommes.
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MessageSujet: Re: [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé]   [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé] - Page 2 I_icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 17:29

Halya nota avec une agréable surprise que sa proposition de Corps d'Armée ne soulevait pas de tollé générale. Ëninril appuyait l'idée, Delyndil se gardait pour l'instant de tout commentaire et le nouveau capitaine des archer s'était tout au plus fendu d'une diatribe sur l'inutilité d'une telle décision en comparaison d'une alliance réelle entre l'armée des cités et celle des clans... Malheureusement, il ne devait pas avoir parfaitement compris que le plus grand problème dans cette histoire était le fait que les Noss n,'avaient aucun pouvoir centralisé, rendant toute stratégie commune extrêmement complexe, ce qu'Halya lui rappela d'une voix calme.

Si personne n'y était violemment opposé, elle devrait voir cela directement avec le Capitaine Silad auquel Kelendil, toujours loin au Sud, avait cédé le commandement pour la reprise d'Eraison. Il ne manquerait plus qu'un nom officiel et un chef qui puisse mettre d'accord les membres de plusieurs Noss... Une paille !

Mais pour le choix du chef, le bref échange entre Ëninril et la Dame de Naëlis fit froncer les sourcils d'Halya. Quelque chose de grand et sombre... Lors de leur première rencontre, il s'était passé quelque chose d'étrange, certes, mais il venait de montrer une ouverture d'esprit envers les humains, peu commune pour un Noss et elle avait vu de quoi il était capable en tant que commandant. Sans cette intervention, elle aurait tout de suite été du même avis que le druide... Mais la confiance et la simplicité avec laquelle la reine venait de prendre la parole étaient sans équivoque. Comment elle avait pu le déceler par contre : soit son affinité avec la Symphonie était très forte malgré ses années d'exil, soit leur petite réunion accueillait à une magicienne assez précoce. Pour Halya, la seconde solution était la plus probable.

« La désignation du chef peut attendre pour l'instant, c'est loin d'être quelque chose d'anodine, si l'idée d'un Corps des Noss est définitivement acceptée, il faudra de toute façon un temps d'adaptation. »

Elle chercha un instant le regard de la Dame puis celui d'Ënin, surprise qu'il n'ait rien descellé si vraiment le Gardien Voronwë représentait un danger. Cependant, si elle devait avoir des précisions, mieux vaudrait les demander plus tard, ou même voir avec le principal intéressé. Elle décida donc de ne as rebondir et de plutôt laisser le Capitaine Iridwen finir sans heurt.

« Capitaine, vous savez comme l'ensemble des nôtres que la dernière fois que les humains sont entrés en masse dans les frontières de l'Anaëh, le Linoïn a été perdu. Une blessure qui n'a jamais guérir et ne le pourra sans doute jamais. Certes, les humains de Naëlis m'ont toujours paru plus dignes de confiances que les Péninsulaires et encore plus que ceux de cette époque révolue, mais encore récemment des décisions humaines ont porté atteinte à l'Oeuvre. La décisions de les laisser ou non circuler pourrait être bien lourde de conséquence alors même que nous ne savons pas quelles seront les conséquences durables de cette guerre pour les terres d'Eraison. Comprenez donc que cette chance que vous demandez pour les humains est un risque inutile pour beaucoup, même si certains, comme le Gardien Voronwë, sont assez ouverts pour l'entendre. Cette question, comme celle d'une Alliance dans cette guerre ne pourra être réglée par quelques officiers au nom d'Anaëh entier. Cependant croyez bien que je ne laisserai pas cette offre sans suite. »

L'absence du Capitaine d'infanterie se faisait cependant sentir... Les événements de l'extérieur étaient sûrement plus complexes que prévus... Halya hésita un instant avant de reprendre, après tout, ils étaient là pour cela.

« Je ne sais pas si vous avez été averti de l'objet premier de cette réunion, commença-t-elle en s'adressant au jeune capitaine des archers avant de reprendre à l'intention de toute la tablée, mais si vous avez encore assez de verve et de force, nous devrions y venir. Nous devons minimiser les risques d'une attaque massive sur deux fronts de la par des drows et l'impacte de la présence sombre sur Anaëh. »

Elle échangea un regard avec le Capitaine Delyndil avant de pointer l'une des cartes qui trônait sur la table. Bien qu'elle ne soit pas toujours d'accord avec lui, elle lui faisait parfaitement confiance que cela en arrivait au commandement et à la stratégie.

« Nous devons reprendre Eraison avant la fin de l'été. »



La Carte du front:
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MessageSujet: Re: [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé]   [Etat-major]Si vis pacem, para bellum [Officiers elfes & co][terminé] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 11 Juin 2015 - 4:57

"_Quelque chose de bien trop grand et sombre habite en lui...
_ Oui je... je l'ai... je l'ai senti aussi. Mais ne tombons pas dans de vaines élucubration. Je verrai le Gardien en temps et en heure pour régler cette question, dit le druide en se reprenant.
La désignation du chef peut attendre pour l'instant, c'est loin d'être quelque chose d'anodine, si l'idée d'un Corps des Noss est définitivement acceptée, il faudra de toute façon un temps d'adaptation.

Ëninríl acquiesça, pour se donner un peu de contenance après qu'Halyalindë n'ait cassé sa réplique pour préparer la question qui le touchait personnellement. Mais la personne qui intervint plus tard le décontenonça. Le Capitaine fraichement nommé qu'était Delnwë déclara d'un ton parfaitement neutre et poli, que les débats dans lesquels s'étaient lancés les elfes ici présents étaient non seulement inutiles, futiles, mais il insultait presque le groupe que les officiers et leurs invités formaient. Le héraut d'Anaëh équarquilla d'abord les yeux devant tant de franchise devant un elfe qui lui avait paru en retrait, puis appuya franchement son discours lorsque celui-ci déclara que "Les enfants de Kÿria devront faire fi de leur différences". Le tout restait de façon à ce qu'on ne puisse pas lui reprocher son manque de respect envers ses confrères. Visiblement, le druide avait sous-estimé l'esprit du capitaine Iridwen.

Halyalindë prit le relai, rebondissant sur la tirade de Delnwë puis lui annonça en rappelant à tous le vrai but de cette réunion. Le druide sourit en voyant que la Protectrice reprenait la direction de cet état-major. Enfin la discussion reprenait un véritable sens qui la ferait avancer. Malgré tout, quand Arava dit qu'Eraison devait être reprise avant la fin de l'été, cette annonce jeta le glas sur l'assemblée, chacun mesurant ces propos à sa propre mesure, tout en regardant fixement la carte montrée par la Dame Protectrice sur laqquelle on pouvait voir un shéma grossier d'Anaëh colorée de deux tâches brunes symbolisant l'avancée du Front.

Le druide se leva et s'avança pour se coller à la table. Il tira la carte vers lui et posa son index à l'Est d'Eraison.

"_ La forêt devient plus éparse par ici mais est toujours là. Les Noss pourront s'y cacher aisément pendant que vous tenterez une action frontale. Je pense que rechercher une stratégie dans les tunnels est vain, sauf en un seul point : le Sombres savent pertinement que nous tenterons de la même façon qu'eux les grottes. A l'évidence, il nous y attendrons de pied ferme. C'est pour cela qu'il faudrait créer une fausse armée, constituée d'elfes ou d'illusions, qui y ferait diversion. Si ce plan marche les drows seront encerclés d'une part par les Noss, de l'autre par les véritables Taledhels. Pourquoi ne pas, en plus, envoyer des Limiers faire les éclaireurs faussement non-discret près de l'entrée des cavernes pour renforcer l'illusion d'une attaque souterraine ? Qu'en pensez-vous, messieurs Capitaine ? dit-il en interrogeant l'assemblée du regard.

Un plan très simple, somme toute, qui reposait malgré tout entièrement sur la crédibilité de leurs cousins déchus.
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Plus les débats avançaient, et plus les protagonistes cessaient de s'exprimer, voire en venaient à quitter le lieu de réunion. A ce rythme, ils seraient si peu qu'ils ne seraient plus en mesure de prendre la moindre décision.

La dame protectrice, écoutant patiemment le point de vue de Delnwë sur une alliance avec les humains de Naelis, fit clairement comprendre qu'elle n'y goûtait guère pour le moment. Quoique ne repoussant pas l'idée, elle rappela les tragiques événements passés avec ce peuple si disparate et prompt à l'affrontement. Elle ne manqua pas non plus de rappeler que les capitaines de l'armée n'avait théoriquement aucun pouvoir décisionnel sur ce genre de choses. C'était véridique en temps normal. Mais les temps étaient tout sauf normaux. De son ton posé et sans emportement, il entendait le faire comprendre.

« Je comprends ce que vous dites, dame Halyalindë. Toutefois, je me permettrai de nuancer un fait dans vos propos. Si cette décision est en effet très lourde de conséquence et qu'elle ne doit pas être prise à la légère, je relève le fait que vous souhaitiez que d'autres que nous s'expriment sur le sujet. Avec tout le respect que j'ai pour votre rang et votre position, pourrais-je savoir à qui vous pensez? Car vous savez ce qu'il en est du trône, et du conseil. Qui alors devrait prendre une telle décision? Vous le dites vous même, nous sommes en guerre. Je ne suis que rarement partisan des décisions hâtives, et suis prêt à attendre le temps nécessaire pour prendre celle ci. Mais je n'attendrai pas après des personnes qui prendrons la décision sans savoir ce qui se déroule ici. Je pense bien au contraire que nous sommes les plus à même de faire ce choix, en ces temps de troubles.»

Il s'arrêta là, ne souhaitant pas poursuivre le débat. La dame revint alors à l'objectif premier de cette réunion ô combien importante: la prise, ou plutôt la reconquête d'Eraïson. Elle était vitale, tant parce que ces terres ont jusqu'alors toujours été sur les terres de la belle Anäeh, mais aussi pour le moral de ses enfants, qui voyaient jusqu'alors les défaites s'accumuler et les dirigeants comme les armées s'étioler. Il fallait frapper fort et montrer que l'Anaëh était encore unie au nom de Kÿria.
Le druide Noss proposa alors un plan, simple, basé sur un principe de diversion. Des illusions et des troupes légères envoyées dans les tunnels, alors que les vraies troupes attaqueraient de toute part sur la cité. Simple... trop simple, même. Le capitaine se tourna vers le Noss et lui fit part de ses impressions. Mais là encore sans aucune animosité.

« Un plan simple en effet. Dans lequel je me permets de relever plusieurs problèmes. Le premier est sans doute en relation avec les illusions que vous évoquez. Qui sera en mesure de les créer? Car je doute que nous disposions d'une force magique suffisante pour faire apparaitre des illusions dans une partie de ces tunnels. Et je ne risquerai pas inutilement la vie de mes soldats dans ces souterrains. Les sombres auraient très bien pu les piéger et les faire s’effondrer aisément. Je sais que la guerre engendre des pertes, mais celles ci seraient des pertes inutiles. Si toutefois les troupes légères se sentent prêtes à endosser ce rôle je ne les y stopperaient pas. Le second point est que ce plan se base sur le fait que nos ennemis y croiront, or j'en sais suffisamment sur eux pour savoir que cela ne dégarnira en rien leurs défenses. Comme je l'ai évoqué ils auront probablement piégé les tunnels et conservé leurs troupes dans la cité même.
Toutefois, l'idée d'une diversion n'est pas inintéressante. De plus, la grande capacité des vôtres à se mouvoir dans la forêt pourrait nous être utile. Nous pourrions faire croire à une force plus grande qu'elle ne l'est avec des archers judicieusement placés, hors de vue mais assez proche pour tirer en groupes. Mes propres soldats pourraient en faire de même depuis des couverts au sol, et ainsi mobiliser une forte part des troupes ennemis. De même, utilisons les éclaireurs pour leurrer. Si nous parvenions à fabriquer quelques faux boucliers, nous pourrions les faire passer pour des troupes lourdement armées s’approchant de la cité, tout en les maintenant hors de portée des flèches. Cela pourrait mobiliser davantage l'ennemi sur ce flanc là... pendant que notre véritable attaque serait lancée à l'opposée de la cité. Il faudra bien sûr choisir les points judicieusement, convenir de signaux servant à synchroniser au mieux nos actions, et surtout, coopérer tous ensembles en mettant nos différents de côté. Mais si nous parvenons à les leurrer, nous pourrons créer une brèche suffisante pour les chasser définitivement de la cité.»


Il arrêta là son exposé. Il aurait pu davantage entrer dans les détails. Mais pour le moment, il attendait de connaitre l'avis de chacun sur ses propositions.
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Enfin, les délibérations étaient revenues sur le bon chemin. Après les arrivées impromptues, les paroles violentes et les actes de rejet, ils arrivaient finalement aux véritables enjeux de cette réunion : décider dans les grandes lignes de la conduite à suivre pour reprendre Eraison.

Une diversion semblait utile, certes, mais menée par quelles troupes? Noss ou Citadins? mages ou éclaireur? Peut-être seraient-ils assez fou pour faire intervenir les humains à une plus vaste échelle? Et où passer? Les tunnels, les couverts ou les airs? Combien de vies sacrifiées? Combien de mage nécessaire? Les Ëalas seraient-ils de leur côté cette fois encore? Quelles chances que cela aboutisse dans le meilleur des cas? Et dans le pire?

À chaque idée proposée, un nombre incalculable de questions devaient être posées. Un nombre encore plus grand de cas de figure, étaient à imaginé. Et tout cela était encore basé sur du vent en l'absence de certains Capitaines de l'armée royale ou Commandant d'armées locales. Sans parler de la Force de frappe Noss qui restait toujours inconnue puisqu'elle n'arriverait au mieux, que quelques ennéades plus tard.

Les discussions se finirent tard ce jour-là, car il fallait bien prendre un peu de repos, mais tous les détails étaient très loin d'être réglés. Sous la lumière des deux lunes, le camp bruissaient. Bien loin de là, sous le couvert des arbres, les Noss également avaient stoppé leur marche pour la nuit, l'oreille tendue vers les rumeurs du Sud. Mais autour d'Eraison, la Symphonie accablée de douleur et de haine ajoutait un nouvel écho à sa complexe mélodie. Les elfes commençaient à rassembler leurs forces.

Du moins, en théorie.


PREVOIR LA REPRISE D'ERAISON:

_________________
Ombre fugace
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