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 Sur le sentier de la guerre

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Aelric Tau'riel
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Aelric Tau'riel


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MessageSujet: Sur le sentier de la guerre   Sur le sentier de la guerre I_icon_minitimeDim 15 Fév 2015 - 14:23

Précédemment : Fiche d'Aelric




La bête se jeta sur sa proie en produisant un son guttural immonde. Sa bouche aux crocs acérés déchiqueta la chair du jeune sorgal, perforant muscles et tendons, perçant jusqu'à l'os.
La riposte ne se fit pas attendre ; D'un coup de sa longue corne il entailla le bras musclé du nieläv, le forçant à reculer pour ne pas finir embroché.
Mais ce n'était que repousser l'inévitable. L'herbivore titubait, son flanc éventré par l'attaque du prédateur. Il poussa un mugissement désespéré, appelant à l'aider son troupeau. Hélas celui-ci devait déjà se trouver loin.
Égaré, séparé des siens, le sorgal d'à peine trois mètres était une proie facile pour les carnassiers d'Anaëh. Si ce nieläv ne lui était pas tombé dessus, l'herbivore aurait servi de repas aux Phish Oura ou aux Loups qui peuplaient les bois.

De la vie à la vie. Pensa Aelric, observant la scène depuis le couvert des arbres. À dos de sa jument, il était près à s'enfuir dans la seconde si le prédateur s'intéressait à lui. Mais la bête était concentré sur son dîner, qui s'affaiblissait au fur et à mesure que son sang le quittait.
Le bourreau tournait autour du condamné, épuisant le sorgal qui devait en toute circonstance opposer sa corne aux crocs et griffes de son assaillant.

Bien vite une ouverture apparut, donnant l'occasion au nieläv de donner le coup fatal. L'Elfe cessa alors de contempler la scène et reprit sa route au travers de la forêt. Il n'était plus très loin de sa destination, et la proximité avec le front se faisait ressentir dans la mélodie, décousue désormais, qui jaillissait de la nature.
Sa mélodie, lorsque le Sylve parvenait à la capter, était celle d'une ode funèbre ; Le peuple d'Anaëh se battait, mourrait pour la défendre. Et la forêt lui rendait hommage dans la tristesse de ses notes.

Durant son périple pour rejoindre la bataille, Aelric avait dû faire de nombreux détours ; Les sentiers qu'il avait suivis au début n'étaient bien vite plus praticables. Depuis le Voile, la végétation avait profondément altérée les chemins, ne laissant que des tronçons séparés par des ronces ou des arbres apparemment centenaires qui il y à vingt ans n'étaient encore qu'à l'état des graines et de glands.
L'Elfe s'était égaré de nombreuses fois, mais il percevait de temps à autres des échos lointains de la guerre en gestation, retransmis par la Symphonie. Ces sons – qui n'en étaient pas – le guidèrent et bien que la lutte mortelle entre ces deux animaux l'avait retardé, le fascinant, Aelric se hâtait désormais, autant que la topographie du terrain le lui permettait.

Je ne devrais pas me permettre de laisser mon esprit s'intéresser à de pareilles distractions... Je suis proche mais qui sait quels détours la malice des dieux pourrait-elle encore m'opposer ? Ce qu'il ne savait pas encore, c'est que les dieux le guidaient vers une rencontre qui n'aurait peut-être jamais pu avoir lieu sans les contretemps qu'il avait subis jusqu'à maintenant.  

Le trot d'Alleïn, sa jument, le menait à travers le méandre touffu. La lumière, coupée du sol par la densité des frondaisons, ne parvenait qu'à dissiper la pénombre qu'en de rares occasions. Même ainsi l'Elfe avait du mal à se repérer dans le labyrinthe épineux et feuillu dans lequel il s'était empêtré.
L'après-midi se muait lentement en une soirée humide et froide, pressant le cavalier qui se devait de trouver un bivouac pour la nuit à moins de se condamner à devenir une proie trop aisée, à l'instar du sorgal qu'il avait croisé.

Il pensait être enfin tombé sur une piste engageante lorsqu'un son, encore lointain, fit naître un frisson de terreur chez le jeune Elfe.
Une meute de loups traçaient sa piste. Il en était convaincu.
Redoublant d'efforts, taillant les branches basses qui barraient sa route à l'aide de ses deux épées, il parvint en haut d'une colline envahie de fougères.
Bien qu'il se trouve désormais en hauteur, il ne parvenait pas à voir à plus de quelques dizaines de mètres devant lui. La nuit tombante n'aidait pas son regard pourtant acéré à percer la ligne d'arbres qui lui faisait face, en contrebas.

Aelric dévala la colline, à cours d'options. Il rengaina alors ses lames et agrippa de ses deux mains la crinière d'Alleïn qui fonçait au triple-galop vers la barrière d'arbres. Il l'avait orientée vers la zone la plus fragile qu'il discernait, mais même ainsi...
Sois ça passe... Sois ça casse !

Ou les deux. Ils traversèrent les bosquets épais et emplis d'épines ; Une branche fouetta violemment la tête de l'Elfe, le désarçonnant. Il sentit ses cuisses se décoller de la selle, ses poings serrés arracher une poignée de poils blancs de la crinière de son cheval, puis il tomba.
Le monde sembla pendant une seconde ne plus avoir aucune logique, le haut et le bas inversés, et plus aucune notion de direction ne faisait sens.

Dans une roulade plus subie que voulue, il parvint sur la terre battue d'une route entourée de hauts troncs et de rocs. Il avait franchi la muraille verte, mais ne s'en réjouissait pas pour autant. Le goût ferreux du sang explosa dans sa bouche. Il s'était fendu la lèvre dans sa chute.
Courbaturé de partout et un peu honteux, Aelric se releva lentement.
Du revers de sa manche il s'essuya le menton d'où dégouttait irrégulièrement le liquide pourpre. Encore désorienté, il lui fallu un certain temps avant de retrouver sa jument qui avait terminée sa course à quelques mètres de là. La monture semblait en bien meilleur état que son maître.

Une chance. Mieux vaux ça que l'inverse ; Elle est la seule chose qui pourra me garder en vie si les Loups sont toujours à mes trousses... Ce n'est qu'après avoir repris ses esprits, pendant qu'il vérifia l'état d'Alleïn, que l'elfe comprit qu'il n'était pas seul sur la voie.
Sa tête se tourna lentement jusqu'à ce que ses yeux tombent sur plusieurs ombres qui émergeait de la nuit. Elle était désormais définitivement tombée, et il lui fallu un certain temps avant de distinguer ce qui s'avançait vers lui.
Une cohorte de Sylves, en tenue guerrière et armés jusqu'aux dents, marchait le long du sentier. Plus qu'il ne pouvait compter en cet instant, au moins une centaine et pas moins de quatre-vingt... à leur tête, un Ornodhel imposant, pas seulement par sa stature, mais aussi par l'aura qu'il dégageait.

Il était clairement bien plus vieux qu'Aelric – Au moins quatre cent années de vie s'affichait sur son visage au teint sombre – et donc bien plus dangereux. Ils avaient dû le voir avant même que l'Elfe ne les entendent, et pour autant leur attitude restait inchangée, avalant inexorablement la distance qui les séparait du guerrier, tout penaud.
Il y à peu de chances qu'ils soient hostiles, même si mes habits sont clairement de la cité... Ne se dirigent-ils pas vers la guerre, tout comme moi ? Pesant le pour et le contre dans la balance encore déséquilibrée de son esprit, l'Elfe leva une main, paume vers l'avant, en signe d'amitié.

- « Bonsoir, Frères ! Rejoignez-vous l'effort de guerre ? Moi-même je tente de rejoindre les osts royaux... » La longue ligne de combattants demeura inflexible. Peut-être ais-je fait une erreur en mentionnant les Taladhels ? L'apparent chef de cette petite armée poursuivi son chemin, toujours impassible.

Ils n'étaient qu'à quelques mètres l'un de l'autre, désormais, et leurs regards se rencontrèrent. étrangement en cet instant, Aelric ne put s'empêcher de penser de nouveau à la scène qu'il avait vu, quelques heures plus tôt. Je ne sais pas si je suis la proie, mais le prédateur... Ce n'est sûrement pas moi.

...
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Voronwë
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MessageSujet: Re: Sur le sentier de la guerre   Sur le sentier de la guerre I_icon_minitimeLun 16 Fév 2015 - 11:08

Spoiler:

Comme tout paraissait étrange ici! Loin de chez eux, loin de la terre qu'ils avaient toujours connus et jurés de protéger jusqu'à leur dernier souffle. Une forêt si différente mais si semblable à la fois... L'Anaëh faisait étalage de ses pouvoirs aux sylvains, démontrant à chaque sentier comme la nature pouvait être changeante, comme le pouvoir de Kÿria était grand. Du coin de l'œil, au détour d'un sapin centenaire, Voronwë aperçut deux petites formes lumineuses qui voletaient paisiblement, ne cherchant même pas à se cacher. Une vieille femme-médecine, s'apercevant de son embarras, l'avait informé qu'il s'agissait de fées et qu'elles étaient porteuses de chance, d'espoir et de joie.

D'une main, le guerrier brisa les réflexions optimistes de son aïeul.


-"Il n'y aura pas de joie, nous partons à la guerre... Nous avons laissé notre bonheur derrière nous."

Las, le vétéran elfe se retourna pour observer les quarante guerriers et soigneurs qui l'accompagnaient. Les plus inexpérimentés, les plus jeunes, la plupart n'avaient même pas encore obtenus leur armure en écaille de Glorhinfarth. Ils marchaient, avec leurs lances de silex, d'os, de crocs ou de métal, leurs tenues de cuir et de fibres végétales, leurs mouvements mal avisés témoignaient de leur manque de perfection. Ils n'avaient pas encore traqués les pires gibiers de ces bois, tendus des embuscades aux elfes qui passaient sur leur territoire. De petits jeunes que Voronwë se ferait un plaisir de former dans le sang et la douleur.

Et les soixante autres me direz-vous? Ils étaient partout autour, sautant de branches en branches à travers les arbres aux denses feuillages, ils parcouraient les buissons et les herbes, cherchant la moindre trace de danger. Les meilleurs guerriers, les meilleurs chasseurs.

Les traqueurs de Voronwë.

Tous arboraient avec fierté leurs armures en peau de Baar'Ane, leurs épées, vouges et jointures du meilleur acier elfique, volé ou échangé avec les Cités. Leurs têtes étaient ornées d'un casque taillé en chêne représentant l'une des gueules du monstre sur lequel la Noss devait veiller.

Presque un tiers du clan était en route pour le combat, la fureur du monstre symbole de la Noss se réveillerait en eux et ils l'utiliseraient pour chasser les drows, définitivement.
Le chef de guerre posa sa main sur sa maille écaillée. Ces morceaux-là ne venaient pas de la mue de la créature, comme les autres, il l'avait pris directement au monstre, à la "fraîche" et il sentait que depuis son cercueil de pierre, le Baar'Ane l'avait maudit, des milliers de fois maudit.

Il lui apparaissait souvent en rêve, ou comme un cri guttural à travers la Symphonie. Voronwë en avait peur, comment aurait-il pu en être autrement? Ses multiples tête, sa taille de géant, son corps puissant... Un Eäla même aurait reculé devant une telle abomination...

Un éclaireur lui fit signe: là-bas sur le chemin, un elfe. Depuis leurs courtes cimes les traqueurs s'armaient déjà, près à tuer au moindre danger. Leur dirigeant sourit faiblement, comment craindre un homme seul alors qu'il avait déjà mis au tapis certaines des monstruosités les plus impies de la forêt et vaincu des commandants des Cités? Le mieux était encore de se rapprocher pour voir...

Rien de bien particulier à première vue, un jeunot un peu amoché qui se baladait sur les routes, pas transcendant pour deux so...


-"Bonsoir, Frères ! Rejoignez-vous l'effort de guerre ? Moi-même je tente de rejoindre les osts royaux..."

Un silence se fit. Voronwë regarda de haut en bas le nouveau venu et siffla doucement. Il n'en fallut pas plus pour qu'une quinzaine de chasseurs en armes descendent de leurs branches pour le viser de leurs javelots ou de leurs arcs alors que le sept-centenaire récupérait sa longue lance des mains de son second.

-"Si nous avions été des Daedhels, tu serais déjà mort, jeune guerrier. Tu comptes rejoindre la guerre? Comment espères-tu survivre en accueillant chaleureusement chaque nouvelle tête que tu croises?"
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MessageSujet: Re: Sur le sentier de la guerre   Sur le sentier de la guerre I_icon_minitimeMar 17 Fév 2015 - 18:35

---


Alors que la troupe s'approchait, Aelric eut un aperçu plus net des membres qui la composait. Les ténèbres nocturnes avaient altérée sa vue, mais les nuages se dissipèrent et ce qu'il pensait être une centaine de guerriers se révélèrent être bien moins nombreux. Moitié moins, je dirais... Toujours bien plus que je peux espérer combattre, voire même distancer.
Leurs silhouettes quelques instants plus tôt lui imposaient le respect, mais de voir leur visages d'aussi près le rassura quelques peu. Les trois-quart paraissent à peine plus âgés que moi... Le seul qui faisait encore une forte impression se tenait à quelques pas d'Aelric.

Le leader du groupe émis un signal, et l'instant d'après le jeune elfe compris qu'il était bien plus cerné qu'il ne le pensait. Avec une vivacité hors du commun, les Ornodhels jusqu'alors dissimulés dans les feuillages surgirent de toute part, tenant en respect le guerrier qui se tenait seul au milieu de la route. Parmi les arcs et les armes de lancer, Aelric eu la surprise de repérer quelques éclats métalliques. Ainsi donc ils se permettent d'utiliser des outils de la cité, malgré les traditions. étonnant. Cette Noss n'est pas comme les autres !
D'ailleurs les francs-tireurs qui avaient bondis de leurs couverts n'avaient rien à voir avec ceux au sol. Leur assurance et leur posture indiquaient qu'ils étaient bien plus aguerris, et sous l'épaisseur de leurs chevelures touffues Aelric discerna les regards froids et calculateurs de ceux qui ont déjà côtoyés la mort.
Ils connaissent le coût de la vie bien mieux que leurs autres frères d'armes ; Nul raison de plaisanter avec eux, car ils se montreront implacables.

-"Si nous avions été des Daedhels, tu serais déjà mort, jeune guerrier. Tu comptes rejoindre la guerre? Comment espères-tu survivre en accueillant chaleureusement chaque nouvelle tête que tu croises?"

Ces mots firent naître un grand sourire qui illumina le visage d'Aelric. Il haussa les épaules, puis répondit.

-"Si j'avais pu m'enfuir et me cacher avant que vous ne me voyiez, soyer sûr que je l'aurais fait." Il passa en revue la douzaine d'Elfes qui formaient un cercle autour de lui. La promesse d'une exécution immédiate planait dans les yeux de chacun ; Ils n'attendaient que l'ordre de leur chef. "Mais il faut croire que ça n'aurait pas fonctionné... J'ai souvent entendu parler de la furtivité des chasseurs Ornodhels, et en une ou deux occasions j'ai même pu en faire les frais. Si vous étiez des Daedhels, je n'aurais même pas eu le temps de vous saluer. à la vue de ce que je porte et malgré la couleur de ma peau, ma gorge aurait été traversée d'une flèche avant même que je ne puisse prononcer un mot."

S'obligeant à dissimuler du mieux qu'il le pouvait son anxiété et tout en conservant un sourire avenant, le jeune cavalier s'avança vers la figure noble du commandant de la petite armée.

Une certaine noblesse, effectivement, se dégageait de l'être. Mais ce n'était pas celle des cités, et encore moins celle des hommes. C'était une noblesse martiale, produit d'une vie de batailles, qui en imposait. Ses subordonnés se tendirent, prêt à frapper à la moindre incartade, alors que le jeune Sylve progressait pas à pas vers leur commandant.
-"Je tente ma chance, qui que vous soyez ; La route a été longue et je suis épuisé de cette solitude. Si je dois mourir que ce soit au moins de la main de mes pairs."
Il tendit la sienne. Si l'ancien combattant l'acceptait, ils se saisiraient mutuellement l'avant bras. Le salut du guerrier. La plus grande marque d'honneur, et ce que je peux proposer de mieux en pareille circonstance. Normalement ce geste est universel, du moins dans notre univers de sang et de fer... Espérons que ceux-ci ne l'ignore pas.

-"Mon nom est Aelric. Aelric Tau'riel. Mon père m'a toujours dit qu'entre Elfes, c’était le moindre des respects que de savoir le nom de celui que l'on s'apprête à tuer." Maintenant, soit tu me transperces de ton arme d'hast, soit je vis jusqu'à voir poindre l'aurore suivante.

...
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Voronwë
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MessageSujet: Re: Sur le sentier de la guerre   Sur le sentier de la guerre I_icon_minitimeMer 18 Fév 2015 - 11:33

Un cri d'indignation parcouru l'assistance à la vue du geste d'Aelric. Comment aurait-il pu s'imaginer, en simple elfe vagabond ignorant tout de la Noss du Baar'Ane, que chez eux cette simple salutation guerrière était une demande de duel à mort? L'ultime demande d'un combattant à un adversaire pour partir dans l'honneur ou survivre dans la gloire...
Le maître fronça les sourcils et se gratta le menton, fort surpris de cette demande singulière venant d'un être paraissant finalement inoffensif et davantage intrigué qu'hostile. Cela étant, sa dernière phrase laissait à comprendre qu'il sentait sa mort arriver... Au fond, peut-être était-il sérieux?
Un cri résonna parmi l'assistance, venant d'un jeune elfe en retrait, rapidement suivi d'un autre:

-"Tu n'as pas le droit de le défier, étranger!"

-"Abattons-le nous-même!"

Aussitôt des clameurs se firent entendre partout, venant des traqueurs comme des apprentis chasseurs, chacun souhaitant relever le défi à la place de Voronwë. Voir le chef de guerre relever le défi d'un cadet semblant tout juste sorti de l'adolescence elfique aurait été outrageux! Leur devoir se faisait clair: exécuter cet importun à sa place!
Agacé par la vaine agitation de sa Noss, le vétéran tonna en un mot!


-"Silence!"


Et il revint.


Contrairement aux inexpérimentés, l'elfe vieillissant soupçonnait une mésentente dans le protocole. Un grippage malveillant venu de l'isolation de son clan au cours des siècles et des maigres tentatives de discussions avec les groupes étrangers. Il faut dire que quand on tuait à vu tout intrus sur son territoire, ça n'aidait pas à comprendre leurs us et coutumes. Sans un sourire, avec presque un rictus de colère, Voronwë tenta d'éclaircir cette situation incongrue.


-"Je ne sais ce que signifie ce geste pour toi, jeune ignorant... Mais pour nous, c'est une demande de combat à mort. Tu viens de me défier en duel, un affrontement où l'un de nous deux laissera la vie. Es-tu bien sûr que c'est ce que tu veux?"


Avec une certaine appréhension, le sept-centenaire détailla son opposant. Un petit jeune sans doute, qui n'avait vu que peu de combats au cours de sa courte vie... Ce serait un jeu d'enfant de lui briser les os.
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