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 [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]

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Nienna Ancalímon
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MessageSujet: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeJeu 5 Mar 2015 - 10:04

Le début du printemps prometteur de renouveau, annonceur de la reprise de la vie. Les tapis de neige blanche ont laissés à la verdure, à la terre nue et humide ainsi qu'aux premières touffes d'herbes. L'hiver n'a pas été dés plus doux et dés plus rassurant, les drows sont aux portes de la mère forêt, pourrons-nous les empêcher encore longtemps de prendre la sylve ? Tu n'es pas guerrière, tu n'es qu'une simple itinérante, marchande de vin si l'on veut, le véritable marchand c'est ton père toi tu ne fais que l'accompagner dans ses déplacements ! Mais il faut avouer que pendant l'hiver il y a assez peu de commande, la plupart des clients ont fait leurs réserves pendant l'automne ce qui fait de cette saison une forme de vacance pour ta famille et toi. Mais le printemps est là, encore timide, mais bien présent ! La marmotte a vu son ombre, elle est donc sortie de son trou pour entamer la nouvelle saison.

Toi aussi, tu as décidé de quitter ton trou ! Lossë avait grand besoin comme toi de se dégourdir les jambes et de manger autre chose que du foin plein de poussière. Tu pouvais lire dans son iris gris son envie de se repaître d'une douce et fraîche pousse d'herbe. Tu lui ouvris donc la porte du boxe et te hissa rapide sur son dos, l'animal se précipita ensuite de lui-même vers la forêt, nulle doute que les grands espaces lui avaient manqués. Passé tout l'hiver dans un box à quelques exceptions lors des jours de beau temps lui avait été bien difficile autant qu’à toi. Vous êtes semblable sur ce point, vous n’aimez guère être enfermé trop longtemps.

Les premiers rayons du printemps étaient d’une grande douceur, ils réchauffaient à peine le sol et était bien incapable de te réchauffer, tu exhalais de petit nuage blanc tant il faisait encore frais. Tu avais bien fait de mettre une robe plutôt chaude ainsi qu’une cape faite de laine blanche enfin de te réchauffer un peu et de ne pas prendre froid ! Ainsi tu partis pour une journée entière en forêt en compagnie de ton cerf.

Mais bien que le printemps fût venu, les journées étaient encore courtes, bien que tu aies passé des heures à flâner dehors il te sembla que le moment de rentrer arriva trop tôt. Le crépuscule chatoyant tomba sur la sylve comme une rivière d’or et de rubis, les lieux semblaient un peu plus chauds sous la lumière déclinante, mais ce n’était qu’une impression ! Une bourrasque glaciale vient te rappeler que l’hiver n’était pas si loin encore. Vous marchiez avec Lossë l’un à côté de l’autre pour rentrer à demeure, les muscles toujours plein de vigueur après cette trop courte journée. Ta main enfouit dans le pelage blanc et touffu d’hiver de l’animal, il paraît que ce n’est pas tant la différent de température qui fait qu’un animal voit son poil s’étoffer pour l’hiver, il s’agirait du coucher de soleil, plus les jours se raccourcis plus l’animal prendrait en poil. Il faut avouer que c’est bien étrange, tu souriais légèrement comme à ton habitude la chaleur de Lossë au creux de ta main semblait te réchauffer le corps entier.

Vous n’étiez plus bien loin d'Eteniril, tu enjambais souplement quelques racines et ne voyant que sol sous cette arbre était guère meuble voire même pourrie, au travers duquel  tu passes et te retrouvas d’un trou plein de racines. Par chance le cerf n’est pas tombé avec toi, autrement cela aurait pu faire très mal. S’il était tombé le premier tu aurais pu tomber sur ses bois, il était tombé en second tu te serais deux cents kilos sur son frêle corps. Il faut reconnaître que tu n’es pas aussi musclé qu’un homme. Tu es fine et grande avec quelques muscles légèrement dessinés mais ça s’arrête là, tu levas la tête vers ton point de chute, peut être un ancien terrier de blaireau que le temps et l’eau ont élargis. Et surement approfondit en fait toi et ton mètre quatre-vingt de dépassiez du trou sans compter que tu n’avais pas fini sur les fesses, bien que tu en es peu cela aurait été préférable. Te voilà au fond d’un trou une douleur vive te mordant la cheville. Tu te relevas malgré la douleur pour tenter de grimper à fin de pouvoir sortie mais la terre humide s’affaissait sous tes doigts et te faisait glisser au fond.

Inquiet le cervidé tournait en rond autour du trou, en bramant avec tellement de puissance que même un ours en hibernation l’aurait entendu. Depuis le fond de ton trou tu tentais bien de le rassurer pour qu’il se taise et n’alerte pas de prédateurs qui pouvait se trouver à proximité mais c’était peine perdu. Tu soupiras doucement en t’enroulant dans ta cape couleur de boue pour avoir un peu plus chaud.
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Ëninríl Il'Dolwen
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeLun 16 Mar 2015 - 21:33

Assis sur les branches noueuses d'un vieu hêtre, Ëninríl méditait. Les timides rayons du soleil de début Barkios frappaient ses épaules, la douce brise fouettait son visage et sa cape virevoltait dans le vent, mais rien ne semblait perturber le jeune druide à l'écoute de la Nature. Sa chère Anaëh reprenait ses belles couleurs de printemps après une rude saison froide. Il revenait d'une mission diplomatique en territoire Noss qui s'était trouvé être délicate. Ainsi il profitait en ce moment du calme et de la tranquillité de l'Oeuvre.

L'endroit où il se trouvait était le lieu favori de méditation du jeune druide. La mélodie des arbres y était un doux chant et lui murmurait ce qu'il voulait savoir. Au pied de l'hêtre centenaire se trouvait une mare bordée d'herbes folles où il n'était pas rare de croiser quelque farfadet ou petite fée. La seule note faisant tâche au milieu de ce paysage merveilleux était la possibilité que cet endroit puisse être ravagé par les Drows, à la porte de la Forêt mère, si les elfes n’oubliaient pas leurs différents et ne leur opposaient pas un front uni.

Ëninríl était plongée dans cette réflexion quand la quiétude de la forêt fut perturbé par le cri d'un cerf bramant haut et fort sa douleur. Le druide s'arracha à sa méditation et sauta souplement sur le sol. Il parcouru des dizaines voire des centaines de mètres en quelques minutes par de longues foulées bondissantes à travers la sylve avant d'arriver sur une petite clairière où le cervidé blanc tournait tout en bramant toujours plus fort. Le druide s'approcha prudemment puis posa sa main sur son encolure et le caressa en lui murmurant des mots d'apaisement. L'animal se calma aussitôt. C'est alors qu'Ëninríl entendit un discret soupir qui projeta une fine volute de vapeur dans la fraicheur du crépuscule. Il s'approcha d'un trou au pied d'un chêne où visiblement la terre s'était effondrée et aperçu la jeune elfe des cités.

Blonde comme les blé, les pommettes légèrement saillantes, la peau opaline et les yeux bleus en amande, l'elfe plut tout de suite au jeune druide. Recroquevillée et enroulée dans une cape, elle apparaissait fragile, alors que la silhouette élancée et finement musclée tout en étant très féminine semblait démentir cette faiblesse.

Sachant pertinemment qu'il n'arriverait pas à remonter l'elfe à la seule force de ses bras, Ëninríl avisa deux longues lianes solides, puis communiqua avec le cerf ne lui demandant si le noble animal voulait être mit à contribution pour sauver sa maitresse. Le druide, en symbiose avec son environnement, n'eut pas besoin que l'animal ne lui réponde pour comprendre son assentiment. Il attacha donc les deux cordes végétales autour du cou de l'animal sans lui faire de mal et s'approcha une nouvelle fois du trou. Sans savoir comment il devait aborder la jeune elfe, il se tut et préféra lui lancer les lianes.
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeMar 17 Mar 2015 - 17:19

L'animal avait l'air de devenir fou, au fond de ton trou, tu étais bien incapable de le calmer. Il bramait appelant de l'aide à sa façon, tu savais bien qu'il voulait t'aider, mais qu'il ne savait pas comment si prendre. Son comportement aurait pu attirer des prédateurs et tu ne voulais pas qui lui arrive malheurs. Tu étais inquiète pour lui et il était inquiet pour toi, c'était mignon, mais ne faisait en rien avancer les choses. Tu t'asseyais dans la boue au fond de ton trou, forcée par la douleur vivace de ta cheville. Tu tentas de masser la zone douloureuse, mais tu l'avais à peine touché que tous tes muscles s'étaient crispés refusant d'obéir de nouveau et de reposer tes doigts sur ta cheville. Tu retiens tant bien que mal un juron et grogna aussi faiblement que possible pour ne pas inquiéter l'animal dehors.

En parlant de Lossë il était soudainement devenu bien silencieux. Tu portais ton regard vers l'entrée en appelant l'animal. Rien, il poussa pourtant un rait puissant et serein. Tu ne savais pas ce qui se passait là-haut, mais le cervidé se sentait en sécurité alors il n'y avait guère de raison de s'inquiéter selon toi. Tu soupiras de nouveau et parlas à l'animal de votre prochaine sortie. Où vous iriez ce que vous feriez sans doute pendant la promenade. Le stress causé par la chute était passé, tu pouvais sourire et réfléchir plus posément à : comment sortir.

Quel ne fut pas ta surprise de croiser une paire d'yeux dans l'embouchure et il n'était pas argenté et le faciès n'avait rien d'animal. Tu souris néanmoins ravie et rassurée. Tu ne pus pas voir grand chose d'autres de là où tu te tenais, bien malgré toi. Pourquoi étais-tu tant rassurée ? Elle pouvait bien repartir sans t'aider, quoi que Lossë ne serait pas si calme. L'instinct animal n'avait pas de limite et tu te sentais tout à fait confiante à l'idée de te reposer sur le ressentit de la bête. La paire d'yeux ne pipa mot et lança deux lianes dans le trou. Tu regardas les cordes de fortunes et te saisis des deux, une dans chaque main. Devais-tu monter par tes propres moyens ? Cela te semble peu faisable étant donné que ta cheville en compote. La paire d'yeux ne pipa mot et lança deux lianes dans le trou.

- Pardonnez-moi, comment voulez-vous que je les utilise ?


Osas-tu d'une voix moyenne. Les elfes ont une bonne ouïe, tu sais bien que tu n'as pas besoin de parler plus fort pour que ta paire de mirettes te réponde. Pourquoi cela ne pouvait-il pas être une autre être qu'un elfe ? Parce qu'aucun ne serait assez fou pour avancer aussi loin dans la forêt sans être accompagné d'un sylvain. Il y a des milliers de pièges naturels et mortels dans ses bois, des pièges comme celui dans lequel tu viens de tomber.
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeMer 18 Mar 2015 - 21:29

"_ Pardonnez-moi, comment voulez-vous que je les utilise ?"

La voix douce de l'elfe brisa le silence que venait d'instaurer le druide en calmant le cervidé. Sa question tombait sous le bon sens mais Ëninríl n'avait même pas envisagé qu'elle put être blessée. Après une telle chute, comment pouvait-il en être autrement ? Et dans ce cas, même l'aide du cerf seule ne pourrait la faire sortir, malgré qu'elle restait bienvenue : la force conjuguée de l'animal et du sylvain pourrait remonter l'elfe des cité sans aggraver sa blessure.

"_ Accrochez-vous bien." Dit Ëninríl, avec douceur lui aussi, mais simplement.

I se saisit alors des deux lianes, et, d'une légère tape sur l'arrière-train du cerf, le fit avancer. Ensemble, ils tirèrent pour faire sortir l'elfe du trou. L'animal apportait la force, tandis que le druide tirait de façon à ménager l'elfe blessée. Finalement, quand elle fut à portée de bras, il lui tendis sa main, afin qu'elle s'en saisisse. Bien que ce fut difficile, ils arrivèrent à l'extraire du trou.

Ainsi face à face, toute la beauté de l'elfe se dévoila à Ëninríl. Il put mieux détailler son visage très fin et sa silhouette gracile mais aussi lire dans ses prunelles le sens de la vérité et de l’honnêteté à toute épreuve. Puis, un peu gêné, il se détourna et alla féliciter l'animal : la compagnie des bêtes est souvent bien plus simple que celle des elfes ! Tout en s'affairant, le druide ne pipait mot. Sans savoir pourquoi, les mots ne venaient pas. Alors il préférait se taire plutôt que de commettre un impair. Il regardait le soleil disparaître à l'horizon avec une pointe d’inquiétude, non pas pour lui mais pour l'elfe qu'il venait de sauver. Étrangement, il se sentait responsable d'elle à présent, alors que tout lui indiquait que cette jeune elfe savait très bien se débrouiller seule. Lorsqu'enfin Ëninríl engagea une véritable conversation, il dit chaleureusement :

"_ Que fait une elfe de pierre seule dans cette partie d'Anaëh ? Bien des sylvains seraient ravis de vous tourmenter... La nuit va bientôt tomber, vous devriez rester avec moi."
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeVen 27 Mar 2015 - 18:18

Le cervidé et toi avait un lien indéniable et puissant qui vous liait, mais bien que tu sois capable de lui faire faire la révérence ça ne veut pas dire que tu es capable de surpasser son esprit. Hé bien oui, tu n'es pas druide, tu es certes capable de l’apaiser en apparence mais tu ne peux faire taire son instinct et encore moins avoir totalement l'ascendant sur lui. Comme un cheval, le cerf blanc à son esprit, son savoir, ses envies et surtout ses craintes souvent difficilement raisonnable. Comme avec l'équidé tu peux te lier à lui, il peut t'apprendre moult choses et vice versa, mais jamais tu ne pourras supprimer son esprit. Puis après tout si l'animal n'avait pas tout ça tu monterais une coquille vide. C'est un être intelligent, doué de raison et de sentiment, qui connait ses limites ! Bien que l'animal soit calme, tout comme toi tu es légèrement anxieuse, sans doute ton côté maternel qui ressort, mais tu savais que tu pouvais faire confiance à l'instinct de Lossë.

Une voix calme et douce retenti, sans doute appartenait-elle à la paire d'yeux vairons que tu avais croisé quelques secondes plus tôt ! Lossë n'était pas doué de parole, il semblait fort peu probable que ce soit le cerf. Tu saisissais donc les lianes, comme on venait de te le demander et te laissais ensuite tirer lentement hors de la cavité. Une main vient prendre la tienne alors que tu te trouver à l'embouchure de cette dernière et te tira hors de ta geôle naturelle.

Agenouillait dans l'herbe humide face à l'homme qui venait de te sauver, tu soupirais de soulagement tu ne passerais pas la nuit au fond du trou. Tu lui esquissais un fin sourire sincère et aimable puis tu soulagea doucement sa main de ton emprise avant qu'il ne se lève pour féliciter ton compagnon. Lossë se laissa faire, bien que d'habitude il n'appréciait guère la compagnie des autres mâles, on dira que cet elfe est l'exception qui confirme la règle. Tu te laissais tomber dans tapis vert feuillu du sol soupirant encore d'un soulagement que tu avais du mal à dissimuler !

- Merci infiniment pour votre aide, ami !


Lossë s'approcha lentement de toi et vient te renifler le visage, frottant son nez humide contre ta figure. Tu grimaçais en riant et repoussa doucement l'animal gloussant doucement, tu lui caressas la joue pour le rassurer et l'animal te lécha les doigts en guise de réponse amicale. Tu tapas doucement sur la patte avant du cervidé qui plia les genoux se retrouvant à genoux près de la dame qui se hissa sur son dos et d'un claquement lui demanda de se relever. Tu le félicitas d'une caresse sur l'épaule.

Tu te tournas vers l'elfe constatant sa peau un peu plus brune que la tienne, sa tignasse était noir comme l'ébène et ses yeux vairons. Sur ses joues il y avait deux traits blanc, tu compris alors qu'il s'agissait d'un Noss, un cousin des bois. Bien que vous les elfes des cités aviez du mal à vous entendre avec vos frères ses derniers temps, tu ne pensais pas avoir réellement quelque chose à craindre d'eux. Les mésententes entre frères sont choses communes.

- Que fait une elfe de pierre seule dans cette partie d'Anaëh ? Bien des sylvains seraient ravis de vous tourmenter... La nuit va bientôt tomber, vous devriez rester avec moi.


- Une innocente promenade.


Tu regardais la nuit tomber doucement sur la prime forêt, tu ne pouvais en effet pas rentrer maintenant. Si tu n'étais pas tombée tu l'aurais sans doute fait, mais tu ne tenait pas tenter plus le mauvais sort alors tu ne contre dit pas le Noss.

- Où passerons-nous la nuit !?

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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeSam 4 Avr 2015 - 12:19

La jeune elfe se trouvait être très aimable et adressa au druide un sincère petit sourire. Elle libéra sa main de l'emprise de celle de son 'sauveur' en accompagnant son geste d'un remerciement chaleureux. Alors qu'Ëninríl s'affairait dans la petite clairière pour préparer la nuit qui tombait, il entendit le rire limpide, cristallin de la Taledhel, qui semblait caresser ses tympans. Un tel son reflétait parfaitement la situation des deux elfes : la tranquillité  et la présence rassurante de la sylve, mais la fragilité de ce moment alors que la guerre était aux portes de la Prime Forêt.

L'Ornedhel leva les yeux vers le ciel qui se remplissait peu à peu de lanternes des dieux, comme sa maitresse druide aimait appeler ces lumières qui s'allumaient une fois la nuit tombée dans le firmament. Leur beauté avait toujours fasciné Ëninríl, et avait inspiré nombre de contes et de légendes dans son peuple. Pour le jeune druide, chacune représentait un des siens, mort pour la gloire éternelle du peuple elfe.

A la question du druide concernant la raison de sa venue dans cette partie d'Anaëh, l'elfe des cité répondit, presque avec candeur : "Une innocente promenade". Ëninríl sourit, mais ne répondit pas. Alors, son interlocutrice comprit qu'elle serai contrainte de dormir dans la prime Forêt. Elle ajouta surprise et certainement un peu apeurée :

"_ Où passerons-nous la nuit !?
_ Ici."

Il était évidemment totalement proscrit de faire du feu dans le forêt. En tant que druide, Ëninríl ne supportait d'ailleurs la vue d'aucune flamme qui soit. Pour se protéger dans leur sommeil, où, dans son cas, de sa méditation, il utiliserai donc son lien avec Anaëh, sa magie.  Il s'approcha donc d'un talus difficile à cerner dans l'obscurité grandissante, tendit les mains et se mit en transe. Son état, à mi-chemin entre l'incantation et la méditation, ne dura que quelques secondes, et l'on put juste discerner deux mots dans son marmonnement : "Olf ... Tôba".

Les branches s'agitèrent alors, d'abord lentement, puis plus rapidement, pour prendre la forme d'une coupole de quelques deux mètres de diamètre. L'entrelacs isolait très légèrement du froid encore très présent la nuit en ce début de printemps. Le druide prit quelques pas de recul pour juger son abri. Satisfait, il acquis ça, plus pour lui même que pour quelqu'un d'autre, et détacha son arc qui se trouvait, à l'habitude, dans son dos en bandoulière.

"_ Je vais chercher de quoi nous sustenter. Que faudrait-il à ta monture pour la satisfaire ?"

L'emploi du tutoiement était volontairement familier, mais Ëninríl voulait casser la glace qu'il avait installé en se murant dans le silence. Avec que sa compagne d'infortune lui ait répondu, il s’enfonça dans la forêt. Il trouva quelques herbes et racines qu'il glissa dans ses petites sacoches suspendues à sa ceinture sur son torse. Il regagna donc le campement improvisé tout en admirant encore une fois les lanternes divines.

Traduction elfique:
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeMer 11 Nov 2015 - 19:05

Juchée sur le dos de ton ami de longue date, toi, l'elfe des cités, après avoir regardé le ciel pour juger de l'heure tu contemplas le brun. Il parlait à la forêt, il leur souffla à l'oreille deux petits mots qui leur supplia de lui construire un abri. La nature répondit au druide sans attendre et lui créa une cachette pour la nuit. Les branches s'entrelaçaient dans un chaos des plus organisé qui donnait une allure mystique à se toit de fortune. Tu avais passé bien des nuits sur les routes, jeune tu avais même dormi sur le dos de ton destrier de l'époque, cela n'aurait pu être plus inconfortable que la litière la plus malfamé de n'importe quel auberge.

Lossë approcha de l'abri d'un pas sûr et renifla les branches, sans doute avait-il était intrigué par le spectacle que venait d'offrir le druide. Toi, par contre tu étais bien plus difficilement impressionnable. Toujours par monts et par vaux, tu avais vu myriade de choses qui t'avais marqué. Les cracheurs de feu et ceux qui à l'inverse savait marcher sur les braises incandescentes, tant de chose qui te semblait impensable qu'aujourd'hui le plus simple tour de magie semblait bien commun. D'une tape sur l'épaule tu demanda à nouveau à ton fidèle compagnon de plier le genou pour t'aider à descendre. Chose que tu aurais aimé faire seule, néanmoins ta cheville t'en empêchait. Comme vous n'aviez pas besoin d'aller plus loin tu n'avais pas besoin de rester percher plus longtemps sur le dos du cervidé.

Tu t'assis donc le dos contre le mur de branche avant de poser ton regard ondin sur ton sauveur qui s'armant de son arc, t'annonça qu'il allait rechercher de quoi manger. Bien que tes promenades soient toujours longue tu avais pour habitude de rentrer manger, tu n'avais rien sur toi pour casser la croûte ce soir. Tu n'avais guère prévu de dormir dehors. Tu n'eus pas le temps de répondre à ton bienfaiteur qu'il avait disparu dans la forêt, tu haussa les épaules doucement te tournant vers Lossë.

- Il te faut rentrer, mon ami ! Va ! La forêt est dangereuse de nuit, surtout pour toi. Revient demain, je t'attendrais.


Le cerf blanc n'écouta pas ce qui lui dit, son instinct le poussait rester près de toi malgré que la forêt ne fusse pas un endroit pour un animal blanc. Un long soupire échappa de ta bouche insatisfaite, tu souris néanmoins avec douceur à ton fidèle destrier et lui caressa la tête entre les bois tendit qu'il broutait une petite touffe d'herbe qui avait poussé par là. Vous attendîtes donc le retour du Noss en silence.
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeJeu 26 Nov 2015 - 20:13

"Un ami est un frère donné par la nature."
Proverbe elfique

"Il te faut rentrer, mon ami ! Va ! La forêt est dangereuse de nuit, surtout pour toi. Revient demain, je t'attendrais"

Cette phrase accompagna Ëninríl dans sa quête de nourriture dans la forêt. Lorsqu'il revint dans la clairière, celle-ci était plongée dans le silence. Le soir était tombé et elle se trouvait dans une relative pénombre. Dans l'obscurité il devina la silhouette de la Citadine adossée contre son cervidé. Une des deux lunes renvoyait son éclat sur l'elfe qui resplendissait d'un éclat blanchâtre. Le druide lui trouva un certain charme, ainsi positionné sur son animal. Bien que sa taille, son teint de peau et ses cheveux clairs ne puissent laisser doute sur son origine des Cités, il pensait qu'une attitude toute Noss se dégageait de sa posture. Ses promenades dans la forêt, sans doute, pensa-t-il avec un petit sourire.

Il déchargea le contenu de sa petite besace sur le sol. Elle contenait des racines, des herbes et autres baies en tout genre qu'il avait pu récolter en ce début Bàrkios. La viande était absente du repas, bien que sa nature aviaire en réclamait. Il se contenterai de ce menu frugal pour la nuit. Séparant son butin en deux, il en apporta une partie à la jeune elfe. Ses cheveux blonds tranchaient dans la nuit, et même une luciole s'était approchée, attiré par son éclat.

"Comment dois-je t'appeler, Jeune Citadine ?"

L'ambiance bucolique de la scène donnait à sa phrase un ton particulièrement doux, comme si la voix du druide se fondait elle-même dans la forêt. Elle semblait plus aiguë qu'à l'accoutumée. La Symphonie lui fit écho, chanson emplie de sagesse bien que sans parole.

Ils se trouvait à présent à pas plus de deux coudées l'un de l'autre. Ëninríl, les prunelles vairons plongées dans celle de l'Itinérante, se détourna soudain pour se diriger vers l'animal. Sa main s'enfouit sous sa fourrure blanche tandis que le druide murmurait des mots d’apaisement à l'oreille du cervidé. Un druide est un elfe, certes, mais ils peuvent paraître parfois bien plus proche des bêtes que de leurs pairs. Tel est sans doute le prix à payer pour une vie dévoué à la Protection d'Anaëh.

La bête était un beau cerf, aux bois majestueux. Ses poils blancs lui donnait un caractère rarissime. Ses sabots fourchus raclaient le sol, impatients de fouler de nouveaux les sentiers de la Forêt. Ses yeux étaient gris. Le même gris qui brillait dans l'un des yeux des druide. Cette ressemblance fit sourire ce dernier, qui, après une dernière caresse, se détacha de l'animal pour se retourner vers sa maitresse.

"– D'où vient-il ? La Symphonie ne résonne pas en lui comme elle le devrait... j'en déduis qu'il n'est pas d'ici... je me trompe ?"

HRP:
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeMer 2 Déc 2015 - 16:06

Le dos contre le flanc du cerf blanc, toi, la jeune elfe des cités écoutait la mélodie d'Anaëh. Un murmure, un souffle qui te chatouillait les tympans. Tu te laissa emportait, belle enfant par la douceur du chant, fermant les yeux un instant pour t'y plonger totalement. Les arbres se souhaitaient une bonne nuit, bien que le chant de la forêt elfique ne cesse jamais, les vieux arbres le souhaitaient surtout aux jeunes pousses qui elles avaient besoin de repos la nuit venu. Du bout des doigts tu caressa le pelage chaud et soyeux de ton compagnon quadrupède. Un rayon de lune caressait ta peau sans te réchauffer, après tout aussi belle soient-elles, les lunes ne sont point des soleils. Leurs lumières firent néanmoins brillaient tes cheveux leur donnant un aspect d'or liquide qui tombaient en cascade sur tes épaules et sur le corps du cervidé. Une petite luciole tournait doucement autour de sa tête, à une distance respectable de son visage tu ne rechercha donc pas à la chasser. Ta peau clair elle prit des teints d'opale blanche, tu soupirais doucement d'un bien-être certain.

Il était bien mieux de dormir à la belle étoile que de dormir dans un trou songeais-tu silencieusement. Lorsque tu rouvris les yeux le Noss était de retour et avait déchargé ses trouvailles sur le sol quelques baies, des herbes et racines. Rien de très copieux, il vient t'apporter une part de son maigre butin et tu l'accueillis avec un sourire doux et chaleureux, ainsi qu'un peu gêné. Tu aurais autant apprécié chercher ta nourriture toi-même, mais tu ne pouvais pas tellement compte tenu de l'état ta cheville. Le jeune homme qui s'approcha te demandant comment il devait t'appeler.

- Nienna, merci pour le repas... Et vous, vous avez un nom ?


L'elfe sylvain se détourna rapidement de ton regard ondin, portant son attention sur le cerf et lui offrant même une caresse. Le cerf échappa un sorte de mugissement cours ni réellement ravis, ni contrarié. C'était bien son genre, songeas-tu toujours souriante.

Le Noss te demanda ensuite d'où venait Lossë, car quelque chose clochait en lui, il était bien le premier à remarquer une telle chose. Après tout c'est le premier Noss que tu rencontre et par dessus le marché il s'agissait d'un druide. Tu posa un regard tendre sur ton ami poilu, un fin sourire sur tes lèvres roses pâles se dessina. Un sourire doux empreint d'une certaine tristesse.

- Il vient des cités marchande Ithri Vaan, je l'ai sauvé de la mort, il attendait dans un enclos de poussière et de terre la mort. Malgré la mort imminente qui l'attendait il avait l'air fier et fort.

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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeVen 18 Déc 2015 - 23:04

"Quand un arbre tombe, on l'entend ; quand la forêt pousse, pas un bruit."
Proverbe Noss


"– Anaëh m'a donné le nom d'Ëninríl Il'Dolwen. Mais ce sera Ëninríl. Ajouta-t-il avec un sourire."

Son regard se porta de nouveau sur le cervidé. Ainsi la jeune elfe l'avait sauvé de la mort... Et il venait d'Ithri'Vaan. Bien des Immortels se seraient indigné devant une telle affirmation. Mais ce n'était pas le cas d'Ëninríl, qui acquiesça. L'animal semblait étrangement s'être bien adapté aux forêt pour un habitant des plaines.

Le druide se tourna vers la maîtresse. Elle aussi, malgré son jeune âge, s'était bien adapté aux paysages d'Anaëh. Mais dans son regard profond on lisait une soif de voyage plus profonde. Ses lèvres roses s'étirèrent en un sourire, elles-aussi. Bien que marquée par une tristesse mélancolique, il reflétait bien sa personnalité, pensa le héraut d'Anaëh. Mais le mugissement du cerf qu'il lança à se moment l'arracha à sa contemplation.

Ëninríl prit son maigre repas, puis, alla s'asseoir contre le cerf, à côté de Nienna. La chaleur du cerf les réchauffait contre la fraicheur de la nuit, encore froides en ce début de printemps.

"– Comment va votre cheville ?, dit-il en entamant ses premières racines."

Après qu'elle lui eût répondu, Ëninríl ferma les yeux et se laissa emporter par le Flux. Il évolua sur ces sentiers psychiques qui lui sont accessibles, remarquait chaque Souffle de Vie, chaque animal qui détalait ou qui approchait, intrigué par l'énergie qu'il dégageait. Il s'envola vers le ciel et contempla la vallée dans laquelle son enveloppe corporelle se trouvait, près de l'Itinérante. De son point de vue, il semblait assoupi, bien que ses yeux bougeant sous ses paupières closes le démentent.

Lorsqu'il mit fin à sa méditation, la nuit était déjà bien avancée. Ses yeux se rouvrirent et reprirent leur éclats. Il chercha des yeux la Citadine. Il l'aperçu, quelques pas plus loin mais, ne sachant si elle dormait ou non, se lève et se déplaça silencieusement. Il laissa son arc et son carquois sur le sol, ainsi que sa besace et ses poches.

Le druide s'avança dans les fourrés de quelques perds à peine et sa forme changea. En quelques secondes, la où se tenait l'elfe se trouvait désormais un aigle géant aux grandes plumes grises. Son estomac animal criait famine et réclamait sa part. Ëninríl s'envola donc, l'éclat la lune reflétant un lumière douce sur son plumage.

Il vola ainsi, dans la brume de la nuit. Le vent soufflait dans ses ailes et une fine pluie de celle qui rafraichit sans vous tremper lui martelait le crâne. L'oiseau s'éleva dans le ciel. Il cotoyait les étoiles et, au loin, se dessinait la seconde Lune, apparue depuis le Voile. On apercevait, sous ses rayons blancs, la silhouette de la Cité d'Eteniril, les pointes de son Palais de Lumière étincelantes. Mais de tout cela, l'Aigle n'en avait cure.

Le matin allait pointer dans les heures qui suivait quand le druide réapparut dans la clairière. Il chercha des yeux la jeune Citadine et il s'approcha d'elle.

HRP:
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeLun 4 Jan 2016 - 9:27

La soirée ne s'éternisa guère entre les deux protagonistes, ils mangèrent, échangèrent leur nom et un bout de leur histoire. Tu souffrais en silence, le sourire aux lèvres, aucun plissement, aucune ride ne trahissait la douleur qui enserrait ta cheville. Quand le sylvain te demanda comme elle allait tu ne fit qu'élargir ton sourire touchée par celle-ci.

- Je vais bien, ne vous en faite pas !


Tu ne touchas pas au racine, mais apprécia le goût sucré des quelques baies que ton frère de la forêt avait rapporté. Tu ne les mâcha pas, tu les posais sur ta langue et les écrasais sur ton palet. Les petites billes éclataient et répandait leur jus dans ta bouche. Ce qui illuminait légèrement ton visage. Alors que le silence s'installait entre vous, tu fermas doucement les yeux et te laissa bercer par le souffle du cerf qui te servait d'oreiller ainsi que par la mélodie de l'Anaëh. Lentement happée par le sommeil malgré la douleur de ta cheville tu te blottis contre le cervidé. A l'instar d'une enfant qui enlace un doudou pour lui donner le courage de passer sa première nuit sans lumière.

Tu n'entendis, ni ne sentit le départ de l'elfe brun, tu la constata néanmoins à plus reprise. En effet, la nuit ne fut pas dés plus agréable. Souvent la douleur dans ta cheville t'avait arraché à tes songes, sans doute car tu avais eu la mauvaise idée de remuer pendant ceux-ci. La nuit te parue bien longue, quoi qu'elle t'avait toujours parut longue et ce depuis que tu étais enfant. Tu te reposa autant que ta cheville te le permit.

Lors d'un énième réveille impromptu tu constata que le sombre voile de la nuit commençait à s'étioler. C'était beau, ce n'était pas ton premier, ni ton dernier levé de soleil mais cela créa en toi un sensation de bonheur dés plus vivifiante. Lossë réveillait par la lumière devenant de plus en plus forte, te poussa doucement du bout de son nez humide. Les cervidés sont des animaux crépusculaire, il était temps pour lui de manger ! Tu le caressa et lui gratta le dessous du menton ce qui provoqua chez le cervidé un petit raie de bonheur. Tu te glissa ensuite tant bien que mal sur le dos de ton compagnon. L'elfe sylvain n'était toujours pas revenu, tu n'étais point inquiète la forêt était sa mère, après tout c'est elle qui l'avait nommé. Tu te décida à aller chercher le petit déjeuner, tu ramassa ce que tu pu, çà et là ne te l'éloignant pas trop de la clairière. Quand tu reviens la nuit avait été presque chassé par le jour et tu posa ta récolte là où le sylvain pourrait la trouver. Toi tu avais grignoté tout en cueillant alors tu n'avais plus faim.

Il surgit de la forêt silencieux comme le jour qui avançait en ce moment dans le ciel.

- Bon matin à vous, enfant d'Anaëh !


Tu souriais au jeune homme, un sourire qui aurait pu faire pâlir de jalousie le soleil lui-même.
Sourire radieux, un baiser détendu et honnête.
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Ëninríl Il'Dolwen
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeLun 1 Fév 2016 - 19:06

"La Mère a donné la vie aux Elfes, et aux Druide la mission de la protéger."
Proverbe Noss

Les fourrés s'écartèrent à son arrivée dans la clairière. Un éclat de voix l'y accueillit.

"Bon matin à vous, enfant d'Anaëh !"

Son sourire franc et sincère, comme Ëninríl n'en avait vu que rarement, le desarçonna un instant. Mais il se reprit bien vite et lança sur le même ton :

"– Que la Volonté de la Mère vous porte, Kÿriiel !"

Il avait utilisé la formule traditionnelle que sa Noss utilisait pour se souhaiter une bonne journée. Le dialecte, un peu différent que celui des Cités, restait compréhensif pour n'importe quel elfe.

Ses lèvres s'étendirent elles aussi en un radieux sourire. Le druide fit quelques pas vers la citadine. Sa main passa une nouvelle fois entre les poils blancs du cervidé lorsque celui-ci passa à sa portée. Une touche de magie _ ou bien de Symphonie, deux concepts si intriqués pour un druide que les séparer n'a point de sens _ redonnait courage et force à la bête. L'Ornedhel posa le pied à quelques pouces à peine de sa Soeur de pierre. Il s'accroupit pour se mettre à son niveau. Il laissa le silence s'installer en la regardant, le regard empli de tendresse mêlé à de la curiosité. Pendant un moment, il observa le lever du soleil. Puis, se retournant vers l'elfe, il lui prit les mains et les déposa au milieu de ses paumes.

Ëninríl sentait la douleur du corps de Nienna, exacerbée par une nuit à la belle étoile, dans le froid des nuitées du début de printemps. Sur sa peau brune, il observait les mystérieuses et complexes arabesques que formaient les lignes de ses mains. Comme lorsqu'une bête blessée croisait son chemin, il sonda le corps de la jeune fille de Kÿria. Le druide n'est point un guerisseur, mais la douleur d'une Création de la Prime Mère, encore vive chez Nienna, ne pouvait le laisser indifférent.

Ses mains lachèrent celles de la citadine. Il laissa courir ses bras le long de son corps, effleurant chaque pouce de sa peau, effleurant son la toucher ventre, poitrine et jambes. Il ne se préoccupait pas des petits maux. Lorsqu'il rencontra sous ses doigts la cheville de l'elfe de pierre, il ne put retenir une grimace. Malgré qu'elle l'eut rassuré, Ëninríl comprenait à présent le calvaire qu'elle avait enduré. Il se morfondis intérieurement de ne pas avoir été attentif à ce qu'elle ressentait.

Le héraut d'Anaëh n'était pas habitué au système de la plus belle création de la Mère. Dans le corps de l'elfe se même beauté, complexité et perfection dans une alchimie rendant la guérison bien plus compliquée. Mais le druide ne voulut pas abandonner la Taledhel à sa douleur et s'astreignit à la soigner, dut-il y passer une nouvelle journée.

Ëninríl arracha une plume à sa capuche. Il la posa sur la cheville d'elle et entama un rituel. Un chant étrange, à la consonance elfique indéniable, résonna dans la petite trouée. Parmi les mots se glissaient des cris, des sifflements et d'autres grognements. Une part animale du druide se réveillait, alors que les pouvoirs de la Nature se réveillaient. Une douce lumière blanche jaillit de ses mains et s'activa autour de la cheville. Une agréable chaleur en résultat, qui embaumait l'organe de la jeune elfe.

Autout d'eux, le monde s'agitait. Le cerf refardait sa maitresse et le druide, à un pas l'un de l'autre, mais ce dernier ne s'inquiétait guère de sa réaction. Seul comptait pour lui la tâche à laquelle il s'astreignait.
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeDim 21 Fév 2016 - 16:22

Il approchait de toi et de ton compagnon à quatre pattes. Sortant d'on ne sait où, la nuit avait été courte pour toi compte tenu de la douleur qui t'enserrais la cheville. Tu avais donc largement pu te rendre compte de son absence. À chaque pas toujours plus proche de vous, il fini par arriver à votre hauteur, d'une main le Noss caressa le cervidé. L'animal renâcla doucement tandis que les longs doigts de ton frère sylvain glissait dans son pelage dense, la peau halé du jeune homme tranché au milieu des poils blancs immaculés. Les doigts laissèrent dans leur sillage cinq petite lignes de poil ébouriffé que Lossë remit à leur place à grand coup de langue qui s'ébroua ensuite requinqué par un peu de magie. Ô tu ne savais clairement pas utiliser la magie, néanmoins tu connaissais Lossë et tu savais que votre petite rechercher de nourriture l'avait un peu fatigué. Et comme il n'y avait de raison visible à ce soudain changement d'état, tu ne pu que conclure que la la bête avait reçu quelque chose lors du contact avec le Noss.

Le jeune homme sylvain était juste en face de toi, sourire aux lèvres. Il vient s'installer à ton côté calme et serein, le regard plein de douceur. Tu ne savais pas bien pourquoi il te regardait ainsi, avais-tu fait quelque chose de spécial ? Tu ne le penses pas ou alors tu n'y a pas fait particulièrement attention. Après tu n'avais pas non plus été désagréable avec lui. Peut-être n'avait-il jamais croisé de citadin aimable... Tu te rends peu à peu compte que tu ne sais rien de cette homme sinon qu'il est druide, Noss et qu'il s'appelle Ëninríl. Que de maigre information, vous regardez un moment le soleil levant à travers le toit de l'Anaëh. Un couché et un levé de soleil au milieu de la forêt elfe c'est vraiment unique, la façon dont la lumière filtre à travers les feuilles, compte de la variété d'espèce poussant à travers la prime œuvre selon l'endroit où on se trouve dans celle-ci il est très différent. C'est bien la première fois que tu le vois ainsi. Absorbée par le jeu de lumière de l'astre solaire tu sursautas légèrement quand le jeune homme te saisit les mains, tes mains semblaient aux creux des siennes, un petit frisson te parcourra l'échine, tu ne bougea pas, silencieuse tout comme lui.

Tu l'observais perplexe, le silence vous enroulant dans un voile épais et lourd. Tu ne savais pas ce qu'il faisait mais là où sa paume était en contact avec la peau de ta main tu sentais que ça te chatouillait doucement. Tu ne savais pas bien si la sensation était réel ou non, comme ce n'était guère plus gênant que la caresse furtive d'une plume tu laissas faire. Puis sans prévenir il délaissa tes mains pour faire courir les siennes le long de ton corps. Ce qui te gêna un peu, tu te mis à rougir vivement au contact, mais de surprise rien ne sortie de ta bouche. C'était la première fois qu'un jeune homme faisait cela... Tu portas ton regard ailleurs ne sachant pas du tout comment réagir. Les mains du sylvain arrêtèrent leur promenade sur ta cheville blessée la veille, tu risquas un œil vers le Noss dont le fasciés s'était décomposé subitement alors qu'il avait, à son retour, affiché le beau des sourires en te voyant.

Tu te refusais à remuer le moindre orteil, ce qui tombé bien vu que l'un de tes pieds n'aurait guère apprécie que tu bouge de trop. Le druide posa une plume sur ton membre blessé, toujours plongé dans un lourd silence. Tu ne pipais mot, tu ne savais pas plus quoi dire que quoi faire. Il se concentrait sur ta jambe et se mit à marmonner doucement, mêlant à ses chuchotis des sifflement et grognements. L'air ambiant sembla soudainement fourmiller autour de vous et Lossë sembla plutôt inquiet, il grattait machinalement le sol de ses sabots fourchus arrachant l'herbe au passage. Tu demandas à l'animal de se calmer d'une voix douce et faible. Il ne n'avait pas l'air très enclin à s’apaiser, mais tu continuas quand même de lui parler. Sans doute que le son de ta propre voix avait le don de te rassurer toi aussi.

Une agréable sensation de chaleur entoura lentement ta cheville et du coin de l’œil tu perçu la lumière blanche. Lorsque tu vis cette dernière tu tourna le regard vers celle-ci intriguée, la magie à toujours le don d'attirer les curieux, toi autant que les autres, un peu comme un papillon est attiré par une flamme. Tu observas la lumière sélénienne qui venait des mains du druide, tu saisissais ce qu'il essayait de faire, la question maintenant était est ce qu'il réussirait à le faire ? Après-tout, si cela avait été dans ses cordes depuis le début, il l'aurait soigné la veille… Ça devait donc être quelque chose de relativement nouveau pour lui. Tu l'avais vu commander à la nature et réussir à mettre Lossë dans sa poche alors que l'animal a un certain mépris pour les mâles… Très concentré sur sa tâche tu observais avec beaucoup d'attention le Noss. Tu n'avais pas bougé avant et rien dit non plus alors ce ne serait sûrement pas maintenant. Tu patientais donc, un peu dire que tu étais une patiente très calme, n'émettant aucune objection, ne te plaignant pas. Bien que le fouille corporel t'avais parue peut-être un peu intrusive, le reste était non-invasif et totalement indolore.

Lorsqu'il sembla avoir terminé, ton membre te sembla quelque peu engourdis et tu ne te sentis pas de te mettre sur patte pour sauter partout comme un jeune faon. Non, tu restas bien assise et n'effectua aucun mouvement de pied pour l'instant. Par contre, tu te permis de prendre dans tes bras ton frère afin de le remercier de son geste, réussis ou pas, le fait, qu'il ait juste essayé te comblait. Tu avais donc glissé tes bras au niveau de ses épaule et serré doucement. Se rapprochement te permis de sentir son odeur, il sentait comme l'Anaëh, l'herbe, les arbres, la rosée et les plumes étant donné qu'il portait une capuche qui en était faite. Tu plaças ton visage au niveau de sa joue, tu pouvais sentir son souffle jouet dans tes cheveux et caresser ton oreille, il était chaud. Du bout des lèvres tu le remercia oralement dans un murmure à peine audible.

- Merci, frère.


Tu te reculas ensuite, dénouant tes bras pour le libérer et finalement essayer de te lever.
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 19:20

"Elle écoutera, te guidera, sera ta seule compagnie pendant tes longues méditations. Écoute la Symphonie Ëninríl, elle te complera de la Parole de la Mère."
Idril Lisseul.

Et elle le prit dans ses bras, le réchauffant de sa chaleur corporelle, et emplissant ses narines de son odeur, mêlée à l’arôme des forêt. Pendant plusieurs secondes, les deux restèrent ainsi, en silence, chacun profitant de la proximité de l'autre. Au dessus d'eux, un oiseau chanta son chant du matin. Enfin ils se séparèrent, et Ëninríl, relâchant l'étreinte, garde les doigts de la Citadine au creux de sa main. Comme s'il voulait prolonger cette délicieuse parenthèse, il fixa le visage fin de la jeune elfe. Son regard était plein de tendresse, envers cet être qu'il avait recueilli et soigné. Pourtant derrière chez ce petit oiseau innocent et blessé vivait une jeune elfe en quête d'aventure. Elle avait arpenté plus de chemin et vu plus de paysage que lui n'en verrait sans doute jamais, des clairières d'Eteniril aux plaines de l'Ithri Vaan, comme elle le lui avait conté.

"– Merci, frère.
De rien, ma Soeur."

Ëninríl sourit un peu plus à cette remarque. Voyant que la jeune Citadine voulait se relever, il s'empressa de s'accroupir à son niveau. Passant un bras derrière ses épaules et un second derrière ses genoux, il la souleva lentement du sol. Il posa sur elle deux yeux protecteurs. Le druide s'avança jusque le cervidé qui les regardait, méfiant. L'Ami de la Nature qu'il était inquiétait tout de même l'animal, en le voyant porter sa maitresse à bout de bras. Mais le Noss lui murmura quelques mots en elfique et le cerf détourna le regard. Il posa Nienna sur le dos de son compagnon et pris bien garde à ce que sa cheville ne soit pas sollicitée. Lossë porta bravement sa maîtresse et fut récompensée d'une caresse du druide, qui laissa de nouveau quatre sillons dans ses poils blancs. Il avec un nouveau sourire, il s'adressa à la Taledhel :

"– Je vais vous raccompagner aux portes de la Cité. De là, nous nous séparerons. n'essayez pas encore de marcher sur votre cheville, elle vous ferai encore mal et ne tiendrai pas... Vous en retrouverai l'usage d'ici quelques jours..."

Ëninríl claqua l'arrière train du cervidé pour le faire avancer. Une douce musique, celle d'Anaëh, lui emplit les oreilles. Il s'y fia pour diriger l'animal.

"– Vous entendez la Symphonie, Nienna ?"
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 22:45

L'un contre l'autre pendant quelques secondes, partageant une étreinte, chaude. Suite à la nuit printanière que tu venais de passer ta peau ta contrairement à celle de ton frère était fraîche. Fraîche comme de l'eau, tes joues avaient d'ailleurs rosies à cause du froid. L'épiderme du Noss en plus d'être chaude exhalé en plus des odeurs de plantes, de plumes, que tu avais déjà reconnu. Le parfum du soleil, une effluve légère ! Cet échange de chaleur te fit du bien, tu sentais une énergie nouvelle s'immiscer en toi serais là encore grâce à la magie. Allait savoir où s'arrête les effets de cet élément tellement instable. Tu mets fin à votre rapprochement, sur tes lèvres néanmoins un sourire sincère se dessine. Ton frère garde tes doigts au creux de ses mains encore un moment. Tu as de petits picotements sur le bout de ceux-ci, là où ils sont en contact avec la main de l'elfe. Étrange sensation.

- De rien, ma sœur.


Tu étais bien heureuse qu'il te considère comme sa sœur, après tout beaucoup de Noss méprisaient les citadins. Une belle rencontre de plus. Tu allais pour te lever quand le sylvain te souleva comme une princesse, un bras sous les genoux, l'autre dans ton dos. Il posait sur toi  un regard bienveillant et tendre celui qu'on pose sur un animal blessé. Tu le regardais un moment, à nouveau en contact avec son torse, il avait l'air plus imposant ainsi alors que tu devais avoir encore plus l'air d'une petite chose fragile ainsi ballotté.

Lossë peu ravis à l'idée d'être approché par le mâle elfe se fit un peu têtu, mais ça ne dura pas, ton frère avait le don d'amadouer le cervidé. Il n'était pas druide pour rien, songeas-tu distraite aux creux de ses bras, le scrutant avec intensité sans faire attention. Ce n'est qu'une fois juché sur le dos de ton compagnon quadrupède que tu te rendis de ton impolitesse qui te fit détourner le regard.

- Je vais vous raccompagner aux portes de la Cité. De là, nous nous séparerons. n'essayez pas encore de marcher sur votre cheville, elle vous ferai encore mal et ne tiendrai pas... Vous en retrouverai l'usage d'ici quelques jours...


Tu opinas du chef, n'osant pas trop le regarder à nouveau. Puis vous vous mîtes en route. Lossë avançait d'un pas lent et noble, cet animal avait de prestance d'un roi dans tout ce qu'il faisait. Alors qu'entre ton frère et toi s'installait le silence, celui-ci fut vite remplacé par la symphonie des arbres. Tu n'y avais pas prêté attention depuis ta chute, la douleur de ta cheville t'empêchant de te concentrer sur celle-ci. La douleur n'étant plus aussi vive, tu pouvais à nouveau la laisser t'envahir. La mélopée soufflait à ton oreille quelques doux mots, expression de sentiment et d'émotion clair que cette dernière ressentait.

- Vous entendez la Symphonie, Nienna ?


- Aussi clairement que vous… d'ailleurs…


Tu osas tourner la tête pour regarder ton accompagnateur.

- Peut-être pourrions-nous nous tutoyer, vous ne semblez pas avoir l'âge de père Ëninríl Il'Dolwen. Et comme vous m'appelez déjà par mon prénom, autant ne pas faire la chose à moitié ! Qu'en dis-tu ?


Tu esquissas un nouveau sourire franc.
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeMar 29 Mar 2016 - 20:53

"Quand tu es perdu, écoute. Quand tu cherche une réponse, pose ta question. La symphonie est là pour ca."
Idril Lisseul

Elle lui proposa qu'ils se tutoyent et le druide opina. Il aimait bien la jeune citadine, sa présence brisait la monotonie habituelles de ses journées de méditation et d'errance à travers l'Oeuvre. Ëninríl jeta un coup d’œil à sa compagne et vit son regard se dérober au sien. L'avait-il froissée ? Puis son regard vint de nouveau rencontrer les yeux vairons de l'Ornedhel, qui s'en trouva rassuré.

D'une légère tape sur le dos de la brave bête, il la guida à travers les arbres en direction de la Cité. Il fit planer le silence un long moment, alors que seul résonnait les bruits de pas et de sabot dans la terre. Comme une berceuse, la Symphonie vint s'ajouter à ce tableau idyllique. Nienna l'entendais aussi, à ses dires. Il se plaisait à penser, sans savoir pourquoi, que les deux elfes, murés dans leur silence, écoutaient la même musique au creux de leurs oreilles pointues.

Sans s'en rendre compte, le druide jetait de temps en temps un coup d'oeil discret à la citadine assise sur le cervidé. S'en apercevant soudain, il détourna la tête, gainé, et fixa devant lui le petit sentier sur lequel ils voyageait. Il l'ignorait, mes ses joues semblaient avoir légèrement rosies. Parfois, une branche plombait sur leur passage, et Ëninríl la prenait pour éviter à la Taledhel de se baisser. Une autre fois, un trou creusait la terre meuble, et il fit faire un petit écart au cerf pour qu'elle ne ressente pas le choc.

Le druide fit encore une fois passer ses doigts dans les poils immaculés de leur possesseur. Ce faisant, il rencontra la main de Nienna, et eu un mouvement de recul en le sentait. Il laissa passer quelques secondes, et sa main se rapprocha imperceptiblement de celle, immobile, de la citadine. Quand il la rencontra de nouveau, il ne se déroba pas et noua un de ses doigts dans les siens. De fil en aiguille, leurs deux mains furent reliées, et eux continuaient d'avancer.
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeMar 29 Mar 2016 - 22:50

Visiblement il n'avait pas remarqué que tu l'avais longuement fixé. Tu te rassurais, mettant de côté ta honte. Arborant alors ton plus beau sourire tandis qu'il acceptait d'un mouvement de tête ta proposition de vous tutoyer dorénavant. Quelque chose que tu ne saisissais pas bien s’effaça, la différence ? La gêne, peut-être ? Tu sais pas ce que c'est, mais c'était là et maintenant ça ne l'ai plus.

Le silence que tu avais brisé se reconstitua. Ne restait plus qu'à vos oreilles le cliquetis familier des pas de Lossë et les voix de la forêt. Le druide guidait ton ami quadrupède, lentement vous avanciez. Tout deux dans vos pensés. Tes pupilles océanes allaient et venaient sur un peu tout, ta cheville, le décor, les obstacles que l'elfe s’évertuait à vous faire esquiver ta monture et toi. Puis de temps à autre elles croisaient un regard de l'elfe qui avait l'air un peu distrait, il la regardait sans vraiment être conscient. Quand il se gaîna en se mettant à ne plus fixer autre chose que la route un petit sourire amusé se dessina sur tes lèvres. Tu venais quelques minutes avant toi aussi d'avoir le même type d'attitude, lorsque tu t'étais surprise à le fixer. Tu étais loin de te moquer de ton "sauveur", tu trouvais presque cela attendrissant. Tu ne pipas mot, laissant le jeune reprendre sa contenance.


Tu n'avais jamais de rênes ou de selle pour monter ton cher Lossë. Un tel attirail lui aurait fait bien trop mal au dos. Alors tu ne dirigeais celui-ci qu'à l'aide de ton assiette. Les bras le long du corps, les mains posaient sur le garrot, il n'y avait qu'en cas de cours que tu t'accrochais légèrement à la fourrure à la base du cou du cerf. Tu avais donc les mains sur le garrot de Lossë quand la main du Noss entra en contact avec la tienne. Cela te surprise bien entendue, et le sylvain plus encore, car il retira celle-ci rapidement.


Malgré la fraîcheur printanière, tu sentais comme une légère fièvre s'immiscer en toi, couvrirais-tu quelque chose ? Tu inspiras franchement l'air frais du matin recherchant à te rafraîchir. Il ne dit rien et tu ne releva pas la chose non plus, après tout c'était sûrement un accident... Un accident qui se mua en un geste conscient et recherché. Il te pris la mains, nouant lentement un lien solide et pas juste un timide geste. Quoi qu'il devait y avoir une certaine timidité sous tout ça, car tu ne disais rien et lui non plus en attendant.

Sans prévenir, un soubresaut vient te secouer alors que tu te mettais à rire, c'était nerveux. Tu manquas à nouveau de dégringoler à nouveau de ta monture. Tu t'agrippas un peu plus à la mains que tu tenais déjà. Lossë surpris se dégagea, car être coincé entre un elfe à moitié par terre et un autre qui le retient ne lui plaisait guère. Il laissa donc choir les deux elfes, l'un sur l'autre. Tu tenais toujours la main du Noss malgré la chute et tu n'avais toujours pas arrêté de rire. Entre deux esclaffes tu essayas de parler :


- Pardon.... AaahAh... Je suis beaucoup... plus habile d'habitude.


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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeLun 4 Avr 2016 - 11:44

"La beauté est éphémère, pas la Joie de l'admirer."
Maxime citadine.

Il sentait la chaleur des doigts de la délicate main citadine... Il avancèrent alors, Cités et Noss main dans la main, jusqu'à ce qu'un rire secoua Nienna. En moins de temps qu'il eut fallut pour le dire, Lossë se débarrassa de la jeune elfe qui se retrouva par terre, en ayant emporté son compagnon de route avec elle. Les deux elfes, par terre, après avoir furent pris d'un fou rire. Le druide, malgré sa position inconfortable, ne chercha pas à se dégager dans un premier temps. Puis il se tut et retira sa main de celle de Nienna pour la relever. Comme plusieurs minutes auparavant, il porta la Taledhel jusqu'au cervidé et après l'avoir convaincu de se laisser monter, il rassis l'elfe sur le dos de l'animal.

Un sourire toujours mi-amusé mi-compatissant sur le visage, il fit avancer Lossë et reprit le chemin de la Cité. Après ce petit incident, Ëninríl n'osait plus toucher la Citadine et il se trouvait gêné quand son regard croisait le sien. Pourtant, si le cerf venait à accélérer le pas, sa main le retenais pour faire durer un peu plus le voyage. Les voix de la forêt reprirent leur place alors que le silence s'installait. Ca et là les Frères murmuraient aux deux elfes dans un chant que l'Effroi du Sud n'avait encore atteint. Le chant des Arbres étaient pur ici.

Ainsi ils voyagèrent l'un aux cotés de l'autre, prêtant chacun l'oreille à la Symphonie et aux pas de Lossë. Le druide laissa son regard vagabonder sur la Création et fut attiré par une Amaure Loth. Cette fleur, assez abondante en Anaëh, était pourtant l'une des plus belles créations de Kÿria. On ne pouvait l'admirer sans avouer sa beauté incontestable. Et pourtant, cette fleur dépendante des Frères pour vivre, meure si l'un d'eux vint à mourir. C'était le cas pour celle-ci, qui avait élu domicile sur une écorce sans vie d'un Frère trop vieux. Ëninríl s'en approcha et cueillit la fleur d'une main. Son funeste destin ne pouvait laisser de marbre un héraut d'Anaëh, qui ferma les yeux à cet instant. Au regard de Nienna, il laissa sa magie infuser ses doigts. Une douce lumière blanche en sortit, et vint se déposer sur les pétales roses de la fleur.

Lorsqu'il eut finit d'incanter, il rouvrit les yeux et admira son œuvre. Il tenait une Amaure Loth cristallisée entre les doigts. L'Ornedhel se tourna vers Nienna. Son sourire s’élargit quand il s'approcha de la jeune Citadine. Il regarda la fleur à présent éternelle qui brillait de mille éclats entre ses doigts et il tendit la main vers la tête de l'elfe. Entre ses cheveux blonds comme les blés il déposa la Fleur d'Aurore, symbole de renouveau chez les elfes, et admira ses traits fins sublimés par la plante. Satisfait, il détourna la tête et fit avancer Lossë d'une caresse et d'un murmure.
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeLun 4 Avr 2016 - 21:22

Au creux de ta main tu sentais encore des picotements. Il t'avait pris la main avec douceur et sans raison apparente, sinon peut-être l'envie du contact. Ça ne te déplaisait pas, mais tu ne saisissais pas le but de son geste. Cherchait-il à te rassurer ? Ça façon à lui de dire, sans un mot : je suis là, tu ne crains rien. Il faisait preuve de beaucoup de sérieux, on aurait dit qu'il s'était une mission de la plus haute importance. A bien l'observer il avait la stature du guerrier qui s'en va vers on sait quel champ de bataille. Tant de sérieux avez fini par te faire rire éclat, tu ne te moquais pas de lui, mais le silence, le sérieux et cela était tellement solennelle que nerveusement tu avais explosé.

Il guidait jusque là le cervidé sans problème, mais Lossë se déroba et ton postérieur maigrichon alla à la rencontre de la terre mère ! Comme elle t'avait manqué la si confortable terre veineuse de racine. Le fou rire qui te secouais ne cessa pas, bien que tes retrouvailles avec le sol fussent un peu douloureuse. Le Noss ria aussi de bon cœur, vous partagiez quelques centimètres carrés d'une parcelle peu agréable, mais ça n'avait point d'importance. Vous êtes restés ainsi, l'un contre l'autre un petit moment, puis il fallut bien repartir. Encore une fois ton frère te porte et te replaça sur le dos de ton compagnon quadrupède. Tu flattas Lossë bien qu'il venait de te foutre par terre, tu ne lui en voulais pas. Et vous reprirent la route, avec pour fond sonore la mélopée des arbres et les pas réguliers de ton albinos monture. Tu te laissais mener lentement sans émettre la moindre protestation... Et si tu n'avais pas envie de rentrer après tout, il ne te l'avais même pas demandé.

L'Ornedhel te laissa un moment pour ramasser une Amaure Loth, une plante plutôt commune dans la prime œuvre, commune oui, mais d'une beauté incomparable. Les choses les plus rare ne sont pas toujours les plus belle. Tu ne pu que percevoir qu'il utilisait la magie au vu de la lumière qui émanait soudain de ses mains, ce qu'il faisait tu ne pu que l'imaginer. Jusqu'à ce qu'il glisse entre deux mèches d'or la fleur cristallisé... il avait tant d'attention à ton égard, tu ne pu t'empêcher de rougir. Tu ne savais pas trop comment le remercier de son cadeau, de simple mot un peu te semblait vain.

Il t'avait sortie d'un trou, soigné ta cheville et offert une fleur ensorcelée. Un merci de plus… te ferais te sentir ridicule voilà tout. Tu arrêtas ta monture, ce qui força le Noss à s'arrêter. Timide ta main se glissa dans la sienne et alors que Lossë était immobile tu resserra légèrement tes cuisses sur ses flanc et te dressa afin d'arriver à la hauteur de la joue du jeune homme pour y placer un baiser. Tu te sentais attiré par ton frère et tu ne te l'expliquais pas, c'était un peu adolescent tout ça, y a quatre-vingt ans qui aurait dû dépasser ça. Tu ne dis reprenant doucement ta place sur l'échine du cerf. Le regard à nouveau fuyant, tes joues brûlantes alors que tu tenais toujours la mains de l'Ornedhel.

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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeMar 5 Avr 2016 - 14:01

"Kÿria créa les elfes de ses mains, Elenwë leur donna Son Souffle, et Arcamenel leur donna des sentiments, pou qu'ils puissent s'aimer et se perpétrer."
Cosmogonie elfique

Un nouvelle fois, alors qu'il marchait sur le chemin du retour, une main se glissa dans la sienne,a vint s'entremêler entre ses doigts, offrant au druide une énième rougeur pour ses joues déjà brulantes. Sans attendre, Nienna arrêta sa monture et, ce faisant, écopa d'un regard interrogateur d'Ëninríl. Pourtant, elle se pencha sur le druide et lui offrit ce qu'il prit pour un remerciement : un baiser. Les lèvres tièdes de la jeune citadine lui arrachèrent un nouveau sourire, et ses joues se teintèrent en écarlate.

Le baiser, aussi éphémère que le moment qu'ils venaient de partager, s'envola vers les cieux, ne laissant derrière lui que la fine sensation de la bouche de Nienna contre sa peau. Ils reprirent leur marche, tout deux silencieux mais heureux d'avoir l'un près de l'autre, alors qu'ils ne se connaissaient que par un hasard survenu un jour auparavant. Il arrivèrent dans une petite trouée, où le soleil vint frappé leur visages. Ëninríl, sachant que la fin de leur voyage était arrivé, serra un peu plus la main qu'il tenait, comme pour la sentir plus réelle. Ses doigts entrelacés dans les siens lui procuraient tant de bonheur qu'il se serait agenouillé pour prier Arcamenel et Kÿria réunis. Mais il se contenta de remercier le ciel pour se moment en admirant la finesse du visage de la Citadine.

A la fin de la petite clairière, alors que l'ombre allait reprendre le pas sur le soleil, Ëninríl arrêta Lossë. Celui-ci, certainement agacé, se laissa cependant faire quand le druide lui murmura en elfique des mots de réconfort comme il en avait le secret. L'Ornedhel, s'aidant de sa main non prise, monta sur la brave bête, évaluant que celle-ci, parmi les plus robuste qu'il ait vu, tiendrai aisément leur deux poids. Il s'assit derrière la jeune elfe, les jambes d'un côté du flan de l'animal. Il sentait contre lui le dos de Nienna, qui palpitait au rythme de sa respiration.

Naturellement, comme guidé par un instinct qu'on lui aurait soufflé à l'oreille, il se penchant sur la joue de l'elfe et y déposa un baiser en réponse au sien. La tête logée au creux de son cou, il lui murmura :

"– Je ne veux pas te quitter, ma jolie Nienna... reste avec moi encore un peu..."
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeVen 8 Avr 2016 - 10:54

Dans ta tête c’est un peu la panique, tu l’as fait… Tu as osé ! Tu l’as embrassé. Même dans ton adolescence ce type de comportement tu ne l’avais guère souvent eut. Tu ne serais dire pourquoi aujourd’hui tu adoptais un tel comportement. Arcamenel te jouait sûrement un tour ! Le dieu de l’amour un vrai petit farceur, du bout doigt il liait des âmes qui n’avait rien en commun. Cela sans doute dans le but de s’amuser, mais on ne peut pas plus échapper aux dieux qu’on ne peut échapper à ce que l’on ressent. Puis tu ne l’as jamais ressentit avant, se désir impérieux de rester près de quelqu’un alors tu ne sais pas si c’est juste pour aujourd’hui ou si cela durerais le temps de l’immortalité qui était votre. Sa main dans la tienne de te picote encore, tes joues toujours embrasés par tes dernières familiarités en vers le Noss.

Une nouvelle expérience, tu jubilais un peu intérieurement, ne laissant rien paraître à l’extérieur. Bien-sûr ça se chamailler un peu en toi pour savoir qui avait le pas sur l’autre, la panique ou la curiosité ? C’était finalement tellement bien emmêlé tout ça, que ne l’une ni l’autre ne réussit à sortir vainqueur.

Vous traversiez une clairière silencieux, la symphonie vous suis à chaque pas. Le soleil caressa vos peaux et flirter avec l’or de ta chevelure, lui donnant l’aspect d’une cascade précieuse qui glissait jusque te chatouiller le bas des reins. Ton frère te regardait, tu sentais ses prunelles bicolores empreint de douceur sur toi. Quelque fois quand le courage serrait ton cœur dans sa main tu levais les tiens vers lui pour le croiser ce qui enflammé un peu plus tes joues.

Votre terminus approchant à grand pas, il enlaça plus solidement ses doigts avec les siens. Lossë s’arrêta un instant pour prendre un second passager, le cerf ne moufta pas et repris sa marche comme s’il avait cure du nouveau poids sur son dos. Tu sentais dans ton dos, le torse musclé de l’Ornedhel ce qui te procura un long frisson le long de l’échine. Ce ne fut pas tout, il vient poser sur ta joue déjà empourpré, au point d’avoir des airs de légumes ayant pris trop le soleil, un baiser. Il te dit, le nez frôlant ta mâchoire inférieure et les lèvres à deux centimètres de ta peau, que tu étais jolie et de rester encore un peu avec lui. Tu caressas du pouce, la tranche de la main du Noss. Ton coeur battait la chamade sur le bord de tes lèvres…


- Je … Je ne suis pas pressée…


Comme il t’avait offert quelque chose, tu souhaitais aussi lui donner une chose qui lui rappellera ta personne. Il appartenait à la forêt t’avait offert un bout de l’œuvre de Kyrïa, en y réfléchissant tu arracha de ta ceinture une pierre. Elle était pas précieuse outre mesure, c’était une pierre blanche polie, elle étais belle mais commune. Tu la glissa entre vos deux mains enlacées. Ainsi la pierre en contact avec leur deux corps pourrait s’imprégner de cette étrange affections qui les habitaient tout deux. Car même si la pierre est muette, elle absorbe le bien ou le mal et le redistribue ensuite une forme nouvelle d'énergie.

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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeLun 2 Mai 2016 - 7:30

"Même les plus grands tombent... amoureux ?"

Son coeur, habité d'un sentiment étrange encore jamais éprouvé, ne lui appartenait plus. Si proche de la Citadine, il pouvait sentir l'odeur de ses cheveux, écouter sa poitrine se soulever au rythme de ses respirations, ressentir son souffle sur sa torse... Les doigts de Nienna étaient serrés entre le sien, et il leur semblait rien ne pourrait briser leur étreinte. L'itinérante intercala entre leurs deux mains une pierre lisse, blanche. Maigre cadeau, en somme, et qui pourtant était ce que n'importe qui désirait au plus profond de soi.

"– Je … Je ne suis pas pressée… "

Elle lui glissa ces quelques mots, gages de l'émotion qu'elle ressentait. Lui même n'avait plus les paroles pour exprimer ce que son coeur lui disait. Au fond de lui cependant, une voix, celle de son père, lui murmurait qu'elle était une Citadine, que Kÿria lui retirerait son Serment si il faisait un pas de plus avec elle dans ses bras. Comme en réponse à cela, Ëninríl approcha son visage de celui de Nienna. Son nez toucha le sien. Son odeur enivrante le saisit. Autour d'eux, au rythme des pas de Lösse, la Symphonie s'est tue, pour admirer les deux jeunes elfes, le front l'un contre l'autre. Dans leur coeurs résonne une mélopée battant à l'unisson dans leur poitrine. Non, Kÿria voyait en eux l'union de deux fils de la Forêt.

Et pour cause, si l'on pouvait voir la patte de la Déesse dans chaque mouvement d'Anaëh, alors les deux elfes avaient sa bénédiction : alors que les sabots de Lossë frappaient le sol, ils vinrent à heurter un caillou qui trainait sur les sentiers forestiers. Caprice du destin ou coup de pouce divin, Ëninríl, toujours assis sur le cervidé, fut projeté en avant. Son front glissa sur celui de sa compagnonne, et, dans une ultime étreinte, leurs lèvres se scellèrent dans un tendre baiser. Ses yeux s'agrandirent, et leur prunelle vairons plongèrent dans celles de la jeune elfe.

A ce moment, lorsque cette union se produisit, le héraut compris qu'à jamais, Anaëh ne partagerait plus seule son coeur, car elle avait mis Nienna sur son chemin.
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeMar 24 Mai 2016 - 19:56

Les routes ne sont jamais linéaires et bien tracées, il s’agit souvent de sentier qu’empreinte souvent les elfes et avant d’être utilisé par les elfes, elles étaient empruntées par les animaux. Les sentiers tracés par les bêtes sont sinueux tout autant que terreux, ils rendent les promenades plus longues, car ils ne sont jamais pressés sauf en cas de prédateur, mais dans ces cas-là, à quoi bon suivre un sentier. Toi qui voyages beaucoup, tu connais bien le chaos de celle-ci, maintes fois, tu es tombée, ce n’est pas la première fois et ça ne sera sûrement pas la dernière. On te croirait maladroite, ne tombe jamais celui qui ne parcourt aucune route. Mais à cet instant précis les seuls chemins que suivent ton regard se sont ceux que forment les traits de son visage. Une mèche folle de sa chevelure d’ébène coupa le voyage de tes yeux. Tu l’écartas de ton passage à l’instar d’une branche souple et basse que l’on écarte de son passage, ta main se retrouva alors sans que tu y aies fait vraiment attention dans ses cheveux. Ils étaient légèrement emmêlés, le cheveu était épais sous tes doigts, mais il restait doux. Tu souriais sans vraiment t’en rendre compte. Vos mains toujours enlacées, vos visages de plus en plus proches quand un pli de la route vous secoua et provoquant un baiser un peu rude dû au choc entre vos dents.


Définitivement Arcamenel vous a pris pour cible. Tes lèvres sur les siennes, tu n’osas pas bouger tout de suite, tes yeux bleus plongeaient dans les siens. Tu sentais le rouge te venir lentement aux joues. Ta main se resserra doucement sur celle du Noss. L’étreinte buccale s’allongea, tout autant que votre échange de regard, le seul qui regardait la route la maintenant, c’était Lossë. Qui était d’ailleurs étrangement imperméable aux niaiseries du couple naissant.


Ton cœur battait la chamade dans ta poitrine, un instinct étrange te somma de fermer les yeux et lentement, tu finis par lui obéir. Tes lippes osèrent alors offrir une micro-caresse à ton compagnon. Ça battait encore un peu plus fort dans ta poitrine, muée par le même instinct, tu te pressas doucement contre le torse du jeune homme. Après ses quelques secondes d’échange affectif, tu finis par reculer. Des secondes pendant lesquelles tu avais eu la sensation d’être tout à fait ailleurs, des secondes trop courtes et pourtant interminables. C’était une grande première pour toi et tu n’osas pas le dire, après tout, tu ne savais pas ce qu’il penserait de toi. Tu es une citadine, tu le connais à peine… Ton père aussi qu’en penserait-il ? Tu t’efforças de chasser tout ceci de ta tête avant de demander toujours blottit contre lui, bercé par le rythme des pas du cervidé.


- Si nous ne rentrons où allons-nous ?


Tu ne te sentais pas l’obligation d’avoir un but ou destination à atteindre, juste passer plus de temps ensemble, vous suffirez. Tout du moins ça te suffirait à toi.

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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeMer 25 Mai 2016 - 11:42

"Et le Barde chanta. Ainsi les premiers elfes furent conquis par l'amour qu'il semait en eux. Naquirent alors les premiers Fils des Fils."
Légendes Ilethiennes

Leur baiser dura un certain moment, assez pour que quand le druide rouvrit les yeux qu'il avait fermé pendant cet instant de tendresse infinie, il ne reconnaisse pas les arbres qui avaient bordé la route lors de l'écart de Lossë. La petite voix de son père au fond de lui s'était tue définitivement, avec elle les remords qu'elle avait provoqué. Ëninríl profitait au maximum de ce moment qu'Arcamenel avait créé pour eux. Une première pour lui aussi de ressentir au rythme des pas du cervidé le corps d'une personne aimée. Leurs mains restaient entrelacées, et une de la Citadine s'étaient égarée dans ses propres cheveux de jais.

Ainsi les deux elfes se laissèrent guider par le Cerf aux poils blancs vers une destination inconnue. Ils n'avaient plus d'autres but que de profiter de cet instant avant que l'on ne les sépare. Anaëh attendait le druide au Front pour qu'il défende Sa vie. But futile, après avoir connu les joies qu'amour procure. et pourtant, un serment plus puissant que celui du Sang le liait au destin de la Forêt et rien d'autre que la mort ne l'en délivrerait.

"– Si nous ne rentrons où allons-nous ?"
"– Nous irons là où la Mère veut bien nous porter..."

Ils dérivèrent ainsi un bon moment, profitant chacun de la présence de l'autre. L'Ornedhel ne sentait pas le besoin de parler, tout passait par son attitude, ses gestes. Alors il ne parlait pas. Chaque mouvement était léger et tendre envers la Taledhel. Le silence était pour lui un bien sacré dont beaucoup sous-estimaient la profondeur.

Les minutes passèrent, infinies et pourtant si brèves ! Bientôt le sentier déboucha sur une minuscule clairière, avec, en son centre, une mare d'eau limpide qui s'écoulait avec un bruit de cascade en contrebas. Afin que Lossë se désaltère après la marche, Ëninríl le fit s'arrêter et, d'une caresse à l'encolure, le poussa à plonger sa tête dans le liquide pur. Doucement, il fit descendre Nienna de sa monture, en prenant garde à ce que sa cheville sans doute encore douloureuse ne soit pas sollicitée. Le druide la déposa sur un matelas de mousse et déposa sur ses lèvres un baiser furtif.
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MessageSujet: Re: [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril]   [À l'extérieur de la cité]Même les plus grands tombent [PV Ëninril] I_icon_minitimeMer 17 Aoû 2016 - 14:47

La mère vous porta donc à travers le cervidé albinos dans une nouvelle clairière au chantait l’eau. Les murmures de l’Anaëh se faisaient plus doux, laissant les deux elfes se mêler dans un pseudo-silence empli d’émotion tendre à cette heure le silence apportait bien plus de réponse que tous les mots du monde.

Tu avais eu beau fermer les yeux, sous tes paupières closent dansés les lignes de son visage. Si peu de temps avait passé depuis votre rencontre, pourtant ses traits étaient, là, comme gravé depuis des milliers d’années. Vos échanges de tendresse faisaient battre ton cœur au bord de tes lèvres. Peut-être désirait-il lui aussi toucher et communiquer sa soudaine passion. Tout cela te remue en tout cas, c’est la première fois que tu le vis, peut-être aussi la dernière. Aimé un seul être toute sa vie… Peut-on vraiment aimer après si peu de temps passé ensemble ? Arcamanel ne te trompe-t-il pas ? Père disais pourtant que l’amour se crée chaque jour… qu’il aimait ainsi un peu plus mère tous les jours. Serait-ce purement physique ? Tu reconnaissais à l’Ornedhel qu’il avait des contours attirants, mais pourquoi ton cœur s’emportait-il si ce n’était pas pour vanter la beauté de son âme ? La beauté de l’âme se devine plus qu’elle ne se voit !

Le Noss te pris dans ses bras encore une fois pour te poser sur un matelas d’herbe et de mousse, tu lui adressas un sourire pour le remercier. Tu n’aurais pas pu descendre de Lossë toute seule, forte heureusement il était là. Il vola furtivement un baiser, toujours un peu gênée tu te saisis d’une de tes mèches d’or et la roula entre tes longs doigts.
Étrangement tu n’avais pas la sensation que l’elfe fusse gêné de quoi que ce soit… Peut-être le cachait-il mieux que toi… La question te vient naturellement en tête, tu n’étais possiblement pas la première, qu’il embrasse. Tu te souviens un plus jeune beaucoup de tes amies avaient expérimentés « l’amour ». Ce qui te gêna encore, tu t’en voulu presque d’avoir était une jeune fille très sage.


- Je n'avais jamais... fait ça avant...


Ta franchise t'avais fait dire ça, est-ce qu'il y a un truc pire qui pouvait sortir de ta bouche... ? Tu avais la sensation de rajeunir de cent ans d'un coup, tu te roula dans l'herbe et la moussa cachant ton visage comme une enfant aux creux de tes bras.

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