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 De soies et de velours [Azhar]

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Caley Aldaron
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MessageSujet: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeSam 13 Juin 2015 - 14:26

Caley était sur son départ. Elle avait assez trainé à Baaz’Hima et il était temps pour elle de reprendre la route. Normalement, elle serait partie plus tôt, mais un contrat inopiné, mais bienvenu lui était tombé dessus par hasard. On lui promettait une somme d’argent importante si elle réussissait à guider ses clients en seul morceau jusqu’à leur destination tout en évitant les grandes routes. À ses yeux, c’était quand même suspicieux, car voyager en ligne droite par la forêt n’était pas nécessairement le trajet le plus rapide. Un terrain inégal, des obstacles plus ou moins difficiles à contourner et la faune sauvage qui pouvait se montrer particulièrement hostile à leur présence sur leur territoire pouvaient grandement les ralentir et même mettre leur vie en danger. Heureusement pour eux, elle connaissait bien la région ainsi que les sentiers tracés par ses semblables au fil des années. Si tout allait bien, elle pouvait même les amener là-bas plus rapidement que prévu, mais c'était un détail qu'elle préférait garder pour elle. Personne n’était à l’abri d’une mauvaise surprise et faire une telle promesse aurait été de la folie.

La journée était encore jeune et Caley avait tout le temps nécessaire devant elle pour terminer ses derniers préparatifs. Elle devait encore vérifier son équipement pour s’assurer qu’il tiendrait la route et, surtout, récupérer sa fidèle jument Una. Évidemment, le cheval faisait partie du voyage et avec tout ce repos, elle devait être particulièrement impatiente de reprendre la route. Una était l’une de ces bêtes incapables de rester oisives bien longtemps et qui pouvaient se laisser dépérir si l'on ne la mettait pas au travail. Caley était impatiente de la récupérer. Ce cheval était à ses côtés depuis quelques années déjà et elle n’osait imaginer la douleur qu’elle ressentirait si elle venait qu’à être séparée d’elle. Ce n’était pas seulement un cheval, c’était l’amie la plus fidèle et la plus précieuse que la jeune femme avait. Témoin silencieux de ses bons comme de ses mauvais jours, jamais elle n’avait failli à la tâche. Caley marchait d’un pas rapide vers les écuries lorsqu’elle tomba par hasard sur ses clients.

— Nous sommes prêts! S’exclamèrent-ils en chœur en apercevant Caley.

— C’est ce que je vois et je ne peux pas en dire autant pour moi, désolée. Je pensais qu’on devait se rencontrer que dans une heure encore.

Caley fronça les sourcils, détestant être prise de court. Ses clients étaient chargés comme des mules, comme s’ils essayaient d’amener avec eux le confort de leur maison. L’un d’eux, le plus petit et le plus trapu, avait même un chaudron de cuivre ainsi que divers instruments de cuisine accrochés à son sac de toile. Caley leur avait pourtant conseillé de voyager le plus léger possible. La nature fournit tout le nécessaire aux plus observateurs et débrouillard. D’un autre côté, il était toujours possible de mettre le superflu sur Una. Lorsqu’elle voyageait avec des clients et qu’ils n’avaient pas de cheval, Una devenait la mule de service et Caley marchait à ses côtés.

— Nous le savons, mais nous sommes vraiment impatients de partir. Nous voudrions faire le plus de chemin possible avant la tombée de la nuit.

Caley soupira. Ils n’avaient pas tort. Pour une fois qu’elle avait des clients sérieux. Généralement, c’est elle qui devait les pousser dans le dos et non l’inverse. Ce changement n’était pas désagréable. Elle les considéra un moment avant de dire :

— Bon… Il ne me reste plus qu’à récupérer mon cheval et à faire une dernière vérification de mon équipement. Vous n’avez qu’à me suivre. Si tout va bien, nous serons partis dans la demi-heure.

Caley prit aussitôt les devants, mais elle n’avait pas fait une dizaine de pas qu’on la frappa violemment derrière la tête. Elle sentit à peine la douleur vive qui lui perça le crâne avant de s’écrouler sur le sol comme une poupée de chiffon. Le plus grand des voyageurs jeta la pierre qu’il avait utilisée pour accomplir son méfait.

— Je ne pensais pas que ça serait aussi facile! S’exclama-t-il en s’approchant de la jeune femme. Il la poussa du bout du pied pour s’assurer qu’elle était bien inconsciente. Elle ne bougea pas. Il se pencha pour vérifier qu’elle respirait toujours. Pendant un instant, il craignait avoir frappé trop fort. Sa respiration était lente, mais profonde et régulière.

— Ils vont être verts de jalousie en voyant que nous avons réussi là où ils ont lamentablement échoué. Y’a la semi-elfe aussi, mais mieux vaut ne pas l’approcher. C’est une mercenaire qui travaille pour le Prince. Elle, c’est une rôdeuse. Sa disparition ne sera jamais remarquée. En fait, on débarrasse la ville de la vermine, c’est ça notre boulot!

— Y’a toujours le cheval. Fit remarquer l’autre en fouillant à la hâte pour la dépouiller de sa bourse. Elle ne contenait que quelques pièces.

— On pourra le revendre pour un peu plus d’argent. Allez, il ne faut pas trainer. On dit qu’elle est coriace. Si elle se réveille, je ne donne pas cher de notre peau.

Ensemble, ils transportèrent Caley au travers des ruelles de la ville. Ces hommes n’étaient pas des voyageurs, mais plutôt des rabatteurs qui travaillaient pour un bordel concurrent à celui où œuvraient les trois hommes qu’elle avait déjoués avec l’aide d’Aleth quelques jours plus tôt. Ils avaient entendu parler de leur défaite amère et avaient décidé de s’en charger eux-mêmes. La retrouver n’avait pas été très difficile. Caley ne passait pas totalement inaperçue et tout finissait par se savoir, surtout quand l’on savait qui questionner. Le plus difficile avait été d’imaginer un plan pour l’attirer dans leur piège sans attiser sa méfiance. C’est là qu’ils avaient mis au point l’idée de se faire passer pour des voyageurs en quête d’un guide. En se faisant passer pour des clients potentiels, il était facile de l’approcher. Caley n’y avait vu que du feu, malheureusement pour elle. C’est ainsi que la jeune femme fut transportée et vendue à l’un des plus prestigieux bordels de la ville, fréquentée par certains des hommes les plus influents des environs. Évidemment, ce détail n’allait rien changer à l’horreur de la situation lorsque Caley retrouvera ses esprits.

Caley était plongée dans les ténèbres. Que s’était-il passé? Elle ne le savait pas. Ses souvenirs étaient flous et sa tête lui faisait tellement mal. Elle commençait tranquillement à se réveiller et à prendre conscience du monde qui l’entourait. Elle était étendue sur une surface dure, peut-être une table en bois et des gens s’activaient autour d’elle. Caley sentait leur présence et entendait leur voix sans vraiment comprendre ce qu’ils disaient. Seuls quelques mots perçaient par moment l’épais brouillard qui l’entourait.

— Elle est belle! S’exclama une voix.

— Plutôt maigrichonne… dit une autre.

—… Marquée de cicatrices… reprit la première.

Elles étaient en train de la laver. Elle pouvait sentir l’eau tiède couler sur sa peau et le contact à la fois doux et rugueux du morceau de tissus qu’elles utilisaient. Ces mains étrangères étaient partout sur son corps. C’est à ce moment qu’elle réalisa sa nudité. Elle commença à s’agiter en levant les bras.

— Non… laissez-moi… Elle voulut crier, mais seule une faible complainte franchit ses lèvres. Ce fut cependant suffisant pour alerter les femmes qui s’occupaient d’elle.

— Elle se réveille, vite!

Des doigts puissants s’enfoncèrent dans ses joues pour l’obliger à écarter la mâchoire et ouvrir la bouche. On y versa un liquide au goût herbeux et amer. Elle s’étouffa, tenta de recracher, mais aux finales, elle n’eut pas d’autres choix que d’avaler. L’effet fut pratiquement immédiat. Elle sombra à nouveau dans les ténèbres et le monde extérieur cessa alors d’exister.

Combien de temps passa? Impossible de le savoir. Lorsque Caley se réveilla, elle était seule. Elle resta immobile pendant un moment, essayant de se remémorer les évènements qui l’avaient conduite jusqu’ici. Sa tête lui faisait tellement mal qu’elle avait l’impression que son crâne allait se fendre en deux. Elle était incapable de se concentrer, tant à cause de la douleur que des derniers effets de la boisson qu’on lui avait fait boire. Au bout d’un moment, elle finit par se redresser. On l’avait installé dans un grand lit dont le confort surpassait tout ce qu’elle avait connu jusqu’à présent dans sa vie. Les draps étaient de grandes qualités avec des broderies délicates rappelant des motifs végétaux. La chambre entière était très luxueuse avec une avalanche de draperies somptueuses et des candélabres projetant une lumière dansante. Un bruleur d’encens répandait son parfum capiteux et envoutant qui montait à la tête. Le cœur de Caley bondit dans sa poitrine alors qu’elle prenait de plus en plus conscience de l’endroit où elle se trouvait. Elle était dans un bordel et pas n’importe lequel. Elle savait que ce genre d’établissement existait, mais elle n’en avait jamais vu. C’était un bordel de luxe où les plus riches de ce monde venaient de divertir en toute impunité. Ils offraient des filles avec un meilleur pedigree si l’on peut dire les choses ainsi dans un environnement luxueux tout en garantissant une discrétion absolue sur les activités de leur distinguée clientèle. Caley essayait de garder son calme. Paniquer n’allait pas l’aider. Elle devait garder la tête froide et penser à un moyen de sortir d’ici. C’était beaucoup plus facile à dire qu’à faire.

C’est en se levant du lit qu’elle aperçut son reflet dans le grand miroir accroché au fond de la chambre. C’était un objet massif et ouvragé comme on pouvait s’attendre à en voir dans un palais. Ce n’était pas tant l’objet qui l’intéressait, mais ce qu’elle y voyait. Sur le coup, elle eut du mal à croire que c’était son propre reflet qu’elle admirait. La jeune femme qui apparaissait devant ses yeux était bien différente de ce qu’elle avait l’habitude de voir. On l’avait débarrassé de ses vêtements masculins pour les remplacer par une robe faite d’un tissu léger et juste assez transparent pour émoustiller celui qui posera les yeux sur elle. On avait longuement massé sa peau avec des huiles délicatement parfumées. Résultat, jamais elle n’avait été aussi douce. Même ses cicatrices semblaient atténuées, y compris celle qu’elle avait sur le bras suite à son affrontement contre des bandits. Ses cheveux, lavés et parfumés, avaient été coiffés de façon à révéler sa nuque et son maintien gracieux. Finalement, on avait pris la peine de la maquiller en noircissant ses cils et en les ourlant d’un trait de Khôl pour faire ressortir son regard. Une bouche carmin complétait l’ensemble. C’était une femme magnifique qui se tenait là. Du moins, elle l’aurait été sans cet air totalement ahuri qui donnait l’impression qu’elle allait perdre connaissance à nouveau.

Cette vision lui fit l’effet d’un coup de poing dans l’estomac. Caley ne pouvait pas rester là. Elle devait trouver le moyen de partir avant que la situation ne s’envenime plus encore, ce qui n’allait pas tarder à arriver à en juger par les bruits de conversation qu’elle entendait dans les pièces voisines. La porte ne se trouvait qu’à quelques mètres d’elle. Sans réfléchir, elle s’y dirigea, mais avant de l’avoir atteinte, son pied droit fut entravé et elle tomba violemment sur le sol. En relevant la tête pour voir, elle remarqua pour la première fois l’anneau qu’on avait passé à sa cheville. C’était un anneau assez large, mais délicatement ouvragé pour le faire passer pour un bijou. Évidemment, ce n’était pas son utilité première. Il était relié à une chaine plutôt fine attachée à un autre anneau cette fois plus grossier vissé au plancher de la chambre près du lit. On l’avait enchainé! Caley tira de toutes ses forces, mais la chaine était beaucoup plus résistante qu’elle le laissait croire et tout ce qu’elle réussit à faire fut de se faire mal.

— Non! Ce n’est pas vrai!

Des larmes brouillèrent sa vision. Que pouvait-elle faire maintenant? Son univers entier venait de s’écrouler pour une seconde fois dans son existence. Cette fois, la fuite ne semblait pas être possible. Au même moment, elle entendit une voix dans le couloir. C’était un homme apparemment et il parlait à quelqu’un. Il vantait les mérites de la nouvelle acquisition du bordel. Non, Caley ne devait pas rester sur le plancher. Elle devait rester forte et droite. Elle se releva, prête à affronter celui qui allait passer par cette porte. Même si ça devait être la dernière chose qu’elle ferait dans cette vie, elle n’allait pas renoncer aussi facilement à sa liberté.
Couleurs :
Caley:#009900
Les rabateurs: #ff9900
Les donzelles du bordel: #ff3300


Dernière édition par Caley Aldaron le Dim 24 Avr 2016 - 21:10, édité 1 fois
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Azhar Tahwi Salougan
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeMar 12 Avr 2016 - 1:57

Azhar revenait d’une tournée de ses champs agraires sur les côtes oliennes, et d’une visite des comptoirs oliyan. Etre Prince Marchand impliquait forcément du travail et non pas que l’oisiveté dont se plaignait la populace au coin du feu lorsqu’ils n’avaient pas assez de sou pour déshabiller la vieille Bertha. Mais il était vrai, que cela comprenait énormément d’avantages et de temps libre lorsqu’on faisait confiance à ses collaborateurs pour s’enrichir sur leur dos. Salougan savait faire la part des choses, tantôt il veillait au bon fonctionnement de ses affaires et tantôt il profitait des joies de la vie royale. En ce jour de Panahos, il avait décidé de teindre une de ses mèches en indigo en hommage à la ferme des Oulamas qui avait brûlée l’ennéade dernière non loin de mathaora. Le prince était vêtu d’une djubba, une sorte robe flottante aux larges manches aux couleurs chatoyantes orange et carmine. Elle était finement brodée en fils d’argent, par des artisans Vossula, qui eux seuls savaient comment traiter la soie de cette manière, et foisonnaient de multiples motifs représentant des animaux mythiques et de la flore depuis longtemps oubliée. Sur une de ses épaules, était enroulée une grande pièce de soie de couleur éclatante, le taylasan, d’un tour très gracieux selon les commérages de couloirs. Les jambes protégeaient par des bas-de-chausses bleutées, Azhar avait à ses pieds des sortes d’escarpins noirs à bout recourbés vers le haut tirant vers une couleur mauve. Ainsi prestement affrété, il se rendait au lupanar de son quart-de-cousin Alissimane Salougan pour se changer les idées, et surtout goûter en avant premières aux marchandises dont ses heureux citoyens allaient se repaître. On ne surnommait pas Baaz’Hima la Délicieuse pour rien. L’originalité de la « Petite Porte » résidait en son bâtiment, ce n’était pas une maison ordinaire. C’était un kiosque affichant la couleur des lupanars de six mètres de diamètre tout au plus, mais dont une porte au sol ouvrait sur une grande cave. Le bordel d’Alissimane se trouvait sous le sol à l’abri des regards et de la chaleur estivale. Cela offrait également une ambiance différente de ce qu’on était habitué partout ailleurs. Accompagné de quelques Akhabans, il avait laissé Aleth à ses occupations à Thaar ou au palais, il n’en savait trop rien, avec le goût amer de la frustration en bouche et ouvrit les portes de la cave après être entrer dans le kiosque et son cousin vint à sa rencontre, après le baisemain de toutes ses bagues, ils discutèrent.

« Ta cousine Leyla a essayé d’acheter des mercenaires de Qiryah pour empêcher la caravane d’Amundir de traverser le désert zurthan. »
« Tu sais qu’il suffit d’un mot à Girsh pour qu’il la supprime ? »
« J’en ai un peu marre de tuer les gens… Tant qu’elle n’est pas plus menaçante qu’un moustique des palmiers, je n’ai rien à craindre d’elle. »
« Si tu le dis. »

Les couloirs étaient vides, seul les gardes et les deux Salougan transperçaient le silence de leurs bruitages. Alissimane était un grand humain, très fin et aux oreilles recourbées vers l’intérieur, ses demi-frères l’appelaient tête-de-chou avant qu’il ne fracasse un crâne comme les dalles du palais paternel.

« Alors, tu as quelque chose pour moi cousin ? Une wandraise ? Elles sont rares celles-là, une naine ? J’ai toujours fantasmé sur une naine. Je me demande si elles sont aussi étroites qu’une panse d’elfe, ou aussi large qu’un poil de barbe d’un Poing-de-Fer. »
« Rien de ça malheureusement, j’ai juste une humaine que je n’ai pas encore eu le temps de dresser. »
« Tu viens de la récupérer ? »
« Oui, mais ne t’inquiète pas, elle n’a pas la citoyenneté Himaène. Elle provient des chemins, elle sera surement un peu rude à chevaucher mais tu devrais pouvoir la dompter. »
« J’espère bien, les lois sont les lois. Ihmed a été écartelé pour avoir asservi des citoyens libres de la ville. »

Ils étaient arrivés face à une porte lourde en chêne qu’Alissimane ouvrit en souhaitant bonne chance à son prince, laissant les gardes l’encadraient puis rejoignit ses bureaux. Azhar claqua ses doigts et y entra, posant directement les yeux sur la femme qu’on lui présentait. Assez grande pour une humaine, elle affichait un joli minois que des larmes avaient sillonnées les joues laissant la trace noir du khôl. Outre ce point, elle était convenable et de noble prestance, toujours aussi bien habillé par les soins de l’hôte. Azhar retira son taylasan, et sourit à l’humaine.

« Eh bien ma jolie, tu t’es mise dans un drôle d’état. Serais-ce des larmes de joies face à ma royale présence ? Allez hop hop hop un peu d’entrain, nous avons des obligations à honorer. Mais d’abord, dis-moi ton nom. »
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Caley Aldaron
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeJeu 14 Avr 2016 - 23:56

Les voix de l’autre côté de la porte se faisaient plus fortes au point que Caley distinguait l’étrange conversation qui se déroulait derrière. Un premier homme demanda ce qu’il avait pour lui aujourd’hui et s’il s’agissait d’une wandraise ou d’une naine. Le second lui répondit par la négative en lui disant que ce n’était qu’une humaine qu’il venait de récupérer et qu’il n’avait pas eu le temps de dresser correctement.

— Je vais t’en faire un dressage… Marmonna Caley entre les dents pour ne pas se faire entendre de ceux qui étaient de l’autre côté de la porte. Je ne suis pas un chien, imbécile!

Il ajouta qu’elle n’avait pas la citoyenneté de la ville et qu’elle venait des rues. Il avait raison. Caley venait de la Péninsule et combien y’avait-il de femmes péninsulaires dans ce bordel? Probablement pas tant que ça quoiqu’avec les mouvements de populations à la suite des nombreux conflits déchirant le territoire, peut-être plus qu’elle ne le pensait. Peut-être que cela aura un poids sur sa présence ou non dans ces lieux, même si Caley était loin d’être une femme de haut rang dont la disparition soudaine se ferait rapidement remarquer. On ne l’attendait plus depuis très longtemps.

La porte s’ouvrit soudainement et la jeune femme se tint prête à affronter celui qui allait la franchir. Un homme de fort belle allure entra dans la chambre, chacun des pores de sa peau transpirant l’arrogance. Il n’était visiblement pas de ceux qui étaient habitués de se faire dire non et négocier avec lui sera difficile, surtout que Caley résistait difficilement à l’envie de hurler comme une hystérique. Chose qui n’allait certainement pas aider à sa très précaire situation. Pourtant, malgré la peur qui labourait ses entrailles, elle se tenait droite, aussi loin du lit que sa chaîne lui permettait. Son regard, bien que rougi par de récents sanglots, fulminait. Elle le regardait droit dans les yeux. Bien qu’une foule d’émotions défilaient sur son visage, elle ne silla pas. Évidemment, l’homme ne semblait pas s’en soucier outre mesure et l’intima à se mettre à la tâche non sans lui avoir demandé son nom.

— Caley Aldaron, fille d’Ulrik Aldaron éleveur des meilleurs chevaux de la Péninsule et nièce d’Hendrike du même nom, capitaine dans l’armée de Diantra.

Dans cette situation, faire l’étalage du peu de pedigrees qu’elle avait ne pouvait pas faire de mal. Peut-être que cet homme aura quelques scrupules à s’en prendre à une fille issus d’une certaine bourgeoisie ou il allait simplement lui rire à la figure. Caley avait quand même joui d’une éducation bien supérieure à la moyenne des filles de la campagne. Elle savait lire et écrire, avait appris l’histoire et la géographie. En plus, elle avait des liens avec l’armée de Diantra et son oncle lui avait appris le maniement des armes. Bon, elle savait qu’il ne restait rien à Diantra et qu’Hendrike était probablement mort depuis longtemps, mais s’il y avait le moindre doute, elle devait s’appuyer sur lui pour se donner un peu d’espoir. Il n’y avait aucune chance que l’homme de maintenant une cinquantaine d’années déboule dans cette chambre, menaçant à la pointe de son épée ce riche homme pour protéger l’honneur de sa nièce. Cette simple pensée fit bondir son cœur dans sa poitrine. S’il avait su où elle se trouvait, il l’aurait certainement fait.

— Et vous? Quel est votre nom?

Elle parlait lentement pour bien maîtriser sa voix et appuyer son accent péninsulaire. Caley voulait montrer qu’elle n’était pas simplement une bouseuse bien que ça ne devait pas faire une grande différence pour l’homme qui était devant elle. Malgré les efforts manifestes de Caley pour conserver son sang-froid, sa voix tremblait légèrement et ses mains étaient crispées dans les pans de sa robe au point qu’elle pouvait sentir ses jointures craquer.

— Je ne le ferais pas! Déclara-t-elle soudainement. Je ne devrais pas me trouver ici. J’ai été flouée, kidnappée et enfermée contre ma volonté! Et… et si vous devez attacher une femme pour l’avoir, alors vous ne la méritez pas!

Les mots se bousculèrent dans sa bouche malgré elle et sa voix se cassa vers la fin de son petit discours mitraillé. Caley regretta aussitôt la dernière phrase. Cet homme avait surement un droit de vie ou de mort sur elle et Caley cherchait surtout à gagner le plus de temps possible. La mort n’était pas quelque chose qui l’effrayait, mais elle n’avait pas l’intention de mourir maintenant. Elle donna rageusement un coup sur le sol avec son talon pour se punir d’avoir manifesté ainsi de la faiblesse. Elle sentit la douleur irradier son pied, détournant momentanément son attention. Que pouvait-elle faire de plus hormis se ruer sur lui s’il osait trop s’approcher. Il ne semblait pas très costaud. Caley pourrait peut-être le maîtriser, mais frapper ce type semblait être une terrible idée. Il lui faisait horriblement penser à quelqu’un qu’elle avait rencontré voilà déjà un moment. Physiquement, ils ne se ressemblaient du tout, mais l’attitude… Ascanio… Bon sang! Il ne pouvait quand même pas… Si?
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Azhar Tahwi Salougan
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeVen 15 Avr 2016 - 22:19

Droite, l’humaine le provoquait du regard. Elle donna son nom et essaya de s’arroger des titres en citant des gens inconnus, Azhar sourit et pensa qu’elle venait surement de les inventer sur le moment. Le seul nom qu’il reconnut était celui de Diantra, la capitale des Hommes de la Péninsule. Ou ancienne capitale. Il n’en savait trop rien, les guerres, complots et trahisons des hommes modelaient chaque ennéade la péninsule ce qu’il faisait qu’il n’était plus trop au courant. Mais le point positif était qu’il avait plus de demandes pour ses denrées agraires à présent. A son tour elle lui demanda son nom, le prince sourit mais décida de ne pas répondre dans l’immédiat. Il l’observait, elle n’était pas heureuse de sa condition et tentait de maitriser sa respiration et sa voix. Il entendait bien son accent péninsulaire et apprécia cette touche d’exotisme. Il fit de se rapprocher d’elle, et sauta sur l’immense lit près duquel l’anneau la retenait prisonnière. Il s’allongea et croisa les bras derrière sa tête alors qu’elle lui révéla ne pas vouloir effectuer ce pourquoi elle se trouvait là. Il fronça les sourcils, et se releva légèrement pour croiser son regard.

« Je suis Azhar Tahwi Salougan. Prince Marchand de Baaz'Hima l'Envoûtante, Sublime Nourricier des Champs Pâturés, Grand Écuyer des Étables d'Audias, Petit Arômateur du Carrousel, Maitre-Serpent des Cépages d'Orient et tu es ici chez moi. »

Elle lui révéla avoir été flouée, enlevée et enfermée. Il roula des yeux, comment pensait-elle que les esclaves étaient trouvés ? Ils ne naissaient pas tous dans cette condition. La plupart l’était par dette, prise de guerre, règlement ou autres. Mais sa pique censée le blesser ne fit que l’agacer.

« L’anneau est pour que tu ne t’échappes pas. Ne comprends-tu pas ? Peu importe ce que tu étais auparavant, tu es à présent une esclave. Une esclave qui m’appartient. Autant t’y faire dès maintenant ma grande, tu ne sortiras plus d’ici, à moins que j’en décide autrement. »

Il parlait calmement en la fixant, mais fini par reposer sa tête contre un coussin. Il était venu se détendre ici, tester la nouvelle marchandise de son cousin avant que la fille ne soit commercialisée.

« Et cela commence mal. » Sa menace était dite dans un sourire. Le sort d’esclaves rebelles en Ithrii’Vaan n’était pas enviable, ils étaient crucifié sur de grandes croix en bois et laisser agonisant à la merci des charognes et corbeaux.

« Je ne vais pas te forcer petite Caley. Si tu le souhaites, je sortirais et te laisserais tranquille. Ce ne sont pas les femmes qui manquent ici. » Il ne bluffait pas, si l’esclave se refusait, il irait voir ailleurs en punissant Alissimane. Mais l’humaine restera sans aucun doute enfermée jusqu’à maturité dans cet cave où d’autres bonhommes différent d’Azhar viendront lui rendre visite.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeSam 16 Avr 2016 - 2:54

Caley ferma brièvement les yeux. Ça pour un long à rallonge, c’était difficile à battre. Il lui semblait qu’Ascanio n’avait pas été aussi flamboyant au moment de se présenter. Quoiqu’elle n’était plus certaine. Il s’était passé tellement de choses au moment de leur rencontre. Elle lui avait quand même sauvé la vie plusieurs fois en l’espace de 24 heures et il avait su se montrer reconnaissant. Il avait reconnu que sans sa présence, il serait mort stupidement dans la forêt couvert de pisse et de vomi. Caley le pensait idiot, mais elle s’était trompée. Il était tout simplement incapable de se débrouiller seul, mais ça ne faisait pas de lui un être sans intelligence. Elle l’avait détesté au plus haut point avant de le voir remonter dans son estime. Au final, il s’était montré galant et avait tenu sa parole. Que dirait-il s’il la voyait dans cette situation aujourd’hui? Essaierait-il de la sortir de là? Non, il était bien plus probable qu’il fasse la file derrière la porte en attendant son tour. Pire encore, il s’installerait peut-être dans un coin de la chambre pour les observer. Après tout, il avait bien tenté son coup pendant leurs mésaventures.

— Pendant mes voyages, j’ai croisé un autre prince… Ascanio Vossula. Il était perdu au milieu de nulle part, seul, couvert de pisse et de vomi. Un mauvais tour qui s’est mal passé ou une tentative d’assassinat… Peu importe, il était là à pleurnicher pour qu’on le sorte de là. J’ai accepté de l’escorter jusque chez lui en échange qu’il paie pour les fers de mon cheval. Je suis rôdeuse… Je vis sur les routes seule avec mon cheval… Oh… Una… bon sang! Qu’ont-ils fait de toi?

Son cœur se serra. Sa seule compagne était peut-être sur le bloc d’un boucher à l’heure actuelle. Peut-être pas… C’était une jument solide qui rapporterait plus à être vendu comme bête de travail, mais ceux qui s’étaient emparés d’elle ne le savaient peut-être pas. Elle reprit son histoire, parlant d’une voix désincarnée.

— On s’est fait attaquer. Il a failli foutre le feu à la forêt, mais j’ai réussi à le ramener chez lui malgré avoir eu envie de le laisser moisir seul dans le bois plusieurs fois…

Caley ne savait pas pourquoi elle disait tout ça. Ce prince s’en moquait visiblement de son histoire. Il l’avait dit lui-même : peu importe ce qu’elle avait été avant, maintenant elle était une esclave. Elle lui appartenait et il pouvait en faire ce qu’il voulait. Il n’allait pas la forcer, mais il laissait sous-entendre que d’autres le feraient. Ce n’est pas en se refusant à lui qu’elle allait retrouver sa liberté. Toutefois, il avait un pouvoir décisionnel. Il pouvait la faire sortir d’ici s’il le voulait. Il suffisait de l’en convaincre. Évidemment, c’était beaucoup plus facile à dire qu’à faire.

— Je n’ai pas laissé quiconque me toucher depuis des années… Avoua-t-elle en se détournant d’Azhar qui s’était étendu sur le lit. Il attendait visiblement qu’elle fasse quelque chose.

— Je sais me battre, reprit-elle en changeant de sujet. Je sais lire, écrire, compter. J’ai été éduquée, formée au combat par mon oncle. Je manie l’arc et l’épée. La forêt… j’en connais les moindres recoins. Je pourrais vous être plus utile en dehors de ce bordel.

Il était un prince marchand. S’il avait moindrement le sens des affaires, il le comprendrait. Caley tremblait toujours, mais comme elle lui tournait le dos, elle semblait avoir retrouvé un certain aplomb. Elle pouvait sentir son regard sur son corps. C’était une sensation désagréable, mais elle espérait qu’il accepterait de l’écouter.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeDim 17 Avr 2016 - 23:20

« Et bla bla bla, et bla bla bla. »

Azhar n’écoutait qu’une oreille et ce qu’il entendait l’agacer. Ascanio Vossula, le nom lui était familier car il était le rejeton héritant d’Eofel et que son père siégeait au conseil de Thaar. Il voyait bien ce que la nouvelle esclave tentait de faire et il lui reconnaissait une certaine intelligence car elle ne tenta pas de le menacer de sa relation avec le fils Vossula. Ce qui aurait été stupide de sa part car mis à part mettre le prince dans de mauvaises dispositions avec des menaces creuses, cela n’aurait servi strictement à rien. Peut-être s’imaginait-elle que le Vossula s’indignerait s’il la savait dans une telle position, peut-être d’ailleurs le serait-il pour l’aide qu’elle lui avait apporté mais jamais grand Arcam jamais, celui-ci ne se risquerait à se mettre en froid avec un autre prince pour une fille du peuple. Quant à essayer d’apitoyer Azhar avec le cheval, cela n’eut pas l’effet escompté. Le malheureux devait sans doute être dans l’assiette de quelqu’un, on faisait un excellent ragout épicé de cervelle d’équidés. La pauvre humaine tentait toujours tant bien que mal de trouver une solution à sa position, n’acceptant pas l’idée d’être réduite à l’esclavage en un claquement de doigts, juste pour une mauvaise rencontre à un mauvais moment. Azhar n’avait jamais assisté à cela, il ne fréquentait pas ces milieux d’esclavagistes. Généralement on lui présenté des esclaves déjà éduqués, qui avaient acceptés l’idée de ne plus être mettre d’eux même en abandonnant tout espoir de voir leur liberté retrouvée. Mais quand bien même, il en fallait plus au prince pour s’apitoyer.

Elle lui tourna le dos, lui laissant le loisir de deviner ses courbes derrière le tissu aguicheur. Ô Arcam comme il aime les vêtements de son pays ! Elle lui fit une révélation qui cette fois-ci su apitoyer le prince. Se relevant à son tour, il passa de l’autre côté du lit où se trouvait Caley et se redressa. Dans son dos, il se rapprocha sans bruit sur le tapis, comme le serpent qu’il avait pour emblème et posa une main sur son épaule, la caressant de son pouce pour la consoler.


« C’est triste, pourquoi t’être infliger une telle abstinence ? »

Azhar ne pouvait comprendre cela. Pour lui il y avait trois types de plaisirs, l’or, le pouvoir et le sexe le plus souvent dans cet ordre. Il la senti se raidir à son contact, mais garda sa main qui glissa à son bras pour la retourner vers lui.

« Détends-toi Caley. »

Tendue comme ydrilotes devant un cobra des plaines, l’humaine tenta une nouvelle fois de se vendre sous un different aspect.

« Des Akhabans se battent pour moi. Des clercs lisent pour moi, des scribes écrivent pour moi et des intendants comptent pour moi. La forêt ? Elle est aux créatures et aux elfes. Je suis sûr que tu peux être utile ailleurs que dans ce bordel, mais tu vois, c’est dans un bordel que tu te trouves et c’est d’un bordel dont j’ai eu envie. »

Le meilleur scénario qui puisse lui arriver serait qu’un client fasse d’elle sa favorite, la rachète et l’intègre à un harem ou à une maison. Le pire serait qu’un client insatisfait ou pervers l’étrangle dans l’acte et souille son cadavre. Un cas similaire lui avait été reporté une fois dans sa cité. Azhar retira sa main, il n’était pas habitué à autant palabrer avant de coucher avec une femme, c’était pendant où il se montrait bavard.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeMer 20 Avr 2016 - 1:21

— Est-ce que la réponse vous intéresse vraiment? Répondit-elle lorsque Azhar lui demanda pourquoi elle s’était imposé une si longue abstinence.

Il ne l’écoutait pas. Il n’avait pas envie de l’écouter. Il était ici pour coucher avec elle, pas pour l’entendre parler. Caley essayait de gagner du temps, mettant en valeur ses talents, mais rien n’y faisait. Azhar n’était pas intéressé. Il avait déjà tout le personnel nécessaire pour accomplir ses moindres petits désirs. Caley ne serait qu’un grain de sable de plus dans le désert. Autant dire qu’elle ne ferait pas une grande différence. La jeune femme réfléchit encore. Il devait bien y avoir un moyen de repousser encore l’instant fatidique. Il fronça les sourcils, essayant de se concentrer. Son crâne lui faisait mal et son cerveau refusait maintenant de coopérer. En fait, elle avait épuisé tous ses recours. Elle devait se rendre à l’évidence. Elle était coincée ici sans aucune chance d’en sortir. C’est un destin cruel et malheureusement beaucoup trop fréquent pour les femmes comme elles qui n’ont aucune attache. Ça les rend extrêmement vulnérables à ce genre de chose. Caley avait elle-même échappé plus d’une fois à des rabatteurs par le passé. Apparemment, elle avait épuisé sa chance.

Caley sentit les larmes lui monter aux yeux une fois encore, mais elle refusait de pleurer devant le prince. Ce dernier l’avait forcé à se retourner vers lui en posant une main sur son épaule. Elle gardait obstinément la tête baissée pour ne pas le regarder. Il devait bien y avoir une solution! Azhar lui avait dit qu’il ne la forcerait pas, mais d’autres hommes allaient venir à sa place si elle se refusait à lui. Peut-être qu’il représentait sa meilleure chance d’être correctement traité vu les circonstances. Elle n’avait pas laissé personne la toucher depuis tellement longtemps. Elle craignait maintenant de ne pas être très… douée. C’est une autre forme d’angoisse qui lui nouait la gorge maintenant : celle de ne pas être à la hauteur. Jamais elle n’aurait cru que ce moment arriverait un jour, pas après ce qui s’était passé.

La rôdeuse se mordit la lèvre, réalisant qu’elle était parvenue à prendre une décision. De tous les choix qui s’offraient à elle, c’était probablement le moins pire de tous. Caley se détendit légèrement et soupira. Elle avait abdiqué. C’est du moins l’impression qu’elle donnait. Elle leva les yeux pour croiser le regard du prince pour la première fois depuis le début de leur rencontre. À la fois déterminée et terrifiée, elle avait toujours la gorge nouée, mais elle ne pouvait plus repousser le moment plus longtemps.

— D’accord… Je… je vais le faire…

Sa voix n’était qu’un murmure. Maintenant qu’elle avait donné son consentement, que devait-elle faire? Le seul souvenir qu’elle avait à l’esprit, c’était celui d’un adolescent qui s’ébattait dans le grenier de foin de l’écurie de son père et il n’avait rien d’un étalon. Caley était mortifiée par son manque d’expérience et elle savait que si elle commençait à trop réfléchir, ça serait pire encore. Non, elle devait se fier à son instinct. Durant sa vie, il lui avait bien servi. Elle ne voyait pas pourquoi il ne pourrait pas lui servir dans un moment pareil. Caley resta interdite pendant un moment, observant l’homme qui se tenait devant elle. Il était plutôt beau ce qui aiderait les choses, probablement. Pouvait-elle le toucher? Sans doute! Comment le faire sinon? Elle leva une main et arrêta son geste juste avant de le toucher. Son geste resta en suspens pendant quelques secondes avant que sa main ne se pose enfin sur le torse d’Azhar. Elle tressaillit légèrement, comme si elle prenait enfin conscience qu’il était bien réel. Elle pouvait sentir la chaleur dégagée par son corps à travers ses vêtements de tissus fins. Son cœur battait sous ses doigts dans un rythme lent et régulier. Caley était étrangement fascinée. Sa main glissa ensuite lentement sur son torse puis sur son ventre avant de la retirer précipitamment quand elle réalisa qu’elle descendait un peu trop bas… Elle rougit et détourna les yeux. Espérons que le prince prenne les choses en main, maintenant.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeVen 22 Avr 2016 - 15:06

Bien sûr que la réponse ne l’intéressait pas tant que ça. Tout le monde ne pouvait pas avoir sa chance et se faire plaisir autant, il le comprenait, mais malgré cela, vivre dans l’abstinence et ce même pour une personne lambda était hallucinant pour le prince. Mais Caley fini par abdiquer, et elle avait raison. Mieux valait accepter son état d’esclave et se débrouiller pour avoir un semblant d’existence « heureuse » que de lutter contre et voir ses espoirs s’anéantirent au fil des ennéades. Elle leva les yeux vers lui et pu voir le sourire de soulagement qu’il arborait, il n’aurait finalement pas à gronder Alissimane. Caley avait les yeux clairs, la peau parfumée et halé par le soleil bien d’avantage que le prince ce qui confirmait bien l’affiliation aux chemins que lui avait donné le tenancier. Bien évidemment elle était jolie, son cousin ne lui aurait pas présenté une fille qui ne l’était pas et ses cheveux rehaussés sur sa nuque lui donnaient ce petit air noble tant attrayant.

Elle posa une main sur son torse par-dessus l’étoffe après un certain temps de latence, elle était encore hésitante, pas en confiance et sans doute un brin effrayée devant ce qui allait être ces dix prochaines années son métier. Du torse, la main glissa au ventre lentement en prenant la direction du bas mais elle s’arrêta bien trop vite lorsque Caley prit conscience du chemin emprunté. Elle rougit, ce qu’Azhar trouva mignon et détourna les yeux attendant sans doute que le prince prenne les choses en mains.


« Détends-toi Caley. » Lui chuchota-t-il en retour.

Azhar posa ses mains sur sa taille fine, il pouvait sentir sa musculature sous les étoffes de soie. Plus petite que lui, il se pencha en avant pour l’embrasser. Délicatement. Il ne souhaitait pas la brusquer, si comme elle disait elle n’avait pas touché un homme depuis longtemps, il devait lui refaire découvrir les joies du plaisir charnel avant que d’autres hommes ne détruisent toutes ses illusions à ce propos parce ce que le prince connaissait bien certaines lubies sordides de ses citoyens de Baaz’Hima. Les lèvres douces se laissèrent entrouvrir pour accueillir celle d’Azhar, inquisitrices. Doucement, malgré la chaine dont elle était prisonnière il la poussa vers le lit auquel elle faisait dos, celle-ci était assez souple et conçue de manière à ce qu’elle ne puisse s’échapper de la chambre tout en donnant une assez bonne liberté de déplacement autour de la couche. Il remarqua d’ailleurs la cicatrice sur son bras, atténuée par le soin dont l’avaient gratifiées les filles de la maison sans que cela ne le gêne. A présent allongée sur le lit, il entreprit de lui défaire les liens qui retenaient sa robe à sa nuque.


« Sois naturelle, essais d’apprécier le moment et oublies tes tracas. » Azhar ne prenait jamais complètement son pied lorsque la personne en face de lui ne savourait pas également l’instant partagé.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeDim 24 Avr 2016 - 21:10

Caley avait l’impression de se trahir en baissant les bras de la sorte. Elle avait bataillé tellement fort pour rester en vie pendant toutes ses années laissées à elle-même. Elle était fière de son indépendance et de sa force, mais elle était tombée dans un stupide piège et voilà qu’elle avait tout perdu. Elle devrait continuer à se battre et à tenir tête à cet homme qui prenait sans éprouver le moindre scrupule, mais il s’avérait qu’il avait raison. Parfois, il vaut mieux battre en retraite. Il faut parfois céder une victoire pour gagner la guerre. Tout n’était pas encore perdu et il y aura peut-être une occasion où la vigilance de ses bourreaux tombera et elle pourra alors s’échapper. Malheureusement, en attendant ce moment qui ne viendra peut-être jamais, elle devait passer à l’acte. Dix ans avaient passé depuis la dernière fois et on ne pouvait pas dire que ce moment avait été très représentatif de ce que pouvait être une relation charnelle entre un homme et une femme. Azhar ne semblait pas totalement insensible à la nervosité de la jeune femme et il lui parlait un peu comme on parle à un cheval paniqué pour le rassurer. Il lui disait de se détendre, d’être naturelle et d’oublier ses tracas. C’était beaucoup lui demander et, sans une goutte d’alcool pour l’aider, la tâche était pratiquement impossible. Caley n’a pas l’habitude de boire plus que la raison le permettait, mais elle aurait volontiers sifflé une bouteille entière du meilleur vin de la maison. Elle devra faire sans.

Essayant de mettre en pratique les conseils d’Azhar, elle ferma les yeux et se concentra sur sa respiration. Elle laissa l’air entrer dans ses poumons et en ressortir détendant ainsi peu à peu ses muscles et calmant les battements erratiques de son cœur. Les mains de l’homme se posèrent sur sa taille. C’était un geste anodin vu la situation, mais c’était déjà largement plus intime que tout ce qu’elle avait laissé un homme lui faire depuis dix ans. Elle s’efforçait de faire taire cette petite voix dans sa tête qui lui disait de frapper cet homme le plus fort qu’elle pouvait. Elle voulait lui faire mal, mais elle ne pouvait pas. Des lèvres inconnues trouvèrent les siennes dans un baiser étonnement délicat. Il ne voulait pas la forcer, elle pouvait le sentir. Malgré cela, ses lèvres avaient à peine effleuré les siennes que son cœur menaçait à nouveau de jaillir de sa poitrine. Elle vivait une montagne russe d’émotions avec des montées vertigineuses et des descentes dramatiques. Pendant un bref instant, Caley parvenait à se calmer et le moment d’après, elle avait à nouveau l’impression qu’elle allait éclater. Pourtant, au lieu de le pousser, le mordre et de le faire saigner, sa bouche s’ouvrit un peu pour céder le passage à celle d’Azhar qui se faisait plus insistante. Il allait la guider, la mener là où il voulait. La rôdeuse n’avait qu’à suivre le mouvement. Elle devait lui faire confiance…

Azhar poussa doucement la jeune femme et ses jambes finirent par rencontrer le bord du lit. Elle s’y étendit, résistant à l’envie de ruer tel un veau qu’on venait de prendre au lasso. De toute façon, elle était rendue au point où elle avait l’impression que son esprit était déconnecté de son corps et qu’elle était spectatrice d’un évènement pour lequel elle n’avait aucun contrôle. Le prince dénoua alors les attaches de sa robe au niveau de sa nuque et elle pensa à ce moment que s’était ridiculement facile de défaire le vêtement. C’est qu’il avait été conçu pour cela. Ça n’avait rien à voir avec les robes des nobles dames de la Péninsule. Là, ce n’était qu’un morceau de tissus censé la couvrir qu’un bref moment. L’étoffe très légère glissa comme de l’eau sur ses seins pour les dévoiler à la vue du prince. Outre ce sentiment de vulnérabilité qui lui serrait le cœur, elle craignait maintenant de ne pas plaire aux goûts raffinés d’Azhar. Ronds, fermes, mais plutôt menus et comprimés pendant des années par des bandelettes pour cacher sa féminité, ses seins étaient maintenant exposés comme ils l’avaient rarement été aux yeux d’un autre. Le simple effleurement du tissu sur la peau extraordinairement délicate en avait fait dresser les pointes. Sa gorge se soulevait au rythme de sa respiration et on pouvait presque voir le cœur qui martelait ses côtes. Caley avait supporté ce regard qui devait l’examiner et la juger, la comparant peut-être même à d’autres femmes qui avaient passé dans son lit. Elle avait détourné les yeux, fixant un point à l’autre bout de la pièce. Toutefois, elle devait prendre les choses en main. Elle se mordit la lèvre inférieure avant de ramener ses yeux sur le prince. On ne pourra pas lui reprocher de manquer d’initiative. Sans le quitter des yeux, elle saisit une main d’Azhar. Il lui avait dit d’être naturelle. Caley se fiait à son instinct. Elle ne connaissait pas grand-chose aux hommes, mais suffisamment pour savoir ce qu’elle faisait. La rôdeuse posa la main sur le vallon que formait sa poitrine pour la guider selon son propre désir. Elle la fit glisser sur sa peau vers son nombril avant de la remonter très lentement vers l’un de ses seins ne s’arrêtant que lorsque la main du prince en épousa la forme. Le courage ce n’est pas l’absence de peur. Le courage est le fait d’affronter sa peur. Caley était terrifiée, mais elle n’avait pas dit son dernier mot.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeMer 27 Avr 2016 - 18:12

La soie glissa sur le corps de la rodeuse comme de l’eau sur de la pierre. A Baaz’Hima on considérait que découvrir le corps d’une femme était l’un des trois plaisirs fondamentaux de la vie. Comme à son habitude, le prince retint son souffle lorsque les lacets se défirent en dévoilant son buste. Il ne se laissait jamais de ses déboires et chaque femelle était pour lui une merveille à posséder. Gênée de sa vulnérabilité, Caley détourna les yeux alors que ceux d’Azhar étaient rivés sur cette poitrine ronde et menue. Il en avait vu d’autres des seins, des ronds, des triangles, des gros, des petits, des graisseux, des fermes et bien évidemment l’humaine était à son goût. Ni trop petit, ni pharaonique. Sans aucun doute nerveuse, Azhar pouvait presque entendre son cœur battre la chamade.

Elle comprit que c’était à elle de lancer les préliminaires, ce qu’elle fit assez tôt. Posant son regard sur le sien, elle se saisit de sa main experte pour la poser sur son vallon. De là elle lui fit suivre une trajectoire descendant au nombril avant de remonter vers l’une des collines pour en épouser la forme. Azhar ferma les yeux un court instant pour mémoriser la texture de cette peau. Il pouvait voir quelques cicatrices atténuées par les soins des autres esclaves de la maison et trouvait en eux une certaine beauté retraçant les vestiges d’une vie passée. Bien entendue il appréciait encore d’avantage les peaux immaculées, mais chaque chose avait son charme et Caley avait ses particularités. Salougan caressa l’offrande de la belle d’un doigt avant de s’en saisir à pleine main, la rodeuse l’avait prévenu qu’elle n’avait pas connu d’hommes depuis des années ce qui signifiait que c’était à lui de prendre les choses en main.

Souriant à l’esclave, il posa ses lèvres une première fois sur son cou, releva la tête comme pour chercher son approbation et replongea dans le creux de sa nuque rehaussé par un chignon qui se défaisait pour l’embrasser une nouvelle fois. Elle sentait bon. Ses mains sur ses hanches arrachèrent ce qui restait de la robe vers le bas pour la jeter plus loin, laissant Caley dans une parfaite nudité devant le prince toujours habillé. Il lui attrapa les deux mains pour les maintenir au dessus de sa tête, un sourire entendu aux lèvres. Il était venu ici pour se faire plaisir et cela allait être à travers le sien à elle qu’il aura le sien à lui.


« Calmes-toi… » Murmura-t-il alors que ses lèvres avaient atteint le haut de sa gorge.

Lentement, elles descendirent sur un sein. Jouant avec son auréole, titillant son appétit. Puis sans prévenir il se redressa, retirant ses mains qui la maintenaient pour enlever son haut de djubba restant ainsi simplement torse nu au dessus d’elle. L’attrapant par la taille, il roula avec elle afin qu’elle se retrouve à califourchon au dessus de lui tandis qu’il était allongé sur le dos contre la couche.


« Caley, je n’avais jamais entendu ce prénom auparavant. »

Contre ses cuisses, elle pouvait sentir la bosse de son pantalon. Sur sa chute de rein la chaleur de ses mains qui lui cajolaient l’aine et le fessier.

« Comment est-ce Diantra ? »


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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeSam 30 Avr 2016 - 0:49

Les cicatrices sur le corps de Caley racontaient son histoire. Elles avaient toutes une signification, vestiges indélébiles d’évènements passés. Ici, une victoire, là-bas, une défaite, sur son genou une mauvaise chute causée par une Una mal dressée. Caley était parfaitement consciente de ses imperfections, mais elle était fière de chacune de ses marques, car elles étaient la preuve de la route cahoteuse qu’avait été sa vie. Malgré les obstacles dont certains auraient pu la tuer, elle était encore là. Maintenant, sa vie avait pris un tout autre chemin. Captive, Caley était maintenant à la disposition d’inconnus qui l’utiliseront pour leur propre plaisir sans éprouver le moindre sentiment pour elle. Pourtant, même dans une situation désespérée où l’on a l’impression de ne plus avoir le moindre contrôle sur notre destiné, il faut se rappeler que ce n’est pas vrai. Nous avons toujours le contrôle; c’est à nous de décider comment l’on aborde les obstacles. Il est facile de se laisser aller au désespoir, mais ça n’apporte jamais rien. Il faut tirer le meilleur de chaque situation, car rien n’est totalement noir. Il y a toujours une lueur, un faible espoir. Il faut s’y accrocher et croire, car on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. C’est ce que Caley avait décidé de faire, pour le meilleur et pour le pire.

Heureusement pour elle, Azhar n’était pas une brute et il savait ce qu’il faisait. La rôdeuse avait brièvement guidé la main du prince sur son corps. Le contact d’une main étrangère sur son corps l’avait émoustillé plus qu’elle ne l’aurait imaginé au début. Elle se concentrait sur les sensations naissantes dans son corps. Son seul comparatif n’avait déjà plus rien à voir avec ce qui se passait présentement dans cette chambre de bordel et c’était une surprise pour Caley. Une surprise peut-être bonne ou mauvaise. Dans ce cas, elle était étonnamment bonne.

Les lèvres d’Azhar se posèrent sur la peau très sensible de son cou. Elle sentait comme de petits fourmillements sur son épiderme, comme si une plume l’avait effleuré. Caley frissonna et un bref soupir franchit ses lèvres. Azhar releva alors la tête pour la regarder comme s’il cherchait une approbation quelconque. Peu importe ce qu’il demandait, elle se contenta de hocher la tête. Il ne se fit pas attendre et replongea son visage contre son cou pour l’embrasser à nouveau. En même temps, le prince en profita pour lui retirer ce qui restait de ses vêtements, dévoilant sa nudité. Une fois encore, elle se sentit terriblement exposée, mais au point où ils en étaient… Caley savait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’Azhar ne la rejoigne dans sa nudité. Même si on la menaçait de lui tordre le cou, elle n’avouerait jamais qu’elle était actuellement plutôt curieuse de le voir dans son plus simple appareil. Le prince remonta ses bras au-dessus de sa tête. Elle se laissa faire toujours fébrile. Il lui répéta une fois encore de se calmer. Elle pinça les lèvres avant d’acquiescer. Elle en ferait au moins l’effort.

La jeune femme ferma les yeux alors que la bouche du prince entreprenait l’exploration de son buste. Elle pouvait sentir très nettement le souffle chaud d’Azhar sur sa peau, les caresses légères de ses lèvres étonnement douces et même son nez qui effleurait ici et là l’épiderme qui s’offrait à lui. Caley s’étonnait de la sensibilité de son corps qui semblait maintenant désirer quelque chose que son esprit avait encore du mal à accepter. Le désir naissait en elle comme de petites étincelles capables de s’embraser à tout instant. Azhar avait-il seulement conscience qu’il était en train de lui faire découvrir quelque chose qui lui était totalement inconnu? Le prince se redressa d’un seul mouvement pour retirer la moitié de ses vêtements. Caley ouvrit les yeux à temps pour le voir torse nu et elle était forcée d’admettre que l’homme était splendide. Il avait hérité de la délicatesse naturelle des elfes. Il n’était pas musclé, mais il n’était pas non plus un avorton. Caley devinait aisément qu’il était en bonne forme physique bien qu’elle doutait que ce soit possible qu’un elfe ou un semi-elfe soit en surplus de poids. Elle n’eut pas le temps de l’admirer plus longtemps. Azhar la saisit par la taille et roula avec elle sur le lit, inversant ainsi les positions. Pendant un bref instant, elle resta stupéfaite par ce brusque revirement de situation, ne sachant plus où se mettre ni quoi faire. Pour en ajouter à son malaise, le plaisir de son partenaire se faisait de plus en plus présent contre ses cuisses. Elle changea légèrement de position, les mains à plat sur le lit et ses cheveux cachant en partie de son visage.

Apparemment, Azhar avait envie de discuter. C’était un moment étrange pour le faire. Caley fronça les sourcils, se demandant si elle devait vraiment répondre quelque chose au commentaire concernant son nom. Puis, il lui demanda comment était Diantra. C’était peut-être l’occasion de se concentrer sur autre chose. Après un moment de silence, elle souffla simplement.

— C’est différent…

Caley se redressa légèrement en replaçant les mèches de cheveux qui lui cachaient la vue. Ils tombaient en cascades soyeuses sur ses épaules nues et s’enroulaient autour de ses seins. Elle offrait tout à la vue du semi-elfe : de son ventre plat à ses cuisses musclées de cavalière en passant par cette ombre entre qui se dessinait entre elles. Elle ferma les yeux pour se replonger dans les souvenirs de son ancienne vie et revivre les beaux moments de son enfance à Diantra.

— Ici… l’air est si chaud qu’on peut presque le gouter. On y sent les épices… la cannelle et le girofle… Ce n’est pas le cas à Diantra. Les étés sont chauds, mais pas autant qu’ici et l’hiver, l’air est frais et la neige recouvre le paysage d’un manteau blanc.

Au moment où elle commença à parler, ses mains se posèrent sur le torse du prince.

— Dans mes souvenirs, Diantra est une ville magnifique qui s’élève, haute et majestueuse, au cœur du royaume des Hommes.

Elle glissa lentement ses mains sur la peau chaude d’Azhar, traçant des arabesques invisibles avec doigts. Caley le touchait à peine, continuant pourtant à parler.

— Elle bourdonne d’activité, chevauchant le fleuve Garnaad et ses eaux scintillantes. Il y a tant de gens… Sa population est dense et les nobles paradent dans les rues de la ville revêtus de leurs plus beaux vêtements. Ils vont tous au palais qui se dresse au cœur de la ville, le siège du pouvoir royal. Il y a aussi la grande cathédrale Notre Dame de Deina tout aussi impressionnante et le fort de la Vaillance où mon oncle entraînait ses recrues…

Caley soupira, ses mains ne cessant d’explorer la peau exposée du prince. Elles glissaient sur sa poitrine, ses flancs, sa taille et son ventre, toujours avec une infinie douceur.

— Je n’ai pas grandi directement dans la ville, mais plutôt à l’extérieur où mon père avait ses écuries. Je me souviens du martèlement des sabots quand les hardes s’élançaient au galop en soulevant des nuages de poussière… Et aujourd’hui, il n’en reste plus rien…

Brutalement, elle replia ses doigts et griffa le torse du prince assez fort pour laisser des marques sur la peau, mais pas assez pour lui faire vraiment mal. Le but n’était pas de le faire souffrir. Caley se pencha vers lui pour embrasser la peau qu’elle venait de malmener comme pour l’apaiser. Elle n’était pas certaine de ce qu’il faisait maintenant, mais une main se posa sur cette bosse qu’elle sentait toujours, la pressant légèrement. Elle n’avait jamais touché un homme à cet endroit et elle pouvait clairement sentir la forme encore prisonnière du tissu.

— Ça vous plait? Demanda-t-elle, incertaine.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeMar 3 Mai 2016 - 0:01


Caley était réceptive à ses caresses, il la sentait se tendre et retenir son souffle sous ses paumes. Bien qu’elle fût réticente au début, Azhar ne doutait pas qu’il réussirait à lui faire prendre son pied, après tout il était un expert du domaine avec toute une flopée de femmes pour l’entretenir et ce, depuis son adolescence. Au dessus de lui, la rodeuse le surplombait lui offrant un délicieux tableau. La discussion les arrêta dans leur élan, le prince n’avait pas cherché cet effet généralement il discutait tout en continuant sa tache. Il le faisait par curiosité ou juste pour s’entendre parler, c’était que le Prince s’appréciait énormément. Il sourit à l’esclave alors qu’elle lui racontait ses souvenirs de la capitale des hommes, elle aussi aimait entendre sa voix ! Les mains de la rodeuse sillonnaient son torse, allant sur ses flancs puis revenaient vers son ventre, chatouillant son épiderme du bout des doigts. Il ne l’interrompit pas, faisant mine de s’intéresser à ce qu’elle disait pour ne pas la froisser. Ne l’écoutant que d’une demi-oreille, il prêtait d’avantage attention à la peau brunie par le soleil que ses propres mains parcouraient, s’insinuant dans son dos.  
   
Il avait déjà visité Diantra lorsqu’il était jeune homme, tout juste sorti du sérail. La ville ne l’avait pas impressionné plus que cela, Thaar était plus grande, bien plus bouillonnante et cosmopolite. Thaar transpirait la luxure et la richesse avec ses palais tous plus grandioses les uns des autres ainsi que ses marchés immenses et son port à la renommée continentale.
 
Elle termina sa dernière phrase en le griffant au torse ce qui fit sortir Azhar de ses pensées en arquant un sourcil d’étonnement. Il n’était pas contre un petit peu « d’action » mais Caley ne lui avait pas semblait être de ce genre là. Elle le rassura de ses intentions en se penchant pour embrasser les empreintes rouges des ongles. Son innocence, sa timidité et sa peur le laissait penser qu’elle était peut-être toujours vierge ce qui était assez rare à Baaz’Hima. Les esclaves vierges avaient une grande valeur dans la cité, et faisaient office de présents luxueux. Alissimane n’avait sans doute pas prit la peine de vérifier son hymen pensant que si elle avait été capturée sur les routes la probabilité qu’elle le soit encore serait très mince. Et il n’avait pas tort.
 
Caley décida en se relevant de poser sa main sur sa vigueur toujours enfermée dans son tissu, la pressant légèrement. Bien entendu cela ravi le sang mêlé qui vit son sourire taquin s’agrandir alors qu’elle lui demandait s’il appréciait. Il fit une petite moue et ne lui laissa pas le temps de réagir qu’il lui attrapa la main fermement pour la glisser sous le tissu pour être directement en contact avec le membre gorgé.

 
« Là c’est mieux ! » S’exclama le prince enjoué. Caley prenait de plus en plus d’initiatives mais elle restait encore un brin timide dans ses gestes.
 
Les paumes d’Azhar se faufilèrent jusqu’à la poitrine de la rodeuse pour en débarrasser les cheveux qui cachaient la vue avant de les prendre en main afin d’en tester la fermeté.

 
« Ne sois pas timide Caley, ne réfléchis pas et laisses toi aller à tes instincts les plus primaires. »    
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeJeu 5 Mai 2016 - 2:03

Caley n’était pas vierge, mais vu le temps qui s’était écoulé depuis la dernière fois, c’était pratiquement le cas. C’est pourquoi elle se faisait timide dans ses gestes et qu’elle se questionnait sur ce qu’elle devait faire. Azhar ne l’aidait pas beaucoup. Probablement qu’il faisait ça avec l’intention de ne pas la brusquer, mais il y avait bien une limite. Elle avait accepté de le faire. Si le prince voulait quelque chose en particulier, il n’avait qu’à se servir. Là, Caley avait l’impression d’avancer à l’aveuglette en sachant grossièrement ce qui allait se passer, mais en manquant cruellement de technique. C’est avec la pratique que l’on devient bon, ça vaut aussi pour le sexe. Azhar devait avoir énormément d’expérience. Déjà s’il avait l’habitude de tester la marchandise ici… Ajoutons à cela toutes les femmes qui devaient l’attendre dans son palais, car en bon prince marchand, il devait avoir tout un harem prêt à satisfaire ses moindres désirs d’un seul claquement de doigts. La rôdeuse avait la bouche sèche bien qu’elle ne semblait plus être sur le point de vouloir paniquer. Évidemment, les caresses timides à travers le tissu n’étaient pas suffisantes aux yeux de l’homme qui lui saisit fermement la main pour la glisser sous le tissu de son vêtement directement sur le membre en manque d’attention. Caley résista de peine et misère à l’envie de retirer brusquement sa main comme si elle touchait quelque chose de brulant. Elle se mordit la lèvre tellement fort qu’elle se fit presque saigner. Sa main se crispa légèrement sur la chair chaude et ferme. La texture n’était pas du tout ce à quoi elle s’attendait. C’était même agréablement doux. Azhar lui disait de suivre ses instincts, d’arrêter de trop réfléchir. Bien sûr! Comme Caley était bête! Elle n’en revenait pas de voir comment le prince agissait comme si c’était la chose la plus banale au monde. Caley n’avait peut-être pas répété l’expérience depuis cette première fois aux conséquences désastreuses, ça ne l’empêchait pas d’attribuer à la sexualité un symbolisme. C’était un moment très intime entre deux personnes partageant des sentiments. Azhar agissait avec autant de désinvolture qu’une personne se rendant au marché. C’est triste quand quelque chose comme la sexualité devient aussi banal.

Caley commença à bouger sa main, imprimant un léger mouvement de va-et-vient sur la verge tendue en utilisant seulement le bout de ses doigts. Elle avait sérieusement envie de faire disparaître cet air suffisant du visage du prince. Prenant un peu plus d’assurance dans ses mouvements, sa main se referma pour une caresse plus appuyée. Son regard ne quittait pas le visage d’Azhar à la recherche d’un signe que ça lui plaisait. Donner du plaisir était plus agréable qu’elle ne l’aurait pensé. Elle sentait quelque chose se passer dans son propre corps. Des sensations nouvelles qu’elle aurait bien du mal à expliquer. Après un moment, elle retira sa main. Caley estimait que c’était le moment de peut-être lui retirer ce qui lui restait de vêtement. Sérieusement, elle aurait largement préféré un peu plus d’aide de sa part. En fait, Caley commençait à croire qu’il testait ses limites. Elle remonta ses mains le long des hanches du prince puis tira sur le tissu pour le déshabiller complètement. Elle laissait ses mains s’attarder sur la peau d’Azhar tout ne pouvant pas quitter des yeux cette nudité soudainement révélée.

— Je ne suis pas vierge… Dit-elle après un long moment de silence. Vous me dites de suivre mon instinct, mais je ne sais pas comment faire plaisir à un homme… Apprenez-moi…
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeDim 15 Mai 2016 - 22:11

Caley était encore timide, ses doigts sur la verge n’avaient pas cette assurance que le prince appréciait tant. Ce n’était pour au temps qu’il trouvait le moment déplaisant, au contraire. Son sourire s’agrandit lorsque la main de la rodeuse devint plus ferme et ses caresses plus appuyées, très rapidement sa vigueur doubla de volume entre ses doigts. Puis Caley prit l’initiative de le déshabiller complètement, Azhar l’y aida un peu et sourit face au regard qui ne quittait pas son corps.

« Ne sois pas si impressionnée, c’est une taille normale. » S’amusa le prince dans une fausse modestie.

Après un instant de silence, Caley lui révéla qu’elle n’était plus vierge mais qu’elle ne s’y connaissait pas pour autant. Le sourire s’élargit alors, Azhar adorait ce genre de situation où il était le maitre devant son élève. C’était pour cela aussi que les vierges étaient si prisées à Baaz’Hima. Le Prince se redressa pour s’assoir, Caley assise sur lui. Ses bras caressent le dos offert, descendant de la chute de rein jusqu’à la naissance du cou où ils libèrent la chevelure de l’emprise du chignon.


« C’est pourtant si simple. »

Murmura-t-il en posant ses lèvres sur une clavicule, descendant lentement vers un sein qu’il prit en bouche sans ménagement. Durcissant sa pointe de ses dents, imprégnant la peau parfumée de ses mains. Il voulait l’explorer, la sentir intégralement.

« Il faut faire naitre le feu lentement, attiser les braises du désir de petites brindilles au tout début… »

Continua-t-il entre deux baisers sur le corps tendu de la belle. Les mains allèrent dans son dos, et il la força à reposer celui-ci sur ses paumes pour s’y appuyer en reculant afin de lui donner un accès plus facile à son ventre. Caley était une femme assez musclée à cause de ses sorties dehors, son travail et ses chevauchées. En dessous de ses lèvres, Azhar sentait bien le tracé idyllique des muscles de la jeune femme. Finalement, il la força à s’allonger complètement contre le matelas. Il était toujours au niveau de son nombril, embrassant la peau chaude de la nouvelle acquisition du lupunar.

« Pour cela, il faut explorer le corps à la recherche des endroits procurant le plaisir. Comme l’entrejambe… »

Dit-il en descendant dangereusement vers celui-ci. L’humaine avait une toison touffue, il en étant moins habitué mais n’y était pas opposé. Ses femmes avaient la plupart du temps le glabre doux. Azhar fini par poser sa bouche sur les lèvres intimes de Caley, espérant lui arracher un soupir d’aise alors qu’il initié une légère aspiration avant d’y faufiler sa langue un court instant, juste assez pour lui procurer une sensation et se redresser.

« Cela marche pour les femmes comme pour les hommes, tout réside dans la prise d’initiative. C’est ce qui fait la différence entre une bonne et mauvaise amante, maintenant montres-moi ce que je t’ai appris jolie Caley. »
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeMer 18 Mai 2016 - 4:11

La modestie ne semblait pas faire partie des traits de caractère du prince. Alors le commentaire qu’il fit à propos de la grosseur de sa verge laissa Caley plus ou moins dubitative. Comme elle n’avait pas vraiment de comparatifs sur la chose, elle s’abstint de tout commentaire même si elle jugeait qu’il était de taille respectable vu la carrure d’Azhar. Elle avait toujours pensé que ça avait un lien avec la taille d’un homme. Donc, plus un homme est grand et fort plus il a un gros machin. Caley était gênée quand même de voir le prince s’amuser de sa timidité et elle se détestait de ne pas avoir plus d’expérience en la matière. Après tout, il était là pour juger la marchandise. Que se passerait-il pour elle s’il affirmait qu’elle n’avait pas été à la hauteur? Ils n’allaient pas la relâcher en ville en s’excusant platement pour les inconvénients. Non, elle devait se ressaisir et écouter les conseils d’Azhar. Apparemment, maintenant que Caley avait avoué son manque d’expérience et demandé son aide, le prince était tout disposé à le faire. Il se redressa en position assise, Caley toujours installée sur lui. Les mains d’Azhar caressèrent son dos la faisant frissonner. Elle était surprise de voir comment son corps réagissait à tout ça, mais aussi de constater à quel point c’était agréable d’être touché de cette façon. Elle ne s’était jamais sentie désirable et maintenant, elle avait l’impression de l’être. Ça lui donnait un pouvoir qu’elle ne pensait pas avoir et qu’elle découvrait peu à peu.

Selon le prince, c’est très simple de donner du plaisir à un autre. Azhar s’était emparé de l’un de ses seins avec ses lèvres qu’il traita sans ménagement. La chair tendre se durcit presque aussitôt en faisant soupirer Caley qui se mordit la lèvre devant cette réaction incontrôlée. Le plaisir dans ce genre d’échange vient dans la découverte du corps de l’autre. Il faut prendre le temps de le parcourir pour en trouver les zones les plus sensibles aux caresses. Le plaisir grandit ainsi, lentement, comme un feu que l’on allume. D’abord quelques flammes timides, il faut le nourrir jusqu’à ce qu’il devienne incontrôlable. Caley trouvait la comparaison tout à fait appropriée. Elle sentait une chaleur grandir en elle, au creux de ses reins et… entre ses jambes. Le prince la repoussa légèrement, ses mains continuant l’exploration de son corps. Elle était effectivement plus musclée que la plupart des femmes qu’il devait fréquenter et qui n’avaient jamais été exposées au dur labeur. La rôdeuse se retrouva à nouveau étendue sur le matelas à la merci d’Azhar qui sillonnait son corps de ses lèvres. Il était dangereusement près de cette intimité où personne ne l’avait touché depuis longtemps. Elle voulut le repousser, plus par réflexe que par réel désir de le faire, mais quand la bouche du prince se posa sur la chair gorgée et moite, elle en oublia aussitôt ses dernières réticences. La langue experte émoustilla la chair délicate juste assez longtemps pour faire vivre à Caley une nouvelle gamme de sensation avant de s’arrêter en laissant la jeune femme légèrement pantelante et désireuse d’en avoir plus. Toutefois, le maître voulait que l’élève fasse ses preuves maintenant.

— On m’a déjà dit que j’apprenais vite…

La rôdeuse se redressa et posa une main sur le torse du prince pour le repousser fermement et le forcer à s’étendre sur le lit. L’orgueil avait pris le dessus et elle n’avait pas l’intention d’être qualifiée de mauvaise amante… Elle reprit sa position initiale à califourchon sur le prince avant de se pencher sur lui comme il l’avait fait pour elle. Caley entreprit d’explorer un peu plus en profondeur le corps de son amant. Il l’avait dit lui-même, ça faisait partie des plaisirs de la chose et Caley était forcée d’admettre que ce n’était pas désagréable. Il avait un très beau corps et une peau agréable au touché. Il sentait bon, un mélange de parfum avec celle plus virile de son odeur personnelle. Caley déposa des baisers sur chaque parcelle de peau à sa portée, mordillant ici et là à l’occasion pour faire varier les sensations. Elle s’attarda sur chaque mamelon et fut ravie de constater que son corps réagissait comme le sien un peu plus tôt. Puis elle descendit de plus en plus bas, dépassant son nombril jusqu’à atteindre sa destination finale. À ce moment, elle marqua un bref temps d’arrêt. Il faut dire que la tâche était intimidante pour quiconque n’ayant aucune expérience en la matière. Sachant qu’elle ne pouvait plus reculer, elle posa enfin ses lèvres contre la chair très sensible de la verge redressée. Elle hésita encore un peu avant de surmonter ses dernières appréhensions et le prendre complètement dans sa bouche. Ce n’était pas aussi désagréable qu’on aurait pu le croire, mais c’était clairement celui qui recevait qui éprouvait le plus de plaisir. D’un autre côté, ça lui donnait un sentiment d’avoir le contrôle sur lui. Ses caresses pouvaient être plus appuyées ou plus douces, selon ses envies. Elle pouvait ainsi faire languir le prince autant qu’elle le voulait. Elle ne s’en priva pas. À mesure qu’elle prenait de l’assurance, Caley devenait de plus en plus habile tout en restant attentive aux réactions du prince. Elle était très concentrée sur sa tâche, suçant cette verge comme si elle voulait en extraire jusqu’à la dernière goutte de sa sève.
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Azhar Tahwi Salougan
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeVen 27 Mai 2016 - 22:24


La timidité de la rôdeuse ne s’était pas volatilisé, pourtant elle était tout de suite plus conciliante que lorsque le prince ouvrit les portes de la chambre. Le cousin Salougan avait fait plaisir à Azhar en lui offrant cette nouvelle esclave à qui il devait apprendre les bases du métier. Même si elle n’était pas vierge, savoir qu’il était le premier à y goûter était excitant. Elle n’était pas parfaite, elle n’était ni la plus belle ni la plus remarquable femme qu’il avait rencontré mais la savoir si innocente faisait d’elle la femme la plus désirable du moment. Elle réagissait à ses caresses, elle l’écoutait et souhaitait apprendre, il n’aurait pu espérer mieux de la part de cette rôdeuse aux allures de prime farouche. A sa phrase provocatrice, la Vipère rit. Heureux de pouvoir profiter des nouvelles connaissances acquises par l’esclave, il se laissa allonger sur le matelas calant ses bras derrière sa tête pour qu’elle s’y appuyer, confortablement.  

A califourchon au dessus de lui, elle s’exerça à répéter les mêmes caresses que lui plus tôt. Embrassant ce qui était à portée, mordillant même ses mamelons pour les titiller de la même manière. Elle réussissait à procurer des sensations, celles-ci n’étaient pas aussi saisissantes que ce qu’elles auraient pu l’être si Azhar ne s’y attendait pas, mais elles restaient plaisantes. Ses baisers descendirent de plus en plus bas pour prodiguer la plus délicate des caresses. Son temps d’arrêt devant la tâche à accomplir fit relever la tête du prince avant qu’il ne la repose. Elle était intimidée. Ce qui flattait un peu l’ego du prince, même si l’intimidation n’était pas face à ce qu’il pensait. Elle se décida enfin à le prendre en bouche sans toutefois arracher un soupir même si le sourire qu’il arborait à présent en disait tout autant sur ce qu’il ressentait à ce moment précis. Au bout de quelques secondes, elle le prit complètement en bouche, concentrée dans sa tâche elle arracha enfin quelques soupirs qu’Azhar daigna lui accorder pour l’encourager. Il caressa sa chevelure que les autres catins avaient prit soin à démêler, avant de déclarer.


« Répéter c’est bien, mais rien de plus plaisant que de se faire surprendre… comme ceci. »

Dit-il en déplaçant Caley en la soulevant par-dessus lui de façon à avoir son entrecuisse au dessus de son visage. Positionnée de cette manière, il avait une parfaite vue sur sa fleur intime tandis qu’elle pouvait continuer son labeur. Azhar posa ses lèvres sur l’intimité de l’esclave et commença de rapide mouvement de langue pour l’émoustiller. Il appréciait la luxure sous toutes ses formes et traitait ses amantes de la même manière et ce, peu importe le niveau social, à quelques exceptions prêt bien sûr. Alors il s’appliquait à jouer de sa langue serpentine. Fourbe, celle-ci visitait les moindres recoins allant parfois même tâter de la profondeur. Le tout était de fournir à Caley assez de sensation pour le plaisir l’enivre et dicte ses gestes futurs.

« Mais ne jamais tomber dans la monotonie. »

Car même s’il était agréable de se faire sucer ainsi des dizaines de minutes, Azhar était du genre à vite se lasser. En même temps qu’il s’engageait à procurer à Caley du plaisir buccale, ses mains ne cessèrent de caresser sa croupe.

« Alterner les caresses et les positions pour que l’amant de s’endort pas. »

Azhar parlait par expérience, il s’était déjà endormi dans les bras de certaines de ses maitresses. Il n’y avait rien de plus agréable que fermer les yeux sur une paire de seins ou grâce aux caresses d’une amante. Alors pour montrer l’exemple, le prince se redressa en jetant presque Caley contre le lit malgré l’anneau attachant sa cheville avec un grand sourire. Se faufilant entre ses cuisses qu’il écarta de son genou, il se pencha pour embrasser son cou puis remonter vers sa bouche pour un baiser fougueux tandis que ses mains testaient sa musculature en des caresses appuyées à partir du torse.
     
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 2:14


Azhar devait quand même être réaliste dans ses attentes envers Caley. Être en mesure de surprendre son partenaire venait avec le temps et les expériences vécues. La rôdeuse n’en avait que très peu pour l’instant et, malgré tout, elle se débrouillait plutôt bien quand même. Plusieurs n’auraient pas fait ce qu’elle faisait actuellement au prince. Même si ce n’était pas dans sa nature de faire les choses à moitié, il lui faudra encore un moment avant d’atteindre les standards élevés d’Azhar. En même temps, s’il semblait apprécier la chose, le prince semblait également blasé. Comment surprendre un homme qui n’a qu’à claquer les doigts pour qu’une dizaine de femmes se jette à ses pieds, prêts à tout faire pour le satisfaire? À ce stade, c’était pratiquement impossible. Le seul atout que Caley avait, c’était son manque d’expérience qui la rendait désirable aux yeux du capricieux prince, mais c’était également ce qui lui nuisait le plus…

En homme qui s’ennuyait facilement, Azhar décida de varier lui-même un peu la chose en changeant la position de sorte que Caley pouvait toujours s’occuper de lui alors que le prince reprenait là où il s’était arrêté un peu plus tôt. Rapidement, la rôdeuse eut de plus en plus de mal à se concentrer sur sa tâche alors que la langue inquisitrice d’Azhar explorait sans ménagement son intimité. Il savait indubitablement comment faire plaisir à une femme. Caley avait presque honte d’autant aimer ça après toutes ses années à fuir les hommes comme la peste. D’un autre côté, après le traumatisme qu’elle avait subi, on pouvait difficilement la blâmer. Il n’était pas trop tard pour rattraper le temps perdu… De toute façon, ce n’est pas comme si on allait lui laisser le choix maintenant.

Après un certain temps, Azhar changea une fois de plus les positions pour que Caley se retrouve étendue sur le dos, légèrement haletante. Il lui disait qu’il ne fallait pas tomber dans la routine et qu’il fallait varier les caresses et les positions au risque que l’autre s’endorme. Caley eut envie de lui demander qui pourrait s’endormir dans un moment pareil, mais une petite voix dans sa tête lui dit qu’Azhar était peut-être de ceux-là. Après tout, il était aussi de ceux qui n’arrêtaient pas de parler pendant l’acte. Caley elle-même n’avait pas dit plus que quelques mots depuis que les choses étaient devenues plus sérieuses. Elle décida de se taire pour ne pas le faire fâcher. Le prince lui fit ouvrir les cuisses avec son genou avant de s’y faufiler alors que ses lèvres couvraient sa gorge de baisers pour ensuite l’embrasser fougueusement. Caley y répondit avec la même énergie. Elle était au point où son corps en demandait plus. Le feu dans son ventre était si intense qu’elle avait du mal à se maîtriser. Elle le désirait. Elle le voulait en elle, chose que Caley n’avait jamais éprouvée pour personne. Les mains de la jeune femme se posèrent sur le dos du prince pour l’attirer à elle, lui intimant ainsi l’ordre qu’il était temps de passer à l’étape supérieure. Ses mains descendirent sur le fessier tendu d’Azhar où elle enfonça ses doigts dans la chaire pour en apprécier la fermeté. Elle écarta un peu plus ses jambes et replia ses genoux. Caley ne réfléchissait plus. Elle agissait simplement à l’instinct.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeLun 18 Juil 2016 - 21:13

Azhar pouvait le sentir, elle le désirait à présent. Il avait gagné. Il avait réussi à faire de celle qui ne pouvait se résigner à son dramatique sort une amante. La sueur perlant des deux corps pouvait en témoigner, ce n’était plus de la résignation c’était du désir. Haletante en dessous de lui, elle répondit à son baiser avec la même énergie. Si elle faisait semblant auparavant, ce n’était plus le cas à présent et le Prince pouvait se vanter d’avoir décoincé une pucelle de Diantra aux plaisirs de l’Ithrii’Vaan. Lorsqu’ils bougeaient, le son de son bracelet à la cheville brisait le silence et si Azhar n’était pas si occupé sans doute l’aurait-il détaché avec une clé caché derrière une tapisserie. Finalement la faire prisonnière avait été inutile et peut-être pourrait-elle rejoindre les autres filles aux bains après leurs ébats si elle continuait d’être sage.

Le Prince la sentit se tendre en sentant son membre près de sa fleur, elle écarta d’avantage les cuisses et replia les genoux pour l’accueillir mais il décida de la faire languir un brin encore. Il embrassa sa clavicule, tirant de ses lèvres un brin sa peau avant de la relâcher dans un bruit en descendant vers l’un de ses menus seins tandis que sa vigueur caressait l’intérieur de sa cuisse pour la titiller.


« Alors que l’instant est proche… se faire désirer… » Conseilla le Vil-Serpent en prenant sa pointe en bouche alors que l’une de ses mains caressait une hanche solide mais bien féminine.

Les filles de la maison avaient fait un remarquable travail en la dépoussiérant et parfumant. Azhar doutait qu’elle soit ainsi sur les routes mais elle en gardait ses stigmates avec ses cicatrices à peine recouvertes et sa musculature finement tracée. Il bougeait son bassin de façon à ce que son membre la titille sans jamais oser pénétrer, il attendait à ce qu’elle s’exprime là-dessus avant d’initier quoi que ce soit, il souhaitait entendre son murmure suppliant à moins qu’elle n’ose y aller d’elle-même.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeMer 20 Juil 2016 - 0:33

C’est une chose étrange que le désir. Impossible à contrôler, il va au-delà de toute raison. Un esprit fort peut tenter de le refouler, mais il céderait à l’usure avec des effets plus dévastateurs encore que s’il avait simplement. Caley ne comprenait pas tout ce qui lui arrivait, mais elle savait qu’elle n’y pouvait plus rien. Son corps et son esprit étaient embrumés par le désir et le plaisir qu’Azhar lui procurait. Ils se faisaient de plus en plus impatients devant la lenteur du prince à aller plus loin. Azhar s’amusait à volontairement faire languir Caley jusqu’à ce qu’elle soit réduite à le supplier pour avoir ce qu’elle voulait. Trop fière, jamais elle n’aurait fait cela avant. Pourtant, voilà qu’elle soupirait le nom de celui qui voulait la priver de sa liberté tout en pressant ses mains dans son dos pour le faire venir à elle. Non, le prince continuait à explorer son corps, sachant très bien l’effet qu’il faisait. C’est pourquoi Caley perdit complètement patience. Son regard se réduisit à deux fentes où brillait un explosif mélange de désir et d’impatience.

— On ne vous a jamais dit qu’il ne fallait jamais faire attendre une femme?

Elle inversa alors les positions en usant pour la première fois de sa force physique pour faire plier l’homme à sa volonté. Toutefois, alors qu’elle le dominait, Caley marqua un léger temps d’arrêt comme si, soudainement, elle ne savait plus ce qu’elle devait faire. Elle se ressaisit rapidement en le regardant dans les yeux avec un air de défi. Elle le guida ensuite en elle. Ça ne se fit pas sans douleur pour Caley qui fronça les sourcils manifestant ainsi un certain inconfort. Malgré une naissance, les années l’avaient rendu comparable à une pucelle. Heureusement, la douleur disparut aussi vite qu’elle s’était manifesté et elle n’avait en rien altéré le désir de Caley qui prenait maintenant une toute nouvelle dimension. Un soupir tremblant franchit ses lèvres et, lentement, dans un geste maladroit, elle commença à bouger. À parti de ce moment, elle ne se fiait plus qu’à son instinct. Azhar lui avait dit à plusieurs reprises qu’elle devait arrêter de trop réfléchir et de simplement se laisser aller. On pouvait dire sans se tromper que c’était le cas et chaque ondulation de son bassin, chaque soupir la rapprochait un peu plus de cette extase qu’elle n’avait jamais connue.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeJeu 4 Aoû 2016 - 0:43


Caley soupirait son nom à chaque baiser, elle lui était entièrement acquise. Le prince avait réussi à la conquérir en moins d’une heure mais alors qu’il la pensait soumise à ses besoins, après tout elle était devenue l’esclave de ses désirs mais elle réussi à le surprendre. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise suite à son initiative.

« Hope là. » Gloussa-t-il.

En utilisant la force de ses bras que le prince avait pu tâter en tout début. Assise au dessus de lui, elle le dominait de sa hauteur un air de défi dans les yeux qui le galvanisait comme jamais durant la soirée. Azhar était fier de lui quand même, elle lui avait demandé qu’il lui apprenne comment contenter un homme, ou une femme cela marchait de la même manière, et en vu de ses actions, il avait réussi son défi. Caley attrapa son vît pour le guider en elle poussant Azhar à glapir presque sous le geste. Elle était étroite mais pas vierge comme il l’avait cru avant sa révélation, d’ailleurs elle manifesta l’inconfort d’un froncement de sourcils mais cela sembla ne rien altérer car l’humaine reprit son air de suffisance que le prince trouvait si mignon sur son visage qui fut si apeuré lorsqu’il poussa la porte de cette chambre. Elle commença à onduler d’abord lentement avant de prendre plus d’assurance, les soupirs étaient sans équivoque elle prenait plaisir dans l’acte. Après toutes ces années, Salougan avait apprit à faire la différence entre les femmes qui simulaient et celle qui étaient réellement expressives. Lui non plus ne pouvait rester silencieux devant tant de d’agréments, il murmura son nom, des Caley plus au moins sonore à chaque ondoiements. Ses mains posaient sur les fesses agréablement musclées de la jeune femme aidaient à le stimuler d’avantage, il les caressa au début avant de quasiment les empoigner puis malaxer comme il le pouvait. Il en appréciait la texture douce et la fermeté du muscle puis quitta le délicieux fessier pour explorer le dos à porter de main, sillonnant parfois une cicatrice en se demandant au bout de quels genres d’aventures elle l’avait acquise avant de contourner ses flancs pour se saisir de la menue poitrine qui tressautait sous les ondulations.


« Voilà qui est agréable… » Murmura Azhar. « Moi qui… te pensait plus… pluuus… assujetti… Tu gagn…erais presque… une place dans mon sérail… » Finit-il par réussir à sortir
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Caley Aldaron
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeMer 10 Aoû 2016 - 1:13



Soumise? Non, elle ne le sera jamais réellement. Même si elle en donnait parfois l’impression, Caley ne pouvait tout simplement pas garder l’échine courbée bien longtemps. Elle avait ce besoin maladif de vouloir garder le contrôle sur chaque situation. Dès qu’elle avait l’impression de perdre son emprise, alors elle commençait à paniquer et faisait tout pour reprendre le contrôle. La situation actuelle ne faisait pas exception. Prisonnière de ses chaînes, Caley faisait ce qu’elle pouvait pour retrouver sa liberté même si ça impliquait de passer dans le lit d’Azhar. Évidemment, elle le détestait, mais ce n’était rien comparativement à la haine qu’elle ressentait envers elle-même. Les désirs qu’elle éprouvait étaient plus forts que la raison elle-même. Ce que son corps voulait et ce que sa tête désirait étaient deux choses totalement différentes. Elle voulait tuer cet homme, mais il était aussi la clef de sa libération. Il était le seul à pouvoir le faire. S’il ne lui enlevait pas ses chaînes, qu’allait-il arriver? La mort. Caley ne survivrait pas longtemps ici. Elle dépérirait avant de rendre son dernier souffle. L’idée d’être enfermé lui était insupportable tout comme celle d’être à la disposition de tous les hommes qui voudront d’elle. La jeune femme tenta de chasser ces pensées sombres qui devenaient de plus en plus envahissantes dans son esprit. Elle devait se concentrer sur ce qu’elle faisait. Caley devait simplement arrêter de penser pendant un moment tout en sachant très bien que le contrecoup allait être particulièrement douloureux.

Au moins, Azhar semblait apprécier le moment. Il était surpris par l’esprit d’initiative de Caley. En toute sincérité, elle l’était également. Inconsciemment, elle voulait que ça se termine au plus vite. Azhar voulait prendre son temps, mais Caley n’aimait pas qu’on la fasse attendre. Déterminée à aller jusqu’au bout, elle avait pris les choses en main, répondant ainsi à l’impératif de ses propres désirs. Elle ne simulait pas. Elle prenait vraiment du plaisir. Ses soupirs faisaient écho à ceux du prince alors que les mains de ce dernier parcouraient son corps en soulignant ici et là les cicatrices qui zébraient sa peau. Leurs origines étaient variées : attaques d’animaux, combats contre des mécréants, de nombreuses chutes et autres accidents du même genre. Caley avait survécu à tellement de choses qu’elle regrettait que ça se termine ainsi. Azhar ouvrit une fois de plus la bouche. Elle s’attendait à une autre ineptie de sa part et elle ne fut pas déçue. Néanmoins, la tournure de sa phrase avait quelque chose de vexant. En utilisant le mot presque, il insinuait qu’elle n’était pas assez bien pour lui. Caley fronça les sourcils. Ses cheveux lui tombaient devant le visage de sorte qu’on ne voyait pas très bien son expression. Contrairement à son très bavard amant, Caley n’était pas en état et n’avait pas envie de dire quoi que ce soit. Elle ferma les yeux et décida de l’ignorer. Ses mouvements se firent plus insistants. Elle le sentait venir, comme une vague sur le point de la submerger. Ses gémissements plus insistants, cette façon qu’elle avait de s’abandonner. Nul doute n’était possible; elle était aux portes de l’extase.
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MessageSujet: Re: De soies et de velours [Azhar]   De soies et de velours [Azhar] I_icon_minitimeVen 26 Aoû 2016 - 1:01

Le Prince, serviteur de la luxure avait même bâti un temple à Arcamenel à Baaz’Hima pour lui témoigner de sa gratitude. Dans ce lupanar très côté de la ville, Azhar lui rendait un tout autre type d’hommage entre les cuisses d’une Caley de plus en plus expressive. Toutefois si la jeune humaine se plaisait dans cette position, le prince lui commençait à s’en lasser. Du coup, pour palier un peu cette monotonie envahissante, il plaqua le corps de la femme contre son torse afin de sentir cette si mignonne poitrine contre son buste. Sa main se faufila dans le chevelure relâchée de la belle avant de redescendre le long de la nuque.

« As-tu déjà joui Caley ? » Demanda non sans innocence un Azhar curieux de savoir s’il serait le premier à l’emmener sur les sommets du plaisir ou non.

Dans cette position, il avait reprit lui-même le contrôle faisant claquer les deux corps dans un bruit bien sonore résonnant dans la pièce spécialement conçu pour cela.


« Penses-tu m’amener à cette même jouissance Caley ? » Demanda une nouvelle fois le prince pour la défier clairement cette fois-ci. Il avait bien vu comment la vagabonde avait réagit lorsqu’il l’avait trop fait attendre.

Souriant, il ne lui laissa pas le temps de répondre et la renversa sur le dos afin de clairement prendre le contrôle cette fois-ci. Il retira son vît d’elle avant de franchir le point de non-retour et se leva du lit pour se mettre à son rebord. Azhar attrapa les cuisses de Caley afin de la faire glisser jusqu’à lui et lui écarta les jambes par ses chevilles en se tenant toujours debout avant de la faire sienne une nouvelle fois dans un râle montrant tout son soulagement de la retrouver.


«Rhaa, jolie Caley. Comme j’aimerais t’avoir plus souvent ! » révéla-t-il en étant parcouru par un frisson annonciateur.

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