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 Grandir dans les Cités

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Sapientia
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MessageSujet: Grandir dans les Cités   Grandir dans les Cités I_icon_minitimeDim 13 Mar 2016 - 3:27

Grandir dans les Cités
~ De l’éducation des jeunes Taledhels ~



Sommaire :
  1. De la naissance à l’enfance
  2. Premières années
  3. Premières classes
  4. Le Double Choix

  5. Adulte… ou presque
  6. Cérémonie du Choix






Il est connu que si les femmes drows ne semblent pas avoir de problèmes à assurer la reproduction de l’espèce, les mâles peinent beaucoup plus. On fait rarement le rapprochement avec les petites histoires des elfes, mais c’est encore une preuve s’il en faut que ces deux peuples possèdent les mêmes racines.

Une Aînée aura, en moyenne, deux à trois enfants avant de mourir. Au vu de l’importante longévité de ces êtres, ils ne verront aucun mal à s’occuper de leurs enfants les premières années, loin de là. Les naissances restent rares, après tout, et chaque nourrisson est toujours très bien accueilli. Il est donc commun de voir une jeune mère ou un jeune père arrêter ses activités pour assurer son devoir naturel. Parfois les deux parents s'en occupent à tour de rôle pour ne pas devenir un poids pour leur Cité, mais par tradition c’est à la mère, qui a porté l’enfant, que revient l'honneur d'assurer son éducation lors des premières années.

Les premières années passent lentement : si la première année est similaire à celle d’un nouveau né humain, la donne change quand celle-ci se termine, la croissance ralentit fortement et on estime qu’il faut entre un et cinq ans pour qu’un enfant parle et adopte une démarche assurée. C’est quand cette première étape est franchie que les parents recommenceront a avoir une vie plus "normale", tout en se ménageant un temps important pour sa jeune progéniture.





L'enfant restera cependant avec ses parents jusqu'à ses vingt ans, forgeant surtout sa vision du monde et ses croyances auprès d'eux.
La première leçon que reçoit un elfe est l’amour et le respect qu’il doit porter à Kÿria et à son Œuvre. On ne fait pas d’eux des fanatiques, de longues prières ne sont pas imposées à ces jolies petites têtes blondes. Mais on leur explique que le respect, tout comme l’amour, peut s’exprimer par de petits gestes simples. Ainsi, on ne verra pas un elfe cueillir une fleur juste pour le plaisir de l’admirer mais plutôt à se coucher devant elle. C’est ce respect de la Nature et de sa Déesse Mère qui anime la vie des elfes et qui décide de l’aménagement de leurs cités.

Une autre leçon importante est le respect de l’intimité. « Respecte la vie des tiens, et ils feront de même. » Les commérages sont mal vus, et on tente de dissuader les plus jeunes de rapporter à leurs parents ce qu’ils peuvent entendre, tout en les encourageant à communiquer plutôt directement avec la personne intéressée. Le but n’est pas de s’isoler du reste de la cité, mais de préférer le témoignage de la personne concernée aux on-dit souvent approximatifs. Bien sur, il y a une différence entre ce que l’on voudrait enseigner et ce qu’on parvient finalement à enseigner. Ainsi, la curiosité naturelle des elfes leur fera souvent tendre l'oreille et prendre en compte tous les détails, mais la plupart du temps, ils ne participeront pas à la propagation des rumeurs... La plupart du temps.





Quand l’enfant atteint sa vingtième année, son corps est encore celui d'un jeune enfant de trois ou quatre ans d’apparence, mais les humains seraient très étonnés de certains détails.
A cet âge, la plupart parlent la langue elfe de façon aussi naturelle et riche qu'un adulte. Leur vision du monde semble aussi beaucoup plus large et profonde que celles des humains à un âge physique similaire et la politesse, l'art de se comporter en société, primordiale dans une organisation communautariste, est déjà bien connue... Ce qui ne les empêche pas d'être curieux et capricieux comme n'importe quel enfant de n'importe quelle race... Peut-être même plus étant donné l'importance des enfants dans cette société.

C'est aussi à ce moment qu'il rejoindra les premières classes.

Ne durant que quelques heures par jours, ces groupes comptent entre cinq et dix individus, ainsi qu’un mentor unique faisant office de précepteur. Sa lourde tâche sera de leur enseigner, pendant plusieurs décennies les bases de la culture et des traditions elfiques. Tout d'abord focalisée sur l'apprentissage de la lecture et l'écriture de la langue orale puis de la langue littéraire, les années d'enseignements supplémentaires s'élargiront peu à peu sur l'Histoire, les sciences naturelles, la théorie magique et la religion.

Ansi, pendant en moyenne cinquante à soixante ans, ils aborderont les Mythes Fondateurs, l’histoire de la création du monde, la naissance de la Nature, des créatures d'Anaëh, la théorie magique, etc... mais ils retraceront aussi l'Histoire de leur propre peuple en prenant soin de faire le tour de chaque grand sujet, prenant autant de temps que nécessaire. Le peuple sylvestre attache une grande importance à la Tradition, qui possède parfois plus de poids qu’une Loi (bien que la plupart du temps, la Loi ne sera que la retranscription de la Tradition), mais ils préfèrent que leurs jeunes élèves comprennent le pourquoi du comment, et cela passe par l’étude du passé. L'enseignement religieux possède une place importante. S'il n'est que le pâle reflet de ce qui a pu être enseigné par le passé, il n'en reste pas moins qu'il inculque la plus part du temps un solide respect envers Kÿria, son Oeuvre et ses Représentants comme les parents l'ont déjà fait.

Certaines familles anciennes ou particulièrement importantes préfèrent prendre un précepteur particulier pour leur progéniture, mais cela reste assez rare, les première classes posant également les bases de la vie en socité hors de la famille proche pour des enfants qui n'ont que très exceptionnellement des frères et soeur d'un âge approchant.






On dit que les elfes n'oublient jamais rien. Le tronc de culture commune qu'ils maintiennent chez tout leurs jeunes est surement pour beaucoup dans ce dicton. Mais après avoir passé entre cinquante et soixante ans (selon les difficultés et l'avidité des enfants) à apprendre ce qui a forger leur passé, il est temps de trouver à quoi consacrer leur avenir.

Entre soixante-dix et quatre-vingt dix ans, ayant alors l'apparence d'enfants humains approchant les dix ans bien qu'arborant un regard bien différent, chaque elfe a l'occasion de chercher sa voie.


  • IV.1. La Magie


  • Fort des quelques bases totalement théoriques inculquées pendant leurs classes communes, les élèves repérés par leur précepteur comme ayant assez de volonté pour devenir mage sont testés en premier lieu par des mages accomplis pour déceler leur sensibilité naturelle et leur envie de se lancer dans cette voie. Par la suite, toute personne réellement intéressée peut également demander à être testée à son tour et ceux l'ayant déjà passé peuvent le retenter une fois par décennie.
    Ce n'est cependant pas qu'un test de potentiel. En réalité, cela s'approche bien plus proche d'un entretien de motivation. Les elfes ont conscience de la dangerosité d'une magie mal maîtrisée, ils se méfient du manque de concentration et de volonté, mais ils ont également assez vécu pour savoir qu'une envie réelle peut aussi amener un enfant dissipé à faire des merveilles.

    Si approuvé par un mage, l'enfant se verra proposer de trouver un mentor pour lui enseigner directement l'Art mais la grande majorité choisira d'intégrer l'Académie d'Alëandir.

    Les voir renoncer à ce stade est rare, car en plus d’apporter un grand prestige à la famille, il est souvent mal vu de refuser un potentiel clairement établie. Ne serait-ce pas refuser un don de Kÿria elle-même et une chance inouïe de faire prospérer son peuple?

    La formation est longue, et durera entre un et deux siècles avant que le jeune mage ne soit totalement libre de ses décisions. Pour la durée exacte aussi bien que l'expression de l'Art qui sera choisie, tout dépend de l'élève, de sa motivation, de son niveau et de ses limites. Mais une fois la formation entamée, que ce soit à l'Académie ou avec un mentor, des mages plus expérimentés seront désignés pour l'orienter et le conseiller jusqu'à ce qu'il soit décrété assez sage et doué pour faire bon usage de ses talents.

    Très souvent, si l'enfant intègre l'Académie, la famille déménagera en même temps. Parfois, quand la famille ne peut se le permettre, la séparation est inévitable. C’est une épreuve pour tout le monde, mais là encore, on peut voir l’influence de la Tradition.


    En savoir plus : La Magie sur Miradelphia, L’Académie d’Alëandir



  • IV.2. L’enseignement commun


  • Pour les autres, des classes similaires se poursuivent généralement jusqu'à la fin de leurs premier siècle, mais de façon beaucoup plus souple.
    Contrairement aux humains, la durée n’est pas prédéfinie, tout dépend de l’enfant et de son potentiel et surtout de son caractère. Durant cette période, on le poussera à explorer autre chose que le savoir purement théorique selon ses centres d'intérêts. La cuisine, les arts, l'artisanat, l'ingénierie, la cueillette... Tant de domaines que les jeunes peuvent commencer à explorer tout en étant accompagné. Il n'est pas rare de voir des tisserands, des forgerons, des diplomates et ou représentants de toute autre activité, accepté d'accueillir un gamin pour lui montrer toute la portée de ce qu'il fait.

    Si les activités manuelles ne sont pas jugé moins honorables que celles des penseurs, d'autres préfèreront tout de même continuer à s'imbiber de savoir comme de petites éponges. La médecine, la religion, la cosmologie, l'architecture... Ce sera à eux de choisir ce qu’ils veulent étudier, et de s’en donner les moyens. On ne les lâche pas dans la nature, au milieu d’une immense bibliothèque, mais on leur apprend a faire leurs propres choix. Ainsi, quand il atteindra sa majorité, il aura déjà un début d’expérience dans le domaine auquel il se prédestine.





    Se termine alors ce que l’on pourrait appeler l’enfance d’un Elfe. Ces décennies d'errances laissent souvent place à un adolescent ayant une bonne idée de ce qu'il veut faire. A lui de trouver le maître qui lui enseignera son métier et l'aidera à se lancer dans la vie.

    Certains qui ne savent pas ce qu'ils veulent faire, ou ne veulent pas arrêter d'apprendre continuent à écumer les bibliothèques. Ils deviennent souvent des penseurs, des chercheurs, des inventeurs, professeurs. Même s'ils ne trouvent rien de toute leur vie, la plupart des elfes les estiment car leurs idées sont nécessaires à l'avancée de leur peuple et leur mémoire reste la source des savoirs les plus complexes.





    Lors de sa cent-vingtième année, un elfe est reconnu comme adulte et pleinement autonome. Il peut se marier, quitter leur Cité sans l'autorisation de ses parents et commencer à monter dans la hiérarchie de son activité.

    Une fois par an, le premier jour de l'année, se déroule donc la Cérémonie du Choix, consacré à tous les elfes ayant eu 120ans l'année précédente. A cette occasion, chaque elfe est béni par un prêtre de Kÿria et choisit devant la Cité le nom de famille qu'il portera jusqu'à sa mort. Si traditionnellement une fille prend le nom de famille de sa mère  et un garçon de son père, on peu aussi en créer un de toute pièce, même si cela souligne une volonté de briser le lien avec sa famille. Les noms et prénom de chaque nouvel adulte sont aussi recensés dans les recueils des Archives des Vivants des temples de Tari.


    (copyright) Miradelphia
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