[Lettre]Le fils prodige est en route [PNJ Guilin - Halandarin Las'Danir]

Guilin regarda d’un air dubitatif le morceau de parchemin vierge en se demandant bien ce qu’il allait y écrire. Zaahrian lui avait demandé d’envoyer un message à son père, mais Guilin n’avait aucune idée de ce qu’il fallait lui dire sauf que son fils était un idiot qui n’avait pas pris la peine de l’informer de son itinéraire avant de partir. En fait, il était convaincu que le jeune homme n’avait rien préparé du tout et qu’il allait décider selon ce qu’il allait lui arriver en chemin. Tout ce que Guilin pouvait faire était de dire à Halan qu’il était en route, mais qu’il n’avait aucune idée de quand ou comment il allait se rendre jusqu’à lui. C’était typique de Zaahrian comme comportement, mais se rendre là-bas avec si peu de connaissance du terrain, c’était du suicide. Du coup, il avait presque envie de se lancer à ses trousses.

Halandarin Las'Danir

Je suis Guilin, l’ami de Zaahrian, votre fils. Il m’a demandé de vous écrire afin de vous avertir qu’il était maintenant en route pour vous rejoindre à Ardamir. Le problème, c’est que je ne peux pas vous donner avec certitude son itinéraire. Zaahrian est parti sur un coup de tête en compagnie d’un jeune humain rencontré le jour même. Il s’est fait pas mal d’ennemis à Thaar et la fuite était sa seule option. Je sais que le chemin habituel pour rejoindre la terre des elfes n’est présentement plus praticable à cause de la guerre. Je suppose que Zaahrian prendra un autre chemin, mais lequel? Quoi qu’il en soit, si vous le retrouvez en un morceau, donnez-lui une claque derrière la tête de ma part.

Merci

Guilin

Trouver un oiseau faisant le voyage jusque-là n’avait pas été facile, mais Guilin avait trouvé. Le message écrit, il l’attacha au volatile avant de le relâcher. Il eut une petite pensée pour son ami. Malgré la colère qu’il éprouvait envers lui, il espérait que la route se passe sans embuche. Zaahrian pouvait être vraiment chiant parfois, mais il était également le seul ami qui lui restait.

— Reviens en un morceau sinon je te ramène moi-même d’entre les morts pour te tuer de mes mains, idiot…