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 [Terminé] [Drow] T'sisra Do'ath, expatriée solitaire. [May]

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T'sisra Do'ath
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T'sisra Do'ath


Nombre de messages : 1512
Âge : 128
Date d'inscription : 13/08/2016

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  124 ans
Taille
: 171 cm
Niveau Magique : Arcaniste.
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MessageSujet: [Terminé] [Drow] T'sisra Do'ath, expatriée solitaire. [May]   [Terminé] [Drow] T'sisra Do'ath, expatriée solitaire. [May] I_icon_minitimeMar 16 Aoû 2016 - 23:42

Fiche en personnage : T'sisra Do'ath.

[Terminé] [Drow] T'sisra Do'ath, expatriée solitaire. [May] Tumblr_o7ftefuJTh1ub5rtpo1_1280

Prénom et nom : T'sisra Do'ath.
Âge / Date de naissance : Née le septième jour de la neuvième semaine du mois de Verimios de l'année 893 du dixième cycle, elle a 116 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Drow.
Faction : Aucune. (Peuple Libre je suppose donc)
Particularité : - Elle a des iris de couleur bleu acier, et contrairement à ses pairs elle n'est pas nyctalope.
- Elle arbore deux tatouages tribaux identiques sur chaque avant-bras et descendant jusqu'au bout de ses doigts.
Phobie : Astraphobe (peur de l'orage, du tonnerre); le Voile. (Et ce sont des peurs paniques, et non pas un petit sursaut de gamine effrayée par un insecte, le genre de peur qui te pousse à te recroqueviller dans un coin et te balancer d'avant en arrière le temps que ça passe.)
TOC : - Chiffre et calcul : Elle compte ou répète des gestes un certain nombre de fois, a des chiffres « portebonheur» et des chiffres « qui portent malheur ».
- Vérification : Elle vérifie de façon excessive certaines choses comme les portes, les serrures et les fenêtres.

Alignement : Chaotique Neute.
Métier : Voyageuse, chasseuse.
Statut (petit ajout concernant son statut au sein du Puy d'Elda) : Fugitive, hérétique. (Ce n'est pas une figure de la criminalité non plus hein ? Elle a pas un Ost complet aux trousses. Tout au plus quelques types aux ordres de sa tatie, ou grassement payés pour la supprimer. )
Classe d'arme : [Principale] Magie / [Secondaire] Arme d'hast.

Possession(s) / Equipement(s) : T'sisra est une inconditionnelle du cuir, légèreté rimant avec célérité et mobilité. C'est pourquoi son armure est principalement faite de ce materiaux.
Sa tunique, sans manches, de cuir matelassé protège son torse et offre deux épaulières légères couvrant les épaules et l'extérieur des biceps. Seul l'abdomen est renforcé par une multitude d'écailles d'acier, accroissant la défense en cas de taillade, mais pas en cas de coup d'estoc. Son pantalon est lui aussi fait de cuir matelassé, il n'a pas de poches mais comporte deux fines protections d'acier visant protéger les aines, ainsi que deux autres lamelles d'acier toutes aussi fines offrant, quant à elles, une meilleure protection aux tibias.
Ses bottes sont l'habile résultat d'un artisan ayant mêlé cuir matelassé et fourrure de Ralir pour la partie haute, cuir bouilli pour le bas. Ses gants sans doigt sont eux aussi un habile mélange de cuir matelassé pour le dos de la main, et de cuir bouilli pour le coté intérieur. Elle porte aussi deux brassards de soie et de cuir afin de protéger quelque peu l'intérieur et l'extérieur de ses coudes. Son ceinturon de cuir lui permet d'accrocher une petite besace de cuir bouilli, ainsi qu'une bourse qui contient un Souverain et douze Écus.
Sa cape, munie  d'une large capuche lui permettant de cacher une bonne partie de son visage, est d'un gris sombre fort pratique pour disparaître dans la pénombre de la nuit. Cette dernière est ornementée d'une fourrure de Ralir et de plumes de corbeaux noires, ce qui permet entre autre de camoufler parfaitement ses fines protections aux épaules.

Elle a en sa possession une dague d'un acier noirâtre d'une quinzaine de centimètres qu'elle garde dans sa botte gauche, plutôt qu'une arme, cette dernière fait office de couteau de chasse, lui permettant de dépecer ses proies. Sa véritable arme est une sorte de lance, un manche de bois de quatre vingt onze centimètres enroulé de cuir et de bronze,  pour une lame, pointue et n'ayant qu'un tranchant, de quatre vint dix centimètres. Cette arme lui permet d'osciller entre un style de combat très défensif et tenir ses adversaires à distance, ou un style beaucoup plus explosif et aggressif, permettant d'enchaîner rapidement cinq mouvements de base essentiels : Frapper, piquer, bloquer, manipuler et contrer. C'est un style d'arme pratique pour faire des ravages dans les lignes ennemies ou bien tenir à distance et fatiguer un adversaire, cependant, et malgré la rapidité avec laquelle cette arme peut être maniée, l'utilisateur souffre d'un manque de défense des flancs et du dos.

En dehors de sa tenue et de ses armes, T'sisra porte un sac de cuir grâce la bandoulière qui traverse son torse de l'épaule droite à la hanche gauche. Ce sac contient son grimoire personnel dans lequel elle inscrit ses pensées et théories, ainsi qu'un ouvrage traitant d'herboristerie, sans oublier sa plume et un pot d'encre, et deux silex. Il y a, en plus de cela, dix champignons, huit morceaux de viande de Ralir séchée, une gourde d'eau et une bouteille de liqueur de Zat'kyr.

Description physique : T'sisra Do'ath mesure un mètre soixante et onze, et en cela, elle est loin d'être aussi grande que les autres femmes et hommes de sa race. En revanche, elle possède de longs muscles fins et souples qui dessinent des courbes agréables, et donc des formes ainsi voluptueuses qui sont un attribut et une physiognomie musculaire typique des femmes chez les Sombres.
Sa peau gris cendre, légèrement plus pâle que les plus gris de son espèce, est une fresque de scarifications. C'est au cours de son adolescence que son père fit appel à l'une de ses connaissances, un graveur de peau très doué de ses doigts, qui se fit un plaisir de tailler des symboles ethniques sur les mollets, l'arrière des cuisses et le dos de la drow. Elle arbore aussi deux tatouages tribaux identiques et noirs sur chacun de ses avant-bras, représentant comme des flammes allant lécher le bout de ses doigts. Ils sont en réalité des outils, aidant aux cheminements des pensées et de la volonté de T'sisra.
Son visage, aux formes courbes et douces, est tout ce qu'on peut attendre d'une drow, un nez et des lèvres fines, des arcades et des sourcils noirs dessinés expressément pour afficher la colère au plus léger froncement, et de longues oreilles pointues décorées de six anneaux d'acier noir chacunes. Seuls bémols, ses lèvres sont rosies, et ses yeux ne sont pas rouges mais munis d'iris bleu acier. Par ailleurs, elle est loin de voir aussi bien que ses congénères dans la pénombre des cavernes du Puy d'Elda.
Elle coiffe, la majeure partie du temps, ses longs cheveux noir de jais en une queue de cheval haute, pensant que les autres puissent ainsi la percevoir deux ou trois centimètres plus grande qu'elle ne l'est. Seules quelques racines situées au haut de sa nuque ont commencées à blanchir, mais il faut y porter une attention toute particulière pour espérer l'observer, sans compter que sa queue de cheval et ses cheveux cascadant sur ses épaules les cachent.


Description mentale : Logique et pragmatisme, voilà ce qui résume sa façon de penser en général, car oui, il lui arrive d'être parfois un peu plus spontanée. Quoiqu'il en soit, elle ne tentera pas le diable, ce qui ne l'empêchera pas de vous venir en aide, sans se mettre dans un position défavorable dans la mesure du possible, à moins que le jeu en vaille vraiment la chandelle. En effet, elle n'agit pas par pure bonté, mais plutôt par intérêt. En tous les cas, elle n'est pas aussi belliqueuse que ses congénères.
Autrement, elle est de nature méfiante, une nature qu'elle camoufle sous un masque d'assurance et de sociabilité assez correct. Elle ne dévoilera donc jamais réellement ni ses émotions, ni ses pensées profondes et encore moins ses véritables buts. A moins, bien sûr, qu'elle soit face à une personne en laquelle elle aurait toute confiance, mais cette fameuse personne n'est pas encore arrivée et n'arrivera probablement jamais (sûrement des traces du fonctionnement de la société drow, n'est-ce pas ?).
T'sisra a beaucoup de difficultés à s'adonner aux croyances spirituelles, selon sa propre perception, seule la volonté propre de l'individu devrait être souveraine de ses choix. Une personne ne saurait ainsi être libre si elle s'en remettait à des textes "sacrés" et au bon vouloir de divinités. C'est pourquoi l'expérience du Voile lui a laissé un goût très amer. Ce jour là, il lui fallu reconnaître, bien que s'eut été à contrecœur, que la puissance des dieux et leur superiorité sur les peuples de Miradelphia étaient indéniables, autrement dit, ce fut un aveu de faiblesse qu'elle n'arrivait pas à digérer. Les religions et les cultes, rythmant d'hors et déjà la vie de plusieurs milliers de personnes à travers le monde, s'en trouveraient forcément confortés dans leurs véracité et fondements; une idée que la daedhel supportait difficilement, elle qui a une vision profondément rationaliste quant à la condition des races, elle qui pense que les mortels devraient s'éloigner des religions et ne pas se plier aux textes sacrés, mais bel et bien, sans pour autant le réfuter, renier le divin, s'en émanciper et s'assumer, et ainsi vivre selon leur propre volonté, une volonté mortelle qui devrait prévaloir sur celle des divinités.
Hormis tout cela, c'est une personne aimant lire et se cultiver, tant sur les peuples et les cultures de Miradelphia, que sur les cultes et les philosophies ou bien encore les sciences. C'est un esprit libre qui a besoin de comprendre le comment du pourquoi, comment les choses fonctionnent et pour quelles raisons, elle a besoin de se forger sa propre opinion des choses par la compréhension d'un sujet dans sa globalité. Il va de soi que sa grande passion est la magie, et là encore elle cherche à en comprendre le fonctionnement et toutes ses subtilités, bien qu'étant consciente que même une vie d'immortalité ne suffirait sûrement pas à découvrir le fin mot de l'histoire.
Une autre de ses passions étant la chasse, et plus précisément le frisson que cela procure.

Capacités magiques : T'sisra est dotée d'une sensibilité à la magie et ce de manière innée. C'est aussi la raison pour laquelle ses prédispositions à la magie ont été repérées assez tôt par sa mère, elle-même membre de la Zho'us Ragha. Ses parents y virent ici une possibilité, un investissement, à défaut d'avoir le même physique que ceux de sa race, et d'être une honte soit dit en passant, leur fille pourrait devenir une utilisatrice de magie respectée, et ainsi consolider le statut social et la renommée familiale.
De par leurs connaissances et leur influence, cette petite famille noble pu tirer quelques leviers leur permettant d'envoyer rapidement T'sisra dans un groupe d'étudiants partageant cette sensibilité exacerbée à la magie, c'est ainsi qu'elle suivit un apprentissage poussé et éprouvant en compagnie d'autres Faerns pendant près de soixante quinze ans.
La jeune drow mit, tout d'abord, quelques temps à trouver sa voie, en dépit d'arriver à quoi que ce soit via l'élémentalisme, elle effleura les années suivantes les concepts des écoles de la Vie et de l'Immateriel, avant de n'exercer plus que pleinement la magie liée à la Vie. Cette magie ayant une théorie assez physique et requérant une compréhension globale de la physiognomie des êtres vivants, elle n'échappa ni aux sciences des corps humanoïdes et animaliers, ni aux effets des plantes, des poisons et des maladies sur les métabolismes. C'est ainsi que sa perception du monde et de la magie fut forgée, prendre l'objet dans son ensemble était devenu, en une bonne décennie un, si ce n'est le, point essentiel et incontournable pour envisager d'engager une réflexion.
A l'heure actuelle, elle jouit d'un niveau de maîtrise de sa branche très correct, ainsi que d'une vision et une perception de la magie plutôt solide. En effet, agir sur le métabolisme, le sang et les chairs lui est familier et est une chose qu'elle maîtrise, en tout les cas lorsqu'il s'agit de déchirer, briser et faire souffrir, en effet, pour ce qui est de refermer les plaies et ressouder les os c'est autre chose. Soigner une blessure lui demande plus encore de concentration et d'énergie, ainsi que dans la mesure du possible, un environnement calme et serein.
L'élémentalisme est une école de magie qu'elle n'a pas pratiquée depuis plusieurs décennies, et qu'elle n'est pas prête d'utiliser. L'immatériel est un sujet dont les théories l'intéressent, mais qu'elle ne suit pour le moment que de loin, au travers d'ouvrages et de grimoires.
Sa musculature et sa résistance à la douleur typique du mode de vie des drows, sans oublier les innombrables chasses auxquelles elle a participé par amour du frisson que ces dernières procurent, et les entraînements aux armes imposés par on père, en ont fait une personne particulièrement endurante. Cependant, elle est loin d'être une va-t'en-guerre ou une tête brûlée, elle reste toujours prudente et calculatrice dans ce qu'elle entreprend, et la magie n'échappe pas à cette règle.
Ses focalisateurs ne sont autres que les deux tatouages parcourant ses avant bras et rejoignant le bout de ses doigts, ils fonctionnent pour elle comme une carte, le cheminement et la voie que sa pensée et sa volonté doivent suivre, il lui arrive donc souvent de tendre les mains vers une cible ou d'agiter le poignet et les doigts faisant ainsi comme danser les tatouages; ses incantations sont donc assez sommaires et reposent en grande partie sur son mental et sa force de volonté. Bien que n'avançant que très lentement dans ce domaine, elle tend à vouloir faire plier les énergies ésotériques par la seule force de sa volonté.

Pour finir, parlons un peu de sa conception de la magie :

Extrait de pensées et théories de son grimoire.

La Magie doit être contrôlée, ou elle te contrôlera. Pour ce faire, la seule voie à suivre et celle de la connaissance, car Savoir est synonyme de Pouvoir.

Il n'existe de vrai divinité que la magie elle-même, s'il est possible de la qualifier ainsi puisqu'elle ne semble pas avoir de volonté propre en tant qu'entité, et qu'elle se plie en revanche à celle de l'utilisateur.
Les dieux étant des êtres de magie, ou très fortement liée à celle-ci, c'est cette même Magie qui les a enfanté. Ainsi ils ne la dispensent pas, mais il tentent plutôt de la reguler. L'octroyer ou la refuser leur permet, sans aucun doute, d'accroître le nombre toujours plus important de fidèles qui les vénèrent.
La magie n'est donc pas une affaire de foi, mais bel et bien de volonté pure et personnelle, ceux qui s'en remettent aux textes sacrés et aux dieux ne sont qu'en somme de simples pantins désarticulés, des jouets des dieux.

Par ailleurs, il existe au sein du monde un noeud de magie, il est donc envisageable que d'autres noeuds soient naturellement présents et n'ayant pas encore été découverts, et peut-être existe-il une corrélation entre l'emplacement d'hypothétiques noeuds de magie et les emplacements de lieux de culte et temples voués aux divinités ? Ceci permettrait de renforcer ma théorie sur la régulation que font les dieux sur la magie.
Quoiqu'il en soit, il existe très certainement des noeuds de magie à travers le monde, et ces noeuds ne sont pas des sources, plutôt des confluents. Tout comme deux fleuves ne feraient plus qu'un à un certain endroit, le débit ne serait que plus fort. On peut donc émettre la théorie qu'il existe des fleuves et des rivières de magie, les veines de ce monde, invisible certes, comme sur un autre plan que le notre, mais cela expliquerait pourquoi le monde est abreuvé de cette magie. Les dieux seraient ainsi des sortes d'écluses. Et comme pour tous cours d'eau, toutes rivières et tous fleuves, la magie doit bel et bien avoir sa source quelque part.



La foi est perdition, le savoir est verité.
Grâce à la volonté, j'obtiens la force.
Grâce à la force, j'obtiens le pouvoir.
Grâce au pouvoir, j'obtiens la connaissance.
Au travers la connaissance je suis à même de percer les mystères de la Magie.

En d'autres termes...

Avoir foi en des dieux qui régulent la magie, qui choisissent de l'octroyer ou non à leurs serviteurs, est la preuve même d'un manque de volonté flagrant, preuve que le pieux est si faible qu'il se voit contraint de supplier de pseudos êtres divins afin d'acquérir un semblant de pouvoir.
Ce qui alimente la force de notre esprit n'est que notre volonté pure et personnelle, et non l'abandon de soi.
Un esprit fort peut contrôler une grande quantité magie et découvrir de nouvelles puissances.
C'est en allant toujours plus loin, en repoussant les limites, qu'on aiguise sa perception et sa compréhension de la magie.
En apprenant à connaître la magie dans son entièreté en tant qu'entité, on en comprendra les tenants et aboutissants.


Ainsi la véritable maîtrise est d'alimenter la force de sa volonté pure et personnelle, afin de danser avec les énergies de puissances ésotériques, d'embrasser les forces primales de la destruction et de la création, sans jamais se laisser consumer par celles-ci. Ceci est la grandeur, ceci c'est être un utilisateur de magie.


L'un des grands buts, si ce n'est le but de vie, est de percer les secrets de la magie, découvrir sa source primaire. Source dont l'existence ne fait aucune doute pour T'sisra. Et si elle veut absolument y arriver c'est avant tout parce qu'elle pense que les races de Miradelphia seraient alors à même de l'utiliser afin de s'affranchir des divinités, et ne plus être à leur merci. Le dégoût qu'elle porte aux divinités est en grande partie liée à l'épisode du Voile, qui a ébranlé le monde tout entier.


Histoire :

La lignée Do'ath.

Ou comment vivre de sa réputation.
Amalghar Do'ath pourrait vous l'expliquer encore et encore des heures durant, feu son arrière grand-père avait épousé, selon la légende familiale évidemment, une drow pure race, une drow ayant le statut de Prima Sanguis, ce qui, de fait, atteste que son sang prévaut naturellement sur celui du commun des noirelfes. Malheureusement, cette histoire n'a pu être prouvée, et bon nombre de personnes prennent ce récit pour une pure fabulation.
Notre homme épousa Iraeyl Daluae, et ce qui fit son intérêt pour elle, outre que ses courbes généreuses, était sans nul doute ses talents en matière de sorcellerie, et ainsi que son statut social, étant donné qu'elle officiait dans la Zho'us Raghar.

Mais Amalghar a aussi une soeur, Chadra, qui épousa quant à elle un artisan, prenant ainsi le nom de Tanor'Thal. Et c'est ici que s'opère une séparation. Séparation inventée et cultivée avec assiduité par Amalghar. En effet, il considère sa lignée désormais divisée en deux parties : la famille principale, dont il se plaît à rappeler qu'il en est le patriarche, et la famille collatérale. Cette famille collatérale est donc constituée de Chadra, son mari et leurs deux fils. Et il va de soit que ces derniers ne jouissent d'aucune richesse ou réputation venant de la famille principale, ce qui a le don d'exacerber la jalousie et l'animosité de Chadra pour son frère qui s'en délecte comme un cerbèrion rongeait les os, d'un esclave ayant fauté, jusqu'à la moelle.

Le domaine Do'ath.

Une bâtisse aussi sombre que ceux qui y resident, sculptée à même la roche d'une caverne, et à l'architecture, aussi torturée que l'esprit d'un fidèle de Tesso Uns'aa Ulnen, du plus bel effet.
La demeure familiale comporte quatorze pièces, dont une tenue secrète, ainsi qu'une sorte de patio caverneux du meilleur goût, où l'on peut s'asseoir sur un banc et admirer de somptueuses sculptures de pierre évoquant la souffrance et la peur.
La salle commune, le lieu de vie de la maisonnée, est on ne peut plus sobre, si on fait fit des trophées de chasse, des peintures hideuses et de la vaisselle d'or ostensiblement accrochée aux murs. Un des coins de la pièce a été aménagé en un petit autel dédié à Valas Tal'Berith, sans doute par Iraeyl.
La salle à manger est, en revanche, beaucoup plus sobre, rien n'orne les murs, et seules trônent au centre de la pièce une immense table et ses douze chaises, tout ceci dans un bois des plus sombre et ouvragé. Cette grande table ne sert que rarement pour plus de trois personnes par ailleurs, utilité quand tu nous tiens...
Les autres pièces restantes étant les cuisines, le garde-manger, le bureau de Monsieur et celui de Madame, ainsi que trois chambres dont la parentale et celle de T'sisra, la dernière suite étant pour les "invités"' autant dire qu'en un siècle jamais personne n'y a mis les pieds. Sans oublier bien évidemment une aile qui regroupe le dortoir des dix esclaves, celui de la douzaine d'hommes de main, la salle d'arme et aussi la méconnue "pièce secrète".
Cette fameuse pièce dissimulée, dans laquelle Amalghar conspira des années entières, recèle un autre secret, et non des moindres, étant donné qu'elle offre une porte dérobée donnant sur l'extérieur du domaine.
En tous les cas, c'est dans cette bâtisse que grandit T'sisra.

Humour divin.
La jeune drow fut une enfant plus que désirée et espérée, ainsi qu'une honte et un calvaire à la fois. Les parents de T'sisra eurent beaucoup de mal à la concevoir, après plusieurs dizaines de décennies de tentatives inespérées à perpétuer la lignée, c'est durant une nuit d'ivresse et de folie qu'Amalghar et sa compagne Iraeyl y parvinrent.
Dès lors que la nouvelle se répandit dans leur entourage, la famille collatérale se mit à comploter contre cette grossesse. En effet, Chadra se frottaient déjà les mains depuis quelques siècles à chaque fois qu'elle pensait à la stérilité supposée du couple de la famille principale, pensant pouvoir ramener dans son giron richesses et réputation.
Et Amalghar, dans sa paranoïa salvatrice, fit mettre sa femme en lieu sûr tout le temps de sa grossesse, afin d'éviter un malheureux accident comme il en arrive souvent au Puy d'Elda.
Quoiqu'il en soit, cette naissance ne fut pas aussi bien accueillie qu'elle n'aurait dû l'être.
Ce bébé, pour commencer, était une fille, ce qui fut la première déception d'Amalghar, lui qui voulait un fils, et si seulement ça n'avait pu être que cela ! Mais non, ce nourrisson était plus malingre que les autres daedhels à la naissance, sa peau était légèrement plus claire que celle de ses congénères, il avait les lèvres rosies et pour couronner le tout ses yeux n'étaient pas rouges mais munis d'iris de couleur bleu acier. Une véritable erreure de la nature pour Amalghar, qui avait vociféré nombre de blasphèmes pour l'occasion en se demandant si tout cela n'était au final qu'une vaste blague pas très amusante des dieux. Pour Iraeyl, peu importaient ces légères malformations qu'elle préférait appeler "différences", cet enfant était avant tout la chair de sa chair et son propre sang.

Enfance.
Les première années furent loin d'être une partie de plaisir pour le patriarche de cette noble lignée, qui accordait beaucoup d'importance au paraître et à la réputation. En effet, les rumeurs au sujet de sa fille avaient eu vite fait de se répandre, et comme il s'en doutait, la famille collatérale n'était pas étrangère à la propagation virulente de ces médisances. Tout au moins jusqu'à la découverte, par Iraeyl, de la perception innée de la magie qu'avait sa fille. Ceci expliquait peut être les longues absences de T'sisra, que son père prenait, avant cette nouvelle, pour une attardée. Ce fut en dépit de tout, une excellente nouvelle, enfin une après toutes ces années ! Il ne faisait aucun doute désormais que sa progéniture serait considérée comme une Faern ! C'est ainsi qu'à ses douze ans, la page de "l'enfance innocente" se tourna pour T'sisra.
Elle fut dès lors entraînée physiquement par Amalghar lui même, et le cours qu'il préférait dispenser était celui où elle devait apprendre à endurer la douleur. La jeune drow qu'elle était finit par ne plus compter les heures et les jours de souffrances, s'y habituant peu à peu. A peine avait-elle eue dix sept ans, que sa mère fut éloignée de la demeure familiale, Amalghar la jugeant trop douce avec sa fille. Et c'est aussi cette année que son père fit tailler, par un graveur de peau très doué de ses doigts, sur les mollets, les cuisses et le dos de la future sorcière des marques ethniques. Comme il aimait à le lui rappeler, à défaut de répondre aux standards de sa propre race, elle aurait deux fois plus de scarifications que les autres. Toujours au cours de la même année, le patriarche fit jouer ses relations pour envoyer sa fille rejoindre le plus rapidement possible un groupe spécifique au sein de l'Erkd'Fe Renor, où elle serait en compétition avec d'autres Eldéens aussi doués qu'elle et possédant cette même sensibilité exacerbée à la magie : un groupe constitué de Faerns.

Adolescence exigente.
Avant la fin de l'enfance et jusqu'à ses quatre vingt douze ans, T'sisra fut quasiment uniquement vouée corps et âme à ses études magiques. Trouver sa voie fut pour elle une véritable épreuve, une introspection constante, une quête de soi. Et c'est finalement sur l'école de la Vie que se portera son choix. La magie devint très rapidement une passion pour la jeune sombre, elle qui aimait apprendre toujours plus, comprendre comment les choses fonctionnaient. C'est afin de progresser dans ce domaine, que très tôt, elle se fera tatouer sur les avant-bras deux symboles identiques, représentants comme des flammes venant lécher le bout de ses doigts; ces tatouages étaient en réalité un outil qui lui permettait de favoriser la visualisation de la voie et le cheminent que ses pensées et sa volonté devaient prendre dans son esprit.
Il faut dire aussi que son père était extrêmement exigeant, ainsi, les jours passés hors dans la demeure familiale étaient une véritable bénédiction, puisque ceux passés dedans étaient ponctués de stricts et éprouvants entraînements physiques et aux armes. Fort heureusement pour elle, un autre loisir lui apparu au cours de son adolescence : la chasse. Loin de la maison, loin de l'autorité implacable de son père, elle se sentait libre et soulagée. Elle devenait à son tour un prédateur, l'exaltation due au frisson de la chasse s'était gravé dans âme dès la première fois.

Autre point important qui mérite d'être souligné, c'est sa relation avec l'un des esclaves de la maison : Balir Bock-d'Acier, un armurier nain qui eut le malheur de croiser la route d'un groupe de d'Eldéens sur les berges de l'Oliya, en Itrhi'Vaan.
C'était une personne foncièrement bonne, et qui souffrait rien qu'à voir la facon dont était traitée la jeune sombre, il avait en horreur d'entendre les gardes parler de "celle qui avait été finie à la pisse" lorsqu'elle n'était pas là. Et, bien que T'sisra ait un peu de mal à le reconnaître, elle éprouvait une certaine affection, ou plutôt une affection certaine, pour cet esclave chargé d'entretenir les armes et armures de la salle d'armes. Il est à noter qu'elle doit son équipement et son arme d'hast à ce même nain.
En tous les cas, T'sisra avait passé des heures, profitant des absences de son père, à regarder Balir battre l'acier, le choyer et le polir, sans compter qu'il l'abreuvait à chaque fois de récits de voyages, de descriptions d'endroits magnifiques et de légendes nordiques.
C'est bel et bien en partie à ce nain que T'sisra doit son ouverture d'esprit, elle qui n'avait trouvé ni figure paternelle ni maternelle, elle aura au moins découvert une figure amicale.

Porte-poisse ou encore humour divin ?
Un jour que Chadra rendait visite à son frère tant haï, elle tomba sur certains des travaux de sa nièce en fouinant dans sa chambre, alors qu'elle avait échappée à la surveillance d'Amalghar et que T'sisra était partie chasser. Et quelle ne fut pas sa surprise de découvrir des idées aussi hérétiques retranscrites sur vélin. Quelle immense bonheur d'apprendre que T'sisra avait été littéralement traumatisée par le Voile, ayant vécu cela comme un aveu de faiblesse de la part des races de Miradelphia. Et tous ces écrits en langues naines, ces légendes nordiques... Il y avait même un peu de langage humain ci et là. Un véritable don du ciel pour Chadra, qui embarqua les documents avec elle.
La famille collatérale possédait désormais ce qu'il fallait pour changer la donne, pour faire disparaître Amalghar et ainsi récupérer le domaine et toutes les richesses qu'il contenait. Chadra tenait sa vengeance, mais elle devait parvenir à se dédouaner de la responsabilité des meutres, et quoi de mieux pour cela qu'un jugement et une sentence appliquée par le peuple ?
Fort de cette pièce maitresse, la tante fit appel à quelques unes de ses connaissances, de fidèles adeptes de Teiwon et Valas. Ce petit groupe de conspirateurs commença à faire circuler la rumeur sur cette hérésie, montrant à qui voulait les voir ces fameux écrits dérobés dans la chambre de T'sisra. Quelques semaines plus tard, Chadra fit irruption dans le domaine Do'ath, avec ses compères et une quizaine de puysards anti-hérétiques remontés à bloc, et organisa un véritable massacre. Les gardes de la demeure furent les premiers à y passer, en plus de quelques esclaves. Amalghar, qui était allé à la rencontre de ses agresseurs l'arme à la main, n'avait pas non plus fait très long feu. Et pendant que les combats faisaient rage à l'entrée, T'sisra avait choisi de prendre la tangente par la pièce secrète, mais pas seule, elle emmena, avec le strict minimum, Balir Bock-d'Acier.
Les deux compagnons d'infortune purent quitter le Puy d'Elda sans encombres, empruntant les cavernes les moins fréquentées, et s'enfoncèrent dans le territoire peu accueillant des noirelfes, en direction du Nord Ouest. Après plusieurs jours de marches, ou plutôt de fuite, arrivés sur les berges du Siriliya, T'sisra conseilla au nain de suivre le fleuve en direction du Nord, ce qui lui permettrait de rejoindre ses terres natales dont il lui avait tant parlé par le passé. Elle lui concédait aussi la moitié des richesses contenues dans sa bourse, c'est à dire pas grand chose, mais comme on dit : "Il est toujours bon d'avoir une personne quelque part dans ce bas monde qui nous doit quelque chose". Et sur ces entrefaites, T'sisra pris la décision de longer l'orée des forêts qui bordent le Nord de l'Itrhi'Vaan, en laissant volontairement des traces derrière elle, afin que, si poursuivants il y avait, ces derniers se dirigent vers elle et non pas à la poursuite de Balir.

HRPComment trouves-tu le forum ? : Design sympa, ambiance top, les images utilisées, en fond et pour les régions sont vraiment belles. Et puis il est pratique et on s'y repère sans problemes. Bref, j'aime bien
Comment as-tu connu le forum ? : Google.de , oui, ".de" bordel !
Crédit avatar et signature : Mitch Mohrauser (Ça sent l'allemand ça aussi.)


Le type de RP du concept :
Loin d'avoir envie de changer le visage du monde, je préférai un RP plus simple (et non simpliste), autrement dit, vagabonder ci et là, faire des RPs de voyages et d'aventures, ce qui à mon sens permet d'avoir un RP "épique", parce que ouais, bastonner du bandit de grand chemin, échapper à une meute de loups, enquêter sur des rumeurs, suivre des traces mystérieuses en pleine forêt ou découvrir des endroits méconnus, c'est épique. Et toutes ces histoires ne se ressemblent jamais, il y a toujours un petit truc qui pousse le personnage à faire un détour par tel ou tel endroit, rencontrer telle ou telle personne, etc.
Donc en somme, le personnage est un minimum capable de se débrouiller seul, et de pouvoir se défendre correctement. Après, j'ai toujours eu un faible pour les personnage un peu alambiqués, avec des tares physiques, des phobies et des manies à la con... Sans oublier qu'elle ne sera pas spécialement appréciée des siens, ni même respectée, par les melzars par exemple, puisqu'après tout, c'est une faern qui ne répond pas à tous les standards physiques des noirelfes, et qui plus est, est désormais perçue comme une hérétique. Une véritable tare de la société puysarde en somme.
Et ceci, en plus de sa tatie qui veut lui faire la peau, permettra de pimenter les RPs. Quitte à ce que ce soit un RP bref parce que dangereux, autant que ce soit palpitant !
Enfin bref, c'est l'heure de passer à la casserole.



Je remercie Ëninríl Il'Dolwen et Haldren Baenfere pour leurs précieux conseils, et je remercie aussi tout particulièrement Shynrae Irvin Sin'Do'Rah qui a eu la patience de me lire et m'expliquer via messages privés certains points de lore, et de me donner quelques conseils qui m'ont été bien utiles !


Dernière édition par T'sisra Do'ath le Sam 20 Aoû 2016 - 17:20, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] [Drow] T'sisra Do'ath, expatriée solitaire. [May]   [Terminé] [Drow] T'sisra Do'ath, expatriée solitaire. [May] I_icon_minitimeJeu 18 Aoû 2016 - 19:20

Petit message pour signifier que c'est terminé !
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MessageSujet: Re: [Terminé] [Drow] T'sisra Do'ath, expatriée solitaire. [May]   [Terminé] [Drow] T'sisra Do'ath, expatriée solitaire. [May] I_icon_minitimeVen 26 Aoû 2016 - 15:23

[Terminé] [Drow] T'sisra Do'ath, expatriée solitaire. [May] Tampon13

Te voilà validé, tu peux désormais jouer sur le forum ^^

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[Classe d'arme] : Magie, Corps-à-corps

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Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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