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 Et le dragon fit que le soleil devint ténèbres. ( Solo )

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Angelina De Draycan
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MessageSujet: Et le dragon fit que le soleil devint ténèbres. ( Solo )   Et le dragon fit que le soleil devint ténèbres. ( Solo ) I_icon_minitimeVen 21 Oct 2016 - 18:40



Favriüs, Fin Enneade 3. 9 ème année du 11ème cycle.

Caressant la chevelure soyeuse de Faustina, d'une main délicate, Angelina glissa de l'autre une couverture sur le petit corps endormi de l'enfant. La fin de journée avait beau a peine se profilait, il n'y'avait eu guère a la bercer pour qu'elle s'endorme. Et pour cause, la fillette, son père et la dame de Solaria étaient arrivés dans l'après midi a la baronnie d'Hautval, ce après plusieurs jours de voyage. Ils avaient fait annoncer leur venue par pigeon, quelques jours avant de quitter Langehack, si bien que le fils d'Oscario, Arichis junior, les avait attendu impatiemment, tandis que l'on avait fait préparé des appartements, tenus a leur disposition, le temps que durerait leur séjour. Après un dernier coup d’œil sur la petite Anoszia, ce qui étira les traits de la Soltariel d'un sourire, elle alla rejoindre son époux dans la pièce voisine. Il était installé sur un canapé, un verre en main. Elle retira sa veste, qu'elle abandonna sur un fauteuil, puis se glissant près de lui, elle commença a retirer ses bottes. " La douce s'est endormie sans mal, ce voyage l'a autant excité, qu’épuisé. " Oscario termina son verre d’un cul sec et le reposa sur le petit meuble à côté d’eux. « Elle grandira en te considérant comme sa mère sais-tu. » Délaissant se première botte sur le sol, sa femme glissa un regard vers lui, avant de s'occuper de la seconde. " Et je la considère déjà comme ma fille ... " Un sourire, qui se terni quand un pli soucieux vint barré son front. " Je ne voudrais pas que tu crois que j'essaie de prendre la place de Cynn .. Je ne voudrais pas que ton fils le pense non plus. "

« Mais tu dois prendre la place de Cynn. » Il lui souleva le mollet pour le poser sur ses genoux et masser son pied puis reprit. « Ne t’inquiètes pas pour Ari, Blanche sera comme une mère pour lui à partir de maintenant. Quant à toi ma belle, je pense qu’il te considérera simplement comme l’épouse de son père. » Elle ferma les yeux une brève une seconde de par le bien etre que lui procurait les gestes de l'Anoszia. " Je veux juste dire que je ne chercherais pas a la remplacer ni en vos cœurs, ni en vos mémoires. " Elle était fort soucieuse de cela. Si la petite Faustina, ne connaîtrait jamais rien d'autre qu'elle, il en avait été autrement pour les deux hommes de la famille. " Ne penses tu pas que ton fils va se sentir mit a l'écart .. Vivre ici seul .. Alors que nous vivrons ailleurs avec sa sœur ? " Elle glissa une main sur sa tempe avant de secouer la tete. " Comment va t'il ? Comment prend t'il ... tout ça ? " Après avoir saluer l'enfant et qu'il eut passé un moment avec sa sœur, elle avait jugée préférable de le laisser passer du temps en compagnie de son père et s'était éclipsée. Il sourit faiblement avant de se saisir de son deuxième pied pour la détendre. « Cela fait parti de l’éducation des nôtres, nous avons tous à un moment ou un autre vécu avec notre tuteur ou tutrice. Moi j’étais avec Oschide auprès de Simèon et d’Ansaldo. Ari lui est avec Blanche, il sait qu’un jour il risque de devenir roi ou comte de Scylla alors il le vit bien. Il était proche de son grand-père, je crois même qu’il lui manque plus que je lui manque. » Plaisanta Oscario non sans un fond de vérité.

Angelina se pencha en avant pour glisser ses mains sur celles de son époux. " Tu lui manques j'en suis sure ... Quand a moi, je crains qu'il ne m'assimile a des choses guère joyeuses, je surviens toujours dans sa vie en période de grands malheurs. " La première fois avait été cette triste nuit a Ydril ou il avait perdu  sa mère et ou elle les avait sortie lui, sa sœur et sa tante de la cité et aujourd'hui ... " C'est un petit bonhomme fier et courageux, j'en eu la pleine mesure l'an passé quand il passa quelques Enneades a Solaria. " Oscario laissa tomber ses pieds pour prendre ses mains. « Oui, il fera un bon patriarche un jour. » Glissant son regard dans le sien, elle s’efforça de lui sourire. " Tes enfants ont de quoi faire la fierté des Anoszia .. " Un lueur triste passa en son regard, mais elle enchaîna et elle disparue. " Penses tu qu'Arichis junior a bien pris notre union ? Ne nous tient t'il pas rigueur du fait de ne pas en avoir été informer avant ? " Il sourit d’avantage. « Arichis a été éduquer par mon père. Il connait son rôle, sa place, ses devoirs. Les unions sont politiques, pour lui, comme ce sera le cas pour tous les autres, notre mariage a un objectif. Il sait également que je n’aimais pas sa mère plus que nécessaire et qu’un jour ou l’autre je me serais remarié. Cynn n’a pas eu la même place au sein de notre famille qu’Hélène du temps de mon père. Donc oui, Ari a bien prit l'annonce de notre union. »

Elle grimaça légérement avant de relâcher ses mains pour s'installer en tailleur en bout de canapé, dos contre un coussin, faisant face a son époux tant qu'il la contemplait de coté. " Mais notre union a nous n'a rien de politique ... " Et n'aura jamais rien de politique. " Quand a Cynn tu as bien du t'y attacher au fil des ans, et elle était sa mère, il aurait pu avoir quelques griefs a te voir te remarier a peine un an après sa mort. Mais il m'est un soulagement de savoir qu'il n'en est rien. Je tiens a avoir de bonnes relations avec ton fils. " Elle tenait a tout ce qui était susceptible de rendre Oscario heureux. « Certes mais aux yeux du monde, ce sera un mariage de convenance comme tout autre, et si on s’aime alors ce n’est que bonus. » Il se débotta également pour prendre place à l’autre bout du canapé, dos à un coussin. « Bien sûr que j’y étais attaché. Mais comme dis, Ari connait son rôle, il sait qu’il n’a pas mot à dire à qui son père se mari. » Elle hocha silencieusement la tete, courbant un peu le dos et les épaules pour finalement se lever afin de se débarrasser de son corset et sortir sa chemise de son pantalon, avant de reprendre la meme place et position, mais de manière bien plus confortable cette fois.  " Le monde aura de notre union la vision qu'on lui en donnera. " Dit t'elle finalement.

Il resta silencieux un moment avant de dire, en ouvrant ses bras et ses jambes. "Viens là." D'un sourire elle se glissa jusqu'a lui, sans quitter le canapé, l'enjambant, pour prendre position entre ses bras. Alors qu’elle prenait place, il enserra ses bras autour de sa taille pour coller son buste à son dos puis posa une tête sur son épaule, effleurant sa joue de la sienne. « Nos enfants devront avoir mon père comme tuteur… » Chuchote-t-il en ne la laissant pas se dégager si jamais elle avait le souhait de se retourner vers lui. Elle se crispa a ses mots, de manière on ne peut plus perceptible. Retenue dans son étreinte elle se contenta donc de répondre, sans pouvoir croiser son regard, peut etre valait il mieux qu'il en soit ainsi de toute façon. " J’élèverais moi meme nos enfants Oscario, personne ne me séparera d'eux .. Encore moins un homme qui me méprise. " Laisse t'elle échappée d'une voix ferme. « A toi de gagner son respect. » Dit-il simplement en posant ses mains sur ses épaules pour les masser. « Nos enfants ne seront pas des fermiers. Ce sont des nobles, et c’est dans nos coutumes que d’élargir leur éducation auprès de tuteurs. »
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MessageSujet: Re: Et le dragon fit que le soleil devint ténèbres. ( Solo )   Et le dragon fit que le soleil devint ténèbres. ( Solo ) I_icon_minitimeVen 21 Oct 2016 - 18:44



Ses mots n'eurent guère l'effet escompter, il ne se doutait pas que chacun d'eux repoussait le jour ou ils concevraient un enfant. " Qu'importe ton père. Nos enfants seront certes des Anoszia, mais il seront aussi des Soltariel. Nul ne sait de quoi demain sera fait, un jour ils pourraient bien êtres duc ou duchesse de Soltariel. " Elle se défit de son étreinte pour se tourner a demi vers lui. " J'étais prête a t'épouser dans le secret, passant pour ta maîtresse, je devins ta femme en Nanie .. Jusqu'alors nous avons toujours fait selon tes désirs, mais je n'accéderais pas a ce désir la. J’élèverais nos enfants .. " Elle accrocha son regard au sien. " .. ou nous n'aurons pas d'enfants. " Termine t'elle dans un souffle. « C’est la condition pour que je puisse t’épouser auprès de mon père. Tu sera leur mère mais tu ne pourra pas les élever Angelina. » Cette fois elle se lève d'un bond. " La condition ... Notre union est dont sujette a condition ? " Ses yeux étincellent de colère et de plus de déception encore. Elle relève le menton. " Alors ma condition a notre union sera que je te donnerais pas d'enfants. " Son cœur se brisa a chaque mot prononcé, mais elle n'en laissa rien paraître. "Je crains de ne pas comprendre ce que tu sous entends Angelina." Siffla t'il.

Elle inspira profondément, luttant contre la douleur qui menaçait de la submerger. " C'est moi qui n'avais pas compris que tu mettais notre union a condition ... Puisque c'est ainsi, je ne porterais jamais tes enfants. Je ne serais jamais enceinte m'entends tu ? " Déglutissant, elle ajouta. " Si ton père t'avait interdit de m'épouser qu'aurais tu fait ? " « Ce n’est pas moi qui ai mis notre union à condition. Quant à mon père, s’il me l’avait interdit je n’aurais pas promis de t’épouser une deuxième fois Angelina. Et je te l’avais déjà dit. » Elle secoue la tete. " Non jamais, pas une fois tu n'as prononcé ces mots. Tu m'avais dit que quand un enfant viendrait au monde, l'honneur commanderait qu'il t'accorde de m'épouser ... Mais ce n'était que mensonges destinés a obtenir ce que tu voulais. Dés le début tu avais prévu la possibilité de m'abandonner si il l’exigeait. " Elle marche, un pas puis deux, puis elle lui fait a nouveau face. " Oschide avait raison .. " lâche t'elle amère. " Tu es comme ton père, tout ce que je peux bien ressentir n'a pas la moindre importance .. Seul compte ce que lui veut. Tu es sa marionnette .. " Une larme roula sur sa joue, mais elle n'en avait que faire. Son univers menaçait de s'effondrer une fois de plus.

Oscario en avait assez de leurs scènes de ménage trop souvent répétitives a son gout, pourquoi n'avait il pas épousé une femme docile ?   « Je ne t’ai jamais caché que je fais passer ma famille avant l’individu. Dès notre premier soir ensemble tu m’as parlé de tes principes et moi des miens. J’ai accepté les tiens et tu as promis d’en faire de même avec les miens. Apparemment ce n’était que paroles en l’air. » Elle laissa échappée un rire désabusé. " Essais dont de me faire passer pour la fautive. Mais cette fois ça ne prendra pas ... Je suis censée etre ta famille maintenant. Le fait que je sois ta femme devrait avoir une signification. Ne m'accuses pas de tes péchés, tout les mots échangés n'étaient que des chimères de ton coté, car tu te gardais la possibilité de m'abandonner si c'était ce que commander ton père. " Cette fois, il ne l'endormirait pas avec ses belles paroles et elle ne porterait pas sur elle le blâme de ses actions. Elle lui avait été un soutien inébranlable depuis leur retour de Nanie, elle s'était exilée de ses terres, elle avait tue son propre chagrin, elle avait tout fait pour lui, elle ne donnerait pas d'avantage. "Bon je vois, pas d'enfants alors." Il restait étonnement calme de son côté. Elle lève les yeux au ciel, peinant a ne pas montrer l'étendue de sa douleur. " Si seulement cela se résumait a ça Oscario .. Que crois tu, que je vais simplement passée sur tes mots de ce soir comme si ils n'avaient pas la moindre importance ? "

Comme si tu ne m'avais pas brisé le cœur et démontré qu'a toi non plus je ne pouvais pas faire confiance, se retient d'elle d'ajouter. " Peut etre vaudrait il mieux que je rentre a Solaria .. " Seule. Sans lui. Voila ce que sous entendait ses mots sans équivoques. " Tu n'as aucune idée de ce que j'ai sacrifié pour être avec toi. Aucune idée, et tu oses me parler sur ce ton." Cracha-t-il en se levant à son tour. " Oui vas-y fuis chez toi, je dois en avoir l'habitude maintenant avec les Soltariel..." Ses paroles glissèrent sur elle sans qu'elle ne sourcille, elle en était a un stade ou plus rien ne pouvait d'avantage la faire souffrir. " C'est vrai. Toi un homme banni, moi l'héritière de Soltariel et j'étais prête a t' épouser une seconde fois avec la légitimé devant témoins, au risque de tout perdre, mon nom, mon domaine.. Sans conditions, sans réserves. J'ai laissée derrière moi l'espoir de pouvoir vivre a nouveau sur mes terres, j'ai tue mon chagrin pour prendre sur mes épaules le tien. Pas meme une fois je n'ai pris la plume pour écrire a ma cousine et obtenir sa version des faits .. Tu as tant sacrifié et moi qu'ai je dont sacrifiée pour toi ? " Elle n'a pas haussée le ton une seule fois et ses yeux ont beau briller, ses larmes ne coulent pas. " Je pensais que mon chez moi c'était toi et que plus jamais je n'aurais a le fuir .. "

Elle inspire profondément. " Tu peux dormir sur tes deux oreilles, je suis la seule coupable. Oschide m'avait prévenu, j'ai fait taire ma raison car chaque fibre de mon etre désirait t'appartenir .. Une folie dont je paye le prix aujourd'hui. " Elle baisse finalement les yeux. " Je partirais dés la fin de notre séjour .. Donnes juste moi le temps de dire au-revoir a Faustina . " Sur ses derniers mots sa voix se brise. Quitter l'enfant semble au dessus de ses forces et pourtant il le faudrait bien. « Ah oui, ton amoureux. » Il lui tourna dos et s’en alla à une fenêtre. « Oui vas-y fuis. Continues de m’insulter et fuis. Continues de te mentir et fuis. Tu vois, tout le monde s’accordait sur que ce serait moi qui t’abandonnerais. Il rirait tous à savoir que c’est l’inverse. » Elle soupire désabusée, en était il encore a sa stupide jalousie envers Oschide ? Dans un moment comme celui la ? " Tu es celui qui m'as abandonné en mettant notre mariage a condition. Celui qui m'aurait abandonné d'un mot de son père. Alors n'inverses par les rôles par les dieux. " Elle s'oblige a se calmer  tandis qu'il lui tourne le dos.
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MessageSujet: Re: Et le dragon fit que le soleil devint ténèbres. ( Solo )   Et le dragon fit que le soleil devint ténèbres. ( Solo ) I_icon_minitimeVen 21 Oct 2016 - 18:49



" Tu devrais etre satisfait, te voila a nouveau libre d’enchaîner des conquêtes qui n'attendent rien de toi. Vis ta vie comme tu l'entends, je ne serais plus la pour contrarier tes idéaux dans lesquels ta femme n'a pas sa place. " Comment en étaient ils arrivés la ? Se demanda t'elle douloureusement, mais elle était la seule a blâmer, elle lui avait permit d’être l'instrument de son malheur. Il frappa un vitrail sans prévenir et le verre se brisa en blessant sa main. « Bien sûr. C’est toi qui cherche depuis notre mariage une raison pour fuir à chaque fois.  Tu as un problème Angelina qu’il te faut fixer. Je ne t’aurais jamais cru aussi égoïste… Tu me déçois. » Conclut-il simplement sans se tourner vers elle. Elle reste inerte une seconde, sous le coup de ce qu'il s'est infligeait. Puis elle se dirige vers lui d'un pas préssé, sans lui faire face elle s'empare de sa main et il n'a pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrive que sa blessure passe de lui a elle. Elle laisse retombée sa propre main, maintenant ensanglantée, sans sourciller, cela ne suffit meme pas a contré la douleur qui lui broie les entrailles. La voix totalement brisée elle murmure: " Oui égoïste, c'est probablement ce qui me caractérise le mieux. " Et elle se détourne.

« Exactement et tu viens de le montrer encore une fois à l’instant. Même si je t’ai interdit de me soigner, tu le fais quand même, n’écoutant que ton envie m’enlevant ma douleur pour la faire tienne. » Elle ne daigne meme pas stoppée ses pas, elle ne le fait que quand elle arrive devant la porte. " Cela s'appelle l'amour Oscario. Ta douleur est mienne, comme la mienne devrait etre tienne. J'aurais pris n'importe quel fardeau qui est tien pour te voir heureux. J'aurais tout fait .. j'ai tout fait. Mais j'imagine que comme ce n'est pas la ce que tu ressens pour moi, tu ne peux pas comprendre. " Elle pose son regard triste dans le sien. " Je suis fatiguée de me battre, je n'ai fait que ça toute ma vie .. je n'en n'ai plus la force depuis longtemps, mais tu m'as poussée a le faire une fois de plus .. " Elle déglutie. " Je ne demande rien, je n'exigerais plus jamais rien de toi. Si tu veux voir en cela de l’égoïsme, si cela peut t'aider a aller bien alors je veux bien avoir ce rôle. " Ses mots étaient terriblement dures, terriblement neutre. Elle avait la sensation qu'il n'y'avait plus rien d'autre qu'un vide immense raisonnant en elle. "Blablabla blabla, vas-y plains-toi et continues de jouer la victime." Finalement il est en colère, se rend t'il compte quand ses mots franchissent la barrière de ses lèvres. Elle relève le menton, le regard empli de douleur. " L'on est une victime que quand on accepte de l’être et c'est justement par ce que je ne puis acceptée cela que je m'en vais. Prends soin de toi. "

Elle se détourne, ouvre la porte et sort. Une fois de l'autre coté, elle s'adosse au mur, des larmes ruisselant sur ses joues, son cœur irrémédiablement brisé. Par les dieux si seulement il avait raison, si elle avait pue etre égoïste alors elle n'aurait pas si mal et le pire dans tout ça, c'est qu'elle se fait bien plus de soucis pour sa douleur a lui que pour la sienne. Le sang de sa main glissa sur ses doigts puis sur sur le sol, mais elle ne bougea pas. Il lui fallut de longues minutes avant qu'elle ne retrouve l'usage de ses mouvements, alors tel un automate elle se dirige vers la chambre de Faustina. Elle s'installe contre un mur, les larmes coulent toujours sur ses joues. Son sang goûte toujours également, qu'importe contrairement a la plaie de son cœur cette plaie la disparaîtra. Elle passe la nuit ainsi, ses yeux sur l'enfant, cherchant le courage de partir et de la laisser derrière elle, tout espoir d'un avenir heureux l'ayant quitté. Elle n'en veut pas a Oscario, elle s'en veut a elle meme. Elle se blâme de tout ce gâchis. De lui avoir donner la possibilité qu'il la blesse. Mais il est trop tard pour les regrets, il va falloir payé le prix de ses erreurs, il sera plus élevé que jamais. Le matin arrive, la fillette se réveille et elle est toujours la, son corps endolori entre un mur et le sol. Ses yeux cerclés de cernes et secs d'avoirs trop pleurer. Elle cueille l'enfant dans ses bras, caresse ses cheveux, embrasse son front, cela ressemble a des adieux mais elle est bien incapable de la quitter. C'est ce qui résulte de cette nuit abominable. Elle entend la porte s'ouvrir, elle sait que c'est lui mais elle n'a pas la force de se retourner.

Elle est brisée, faible, elle se déteste pour cela, il n'a pas besoin d'en avoir le spectacle. " Je ne peux pas .. " Murmure t'elle. Elle sert l'enfant plus étroitement contre elle. " Je ne peux pas partir, c'est au dessus de mes forces .." Elle déglutie, interdisant a ses larmes de refaire surface. " Mais je ne peux pas non plus oublier. Ni céder. Pas cette fois. " Elle reprend sa respiration, il n'est pas question qu'elle sanglote ou qu'elle flanche. " Permets moi de rester auprès d'elle.  En a coté, fais ce que bon te semble. Que nous nous marions officiellement ou non. Tu auras ta vie, tes maîtresses. Tout ce que tu veux. Nous ne partagerons plus les mêmes appartements. Nous aurons des vies séparées .. Nous ne serons pas les premiers a vivre ainsi. " Mais les autres en souffraient ils autant qu'elle allait en souffrir ? Voila, elle allait devenir une victime, cela lui faisait horreur. Qu'importe il était inconcevable  qu'elle laisse ce petit etre, qu'elle tient contre tout contre sa poitrine, derrière elle. " Ne m'obliges juste pas a la quitter je t'en pris. " Quand elle était partie la veille, Oscario ne l'avait pas suivi. Sa première intention avait été de partir en claquant la porte, trouver une distraction pour se défouler puis revenir au matin quand ELLE se serait calmée. Mais une fois devant la dite porte, il s'était contenté de s'y asseoir, craignant que si il ne parte, elle ne fasse de meme. Alors il avait guetté toute la nuit. Elle n'était pas partie, pas plus qu'elle n'était réapparue. Le matin venu il avait dont pensé, en gagnant la chambre de sa fille, que tout serait oublié et les choses arrangeaient. C'était bien sur sans compter sur les mots de sa femme qui vinrent le heurter de plein fouet.  

Il serra les points prêt a répliquer acerbe, mais cette fois rien ne lui vint. A petit pas il traversa la distance les séparant pour glisser ses bras autour d'elle, caressant la tete de sa fille avant d'entourer la taille de sa belle. Elle se raidie. Il resserra sa prise en posant son menton sur son épaule. " Écoutes moi Angelina .. Dusses tu m'obéir une seule fois dans notre mariage, que ce soit maintenant. " Elle déglutie et il ne lui laisse guère le temps de faire plus avant de reprendre la parole. " Tu as raison, je suis la marionnette de mon père, mais la ou tu y vois un tord, j'y vois un devoir et un honneur. Je suis un Anoszia, la famille avant toute chose, c'est comme ça que l'on m'a élevé. J'ai déjà été contre mon éducation en t'aimant, en t'épousant dans le plus grand secret ... " Sa prise se resserre, son souffle vient caresser son oreille. Elle ne dit rien, respectant sa demande, alors il continu. " Mais je ne saurais le faire a nouveau. Si il me l'avait demandé, je le maintiens je ne t'aurais pas promis un mariage officiel. " Elle essaie de se dégager, il la retient, puis il comprends qu'elle veut reposer Faustina alors il la laisse faire. Elle dépose l'enfant dans dans son lit, lui donne une petite poupée de chiffon, embrasse son front puis elle se tourne vers son époux en lui indiquant la porte. Tandis qu'elle gagne le salon, lui suivant ses pas, elle se demande si il sait combien il lui fait mal. Elle sait déjà tout ça, a t'il besoin de le lui dire encore ?
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MessageSujet: Re: Et le dragon fit que le soleil devint ténèbres. ( Solo )   Et le dragon fit que le soleil devint ténèbres. ( Solo ) I_icon_minitimeVen 21 Oct 2016 - 18:55




Elle se retourne vers lui, glisse son regard dans le sien. " Tu m'aurais donc abandonné, rompant toutes les promesses que tu m'avais faites pour la simple volonté de ton père ? " Elle n'est pas en colère, elle est blessée cela est bien pire. " Je ne t'aurais pas abandonné. " Il s'approche, elle ne bouge pas. " Tu es ma femme. Tu es mienne. Qu'importe les mots de mon père ou le fait que notre union ne soit pas officielle. Jamais je n'aurais renoncé a toi. " A ses mots, le cœur de la dame pourrait se gonfler d'espoir, mais elle le connait, elle sait désormais comment il pense. " Tu aurais espéré que je reste une maîtresse dans l'ombre, attendant que ton père te marie a une autre. " Il s'empare de ses mains. " A mes yeux, tu aurais été ma femme. L'autre n'aurait été que mon devoir, qu'importe qui qu'elle soit, c'est a tes cotés que j'aurais passée ma vie. " Elle essaie de se défaire de ses mains, il la retient. " Jamais je n'aurais été ta maîtresse, jamais. " lâche t'elle méprisante. Il l'attire contre lui avec force, bloquant ses bras dans son dos et la poussant contre le mur le plus proche, emprisonnant ses yeux dans les siens. " Crois tu que je me serais satisfait d'un non ? " Il s'approche de son visage. " Tu es mienne, jamais je ne t'aurais laissé partir. Ce que je veux, je l'obtiens, aussi égoïste soit il. "

Elle déglutie, elle n'oppose pas la moindre résistance, elle sait que cela ne le pousserait qu'a prouver ses dire. Elle relève le menton. " Tu n'aurais que mon corps. Tu ne saurais te satisfaire de cela. " Il se presse tout contre elle. " Tu n'as pas idée de ce dont je saurais capable de me satisfaire .. " Il ramène ses bras, qu'il maintenait toujours dans son dos, devant elle pour baiser ses mains. " Mais toi tu ne le pourrais pas. Tu en serais malheureuse. Et malgré toute ma belle éducation, qui me commande d'en avoir cure, je m'en préoccupe. Je veux te voir heureuse Angelina, cela je ne peux pas te l'offrir. " Il s'écarte brusquement, la laissant vacillante tandis qu'un froid immense s'empare d'elle. Il est décidé a faire ce qui est le mieux pour sa femme malgré la douleur qui lui dicte de faire le contraire.  Hésitante elle cherche son regard. Doit t'elle espérée ou au contraire ? Le visage de l'Anoszia est de marbre, son corps est tendu et quand sa voix s’élève, elle est de glace. " Tant que tu seras a mes cotés, ton bonheur sera sacrifié a la gloire des Anoszia. Je prendrais tout ce que je désire sans te donner en retour ce que toi tu veux. J'en suis incapable Angelina. " Sa mâchoire se serre et il assène le coup de grâce. " Tu dois partir Angelina. Regagnes tes terres sans te retourner .. Et emmènes Faustina avec toi. " Elle ne sera jamais combien ses mots lui sont dures a prononcer, combien cette décision lui coute, mais cette fois il est déterminé a ne pas etre égoiste.

Il se détourne. Elle reste une longue minute sans rien dire, sans bouger, son esprit se refusant a comprendre les mots qu'il vient de prononcer. Quand c'est enfin le cas, son etre témoigne d'une douleur insupportable, pourtant c'est une main douce qu'elle pose sur l'épaule de son époux. " Je suis ta femme, ma place est a tes cotés, comme ta place est aux cotés de Faustina. Nous pouvons êtres plus forts que ton père, nous pouvons .. " Il se retourne brusquement en glissant ses bras autour d'elle. Il appuis son front contre le sien. " Non ... Non ma belle.  Si les choses avaient étés différentes alors peut etre que oui. Un jour peut etre. Je fus égoiste envers ma famille en t'épousant une première fois, je ne le serais pas envers toi en le faisant une seconde fois. Mon père a besoin de moi. Mon nom a besoin de moi. Je ne peux leur faire a nouveau défaut et tu ne peux pas me le demander. Laisses moi faire ce qui est bien. " " En m'abandonnant ? " Demande t'elle la voix brisée, mais aussi avec une pointe de colère. " Qu'attends tu de moi, que je disparaisse, que je t'oublis, que je refasse ma vie ? " Il la serre a lui en faire mal, avant de gronder. " Jamais. " Il prends son visage entre ses paumes, un regard a la fois furieux et passionné se heurtant au sien. " Ne t'avises jamais de laisser un autre homme t'approchait Angelina. Jamais, sans quoi je commettrais une folie. Qu'importe les lois, je te rejoindrais et je le détruirais. Tu es ma femme. Tu es mienne. Il n'y'aura pas d'autre homme m'entends tu ? "

Elle se mord les lèvres. " J'imagine que cela ne s'applique pas a toi .. " Il prend une de ses mains qu'il pose sur son torse, la ou bat son cœur. " Je suis tien ma belle, pour toujours.  " Sa paume appuie sur la sienne. " Mais je ne peux promettre de t’être fidèle avec honnêteté, car je ne sais combien de temps ton absence me sera tolérable sans que je n'ai besoin de quelques distractions. " Elle essaie de se dégager, il ne la laisse pas faire. " Ne me pousses pas a te montrer une facette de moi que je préférerais te voir ignorer. Va t'en. Partez toutes les deux. Je sais qu'a tes cotés elle sera heureuse. Que tu prendras bien soin d'elle. " Elle ne dit rien, elle en est bien incapable et pourtant son cœur lui cri tant de choses. Et moi crois tu que je serais heureuse sans toi ? Qui prendra soin de moi ? Mais aucun de ses mots ne franchit la barrière de ses lèvres. " Un jour les choses seront différentes. Mon nom retrouvera son prestige et sa gloire, les Anoszia reprendront ce qu'il leur est du et toi ma belle tu me reviendras. Je t'offrirais alors le plus beau des mariages. " Elle ferme les yeux une brève seconde, elle mets toute sa force dans le fait de ne pas s'effondrer, de ne pas pleurer. " Si il y'a d'autres femmes, alors il sera trop tard ... " Enroulant ses bras autour de sa taille, il s'empare de ses lèvres. C'est brutal, possessif, désespéré et malgré elle, elle y réponds avec ardeur, consciente que c'est peut etre la leur dernier baiser. Quand il se détache, il murmure avant de s'écarter. " Il ne sera jamais trop tard pour toi et moi Angelina, tant que je le voudrais, ça sera. "

Sans rien ajouter, il se détourne et rentre dans la chambre de sa fille. Elle reste les bras ballants, des larmes silencieuses glissant enfin sur ses joues. Elle est incapable de réagir ou de penser. Incapable de dire combien de temps il s'est passé avant qu'il ne réapparaisse, glisse un baiser sur son front puis la dépasse avant de quitter les appartements. Elle ne bouge toujours pas. C'est comme si l'éternité venait de se figer pour qu'elle ait le temps de prendre pleine mesure de ses mots, de sa douleur. C'est finalement les appels de Faustina qui la ramènent a ses sens. Elle va quérir l'enfant, elle l'a blottie contre elle en s’efforçant de lui taire son chagrin. Toutes deux ont perdues l'homme le plus important de leur vie, mais la fillette elle l'ignore. Angelina secoue la tete, la vérité lui apparaît crue et cruelle alors elle se presse dans les couloirs a la recherche d'Oscario, mais elle ne le trouve pas. Il est parti. C'est son fils qui le lui apprend un peu plus tard. Il ne reviendra pas, elle ne le trouvera pas a Langehack. Il ne regagnera le Langecin qu'en ayant l'assurance qu'elle n'y est plu. Les mots de l'enfant, sont dures, froids et précis, si troublants pour un garçon de son age, mais c'est un Anoszia et plus que jamais, elle prend la pleine mesure de ce que cela veut dire. Elle erre toute la journée tel un fantôme, laissant aux deux enfants le temps de profiter l'un de l'autre. La nuit, elle la passe sans dormir .. Loin, très loin de ce grand lit vide ou nulle étreinte ne l'attend pour la réchauffer et la garder éloignée des cauchemars.

Elle se sent comme un coquille vide a qui la vie demande trop, une perte de plus, la pire de tous. Il serait si facile d'abandonner la maintenant, de se laisser engloutir par ses ténèbres qui ne demandent qu'a resurgir. De laisser le chagrin l'emportait. Il y'a tellement plus de gens qui l'attendent de l'autre coté qu'en cette existence froide et pleine de douleur. Mais la dame de Solaria n'est pas faible, elle ne l'a jamais été. Elle trouve l'étincelle pour s'accrocher, pour tenir bon, pour vivre un jour a la fois. Et cette étincelle c'est Faustina. Sa fille. C'est ce qu'elle est maintenant et elle donnera tout pour son bonheur. C'est emplie de cette nouvelle volonté, qu'au matin, elle affronte la journée et les suivantes. Elle ne sera pas heureuse. Plus jamais. Pas sans lui. Jamais elle ne pourra l'oublier. Elle ne le veut de toute façon pas, pas meme pour éloigner la douleur. Non. Néanmoins, elle peut feindre. Feindre d'aller bien. Feindre de ne pas avoir mal. Feindre de ne pas etre malheureuse. Feindre pour le bonheur de la seule Anoszia ne l'ayant pas abandonnée. Une Anoszia qui dépend maintenant d'elle. " Nous nous retrouverons un jour Oscario .. pour le meilleur ou pour le pire, de cela c'est toi qui décidera. " Ce sont la les dernières paroles qu'elle se prononce a elle meme avant de quitter la baronnie de Hautval et une vie qu'elle avait crue pouvoir etre heureuse.

Fin du RP.
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