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 Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]

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Ssenmad Aethol
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MessageSujet: Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]    Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]  I_icon_minitimeMer 26 Oct 2016 - 13:42

Malgré ses difficultés au camps, Ssenmad prenait quand même très au sérieux son rôle de chef mercenaire. Il se rendait donc régulièrement à Sol'Dorn, dans des tavernes pour voir si quelqu'un ne cherchait pas de mercenaire, ensuite il rejoignait le marché de la ville où il essayait de négocier des équipements pour ses soldats, puis il allait se balader un peu partout autour de la ville, faire marcher son cheval et observer ce qui se passait. Ce n'était pas passionnant, ce n'était pas très original, mais cette petite balade l'apaisé, le calmer. Et c'était plutôt rare.

Ssenmad n'avait plus trop non plus l'habitude de côtoyer des Drows en aussi grand nombre, les noirelfes étant très présent au sein des populations, il était toujours sur ses gardes, sa désertion encore présentes au plus profond de lui. Il se revoyait fuir sans se retourner, abandonnant sa vie au Puy au profit d'une vie de mercenaire. Il aurait pût rejoindre les Despotes Drows, mais il n'en avait pas eu la force, préférant se faire une idée sur des petites compagnies de mercenaires. Quitter la société Drow l'avait tout d'abord déstabilisé, malgré tout, il y avait passer un petit siècle dedans, toujours sur ses gardes, toujours prêt au pire. A pratiquer aussi, ce pire.

Son cheval à la belle robe brune, il le considérait beaucoup et il était ce qui pouvait le plus s'approcher d'un confident pour le noirelfe. En effet, il ne parlait pas, donc il ne pouvait pas trahir, et il suffisait de bien le traiter et de bien s'occuper de lui pour qu'il soit fidèle. Le meilleur ami qu'un Drow pouvait avoir. D'aucun avaient des chiens ou des chats, mais ils avaient aussi une utilité, ils chassaient la vermine ou prévenait justement quand cette vermine approchée, qu'elle soit d'origine humaine ou animale. Ca permettait de s'en prémunir. Et les chevaux aussi pouvaient avoir cette faculté, un bon cavalier pouvait apprendre de sa monture autant qu'elle pouvait apprendre de lui. Une simple union , une habitude de comportement et on voyait bien souvent qu'il y avait un problème ou un soucis.

Ça avait plusieurs fois sauver la vie à Ssenmad, cette habitude de comportement de son cheval qui avait été changée pendant un galop, donnant le temps à Ssenmad de donner les ordres avant qu'un groupe de bandit ne leur déboule devant. Il y avait perdu quatre hommes, mais ça avait éviter la destruction complète de son groupe de cavalerie. Il eut un petit frisson en repensant à ce moment, sa main se crispant sur le garrot de son cheval, il n'était pas bon de s'appesantir sur le passé. Il regarda la lune se lever doucement à l'horizon, au dessus du fleuve et il retira sa chemise, soufflant dans l'air qui se faisait plus frais, dégageant un nuage de buée devant lui, il contempla longuement son torse, suivant du regard les cicatrices jetée pelle-mêle sur son torse, comme un dessin qu'un enfant aurait gribouiller. Sauf que là il s'agissait de sa chair et ses cicatrices étaient un mélange de «  dessin » qu'il avait lui même crée lors de cérémonie chez les noirelfes. Puis il y avait aussi les cicatrices de ses batailles. De ses défaites plus que de ses victoires effectivement. Il n'avait jamais été très bon en combat au corps à corps, entièrement concentré sur l'archerie.

Il avait donc perdu plus que son compte de bataille de taverne, de bataille de rue ou de bataille quelle qu'elles soient dans le civil, en dehors de sa vie militaire. Il n'avait encore échouer dans aucune des missions qu'on lui avait confier, et il sentait que si cela arrivait, il serait mis hors jeu pendant un long moment. Voir à jamais. Et ça, il s'y refusait. Il poussa un long soupire dans l'air nocturne, dégageant une nouvelle fois un important nuage de buée. Peut être qu'il était temps de passer à des compromis, à se rapprocher de structure plus importante ? Il pensa à son campement, à ses frères d'armes .. . Il avait laisser son campement sous la direction de son tout premier mercenaire recruter, un Drow tout petit et tout maigre, spécialiste dans l'art des poisons et de la diplomatie du couteau. Une personne en qui il avait assez confiance, est ce que lui, un jour, il empêcherait à Ssenmad le retour au camps et prendrait sa place ? Est ce qu'il devrait se battre pour récupérer ses affaires ? Ou partirait-il la queue entre les jambes à la recherche d'une compagnie qui voudrait bien de lui ? C'était la question qu'il se posait à chaque fois qu'il partait du camps. Avait-il raison de faire confiance à des hommes dont la principale motivation était l’appât du gain ? Avait-il raison de partir lui même ? Ou devrait-il reposer sur ses hommes, les envoyer eux ? La confiance, voilà ce dont il était dépourvut. Et ce n'était pas très facile pour lui.
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MessageSujet: Re: Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]    Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]  I_icon_minitimeSam 29 Oct 2016 - 19:47


      « La mécanique est bien huilée. Ici, on lui a déjà donné un nom : l’Horloge d’Uriz. Sa rotation est implacable.

      Elle commence toujours au même point, lorsque le Temple d’Uriz fait entendre le souffle des cornes de cuivre. C’est une note rugueuse, qui porte loin sur la campagne, bien au-delà de l’enceinte de la cité ; elle doit rameuter jusqu’au mercenaire embusqué loin des remparts. Peu à peu, tous les appelés, tous ceux qu’on peut acheter pour conduire des vendettas, tous ils convergent vers le Temple. C’est sur le parvis qu’ils s’amassent, là où nous faisons dresser des flambeaux à la gloire de la Guerre. Et lorsqu’ils sont suffisamment nombreux, j’entre en scène.

      Je leur désigne le manoir qui sera, ce jour-là, dévasté au nom d’Uriz ; je nomme le despote dont j’attends la tête. Alors ils se mettent en route, ils franchissent les portes de Sol’Dorn, et ils partent anéantir celui que j’ai désigné. Mais s’ils sont aussi confiants, c’est parce qu’ils ne sont pas seuls ; dans l’ombre, derrière les mercenaires, j’engage les assassins de la Dothka. Ils serpentent dans les creux d’obscurité, ils se faufilent à l’arrière des combats, ils frappent à l’instant crucial ; ils veillent toujours à ce que la bataille ne puisse pas tourner contre les mercenaires.

      C’est lorsque le despote est mort que les pillages commencent ; les mercenaires ont reçu du Temple le droit de prélever, dans l’heure qui suit, tout ce qui leur semblait bon. C’est l’Heure d’Uriz. Ce temps écoulé, les biens restants du despote sont confisqués au profit du Temple ; et les assassins veillent à faire respecter la limite de l’Heure.

      Ce que le Temple récupère à son profit, il le réengage pour financer un autre tour d’Horloge, et abattre un autre despote. Ainsi avance l’Horloge d’Uriz. Et ainsi nous purifions Sol'Dorn. »


* * *

      Phar’roos mit le point final à son récit, replia le parchemin, et le cacheta du sceau de sa bague. Le feuillet irait rejoindre les archives du Temple, et il y demeurerait enfoui. A la grâce de la main heureuse qui le retrouvera, un jour, lorsque Sol’Dorn aura été pleinement retournée à Uriz, et que ceux du Puy se demanderont comment la Dothka était parvenue à renverser l’histoire.

      La nuit tombait sur Sol’Dorn. Depuis le sommet de la flèche supérieure du Temple, Phar’roos voyait les ombres rouges s’étirer pour recouvrir la cité brune. L’heure était propice à un nouveau tour d’Horloge.

      La Matrone passa un tabard siglé des symboles de la Guerre, et elle dévala les escaliers intérieurs du Temple. Ils la conduisirent à des galeries vides et silencieuses. Avec la nuit, le calme tombait sur le Temple d'Uriz. Et pourtant, c’était comme si les pierres du sanctuaire avaient deviné la tuerie qui se préparait. Phar’roos humait dans les couloirs étriqués un parfum fébrile, à croire que la pierre même était tendue, impatiente de voir chuter la proie.

      Elle déboucha enfin sur le parvis du Temple, vide à cette heure avancée. Sur les marches grisâtres qui descendaient jusqu’à la rue, le soleil étirait des ombres sanglantes. Phar’roos, dans l’embrasure du Temple, tira de sa ceinture une courte corne de cuivre, qu’elle porte à ses lèvres, et elle souffla. Une note dure, grave, anxieuse, jaillit dans la soirée d’automne. Elle souffla et souffla encore, renouvelant le son qui allait vibrer sur les côtés du Temple, et au-delà, par-dessus les toits de la ville.

      Voilà plusieurs fois que la corne avait retenti sur Sol’Dorn, ces derniers temps ; l’Horloge s’accélérait. Phar’roos savait que la cité entière s’était presque accoutumée à ce son, promesse de richesses pour les plus audacieux.

      Et la Matrone attendit que les guerriers viennent à Uriz.
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MessageSujet: Re: Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]    Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]  I_icon_minitimeDim 30 Oct 2016 - 11:03

Ssenmad entendit clairement la corne, ou quoi que ce soit que ça pouvait être d'autre. Oublieux de ses mornes lamentations et divagations mentale , il renfila rapidement sa chemise, bondit sur son cheval et se dirigea directement sur les lieux, curieux de ce que ça pouvait être. Ne disait on pas que la curiosité était un vilain défaut ? Quelque chose qui risquait de nous mettre dans des situations toute pire les une que les autres ? Non ? Hé bien on devrait.

Mais Ssenmad ne pensait pas à ça , alors qu'il avançait rapidement vers le lieu d'où il avait entendu la sonnerie, utilisant aussi bien la vitesse de son cheval que ses capacités qu'il avait acquis après plusieurs combats. Il arriva finalement sur place, dominant la scène du haut de son cheval, regardant tout autour de lui de quoi il en retournait.

Il était devant le temple d'Uriz, temple qui faisait monter en lui de sombre pensée, un sombre battement dans son cœur, comme un immense tambour qui battrait au loin, il entendait presque le fracas des armes, la sauvagerie du combat, le bruit de la foudre et du tonnerre, les immenses nuages dévorant le ciel. Il pencha doucement la tête en avant et mit pied à terre, restant à côté de son cheval qu'il fit pivoter et venir se placer contre un des murs d'enceinte du parvis, s'offrant un appui considérable si il devait être la victime de jet de projectile. Il avait fait cela inconsciemment, ses yeux essayant de percer l'obscurité du temple, mais sa vision nocturne avait été biaisée par la lueur des torches et de la lune sur son chemin.

Son souffle dégageait un nuage de buée devant lui à chaque fois et cela le gênait aussi, même s'il essayait de souffler tout doucement , comme quand il se préparait à décocher sa flèche pour un tir de précision, en quelque sorte. Il ne voyait rien et cela lui posait quelques questions sur sa santé mentale. Hé bien... Qu'est ce qui se préparait ici ? Uriz, une sorte de corne de guerre... Est ce qu'un assaut allait avoir lieu ? Une nuit de massacre ? Quelque chose du même acabit ?

Il n'avait pourtant pas vu la moindre chose en venant jusqu'ici … C'était étrange... Peut être de l'accoutumance ? Ou un code qui était soufflé ? Il n'en avait aucune idée... Et si il attendait ? Pour voir ? Prêt à prendre la fuite ? Le froid commençait à l'engourdir et il enfila son poncho de facture militaire, qu'il avait récupérer dans une caravane qu'il avait escorter. L'achetant au prix fort, mais le vêtement lui était très utile, surtout dans les nuits comme ça.
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MessageSujet: Re: Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]    Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]  I_icon_minitimeLun 31 Oct 2016 - 20:32

      Phar’roos embrassa d’un œil gourmand la petite foule de têtes tordues, revêches et encapuchonnées, qui s’agglutinait rapidement au pied des marches blanches du Temple. Les bouches laissaient échapper un murmure impatient, qui ne couvrait cependant pas le cliquetis anxieux des armes.

      « Uriz gronde ! » commença la Matrone, et elle étendit un bras menaçant vers la foule. « Ce soir, vous irez tuer – »

      Xiltael ? Elpragh ? Noqu’ani ? Même si l’Horloge avait déjà tourné bien des fois, Sol’Dorn était encore loin de manquer de despotes à faire abattre. Un instant avant de jeter le nom – et son porteur – en pâture aux mercenaires, Phar’roos aperçut deux ou trois petits sangs-mêlés d’aspect râblé, qui zigzaguaient en hâte parmi la foule, avec un petit tintement d’argent. L’Heure d’Uriz était devenue un spectacle si populaire à Sol’Dorn, semblait-il, qu’on commençait à y faire des paris sur le prochain despotat à foudroyer.

      « – Elp…
      – Phar’roos ! »


      Une voix avait claqué dans le jour tombant. Les derniers rayons du soleil, d’un rouge charnu, éclairaient une armée de silhouettes brunes qui surgissaient de toutes les rues avoisinantes. Elles couraient pour encercler les marches du Temple, dans un bruit de bottes épaisses, le fer cliquetant à leur ceinture et dans leurs mains. Un long cordon de soldats en armes cerna rapidement les abords du sanctuaire, les yeux rivés sur Phar’roos. Celle-ci gronda face à la nasse qui se refermait sur elle, ses mercenaires et son Temple – son terrain de jeu.

      « Au nom de la Garde de Sol’Dorn, dispersez-vous, kobolds puants ! » Celui qui avait parlé était un Drow épais, armé d’une épée aux reflets sales. Et pour asseoir encore l’effet de sa voix de stentor, il abattit le pommeau de sa lame sur le crâne d’un petit mercenaire d’aspect grassouillet. Le crâne se fissura dans un chuintement, et la cervelle glouglouta vers le sol plongé dans la pénombre. Le coup avait été si soudain, que le pauvre bougre donnait l’impression d’avoir oublié de tomber ; et il restait là, debout sur ses deux pieds, fuyant par le dessus. Mais déjà plus personne ne le regardait : les yeux allaient du Capitaine de la Garde vers la Matrone de la dothka, qui se tenait figée au sommet des marches, un éclat mauvais dans le regard.

      « Waer’jss Hla’zynge, cracha Phar’roos après un instant, tu as tenu tes chiens en-dehors de mes affaires jusqu’à présent – »

      Sans finir sa phrase, la Matrone avait plongé à terre – un éperon de métal venait de la frôler. Phar’roos entendit le fracas du fer sur la pierre, lorsque l’épée de Waer’jss, que celui-ci venait de lui envoyer à la face, alla s’écraser contre un pilier du Temple.

      « Assez ! tonna Waer’jss. Tuez-la !
      – Tuez-le ! »
répliqua Phar’roos.
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MessageSujet: Re: Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]    Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]  I_icon_minitimeMar 1 Nov 2016 - 10:55

Ah, tient, de l'agitation. Il semblait y avoir une sorte de cérémonie, qu'est ce que c'était donc que ça ? Du monde, et un groupe en approche rapide... Oh ça puait cette histoire, dans quoi est ce qu'il s’était fourré encore une fois ? Oh, la garde de Sol'Dorn qui intervenait dans une histoire de Vendetta ? Voila qui promettait d'être intéressant, Ssenmad attrapa son arc dans le carquois de la selle de son cheval et le banda promptement, il ouvrit ensuite son carquois à flèche et en compta trois, il en encocha une, tenant les deux autres dans les doigts de sa main, prêt à faire usage de ses talents d'archer si quelqu'un venait à s'en prendre à lui.

Puis soudain il remarqua qu'il était lui aussi dans le cordeau de sécurité, et que si il voulait une chance de ne pas finir en prison à se faire tabasser il allait aussi devoir se battre. Il jeta un regard de pure haine en direction de la Drow qui l'avait attiré dans se piège par la curiosité, une curiosité mal placée.

-Fait chier putain.

Il défit ses deux carquois et chercha une enceinte en hauteur dans les alentours du temple, mais non, rien. Il gronda de dépit et se contenta de grimper le plus discrètement possible sur son cheval. Il avait des doutes sur sa capacité à pouvoir franchir le cordeau de garde. Si il concentrait ses tirs sur une portion précise il pourrait, mais après il serait rechercher, et un archer à cheval Drow, ça ne courrait pas les rues. Bien au contraire. Il serait donc facilement retrouver. Bien, bein tant qu'à faire, autant attendre. Les premiers gardes ou opposants qui courraient vers lui déterminerait dans quel camps il se trouverait. Une sorte de pile ou face à l'échelle sadique.

Il s'humecta doucement le bout du doigt et le leva , l'enceinte ne prenait pas beaucoup le vent, il pourrait donc effectuer de bon tir. Précis et mortel. Malgré les armures, il était assez proche pour faire parler la tension et la pénétration du tir. Il avait des flèches à pointes métalliques, il devrait peut être aussi s'acheter une arbalète, elle permettait une meilleure précision pour de l'assassinat, et elles étaient bien plus stable que les arcs pour la distance.

Bon dans cette situation ce n'était clairement pas ce qu'il lui fallait.. il aurait du prendre plus de carquois, cinquante flèche lui semblaient être un peu dérisoire. Il huma l'air et un rictus gagna peu à peu ses lèvres. Ils arrivaient, deux, droit sur lui, hurlant et brandissant leurs armes, l'odeur du sang emplissant l'air. Uriz était parmi eux ce soir là. Ssenmad eu son rire le plus dément et commença son travail de mort. Ce soir, ce serait les Gardes qui paieraient le prix. Droit sur son cheval, il décochait ses traits de morts dans le dos des gardes, bondissant et galopant, se servant au mieux de ses capacités militaires pour causer le plus de dégât possible. Mais il serait bientôt à court de flèche, il s'arrêtait pour en ramasser quand il le jugeait assez sur, mais la plupart se brisaient dès l'impact, où étaient empêtrée trop profondément dans le corps des gardes. Quelle galère.
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MessageSujet: Re: Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]    Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]  I_icon_minitimeSam 5 Nov 2016 - 8:12

      La bataille avait surgi, incongrue, ici même, sur les marches du Temple. Phar’roos avait encore roulé au sol, pour éviter les premiers traits que les gardes lui décochaient. A terre, la Matrone se demandait confusément comment les choses avaient pu tourner si mal, et si vite. Même si Uriz bénissaient tout combat, elle se méfiait de cette embuscade traitreuse dans laquelle Waer’jss avait fait tomber le Temple.

      D’une main rageuse, Phar’roos arracha l’épais tabard siglé d’Uriz qu’elle portait, et l’entortilla pour former une épaisse masse de cuir, qu’elle pourrait utiliser comme bouclier contre les flèches. Son autre main avait ramassé la lourde épée de Waer’jss, que celui-ci avait eu la bêtise de presque lui offrir, en visant aussi mal un instant plus tôt. Elle raffermit sa prise sur la garde de cette lame pesante, qu’elle parvenait à peine à manier d’un seul bras. Une flèche menaçante, qui filait droit vers sa tête, rencontra le tabard entortillé en un bouclier de fortune. La Matrone considéra un instant le trait, cracha haineusement au sol, et bondit à nouveau sur ses pieds.

      « Tuez-les tous ! » cria Phar’roos depuis le sommet des marches, vers le chaos des mercenaires et des gardes sur la place du Temple. « Tuez – »

      Pour la deuxième fois en quelques secondes, elle ne put terminer sa phrase. Un immense choc s’était abattu sur son crâne. Sa tête vibrait et tremblait sous le coup. C’était comme si Phar’roos avait été une cloche, qu’on avait martelée pour sonner le tocsin. En titubant, les yeux fous, elle tenta de deviner d’où était venu l’assaut. Un voile gluant, d’un noir collant et coupé de rouge, lui apprit que le sang ruisselait sur son visage. Dans sa surprise, elle n’avait même pas remarqué que la lourde épée de Waer’jss lui avait glissé de la main.

      Un deuxième choc lui fracassa, cette fois, les côtes. Phar’roos roula en arrière, abattue par ce coup de boutoir, le souffle coupé. A la respiration suivante, elle entendit ses os qui s’éparpillaient dans un bruit de craquèlement, et aussitôt la douleur lui cisailla le ventre. Mais ce deuxième coup, plutôt que de l’assommer encore, la réveilla plutôt. Ses yeux s’arrêtèrent de rouler follement, sa tête cessa un instant de résonner comme une cloche. Et elle vit, soudain, face à elle, l’épée de Waer’jss qui s’abattait une troisième fois.

      Mais personne ne tenait l’épée. Elle pesait seulement sur l’air, mais distribuait néanmoins des estocades formidables. Phar’roos para le coup suivant – dirigé droit vers sa tête – sans même y penser, d’un geste faible, qui détourna à peine la lame. Ainsi Waer’jss avait volontairement projeté sa propre épée, certain que la Matrone la ramasserait, dans l’idée de la retourner contre elle magiquement ? Phar’roos se trouva stupéfaite face à ce plan à la fois rustique et très habile. Elle se sentait soudain idiote ; un trait de caractère qui commandait la mort au Puy. Depuis quand les gardes de Sol’Dorn maniaient-ils la sorcellerie ?

      Le rire tranchant de Waer’jss lui frappa les oreilles, venu de quelque part en contrebas des marches. L’escarmouche semblait avoir changé d’âme ; Phar’roos perçut quelques cris d’horreur chez les mercenaires. L’instant d’après, une brusque éruption de chaleur manqua de peu la Matrone, passant à quelques centimètres de son visage hébété. Elle vit un feu noir, épais comme du charbon, et veiné de violet. L’éclat magique rebondit contre le chambranle de pierre du Temple et tomba au sol, mais sans s’éteindre. Dans la mêlée, un deuxième feu noir arracha à un mercenaire un cri d’effroi, lorsqu’il se mit à le dévorer de ses flammes obscures.

      L’attaque soudaine de la Garde était plus qu’un piège ; c’était un véritable traquenard. Phar’roos n’avait pas le temps de démêler les causes – mais elle ne put s’empêcher de songer à quels despotes suffisamment riches avaient pu fournir des sorciers à Waer’jss ; elle passa en revue leurs visages, en se jurant de les écorcher vifs. Elle avait été trop tapageuse avec son Heure d’Uriz ; finalement certaines des proies s’étaient rebellées. La Matrone jura contre elle-même. Elle était presque heureuse à cet instant de la douleur qui irradiait dans son corps, comme une punition pour sa stupidité.

      La situation était mal embouchée. Phar’roos considéra la scène d’un œil de stratège : seul le Temple offrirait une protection correcte contre les flammes de sorcier. Mais depuis quand le bastion d’Uriz ouvrait-il ses portes à quelques mercenaires avides, catins du combat, incapables de faire la guerre sans qu’on les paye ? La Matrone se sentit un instant déchirée entre les hypothèses, et au-dessus et derrière elle, le Temple semblait dessiner comme un sourire goguenard et mauvais. Mais des nouvelles attaques magiques zébraient le ciel, et rebondissaient en arcs sur les marches autrefois blanches, maintenant rayées de noir – ou de rouge.

      « A l’intérieur, tous ! » hurla Phar’roos pour couvrir le fracas des armes.

      Elle boitilla elle-même vers les murs de pierre froide du sanctuaire d’Uriz. Elle se tenait les côtes, le visage tordu dans un rictus de douleur ; mais même ainsi, elle ne manqua pas de goûter l’humour acide de son Dieu, tandis que la bataille s’étendait aux entrailles de son propre Temple. En somme, les fidèles d’Uriz joueraient à domicile.
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MessageSujet: Re: Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]    Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]  I_icon_minitimeMar 8 Nov 2016 - 12:17

Trop nombreux, c'est la première chose qui perça les brumes du crâne de Ssenmad, il jura violemment et sauta à bas de son cheval, tirant sa lame et son carquois il partit au milieu de la mêlée, frappant à droit et à gauche méthodiquement, il lui restait encore une dizaine de flèche mais il préférait les conserver, on ne savait jamais. Il entendait les bruits confus de la mélée et affichait son plus beau rictus, il dansait au milieu des combats, frappant tous et tout le monde, il ne savait pas si il était l’ennemi de tous, mais dans le cas il éliminait le plus de monde possible. Des petits groupes par ci par là, il évitait le maximum de gens, préférant frapper dans le dos que de face, se fichant de ce que certains appelaient l'honneur. L'honneur on ne pouvait en profiter que si on était vivant, et le gagnant écrivait l'histoire . C'était dans la nature des choses. Il profita d'un bref moment d’accalmie pour remettre son arc dans son carquois et l'attacher rapidement, ne voulant pas risquer de le perdre.

Il sentait l'adrénaline inonder ses muscles, poussa un long cri rauque de plaisir pur et retourna dans la mêlée, il bouscula un homme d'un coup d'épaule et lui écrasa la glotte de sa botte, il n'entendit pas le gargouillement qui sortit de la gorge de l'homme, pas plus qu'il ne sentit la lame pénétrer son épaule, du moins, pas au début. L'adrénaline coupait toute douleur. Il continua son chemin, se dirigeant vers le temple, il avait après tout entendu quelqu'un hurler à tout le monde de continuer dans le temple. Ce n'était pas quelque chose de fréquent, d'entendre aussi clairement un cri par dessus le tumulte de la mêlée, il avait donc décider de s'y rallier, peut être pour un dernier carré héroïque.

Putain de nuit de merde qui s'annonçait, l'aube serait rouge, et pas que de la faute du soleil, des flots de sang allaient, et coulaient déjà. Même le sien qu'il commençait à sentir le long de son bras, il pénétra alors dans le temple, ferraillant avec des ennemis invisible, précautionneux et prudent. Puis soudain il entendit une sorte de bruit de fournaise derrière lui et il se jeta au sol, des mages, des putains de mages ! Il hurla de rage et de douleur en sentant la chaleur lui brûler la peau et il se redressa furieusement, envoyant son pied dans les valseuse d'un homme hébété passant par là il le projeta au sol du coup de coude violent, puis se pencha pour tirer sa gorge en arrière et l'exposée à la morsure de sa lame teintée de sang.

Qu'est ce qu'il avait fait à Uriz pour mériter ça hein ? Des mages maintenant, il devait prendre de la hauteur pour pouvoir les détruire avant qu'ils ne détruisent tout, il lui restait dix flèche. Il pourrait essayer de signer la victoire de son camps, c'est à dire les assiégés , et détruire ses mercenaires en face de lui, il reconnaissait les techniques de combat des Drows. Était-ce donc un des Despotes qui l'attaquaient ? Avec des mages. Tsss. Il s'éloigna alors rapidement de la tumulte, essayant de se diriger à l'intérieur du temple. Où est ce qu'il y avait de la hauteur par ici ? Il chercha des escaliers, conscient que plus il prenait de temps, plus il était risqué pour lui de rester ici. Il les trouva finalement et les escalada quatre à quatre. Jusqu'à débarquer sur le toit du bâtiment. Bien, au moins d'ici il aurait une belle vue, il s'approcha du bord, lentement et observa la mêlée en bas, avant de jurer, les gens s'agglutinaient pour pénétrer dans le temple , il ne pourrait donc pas décocher ses traits meurtrier d'ici. Il était monter pour rien.

Poussant un juron grossier il fit demi tour et se dirigea vers les escaliers, lame au poing. On ne savait jamais, si il avait été suivit et que quelqu'un l'attendait, il serait prêt.
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MessageSujet: Re: Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]    Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]  I_icon_minitimeSam 19 Nov 2016 - 13:34

      Phar’roos avait à nouveau plongé au sol. Trois traits de flammes noires passèrent au-dessus de sa tête, puis trois autres en sens contraire. Plaquée au sol, la Matrone tordit ses lèvres pour y afficher un rictus de victoire : les Prêtres d’Uriz étaient là. Ils avaient émergé des profondeurs des salles d’étude, des geôles et des cellules de sacrifice ; sûrement ameutés par la clameur de la bataille, ils accouraient à présent, bondissant depuis galeries inférieures, jaillissant hors des coursives. Des éclats enflammés naissaient entre leurs mains, et filaient dans tous les sens.

      La Matrone laissa d’autres traits rebondir dans le grand hall du Temple, puis elle se remit sur pied ; une large douleur la ceinturait, là où l’épée magique avait frappé, mais rien qui ne soit méprisable dans l’œil d’Uriz. D’une main, elle rejeta une flèche qui prétendait l’atteindre. La bataille avait plongé dans la confusion ; on luttait dans toute la profondeur du grand hall. Des zébrures enflammées serpentaient parfois à travers ce chaos, mais à présent ils provenaient plus souvent des rangs des Prêtres, que de ceux des mages qui avaient pénétré dans le Temple.

      Phar’roos regarda les lourds battants de la double porte, qui encadraient le seuil du sanctuaire ; les assaillants l’avaient tous franchi, les combats avaient cessé sur les marches extérieures. « Fermez les portes ! » ordonna la Matrone par-dessus son épaule. Si la Garde avait voulu porter le combat dans le Temple de la Guerre, il n’y aurait plus de fuite. Phar’roos savait pourtant que les portes étaient imposantes, et lentes à manœuvrer ; il fallait faire jouer les chaînes et les poulies, au premier niveau. Mais l’écho de son ordre n’avait pas fini de résonner, qu’une épaisse fumée grisâtre sembla se condenser sur le seuil du Temple. Les volutes se tournèrent et se retournèrent, insensibles aux flammes qui les traversaient ; et ils dessinèrent la forme d’une gigantesque main. Alors celle-ci se replia comme une serre sur les poignées du Temple, et aussitôt, sans un grincement, les lourds battants se refermèrent. La bataille était en vase clos.

      La Matrone promena un regard curieux sur ses Prêtres, sans savoir lequel avait convoqué ce prodige ; mais d’autres éclats de flamme sifflèrent encore dans les airs, et elle plongea derrière un pilier, laissant l’énigme à plus tard. A la vue des portes closes, les combats avaient redoublé de férocité ; mais les assaillants semblaient pâlir. Phar’roos vit un mage ennemi, épuisé, devenir livide – avant qu’une gerbe de flammes noires ne l’atteigne, et le dévore. D’autres torches vivantes s’allumaient ici et là, au gré du déluge des Prêtres.

      C’est alors qu’elle le vit. Là, abrité derrière un pilier, l’imposant Waer’jss avait blanchi de colère. Il évita trois flammes à la suite, et effondra son poing sur le crâne d’un mercenaire ; mais la bataille devenait trop injuste pour être encore menée. Phar’roos suivit la large silhouette du Capitaine de la Garde tandis qu’il traversait le hall en courant, jusqu’à des escaliers, qu’il montait quatre à quatre.

      « Crevez-le ! » hurla Phar’roos sans cérémonie. Et si aucun des mercenaires n’avait vu partir Waer’jss, tous aperçurent la silhouette courtaude de la Matrone qui clopinait vers les marches. Aussitôt, les Gardes, les mages, les mercenaires, les Prêtres – tous crièrent et se ruèrent sur les escaliers, dans un fracas terrifiant.
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MessageSujet: Re: Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]    Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]  I_icon_minitimeDim 20 Nov 2016 - 13:17

Le Drow recula vivement la tête en entendant le vacarme qu'il y avait dans les escaliers, le crevez-le l'avait profondément affecté. Bon, il semblerait qu'il doive mourir sur ce toit non ? Il entendit bien avant de les voir le bruits des gens dans l'escalier, une silhouette se dirigeait rapidement vers lui, il prit une profonde inspiration et tabla tout sur la surprise, sortant au dernier moment de l'embrasure de la porte, il balança son talon dans le torse de la silhouette de toute ses forces, n'attendant pas de voir ce qu'il se passait pour fuir vers le bord du temple , et de chercher un moyen d'escalader cette façade pour s'en sortir... Mais non, il n'y avait rien... Bon. Hé bien tant qu'à faire... Il s'éloigna le plus possible de la porte et s'assit dans un coin , son arc à la main et contempla l'entrée de la porte, laissant le temps s'égrener lentement...

Est ce qu'il allait mourir là ? Il l'avait penser plusieurs fois dans l'échauffourée , qui lui semblait durer maintenant depuis des heures, il sentait ses nombreuses petit blessure le tirailler, le sang sur sa peau, son souffle erratique, c'était fou comme la bataille ressemblait à l'acte sexuel.. Il souriait et se sentait heureux, sa fin proche ne lui faisait plus finalement si peur que ça. Il avait emporter pas mal d'ennemi avec lui, et les dieux Drow récompensaient les braves qui périssaient en prenant le plus d'adversaire avec eux pour les rejoindre.

Ssenmad sentit son souffle se calmer petit à petit et il pencha la tête en arrière pour regarder le ciel nocturne, la nuit avait commencer de cette manière, dans le calme et la fraîcheur... Elle se finirait dans l'étreinte de la mort et dans la chaude clameur du combat. C'était le soucis quand on était pas dans un groupe clairement confirmer. La neutralité n'était clairement pas envisageable alors que son carquois était presque vide, son épée encore tâchée de sang et des blessures partout sur son corps. Ce n'était pas vraiment la meilleure position et tenue pour dire. C'est pas moi, j'suis innocent, je passais juste par là . Non. Il verrait bien de toute façon, devrait il tirer sur la première personne qui passerait la porte ou pas ?

Il attendait, il n'avait plus que ça à faire de toute manière, les questions tourbillonnante dans sa tête.
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MessageSujet: Re: Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]    Si facile [Pv Phar'roos , Ssenmad ]  I_icon_minitimeVen 9 Déc 2016 - 17:03

      L’escalier était comme une fiole d’alchimiste, plein d’éléments dangereux et volatils : les meurtriers dégainaient leurs dagues aux reflets voraces, les mages et les prêtres conjuraient leurs étincelles de destruction, les archers bandaient de nouvelles flèches. Lorsqu’un coup de pied bien placé renversa Waer’jss et le renvoya dans l’escalier, l’immense silhouette du Capitaine comprima soudain la petite troupe, et ce choc embrasa la décoction mortelle. Les Drows tombèrent sur les Drows, la magie trébucha sur le fer, et tout cela s’embrasa d’un coup. Phar’roos eut le temps de se jeter à terre, et de se recroqueviller sur les marches, pour laisser passer la tempête. Mais la chose la plus étrange arriva alors : le sol céda sous elle, mais le mur tomba lui aussi ; et un instant, la Matrone se sentit suspendue dans les airs. Tous, ils chutaient, et le décor avec – et c’était comme si rien ne chutait.

      Il y eut un contact brutal avec le sol, et le trouble disparut. De la poussière de pierre volait partout, transformant les silhouettes en formes émaciées et sinistres. Leur chute à tous avait percé une large brèche dans les murs du Temple, où la clarté du soir saillait à nouveau. Quelques gravats achevaient de rouler autour d’eux, parfois en emportant des corps indistincts. Phar’roos se remit sur ses deux pieds, elle laissa le flou quitter ses yeux, et ses oreilles se libérer de leur bourdonnement. Autour d’elle, derrière elle, les mercenaires se relevaient. Et depuis les entrailles du Temple, d’autres prêtres affluaient encore, le feu à la main, prêts à défaire celui qui avait transpercé leur sanctuaire.

      Waer’jss était encore là, dans la brèche, entouré de ses fidèles. A contrejour de la lune, la Matrone ne voyait plus le visage du Capitaine – elle ne saurait pas lequel d’eux deux avait souffert le plus dans ce chaos. Pourtant, lorsqu’il parla, elle entendit le sourire qui traînait dans sa voix rauque.

      « Tu vas me tuer ? » grogna-t-il sur le ton de l’évidence, en jaugeant la marée des prêtres d’Uriz qui s’amassait derrière Phar’roos. « Avec des grandes phrases, et tout ? »

      La Matrone ne répondit pas. Elle regardait, derrière Waer’jss, la nuit noire qui était tombée sur Sol’Dorn. Elle croyait voir des formes bouger dans ce fond d’encre, et elle ne pouvait que deviner de quelles précautions le Capitaine s’était entouré, avant d’attaquer un Temple.

      « Et toi », rétorqua-t-elle finalement, « tu vas en réchapper au dernier moment ? Disparaître à travers une trappe secrète dans le sol ? T’envoler à dos de dragon ? Ou bien tu auras corrompu tous mes fidèles, pour qu’ils se retournent contre moi ? »

      Phar’roos, après avoir dit cela, balaya rapidement ses rangs, pour se rassurer. Il y avait bien là quelques mercenaires – plus ou moins amochés – et l’or de l’ennemi saurait toujours faire fléchir ceux-là. Mais les autres, dans leur immense majorité, étaient des prêtres fidèles à Uriz, et quelques assassins de la deuxième dothka. Elle put revenir au Capitaine ; ceux-là ne la trahiraient pas ce soir.

      « Sans doute, oui », approuva Waer’jss dans un sourire carnassier.

      Mais la soirée avait été longue, et Phar’roos ne se sentait plus d’humeur pour les jeux dangereux.

      « Alors épargnons-nous le trouble, Waer’jss. Toi et moi, demain, dans le Ba’ed. Dans l’arène, Uriz tranchera entre nous. »

      Un silence intrigué tomba entre eux deux.

      « L’arène ? » releva le Capitaine, mi-conquis, mi-anxieux. « Mais tu vas truffer les gradins de tes assassins, Matrone.

      – Bien sûr. Et toi aussi »
, répondit Phar’roos avec indifférence.

      Waer’jss ne répondit même pas. Il dodelina de la tête, avec intérêt, puis se retourna et disparut dans la nuit. A sa suite, ses grognards se retirèrent de la brèche, certains en boitillant.

      Les dernières capes ne s’étaient pas évanouies dans la nuit, que Phar’roos s’était déjà retournée pour parler à ses partisans d’un soir.

      « Partez, tous », ordonna-t-elle définitivement. « Abritez-vous loin de Sol’Dorn, quelques temps. La garde est encore trop puissante pour que vous soyez tous saufs. » Et intérieurement, elle songeait, en voyant ces mercenaires à la mine indécise : déblayez de mon champ de bataille.

      Et à l’adresse des quelques visages avides de guerre, qu’elle voyait ici ou là, parmi les mercenaires apathiques, elle ajouta toutefois : « Ou bien joignez-vous au Temple d’Uriz, et abandonnez vos existences médiocres. »
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