De l'attente du départ [ Pv Shynrae ]

1er Ennéade de Bàrkios, ville de Thaar, début de soiréei.

Le Lys blanc avait été déposé le matin même sur le perron de la Sirène Grise. Les informations sur cette dernière n'avaient pas été difficile à trouver et la promesse d'anecdotes sur la soirée de Krish en a fait parler plus d'un. Il s'était arranger pour ne pas éveiller les soupçons et avait demandé ses informations au milieu de plusieurs autre, se faisant passer pour un Puysard en visite en ses lieux, inviter par Krish et n'en connaissant pas beaucoup sur son entourage. Il avait promit de le faire, et s'en était acquitté. Il fallait qu'il en sache un minimum sur son commanditaire. Pour l'instant il n'avait pas confiance en elle, et elle ne devait pas avoir plus confiance en lui que ça. Mais bon... Il avait donc envoyer le matin de ce premier de Bàrkios un enfant avec pour ordre de déposé le Lys devant la porte de la Sublime Voix du conseil... Les Escorteurs étaient prêt à partir en mission, des contrats avaient renflouée quelques peu les caisses de la compagnie, et le moral était au beau fixe.

Maintenant il attendait proche des portes, dans une flaque d'ombre, la venue de la cerf de la Sombre. Il tripotait la courbure de son nouvel arc, en ayant choisit un plus long que l'autre sacrifiant une facilité de manœuvre sur le dos du cheval pour de la puissance, ce serait l'arc dont il se servirait pour ouvrir les hostilités, avant de prendre son ancien, le court, qui était bien mieux pour les poursuites ou les manœuvres en milieu de combat. Il sentait le cuir neuf de son bracelet qui protégeait la peau tendre de son poignet, ses jambières, ses nouvelles bottes et même sa tunique et son pantalon étaient quasiment neuf. Il se sentait bien, il était à nouveau avec des vêtements propre, une tenue décente et pas couverte de sang et de poussière. Ni avec une tenue rapiécé de partout. Il avait profiter de cette fête pour assouvir quelques pulsions et besoin et s'en trouvait en quelque sorte revigoré.

Certains de ses hommes, surtout des piétons étaient encore sur un contrat d'escorte, c'était ceux qu'ils avaient fait le plus, et sa notoriété avait sans doute dût grandir dans les cercles des petits marchants, mais si tout se passait bien, bientôt, il aurait le nom d'Irvin derrière lui. Et quand il aurait touché l'argent de ses missions, il verrait à transformer le campement des Escorteurs en une petite ville... Et pourquoi pas en faire un centre de mercenariat, recruter de nombreuses personnes et voilà. Mais il avait encore du renseignement à faire avant de commencer cette ville, comme voir si c'était possible de le faire sans passer pour un insurger. Mais pour ça il devait déjà survivre à ce qui l'attendait, c'est à dire du larcin, du vol et de la destruction de bien public. Voir quelques esclaves à revendre. Il faudrait voir sur place, quand est ce que ça se passerait, si ça se passait bien et si ils pouvaient se le permettre.

Le souffle dans l'air glacial de Ssenmad se détachait nettement pour lui, il sentait le froid piquer sa peau et sa cape à capuche n'était pas très efficace pour le réchauffer. Mais il serait bientôt le cul sur sa selle, en train de cavaler sauvagement avec la jeune femme en direction du feu de camps à quelques distances de la ville dans laquelle ses hommes l'attendaient.

De l'Attente du Départ

Azadralvra & Ssenmad Aethol

[Début 1ere ennéade de Bàrkios, An 9]

Mère l'avait prévenue presque plus d'une ennéade avant le fatidique soir. Du moins, avisée sur une situation que jusqu'alors la petite aurait préféré ignorer. Ce souvenir la heurtait comme les lanières mordantes d'un martinet, quoi qu'elle eut véritablement estimé moins pire quelque sévices physique plutôt que la doucereuse requête de sa génitrice. Et encore, plus qu'une demande il s'agissait bien d'un ordre,à peine déguisé. La Sirène ne faisait guère souvent appel à elle, encore moins son avis. Rien que le fait d'être sollicitée de nulle part pouvait laisser à présager le pire, et celui-ci était à venir. Azadralvra se rappelait encore les mots mielleux de la matriarche Irvin, l'informant que sous peu elle devrait se rendre sans commentaires à l'une des issues de la ville, afin de jouer un rôle d'importance dans un projet qui tenait au cœur putréfié – si celui-ci était existant – de la Grise. Rien de plus, et, comme d'ordinaire, les pleurs de la jeunette n'avaient qu'à peine égratigné la surface d'indifférence de la Doeben, qui l'avait renvoyé à sa chambre sans plus de compassion.

Depuis chaque jour était une souffrance, pire encore le comportement onctueux de Shynrae qui ne cessait de - maladroitement – ménager son enfant, comme si au plus profond-elle quelque chose lui intimait qu'il était pis qu’humainement de se servir ainsi de son propre sang. Pour le coup, celle-ci n'avait absolument rien d'humaine, et toute l'horreur de son ascendance semblait lui dicter ces odieuses décisions. Aza s'en irait vers cet inquiétant inconnu, et cela devrait attendre un tant espéré signal qui tardait à venir. L'Ondine en était devenue presque malade, plus abjecte encore qu'elle ne pouvait l'être avec sa maisonnée, et tout le monde – étrangement sauf son rejeton – subissait son humeur maussade. Le sort délivra le Manoir Irvin de cette morosité grandissante alors que survenait Bàrkios et sa grande avancée en la désuète saison d'automne, quand on rapporta à la maîtresse de maison un délicat bouton de lys neigeux. Nul ne pouvait ignorer les intentions dissimulées avec l'innocente fleur, ce qu'il se préparait était sur le point de s'initier.
« Azadralvra. » L’invectiva la Drow en la prenant à parti. Elle semblait vouloir s'exclamer plus, mais en demeurait incapable, comme si une émotion jusque là inexistante retenait ses propos.
« On te ramènera bientôt à Thaar. Ma fille. Souviens-toi de ce que je t'ai dis et … ai confiance en moi. » Sa main froide lui effleura la joue, dans un geste tendre qu'elle n'avait jamais vécu.

Les nuits se faisaient plus froides encore, et malgré l'épaisse pelisse dans laquelle elle était encapuchonnée, la demi-drow grelottait. Était-ce de fébrilité plus que dû qu'à l'atmosphère de l'arrière saison ? Elle n'en savait rien, et dans son agitation rejoignit promptement les poternes où l'on devait la réceptionner. Mis à part la garde en place pour surveiller l'accès, il n'y avait personne qui puisse répondre à ce qu'on lui avait mandé de faire. La panique saisit son petit être : il était hors de question de demander quoi que ce soit aux soldats, qui pourraient trouver cela suspect. Mère ne cautionnerait pas que quiconque vienne altérer son plan … Alors elle s'avança au delà des limites de la Principauté, sa silhouette se perdant à l'orée du néant, espérant que ceux qu'elle pensait trouver à son arrivée l'aient aperçu.

Sujet: Re: De l'attente du départ [ Pv Shynrae ] Sam 7 Jan 2017 - 16:43

Ssenmad aperçut tout d'abord une petite silhouette hésitante qui s'avanca en direction des portes de la ville, lui, dans son coin d'ombre, observait tranquillement l'intérieur de la ville, dans l'attente du contact que la Sirène devrait lui envoyer. Elle dépassa les portes et s'avança en dehors de la ville. Soufflant une nouvelle fois dans l'air glacé, le Sombre s'avança en traînant derrière lui la longe de son cheval et de celui d'un autre, causant un hennissement qui fit frémir l'air ambiant. Il devait être découvert...

Tout en s'avançant droit en direction de son « paquet » il réfléchissait à comment il allait bien pouvoir se faire reconnaître. N'étant pas très à l'aise avec le fait d'aborder une personne dont il n'était pas sur de l'identité, le Drow était un peu hésitant. Il aurait du prendre un autre bouton de Lys... Mais cela ne lui avait pas sauter aux yeux sur le coup. Haussant les épaules une nouvelle fois il toussota pour prévenir poliment de sa présence avant de prendre la parole d'un ton bourru.

-C'est elle qui t'envoie ?

Le mercenaire insista bien sur le elle, ne prenant pas plus de risque que cela, Elle, pouvait être n'importe qui, une matrone qui envoyait une prostituée à quelqu'un qui avait payer pour un service spécial, une personne qui envoyait quelqu'un à un mercenaire qui attendait pour la récupérer. Il y avait plein de chose qui pouvait justifier l'emploi de ce elle. Pas le moindre risque.

Attendant la réponse dans la silhouette, il attendait tout en regardant autour de lui, et si encore une nouvelle fois c'était un piège ? Si des personnes lui en voulait encore, pour des choses dont le chef des escorteurs n'avait pas la moindre idée.. Ce serait un bon piège. Mais plus Ssenmad réfléchissait a cette opportunités plus elle lui semblait absurde. Les gardes n’étaient pas loin et l'endroit pas assez isolé pour ce type d'attaque.

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