Nombre de messages : 121 Âge : 107 Date d'inscription : 01/09/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 35 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Cosimo Tête Pelée (Terminé) Jeu 19 Jan 2017 - 19:10
Nom/Prénom : Cosimo dit Tête Pelée Âge/Date de naissance : 35 ans (environ) Sexe : Masculin Race : Humain Faction : Péninsule Particularité : Cicatrice au dessus de l'oeil gauche
Alignement : Neutre mauvais Métier : Caporal - Mercenaire Classe d'arme : Corps à corps Équipement : Toujours sur la route, les possessions de Cosimo se limitent au strict nécessaire. Sa bonne pique est son gagne pain, il la porte sur son épaule. Une rapière lui permet d'engager ses adversaires lorsque la mêlée débute. Enfin, un épais poignard pour couper les gorges et le jambon. Pour vêtement, Cosimo porte une large chemise et une veste bouffante, qui le laisse à son aise durant la bataille. Un chapeau élimé orné de plumes fatiguées couvre son crâne lisse. Il possédait dans le temps une cuirasse, mais la perdit aux dés. Le baluchon qui pend sur la hampe de sa pique contient ses maigres effets : quelques pièces, une miche de pain, un oignon, un bout de lard, des dés.
Description physique :
Cosimo est un grand échalas sec, frère jumeau de la pique qu'il a toujours en main. Sa posture habituelle est voûtée lorsqu'il s'appuie sur la hampe de son arme pour causer. Il a les traits d'un suderon par sa mère scyléenne, mais les yeux bleus et la moustache blonde d'un homme du Nord. Sa calvitie précoce lui a procuré son surnom : Tête Pelée. Ses dents sont rongées par le tabac et l'alcool, et son haleine empeste. Il a la démarche bravache d'un vétéran de toujours. La cicatrice au dessus sur son front est le résultat d'une colision violente avec le linteau d'une porte, un jour d'ivresse. Son teint est d'ailleurs légèrement jaunâtre du fait de sa consommation un tantinet excessive de vins et tord-boyau.
Description mentale :
Né et éduqué au sein d'une troupe de soudards de la pire espèce, Cosimo partage avec ses frères d'armes de mauvais penchants. Il n'a aucun respect pour la vie en général, ayant vu un nombre incalculable d'individu mourir devant ses yeux ou de sa main. Dans les rangs des piquiers, la vie vaut peu. Incapable de mener la vie d'un citadin pacifique, son seul univers mental est celui de la guerre, du pillage et de la rapine. Survivre aux batailles est une chose, survivre entre les batailles en est une autre. Comme de nombreux collègues, Cosimo se recycle en brigand entre les campagnes. L'appât du gain est sa motivation essentielle. Grand joueur, grand buveur, il ne conserve que peu de temps le fruit de ses entreprises. Il a en revanche un sens de la camaraderie très développé, et protège les siens du mieux qu'il peut. La proximité quotidienne avec la mort en a fait un homme bravache et courageux quand la situation l'exige. Mais sa priorité permanente reste l'intégrité de sa peau. Cosimo est un survivant. "Il faut bien vivre !" est sa devise personnelle, et lui permet de justifier des actes moralement douteux.
Histoire :
Cosimo prit une chaise et s'installa face à l'âtre, tirant pensivement sur sa pipe. Il se tourna vers son hôte : "Puisque nous avons toute la nuit devant nous mon brave, je vais te conter ma triste épopée !"
Ma mère était une de ces putains scylléennes qui accompagnent le bagage d'une armée. Quant à mon père, c'était probablement un soudard comme il y en a tant, et qui cherchent un peu de réconfort avant la bataille. Je suis né à même le sol, dans le campement de ma nouvelle famille, la compagnie. Lorsque les campagnes sont longues, les cantinières sont inévitablement engrossées. Nous étions ainsi quelques marmots à tourner autour du camp comme une volée de mouches. Une épidémie me rendit définitivement orphelin. Et je fis la mouche, en me délectant des restes, en vivant de quelques rapines et poules égarées.
Je devais avoir sept ans lorsque j'ai tué mon premier homme. Il était fort laid et pissait déjà le sang. Achever les blessés est une sale besogne, oui-da, mais je n'ai fait qu'accélérer ce que le destin avait décrété. J'ai planté mon surin entre ses côtes, avant de lui découper les doigts pour enlever ses bagues, maman m'avait montré comment faire. Pas la moindre idée d'où je me trouvais. Tout ce que je savais faire, c'était suivre la compagnie, d'une province à l'autre, d'une bataille à l'autre. A douze ans, je suis devenu tambour, ce qui me garantissait une écuelle de soupe le soir. Je me suis fait au métier sans trop de mal, j'avais vu du sang et des entrailles avant de pouvoir même causer. A quinze ans, le sergent m'a donné ma première pique et ma première femme. C'est une chose d'égorger un blessé, c'en est une autre d'enfoncer sa pique dans les entrailles d'un gars, tout en évitant la sienne ! Mais je m'y suis fait aussi.
Je commençais à avoir des repères de géographie, assez pour savoir que j'ai traversé la Péninsule de long et en large plusieurs fois. Et depuis une dizaine d'années y en a du boulot. J'ai été à Alonna mon brave, oui-da, un défenseur sacré de la Péninsule devant vous ! J'ai suivi l'Ost Royal pendant quelques temps, puis les fortunes changeant, je me suis rangé avec quelques compaings du côté des barons durant la guerre civile. Baste, le sac de Diantra, quelle bombance ! J'avais quelques regrets à piller la ville de mon ancien employeur, mais fallait voir tout l'or qu'on faisait cracher aux bourgeois. Diantra n'a plus été la même depuis... Nous n'avons pas chômé les années suivantes, car les Grands ont besoin de pions pour leurs parties d'échecs. Ce n'est pas une vie facile, oh non... Entre ceux qui sont devenus fous durant le Voile, ceux crevés sur un champ de bataille et les malchanceux pendus, j'ai perdu cinquante fois un frère ! On marche jour et nuit, parfois le ventre vide, avant d'être jeté dans la mêlée par des seigneurs ambitieux. Et entre les campagnes, la vie est dure et les bourses maigres. Mais il faut bien vivre !
"-Mon bon hôte, tu me vois triste car je suis sans le sou, et mes compagnons aussi. Car j'aime bien vivre aussi, et mon pécule ne dure jamais longtemps...donc dis-moi mon brave, où est ton or ?"
Le paysan se mit à hurler lorsque deux soudards surgirent de l'ombre et placèrent de force ses pieds au dessus du feu. Une délicieuse odeur de cochon grillé se répandit dans la chaumière.
Dernière édition par Cosimo le Sam 21 Jan 2017 - 19:36, édité 1 fois
Cosimo Tête Pelée
Humain
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Sujet: Re: Cosimo Tête Pelée (Terminé) Ven 20 Jan 2017 - 11:34
Je souhaite aussi créer une compagnie mercenaire/brigands. En l'occurence il s'agit juste du noyau initial, mon objectif à long terme en RP étant de développer cette troupe.
Nom de la compagnie : Les Chauffeurs de Pâturons
Capitaine : Cosimo Tête Pelée
Créateur : Cosimo Tête Pelée
Nombre d'hommes : 15
Description (7 lignes minimum) : Bande hétéroclite de déserteurs, vétérans et brigands, les Chauffeurs de Pâturons errent à travers la Péninsule, alternant entre brigandage et mercenariat. Cette troupe de malandrins s'est formée organiquement autour de Cosimo Tête Pelée, au gré des batailles et des sièges qui émaillent l'histoire de la Péninsule sur la dernière décennie. Autant brigands que soldats, les Chauffeurs se repaissent de la guerre et de ses scories. Entre deux contrats au service d'un noble, ils pratiquent avec un professionalisme assuré le chauffage de pieds sur des fermiers isolés, afin de leur soutirer leurs économies. Leur équipement est de mauvaise qualité et divers : des piques, quelques hallebardes et arbalètes. Bruyants et mal élevés, leur arrivée dans un hameau présage de nombreux maux. Les Chauffeurs partagent la solde et le fruit de la rapine, mais ne touchent pas de salaire régulier. La majorité d'entre eux sont des vétérans des conflits péninsulaires et des soldats accomplis, malgré leurs bottes trouées et leurs armes ébréchées. Le recrutement d'un nouveau membre se fait généralement au vote à main levée. Parmi les Chauffeurs notables, on pourra citer : Honoré, dit Beaupoil : ancien étudiant criblé de dettes, le seul sachant lire et écrire dans la troupe. Les frères Anton et Heinrich : frères jumeaux d'une taille colossale, maniant la hallebarde et l'espadon. Guido dit le Gros : un petit homme gras à la face de lune, redoutable à l'arbalète. Armand de Chaligny : petit nobliau déchu après la ruine de ses terres durant la Guerre Civile. Bon escrimeur. Samperio dit Joli Coeur : cuistot, valet et homme à tout faire de la troupe. Attrape aussi bien les coeurs que les poules.
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Cosimo Tête Pelée (Terminé) Sam 21 Jan 2017 - 12:30
Bonjour Cosimo et bienvenue parmi nous !
Je parle pour tout le staff en disant que nous avons vraiment beaucoup apprécié ta fiche ainsi que la compagnie qui y est lié !
Globalement rien à redire sur ce qui a était écrit, pourrais tu néanmoins rajouter une référence au Voile qui a eu lieu entre le passage du cycle 10 et 11 ? L’événement est d'importance majeur mais il est actuellement en refonte afin d'être mieux expliqué et plus en lien avec le contexte. Nos excuses donc pour cette partie de l'histoire qui n'est pas très claire pour ta faction. En gros pas besoin de rentrer dans les détails, mais peut être juste une phrase sur le ressentiment de Cosimo au sujet de l'Eclipse solaire qui a duré tout un mois Miradelphien et qui devait rester assez impressionnante.
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Sujet: Re: Cosimo Tête Pelée (Terminé) Sam 21 Jan 2017 - 19:38
Bonjour ! Merci beaucoup, je suis ravi que vous appréciez ! :)
J'avoue avoir été peu imaginatif mais voilà, histoire de rattacher le Voile à sa longue complainte de pauvre victime de la vie :
Citation :
Ce n'est pas une vie facile, oh non... Entre ceux qui sont devenus fous durant le Voile, ceux crevés sur un champ de bataille et les malchanceux pendus, j'ai perdu cinquante fois un frère !
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Cosimo Tête Pelée (Terminé) Sam 21 Jan 2017 - 19:52
Parfait l'ajout, validé et bon jeux !
Code:
[Métier] : Caporal - Mercenaire
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps à Corps
[Alignement] : Neutre Mauvais
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Maralina Irohivrah
Hôte
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Sujet: Re: Cosimo Tête Pelée (Terminé) Jeu 19 Mar 2020 - 10:42
Fiche mise dans le présentoir pour mise-à-jour.
Ancienne fiche:
Nom/Prénom : Cosimo dit Tête Pelée Âge/Date de naissance : 35 ans (environ) Sexe : Masculin Race : Humain Faction : Péninsule Particularité : Cicatrice au dessus de l'oeil gauche
Alignement : Neutre mauvais Métier : Caporal - Mercenaire Classe d'arme : Corps à corps Équipement : Toujours sur la route, les possessions de Cosimo se limitent au strict nécessaire. Sa bonne pique est son gagne pain, il la porte sur son épaule. Une rapière lui permet d'engager ses adversaires lorsque la mêlée débute. Enfin, un épais poignard pour couper les gorges et le jambon. Pour vêtement, Cosimo porte une large chemise et une veste bouffante, qui le laisse à son aise durant la bataille. Un chapeau élimé orné de plumes fatiguées couvre son crâne lisse. Il possédait dans le temps une cuirasse, mais la perdit aux dés. Le baluchon qui pend sur la hampe de sa pique contient ses maigres effets : quelques pièces, une miche de pain, un oignon, un bout de lard, des dés.
Description physique :
Cosimo est un grand échalas sec, frère jumeau de la pique qu'il a toujours en main. Sa posture habituelle est voûtée lorsqu'il s'appuie sur la hampe de son arme pour causer. Il a les traits d'un suderon par sa mère scyléenne, mais les yeux bleus et la moustache blonde d'un homme du Nord. Sa calvitie précoce lui a procuré son surnom : Tête Pelée. Ses dents sont rongées par le tabac et l'alcool, et son haleine empeste. Il a la démarche bravache d'un vétéran de toujours. La cicatrice au dessus sur son front est le résultat d'une colision violente avec le linteau d'une porte, un jour d'ivresse. Son teint est d'ailleurs légèrement jaunâtre du fait de sa consommation un tantinet excessive de vins et tord-boyau.
Description mentale :
Né et éduqué au sein d'une troupe de soudards de la pire espèce, Cosimo partage avec ses frères d'armes de mauvais penchants. Il n'a aucun respect pour la vie en général, ayant vu un nombre incalculable d'individu mourir devant ses yeux ou de sa main. Dans les rangs des piquiers, la vie vaut peu. Incapable de mener la vie d'un citadin pacifique, son seul univers mental est celui de la guerre, du pillage et de la rapine. Survivre aux batailles est une chose, survivre entre les batailles en est une autre. Comme de nombreux collègues, Cosimo se recycle en brigand entre les campagnes. L'appât du gain est sa motivation essentielle. Grand joueur, grand buveur, il ne conserve que peu de temps le fruit de ses entreprises. Il a en revanche un sens de la camaraderie très développé, et protège les siens du mieux qu'il peut. La proximité quotidienne avec la mort en a fait un homme bravache et courageux quand la situation l'exige. Mais sa priorité permanente reste l'intégrité de sa peau. Cosimo est un survivant. "Il faut bien vivre !" est sa devise personnelle, et lui permet de justifier des actes moralement douteux.
Histoire :
Cosimo prit une chaise et s'installa face à l'âtre, tirant pensivement sur sa pipe. Il se tourna vers son hôte : "Puisque nous avons toute la nuit devant nous mon brave, je vais te conter ma triste épopée !"
Ma mère était une de ces putains scylléennes qui accompagnent le bagage d'une armée. Quant à mon père, c'était probablement un soudard comme il y en a tant, et qui cherchent un peu de réconfort avant la bataille. Je suis né à même le sol, dans le campement de ma nouvelle famille, la compagnie. Lorsque les campagnes sont longues, les cantinières sont inévitablement engrossées. Nous étions ainsi quelques marmots à tourner autour du camp comme une volée de mouches. Une épidémie me rendit définitivement orphelin. Et je fis la mouche, en me délectant des restes, en vivant de quelques rapines et poules égarées.
Je devais avoir sept ans lorsque j'ai tué mon premier homme. Il était fort laid et pissait déjà le sang. Achever les blessés est une sale besogne, oui-da, mais je n'ai fait qu'accélérer ce que le destin avait décrété. J'ai planté mon surin entre ses côtes, avant de lui découper les doigts pour enlever ses bagues, maman m'avait montré comment faire. Pas la moindre idée d'où je me trouvais. Tout ce que je savais faire, c'était suivre la compagnie, d'une province à l'autre, d'une bataille à l'autre. A douze ans, je suis devenu tambour, ce qui me garantissait une écuelle de soupe le soir. Je me suis fait au métier sans trop de mal, j'avais vu du sang et des entrailles avant de pouvoir même causer. A quinze ans, le sergent m'a donné ma première pique et ma première femme. C'est une chose d'égorger un blessé, c'en est une autre d'enfoncer sa pique dans les entrailles d'un gars, tout en évitant la sienne ! Mais je m'y suis fait aussi.
Je commençais à avoir des repères de géographie, assez pour savoir que j'ai traversé la Péninsule de long et en large plusieurs fois. Et depuis une dizaine d'années y en a du boulot. J'ai été à Alonna mon brave, oui-da, un défenseur sacré de la Péninsule devant vous ! J'ai suivi l'Ost Royal pendant quelques temps, puis les fortunes changeant, je me suis rangé avec quelques compaings du côté des barons durant la guerre civile. Baste, le sac de Diantra, quelle bombance ! J'avais quelques regrets à piller la ville de mon ancien employeur, mais fallait voir tout l'or qu'on faisait cracher aux bourgeois. Diantra n'a plus été la même depuis... Nous n'avons pas chômé les années suivantes, car les Grands ont besoin de pions pour leurs parties d'échecs. Ce n'est pas une vie facile, oh non... Entre ceux qui sont devenus fous durant le Voile, ceux crevés sur un champ de bataille et les malchanceux pendus, j'ai perdu cinquante fois un frère ! On marche jour et nuit, parfois le ventre vide, avant d'être jeté dans la mêlée par des seigneurs ambitieux. Et entre les campagnes, la vie est dure et les bourses maigres. Mais il faut bien vivre !
"-Mon bon hôte, tu me vois triste car je suis sans le sou, et mes compagnons aussi. Car j'aime bien vivre aussi, et mon pécule ne dure jamais longtemps...donc dis-moi mon brave, où est ton or ?"
Le paysan se mit à hurler lorsque deux soudards surgirent de l'ombre et placèrent de force ses pieds au dessus du feu. Une délicieuse odeur de cochon grillé se répandit dans la chaumière.
Sujet: Cosimo Tête Pelée (Terminé) 
Jeu 19 Jan 2017 - 19:10
Vous êtes les meilleurs 
