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 Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )

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Angelina De Draycan
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MessageSujet: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeDim 8 Avr 2018 - 17:07



Dixième année du XIe Cycle. Début de soirée du quatrième jour de la seconde Enneade de Verimios.
Cachots de Soltariel.


Les jours se ressemblaient, filant sans que rien ne viennent les distinguer les uns des autres. Il aurait d'ailleurs était facile d'en perdre le compte a la longue, voila pourquoi la dame de Solaria avait mit en place un système afin de prendre note du temps passant. Des petites encoches qu'elle gravait a meme le mur. L'on l'avait peut etre délester de sa dague, mais nul n'avait penser a défaire sa coiffure. Dissimulée en son chignon, comme cela était le cas depuis bon nombres d'années, se cachait un silex, soigneusement affûté, qui faisait tant office de barrette que d'arme au besoin. Ces temps ci il ne remplissait aucun de ces offices, il lui servait d'instrument pour garder pied dans le temps et donc dans la réalité, car qui pouvait dire combien de temps elle resterait enfermée en ces lieux ? La solitude avait vite fait de vous rendre fou si vous n'y preniez pas garde, surtout quand elle était accompagnée de ténèbres, d'humidité et de piètres rations. Mais heureusement pour la Soltariel, elle était mieux parée que beaucoup pour faire face, car la n'était pas la première fois qu'elle avait a affronter ce genre de situation.

Un tintement familier pour percer l'opacité du silence, annonçant qu'allait s'en suivre ce petit moment de lumière et de contact. A la fois source de réconfort et de cruauté. Vous rappelant que non vous n'étiez pas seule et que oui le reste du monde continuait a vivre et pendant que vous n'aviez rien d'autre a faire qu'attendre que le temps passe. Il était l'heure qu'on lui serve son repas, 2 fois par jour, ponctuel a chaque fois. C'était l'occasion d'apercevoir la lumière, a laquelle ses yeux s'acclimataient d'ailleurs de plus en plus mal, mais aussi parfois de converser un peu. Au palais l'on avait beau filer droit sous le regard de la duchesse, certains n'en avaient pas pour autant oublier tout ce qu'avait fait la dame de Solaria pour eux. Il y'en a meme qui lui devaient leurs postes de l'époque ou elle était régente. Ce fut le cas ce jour, quand la lourde porte de son cachot s'ouvrit ce fut pour laisser apparaître un visage familier. Il vint déposé le plateau près d'elle avant de murmurer sourire aux lèvres. " Mangez avec bon appétit ma dame, ici l'on ne peut jamais dire quand aura lieu son dernier repas. " Et ce fut tout, il se détourna l'enfermant a nouveau dans les ténèbres.

Elle s'étonna de son comportement, mais après tout peut etre avait il compris que cela ne servirait pas ses intérêts qu’être fidèle a une dame présentement enfermée aux cachots. A Soltariel, il était commun de redistribuer ses allégeances au gré des opportunités. A moins que ces quelques échanges avec les gardes soient mal vues et que des consignes plus strictes aient étés donner. Après tout cette cousine qu'elle affectionnait tant et qu'elle avait crue bien connaitre n'avait pas daignée venir la voir, ni meme lui accorder quelconque signe ou intérêt depuis le début de sa captivité. Oscario avait il vraiment eut raison la concernant ? Mais elle avait elle eut raison le concernant lui ? Lasse de la tournure de ses propres pensées, Angelina souleva le couvercle de son plat, et a taton chercha a deviner qu'elle bouillie infâme lui serait servie ce jour. Quand ses doigts ne rencontrèrent, non pas le gruau habituel mais, le vide, ses yeux s'écarquillèrent. Alors quoi en plus d’être priver de compagnie, l'on l'a priver aussi de nourriture maintenant ? Sa main se porta vers le gobelet, lui n'était pas vide, mais ce n'était point d'eau qu'il était empli. Un petit rouleau y était dissimulé, faisant prendre un autre sens aux paroles du garde. Certains auraient pus y voir de la cruauté, voir une menace voilée, mais en fait il n'en était rien. C'était un message, rester a espéré que le contenu du parchemin l'aide a en comprendre le sens.

Elle se redressa d'un bond, allant se coller a la porte, la ou filtrait le seul malheureux petit rais de lumière qui fusait dans la pièce. La lecture allait etre ardue, par chance le contenu du rouleau était court et écrit de manière épaisse, si bien qu'en glissant le doigts sur les lettres il était aisé de les deviner. Une fois que la dame en eut déchiffrée les quelques phrases, elle resta a le contempler un moment, les yeux fermés et le dos plaquer contre la porte, les mots gravaient en son esprit et marquant son cœur au fer rouge.


Le soleil a été trahi par son astre jumeau. Vos secrets furent dévoilés pour qu'elle ne se brûle pas dans ses propres rayonnements. Il est heureux que vous ayez accordés confiance aux étoiles voguant a vos coté. Courage, il n'y'aura bientôt plus d'ombres sur votre lumière.



C'était énigmatique a qui ne saurait pas le décrypter. Mais la dame de Solaria elle en avait compris douloureusement chaque mot. D'une façon ou d'une autre Tibéria s'était retrouvée en difficultés et elle s'était servie des secrets que sa cousine lui avait confiée pour sauver sa peau .. Du moins avait elle essayée semble t'il. Les derniers mots de son époux lui revinrent en mémoire tandis qu'une unique larme glissait sur sa joue: " Ta loyauté va à une femme qui n'hésitera pas à te trahir pour son propre bénéfice." Il avait eut raison, Oscario l'avait prévenu et elle n'avait rien voulut entendre, elle était venue apporter soutien a sa cousine, cette dernière la connaissant bien l'avait piégée avant de l'oublier au fin fond des cachots et a qu'elle fin ? Pour mieux la trahir. Milles questions se bousculaient en son esprit, malgré les griefs qu'elle pusse désormais avoir contre la duchesse, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour elle. Que se passait il a la lumière ? Et que présageait exactement les derniers mots du rouleau.

Autour d'elle, le calme n'était perturber que par le tintement des gamelles s'entrechoquant. Ils étaient tous en train de manger ou de boire. Les gardes y compris, meme si eux devaient avoir meilleure pitance du moins l’espérait t'elle pour eux. Angelina soupira lourdement avant que sa voix ne s'élève dans la quiétude des lieux. Ce qui ne manqua pas de provoquer cris et agitation mais au bout d'un instant tous se mirent a reprendre encore et encore le refrain de sa chanson et il fallait bien avouer que certains se donner grand mal pour chanter le plus faux qu'il lui fusse possible.

A soltariel,
il y'avait deux soleils dans le ciel,
Mais a Soltariel,
La couronne ne se portait pas au pluriel.
Alors a Soltariel,
S'était décidée a agir la duchesse caractérielle ...



Les minutes passèrent, sa voix faiblissant en meme temps que silence complet se faisait. Tout redevint silencieux, jusqu'a ce que des pas se fassent a nouveau entendre, suivis du meme tintement familier, mais celui la était inhabituel car l'heure du repas était passé. La porte s'ouvrit sur deux gardes. " Ma dame par décision du chancelier Roderik de Wenden veuillez nous suivre. " Elle les regarda étonnée, mais se leva néanmoins sans qu'ils n'eurent a lui prêter assistance. Ainsi donc elle avait été jugée sans meme y etre convier. C'était dont la, la justice royale .. Ou celle de sa cousine ? Et maintenant quoi ? Sa mine était résolue quand elle les suivit dans les couloirs, a l'image du jour ou on l'avait conduite ici, elle ne fit pas d'esclandre. Mais a mesure qu'ils avançaient, son étonnement se mua en surprise. L'on ne la conduisait pas a un quelconque bourreau, ni meme a l’exil. Ils furent bientôt a nouveau dans le palais ou en silence ils la conduisirent aux appartements qu'elle y occupait d'ordinaire. Un détail divergeait pourtant de ses habitudes, la porte en était gardée. Les hommes l'accompagnant s'écartèrent tandis qu'on lui ouvrait la porte. " Le chancelier viendra vous voir demain matin, passez une bonne nuit ma dame. " Interdite, elle les laissa la pousser dans la chambre tandis que la porte se refermait lourdement derrière elle.   

L'endroit était tel que lorsqu'elle l'avait laissée lors de son dernier séjour a Soltariel, si ce n'est que les lieux semblaient avoir était fouiller. Grand bien leur fasse, la tache avait due etre ennuyeuse. Elle s'approcha d'une des fenêtres, sans surprises elle la trouva bloquée. Voila qui répondait a une de ces questions, elle était toujours en captivité mais l'on en avait amélioré les conditions, dans quel but ? Un mystère qui ne trouverait sans doute réponse que le lendemain, comme toutes les autres questions qu'elle se posait. Elle aperçue un petit vasque emplis d'eau ainsi que des linges propres, elle en profita pour se faire une toilette rapide, ce qui lui fit un bien fou dut t'elle se l'avouer. Elle se changea ensuite puis elle se glissa entre les draps, son silex fermement serré entre ses doigts. Si l'on tenter de la faire disparaître, elle serait prête. Il lui fallut de longues heures pour parvenir a fermer l’œil, mais il sembla qu'elle y'arriva puisqu'au matin c'est les rayons du soleil qui la réveillèrent. Elle se leva prestement, bien qu'encore engourdie de son séjour aux cachots, se changea, point de robe mais une autre tenue de voyage identique ou presque a celle qu'elle portait avant son arrestation, différence que celle ci était propre et fraîche. Elle enserrera ses cheveux en un chignon stricte ou son fidèle ami pointu retrouva sa place, puis quand déjeuner lui fut servit, elle mangea avec bon appétit. Quelque soit ce qui l'attendait, l'on affronter toujours mieux les choses l'esprit reposé et le ventre plein.

Un peu plus tard dans la matinée, comme elle en avait été prévenue la veille, l'on lui annonça la visite du chancelier. C'est debout et bien droite qu'il la trouva quand il pénétra dans la pièce. Le regard de la dame était alerte, sa mine déterminée bien que l'on pusse y distinguer le résultats de mauvaises nuits s'accumulant. Elle aurait pue supplier, se complaire en excuses, s'inquiéter de son sort et tant d'autres choses encore, pourtant les seuls mots qui sortirent de sa bouche furent sans doute les derniers que le chancelier se soit attendu a entendre. " Épargnons nous les politesses d'usage voulez vous, je suis sur que vous n'avez pas de temps a perdre et moi tout ce que je veux savoir c'est ce qui est arrivé a ma cousine. " Qu'importe les trahisons et les épreuves, l'on ne peut changer ce que l'on est profondément, elle avait eut beau se jurer une partie de la nuit de ne point se soucier de ce qu'il avait pu advenir de la duchesse, son cœur quémander réponses et son esprit ne serait en paix qu'une fois qu'elle les aurait obtenue, ce qui pourrait s'avérer ardue vu qu'elle n'était guère en position de réclamer quoi que ce soit, bien que son ton pusse sembler suggérer le contraire. Mais comme dit l'on ne reniait pas ce que l'on était et elle était une Soltariel.
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MessageSujet: Re: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeLun 9 Avr 2018 - 18:56


Ce n'est pas la politesse qui lui arracherait la gueule, songeait Roderik à peine entré dans la pièce. La dame de Solaria n'avait pas manifesté la moindre réaction à son arrivée ; pas même de la colère, et encore moins de gratitude. Après tout, ne lui devait-elle pas d'avoir troqué son cachot contre de confortables appartements, quand bien même elle demeurait sous surveillance ? Nenni. Elle savait très bien à qui elle avait affaire, et ce qu'elle lui devait, mais n'était pas décidée à dire ni bonjour, ni merci, ni merde. Roderik en vint à se demander si ce n'était pas cela qui avait excédé Tibéria, au point d'expédier cette garce hautaine dans un cul de basse fosse sans aucune forme de procès.

« Euh, ouais... » encore un peu surpris, il se contenta de hausser les épaules. Il avisa un siège, et s'y posa ; en temps normal, il aurait demandé la permission de s'asseoir, pour la forme ; mais au vu des circonstances... « Votre cousine va bien. Elle se repose. Ce qui compte avant tout pour elle, c'est son enfant. Le reste, eh bien... c'est secondaire, et d'autres y pourvoiront. »

De Tibéria, il n'en dirait pas davantage. Tout comme il n'avait pas prévu l'incivilité de la dame, il n'avait pas prévu de parler de la duchesse. Il laissa son regard traîner un bref instant dans les appartements, avant de se reporter sur Ange. Il remarqua seulement à cet instant ce qui lui aurait sauté aux yeux si elle l'avait salué normalement : on eut dit qu'elle portait des vêtements d'homme, encore que, paradoxalement, la manière dont ils moulaient sa silhouette ne faisaient que ressortir de manière plus flagrante qu'elle était une femme, avec une sacrée paire de seins d'ailleurs. Mais ce n'étaient pas ces mamelles aguichantes qui surprenaient le plus Roderik : ces vêtements, c'étaient des vêtements de voyage. Roderik haussa les sourcils. Avait-elle l'intention d'aller quelque part ? Ce n'était pas vraiment ce qui était prévu au planning. Il allait lui faire la remarque, mais se souvint de ce qu'on lui avait dit sur son compte : Dame Ange était, à de nombreux points de vue, une originale. Jouissant d'un rang élevé dans la ligne de succession des Soltari-Beronti, elle serait déjà duchesse si elle ne l'avait pas elle-même décliné. On la voyait assez peu en cour, et elle ne s'intéressait nullement aux affaires des puissants ; il lui arrivait de disparaître durant de longues périodes, et elle comptait toutes sortes d'amis dont les origines étaient les plus diverses. Le plus étonnant étant sans conteste son accointance avec les Anoszia, cette famille qui avait pourtant contribué à la chute de la sienne quelques années plus tôt. Et la rumeur, confirmée la veille par Tibéria, prêtait à Ange une relation trouble avec l'un des rejetons d'Arichis, et pas n'importe lequel : Oscario d'Anoszia n'avait-il pas lui-même conduit des troupes pendant la deuxième guerre du Soltaar, celle qui avait vu Maciste renverser les Soltarii-Berontii ? Si la chose était avérée, il fallait croire qu'Ange était fort encline au pardon - ou, plus probablement, qu'elle n'avait guère le sens de la famille, ce que confirmaient ses derniers déboires avec sa cousine.

Roderik garda pour lui ses constatations. Quand bien même Dame Ange souhaitait expédier la conversation au plus pressé, lui semblait décidé à prendre son temps.

« Là où j'ai grandi, ma chambre aurait facilement tenu trois fois dans celle-ci », remarqua-t-il sur le ton de la conversation tandis qu'il désignait la pièce d'un geste circulaire de la main. « Oh, bien sûr, le fort de Wenden n'est guère comparable aux palais de style pharétan... c'était une vieille bâtisse de pierre archaïque, robuste mais pas vraiment portée sur le paraître. Il y faisait froid été comme hiver ; les murs étaient très mal isolés. Je suis persuadé que n'importe quel courtisan soltari trouverait la vie à Wenden détestable. Mais c'était ma maison et mon héritage. Ma sœur Aliénor aussi y est très attachée. Je me dis, parfois, que même les paysans considèrent leur chaumière comme leur palais. Tout est relatif, bien sûr... » il haussa les épaules. « Mais au bout du compte, chacun aspire à conserver ce qui est à lui. Cela ne me touchait guère à l'époque, mais je me souviens maintenant comme mon père me disait que cela serait un jour à moi, et qu'il me faudrait en prendre soin. Que c'était mon rôle d'assurer la défense de mon nom, de mon sang. J'en tirai beaucoup d'orgueil ; on me dit parfois que je suis orgueilleux, mais ce n'est rien comparé à ce que j'étais à l'époque. Je croyais, alors, que c'était dans l'ordre des choses et que cela ne se discutait pas : que quand on est appelé à diriger sa famille, on ne peut imaginer le décliner. J'ai longtemps ignoré qu'il se pouvait que des gens renoncent à ce genre d'honneur. »

Son regard s'attarda une nouvelle fois sur l'accoutrement incongru de la dame, et Roderik s'efforça de se détourner de son opulente poitrine pour fixer ses yeux bleu, d'un bleu si bleu qu'il se demandait comment cette couleur pouvait exister.

« J'aimerais savoir, Dame... qu'est-ce qui peut pousser une femme à refuser d'être duchesse de Soltariel ? »
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Angelina De Draycan
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MessageSujet: Re: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeLun 9 Avr 2018 - 19:42




Les premiers mots de l'homme la laissèrent quelque peu interdite, voila un langage qu'elle ne s'était guère attendue a entendre dans la bouche d'un noble de grande envergure, langage qui conviendrait mieux a un homme de faible instruction. Elle le regarda s'asseoir sans elle meme bougeait de sa position. Forcer était d'avouer que malgré son allure autoritaire, voir sévère, et la dureté que dégageait son regard, le chancelier ne manquait pas de charme et ce bien qu'Angelina ne soit guère friande de la pilosité qui couvrait en partie ses traits. Au contraire de sa longue chevelure, chose qu'elle avait en revanche toujours trouvée séduisante chez un homme. Alors oui, si la dame de Solaria n'était pas celle qu'elle était, probable qu'elle se serait laisser aller a se délecter du plaisir de sa vue. Mais il n'en fut rien et encore moins en de telles circonstances que d'ordinaire. Elle laisserait donc a d'autres le loisir de se pâmer devant sir Roderik de Wenden, se contentant elle de le toiser avec indifférence.. Du moins jusqu'a ce qu'il lui parle de sa cousine, répondant a sa demande plus vite qu'elle ne l'avait craint. Elle qui pensait devoir batailler pour obtenir quelconque information .. Certes celles qu'il lui offrait n'étaient que partielles, mais au moins avaient t'elles le mérite de la tranquilliser. " Merci ... " Souffla t'elle, le regard bien moins froid que quand il était paru devant elle.

Elle s'attendait maintenant a une mise en accusation ou toute autre déclaration du meme acabit et certainement pas a ce qu'il commence a lui faire la discutions .. Et après quoi, il allait leur faire servir le thé ? N'avait il pas une guerre a mener et c'est de cet homme la dont dépendait l'avenir de Soltariel voir plus, les dieux avaient un curieux sens de l'humour a moins que ce fut son séjour aux cachots qui l'eut privé du sien. Quand il commença a s’épancher en des souvenirs personnels, il lui apparut soudain plus sympathique, sans doute de par le fait que cela le lui rendait plus humain. Étonnamment elle se retrouvait en ses mots, mais bien sur ils n'étaient pas innocents puisqu'ils ne furent la que pour introduire LA question. Celle que tant d'autres avaient posés avant lui. Elle choisie d'abord de répondre a ses premiers mots, peut etre pour qu'il pusse d'avantage comprendre la réponse qu'il désirait réellement obtenir. " Au cours de mes voyages, j'ai appris que notre maison est souvent la ou se trouve notre cœur. Qu'importe l'endroit, qu'importe que ce fusse un château ou une vielle bâtisse, ce qui compte c'est la sensation qui nous habite lorsque l'on s'y trouve. "  Vu qu'il lui avait fait quelques confidences, elle se décida a en faire de meme, sa langue se déliant probablement de par ses moments passés a l'isolement. "Pendant des années j'ai considérée Solaria comme une cage dorée et non comme ma maison, vous n'ignorez sans doute pas que les Soltariel ne sont guère un modèle d'unité, il a fallut que j'en sois éloignée pendant un temps considérable pour me rendre compte combien cette terre me manquait et a quel point elle faisait partie de moi. "

Son regard le fixait, sans jamais ciller, d'autant plus qu'elle préférait qu'il reste concentrer sur ses yeux, les siens ayant l'air d'avoir la fâcheuse tendance a s'égarer sur une autre partie de sa personne, si bien que l'envie de le remettre prestement a sa place se faisait dangereusement sentir bien qu'en apparence elle n'en laisse rien paraître. Elle avait naviguée avec des pirates alors les regards de pauvres bougres qui ne savaient se tenir, elle en avait vue d'autres. Un sourire. Simple, honnête, sans minauderies aucunes. " Mais j'imagine que ce n'est pas la ce que vous voulez entendre. Pourquoi je ne veux pas d'une couronne ? Pourquoi je ne veux pas du pouvoir. Vous n’êtes pas le premier a chercher a le comprendre et vous ne serez probablement pas le dernier, sauf si les dieux le veulent ainsi. " Allusion subtile a sa possible condamnation. Elle s'enfonça d'avantage dans son fauteuil avant de déclarer ironiquement: " Il est heureux que vous vous soyez installé confortablement car je crains fort que ma réponse ne tienne pas en quelques mots. Pour que vous compreniez mon point de vue, je vais vous compter mon histoire." Sourire ironique. " Du moins par bribes très incomplètes. Il y'a de nombreuses années de cela quand le malheur frappa et priva Soltariel de sa duchesse, ma cousine Ambre, bon gré mal gré je monta sur le trône en tant que régente. C'était une époque troublée, le royaume était en déroute, la guerre menacée et Soltariel était loin d’être aussi lumineux qu'il ne l'est aujourd'hui, du moins qu'il l'était. " Ses yeux brillèrent sous le coup des nombreux souvenirs qui s'agitèrent en elle a la mention de ces événements. Nostalgie et tristesse se déversaient a part égale, mais elle chassa ses émotions distractives pour se concentrer sur l'essentiel.

" J'étais alors une toute jeune fille, du haut de mes 18 ans, j'avais pourtant déjà parcourue des contrées éloignées et affronter plus que beaucoup de femme de ma condition. Si bien que le faste de la couronne ne m’intéressaient guère, ce que je voulais c'était aider le peuple, leur assurer de meilleures conditions de vie, faire évoluer Soltariel. " Elle secoua lacement la tete. " Soltariel n'y était pas prés ou tout du moins la noblesse n'y était pas prête, aujourd'hui elle semble l'avoir oublier car quand trône se fait vacant beaucoup se tournent vers moi. Peut etre espèrent t'ils que j'eusse changée ou que je pusse etre influençable, mais point n'est le cas ne leur en déplaise. " Elle brassa l'air du revers de la main. " Mais qu'importe je m'égare, pour en revenir a la couronne, malgré les propositions de Trystan .. " Un étau lui étreint le cœur a sa mention, un ami de plus perdu bien trop tot. " J'ai toujours refusée de m'asseoir sur le trône de Soltariel, préférant le laisser tour a tour a d'autres membres de ma famille. L'ai je regretter ? Mon cœur a saigné quand j'ai vue de la façon dont certains gouverner oh ça oui, mais cela n'a jamais remit ma décision en cause. "

Il pouvait lire en son regard la véracité et la sincérité de ses mots. " Je suis de celles qui pensent profondément que l'on ne peut changer le monde et œuvrer pour ses idéaux en étant prisonnier du joug d'une couronne, d'enjeux politique et de rang. Pour moi aider Sotariel, aider le peuple, ne peut se faire que dans l'ombre, libre de toute attaches et de toutes contraintes. " L'ombre d'un sourire. " Pour devenir duchesse, il faut vouloir pouvoir et couronne, dans l'idéal en accompagnement du désir de vouloir accomplir de grandes et louables choses. " Un nouveau sourire, plus grand cette fois, le sujet l'anime si bien qu'il est facile de voir combien il lui tient a cœur. " Pour moi l'honneur ne réside pas dans le fait de porter couronne, de parader avec un titre de duchesse, non il réside dans le fait de vivre selon et pour ses convictions profondes et cela jamais un quelconque pouvoir n'aurait pue me l'offrir. " Elle avait sans doute trop parler, mais c'est lui qui avait voulut savoir. Au moins ne s'était il pas endormi. Le regard brillant elle ajouta: " Je suis restée aux frontières du pouvoir, le refusant mais l'utilisant. N'étant pas son instrument mais en faisant le mien. C'est la seule manière de survivre en ce monde qui est le notre. "

Il avait sa réponse, mais la dame n'en avait pas finie. " Et vous Sire Roderik de Wenden me direz vous ce qui pousse un homme semblant si attaché a ses racines et a ses terres a accepter de porter un fardeau qui le tient bien éloigner de sa famille et pour lequel il est probable qu'un jour il vous faille renoncer a celui que vous me sembler etre ? La noblesse est un jeu de dupe ou faux semblant sont les maîtres et pour en etre a la tete je doute que l'honneur y est encore grand place. " Elle ne cherchait pas l'insulter, ni meme a lui porter quelconque offenses, d'ailleurs ses mots étaient doux et emplit de respect. Elle ne faisait la que le simple constat d'une vie ou elle avait trop vue le pouvoir corrompre les gens, les éloignant de ce qu'ils étaient pour en faire des coquilles vides assoiffés de toujours plus de puissance. L'homme lui faisant face n'avait pas l'air ainsi, mais le pouvoir qu'il maniait présentement était encore jeune entre ses mains, alors qui pouvait juré de ce qu'il adviendrait de demain ?  
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MessageSujet: Re: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeLun 9 Avr 2018 - 23:10


Roderik l'écouta sans l'interrompre. Le récit d'Ange était révélateur d'un certain nombre de choses, bien qu'au bout du compte, le portrait qu'elle dressait d'elle-même fut conforme à ce que Roderik imaginait. Elle était de la trempe des idéalistes familiers du roi Trystan l'Aveugle, ceux qui, aujourd'hui encore, se faisaient devoir de considérer le sort des petites gens avant le leur. Tels des enfants s'appitoyant du sort d'un pauvre petit chat blessé, ceux-là larmoyaient sur la condition tragique des pauvres et des laissés pour compte. Une mode qui persistait encore dans certaines maisonnées, même des années après la mort de l'Aveugle. Bien sûr, Roderik ne voyait aucun mal à ce que l'on se souciât des vilains ; n'était-il pas gratifiant pour le noble que de mériter l'affection du paysan qu'il protège ? Mais il conchiait la morale bouffonne qui voulait systématiquement rejeter sur les Grands la responsabilité de tous les maux qui accablaient ce monde.

« Vous dressez du pouvoir une image très sombre », releva Roderik lorsqu'elle eut fini de parler. « Détrompez-vous sur mon compte, Dame ; le pouvoir, je sais ce qu'il implique. Je l'ai expérimenté sous bien des formes. Je pourrais vous dire que je n'y ai pas été préparé, et c'est en partie vrai : on m'a seriné toute ma jeunesse que je succéderai à mon père à la tête d'une seigneurie nordique dont la plupart des Soltaris ignorent l'existence et se fichent allègrement. Il n'était pas prévu que je devienne comte, et encore moins que je m'immisce de près ou de loin dans les affaires royales. Croyez-vous que j'aie manœuvré pour y parvenir ? Nenni. Me voyez-vous parader chargé d'or affublé d'une couronne ? Me voyez-vous me complaire dans le luxe et utiliser le sceau de la Chancellerie pour m'attribuer des bénéfices ? Je vais vous apprendre ce qui me distingue des tyrans comme Velteroc, ou de cet Anoszia voleur d'enfants dont vous semblez si proche. Ce n'est pas pour soustraire le roi à ses gardiens et me faire proclamer Régent que je me suis rendu à Merval il y a déjà plus d'un an. C'est le devoir qui m'a amené à ployer le genou devant Bohémond, alors que l'immense majorité de mes pairs le croyaient mort. J'étais allé reconnaître le vrai marquis de Sainte-Berthilde, parce qu'un autre en usurpait le titre et que Bohémond était mon suzerain véritable. Et c'est encore par devoir que j'ai œuvré ensuite à le faire reconnaître par le plus grand nombre. Quel gain aurais-je pu en retirer à l'époque ? Ils étaient encore bien peu dans le nord à s'enquérir du sort de Bohémond. Et j'étais à mille lieues d'imaginer que Cléophas d'Angleroy choisirait pour lui succéder à la Chancellerie un comte nordien si différent de lui et qu'il connaissait si peu. Rien n'était prévu, Dame ; je n'ai fait qu'accomplir ce qui me semblait être juste, et me voici. Au bout du compte, le fait que je sois à présent devant vous est le fruit d'un accident, ou du destin, qu'en sais-je ; c'est peut-être la même chose. En tout cas, je n'ai pas peur du pouvoir, car je crois qu'il ne corrompt que les corrompus. Si je voulais la puissance et la fortune, il me suffisait de rester en Arétria. Servir le roi comme je le fais ne m'a conféré ni facilité ni fortune ; mais aussi vrai que vous avez regretté de voir de mauvaises personnes gouverner ce duché, je ne tiens pas à voir de mauvaises personnes guider Bohémond dans la mauvaise direction. »

Il hocha la tête comme pour appuyer ses propres dires. Cette logorrhée lui laissait la bouche un peu sèche, et il aurait bien bu quelque chose. Peut-être aurait-il dû demander qu'on leur apporte à boire.

« Cet enfant n'a que quatre ans », poursuivit-il, « rendez-vous compte, quatre ans ! Quatre ans, et il a déjà enduré tous les tourments ; ses deux parents sont morts, et il ne s'est pas passé une journée sans que l'on cherche à le spolier de l'une ou l'autre de ses terres. Cela se poursuit aujourd'hui encore ; sous des prétextes fallacieux, un traître déclaré débarque en Ydril secondé par des mercenaires étrangers, séquestre la jeune comtesse et, pour convaincre la population locale qu'il n'est pas leur ennemi, leur distribue les biens que le roi y possède ! Et vous, Dame, en refusant de répondre à l'appel de votre suzeraine alors que tel est votre devoir vassalique, vous ne faites rien pour défendre Bohémond de l'injustice qu'il subit ; et le duché de votre famille s'en trouve lui-même fragilisé. Est-ce donc cela que vous appelez faire le bien ? Ne rien faire, c'est là votre conception de la justice ? »

On y était. Le ton du Chancelier était calme, mais il avait peu à peu porté la conversation sur le noeud du problème. A présent qu'on en venait au fait, le moment était venu pour Ange de s'expliquer.
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MessageSujet: Re: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeMar 10 Avr 2018 - 6:10



L'homme parlait bien, ses mots sonnaient juste, mais il n'en était pas moins le reflet habituel de ceux qui se complaisent a voir leurs modes de vies perdurer aux dépends des moins avantager de leur société. Elle l'écouta sans qu'un mot ne franchisse la barrière de ses lèvres, meme quand il mentionna les Anoszia, il avait eut après tout cette meme courtoisie a son égare. Il n'y'a que quand il en vint de manière habile a parler des crimes qui étaient reprochés a la dame qu'elle s'accorda a sortir de son silence. "Je ne suis pas femme a fuir mes responsabilités et j'assume chacune des décisions que j'ai due prendre dans ma vie, certaines me rendent fières d'autres pleines de regrets mais pour autant jamais je ne renierais aucune d'entre elle, pas plus que je ne renierais mes mots. " Elle accrocha ses yeux aux siens afin qu'il pusse lire en son regard toute sa détermination.  " J'espère que c'est des aveux que vous êtes venus chercher ce jour, car si c'est un repentir que vous pensiez obtenir, je crains que vous ne soyez cruellement déçu. " Elle lève une de ses mains a hauteur de poitrine et a l'aide de l'autre elle commence a compter un a un ses doigts a mesure qu'elle énumère ses "crimes.

" Je suis coupable de m’être marier sur une plage perdue de Nanie a un homme dont pourtant je méprisais le père. Je suis coupable de ne pas avoir sue anticiper qu'a notre retour nos vies deviendraient un véritable chaos. Coupable d'avoir crue pourvoir le sauver et de ne m’être rendue compte que trop tard que ce n'est pas ce que lui voulait. " Un ombre triste passe brièvement sur ses traits, mais son ton reste maîtrisé. " Coupable de me sentir autant loyal a un homme auquel rien ne me lie, si ce n'est l'amour que je lui porte, qu'a une femme qui m'a trahie. " Il n'était pas difficile de deviner a qui elle faisait référence. Oscario. Tibéria. " Coupable de ne pas avoir réussi par deux a fois a convaincre ma cousine de ne pas se marier pour obtenir puis garder couronne. Coupable d'avoir confier mes secrets a quelqu'un que je pensais digne de confiance. Coupable d’être venue a elle malgré le risque évident qu'elle pusse me faire arrêter .. Voir pire encore ! " Le pire ayant été de mise au vu de son séjour dans les sombres et humides cachots du palais. " Coupable de l'avoir laisser me piéger car elle me connaissait trop bien. Coupable de ne pas etre duchesse mais simplement la dame de Solaria et a ce titre de refuser que mes gens ne soient sacrifiés. Des gens qui sont des fermiers, des agriculteurs, des pères et des fils n'ayant pas combattus depuis de nombreuses années. " Elle stoppa un bref instant le fil de ses mots, le temps de reprendre son souffle avant de poursuivre, car oui des crimes dont ont pusse l'accuser il y'en avait d'autres. " Coupable d'avoir voulut les préserver d'une guerre en laquelle je ne crois pas. Coupable de croire que la paix pusse etre possible et que les mots sont toujours un choix plus judicieux que celui des armes et coupable encore que de croire que notre roi, si il fut en Age de comprendre, lui aussi pusse se refuser a voir un meme peuple se dresser les uns contre les autres. "

Son menton se relève légérement, les mots suivant sont porteurs de bien plus de tristesse que les autres: " Je suis coupable n'ont pas d'avoir mit de coté soieries et bijoux pour mon confort comme m'en accuse son altesse, mais coupable d'avoir veiller a ce que mon peuple ne manque de rien si le pire devait m'arriver, ce qui j'imagine me rends coupable de ne guère faire confiance a notre duchesse dans l’accomplissement de cette tache. " L'ombre d'un sourire teinté de mélancolie en vient a étirer ses traits. " Maintenant que je vous ai grandement facilitée la tache en énumérant pour vous la liste des crimes que vous pourrez m'imputer et dont j'assumerais la sentence, j'aimerais que nous parlions de votre culpabilité a vous. " Le ton bien que poser laisser clairement paraître qu'elle n'avait pas apprécié certains de ses mots. " Vous vous dépeignez comme un homme valeureux, loyal et honnête. Un serviteur fidèle de sa majesté prêt a tout lui sacrifier.  Voila qui est fort honorable et croyez bien qu'il m'est des plus agréable que de vouloir y croire, mais ce roi que vous servez est selon vos mots un pauvre enfant de 4 ans. Ne vous sentez vous dont pas coupable d'intenter en son nom une nouvelle guerre qui lui vaudra d'avoir encore d'avantage de sang sur ses jeunes mains ? Qui de vous, de moi, du royaume, savons ce qu'il désirerait ? Je suis peut etre la félonne ou c'est peut etre vous. Car oseriez vous dire que vous connaissez présentement le devenir de cet enfant et ses aspirations futures ? "

Elle se lève pour faire quelques pas, lasse de cette position assise. Elle en étoufferait presque entre ses murs, la place n'y manque pourtant pas mais c'est la le contre coup de son séjour aux cachots. " A moins que mes informations ne fussent erronées, la comtesse Aléandra n'est point retenue captive tout comme en aucune façon le peuple d'Ydril ne semble se révolter contre Altium. A la vérité donc, nous ne nous battons pas pour les sauver mais simplement pour qu'un morceau de terre reste dans le giron d'en enfant qui peut etre plus tard n'en aura que faire .. Faire couler le sang, dresser des familles les unes contres les autres pour que ne soit pas spoiler des biens selon vos mots. Est-ce donc cela que vous appelez faire le bien ? Est ce là votre conception de la justice ? " Termina t'elle en reprenant en partie ses mots. Ce n'était sans doute pas la la réponse qu'il avait été espérer avoir, peut etre la renverrait-il meme aux cachots séance tenante, mais comme toujours la dame de Solaria était fidèle a ses convictions, cela nul ne pourrait jamais lui retirer. Le choix des armes ne serait jamais le sien, pas quand un autre pouvait subsister et qu'importe que cela puisse tout lui coûter. Ses gens avaient étés mit a l'abris du besoin, les enfants étaient en sécurité et comme toujours elle ne faisait pas grand cas de ce qui pouvait arrivé a sa propre personne.
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MessageSujet: Re: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeMar 10 Avr 2018 - 11:31


Roderik se crispa dans sa chaise, considérant la dame avec des yeux ronds. Le début de leur entretien lui avait laissé croire qu'elle était une femme raisonnable ; il s'était trompé. Chacune des paroles de la mal-nommée Ange était empreinte d'un poison de méchanceté, et lorsqu'entre deux contresens et sophismes elle alla jusqu'à l'accuser - lui ! - de félonie, il manqua de glisser de sa chaise. Autant accuser le soleil de faire la nuit. Il se redressa, secoua frénétiquement la tête, et répliqua fermement :

« Il me plairait de savoir quelle famille j'ai dressé contre une autre, dame. Vous ne semblez pas avoir saisi qui dans cette guerre est l'agresseur. » Vous ne semblez pas avoir saisi grand-chose de toute façon, aurait-il pu dire. « Devrais-je selon vous laisser faire ? Et à la majorité du roi, lui expliquer que si son héritage lui a été enlevé, c'est parce que je craignais qu'il ne sache pas quoi en faire ? Brillant, Madame, brillant. Je devrais vous céder ma charge. »

Il resta silencieux quelques instants, laissant planer entre eux l'absurdité du raisonnement de la dame. Puis il reprit :

« Je n'ai pas d'autre souci que de m'assurer que Bohémond disposera de tous ses domaines à sa majorité afin qu'il puisse alors en faire ce qu'il jugera le meilleur. Ce n'est pas à moi de décider aujourd'hui qu'il y renonce. Si c'est cela que vous appelez félonie, je vous suggère de vous faire expliquer ce mot par un érudit, madame. »

Il ponctua cette remarque d'un mauvais rictus. L'audace de cette mégère sans vergogne lui faisait encore bouillir le crâne, et ses yeux lançaient des éclairs, mais il s'efforçait de garder son calme. Pourtant, les mots sortaient rapidement et l'on devinait, à mesure qu'il parlait, combien il était piqué au vif à l'idée qu'une femme aussi inconstante se permette de lui faire la leçon.

« Savez-vous combien de guerres ont été déclarées par la couronne depuis la désastreuse bataille des champs pourpres ? Aucune. Celle que nous menons a été déclarée par Naelis : ce sont eux qui ont saccagé le Calmerrèse. Je trouve curieux de me reprocher de vouloir faire couler le sang, alors que des hommes et des femmes ont été massacrés en Ydril uniquement parce qu'ils étaient loyaux au roi ; leur sort à ceux-là vous laisse visiblement indifférente, à moins que vous ne pensiez qu'ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient... » il laissa planer un silence, envisageant un bref instant qu'elle puisse soutenir les ambitions des rebelles - ses propos révélaient déjà qu'elle approuvait leur initiative, mais jusqu'où était-elle mêlée à cette affaire ? Serrant les dents, il ajouta : « Ne vous en déplaise, je n'ai pas l'intention de laisser nos ennemis voler Sa Majesté et massacrer ses gens sans réagir. »

Il se leva. Il savait déjà qu'ils ne tomberaient pas d'accord ; même si la dame prenait conscience de l'invraisemblance de ses propres déclarations, elle ne se rangerait pas au point de vue du Chancelier. Par fierté. Roderik en était persuadé, cette fierté mènerait Ange à sa perte, et il ne pouvait l'en guérir.
Mais ça ne l'émouvait pas beaucoup plus que ça.

« Je ne vous demande pas de paysans pour cette guerre, vous savez », dit-il en se retrouvant debout au centre de la pièce, face à la rombière aux larges mamelles. « Ce sont des guerriers qu'il nous faut, mais il semble à vous entendre que vous n'en ayez pas sous la main. Vous avez laissé se perdre le sens de la chevalerie à Solaria, puisque sous votre gouvernance, les épéistes se sont mis à la fourche. Vous n'avez donc pas maintenu le domaine en état de pourvoir à la défense du duché, comme c'est pourtant sa fonction. A quoi servez-vous alors ? Puisque vous ne pouvez et ne voulez point assumer votre devoir de vassale, peut-être devrions-nous donner Solaria à quelqu'un qui possède un peu plus d'estomac. Et de jugeote. Quelqu'un qui saura faire ce qu'il faut car,  le jour où les Estréventins viendront ravager le pays de Soltariel, ce ne seront pas vos leçons de morale et votre amour des petites choses qui sauveront ce peuple que vous chérissez tant. Vous blâmez ceux qui se complaisent dans leur fortune et profitent de leur rang sans chercher à le mériter, mais vous êtes l'exemple même de ce que vous dénoncez : vous n'êtes pas là lorsque l'on a besoin de vous. »
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MessageSujet: Re: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeMar 10 Avr 2018 - 12:09



La dame de Solaria le laissa cracher son venin sans sourciller, Sire chancelier se prenait visiblement pour le meilleur homme du monde, lui seul ayant les meilleurs intentions, lui seul sachant se servir de son cerveau .. Il était surtout d'un grand orgueil et sans parler de sa susceptibilité ... Quelques mots qui ne lui plaisaient pas et voila qu'il s'enflammait et c'est a cet homme la que l'on avait confié la charge du royaume ? Constata t'elle septique une fois de plus. Par les dieux, les hommes de grandiloquence étaient assurés de mourir étouffer dans leurs propres biens, mais les petites gens eux mourraient sous le poids de leurs impôts servant a mener toujours plus de guerres et jamais dans des intérêts qui les servent. Angelina était fatiguée de ce genre de conversations de salon ne menant jamais a rien, qu'il s'en aille dont guerroyer, faire couler le sang car cela était toujours tellement plus facile que de prendre le temps de jouer la carte de la diplomatie. L'on ne retire rien d'avoir éviter une guerre, tout le monde oubli si vite qu'il y'ait pu avoir menace, ah mais la gloire et les louanges qui vous couvrent quand vous revenez victorieux d'une bataille, les hommes de son engeance ne pouvez visiblement s'en passer. " Vous avez prétention a utiliser votre verve avec trop d'impulsivité voila ce que je pense. Je n'ai nullement dit que vous étiez responsable de ce conflit, en revanche vous êtes bel et bien responsable de prendre les armes pour le régler et vous donnez ainsi des airs de sauveur du royaume n'y changera rien ne vous en déplaise. "

" Qu'est ce qu'un héritage face au devenir de famille entières ? Bien, possessions, héritage ... Vous n'avez que ces mots la a la bouche et vous venez me parler d'honneur a moi. Je sacrifierais sans l'ombre d'une hésitation tout ce que j'ai pour sauver des vies et c'est la le genre de roi que je veux servir. Si l'enfant grandit pour vous ressembler alors en effet je ne lui serais guère d'aucun intérêt, car je n'ai que faire de protéger ses soit disant possessions obtenus par la labeur et le sang d'autres que lui. " Elle secoua la tete, il ne servait a rien d'argumenter avec cette homme. Ce nordiste rustre et bougon ne voudrait de toute façon rien entendre, c'était la une discutions de sourds, mais elle se devait au moins de clarifier un point. " Le sens de la chevalerie, des épéistes. Par les dieux ne serait ce pas vous qui ayez besoin d'un érudit pour vous expliquer comment l'on fait vivre une terre ? Par bonheur la guerre n'est pas tout et entre chacune d'entre elle ce qui nous fait vivre, ce qui vous fait vivre et ce qui fait vivre le roi, ce sont les paysans et leurs récoltes. D'ou vient la nourriture que vous dégustez pendant que d'autres triment croyez vous ? Sans ces agriculteurs que vous semblez méprisés, Soltariel ne serait que terre aride et vous et vos soldats avides de guerre n'auriez rien pour vous remplir la pense avant de partir guerroyer. "  Son ton s'était peut etre un tantinet haussé, mais elle restait malgré tout maîtresse d'elle meme.

" Vous ignorez tout de qui je suis, de ce que je fais pour mon peuple, ses petites choses comme vous dites. Mes gens connaissent ma dévotion envers eux, ils connaissent mes convictions. Je n'ai que faire de votre jugement a vous. Vous ne m’êtes rien. Je pense que nous en avons désormais finis. Que vous me fassiez ramenez a mes cachots ou vous quittiez mes appartement m'importe peu. L'attente jusqu’à mon procès sera la meme et je ne pourrais rien faire d'autres que prier pour les pauvres malheureux qui ne semblent êtres rien a vos yeux si ce n'est des ressources pour servir le roi. " Votre roi. Elle soupira avant de se détourner, faisant quelques pas vers la fenêtre, le soleil illuminant son visage tandis que la masse de ses cheveux bruns venaient formés un halo sombre autour de sa personne. Une vision d'ombre et de lumière. Elle jeta un coup d’œil par dessus son épaule avant de conclure: " Vous devriez prendre garde a vous chancelier, tout ceux qui se sont trop approcher du pouvoir de Soltariel s'y sont brûlés les ailes. Probable qu'il ne soit pas coïncidence que notre emblème soit un soleil. " S'en était fini, elle n'avait rien de plus a lui dire, elle était lasse de ces jeux de pouvoirs et de ces nombrilistes qui se pensaient meilleurs que les autres. Qu'il fasse donc ce qu'il voulait d'elle, quand a Solaria si il comptait pouvoir y installer quelqu'un d'autre avec aisance, que les dieux lui viennent en aide. Elle, elle n'aspirait plus qu'a trouver la paix loin de ce nid de serpents.
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MessageSujet: Re: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeMar 10 Avr 2018 - 19:35


Passées les premières minutes de leur prise de bec, Roderik résolut de la laisser dégueuler son flot de candeur et de mièvreries sans broncher ; peu lui chalait au bout du compte qu'elle se contredise elle-même et s'entête à ne pas voir la réalité en face. Il sortirait de cet entretien avec le sentiment que la duchesse Tibéria n'avait finalement pas eu tort de jeter cette foldingue à la cave, mais Roderik, bien que tenté, ne la renverrait pas dans sa prison de solitude ; la bienséance voulait qu'il traite convenablement une dame, fut-elle la pire de toutes. Il écouta distraitement la leçon de la dame sur le monde de la paysannerie, profondément ennuyé, et lorsqu'elle eut enfin fini, il soupira longuement.

« Épargnons-nous tous deux un procès fastidieux dont l'issue ne ferait aucun doute. Je n'ai nul intérêt à vous garder ici, et je ne demande qu'à vous voir libre de mener votre vie au milieu des paysans et des clodos si cela vous chante. Il vous suffit de renoncer officiellement à votre domaine de Solaria, Madame, de même qu'à toute prétention future au trône ducal. A vous entendre, je crois comprendre que vous n'y seriez guère opposé : ce monde est si peu fait pour vous. Facilitons-nous mutuellement la tâche, voulez-vous ? »
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MessageSujet: Re: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeMer 11 Avr 2018 - 5:44



Fort bien, elle s'était trompée sur Sire Chancelier. Il n'était pas juste un rustre du nord, c'était un crétin doublé d'un con. La dame de Solaria jurait rarement et elle avait horreur de ça, mais la c'était mérité et encore était-elle gentille. Son mépris envers les gens de base extraction était évident et cela lui aurait valut de recevoir une leçon en d'autres circonstances, quand a ses mots, ah qu'il était naïf celui la. La privé du droit de s'exprimer ?! Taire aux oreilles de tous, des choses qu'il ne faudrait pas que d'autres pensent. Il se fourvoyer. " Je vous ai déjà grandement facilitée la tache en énumérant pour vous la liste de mes crimes et en consentant a y plaider coupable, je ne vais pas non plus vous mâcher tout le travail. " A quoi servirait il sinon ? Bof, a pas grand chose et c'était déjà probablement le cas. Un titre d’apparat, beaucoup de blabla et ça s’arrêtait la.

" Sachez que paysans et clodos, comme vous dites, ont bien plus belles manières que vous et il est certitude que le bonheur est plus accessible a leurs cotés qu'a ceux de rustres de votre espèce, mais pour me priver de ma terre il faudra plus qu'une sommation de votre part. Procès il y'aura car tel est mon bon droit, maintenant oserais je vous suggérais de ne plus perdre votre temps ici et d'aller vaquer a vos occupations ? L'on pourrait s'attendre a ce qu'un homme tel que vous soit occupé non ? " Si elle n'avait que faire du trône ducale, il en était tout autre de Solaria alors non ces derniers actes sur sa terre ne serait pas de la renier. Elle tiendrait bon aussi longtemps qu'elle le pourrait, accordant ainsi a ses gens un répit, certes pas éternel mais c'était la tout ce qu'elle pouvait faire pour eux désormais. Le regard de la dame restait accroché a celui de Roderik quoi que peut etre oscillait il parfois vers la porte, manière subtile de lui dire qu'il était temps qu'il parte car elle en venait sérieusement a regretter la quiétude de ses cachots.

Fallait il qu'elle aille elle meme lui ouvrir la porte sous les yeux ahurie de la garde pour qu'il comprenne qu'il était temps pour lui de fiche le camp, a moins qu'elle ne dusse lui faire un dessin, peut etre a l'aide de son silex, histoire que les choses soient claires car l'on ne pouvait pas dire qu'il ait l'air fort vif d'esprit. Non, par les dieux non, se connaissant elle serait encore capable de le soigner après coup. Le bougre se donnait des airs de grand homme, peut etre meme en l'instant essayait il de se donner bonne conscience en faisant cette proposition. Celui la aimait se voir comme un bon gars c'était certain, grand bien lui fasse, qu'il aille servir ses sornettes ailleurs, elle n'était pas dupe. La dame de Solaria savait que bientôt elle perdrait tout, mais elle le ferait en assumant ses actes et non pas en renonçant de plein gré a sa terre, il faudrait la lui arracher de force.

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MessageSujet: Re: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeMer 11 Avr 2018 - 10:28


Au refus d'Ange, Roderik se contenta de hausser les épaules. « C'est bien aimable à vous de me présenter vos torts, mais vous savez bien que votre culpabilité dégueule d'évidence. Soit ! Procès il y aura, madame. » Il s'avança vers la porte, mit la main sur la poignée, puis s'arrêta net. Se tournant de nouveau vers la dame, il ajouta : « Profitez de votre séjour en ces murs ; une fois jugée et condamnée, vous ne goûterez plus le même confort. Faites confiance au tribunal, il ne vous sera rien laissé : je vous foutrais à poil. »

Là-dessus, il s'inclina brièvement et quitta les appartements, laissant Ange à sa solitude et à ses illusions féériques. Il trouva dans le couloir le responsable de la garde, visiblement soucieux, qui lui demanda si tout s'était bien passé ; ce à quoi il acquiesça.

« Doit-on renforcer la surveillance, Messire ?
- Non
, répondit Roderik. Non, inutile. Nous pouvons même la réduire.
- Et si elle prenait la fuite ?
- Grands dieux ! J'espère que non. »
Il sourit. « Faisons comme j'ai dit. »
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MessageSujet: Re: Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. )   Et le soleil migra en de nouveaux cieux. ( Roderik. ) I_icon_minitimeMer 11 Avr 2018 - 11:04



La chose a retenir de cette entrevue était que le chancelier avait donné piètre image des hommes du nord a Angelina. Langage coloré, manières a revoir. Il était heureux que la dame ne fasse pas d'un cas une généralité, puis qu'importe son attitude ou ses mots, il n'avait pas réussi a faire peur a la dame. Que pouvait-il lui prendre si ce n'était ses terres ? Plus rien. A part avoir été grossier, ses mots ne signifiaient donc rien. Une menace en l'air qu'elle oublia sitôt qu'il eut quitté la pièce. Il fallait espéré que sa cousine soit traité avec plus d'égares. Soupirant, la Soltariel alla prendre place devant la fenêtre, laissant son regard erré sur le paysage qui s'offrait a elle tandis que son esprit lui vagabondait de questions en questions.

Tibéria allait bien avait il dit, mais que lui était il arrivé exactement ? Pourquoi avait t'elle eut besoin de se délester des secrets que lui avait confiée sa cousine ? Qu'allait-il advenir d'elle ? Qu'en était il d'Ydril ? La guerre venant, son procès tardera t'il suffisamment a avoir lieu pour que ses gens soient saufs ? Et ensuite qu'adviendrait-il de Solaria ? Et Oscario dans tout ça ? Probable qu'a ce jour il devait la maudire. Mais a tout cela, elle ne pouvait plus rien. La seule chose encore en son pouvoir était de tenter d'obtenir quelques informations lorsque l'on viendrait lui apporter ses repas. En attendant elle prit plume et papier et se mit a écrire, non pas pour tromper l'ennuis ou fomenter quelques plans mais pour après. Quoi que fusse cet après.

Fin du RP.
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