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 Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui [Griffon]

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Maralina Irohivrah
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MessageSujet: Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui [Griffon]   Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui [Griffon] I_icon_minitimeJeu 22 Nov 2018 - 19:50



Arcamenel, VIe ennéade de Favrius, An XI, Cycle XI
Palais Irohivrah, Thaar



«Griffon de Langehack n’a pas la réputation d’être l’homme le plus accueillant en péninsule. Je crois d’ailleurs que Son Altesse a bien vu l’étendue de son chaleureux accueil pendant votre visite dans le Langehack. » La princesse eut un sourire  avant de s’asseoir sur son bureau en croisant les bras. Cette dernière le regarda avec son air amusé si distinct. Cette dernière attrapa une pièce métallique dans sa main et la fit distraitement tournoyer dans ses mains avant de rapidement perdre son sourire alors que son regard s’arrêta sur le bijou. Maralina resta silencieuse pendant quelques longues secondes, et Devan ne put s’empêcher de regarder l’air étrange que la princesse avait alors qu’elle caressait doucement la pièce métallique de son pouce. On aurait dit qu’elle se remémorait un lointain souvenir, un souvenir qui faisait plus mal que de bien. Cette dernière reprit rapidement ses émotions, avant de tendre la main. Devan s’avança tranquillement avant d’attraper doucement ce que lui tendait la princesse. L’humain –prit quelques secondes pour observer discrètement ce que lui avait tendu la princesse. «Griffon m’a donné cela lors de notre dernière rencontre, donnez-lui ceci en main propre. Il saura assurément de qui vient le message.» Devan prit quelques secondes pour observer la broche métallique qui représentait un Griffon et  retourna rapidement son regard vers la princesse en déposant rapidement la broche dans l’une des bourses de sa ceinture.


L’expression de la princesse marchande semblait avoir changé, on aurait dit qu’un mur de glace avait voilé ses yeux et Devan n’avait pas de misère à comprendre d’où venait l’inquiétude de cette dernière, surtout avec le message qu’on lui avait confié. «Prends un milicien pour t’accompagner et va faire le message que je t’ai donné. Reviens-moi avec une réponse à mes questions, sinon arrange-toi pour le faire parler.» Il haussa les épaules d’un air nonchalant, ce n’était pas la première fois que la princesse lui donnait un tel ordre. Ce n’était pas pour rien que Devan, âgée d’à peine vingt-cinq ans était devenu le messager personnel de la princesse marchande. Il avait prouvé de maintes fois de quoi il était capable et lui et son frère, Tristan, avaient rapidement monté dans l’estime de Maralina. Servir la princesse d’Uldal’Rhiz était une véritable réussite et un honneur pour les deux frères Thaari. La princesse lui fit un rapide signe de main, preuve que l’entretien était terminé et que le Thaari devait se mettre en route. Avant même qu’il ne puisse poser sa main sur la poignée de porte, il fut arrêté par un ordre encore plus surprenant; «Et je veux ravoir cette broche.» Devan se retourna avant de faire un rapide oui de la tête, puis, sortit rapidement du bureau de la princesse marchande. La route serait longue pour d’arriver à Sorault, mieux valait ne pas traîner.




Arkuisa, VIIIe ennéade de Favrius, An XI, Cycle XI
Château du Seigneur de Sorault, Langehack




Le rouquin fit tournoyer quelques fois la broche dans ses mains alors qu’il passait la herse qui menait au château de Sorault. La nervosité semblait se pointer le bout de son nez. Disons que les nouvelles que le héraut apportait étaient loin d’être réjouissantes, ou du moins, elles ne seraient pas réjouissantes pour le châtelain des lieux. Le duo d’estréventins s’avança doucement dans la cour intérieure du château, pendant que de nombreux habitants les dévisageaient. On pouvait voir que leurs armures et leurs façons d’être étaient différentes des autres. Le milicien se retourna vers Devan avant de lui dire en olliyan; «À croire qu’ils sont tous retardés et qu’ils ne sont jamais sortis de leurs marais pourris! » Le messager eut un sourire amusé aux lèvres avant de rétorquer rapidement; «On voit bien que c’est la première fois que tu sors de l’Ithri’Vaan. Les humains sont probablement les plus bouchés qui existent! Attends de voir la réaction du seigneur quand je vais lui faire mon message… Il va tomber de sa chaise!» Le milicien se mit à sourire, en faisant non de la tête. Devan pouvait clairement voir que ce dernier était découragé, mais aussi amusé de la mentalité des péninsulaires. Dire que la principauté était si ouverte quant à ses mœurs! Il était presque décevant de vivre ainsi. Le rouquin ne put s’empêcher de se demander ce qui s’était passé dans la tête de la princesse marchande pour s’offrir à un homme dont la façon de penser était probablement plus étroite que le pire des Nordiens.


Ils arrivèrent finalement près de la porte du château et un homme au regard dur et à la longue chevelure noire sortit du château. Il avait un air incroyablement arrogant contrairement aux autres honnêtes travailleurs qui s’activaient dans la cour du château. Devan et le milicien descendirent rapidement de leurs destriers et se dirigèrent vers l’entrée de l’austère palais. L’homme se mit à les regarder avec un air méfiant, et le Thaari ne put s’empêcher de penser que sa tâche sera beaucoup plus difficile que ce à quoi il s’était imaginer.  «Mon nom est Devan Lesparma, j’ai un message extrêmement urgent pour Griffon de Langehack. » La discrétion était de mise.  Maralina avait été très précise, personne d’autre que le seigneur des lieux ne pourrait savoir de qui vient ce message.  Mais le serviteur en face d’eux semblait plus ou moins enthousiaste à l’idée de les laisser passer sans donner plus d’information. Le Langecin qui les regardaient d’un air ennuyé, et il se gratta nonchalamment l’oreille avant de tendre rapidement la main vers les deux messagers; « J'irai l'donner à messire. Vous voulez boire, manger ou vous reposer?» Les deux Thaaris échangèrent un regard rapide et retournèrent rapidement leurs regards vers l’humain. Devan soupira et se mit à avancer vers le héraut d’un pied ferme. Il s’arrêta rapidement devant ce dernier et reprit finalement la parole;  «J’ai bien peur que cela soit impossible.  Mes instructions sont claires, je dois le mentionner qu’au seigneur lui-même. »  Devan sortit rapidement la broche qu’il donna au grand noiraud. « Mais allez donner cela à votre seigneur, il comprendra bien assez vite l'importance de ce message.» L’humain prit quelques secondes pour regarder la broche et leur fit un rapide signe de le suivre avant de s’engouffrer dans le château. Devan prit une grande inspiration et le suivit. Décidément, cette rencontre allait être particulièrement difficile…

Devan Lesparma:

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Dernière édition par Maralina Irohivrah le Sam 24 Nov 2018 - 12:08, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui [Griffon]   Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui [Griffon] I_icon_minitimeVen 23 Nov 2018 - 2:49

Le petit village qui s'était formé autour de Sorrault n'était pas vraiment un modèle de progressisme et le milicien n'avait pas tout à fait tort: effectivement peu de ceux qui habitaient au pied des murailles était sortit un jour des marais. Malheureusement pour eux ils n'avaient pas la fortune d'une princesse marchande et encore moins le temps qu'une telle richesse apportait sinon sans doute que ces pauvres hères s'en serait servit pour voyager davantage, voir du pays comme on dit et s'élargir l'esprit. Il n'était donc pas étonnant que la roture regarde d'un œil mauvais ces étrangers qui passaient dans leur village avec des vêtements si différent des leurs et des armures et armes aux antipodes de ce que possédait leur seigneur. Certains murmuraient même que ces deux étrangers vénéraient Arcam comme tous ceux de l'autre côté de la mer. Ils ne savaient pas ce qu'il y avait de l'autre la mer mais si les dieux l'y avait mit là c'est bien que les dieux le voulait loin d'eux. Alors que dire, que faire, face à ces étrangers? Certains avaient pensé à s'en débarrasser avant que le dieu corrompus qu'ils vénèrent ne prenne racine dans cette contrée qui n'avait que déférence et respect envers le juste et bon panthéon. Cependant l'idée de sauter au bout d'une corde pour s'être attaqué à quelqu'un sans l'aval du seigneur des lieux refroidit les plus belliqueux alors ils regardaient. Ils avaient eu la bonne idée de se contenter de chuchoter mais certains enfants n'avaient pas eu ce bon sens et disaient ouvertement: "regarde maman comme ils sont bizarres!" ; "Pourquoi ils sont là eux?" ; "Le maître va les punir hein?" et tout un tas de variations de ces phrases et questions.

Pourtant lorsque les deux messagers montèrent le sentier qui mène à Sorrault ils trouvèrent la herse levée, les hommes du châtelain étaient curieux et n'avaient visiblement pas envie de les jeter dans les fameuses geôles du château. Lars les fixa, il les jaugeait. Evidemment il n'avait aucune envie que des étrangers s'approchent de son seigneur ; peu importe son adoubement Lars pensait et agissait encore et toujours comme un roturier. Lorsqu'on lui présenta la broche de son seigneur et maître il regarda un instant. Était-ce la vraie? Il n'y en avait qu'une évidemment mais peut-être que ces étrangers l'avaient fait forger. Il la prit dans ses mains calleuses et la retourna pour s'assurer qu'un L stylisé s'y trouvait. Effectivement l'initial de Langehack était bel et bien imprimé dans l'argent qui avait commencé à noircir durant le voyage. Il haussa un sourcil: pourquoi est-ce que Griffon leur aurait donné le bijoux le plus précieux qu'il possédait? Et surtout à quelle occasion? Toutefois il haussa les épaules, si le maître des lieux avait jugé bon de donner cette broche à laquelle il tenait comme à la prunelle de ses yeux alors il devait y avoir une raison ; raison qui devait être bien trop importante pour que ce dernier ne veuille la partager ave qui que ce soit. Le chevalier fit signe au messager de le suivre et d'un mouvement de tête indiqua à deux hommes d'armes de s'occuper du milicien. Devan Lesparma put voir l'intérieur de Sorrault comme sa maîtresse avant lui cependant contrairement à elle Devan n'eut pas la chance d'accéder à l'étage car Griffon se trouvait dans l'armurerie ; il s'entraînait avec Fossoyeur. Lars poussa la lourde porte de bois et toussa alors que Griffon et Fossoyeur se tournaient autour, épées et bouclier levés. Les deux hommes se retournèrent.

"Monseigneur" Il hocha la tête en signe de respect. "Désolé d'vous interrompre mais un certain Dvon Lépargne a un message pour vous." Griffon posa arme et bouclier sur le râtelier, retira son casque puis lança un coup d’œil à ce fameux Dvon. Lars descendit la volée de marche et tendit presque solennellement la broche. En la voyant le cœur du châtelain se serra dans sa poitrine. Était-il arrivé quelque chose à Maralina? Était-ce le signe que l'amour qu'elle lui portait s'était envolé, disparu, fondu comme neige au soleil? Avec son casque sous le bras Griffon ordonna à ses deux chevaliers de le laisser seul avec le messager puis fit signe audit messager d'approcher.

"Parles, je t'écoutes." L'envie de savoir quelles étaient les nouvelles lui fit oublier ses manières mais comme il n'avait pas été prévenu il ne s'en formalisa pas tant que ça. Sa bouche s'assécha alors qu'il pensait à la multitude de scénarios possibles et imaginables en attendant des paroles qu'il espérait rassurantes.
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MessageSujet: Re: Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui [Griffon]   Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui [Griffon] I_icon_minitimeVen 23 Nov 2018 - 18:43




Devan n’eut aucune réaction lorsque le roturier qui servait de chevalier le présenta au seigneur des lieux. Non pas que le fait qu’il n’avait même pas remarqué le fait que son nom avait été détruit, mais il se devait de rester stoïque devant de tels actes. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait le messager de la Princesse Marchande et généralement les messages oraux n’étaient jamais de bonnes envergures. Cela voulait dire qu’on ne voulait pas laisser de trace… Et les insultes se mettaient généralement à pleuvoir dans de tels moments. La réaction de Griffon face à la broche fut quelque peu rassurante. On pouvait lire l’inquiétude dans le regard du châtelain, à la grande surprise du messager, ce pourrait-il que les sentiments du Langecin soient beaucoup plus profonds que se que la princesse imaginait? Elle qui, après lui avoir dit adieu, ne pensait jamais le revoir. Elle avait eu l’impression que ce  sentiment s’était confirmée après n’avoir reçu aucun message de la part de Griffon pendant ses nombreuses ennéades. Certes, elle avait tendance à être un peu impatiente, mais elle avait toujours pensé que lorsque l’on aimait réellement quelqu’un, on n’hésitait pas à faire un léger effort une fois de temps en temps non?  Mais bon, Devon n’était pas venu pour faire une analyse des sentiments de la princesse ou quelconque reproches au Châtelain pour son manque de communication envers la ô combien charmante princesse marchande. L’humain était chanceux de l’avoir…  Cela ne prit quelques secondes pour que Griffon reprenne ses esprits, et il demanda à ses sbires de quitter la salle. Devon se retourna vers son compagnon milicien pour lui faire un signe de tête, signe qu’il voulait continuer la discussion seule avec le seigneur. Le milicien passa en regard la pièce, tentant de trouver quelconques problèmes, mais lorsque son examen silencieux fut terminé, il quitta rapidement la pièce, fermant la porte derrière lui. Vint enfin le temps où Griffon lui ordonna de parler. Définitivement la bienséance ne faisait pas partie des priorités du châtelain.


Devon ne broncha pas, conservant toujours son visage de marbre avant de commencer la discussion; « Mes hommages mon Seigneur, mon nom est Devan Lesparma, je suis un messager à l’emploi de Son Altesse Maralina Irohivrah, Princesse Marchande d’Uldal’Rhiz, Membre du Conseil de Thaar et Propriétaire de la compagnie Irohivrah. » Le rouquin eut un sourire lorsqu’il prononça ses mots. Il se faisait un plaisir de rappeler pour qui il travaillait et c’était aussi un timide rappel au seigneur, comme quoi qu’il ne se laisserait pas intimidé par son titre ou ses avoirs. Disons que la personne qu’il représentait était, dans sa tête, beaucoup plus puissante que pourrait espérer être un jour le pauvre seigneur. Il ne laissa pas le temps de répondre à ce dernier et continua; « Son Altesse espère que votre traversée de la mer Olienne s’est bien passée. N’ayant eu aucune nouvelle depuis quelques ennéades, Son Altesse s’est demandé si vous étiez revenu sain et sauf. » C’était complètement faux, la princesse avait des espions un peu partout en péninsule, elle savait très bien ce qui se passait, surtout qu’elle préparait de faire dans les prochaines ennéades. Mais cela, Griffon ne le savait pas, à moins qu’il se doute de l’étendue du réseau de son amante… Le Thaari se racla la gorge avant de continuer, la suite ne serait pas facile à dire. « Je vous rassure, la Princesse se porte extrêmement bien, ses commerces fleurissent et les accords commerciaux vont bon train. » Devan prit une grande inspiration avant de continuer; « Son Altesse a une nouvelle des plus capitales à vous faire entendre et nous devons admettre que nous ignorons quelle sera votre réaction. » Ce dernier avala difficilement encore une fois et laissa tomber la bombe; « La princesse d’Uldal’Rhiz est enceinte. »


Le silence sembla prendre possession de la pièce. Un silence lourd malaisant, durant lequel le messager tentait tant bien que mal de lire une quelconque expression sur le visage du châtelain. Ne sachant comment interpréter sa réaction, il se dit que la meilleure façon de le déchiffrer était de continuer. « Il est inutile de préciser qui est le père, la princesse est absolument certaine de son identité. D’où ma présence ici. » Le rouquin tenta de prendre un air jovial avant de rajouter; « Félicitation Mon Seigneur, votre progéniture sera l’héritier d’Uldal’Rhiz. » Devan ignorait comment réagir le Seigneur. Mais ce dernier était assez brillant pour réaliser qu’es qu’une nouvelle comme cette dernière voulait dire pour le péninsulaire et ce n’était définitivement pas de bon augure pour ce dernier. La Princesse Marchande avait une idée en tête et le pauvre Griffon n’était pas encore sorti de l’auberge! Ne restait qu’à déchiffrer la réaction du péninsulaire avant de lui faire parvenir le reste du message…

Devan Lesparma:

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MessageSujet: Re: Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui [Griffon]   Pourquoi dire peut-être lorsque l'on peut dire oui [Griffon] I_icon_minitimeDim 25 Nov 2018 - 0:52

Griffon leva presque les yeux au ciel, du moins au plafond de pierre grisâtre, le messager n'avait pu obtenir la broche d'agent de deux façon: en la prenant sur le cadavre de Maralina ou si cette dernière la lui avait donné. De plus lui rappeler les titres de la princesse ne faisait qu'ombrager l'humeur d'un Griffon cruellement au courant de la différence de pouvoirs entre les deux amants, surtout que rappeler les titres de quelqu'un qui en avait plus que lui avait le don de l'agacer ; le sourire détestable de Devan n'aidant pas. Il voulut arrêter le messager pour qu'il aille droit au but. C'était cette partie-là du protocole que Griffon détestait le plus ; il essayait toujours de sauter l'énoncé des titres d'autrui pour passer aux siens puis à l'ordre du jour.

Son cœur rata un battement. C'était pour avoir de ses nouvelles qu'elle avait envoyé quelqu'un? Il n'avait pas envoyé de missive car c'était bien trop dangereux, aussi bien pour lui que pour elle. Il avait supporté un éloignement qui lui avait coûté un nombre incalculable de nuits blanches, il vivant avec une inquiétude qui lui coupait l'appétit, il lui arrivait de passer des heures sur les remparts le regard perdu dans le vide à se demander ce que faisait son aimée, si elle pensait toujours à lui et voilà qu'elle doutait de lui? Il serra les poings machinalement et tenta de se calmer. S'énerver sur le messager n'y changerait rien même si c'était délicieusement tentant. Il se laissa perdre dans ses pensées, sa raison et son amour lui dirent que de toute façon, ça, la princesse ne pouvait le savoir et qu'elle avait tous les droits de se poser des questions. Sa colère répliquait que Maralina se devait d'être plus prudente. La voix du messager qui n'était qu'un bruit de fond, comme celui de la mer lorsque l'on regarde les vagues sur un dune lointaine vint briser les pensées de Griffon. Les yeux du châtelain qui étaient jusque là fixaient une fissure dans le mur juste au dessus de l'épaule droite de Devan se concentra sur le visage de ce dernier. Avait-il bien entendu? Il regarda le messager avec des yeux incrédules.

Décidément Devon l'énervait de plus en plus à dire une fois de plus ce qui était évident. Sortant de son état de choc il monta les escaliers quatre à quatre puis se retourna un instant, il n'aimait pas Devan mais voulait tout de même qu'il observe, ne serait-ce que pour confirmer à Maralina que Griffon en était bien l'auteur.

"Suivez-moi." Sans attendre de réponse il s'en alla vers l'escalier en colimaçon. Dans le couloir il croisa Kurt qui allait lui dire quelque chose mais le châtelain ne lui en laissa pas le temps. "Du sable, de la cire, du parchemin, de l'encre et une plume. Immédiatement!" Le chevalier s'arrêta une seconde alors que son seigneur le poussa hors de son chemin puis Kurt hocha la tête et s'en alla au pas de course chercher ce qu'on lui avait demandé. Une fois à l'étage Griffon rentra dans la salle où Maralina et lui avaient discutés puis attendit le retour de sa commande. Pour éviter que Devan n'ouvre éventuellement la bouche il leva la main pour le faire taire. Lorsqu'enfin Kurt rentra avec ce qui lui avait été demandé Griffon s'assit et, plongeant sa plume dans l'encre, se mit à écrire.
Spoiler:

Griffon se retourna vers Kurt qui attendait en silence, deux pas derrière le siège de son maître. "Va me chercher Lars, j'ai une mission pour lui." Kurt hocha la tête et s'en alla à la recherche de son compère chevalier. Une fois l'encre séchée le châtelain cacheta la lettre puis imprima son blason dans la cire chaude d'une pression de son anneau sigillaire avant de se retourner vers Devan. "Donne ceci à ta maîtresse, assures-toi qu'elle lise cette lettre dans son intégralité avant de s'intéresser à la personne qui va t'accompagner. Est-ce bien clair?" Il lui montra la missive d'un geste de la main sans lui la donner pour autant, c'était à Lars qu'il allait la confier.
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