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 Cassiopée Meldyrin : Princesse d'Ys [Terminée]

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Cassiopée Meldyrin
Sang-mêlé
Cassiopée Meldyrin


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Date d'inscription : 27/10/2019

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:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  150 ans
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: 1m70
Niveau Magique : Non-Initié.
Cassiopée Meldyrin : Princesse d'Ys [Terminée] Empty
MessageSujet: Cassiopée Meldyrin : Princesse d'Ys [Terminée]   Cassiopée Meldyrin : Princesse d'Ys [Terminée] I_icon_minitimeDim 27 Oct 2019 - 20:19

CASSIOPEE MELDYRIN

Nom/Prénom :
Cassiopée Meldiryn («mèldirine»), Protectrice d'Ys

Âge/Date de naissance : 150 ans / Cassiopée est née un peu avant l’an 866 du Xe Cycle.

Sexe : Féminin

Race : Demi-drow de Thaar

Faction : Ithri’Vaan.

Alignement : Loyale Neutre

Liens notables : Cassiopée ne fait pas partie du Conseil de Thaar. Ys a beau être la plus petites des « grandes » cités de l’Ithri’Vaan, elle n’a jamais été considérée comme faisant partie du réseau des villes de la Principauté, mais jouit indirectement de la protection du Conseil en cas d’incursions eldéenne. Cette situation précaire fait qu’Ys reste constamment sur un fil, dans une indépendance relative : elle bénéficie de la protection du Conseil qui est due à toutes les cités d’Ithri’Vaan, mais d’un autre côté, ne profite pas de tous les avantages à faire partie de l’union des cités marchandes. En tant que protectrice d’Ys, Cassiopée sait que ses gens veulent le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière : parvenir à conserver l’indépendance d’Ys sur sa politique régionale tout en bénéficiant des largesses du Conseil de Thaar. Cela n’est évidemment pas possible, chaque avantage accordé par le Conseil devant être compensé d’une façon ou d’une autre. Face à cette situation, Cassiopée a adopté une position visant à intégrer Ys dans l’union des cités marchandes et à multiplier les gages de bonne volonté pour entrer au Conseil. C’est à ce jour le seul moyen de parvenir à assurer la prospérité d’Ys et à porter la voix de sa cité au-delà de son territoire.

Vis-à-vis des autres Princes Marchands, Cassiopée ne s’entend peut-être pas avec tout le monde, mais elle sait mettre ses sentiments de côté pour commercer en bonne intelligence. Cassiopée entretient des rapports cordiaux avec Milynéa Lythandas, l’actuel conseiller de Qiryah et Ethirëlon Nas’Olen. Son commerce ne s’étendant pas jusqu’à Geresh, elle entretient des rapports neutres avec la famille Hiisi et malgré son profond respect pour Salfaryl le Sombre, elle n’a pas encore pu trouver les bons accords pour ouvrir une route vers les Milles-Caves. Cassiopée se méfie de Krish Al’Serat comme de la peste, mais pour l’instant, les rapports entretenus sont purement professionnels et semblent honnêtes. Pour des raisons purement éthiques, Cassiopée se tient à distance de Maralina Irohivrah et de son commerce d’esclaves. Si elle autorise son commerce dans sa cité, elle refuse que ses propres navires transportent des esclaves.


Particularité : Cassiopée a la fâcheuse habitude de chanter quand elle travaille. Elle a aussi une affinité particulière avec les Noiraudes, probablement parce qu’elle leur donne régulièrement des sucreries. Sa Noiraude de compagnie s’appelle Suie.

Métier : Princesse-Marchande de la cité d’Ys / Maître-alchimiste

Classe d'arme : Distance (Arbalète)




Possessions & Equipements :
Via son entreprise, la Compagnie Olyane, Cassiopée propose deux types de services : le prêt-sur-gage et la logistique. Elle aime à dire que ce qu’elle vend, c’est avant tout de la sécurité et de l’espace. Si elle ne s’est pas spécialisée dans la vente d’une marchandise en particulier, c’est parce qu’elle ne vend rien d’autre que des espaces de stockage et l’assurance que les biens qui transitent d’une ville à une autre soient bien acheminés. Depuis Ys, elle dirige un réseau de transports qui font la liaison entre Thaar, Ys, Quiryah, Uldal’Rhiz, Ashaï, Sélynonte et Méthylène. Malgré ses efforts, elle n’est pas encore parvenue à étendre son réseau plus loin et la concentration de ses activités à Ys depuis sa prise de pouvoir l’a forcé à consolider son réseau plutôt que de l’étendre.

En parallèle de la logistique, Cassiopée a développé un service de prêt-sur-gage dans les villes où son réseau s’étend. Les monts-de-piété de la Compagnie Olyane sont des établissements bien tenus et bien gardés. Les objets qui y transitent vont des simples bijoux de famille aux objets d’art les plus incongrus. Chaque bien fait l’objet d’un inventaire et d’une expertise scrupuleuse par les employés et l’argent des intérêts offre une rentabilité certaine.

Cassiopée agit ainsi comme une facilitatrice. Elle se fiche éperdument des luttes entre marchands pour le contrôle des soieries, des épices, des bois rares ou du grain, du moment que ce sont ses navires qui les transportent et ses entrepôts qui les gardent. Si bien entendu les Princes Marchands disposent des fonds nécessaires pour organiser leurs propres routes commerciales, Cassiopée s’intéresse surtout aux marchands qui n’ont ni le prestige ni les moyens des Princes Marchands. La logistique et le transport demandant de la place, la jeune femme a mis l’accent sur le développement du port d’Ys et dispose d’entrepôts lourdement gardés dans les villes dans lesquelles elle est implantée.

Cassiopée ne vit pas au palais d’Ys, qui sert aujourd’hui de lieu de rassemblement pour le conseil des guildes et le conseil des citoyens de la ville. Elle a ses quartiers dans un petit domaine aux abords de la ville, entouré par un verger d’oranges. Elle y a installé son laboratoire et accueille régulièrement des experts venus des quatre coins de l’Ithri’Vaan pour y réfléchir à de nouvelles expériences.

Apparence :
Cassiopée est une sang-mêlé ayant vécu ses longues années sous le soleil estreventin. Si ses oreilles ne trahissent pas son héritage elfique, n’importe quelle personne peut constater qu’elle est loin d’être humaine en regardant sa peau, ses cheveux et ses yeux. Cassiopée a une peau légèrement grisée, comme si l’on avait déposé une fine pellicule de cendres froides sur son épiderme. Ses cheveux, généralement portés mi-longs, ont pris la couleur de la neige avant son trentième anniversaire (ils étaient autrefois noirs). Si elle a longtemps hésité à les teindre, elle assume aujourd’hui pleinement cet héritage. Ses yeux sont d’un gris pâle qui prend parfois des reflets nacrés au soleil.

Cassiopée est adroite et agile. Les années passées à exercer l’alchimie l’ont obligé à être particulièrement méticuleuse dans ses gestes et ceci se ressent aussi bien dans sa manière de se tenir que de se déplacer. Contrairement à beaucoup de ses congénères, Cassiopée a réussi à survivre à la violence de la vie en Ithri’Vaan et ne porte pas de marques ou de cicatrices.

La Princesse Marchande a toujours préféré les tenues pratiques et sans fioritures, contrairement à la majorité des vaanis. Cette simplicité tranche particulièrement dans le milieu estreventin, mais Cassiopée a toujours souhaité marquer le fait qu’elle vient d’un milieu simple et non de la haute société vaanie. La maître-alchimiste parle l’Olyan, le Drow et le Péninsulaire couramment. Ce n’est que très récemment qu’elle a commencé à apprendre le dawi, mais l’alphabet runique n’est pas sa spécialité. Elle dispose d’une grande résistance au poison et aux maladies de par son héritage drow.


  • Taille : 1.70m
  • Couleur des yeux : Gris clair


Personnalité :
Cassiopée est une personne amène et joyeuse, ce qui tranche par rapport à l’image hautaine et distante des Princes-Marchands. Elle aime à s’entourer de gens de confiance et dotés de compétences hors du commun, quel que soit leur classe sociale. Malgré ses origines modestes, elle n’a pas, contrairement à d’autres Princesses Marchandes, d’aversion pour les gens du peuple, avec qui elle entretient souvent des relations d’amitiés sincères.

Décidée à ne pas se laisser aller à la mélancholie qui touche de nombreux sang-mêlé, Cassiopée cherche à apprécier la vie et à permettre à celle des autres de s’épanouir. Curieuse de nature, elle aime les nouvelles sensations et recherche activement tout ce qui pourrait l’aider à améliorer ses connaissances sur le monde qui l’entoure. Cassiopée aime l’humour et le rire : « Rire, c’est déjà réfléchir » a-t-elle l’habitude de dire. Férue d’alchimie et d’ingénierie, la jeune femme cherche à utiliser ses connaissances au mieux pour améliorer la vie des gens qui l’entourent. Inventive et consciente qu’une ville mal organisée est comme une décoction instable, elle ne ménage pas ses efforts pour parfaire ses connaissances et y trouver des applications pratiques.

Cassiopée aime la liberté, mais est consciente du poids des responsabilités qui accompagnent cette même liberté. Elle n’hésitera pas à dire le fond de sa pensée et à exprimer publiquement son désaccord si quelque chose lui déplait. Son honnêteté est bien appréciée auprès des siens, mais son franc-parler peut lui jouer des tours quand elle se retrouve face à la pseudo-noblesse vaanie, qui apprécie les circonvolutions du langage. Elle a cependant une grande maîtrise des lois de l’Estrevent et peut assez rapidement déterminer si on lui raconte des bobards.

Profondément humaniste, la jeune femme milite activement contre l’esclavage, mais ne peut se résoudre à l’abolir à Ys sans déclencher une guerre civile. Décidée à montrer l’exemple, elle n’emploie que des hommes libres dans la Compagnie Olyane. Elle sait pertinemment qu’elle ne peut changer des siècles de traditions d’un claquement de doigts et sait qu’elle ne peut pas se battre contre des moulins à vent. Etant d’un humanisme « bien tempéré », elle essaye de prendre les hommes tels qu’ils sont et non comme ils devraient être.

Cassiopée adresse principalement ses prières à Néera. En matière de religion, elle reste très hostile aux enseignements des divinités eldéennes, mais se garde bien de l’exprimer officiellement, du moment que les fidèles du panthéon sombre ne se mettent pas à attaquer au hasard des gens dans les rues pour leurs rituels. Si son fonctionnement d’esprit est très rationnel, elle ne sous-estime pas le poids de la spiritualité comme force motrice des individus. Elle a dans sa tête ce qu’elle nomme son cabinet de curiosités : des pensées et des problèmes qui se posent à elle et qu’elle résout patiemment pour se distraire.

Capacités magiques :
Alchimie niveau maître

Après des années passées à consolider ses positions et à développer son réseau de services logistiques, Cassiopée se mit à rechercher un emplacement idéal pour concevoir son laboratoire. Elle en trouva un, dans un domaine proche d’Ys. Pendant plusieurs années, elle invita dans son laboratoire des maîtres-alchimistes et des artisans de toutes sortes pour travailler avec eux sur de nombreux projets. Elle devint connue dans les cercles intellectuels de l’Ithri’Vaan pour être une personne non seulement fiable, mais aussi capable de mettre en relations les bonnes personnes.

Cassiopée a la patience et les compétences pour défricher le champ très vaste de l’alchimie. A l’abri dans son laboratoire ou sur le terrain pour récupérer des matériaux spéciaux, la jeune femme œuvre depuis plusieurs décennies à faire de l’alchimie une pratique aussi redoutable que la magie et aussi utile que la science vaanie. C’est une discipline ouverte aux amateurs, mais qui demande un véritable savoir-faire pour parvenir à en tirer la pleine quintessence. Cassiopée fait partie des personnes qui ont à la fois le temps, la longévité et la patience pour explorer les possibilités de l’alchimie.

La Princesse pratique l’alchimie à partir de lourds volumes de recettes, de schémas et de rapports qu’elle recueille depuis des dizaines d’années dans sa bibliothèque. Ses principaux médiums sont ses outils d’alchimie, qu’elle a passé des années à mettre au point avec de nombreux artisans. Elle parvient, grâce à l’alchimie, à produire des effets étonnants : acides, poudres de guérison, poisons mortels, élixirs, …

L’alchimie a beau être une pratique coûteuse et risquée au vu des risques à prendre pour s’accaparer les meilleurs matériaux, Cassiopée est parvenue à sécuriser une bonne partie des composants dont elle a besoin grâce à son empire commercial. Cela lui permet, entre autres, de ne pas se retrouver à court de matières premières et de pouvoir aisément dénicher quelques ingrédients rares si le besoin s’en fait sentir. Cassiopée a appris pendant son siècle d’existence, l’anatomie de nombreuses créatures et ce qu’elle pouvait en extraire. Elle sait donc utiliser un bistouri et les outils de base de la médecine vaanie pour pouvoir récupérer ce dont elle a besoin sur n’importe quel espèce vivante ou morte.

Cassiopée dispose d’un laboratoire où elle mène ses expériences, au travers de l’utilisation de cinq outils d’alchimie principaux. En raison de la complexité de l’installation, elle ne peut pratiquer correctement l’alchimie que dans ce laboratoire. Au cours de son existence, Cassiopée s’est intéressée aux propriétés de différents outils, qu’elle a construit avec l’aide notamment de maîtres artisans de plusieurs contrées.

Son premier outil est l’athanor, un immense four dont les plans ont été dessinés par des maîtres forgerons nains et qui lui sert à préparer les poudres alchimiques qu’elle range dans de petites cartouches de cuivre, d’étain ou de tout autre métal. Par l’utilisation de l’athanor, la jeune femme est capable de produire des poudres alchimiques par la combustion des matériaux précieux et leur mélange avec des flux magiques.

Son deuxième outil est le creuset, un pot servant à la fusion et à la calcination des métaux et des matériaux. Ce creuset en acier odelin a été réalisé par un artisan elfe il y a de cela plusieurs décennies. Il sert à Cassiopée à préparer des métaux mais aussi des charbons alchimiques qu’elle range dans des petites boites gravées : des pyxides.

Son troisième outil est la cornue une variété d’alambic en verre finement ouvragé par des maîtres-verriers de Diantra. Cette cornue, par le biais de diverses manipulations au travers d’éprouvettes et de protocoles alchimiques, lui permet de créer divers liquides épais au fort parfum huileux qu’elle conserve dans des ampoules de verre fin.

Son quatrième outil d’alchimie est bien entendu l’alambic traditionnel utilisé par les fabricants de liqueurs de l’Estrevent. Si son propre alambic est une version modifiée de l’alambic standard, il lui permet de créer des liqueurs avec les ingrédients alchimiques qu’elle récupère. Le procédé est certe long et nécessite une grande attention, mais elle est capable de créer des liqueurs et des filtres aux propriétés uniques avec précision. Ces liqueurs sont conservées dans des fioles de verre épais. Elle en emporte toujours quelques-unes avec elle.

Le dernier outil atypique qu’elle utilise est un aludel, un instrument banal au Puy, mais pratiquement inconnu des gens du peuple. Un aludel ressemble à de petits pots empilés les uns sur les autres pour former une colonne ouverte par les deux bouts. L’aludel sert à sublimer la matière alchimique, c’est-à-dire les faire passer de l’état solide à l’état gazeux. Les Drows s’en servent traditionnellement pour les principaux narcotiques qu’ils fument et conservent dans des flacons. Cassiopée a repris ce principe pour créer aussi bien des hallucinogènes que des stimulants.





Histoire

Enfance à Thaar (866/X – 900/X) :
Cassiopée est née dans une famille d’usuriers de Thaar. Dès son plus jeune âge, elle aide ses parents au mont-de-piété qui sert à prêter de l’argent essentiellement aux doedhels tentant de s’installer dans la cité et qui ne disposent pas assez de liquidités pour pouvoir acheter une parcelle de terre. Les parents de Cassiopée n’étaient pas bien riches, mais leur activité leur permettait de bénéficier du soutien de la guilde des argentiers de Thaar. Cassiopée grandit dans un environnement où l’argent changeait de poche tous les jours et où les objets les plus insolites s’entassaient dans l’arrière-boutique, éveillant sa curiosité. Auprès de ses frères et sœurs, elle apprit à lire, écrire et surtout compter les écus qui s’accumulaient dans la petite cassette familiale et qui servaient à acheter le délicieux pain quotidien. La petite Cassiopée apprit énormément sur le monde qui l’entourait en s’aventurant dans l’arrière-boutique du mont-de-piété et en découvrant les livres et les objets étranges qui peuplaient cette pièce merveilleuse.

Adolescence à Thaar (900/X – 920/X) :

Les parents de Cassiopée ne gardèrent que le premier né de la famille pour les aider au mont-de-piété et hériter de l’affaire familiale. Cassiopée et sa fraternité furent envoyés auprès de différents oncles et tantes aux quatre coins de l’Ithri’Vaan pour apprendre un métier et gagner leur indépendance. Cassiopée est confiée à l’un de ses oncles, qui travaille comme prévôt auprès du Conseil des Princes-Marchands. Sous sa direction, elle apprend les lois qui régissent l’Ithri’Vaan et les relations complexes que les Vaanis entretiennent avec le droit et la justice, mais aussi les bases de l’esprit rationnel. Sur son temps libre, elle s’initie à la culture vaanie des salons d’intellectuels. Elle y découvre l’alchimie et approfondit ses connaissances sur le droit.

Les débuts en Ithri’Vaan (920/X – 930/X) :

Cassiopée est appointée prévôt et sillonne la contrée pour y enquêter et juger les affaires qui opposent les marchands. Durant cette période, elle découvre non seulement les problèmes qui émaillent le territoire, mais aussi la culture estreventine des différentes cités. Dans chaque cité, elle fait connaissance avec des gens issus de toutes les classes sociales et découvre que l’alchimie n’est pas une pratique isolée et que de nombreux alchimistes échangent leurs connaissances par missives depuis des générations. Cassiopée finit par intégrer petit à petit ce réseau informel.

Nomination à Thaar (930/X – 945/X) :

Cassiopée est nommée prévôt de Thaar après des années passées à arpenter l’Ithri’Vaan. Néanmoins, être prévôt nouvellement nommé à Thaar signifie commencer tout en bas de l’échelle et Cassiopée se retrouva affectée aux tâches les plus ingrates, ne disposant pas des contacts et des ressources nécessaires pour s’élever. Ce travail, bien que peu valorisant, lui permet cependant d’être au cœur de la toile des intrigues de Thaar et de rencontrer de nombreuses personnes. Malgré son faible statut, elle parvient à assurer sa position et à apparaître comme quelqu’un de droit et d’honnête dans la cité. Malheureusement pour elle, la droiture et l’honnêteté sont des qualités peu demandées dans la justice vaanie et elle reste bloquée à un poste peu reluisant. A force de fréquenter les cercles d’alchimistes, de marchands et de lettrés le soir dans les salons, Cassiopée continua de pratiquer l’alchimie … mais elle manquait de fonds et sa paye de prévôt ne parvient pas à couvrir ses dépenses. Réfléchissant sur la manière de gagner rapidement et efficacement de l’argent, elle investit dans un entrepôt abandonné situé non loin des Soieries, dans un quartier tranquille. Elle utilise ses contacts pour louer des espaces d’entrepôts pour des marchandises et embauche des affranchis pour garder l’ensemble. Petit à petit, l’entreprise de Cassiopée prend forme et elle reproduit plus ou moins consciemment ce qu’elle avait appris toute petite chez ses parents : garder des biens, contre de l’argent. Cette petite entreprise de logistique fut fructueuse : elle permit aux marchands ne disposant pas des ressources nécessaires, de mettre en stock leurs marchandises le temps de pouvoir les écouler. De par sa qualité de prévôt, la confiance s’installa : ce n’est pas parce que l’Ithri’Vaan est une terre de corruption et de manigances que les Vaanis ne sont pas capable d’apprécier la loi et les règles bien respectées.

Installation à Quiryah (945/X – 950/X) :

Sa petite entreprise ayant pris correctement forme, Cassiopée se décida à quitter le corps des prévôts pour parcourir à nouveau la contrée, avec un regard neuf. Profitant de plusieurs mois de voyages pour rencontrer les différentes populations de l’Ithri’Vaan, elle compila ses recherches dans de nombreux carnets pour comprendre avec précision le fonctionnement de l’Ithri’Vaan et comment elle pourrait poursuivre son entreprise. Elle finit par s’installer à Quiryah et entre en contact avec le Conseil des Guildes pour y offrir ses services après avoir racheté et rénové un entrepôt. Après des semaines à négocier avec les guildes, elle finit par conclure un accord intéressant mais limité lui permettant d’accueillir des marchandises dans son entrepôt sous réserve d’organiser elle-même la sécurité du transit des marchandises qui lui étaient confiées sur la route Quiryah – Thaar. L’opportunité étant trop belle, Cassiopée fit se jouer ses relations et parvint à financer la paye de quelques mercenaires pour assurer le transport des marchandises qui lui étaient confiées sur la route commerciale. Elle commença par de petites quantités, préférant gagner peu, mais risquer moins. Si la situation à Thaar était stable, la route menant à Quiryah pouvait se révéler dangereuse si on n’y prenait pas garde. Fort heureusement, la solde des mercenaires et sa qualité d’ancienne prévôt offraient une certaine garantie à ses clients, si bien que Cassiopée se révéla une personne de confiance pour assurer une partie la logistique sur cette route commerciale que les guildes ne souhaitaient pas gérer elle-même.

Départ pour la Côte Brûlée (950/X-965/X) :

Profitant du fait que sa petite affaire tournait bien, Cassiopée confia la responsabilité de la ligne Quiryah – Thaar à des hommes de confiance et ouvrit assez facilement une liaison avec Ys. Hors de question d’utiliser des esclaves : les entretenir coûtait trop cher et leur loyauté était toute sauf acquise. Il lui fallait désormais continuer à développer son affaire et relier les différentes villes de l’Ithri’Vaan et il existait sur la Côte Brûlée un défi à sa taille : parvenir à maintenir une ligne entre Sélynonte et Méthylène malgré la piraterie. Après avoir constitué une petite réserve d’argent, elle se lança à corps perdu dans ce défi. Cela répondait aussi à un impératif plus personnel. Cassiopée avait entendu dire que des alchimistes de haut niveau arpentaient les terres de la Côte Brûlée. Si elle parvenait à stabiliser une ligne commerciale dans la région et apprendre de nouvelles recettes auprès de maîtres renommés, la récompense était double. Ce fut cependant plus compliqué que prévu. Non seulement, Cassiopée n’était pas du cru, mais en plus, elle avait quelque peu sous-estimé la force politique que constituaient les pirates. Loin d’être de simples barbares sanguinaires, ces derniers se révélaient liés par des codes d’honneur somme toute assez complexe et les marchands locaux savaient pertinemment comment jouer au sein de ce système pour éviter leur courroux. Ce qui devait durer quelques mois dura finalement plusieurs années, le temps que Cassiopée parvienne à gagner la confiance des différents acteurs en présence et à comprendre la manière d’opérer des marchands et des pirates. Entre les aller-retours incessants à Quiryah et la Côte Brûlée, sans compter la recherche des maîtres-alchimistes, ce ne fut pas la meilleure période pour elle.

Investir à Ys (965/X – 7/XI) :

Etant parvenue à sécuriser un réseau logistique sur la Côte Brûlée, Cassiopée partit à Ys, pour y développer son affaire. Elle avait besoin d’un ancrage dans la cité et d’un accès au réseau fluvial pour pouvoir effectuer une liaison avec la Côte Brûlée. Cassiopée s’installa à Ys en achetant une résidence proche de l’Agora pour y créer une maison de prêt-sur-gage. Petit à petit, elle investit dans le port d’Ys, rachetant progressivement les entrepôts et finançant la construction de nouvelles infrastructures pour ses navires. S’entendant bien avec les locaux et les marchands pour la qualité de ses prestations, elle préféra investir son argent sur le bord de mer, afin d’accueillir les marchandises qui devaient s’échanger au cœur de la cité. A l’époque, le port d’Ys était véritablement en retard par rapport aux autres cités. La famille d’Ys, qui contrôlait la région, avait mis l’accent sur le commerce à l’intérieur des terres, isolant du même coup la cité d’un juteux trafic fluvial et maritime, qui peinait à se consolider. En revanche, l’Agora restait une véritable ruche, capable d’absorber le trafic de nombreuses marchandises … mais en l’absence d’un port digne de ce nom, l’ancien colisée reconverti n’était pas à son plein potentiel.

Cassiopée tira parti de cette situation pour développer le port d’Ys et acheter des parcelles en bord de mer, afin de constituer son propre territoire dans ce qui était autrefois juste un petit port de pêche et de marchandises, doté de quelques pontons pour les chalutiers. Elle mit de nombreuses années, mais sous sa direction et grâce à l’argent investi, elle parvint à gagner la confiance de la famille d’Ys et disposer des droits pour bâtir un port digne de ce nom. Contrôlant le bord de mer, elle fit en sorte que la route commerciale entre Quiryah, Baaz’hima et les cités de la Côte Brûlée puisse se développer à Ys et enrichir les locaux (et elle-aussi par la même occasion). Ces investissements et le fait qu’elle donna du travail à la population pauvre d’Ys sur les docks lui permit de non seulement apparaître comme une personne bienveillante auprès des plus démunis, mais aussi de se positionner comme une femme de confiance pour la famille d’Ys et les guildes en matière de commerce. Pendant plus d’un demi-siècle, la jeune femme fit des pieds et des mains pour que le port devienne un des lieux connectant l’Agora au reste du monde et faire ainsi sortir progressivement Ys de sa léthargie.

La vacance du pouvoir à Ys (7/XI – 8/XI) :

En 7 du XIe Cycle, Cassiopée contrôlait le port d’Ys d’une main de fer et jouissait du soutien d’une bonne partie de la population et des guildes marchandes. Seule l’Agora, le symbole du pouvoir de la famille d’Ys restait une institution inatteignable, même pour elle. L’Agora avait été jusqu’à présent une véritable problématique pour Cassiopée et l’avatar de ce qui paralysait la prospérité d’Ys … tout en l’assurant. Le Colisée était certes un bâtiment idéal pour le commerce, mais la famille du d’Ys et certaines familles s’étaient arrogés depuis des lustres le monopole sur ce bâtiment. Toute marchandise arrivant à Ys par la mer passait certes par le port détenu par Cassiopée, mais toute marchandise, qu’elle vienne de la mer ou de la terre, finissait à l’Agora, où elle était taxée lourdement. L’argent obtenu servait à remplir les caisses de la famille régnante, qui profitait des largesses et de l’injustice de ce système pour vivre de rente.

La famille d’Ys ne devait pas sa légitimité sur les terres d’Ys grâce à son travail et à son dur labeur en tant que commerçants émérites, mais de par un obscur bout de papier signé par la noblesse Péninsulaire trois siècles plus tôt lui accordant des droits sur des terres dont ils ne s’occupaient point … puisque cette famille vivait principalement à Thaar et ne venait à Ys qu’une fois par an pour l’été. Ceci avait le don de particulièrement agacer Cassiopée : la présence de cette « fausse noblesse » était problématique pour la prospérité d’Ys … et comme les nobliauds se contentaient simplement d’empocher l’argent produit par les autres pour eux … Ce n’était ni plus ni moins qu’une forme d’esclavage subtil. Si certains s’en accommodaient, ce n’était pas le cas de Cassiopée. Mais visiblement, Ys ne semblait pas être traitée de la même manière que les autres cités de l’Ithri’Vaan.

Malgré tout, Cassiopée était restée en contact cordial avec la famille d’Ys. Rien ne servait de les énerver, d’autant que durant ses longues années, elle avait appris à connaître ces gens qui se présentaient comme les maîtres du territoire sans y vivre au quotidien. Leur logique était simple : ils étaient prisonniers de vieilles traditions péninsulaires. Les liens du sang et le prestige de la lignée valaient plus que les affaires rondement menées. Il n’y avait rien d’étonnant à ce que ces gens se désintéressent du sort de leur terre pour peu que l’argent rentrait et que la lignée prospérait avec de nombreux enfants.

La situation changea du tout au tout quand ce fut l’ainé des fils du patriarche d’Ys qui prit la succession officieuse de son père aux affaires. Si son oncle gouvernait Ys depuis le Palais, l’ainé se devait de prendre part aux affaire d’Ys pour légitimer son rôle et son importance auprès des notables du cru. La présence de cet héritier était une véritable épine dans le pied pour les marchands et pour Cassiopée : non seulement, il passait pour un parvenu, mais en plus, il se permettait de traiter les marchands comme de simples gueux, ne comprenant pas grand-chose aux affaires de la cité.

Cassiopée tenta d’expliquer à l’aspirant la manière dont fonctionnait le monde du commerce et la vie quotidienne dans cette cité grouillante, mais elle fut accueillie avec les honneurs dus à son modeste rang : « Ys ne discute pas avec les marchands de rien ». La situation s’avérait particulièrement compliquée. Non seulement, le nobliaud n’y entendait rien aux affaires, mais en plus, le courant ne passait pas entre Cassiopée et lui. Elle apprit bien rapidement qu’au sortir d’une soirée bien arrosée, il avait menacé de saisir les biens du port pour se fabriquer une flotte de navires pour mettre un terme aux activités pirates dans la région … un véritable génie … N'importe qui d'un peu expert en commerce savait que les pirates étaient essentiels à la saine concurrence entre marchands.

Une solution se profilait cependant. Le patriarche avait deux filles dont l’une était suffisamment jeune pour être manipulée : Kahina. C’était une gamine insupportable, mais elle se révélait plus fûtée que son crétin de frère et, le hasard faisant bien les choses, les deux se détestaient. Même si Kahina était protégée par sa mentor, Cassiopée parvint à se mettre en relation avec elle et à lui faire entrevoir les possibilités d’une cité ouverte sur le monde et non plus une simple cité de second rang en Ithri’Vaan.

Assurant à Kahina son soutien tacite, Cassiopée ne mit cependant pas tous ses œufs dans le même panier et profita du fait que l’ainé était peu au fait des affaires d’Ys pour alimenter la grogne des marchands envers les taxes de l’Agora. Dans la mesure où la marchande ne souhaitait pas recourir à la violence, des stratagèmes législatifs furent élaborés pour pouvoir soustraire progressivement les gains réalisés hors de l’Agora aux taxes de la famille d’Ys. Avec les bons juristes et le fait qu’Ys ne disposait pas d’un prévôt estreventin officiel, Cassiopée put entamer un travail de sape de l’autorité du frère de Kahina en exploitant la législation étrange et hybride qui s’appliquait sur le territoire pour que l’argent reste dans les bonnes poches. Malheureusement, rien à faire sur l’Agora, qui restait un bastion imprenable.

La lutte fratricide entre Kahina et son frère prit de l’ampleur en 7 du XIe Cycle si bien que le patriarche se décida à la marier à un Péninsulaire : Maciste de Sybrondil. Le Sybrond et l’ainé eurent cependant la mauvaise idée d’en venir aux mains pendant le banquet d’honneur et comble de la bonne fortune pour la marchande, l’ainé fut tué par le prétendant. Les funérailles ne furent pas glorieuses : de toute façon, après le passage du Sybrond, il ne restait plus grand-chose à pleurer du frère … si tant est qu’un habitant ait voulu pleurer cet homme.

Tandis que Kahina se mariait et devenait Duchesse de Soltariel, Cassiopée ne perdit pas de temps. Si la jeune fille n’avait pas encore revendiqué le trône d’Ys, la mort du frère et le deuil du père laissait ouvert un océan de possibilités, à commencer par un rapprochement avec le Conseil de Thaar et son armée de prévôts. Il fallait à Cassiopée un moyen de se débarrasser de la famille d’Ys par des moyens légaux et pour cela, il lui fallait faire jouer son ancien réseau de législateurs et de juristes pour comprendre quel statut avait exactement Ys vis-à-vis de la Principauté.

Pendant qu’elle attendait une réponse des prévôts, Cassiopée profita de l’absence de Kahina et du deuil de la famille d’Ys pour embaucher des voleurs et faire subtiliser une partie des archives du Palais d’Ys. L’effraction prit la forme d’un sympathique incendie pour couvrir les traces des voleurs. On fit passer ça pour un accident bête et tout le monde n’y vit … que du feu.

Les archives obtenues par la marchande étaient particulièrement intéressantes. Non seulement, elles détaillaient l’éventail des lois complexes qui régissaient Ys, mais en précisaient aussi son statut. Ces archives n’avaient visiblement pas été ouvertes depuis un moment, mais de nombreux points apparurent essentiels pour le plan de Cassiopée.

Trois siècles plus tôt, les terres d’Ys avaient bel et bien été léguées à la famille de Kahina par les Clary. C’était indéniable ! Mais il y avait une petite subtilité dans ce document que seul un prévôt pouvait exploiter. Les Clary avaient légué ces terres à la famille de Kahina sous réserve que les Clary restent au pouvoir : c’était une clause particulière, mais qui assurait au seigneur-lige la loyauté de son vassal pour venir le protéger en cas de problème. Mais la chute des Clary et l’ascension des Princes Marchands avait mécaniquement rendu caduque cet arrangement. Or, étrangement, Ys était restée aux mains des parents de Kahina alors que ces terres n’appartenaient à personne.

Cassiopée tomba des nues. Non seulement les terres d’Ys étaient libres depuis longtemps et devaient rejoindre la Principauté, mais en plus, elle détenait la preuve que la famille de Kahina ne disposait d’aucuns droits pour imposer leurs lois et leurs taxes sur des hommes libres. Toute cette entreprise n’était plus légale du point de vue de la loi estreventine. Non seulement, il était possible d’annuler le système de l’Agora, mais en plus, il était possible de se débarrasser de Kahina et de toute la famille !

Les choses s’accélérèrent quand Kahina revint à Ys pour s’y proclamer Princesse. Elle fit alors ce que Cassiopée n’osait pas faire : elle s’empara de son père et de sa mère et les ramena en Soltariel, non sans avoir confié à Cassiopée la responsabilité d’ouvrir les relations commerciales avec la Péninsule … Quelle aubaine ! La directrice de la Compagnie Olyane se voyait pratiquement offrir Ys sur un plateau d’argent ainsi que des lettres de marques pour ouvrir des comptoirs en Péninsule !

Cassiopée profita cependant de l’occasion pour monter un dossier solide avec les guildes et les citoyens acquis à sa cause pour plaider le cas d’Ys auprès du Conseil de Thaar. Le dossier était de marbre : en sa qualité d’ancienne prévôt, elle en était persuadée. Mais il manquait cependant une dernière impulsion. Après tout, le Conseil de Thaar pouvait publiquement désavouer Cassiopée pour trahison et la débouter, ruinant à tout jamais ses efforts pour contrôler Ys.

La dernière impulsion fut décisive : Kahina chuta de sa position en Soltariel. Profitant de l’occasion, Cassiopée prit l’initiative de plaider la cause d’Ys auprès du Conseil de Thaar, dénonçant les malversations faites par la famille d’Ys et plaidant pour une application du droit estreventin puisque non seulement la famille était en disgrâce même en Péninsule mais qu’en plus, ils avaient bénéficié d’avantages non dus depuis des décennies au mépris de la liberté du peuple d’Ys. Le territoire d'Ys était libre de plein droit et plus aucun reliquat de famille noble péninsulaire n'avait de droits sur ses hommes libres.

Le discours de Cassiopée auprès du Conseil reste à ce jour une des plaidoiries les plus convaincantes de l’histoire des prévôts d’Ithri’Vaan, bien que cela n’intéresse personne à part des historiens en manque de sensations. Quand la directrice de la Compagnie Olyane revint à Ys, Kahina avait perdu ses droits sur ces terres et Cassiopée pouvait désormais amorcer de grands changements dans le fonctionnement de la cité.


Stabilisation du pouvoir (8/XI – 16/XI) :

La poussière retombée, elle établit à la suite d'un discours prononcé à l'Agora, de nombreux changements dans la gestion d’Ys : un conseil de guildes adossé à un conseil de représentants des citoyens dirigeraient la ville sous l’égide d’un Prince-Marchand élu. De cette manière, la ville assurerait sa stabilité dans le temps et disposerait des institutions capables de pallier à la perte de la famille régnante. Cassiopée étant en position de force, elle prit la tête de la cité et multiplia les actions pour que Ys puisse s’ouvrir de manière très large au commerce. Elle utilisa notamment les fonds récupérés dans les coffres de la famille de Kahina d’Ys pour faire rénover l’Agora. Depuis moins d’une décennie, Cassiopée influence la politique d’Ys avec le conseil des guildes et le conseil des représentants.

Après une période de troubles, les choses se sont enfin stabilisées et le commerce est reparti. Cassiopée a pu réaliser son objectif : relier sa route commerciale de la Côte Brûlée à celle de l’Olya. Si l’Agora fonctionne toujours comme le lieu central du commerce à Ys, l’abolition des taxes d’entrée et de sortie a créé de nombreuses opportunités pour les plus démunis. En parallèle, Cassiopée a continué de développer le port et a embauché de nombreux armateurs pour créer des navires. Sa route commerciale allant de Thaar à Méthylène en passant par Quiryah, Uldal’Rhiz, Ys et Sélynonte est maintenant achevée et Ys en est le pivot principal. Le développement de l’activité de prêt-sur-gage lui assure avec la logistique un contrôle certain sur ce qui se passe sur sa route commerciale. Cassiopée vend de l’espace, des opportunités et de la sécurité. Ne pouvant se charger de tout, elle a délégué le contrôle des activités dans les autres villes à ses hommes de confiance.

Cassiopée a obtenu gain de cause auprès du Conseil. Si le rattachement à la Principauté n’est pas encore officiellement actif, Cassiopée milite dans ce sens et multiplie les gages de bonne volonté auprès du Conseil pour que la situation se régularise rapidement et que l’incongruité qui avait permis aux anciens propriétaires des lieux de freiner la prospérité de la cité puisse être résorbée.


Les objectifs de Cassiopée :

Le réseau de caravanes que Cassiopée tente de mettre en place depuis plusieurs décennies est loin d’être parfait. Si elle vient juste de créer le pivot idéal en prenant la tête d’Ys, certaines cités restent en dehors de son réseau d’influence : Geresh, Sol’Dorn, Esion, Naelis, Baaz’Hima, … Son premier objectif est donc de déployer le réseau de transports de marchandises et d’entrepôts dans ces villes et de s’assurer que le trafic soit fluide dans l’Ithri’Vaan. Elle cherche à mettre la main sur le trafic de l’ancienne Voie Impériale pour améliorer son réseau. Son second objectif est de développer Ys de l’autre côté de l’Olya et de reprendre progressivement possession des terres fertiles qui s’y trouvent, mais qui n’ont jamais été réclamées depuis que les Drows ont rasé la ville. Son troisième objectif, plus personnel, est de continuer à approfondir sa pratique de l’alchimie en finançant l’exploration des terres de Nisétis. Au cours de ses voyages, Cassiopée a pu apprendre auprès de nombreux alchimistes que des secrets pouvant la mener au Grand Œuvre y seraient cachés. Qu’il s’agisse d’une bonne piste ou pas, elle est prête à financer les expéditions sérieuses qui souhaitent s’y rendre. Enfin, son dernier objectif est d’obtenir un siège au Conseil de Thaar et de stabiliser la situation précaire de la cité d’Ys sur la scène de la Principauté. Et pourquoi pas s’ouvrir au commerce péninsulaire ?




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Dernière édition par Cassiopée le Jeu 28 Nov 2019 - 21:40, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: Cassiopée Meldyrin : Princesse d'Ys [Terminée]   Cassiopée Meldyrin : Princesse d'Ys [Terminée] I_icon_minitimeLun 28 Oct 2019 - 13:49


Bien le bonjour !

Certains points importants vont être à revoir dans les grandes lignes.

L'origine nisétienne
   
En l'an 0 de Xe cycle, l'Empire Nisétien était réduit à une ville, sa culture était presque intégralement réduite à néant. Ensuite, quand la cité fut rasée en 800:X, les drows le firent afin de faire disparaître le peu qu'il restait de la civilisation nisétienne. Ainsi, que Cassiopée soit une nisétienne pose problème.

- Du fait de cette volonté de destruction totale, être nisétien signifit être mort.
- Les nisétiens étaient demi-elfe, en tant que demi-drow elle ne pourrait être que le fruit d'un viol.

A proprement parlé, Cassiopée ne peut être une nisétienne directe. Elle peut s'en revendiquer (comme tout Vaani), mais n'aura aucune connaissance lié à ce passé perdu. On considère que les rares connaissances sur l'Empire Nisétien sont préservées à travers les sectes draconiques.

Nous le justifions aussi HRP, en tant que Maître du Jeu. L'empire nisétien est la carte de 'l'empire perdu', source de RP de découverte. Accepter des personnages survivants nuirait grandement à la gestion de ces découvertes.


Être esclave chez les drows

Un drow n'apprendra pas tout ce qu'il sait à un esclave, d'autant plus un ancien ennemi. L'esclavage ne serait en rien bénéfique à Cassiopée et ne lui permettrait pas de s'en sortir.

Le Maître Ingénieur aura reçu une formation militaire comme tout drow, et sera un minimum protégé, que Cassiopée soit capable de l'assassiner est hautement improbable.

Ensuite, la Dothka ne se dérangerait sans doute pas pour une esclave. Et, si c'était le cas, elle n'aurait pas de mal à lui mettre la main dessus pour l'exécuter.

En résumé, la trame 'esclave drow' n'est pas cohérente.


Apparence en tant que demi-sang

En tant que demi-sang, Cassiopée vieillit au même titre qu'un éphémère. De plus, un demi-sang à cette âge a dépassé la moitié de sa vie, voire approche de la fin. Ainsi, pour son âge, Cassiopée devrait avoir l'apparence d'une personne mature, de 40-45 ans plutôt que la vingtaine, comme l'indique l'avatar.
Même si son sang immortel est dominant, cela devrait davantage se voir que par le simple couleur des yeux et des cheveux.


Le rapport à l'esclavage

Le rapport de Cassiopée vis-à-vis de l'esclavage sera problématique pour sa compétitive commerciale en Ithri'Vaan, car recourir à des salariés sera plus coûteux. Ses ambitions pour Ys en pâtiront en conséquence.


Gestion d'Ys

Le personnage semble très investie dans l'alchimie comme dans son statut de Princesse Marchande, et la réhabilitation de la ville. Tel que tu le décris, elle ne semble pas déléguer, ce qui pose problème car les journées ne durent que 24h. Or, en tant que PM, elle est censée disposer de gens pour s'occuper de ce dernier point et lui libérer du temps.

Succession : nous t'encourageons à prendre contact avec Maé. InRP, elle a récupéré (emprisonné, pour être exacte) l'ancienne PM d'Ys en Péninsule. Elle pourra sans doute te renseigner sur le personnage, ce qui pourra te servir pour décrire la succession de Cassiopée au titre de PM d'Ys.


Eviter d'abuser des superlatifs

Citation :
"Cassiopée est une des rares personnes ayant la patience et les compétences pour défricher le champ très vaste de l’alchimie."

"Elle est aussi une des rares à maîtriser le processus de fabrication du verre..."

"Férue d’alchimie et d’ingénierie, la jeune femme reste une des personnalités les plus érudites de l’Ithri’Vaan en la matière..."

En Ithri'Vaan, Cassiopée sera loin d'avoir le monopole des connaissances en alchimie, en ingénierie comme en fabrication du verre, ne serait-ce que par la présence de ressortissants nains, pour ne citer qu'eux.


Nous avons conscience que certaines retouches concernent des éléments importants pour ce personnage. Dans tous les cas, le Staff reste à ta disposition, si tu as la moindre question.
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MessageSujet: Re: Cassiopée Meldyrin : Princesse d'Ys [Terminée]   Cassiopée Meldyrin : Princesse d'Ys [Terminée] I_icon_minitimeMer 27 Nov 2019 - 10:36

Les dernières modifications ont été apportées.
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MessageSujet: Re: Cassiopée Meldyrin : Princesse d'Ys [Terminée]   Cassiopée Meldyrin : Princesse d'Ys [Terminée] I_icon_minitimeJeu 28 Nov 2019 - 22:16

Plus de PM, pluuuuuuuuuuuus !

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Code:
[Métier] : Princesse-Marchande de la cité d’Ys, Maître-alchimiste

[Sexe] : Femme

[Classe d'arme] : Distance

[Alignement] : Loyale Neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Un petit gif d'alchimiste:

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