Nombre de messages : 3 Âge : 32 Date d'inscription : 12/09/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 24 ans Taille : 1m72 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Eurybia Pyrit [terminé] Mer 20 Nov 2019 - 2:34
Possessions & Equipements : Son périple et la multitude de péripétie qu’elle a endurée ont réduit ses possessions à une dague au tranchant effilé et à une tenue de cuir souple. Cette dernière comprend un corset matelassé qu’elle porte par dessus une chemise, des bottes et des gantelets de cuir.
Apparence :
Taille : 1m72
Couleur des yeux : brun clair
Couleur des cheveux : blonds
Qu’elle est loin, l’époque où on la voyait sourire par gaieté. Un sourire peut tout changer, et pas forcément pour le meilleur. Eurybia ne le sait que trop bien pour en avoir fait les frais. Quel genre de femme s’aventure si loin de chez elle ? Une de celle un peu trop ouverte, sans doute. C’est ce qu’ils ont dû penser. Personne ne se rendra compte qu’elle a disparu. Si on s’en rend compte, ça sera sans doute des années.
Des années. Effectivement. Qu’avait-elle cru ? Beaucoup trop de choses, pour sûr. Ses traits jovials sont tendus par l’angoisse. Les pommettes douces qui arrondissaient son visage sont saillantes désormais et lui donnent un air féroce souligné par un regard glacial. Comment des yeux aux éclats de soleil pouvaient-ils paraître aussi froids d’ailleurs ? Peut-être de par la désinvolture qu’ils avaient à se détacher du danger avec un désintérêt irréel. Peut-être que si l’on détourne le regard, la menace s’envole. Peut-être que si on l’ignore, la douleur cesse d’exister.
Du reste, son corps à elle, ou ce qu’il en restait, était toujours là, malheureusement. Sa musculature avait souffert de la vie en mer, elle flottait dans sa chemise, elle avait dû faire un trou supplémentaire à la ceinture de son pantalon. Ce n’était pas qu’elle était une beauté, c’était juste qu’elle était une femme. D’une manière ou d’une autre, une femme, ça a toujours son utilité. Si elle s’était coupée les cheveux avant de partir, très courts, comme un garçon, est-ce que les choses auraient été différentes ? Peut-être. Peut-être pas. Mais ça ne serait plus jamais aussi dur que ça l’avait été, en tout cas si elle se souvenait de ce qu’était l’espoir, elle l’espérerait. Avaient-ils remarqué les tatouages qui marquaient son corps ? Est-ce qu’ils s’en étaient diverti ? Elle les cache. Et même à table, elle mange avec ses gants qui lui remonte jusqu’au coude. Ils lui rappelaient une autre vie. Par endroit, les marques d'encre sont totalement altérées par les cicatrices, souvenirs de ses péripéties, elle les considère comme les empruntes d'Arcam. Parfois elle les contemple dans la solitude, dubitative, sans savoir si elle les haïssait ou si elle en était reconnaissante. Après tout, peut-être que ces marques étaient le coût de sa survie? Au final, la vie n’est parfois qu’une très longue succession de mauvais choix. Le dernier en date était peut-être bien sa décision de retourner à la forge familiale où le pire l’attend encore.
Personnalité :
Une tête de mule avec un caractère bien trempé. C’est l’admiration qu’elle a toujours eu pour ses parents, pour leur sens du travail acharné, leur exigence qui ont fait d’elle quelqu’un de perfectionniste. Le désir d’à son tour susciter l’admiration et d’avoir leur approbation. Sa nature compétitive l’a toujours poussé à se comparé à Helios, pourtant plus âgé qu’elle. Son intérêt pour les armes, de la création à leur maniement en passant bien sûr par leur vente, lui a permis de mémoriser un vaste répertoire d’informations très jeune. Attentive, son œil acéré semble avoir été créé à partir de celui de sa mère, dans le moule de la recherche perpétuel de l’imperfection. Auparavant impulsive et franche, elle a dû apprendre à modérer ses propos pour survivre parmi les pirates. L’ego a tout de suite moins d’importance quand la survie entre en ligne de compte. Mais n’allait pas croire qu’elle a appris à garder son calme, bien souvent son silence est le grondement d’une colère froide qui n’attend qu’une opportunité pour exploser. Depuis son départ de Thaar, elle s’est beaucoup raccrochée à Tyria pendant ses longues nuits où seul le bruit des vagues l’accompagnait dans ses désirs de meurtre inassouvissable. Alors qu’elle avait tendance à chercher la confrontation, elle se munit désormais d’un bouclier d’indifférence pour garder ses angoisses à distance. Passablement traumatisée par sa dérive en mer, elle évite les endroits trop clos ou trop bondés.
Capacités magiques : /
Histoire
Les parents d’Eurybia sont nés, l’un forgeron, l’autre, fille de métallurgiste. L’alliance de ces deux familles étaient moins romantique qu’intéressée. Son père était un homme d’apparence aussi froide que le métal qu’il battait à longueur de journée. Sa forge était son métier, sa passion, sa raison d’être. Sa femme, avait un physique des plus banals. Son perfectionnisme n’avait jamais irrité son époux, elle voyait les faiblesses du métal, les mauvais alliages, elle voyait les défauts de confections. Elle était son moyen à lui de s’approcher du parfait, et lui était un artiste déterminé qu’elle admirait silencieusement. Les talents de négociation de la commerçante et le travail remarquable de son mari avait permis à la famille de s’imposer dans leur domaine tout comme leurs aïeuls. Ils en vivaient plutôt bien.
A Thaar, l’agent est roi. N’était-ce pas une aubaine pour le couple de commerçants ? Les commandes affluaient. Sous la pression de leurs familles respectives, ils eurent finalement une fille, Eurybia. La forge rythmait la vie de la maison, les heures du réveil, des repas, du coucher. C’est donc naturellement que la jeune Eurybia se mit à traîner dans le magasin, ou près de l’enclume. Elle s’émerveillait de l’ouvrage de son père, venaient parfois l’observer dans son travail. L’homme, habituellement avare de paroles s’émerveillait de cette petite créature curieuse qui avait les grands yeux dorés de son épouse. Ainsi, certains matins consistaient essentiellement à répondre aux questions farfelues de la petite jusqu’à ce que sa mère la chasse de l’atelier car «c’est-un-endroit-dangereux-qui-n’est-pas-fait-pour-les-petites-filles». Le monde tournait autour d’elle, et de la forge. Jusqu’à l’arrivée d’Helios, l’apprenti orphelin. Là, elle avait dû apprendre à partager l’attention de ses parents, et elle n’avait pas vu ça d’un très bon œil. Dans les premiers temps en tout cas. Car très vite, une complicité lia les deux enfants. Elle qui avait toujours baigné dans le monde très professionnel de ses parents et des adultes, elle découvrait les joies d’avoir un ami de son âge.
Comme il était un peu plus âgé qu’elle, elle l’enviait parfois des aptitudes dont il faisait preuve. Il était plus grand et plus fort, et le père Pyrit lui donnait des tâches intéressantes à lui.
Le jour où le Voile obscurcit le ciel reste une période flou. Dans le magasin déserté par les adultes en proie à leur pulsions, les deux enfants avait beaucoup joué avec les armes, les avait observé. Elle se souvient tout particulièrement de l'énorme Claymore qu'ils avait voulu détaché du mur. Mais le poids de l'arme était trop conséquent pour un enfant, la lame s'était abattu tout prêt du pied d'Eurybia, manquant de l'amputer. Elle ne se souvenait pas avoir eu peur, elle se souvenait d'un sentiment de victoire. Et de leurs rires ! Ce dont elle se rappelait surtout c'était l'obsessions qu'elle avait partagé avec Helios à vider tous les placards de leur sucreries, pâtisseries et gâteaux au miel. Lorsqu'il n'y en eut plus, les garnements n'était pas à court d'idées. C'était encore à la cave que l'ont pouvait trouver des réserves de ce qui leur faisait le plus envie. L'idée d'être grondée ou punie ne l'avait jamais effleuré. Puis le soleil était revenu. Le monde semblait différent. Les détails de la longue nuit à Thaar et la manière dont elle avait affecté les adultes ne leur parviendraient que des années plus tard. Ce qui est sûr, c'est que les chants avaient révélé une nouvelle foi : Arcam avait trouvé de nouveaux fidèles.
Les années passants, l’amitié d’Helios et Eurybia prit une tournure plus romantique. Que pouvait-on attendre d’autre de la part de deux jeunes gens qui avaient tant de complicité et de temps à passer ensemble. La suite était logique pour tout le monde : ils allaient sans doute se marier et reprendre la forge des parents Pyrit.
Mais la suite, n’avait jamais été dans les idées de la jeune femme. Avide de renom, elle cherchait à échapper à l’ombre d’Helios et comptait bien être plus que la femme d’un forgeron. En tout cas, de tout ce qui lui passa par la tête lorsque l’apprenti lui demanda sa main, c’est ce sentiment qui prima, la nécessité d’échapper à la fatalité de n’être que l’épouse de. Le soir même, elle s’était présentée à la Corporation d’Argent : elle avait entendu les opportunités qui s’ouvraient aux artisan à la ville portuaire d’Esion, et avait accepté de s’y rendre de justesse. Le lendemain, elle était sur le bateau vers les terres excentrées de la baie.
Mais tout ne s’était pas passé comme prévu. D’ailleurs qui aurait pu le prévoir ? Des pirates avaient attaqué leur navire, intéressés par les marchandises qu’il transportait. Quant à Eurybia, et bien, elle ne faisait que partie de ces marchandises. Etait-ce ainsi que certaines femmes étrangères à Meca se retrouvaient sur des bateaux pirate ? Mais dans sa malchance, peut-être que Tyria l’avait bordée de ses vagues. Peut-être que ce qui lui épargna les pires sévices au final, ce fut sa ressemblance avec la défunte épouse du Capitaine. Ce dernier, au plus grand désarroi de son Second, il décida de s’approprier la blonde. Un mal pour un bien, au moins n’aurait-elle pas à distraire tout l’équipage.
La vie à bord n’était pas facile, pour une femme étrangère, encore moins. Elle avait peut-être les faveurs du capitaine, mais ces dernières avaient leur coût. Au début elle avait espéré pouvoir s’enfuir au moindre amarrage. Mais les seules fois où le navire pirate s’arrêtait dans un port, c’était l’un de ceux de Meca, naturellement. Si loin de Thaar. C’est comme ça qu’elle était devenue pirate. Parce qu’elle ne vivait que parmi eux, qu’elle se lassait de se cacher derrière le capitaine. Parce qu’il fallait bien pouvoir prétendre à sa part du butin aussi. Avec sa dague effilée et son agilité, elle ne pouvait compter que sur les coups sournois pour tirer partie du combat. Elle allait pourtant avoir l’opportunité de s’échapper vers Ithri-Van. Plus d’un an qu’elle avait attendu ça : un abordage qui tourne mal. Et à cette occasion, elle avait retourné sa veste et poignardé plus de six pirates tour à tour, avant qu’on se rendit compte de son changement de bord. Mis en déroute, les pirate avait dû fuir au risque de perdre leur navir. Eurybia était rentrée à Thaar avec le bateau de commerçants.
Et cette soirée là, dans une taverne, on raconte que les Chants d’Arcam avait libéré la fureur d’une prisonnière aux yeux dorés pour lui permettre d’abattre sa soif de vengeance sur les pirates. C’était la fin d’une série de péripétie pour Eurybia, mais le début d’une très longue série d’autres. Alors qu’elle se dirige vers la forge de ses parents à Thaar, elle ne se doute pas que son ancien amour a joué leurs vies aux dés...
HRP:
Maralina Irohivrah
Hôte
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Sujet: Re: Eurybia Pyrit [terminé] Mer 20 Nov 2019 - 17:32
Bienvenue sur Miradelphia, Eurybia. Merci beaucoup d'avoir fait les modifications En espérant que tu t'y plaises par chez vous!
Code:
[Métier] : Forgeronne
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Chaotique Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.