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 Uthred Karhusen

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Uthred Karhusen
Humain
Uthred Karhusen


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Âge :  25 ans
Taille
: 1m85
Niveau Magique : Non-Initié.
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MessageSujet: Uthred Karhusen   Uthred Karhusen I_icon_minitimeSam 30 Nov 2019 - 18:03

Identité

Nom/Prénom : Uthred Karhusen

Âge/Date de naissance : 25 ans, 1er jour de Karfias 992, Xe Cycle

Sexe : Masculin

Race : Humain (Wandre)

Faction : Peuples Libres

Alignement : Chaotique neutre

Liens notables : Capitaine de la Compagnie de l’Ours



Particularité : Déteste toute forme d’esclavage  





Métier : ex-Gladiateur/Mercenaire

Classe d'arme : Corps à corps




Possessions & Equipements :

Une armure lourde protège son corps et vient s’attacher sous de solides épaulières de plates (L’une d’elle est recouverte d’un pan de fourrure d’ours, qui pend dans son dos, tel une demi cape). Un casque à cornes avec protection faciale en forme de lunettes, moulées à partir du même bloc d’acier, recouvre sa tête lorsqu’il combat. Uthred privilégie les armes lourdes et affectionne depuis son passage dans le Bae’d, le maniement d’une hache à deux mains à la lame épaisse et effilée, et de l’autre côté du manche une pointe recourbée qui permet de percer les armures de ses adversaires.  

Depuis l’évasion d’Uthred et de ses camarades gladiateurs, il est à la tête de leur troupe de mercenaire qui s’est surnommé la Compagnie de l’Ours.



Apparence :

Grand et massif sont les deux premiers qualificatifs qui viennent à l’esprit lorsqu’on croise le wandrais pour la première fois. Il est connu que ce peuple est plus solidement bâti que ces voisins péninsulaires, mais même au sein de ses frères, Uthred est considéré comme grand. Des années dans la cour d’entrainement de l’écurie des Loups de givre de Zerk de Marchefriche ont contribué à développer sa musculature. Ses cheveux sont courts, surtout en raison des tontes régulières que le propriétaire du ludus imposaient à ses combattants. Sa barbe blonde est tressée, pour les mêmes raisons, Zerk estimant bien adéquat de ne pas avoir une barbe hirsute qui pourrait donner un avantage à l’adversaire qui voudrait s’en saisir. Un grand tatouage, dernier souvenir de son clan, décore son dos. C’est une succession de lignes noires qui se croisent et s’entremêlent pour créer la forme d’un ours rugissant. Le regard azur et le nez large, Uthred peut être considéré comme un bel homme pour qui aime le style barbare musculeux et tatoué.


  • Taille : 1m85

  • Couleur des yeux : Bleus






Personnalité :

Uthred est un guerrier, un vrai. Audacieux et parfois téméraire, il aime le combat et ne s’en cache pas. Rancunier, il se montre opiniâtre face à ceux qui ont l’audace de se mettre en travers de sa route et est plus connu pour son côté impitoyable que pour sa clémence. Dans les arènes de Sol’Dorn, il n’a jamais laissé son adversaire en réchapper, ignorant dans la furie du corps à corps, le moindre geste d’imploration de pitié. Malgré ses aspects bourrus et bourrins, Uthred n’est pas un idiot qui se contente de taper tout ce qui bouge et sait faire preuve de ruse et d’opportunisme. Fils d’un chef de clan, il s’est rapidement imposé comme un leader au sein de l’écurie de Marchefriche et a su convaincre ses pairs lorsqu’il parvint à s’échapper du ludus.  

Depuis sa liberté retrouvée, il abhorre toute forme d’esclavage et souhaite mettre fin à celui-ci, quitte à convaincre les esclavagistes à grands coups de hache dans la tête. En bon wandrais, il respecte les grands guerriers et les chefs charismatiques qui savent mener leurs hommes avec fermeté et sagesse, comme il s’applique à le faire auprès de sa compagnie mercenaire.

Capacités magiques :

Aucune













Histoire


  I. Les premiers pas du Sigol

C’est sur les flancs du massif de Sigolsheim, surplombant le lac d’Aegir, qu’est né Uthred Karhusen, fils du chamane du clan Kotka. Les premières années de sa vie, il grandit dans le clan avec les autres enfants, initié aux us et coutumes sigols par les femmes du clan. Laissé au village pendant la saison estivale des raids, il garda les troupeaux de chèvres et fut chargé des diverses tâches qui assuraient la survie du village tel que la cueillette ou la levée des collets dans les bois qui escaladaient timidement les contreforts de la montagne.  

Pendant l’hiver, lorsque les hommes étaient au village, son père lui enseigna, ainsi qu’aux autres gamins, le respect envers les esprits qui les entouraient. Chaque chose, chaque être qui les entourait possédait un esprit qu’il devait respecter et honorer pour obtenir leurs faveurs. Il comprit alors pourquoi son père priait chaque matin pour remercier l’esprit du Jour et de la Montagne qui les accueillaient, honorait chaque gibier qui servait de repas au clan ou murmurait une prière d’excuse pendant la chasse afin de ne pas offenser les grands esprits de prendre la vie d’un de ses représentants. Petit à petit, mois après mois, Uthred apprit toute la cosmologie et la spiritualité de son clan. Lorsque le Voile étendit son ombre sur le Sigolsheim, son père leur révéla alors la légende du Grand Aigle qui avait déployé ses ailes au-dessus du monde pour démarrer un nouveau Cycle de mille années et qui marquerait l’avènement de la gloire pour le peuple wandre.

Uthred prenait de l’âge et bientôt il passa de moins en moins de temps avec sa mère et les autres femmes de la tribu, pour être placer sous la tutelle d’un des guerriers du clan, Arn Leijonasen. Il reçut son premier entraînement à la hache le jour de ses douze ans et Arn, un solide gaillard à la barbe hirsute et aux cheveux blonds, le fit attaquer des troncs d’arbres jusqu’à la tombée de la nuit. Chaque jour qui suivit, le jeune Uthred recommença son combat contre son adversaire de bois, jusqu’à ce qu’il réussisse à mordre l’écorce profondément à chaque coup. Ensuite, vinrent les entraînements à l’arc, à la lance, à l’épée, à la course, à la nage et à l’escalade et à chaque nouvel exercice, Uthred répétait encore et encore les mêmes gestes, jusqu’à ce que chacun d’eux soient aussi naturels et instinctifs que lorsqu’il respirait.  

Comme le voulait la coutume, lorsque vint le printemps et que les guerriers se préparaient à s’adonner à leurs raids dans les terres des Hommes du sud, on confia à Uthred le rôle de protecteur du village. Seuls les adolescents ayant commencé leur apprentissage guerrier pouvaient se voir confier ce rôle. Ils seraient responsables de la sécurité des femmes et des plus jeunes membres de la tribu, le temps que les guerriers pillent les riches terres de leurs voisins. Ils seraient également en charge de chasser le gibier ou d’aller pêcher dans le lac et d’effectuer les menus travaux qui permettaient au clan de vivre paisiblement. Tantôt il réparait un toit qui était perçé, tantôt il replantait les piquets qui délimitait la propriété d’un fermier qui était trop occupé à guerroyer dans le sud. Sa mission, il la remplit avec application et lors du retour de son père, au côté des autres guerriers du clan et du chef Björn Haisen, ils retrouvèrent le village sain et sauf, les bras chargeaient de trésors venant de la Péninsule. Uthred reçut une chaleureuse accolade de la part de son père et ils savaient tous deux, que lors de l’été suivant, ils seraient tous les deux du voyage au sud du Sigolsheim.



 II. Le Loup Gris, roi du Sigolsheim

À l’aube de ses dix-huit ans, Uthred avait rejoint les raids estivaux de son clan et était devenu un guerrier comme l’étaient Arn, son tuteur et Milo son père. Au cours des combats qu’il avait livré aux côtés des braves de son clan, il avait acquis le respect de ses pairs et ses parents remerciaient chaque jour les esprits de leur avoir donné un fils fort et féroce.  

Quelques jours avant son anniversaire, le clan Kutka reçut la visite d’une délégation d’un clan qui commençait à faire parler de lui à travers tout le Sigolsheim, les Ulfdenars. À leur tête, un géant du nom de Maugrim demanda à être reçu par Björn et les anciens du clan, afin d’évoquer une alliance.

Le soir-même, après que Milo eut effectuer les chants pour honorer les esprits nocturnes, les guerriers rejoignirent Björn et Maugrim dans la grande halle. Un grand feu illuminait le centre de la pièce et faisait danser les ombres des protagonistes sur les murs de bois. C’est celui qu’on surnommait le Loup Gris qui parla le plus. Il évoqua son idée de fédération sigol afin de partir à la conquête des terres du sud, la Péninsule comme l’appelait ses habitants. Uthred était là, debout, dans la foule de guerriers, écoutant et observant les propos enflammés de Maugrim et lorgnant sur les réactions de Björn et de son chamane de père qui hochaient la tête de temps à autre. Les anciens exposèrent leur point de vue les uns après les autres, puis Milo rappela ses prophéties lors du changement de Cycle et la signification glorieuse de l’ombre du Grand Aigle qui avait caché l’astre du jour. Uthred ne parla pas, bien entendu, il était trop jeune pour pouvoir donner son avis et tant que son père était en vie, il était le porte-parole de la famille Karhusen. Après plusieurs heures de conseil, Björn prononça la décision de son clan en acceptant de rejoindre le Loup Gris dans sa quête glorieuse de conquête. Et celle-ci commencerait sous la brume qui entourait le Fort Norkan.

La confédération wandraise se rassembla dans l’ombre, prête à déferler sur la forteresse péninsulaire tenu par le baron de Velteroc et ses ouailles. Le clan Kutka s’était vu attribué une mission d’arrière-garde lors des premières heures de la bataille et parvint à encaisser les charges puissantes de la cavalerie lourde velterocienne lorsque celle-ci apparut sur les arrières wandres. Sous les vociférations de Björn, le clan réussit à garder son mur de boucliers compact et à offrir le temps nécessaire à ses camarades pour se réorganiser et ne pas être éparpiller sur le champ de bataille. Devancé par les incantations des sorcières des Ulfnedars et dans une purée de pois qui limitait la vision des braves guerriers sigols, la horde parvint à installer le siège sous les murs gris de Norkan pour la plus grande satisfaction du Loup Gris qui était en train d’écrire sa saga et celle de son peuple entier. Uthred avait foi dans le grand guerrier et était convaincu de la réussite du plan audacieux de la fédération qui commençait à poser un pied au sommet des murailles crénelées. La victoire leur tendait les bras.  

Puis vinrent les étendards sébères du mille fois maudit Chef-Vaggru et après la trahison des Guerriers Jaunes, c’est tout un pan de l’armée wandre qui se retourna contre ses frères. Profitant de la surprise, les traîtres massacrèrent les guerriers loyaux à Maugrim. Uthred fit Björn se faire percer de plusieurs lances avant d’être touché à l’arrière du crâne. Il tituba un instant, le temps pour lui de voir Chef-Vaggru enfoncer sa lame dans le poitrail de son père qui bascula en arrière en lançant des malédictions à l’encontre de son meurtrier. Le monde tanguait et les limites de son champ de vision devenait floues, même s’il parvint à trancher le bras d’un Guerrier Jaune qui tenta de l’empaler sur son épée. Le reste fut une mêlée chaotique et un coup de bouclier massif le cueilli à la tempe et il s’effondra dans la boue avant la fin des combats.  

Il reprit conscience plusieurs heures plus tard, les mains liées dans le dos, enfermé dans une cellule de bois avec des barreaux sculptés dans de l’os. À ses côtés, plusieurs dizaines de guerriers wandres étaient là, du sang avait séché depuis des blessures qui parcouraient leurs corps. Uthred put entendre les chants victorieux des sbires Sébères dans les tentes voisines et de grands brasiers crépitaient et libéraient une odeur de viande carbonisée. La silhouette immense du Fort Norkan n’apparaissait nulle part dans les environs, les Sébères et les Guerriers Jaunes avaient abandonnés le champ de bataille et s’étaient repliés vers leurs terres plus à l’est. Uthred s’interrogea sur les raisons de sa captivité, une pratique très peu répandue au sein de son peuple, qui couvrait de honte les captifs et leur refuserait les honneurs des esprits lorsqu’ils franchiraient la Porte du Pays Sans Retour. Il aurait sa réponse deux jours plus tard.



 III.  De la neige du Sigolsheim au sable de Sol’Dorn

Les esprits du Jour avaient béni cette nouvelle journée par sa douceur et son absence de nuage. Une effervescence régnait au sein du camp des Sébères et Uthred se rapprocha des barreaux pour essayer de voir ce qui provoquait cette agitation chez ses geôliers. Nombre de ses frères captifs ne prêtèrent pas attention à tout ce cirque, ruminant leur condition et pansant leurs blessures.  

La silhouette de Vaggru apparut, accompagné d’un petit homme à la peau brune et au crâne rasé, vêtu d’une toge jaune aux bords brodés de fil bleu, emmitouflé dans un long manteau de fourrure à capuche. Le Grand Aspic comme aimait se faire surnommer Vaggru recevait la visite de cet étrange type qui ne ressemblait à aucun des péninsulaires que Karhusen n’avait vu. Lorsque l’homme à la peau sombre s’approcha, le guerrier wandrais put voir que son visage était recouvert de tatouages en spirales et ses yeux étaient deux billes d’un noir profond.

Vous m’assurez qu’ils sont tous viables, Vaggru ? Mon maître insiste pour avoir au moins trente guerriers féroces et en bonne santé.
Je le jure sur les esprits, Amar !
Fort bien ! Deux cents armes en acier et seize tonneaux de liqueur pour le tout !
Vingt tonneaux, Amar ! Nous avions convenu de vingt.

Les deux hommes s’éloignèrent alors de la cage d’Uthred, continuant leur marchandage, Vaggru haussant le ton rapidement tandis que le dénommé Amar semblait bien plus serein. Uthred n’avait jamais vu des wandres commerçait avec des marchands venant d’ailleurs. Pourtant, les troupes de Sébères avaient maniés des armes solides et qui semblaient être neuves lors de leur trahison envers le Loup Gris. L’homme à la peau brune avait visiblement réussi à gagner la confiance du chef rebelle il y avait des ennéades voir des années plus tôt.  

Le lendemain, les prisonniers furent conduits dans des chariots, pieds et poings liés, reliés les uns aux autres par une chaîne aux maillons énormes par des colliers en acier. L’habitacle des chariots était couvert de cages où s’entassèrent Kahrusen et ses camarades d’infortune. La caravane quitta alors les contreforts du Sigolsheim pour traverser les terres d’Oêsgard et longer la Sirilya jusqu’au port d’Isgard. Et pour la première fois, Uthred prit la mer, seulement il ne profita ni de la vue, ni des embruns, loger à fond de cale avec ses frères prisonniers, subissant la houle et les haut-le-cœur qui vont avec jusqu’à ce qu’il soit remis dans les chariots-prison, sous un soleil de plomb et dans une ville aux pierres jaunies et aux toitures arrondies. Croyant un instant avoir atteint le Pays Sans Retour, Uthred murmura une prière aux esprits qui guident les âmes. Il apprendrait plus tard, que cet endroit inédit portait le nom d’Ithri’Vaan.



IV. Le ludus des Loups de Givre

Sa cellule roulante s’ouvrit dans une cour couverte de sable ocre, entourée d’une haute muraille jaunie, d’où s’élevaient quatre grands miradors. Face à lui et ses camarades wandrais, un être malingre et pâle les observait avec malice. Sous son fouloir enroulé sur son crâne, Uthred décela des oreilles en pointe, pourtant le teint de peau de l’étrange individu était trop foncé pour appartenir aux habitants de la Grande Forêt de l’Est et trop pâle pour être celle d’un noirelfe. Les légendes de Sigolsheim faisaient mention de bâtards elfiques au sang-mélé, mais jamais Karhusen n’avait imaginé en voir un de ses propres yeux.  

Nobles guerriers de Wandrie, je me présente, Zerk de Marchefriche, l’Intendant du Bae’d. Vous êtes dorénavant ma propiété, mes gladiateurs ! Bienvenue dans l’écurie des Loups de Givre ! J’ai de très grands projets pour vous. Je vous laisse entre les mains expertes de votre dottore, Lerwak.

Un homme au visage coupé en deux par une cicatrice s’approcha, un fouet à la main. Les muscles de Lerwak roulaient sous sa peau brunie par le soleil et Uthred reconnut tout de suite à sa stature qu’il était un solide combattant. Il les toisa de son œil unique, l’autre étant blanc et aveugle et fit claquer le fouet dans les airs pour asseoir son autorité. Zerk s’éclipsa en passant le bout de la langue sur ses lèvres fines.

Les jours passèrent et se ressemblèrent. Le matin, le dottore ouvrait les portes du dortoir au lever du soleil, et après une louche d’eau et un morceau de pain, l’entraînement commençait. Lerwak leur faisait porter des pierres larges et lourdes, courir, pousser des chariots remplis de sacs de sable, sauter, faire des roulades et recommencer, encore et encore et encore. Les wandrais se rebellèrent, plus d’une fois, mais les anciens du ludus qui manipulaient les arcanes surent les arrêter dès les premiers instants, avant de les livrer à la morsure implacable de Lerwak sous le regard mauvais de Zerk.  

Uthred vit Loki se faire lacérer le dos jusqu’à ce qu’il devienne couvert d’une charpie de chair après avoir brisé la mâchoire d’un garde et tenté d’escalader le mur. Le supplice se poursuivit, avec la favorite de Zerk, qu’on surnommait l’Araignée, qui usa de tortures arcaniques pour faire hurler le wandrais toute la nuit. Au petit matin, Loki servit de mannequin d’entraînement pour les gladiateurs qui utilisaient des armes de corps-à-corps. Le pauvre Loki fut laissé toute la journée sous le soleil écrasant et fut jeter dans l’Oliya après qu’il ait lâché son dernier souffle. D’autres wandrais s’élevèrent contre l’autorité de Zerk mais tous finirent par plonger dans le fleuve après leur trépas. Uthred ne supportait pas sa condition, mais il comprit vite qu’il fallait se montrer patient et saisir l’opportunité lorsqu’elle se présenterait.



 V.  L’arène

La foule frappait des mains et des pieds dans les tribunes de pierre de l’arène du Bae’d. Dans les profondeurs, Uthred enfila son casque à cornes, entouré de ses frères wandrais et d’autres gladiateurs habillés de beaux de bêtes et armés de haches pour imiter grossièrement l’apparence de son peuple. Des combats avaient eu lieu toute la matinée et au début de l’après-midi, gorgeant de sang et de carnage, les spectateurs qui en réclamaient toujours plus. La pierre vibrait autour des Loups de Givre et Uthred murmura une prière au Grand Aigle pour qu’il veille sur ses frères et au Grand Ours pour qu’il lui donne la force de terrasser les ennemis que ces salauds de lanistes mettraient en travers de sa route.  

Un eunuque obèse s’avança sur un petit balcon, qui se trouvait légèrement en contrebas des loges où se faisaient éventés des princes marchands. Il sortit les mains de sous sa toge rouge et blanche pour les lever au-dessus de sa tête afin de réclamer le silence.

Voici l’heure du grand final !

Des sifflets et des hués retentirent dans les travées ainsi que quelques insultes à l’encontre de l’orateur. Il poursuivit malgré tout de sa voix haut perchée.

J’entends votre déception ! Mais sachez que ce final sera le plus grandiose, le plus sanglant et le plus violent que vous n’avez jamais vu en ce lieu ! Aujourd’hui, nous remontons dans les temps anciens de ce monde. À l’époque où la Péninsule ne s’était pas unie derrière un seul Roi ! Aujourd’hui, grâce à l’Intendant et au Martingale du Bae’d, nous sommes heureux de vous présenter la Bataille des crânes !!

La foule éructa, frapant des pieds sur le sol et tapant des mains à tout rompre. En entendant ses mots, Uthred, dans la moiteur du couloir qui le conduisait vers la lumière aveuglante qui illuminait l’arène, serra les mains autour du manche de sa hache à deux mains. Il échangea un regard avec Caspian, un de ses compagnons d’infortunes wandrais, qui lui aussi n’appréciait pas qu’on bafoue la mémoire de la bataille légendaire qu’avait livré son peuple. Les gardes qui faisaient le planton au bout du couloir, leur firent signe d’avancer vers la grille qui bouchait le couloir où ils s’entassaeint depuis de longues minutes. Le présentateur continuait.

Venant de l’écurie des Esprits Frappeurs, voici l’armée pentienne !

Les chaînes cliquetèrent tandis qu’une grille libérait un groupe de lanciers en armure, bientôt suivi par d’autres combattants à cheval.

Et venant de l’écurie des Loups de Givre, voici les terribles barbares du Nord, les Wandres !

La grille se releva doucement au son des chaînes qui s’enroulaient autour du tourniquet. L’annonce des combattants sigols rendu la foule hystérique qui découvrait devant ses yeux ces grands guerriers qui leur paraissaient si exotiques. L’arène avait été aménagé pour reconstituer un champ de bataille miniature. Sur une potence, on avait fait tirer de grands pans de toile qui imitaient une montagne et dans le dos des adversaires et sur leur droite, des arbres avaient été peints sur des panneaux de bois. Uthred compta les adversaires rapidement tandis que ses frères se déployaient en observant les estreventins en délire qui hurlaient dans les tribunes circulaires qui les entourés. Dix cavaliers et vingt fantassins, mieux protégés et mieux armés que son camp qui se posséder que des peaux et des armes usées.  

L’eunuque leva une nouvelle fois les bras pour calmer la foule.

L’Histoire se répétera-t-elle ? Changera-t-elle ? PLACE À LA GUEEEEEERRE !!!

La foule répondit en hurlant et ce fut le signal pour que les cavaliers abattent leurs talons dans le flanc de leur monture qui se ruèrent en avant. Uthred hurla le cri de guerre de son clan sans réfléchir.

VELJEKSET SOTA JA KUNNIA

Mes frères, la guerre et la gloire ! Et les chevaux percutèrent la ligne wandraise, envoyant au sol plusieurs guerriers qui roulèrent dans le sable. Uthred repéra celui qui l’avait pris pour cible et se cramponna au manche de sa hache en l’envoyant vers l’arrière. Quelques secondes avant l’impact, il releva son arme et sauta pour l’abattre de toutes ses forces sur l’encolure du cheval qui céda dans un craquement sourd. La bête bascula en avant, projetant son cavalier dans les airs qui retomba dans le sable. Sans réfléchir, Uthred releva son arme pour l’abattre à nouveau entre les omoplates de l’ennemi qui n’eut pas le temps de réaliser ce qui se passait, la lame entaillant chair et os sans la moindre distinction.  

En se retournant il vit que ses frères commençaient à se redresser et à mettre les cavaliers au bas de leur monture pour les égorger comme des gorets. Ces hommes ne faisaient pas le poids face à la colère des Sigols. Un des faux wandres, à qui on avait collé un casque à corne et une fourrure de loup miteux, se fit empaler par une lance sur sa gauche. Lâchant sa hache, Uthred saisit la hampe et tira vers lui, désarçonnant le faux pentien qu’il attrapa par la gorge. L’ennemi, un homme élancé et roux, tenta de se saisir de l’épée qui pendait à sa ceinture, mais le wandrais prit les devants et la défourailla. Il la plongea d’un coup vif dans la cuisse du rouquin qui beugla de douleur, puis dans un arc de cercle, Uthred lâcha sa prise et plongea la lame dans la gorge, mettant fin au hurlement du malheureux dans un gargouillis sanglant répugnant. Les pentiens avaient en effet de meilleurs armes, bien plus affutées et équilibrées. Du coin de l’oeil, il aperçut la ligne de lanciers adverses qui arrivait au contact.  

Faisant tournoyer son épée sur le côté, il para un coup de lance sur le côté et effectua une volte pour décapiter net son adversaire téméraire. Il hurla sa hargne vers la tête qui volait dans les airs avant d’aller s’écraser quelques mètres plus loin. Un second se présenta devant lui et Uthred balança son arme du haut vers le bas, brisant le manche de la lance. Le pentien fut déséquilibrait vers l’avant, et d’un mouvement de poignet, le wandrais fit remonter la lame qui vint empaler la tête. Le regard de l’adversaire se figea dans une expression d’incompréhension avant que ses yeux ne roulent dans ses orbites et qu’il s’écroule dans un spasme morbide, emmenant l’arme dans sa chute. Un peu plus loin sur sa droite, Caspian avait récupéré une lance des mains d’un adversaire qui gisait à ses pieds en hurlant, les mains crispées sur ses entrailles qui se déversaient sur le sol sablonneux.  Sur sa gauche, c’est Eikki, un wandrais chauve et trapu qui jouait du marteau pour briser la cervelière d’un lancier qui tituba, sonné, avant de prendre un nouveau coup en pleine tempe et de s’écrouler en crachant du sang par la bouche et les oreilles.  

Le combat se poursuivit dans les cris, la sueur et le sang. La fureur des wandrais submergea les faux pentiens qui furent réduits en charpie. Suivant les directives strictes de Zerk, ils avaient veillés à ne pas tuer tous leurs adversaires, mais plus aucun faux pentiens ne pouvaient poursuivre le combat, blessés ou inconscients. Lorsque le tumulte dans l’arène cessa, Uthred, Caspian et Eikki triomphaient au côté de cinq autres combattants de leur camp. Quatre autres wandrais et un faux sigol qui avait manié une lourde épée pendant toute la bataille. Le guerrier avait la peau sombre et les yeux bleus. Plus tard, Uthred apprendrait que son nom était Moamar et qu’il venait du peuple des Rhétules, loin dans le désert, à l’Est. Les huits vainqueurs du bain de sang qu’avait été la reconstitution de la bataille légendaire, furent acclamer par les spectateurs pendant de longues minutes. Tournant son regard vers la loge qui surplombait le perchoir de l’eunuque, Uthred aperçut Zerk qui applaudissait, un sourire carnassier sur le visage et le regard fou.

 VI. L’évasion de l’Ours Wandrais

Dans l’ombre de sa cellule, Uthred serrait les dents pendant que le tatoueur finissait de buriner la peau de son dos à la lueur d’une torche vacillante. Selon les vœux de Zerk, une succession de volutes dessinait la silhouette d’un ours rugissant de son cou au bas de ses reins. Le sang-mélé observait son gladiateur se faire imprimer dans la chair le surnom qu’il lui avait attribué.

Magnifique ! Magnifique. L’Ours Wandrais ! Une magnifique récompense pour le champion du jour.

Zerk eut un rire cruel, un de ceux qu’ils avaient lorsque ces gladiateurs molestaient leurs adversaires dans un bain de sang et de tripes. Il sortit, suivi par le tatoueur, un demi-drow aux cheveux longs qui tombaient sur ses épaules. Les scarifications qui ornaient son dos avaient été laissés à vif et lui brûlaient la peau. Plus tard, dans la soirée, Zerk fit venir deux prostituées pour le récompenser de sa superbe victoire du jour. Il l’avait emporté contre deux adversaires venant de ludus qui espéraient un jour concurrencer la renommée de celui des Loups de Givre. Elles appliquèrent un baume apaisant sur ses plaies avant d’apaiser ses pulsions bestiales dans un corps-à-corps plus agréable que ceux auxquels il se livrait dans l’arène sous les hurlements excités des spectateurs. Il honora les deux femmes avec bestialité. Ce soir-là, il oublia quelques instants sa condition dans les caresses sensuelles des esclaves sexuelles de son maître.  

Le lendemain, lorsqu’il émergea de sa cellule, le soleil agressa ses rétines. Il vida son gobelet de vin et s’avança sur le sable du ludus pour rejoindre ses frères gladiateurs qui soulevaient des pierres pour développer leur musculature et leur explosivité, c’est du moins ce que leur avait expliqué le dottore. Lerwak faisait claquer son fouet au-dessus de leur tête pour leur donner le rythme à suivre et observa le champion de son œil valide avec désapprobation. Avait-il seulement posé un autre regard sur quelqu’un un jour ? Caspian, Eiki et Moamar effectuaient l’exercice machinalement, échangeant à peine un regard avec Uthred avant de replonger les yeux dans le vide et de lever et reposer les énormes roches. Le quotidien des gladiateurs les transformait chaque jour un peu plus en machine qui répétait inlassablement ses mouvements, avant de combattre pour la gloire des loups de Givre ou de périr dans la gloire et le sang. Même Karhusen en venait à imaginer cette vie comme une normalité, et pourtant bientôt les choses allaient changer.

C’était un soir comme un autre. Les gladiateurs étaient réunis dans la grande salle pour prendre leur repas. La veille, un nouvel arrivage d’esclaves avait grossi les rangs de Loups de Givre et déjà certains d’entre eux recevait le fouet pour les punir de regards qui avaient déplu à Zerk. Le claquement précédait les cris de douleur et donnait la mesure du repas. Uthred mâchait sa bouillie sans appétit, pestant en silence contre la torture que subissait ces hommes qui n’avait pas encore renoncés à leur liberté. Avait-il abandonné lui-même ? Se résignait-il à une vie au service du sang-mélé et pour le divertissement des Doeben ? Renonçait-il définitivement à revoir les pics du Sigolsheim ? Non. Il adressa un regard à ses camarades wandrais et au rhétule qui était devenu un frère dans l’arène et eux non plus, semblait ne pas avoir abandonné l’espoir de retrouver leur liberté. Ils ne leur manquaient qu’une opportunité à saisir.

L'opportunité intervint un soir. Les gladiateurs s'entassaient dans le dortoir du ludus, alors qu'une vague de froid sans précédent pour la région faisait s'échapper de la buée des bouches. Même pendant l'hiver dans ses montagnes natales, Uthred n'avait ressenti une atmosphère si glaciale. Le sable sur le sol semblait se cristalliser et crissait sous les pas comme le faisait d'ordinaire la neige fraîche. On entendait des cris de panique s'élever tout autour du ludus et le wandrais poussa la porte pour jeter un oeil dehors. Des cloches d'alarme sonnaient frénétiquement, tandis que la fumée s'échappaient de toits en flammes plus bas dans la cité. Au milieu de la cour, il aperçut Lerwak, face contre terre, serrant son maudit fouet dans la main et entouré d'une immense flaque de sang. Les lumières de la villa de Zerk, qui surplombait la cour où il s'entrainait avec ses frères, étaient toutes éteintes. Karhusen se tourna vers ses camarades, comprenant qu'ils avaient là une occasion inespéré pour reconquérir leur liberté bafouée.

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Il se dirigea vers la salle d'armes voisine et constata que du gel avait fragilisé le cadenas qui maintenait la pièce close. D'un grand coup de pied d'Eiki, la porte s'ouvrit et le cadenas se brisa net. Chacun put s'équiper de pièce d'armure et d'armes, s'enveloppant dans des fourrures et des étoffes, afin de combattre la morsure du froid qui les entourait. Le ludus était plongé dans un silence morbide tandis que partout autour dans la cité, le chaos semblait régnait. Suivant Uthred, les gladiateurs dépassèrent le cadavre du dottore pour pénétrer dans le sous-sol de la villa. Puis ils montèrent la volée de marche pour déboucher dans un atrium où les serviteurs et esclaves de maison gisaient tous dans leur sang. La porte d'entrée était grande ouverte et donnait sur la rue. Au loin ils purent voir la nappe de brume gelée qui paressait à peine un mètre au-dessus du sol. Rien ne semblait avoir était brisé, ni dérobé, laissant le groupe de gladiateurs s'interroger un peu plus sur le sort des malheureux qui gisaient autour d'eux. Quelques gardes toisaient le plafond de leurs yeux vides de vie, raides comme des statues renversées sur leur dos. Uthred ne s'attarda pas sur leur sort, il sortit dans la rue et avanca en trottinant jusqu'au carrefour suivant.

Il aperçut encore des tas de cadavres sur les trottoirs et les pavés, noyés dans cette brume glaciale. Caspian et lui se ralayaient à chaque coin de rue pour être sûr de ne pas tomber sur une patrouille ou sur ce qui avait tués tous les malheureux qu'ils avaient croisés pendant leur évasion. Avançant prudemment, ils débouchèrent enfin sur une des places qui donnaient sur l'Oliya. Plusieurs cages d'esclaves étaient laissés à l'abandon, et les malheureux, qui avaient survécus au voyage et à la privation de nourriture qui avait touché même les plus puissants marchands de la cité, ne ressemblaient qu'à des squelettes avec de la peau. Même si les serrures qui scellaient leur cellule semblaient geler au point de céder à la moindre chiquenaude, les malheureux ne semblaient pas avoir la force et l'Ours ordonna à ses frères de libérer les prisonniers. Ceux qui aviaent encore assez de force, sortir sur-le-champ pour venir serrer leurs libératuers dans leur bras maigres.
Uthred invita ceux qui le souhaitaient à les rejoindre s'il voulait avoir une chance de retrouver leur liberté. Il se plaça sur le bord de la rive du fleuve, puis murmura une prière aux esprits de l’Eau.

SAUTEZ !

Il joignit le geste à la parole, ceux qui l’imitaient plongèrent dans une eau fraîche et noire et le courant les emmena vers le sud. Le lendemain matin, alors qu’ils aperçevaient les toits d’Euselia, à l’Est, soixante esclaves s’extirpèrent des flots de l’Oliya et suivirent Uthred qui leur indiqua l’ouest comme terre promise. La Compagnie de l’Ours naissait.

HRP:


Dernière édition par Uthred Karhusen le Dim 1 Déc 2019 - 20:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Uthred Karhusen   Uthred Karhusen I_icon_minitimeDim 1 Déc 2019 - 12:50


Comme dit, cela fait plaisir de voir un wandrais. Fiche agréable à lire.

Sur ce, les retours :

- La temporalité de la fuite de ton personnage pose problème. L'attaque-même des drows étant en cours de jeu, je te conseille de déplacer la fuite des esclaves pendant la nuit qui précède. Pour cela, quelques précisions sur les circonstances, mais aussi sur le vécu du personnage au cours du siège de Sol'Dorn :

Depuis le début du siège en l'an 15, les allez et venus vers la ville sont contrôlés/régulés.

Depuis l'an 16, les restrictions alimentaires se seront sentir. Au moment de leur fuite, les esclaves ils ne seront pas au mieux de leur forme.

Tu peux jouer la fuite la nuit d'avant l'attaque (qui a lieu au matin, et qui est en cours). Sans entrer dans les détails (event en cours oblige), il règne dans la ville un sacré chaos. Panique, morts dans les rues, un froid surnaturel... Les esclaves pourront fuir (non sans dommages ni pertes), par le fond de l'Oliya ou les égouts.

Voilà. Si tu as la moindre question, je reste à disposition, de même que le reste du Staff. Bon courage !
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MessageSujet: Re: Uthred Karhusen   Uthred Karhusen I_icon_minitimeDim 1 Déc 2019 - 17:46

J'ai changé le passage de l'évasion afin de coller plus à ce qui arrive avant l'assaut à proprement parlé
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MessageSujet: Re: Uthred Karhusen   Uthred Karhusen I_icon_minitimeDim 1 Déc 2019 - 21:18

Et zouh, des esclaves en liberté !

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[Sexe] : Homme

[Classe d'arme] : Corps-à-corps

[Alignement] : Chaotique Neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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MessageSujet: Re: Uthred Karhusen   Uthred Karhusen I_icon_minitimeJeu 19 Mar 2020 - 11:25


Décédé en Bàrkios de l'an 17 du XIe Cycle


Nom : Uthred Karhusen
Age : 25 ans

Il eut une pensée pour tous ses frères et soeurs qui attendaient encore à l'entrée de la ville, à son serment bafoué, à tout ceux qui ne connaîtraient jamais la liberté et envers qui il avait failli. Il invoqua les Hisii et les Henki de maudire tous les esclavagistes de son monde, alors qu'il ne réussit pas à prendre une inspiration supplémentaire. Il bascula en avant, et la vie avait quitté son corps lorsque son visage se planta au centre des Sablons. Il partit vers le Pays sans Retour, amer, dans un silence total.

Code:
Mort en Bàrkios de l'an 17

[Métier] : ex-Gladiateur/Mercenaire

[Alignement] : Chaotique neutre

[Lieu de repos] : le sable des Sablons
 

Lien vers le RP de la mort : Tempête aux Sablons
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MessageSujet: Re: Uthred Karhusen   Uthred Karhusen I_icon_minitime

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