Sarifa [validée]

Nom/Prénom : Elle se fait appeler Sarifa, mais les intimes l’appellent Sari.
Âge : 25 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Particularité : Aucune

Alignement : Neutre bon
Métier : Cavalier errant
Classe d'arme : Corps à corps / A distance

Équipement : Cheval : une belle jument à la robe noir et brillante à l’exception de sa patte avant droite qui est blanche du genoux jusqu’au sabot. Elle a aussi une petite tache blanche sur le front. Docile et obéissante, elle répond au nom de Una.
Équipement du cheval : couverture de selle, selle avec bride le tout relativement usé, car cet équipement a appartenu à son père. À noter qu’il n’y a pas de fioritures ni d’ornements inutiles, tout a été fabriqué avec du cuir solide et de la laine pour le confort. Seul un fin liséré orne la bride. Deux grandes sacoches de cuir qu’elle attache à la selle. Il y a aussi une brosse pour l’entretient du cheval ainsi qu’une couverture de laine pour le couvrir en cas de pluie. Au moment du jeu, il ne lui reste qu’un demi sac d’avoine.
Armes de Sarifa : Elle manipule bien la lance qu’elle garde attacher à la selle de Una sauf en situation de combat. Elle a aussi quatre couteaux à lancer qui lui servent aussi d’arme à distance. Comme arme de poing, elle à un poignard qu’elle a subtilisé à un Drow après un difficile combat. Puis elle a une épée toute simple, mais efficace.
Vêtements : Deux tuniques blanches, deux pantalons en daim, des bottes en cuir souple, une veste en cuire, une ceinture, une cape de voyage verte avec un large capuchon, une cape doublé de fourrure pour la saison froide et finalement une robe. (On ne sait jamais quand elle peut être utile)
Autres : Un grand sac qu’elle peut porter sur ses épaule, un couteau à dépecé de petites proies ( qui peut servir d’arme accessoirement )

Description physique : Sarifa est plutôt une belle femme. Elle mesure 1 m 75 et a une jolie silhouette modelée par ses activités physiques. L’équitation lui a donné des cuisses d’acier ! Si on la soulève, elle peut paraître lourde mais c’est du muscle, seulement ! Son visage est de forme ovale avec des traits très féminins et une bouche délicatement ourlée de lèvres rosées. Ses yeux gris brillent tantôt d’un éclat joyeux et espiègle, tantôt d’un éclat menaçant ou encore ils deviennent séducteurs. Enfin, la nature l’a doté d’une généreuse chevelure noir corbeau aux reflets bleutés qu’elle laisse généralement tomber librement sur ses épaules ou la noue sur sa nuque à l’aide d’un lacet de cuir.

Sarifa a des épaules étroites et des bras gracieux, mais fort. Bref, il ne faut pas trop se fier aux apparences avec elle, car si elle semble fragile au premier coup d’œil, il n’en n’est rien en réalité. La nature là dotée d’une poitrine relativement généreuse qui la gêne un peu. Elle tente d’en diminuer l’importance en l’écrasant avec une bande de tissus étroitement enroulée autour de son torse. Elle veut qu’on la regarde dans les yeux et pas ailleurs, même si l’idée de plaire est très flatteuse.

Elle a une bonne forme physique. Elle est capable de courir longtemps à un rythme modéré, mais elle peut faire des sprints très impressionnants sur de courtes distances. Toutefois, elle doit faire attention avec sa cheville droite qui est un peu plus fragile que l’autre après qu’elle se soit douloureusement tordue après une chute à cheval lorsqu’elle était plus jeune. Ainsi, si elle court trop longtemps ou qu’elle traverse une longue journée de marche à pied, il est possible qu’elle ait très mal durant la nuit au point d’être incapable de dormir. Selon elle, la douleur se répand jusqu’à son genou.

On pourrait dire qu’elle a une démarche souple et silencieuse question de la rendre absolument parfaite. Ce n’est pas le cas. Elle ne marche pas comme un éléphant à la charge, mais dans les bois, sa légère maladresse naturelle que Sarifa tente de corriger depuis toujours la rend plus vulnérable. En effet, si elle ne se concentre pas au maximum sur l’endroit où elle met ses pieds, il est à peu près inévitable qu’elle finira par trébucher ou par marcher sur une brindille qui se brisera. Elle est beaucoup plus à l’aise sur sa monture. Puis, bon… comme Una ne la quitte jamais, il n’est pas facile de cacher un cheval dans la forêt. Vous pouvez compter sur lui pour hennir au mauvais moment.

Description mentale : C’est une femme forte. Elle ne se laisse pas imposer. Parmi les hommes, elle ne se soumet pas. Au contraire, elle a la trempe pour mener une armée à elle seule. Toutefois, c’est une solitaire.

Sarifa est intelligente et à un bon sens de l’initiative. Ses idées ne fonctionnent pas toujours comme elles devraient, mais elle est débrouillarde. Cynique, elle a un sens de l’humour un peu mordant. Sa vision de la vie est très réaliste. Elle ne se raconte pas d’histoire et elle sait que les temps à venir seront très difficiles. Elle peut même paraître défaitiste pour certains ou vraiment terre à terre. Pourtant, elle rêve du jour où elle pourrait aller partout à cheval sans craindre pour sa vie. Elle espère aussi fonder une famille dans une jolie maison en campagne avec un époux vivant du travail de la terre.

L’assurance émane de chaque pore de sa peau. Même quand elle n’est pas certaine, elle fait tout pour ne pas le montrer. Si elle le laisse paraître, c’est qu’elle a déployé toutes ses ressources et qu’elle ne sait plus quoi faire. Toutefois, sachez que son orgueil refuse d’abandonner aussi facilement et même dans les pires situations, elle refuse de baisser les bras.

Amie fidèle, amante passionnée, cavalière émérite, farouche combattante, Sarifa est une femme complexe, difficile à décrire. On pourrait imaginé qu’elle rejoindrait spontanément le camp du bien, pourtant elle reste seule. Elle tente de changer le monde à sa façon, mais il n’est pas totalement exclu qu’elle serve un jour La communauté de la Lumière. Tout dépendra de la suite des évènements à venir.

Histoire : L’histoire de Sarifa commence comme toute les autres ou presque. Elle fut élevée par son père après que sa mère soit morte en couche à son deuxième enfant, un petit garçon selon son père. Le manque de présence féminine dans sa vie explique sûrement son côté garçon manqué.

Son père Rowan était éleveur de chevaux. Il aimait ses bêtes autant qu’il pouvait aimé sa fille bien que s’il avait eu à choisir entre sa fille et ses bêtes, Sarifa aurait passé en premier.

Elle monta pour la première fois sur un poney à l’âge de trois ans. Bien qu’elle affirme ne garder aucun souvenir de ce moment, elle à l’impression que certaines sensations sont restées comme la peur de voir que ses pieds ne touche plus à terre, les répercutions des petits sabots sur le sol et l’odeur du poney. Se ne sont peut-être que des rêves calqués sur une réalité qu’elle vit tous les jours. En effet, pas un jour ne passe sans qu’elle ne monte Una.
Évidement, à trois ans nous ne sommes pas des cavaliers émérites. On tient à peine sur la selle et nous avons tendance à talonner frénétiquement la pauvre bête. Toutefois, c’est à ce moment que l’amour des chevaux naquit en Sarifa. Elle devint l’assistante de son père. A tous les matins, elle se levait à l’aube pour l’aider à nourrir les chevaux. Ensuite, elle brossait les plus doux et les plus patients puis les menait aux prés sous la surveillance de son père. La fierté qui brillait dans les yeux de Rowan la faisait glousser de plaisir.

Elle monta son premier grand cheval à l’âge de 10 ans. Luk était un bel hongre au tempérament paisible et à la robe joliment pommelé. Au début, elle ne faisait que le tour des enclos et quand elle eut plus d’assurance, son père lui permis de se rendre jusqu’au village. Elle ne devait pas aller plus loin. Les routes n’étaient pas sûres pour les jeunes filles de son âge. Toutefois, elle goûtait pleinement à cette nouvelle liberté et à cette marque de confiance de la part de son père.

À la tomber du jour alors qu’elle avait 15 ans, Sarifa revenait du village avec deux mules chargées de sacs d’avoine. Habituellement elle utilisait la charrette, mais un de ses essieux était brisé. Les deux bêtes étaient soigneusement attachées à la selle de son cheval. Plus que quelques minutes avant d’apercevoir la maison et jusqu’à présent tout allait bien même si pour se rassurer, elle marmonnait une vieille comptine. Soudainement, un cavalier passa à toute vitesse à côté d’elle. Il avait surgit de nulle part, monté sur une cheval à la robe sombre. Surprise, la monture de Sarifa fit une légère embardé alors que le cavalier mystérieux, au lieu de continuer son chemin, faisait demi tour pour revenir vers la jeune fille.

— Que voulez-vous ? demanda la jeune femme d’une voix hésitante bien malgré elle.

Pour toute réponse, l’inconnu sortit un long poignard de sa cape. Sarifa ne pouvait voir le visage masqué par le large capuchon, mais elle n’avait plus aucun doute sur les intentions hostiles du cavalier. L’adolescente savait qu’il y avait des voleurs sur les chemins et qu’elle devait faire attention. Elle aurait du être de retour chez elle depuis au moins 1 heure, mais elle avait eu des problème avec l’un de fer de son cheval. Son père devait sans doute s’inquiéter.

Elle tenta de faire reculer son cheval, mais les deux mules derrière bloquait le chemin et l’empêchait aussi de partir au galop. Il n’y avait qu’un seul moyen pour Sarifa de s’en sortir vivante : abandonner le cheval et s’enfoncer dans les fourrés là ou la monture de son agresseur ne pourrait la suivre. L’adolescente d’avait que quelques secondes pour réagir. Elle se laissa tomber sur le sol, mais son pied droit se coinça dans l’étriller, provoquant une vive douleur qui la fit crier.

— Papaaa !

L’assassin pouvait prendre tout son temps, Sarifa était coincé et blessé. Elle tendait de se dépendre, mais quand elle bougeait, la douleur devenait de plus en plus aigue. Elle était certaine qu’elle allait mourir. Pourtant, ce ne fut pas le cas. Sari entendit le bruit de deux ou trois chevaux au galop. Des cavaliers venaient vers eux et l’étranger l’avait aussi remarqué.

— Sarifa ?

Cette voix était celle de son père ! Un immense soulagement l’envahis. Son agresseur, préféra prendre la fuite, mais Sarifa savait qu’il était probablement de taille à affronter son père et ses compagnons et à les vaincres.
— Papa !

L’éleveur de chevaux apparu enfin, accompagné par deux de ses amis. Ils délivrèrent l’adolescente et l’escortèrent jusqu’à sa demeure.

— Tu m’as fait peur ! Je t’avais pourtant dis de ne pas être à l’extérieur au moment du coucher du soleil !

— Je sais, mais mon cheval avec un fer qui se détachait, je suis aller voir le forgeron pour qu’il arrange tout ça. Je suis désolée…

Sarifa baissa la tête, penaude. Rowan lui ébouriffa tendrement les cheveux.

— Ta cheville n’est pas cassée, mais tu ne pourras pas monter pendant quelques temps.

Elle hocha doucement la tête. Son père se leva pour lui verser une tasse de thé fumante.

— Papa, le cavalier qui était avec moi avant de prendre la fuite, ce n’était pas un voleur ordinaire, n’est-ce pas ?

L’homme laissa son geste en suspend.

— Il y a des choses biens mauvaises en se monde qui préfèrent les ténèbres à la lumière du jour.

Cette réponse était vague, mais elle était assez claire pour que Sarifa comprennent que ce n’était peut-être pas un humain qui l’avait attaqué.

Raconter les années suivantes en s’épanchant dans les détails est tout a fait inutile. Surtout que rien de majeur n’arriva dans la vie de la jeune femme. Elle mena une vie paisible jusqu’au moment où elle connue les premiers balbutiements de l’amour avec le fils du meunier. A 20 ans, son père tomba malade. Une longue maladie qui le rongea de l’intérieur et qui fit de Rowan le fier éleveur, plus que l’ombre de lui-même. Il mourut deux ans plus tard laissant Sarifa seule. Celle-ci espérait épouser son meunier, mais il la délaissa au profit d’une jeune femme moins têtue et plus douce. Le cœur en morceau, elle resta chez elle à s’occuper des chevaux. Les temps devenaient de plus en plus incertains. Les Drows répandaient la terreur partout où ils allaient. Sarifa décida de prendre en main sa vie et vendit les derniers chevaux qui lui restaient à l’exception de sa jument, Una. Avec l’argent ainsi gagné, elle s’acheta de l’équipement. À cette époque, elle ne savait ni manier l’épée, ni la lance. Tout ce qu’elle savait faire était de chasser le petit gibier.

Sarifa rencontra Sernigade, un soldat joli garçon mais trop porté sur l’alcool. Toutefois, il s’avérait être un excellent escrimeur quand il n’était pas ivre. Elle passa une année entière à suivre ses leçons. Avec Ethan, un ami de Sernigade, elle apprit aussi le maniement de la lance qui lui serait bien utile à cheval. Lorsqu’elle se sentit prête, Sarifa fit ses adieux à ses professeurs et commença sa vie de solitaire.
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Bienvenue et bon RP!