Le Deal du moment : -24%
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy ...
Voir le deal
759.99 €

 

 Ailill, Conseiller royal

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Ailill Mânes
Humain
Ailill Mânes


Nombre de messages : 60
Âge : 203
Date d'inscription : 31/12/2008

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié
Ailill, Conseiller royal Empty
MessageSujet: Ailill, Conseiller royal   Ailill, Conseiller royal I_icon_minitimeMer 31 Déc 2008 - 15:53

Ailill Mânes Andoe




Prénom : Ailill
Nom : Mânes Andoe
Âge : 37 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain, pouvant justifier de lointaines ascendances humaines
Particularités : D'apparence plutôt négligée, quoiqu'il rassemble tous ses efforts lorsqu'il doit paraître de manière officielle, devant le Roi, la Reine, ou un membre de la famille. Ses cheveux noirs sont gras, mi-longs, il ne se rase que rarement. Désinvolte, il maîtrise parfaitement sa langue et se sent aussi à l'aise avec des marins, dans un champ, que dans les salons, ce qui n'est pas peu rare.

Alignement : Neutre bon
Métier : Noble, Conseiller du Roi ~ Finances ~
Classe d'arme : Corps à corps, manie l'épée à deux mains

Équipement :

Entraîné fort tôt à manier l'épée à deux mains, Ailill en possède une, qu'il ne quitte jamais. C'est une arme de bonne facture, solide et au fil tranchant, mais elle ne possède ni signification ni valeur affective particulière. Ce n'est qu'un objet d'usage qui, certes, dénote un peu parmi les rapières ornées de pierreries que l'on rencontre, pendues à toutes les ceintures de la Cour. Ceci à part, il conserve aussi quelques sachets de plantes, qu'il a achetés au cours de ses voyages. Il n'est pas grand connaisseur de ces dernières, mais il possède les notes explicatives qui les accompagnent, aussi, il est capable de s'en servir.
Vêtu, en apparence, d'une simple chemise de toile fine et d'un pantalon quelque peu usé, il paraît plutôt vulnérable, sentiment renforcé par sa faible stature. Mais, sous le tissu, il glisse une fine cotte de maille, capable d'arrêter une lame, à condition que le coup porté ne soit pas trop violent.
Dans sa chambre, il conserve un splendide arc, souvenir volé d'un gosse drow qu'il avait connu alors qu'il ne portait que des culottes courtes, et dont il ne sait ni ne veut se servir.

Description physique :

Des yeux d'un bleu tranchant qui vous transpercèrent et vous scrutent sans la moindre douceur, pour peu que vous soyez ennemi. Sinon, ils ne s'arrêteront même pas sur vous, faignant de ne pas vous voir, selon les mœurs de la Cour. Son visage paraît fin et jeune, épargné par le temps, mais sa peau fine, d'un blanc cireux contraste étrangement avec cette apparente jeunesse, évoquant un personnage usé par un siècle de vie.
Des mèches abondantes, grasses et noires tombent en cascade sur son front ; sa chevelure est souvent prolongée d'un pelage mal-rasé sur les joues et le menton.
Peu musclé, il ne se préoccupe guère de sa santé. Il mange peu et mal, boit parfois ; alors, de violentes cernes viennent souligner son regard. De charpente frêle, il donne l'impression de pouvoir être brisé d'un coup de poing.
Pourtant, il sait manier l'épée avec subtilité, quoiqu'il s'essoufflât plutôt vite. Il n'est de toute évidence pas taillé pour le combat. Mais, si vous aviez l'occasion de voyager avec lui dans les entrailles d'une boîte en bois branlante, vous vous rendriez bien vite compte de sa vraie force.
Il ne craint ni le vertige, ni le mal de mer, ni le tournis. Capable de garder la tête froide même pendu par les pieds, vous ne le verrez jamais se troubler ni encore moins rougir.
Bref, cassant, sa langue vous tranchera l'esprit plus sûrement que n'importe quelle lame.

Description mentale :

Les croyances de la mer ont rongé sa Foi, déjà gangrenée par les rites paysans, sorciers, de sa tendre enfance. Il ne croit plus en aucun dieu, mais en son Roi, en la capacité des êtres à survivre quoi qu'il arrive, et... En lui, bien sûr. Narcissique, il a jadis connu l'amour d'une vraie famille, ainsi que l'amitié de nombre de gosses et d'animaux. Cependant, il n'aura pas eu la chance de vivre la fraternelle cordialité des marins. Exclu, sujet des pires railleries ; une douzaine d'années à fond de cale, durant lesquelles il ne vécut que pour les rares sorties sur la terre ferme où il pouvait exercer son talent, ne l'ont pas aidé à se construire.
Les femmes ? Pour lui, elles sont des hommes, semblables en tout point. Elles ne l'ont jamais attiré à proprement parler. Il ne connaît pas cet amour-là.
Quoique, peut-être est-ce celui qu'il place en les siens, les Humains, cette dévotion qu'il fait passer par l'or, via son esprit, ses seuls moyens de se rendre utile.
A la Cour, il est plutôt seul, taciturne. Il n'est pas assez riche pour organiser ses propres réceptions, quoique son salaire le renfloue petit à petit.

Pourquoi son épée ne quitte-t-elle jamais son coté ? C'est là qu'on retrouve le loup fou, le gosse qui allait courir la lande à la lueur de la lune, le gamin abandonné par ses vrais parents, à cause de ce même argent par lequel il vit. Animé d'un violent désir de vengeance, il passe ses jours à le refouler. Il y parviendra, pourtant, il parviendra à faire créer des lois qui protégeront les marmots, quels qu'ils fussent. Lorsque l'occasion s'en présentera, il vengera par le sang l'enseignement d'un ennui mortel que sa "vraie" famille lui a fait subir, cette glaciation de sa vie qui lui avait fait prendre la mer - la mort latente. Cela ne leur empêche pas de leur être reconnaissant... Après tout, sans eux, ne serait-il pas plus qu'un petit bourgeois de campagne ?

Au quotidien, il sourit rarement. Il est discret, semble plutôt effacé, inexpressif... Pourtant, lorsque ses sentiments nouent ses entrailles, il part d'un grand rire dément.
Son regard a quelque chose d'effrayant, de sombre, que l'on ne peut percer.

Histoire :

Ailill était natif d'Ydril, mais enfant du Duché de Langehack, jointif de Diantra. Il grandit dans une petite propriété bourgeoise, chez sa nourrice. Sa famille, de la petite noblesse, vivait toujours dans la petite cité portuaire, carrefour des routes commerciales. Elle l'avait envoyé là-bas car elle rencontrait d'importantes difficultés financières et était en défaveur auprès de la famille Soltariel, qui administrait le Duché comportant Ydril.
Aussi, le jeune noble se développa loin de la ville et de ses intrigues, mais, surtout, ne connut pas sa famille... Du moins, durant les premières années.

A l'âge de seize ans, il se trouvait être un jeune homme de bonne prestance, au port droit, qui maniait l'arme, symbole de la noblesse. Il avait reçu une éducation digne de son rang ; rien de fabuleux toutefois, mais cela était une bonne base à ce qu'il construirait par la suite. Il avait de l'esprit, comme on disait là-bas.
En effet, il ne pouvait que briller parmi les petits viticulteurs du duché, les bergers et les éleveurs. La famille qui l'éduquait, s'acquittant ainsi d'une vieille dette d'honneur vis-à-vis de Cerf Andoe, s'était établie grâce à la culture du sol. Elle ne faisait guère partie des grands noms de la couture ou de l'art, qui étaient pourtant la renommée du duché de Langehack.

Un soir, les pas d'Ailill le menèrent du coté des petites écuries de la Maison. Il avisa sa monture, une vieille jument pommelée, pourtant digne et svelte. La lune faisait luire sa robe, les appelant, tous deux, à sortir parcourir la plage. Il était fréquent que le jeune homme se laissât tenter par l'appel de l'air froid...
Quelques instants plus tard, il sortait la belle du box, et montait, à cru. Alors que les sabots foulaient les herbes, verdoyantes par cette nuit d'hiver, que la crinière libre claquait dans le vent, il se surpris à se ressasser un passage d'un livre, qui parlait du duché...
« L'écumeuse azure s'éclatait en sanglots laiteux sur le rivage de sable fin, doux, froid et lisse. Des rochers çà et là parsemaient la plage dans un stylisme sauvage, inaccessible. De fines cavernes recelaient les trésors jamais explorés de fonds marins colorés, poissons volants, multicolores, aux vêtements de l'arc en ciel, gardaient jalousement leur trésor de beauté... »
L'eau gicla autour d'eux, scintillante, tandis qu'ils longeaient le bord. Ailill chevaucha une heure durant, peut-être deux. C'est alors qu'il perçut un convoi sur la route pavée... Pourtant, la duchesse n'avait annoncé la visite de personne ? Ou bien n'était-ce pas une visite officielle ? Sans hésiter, le jeune cavalier tendit la bride. La jument piaffa, non désireuse de quitter l'eau fraîche. Elle transpirait abondamment, brûlante, déjà fatiguée par cette chevauchée imprévue. A quelques pas de la tête du convoi, il les héla :
« Je vous salue, nobles visiteurs ! Auriez-vous besoin de l'aide d'un jeune paysan ? »
Peu de temps après, un homme d'âge mûr, le visage barré de deux favoris broussailleux, mis pied à terre. Il cherchait la demeure bourgeoise de Mânes. Sans plus tarder, Ailill se présenta. Il avait déjà eu affaire à des visiteurs nocturnes plus polis, celui qu'on surnommait la Petite Harfang, par moquerie envers ses virées nocturnes et ses cheveux noirs.
Il se trouva que cet homme avait été envoyé par son père, Cerf Andoe. Il le faisait mander, de toute urgence...

Ainsi, Ailill quitta le duché de Langehack pour la première fois. Il rencontra sa famille, chez laquelle il s'ennuya à mourir, et où l'on parfit son éducation ; ses manières, notamment. Il retourna à Langehack durant l'été, afin d'y retrouver ceux qu'ils considérait comme les siens. Cela dura plusieurs années. Il possédait la passion de la mer, il acquis celle du commerce maritime, des navires, puis, par la suite, de tout ce qui touchait à l'argent de manière générale. Mais il n'était pas dépensier, et, quoiqu'il eut un certain penchant pour l'alcool, il s'enrichissait aussi sûrement qu'il acquérait une petite notoriété dans la gestion des affaires.
Toutefois, ses origines nobles l'empêchaient de commercer à découvert. Il était destiné à manier l'épée, non pas la balance. Aussi, afin de passer plus inaperçu, il cessa de se déplacer entre Langehack et Ydril. Il avait alors vingt-deux ans. Sa vieille jument décéda la même année, bien qu'elle eut cessé toute activité depuis déjà longtemps.

Suite à de violentes querelles familiales, ainsi qu'au décès de son père, fou à lier, Ailill décida de prendre le large. Il visait les navires, les belles frégates. Il voulait faire carrière dans la marine royale. Mais, à l'époque, on n'avait pas tant besoin de bretteur que cela. Il fut relégué à la paperasse, aux affaires d'argent en lesquelles il excellait, et dût ronger son frein durant de longues années. Tant de temps passé dans le noir d'une cale branlante, où à la lueur des chandelles, courbé sur son travail, usèrent son corps. Il ne put toucher à un aviron, ni à une épée, quoiqu'il se démarquait dans ce dernier domaine.
Ainsi, il acquis une charpente faible, une constitution tremblante. Sa peau pâlit, comme si elle avait été imbibée d'une cire blanche indélébile. Ni le vent, ni le soleil ne l'avaient marquée, pourtant, et d'un naturel inexpressif, pas une ride n'apparut sur son visage.
Quand à ses cheveux, qu'il ne lavait jamais, il devinrent d'autant plus noirs, luisants de gras. Négligé, il ne se rasait que lorsqu'il devait descendre à terre pour gérer le réapprovisionnement du navire.
Cela cessa lorsque les Drows déclarèrent l'offensive, en empoisonnant le lac d'Uraal, qu'ils introduisirent la peste dans la capitale Humaine. Ailill avait alors 36 ans. On le chassa de son univers glauque et poussiéreux, ayant besoin de reformer les équipages. Il aurait voulu y demeurer, pourtant, s'y dessécher et y mourir comme un rat. Cela l'avait brisé.
Mais son service dans la marine royale, son dévouement et ses capacités n'étaient pas passées tout à fait inaperçues. De plus, il avait un plus d'une douzaine d'années d'ancienneté. Tandis que les évènements hivernaux se succédaient chez les Elfes, il fut intégré comme intendant du Fort de la Valliance, à Diantra. Il y géra les finances, cherchant à se mêler autant que possible aux entraînements, aux réceptions officielles. Lorsque l'on brûla un quartier de la capitale, mettant fin à peste dévastatrice, il obtint enfin la montée en grade tant de fois demandée. Ainsi, il devint conseiller de second plan, le favoris du conseiller des Finances du roi Ultuant. Il commençait à être coutumier de la Cour, de ses enjeux, de ses intrigues.


Il renaissant ; son ambitieux première, aussi. Quant à sa famille, il n'avait pas cherché à la retrouver, ayant toutefois appris qu'elle avait quitté Ydril, ruinée.
Lorsque le roi Trystan monta sur le trône, les troubles engendrés entraînèrent le renouvellement d'un certain nombre de conseillers. Saisissant l'occasion, grâce à sa petite notoriété et au prix de tout l'argent qu'il avait amassé jusqu'alors, Aillil Mânes Andoe devint conseiller des Finances et du Commerce. Il était haut placé, mais aussi, plus fragile que jamais. Qu'adviendrait-il de lui si quelque rumeur colportait que son coffre était vide ? Aussi, il bluffait au possible, affûtant sa langue comme il eût fait d'une lame.

Il était en possession d'un savoir précieux, car il avait vécu parmi les paysans, les bourgeois et les nobles, les marins et les domestiques. Il savait combien l'on perdait d'argent, à la levée des impôts, à cause de nombreuses fraudes. Ses connaissances étaient autant de points de départ à des recherches plus poussées. Contre ces pertes, il prendrait toutes les mesures qui étaient en son pouvoir, à commencer par informer le roi. Opterait-il pour la répression, l'incitation ?
Et que choisirait-il de faire, en ce qui concernait les taxes non-déclarées que les commerçants soutiraient aux acheteurs, à l'omniprésence du marché noir ? Comment allait-il relancer l'économie, figée par la guerre ? Répartirait-il convenablement les ressources entre les différents marchés, prenant compte du coût de l'armée, mais aussi de celui de la vie ?
Ailill ferait tout son possible pour lui apporter les conseils les plus éclairés, dût-il y perdre la santé. Pourtant, le roi Trystan ne le recevait que peu, et jamais en privé... Il ne semblait pas beaucoup requérir l'aide de ses conseillers, d'autant plus après son mariage avec Lilianne.

Mais, en de début de printemps, la menace gronde plus que jamais.
Que ferait un pays sans or ?


NB: Le "passage du livre" est d'Ashénie de Sephren



~~~~~


Comment trouves-tu le forum ? : Très bien conçu
Comment as-tu connu le forum ? : Ceci est un multicompte autorisé par Lilianna
Revenir en haut Aller en bas
Lilianna
Ancien
Ancien
Lilianna


Nombre de messages : 3343
Âge : 40
Date d'inscription : 18/02/2008

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
Ailill, Conseiller royal Empty
MessageSujet: Re: Ailill, Conseiller royal   Ailill, Conseiller royal I_icon_minitimeMer 31 Déc 2008 - 17:35

Bonsoir Môssieur le Conseiller :)

Je valide , c'est tout bon !
Revenir en haut Aller en bas
http://x-ice-lands-x.skyrock.com/
Ailill Mânes
Humain
Ailill Mânes


Nombre de messages : 60
Âge : 203
Date d'inscription : 31/12/2008

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié
Ailill, Conseiller royal Empty
MessageSujet: Re: Ailill, Conseiller royal   Ailill, Conseiller royal I_icon_minitimeMer 31 Déc 2008 - 17:41

Mille mercis, Ma Reine :3
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Ailill, Conseiller royal Empty
MessageSujet: Re: Ailill, Conseiller royal   Ailill, Conseiller royal I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Ailill, Conseiller royal
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Fantaisies Nocturnes ( PV: Ailill Mânes)
» tass le conseiller (non terminer)
» Duncan du Lys - Conseiller de Jérôme de Clairssac
» Ant'zar Zaumtor [Prime Conseiller]
» Un nouvel émissaire [PV conseiller ou roi]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: Où tout commence :: Registre :: Tabularium :: Limbes :: Humains-
Sauter vers: