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 Calme retour...[libre]

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Trajan
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MessageSujet: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeVen 6 Fév 2009 - 22:54

J'arpentais en silence les longues ruelles de la maléfique citée, c'était étrange de revenir ici, cela devait faire quoi? Oui, un an, cette période me semble juste, cela devait faire un an que je n'étais pas entré dans cette citée, ça commençait à faire.
Aussi étrange que cela pouvait paraître, tout semblait désert, comme si le monde ici tournait au ralenti. Cela ne me dérangeait pas plus que cela, après tout, avec une vie de simple mortel, quand le temps passe lentement, c'est bon signe.
Ainsi, je marchais sur le pavé grossier de la citée, chacun de mes pas résonnant dans l'immensité de la ruelle alors que le rythme de ma marche était cadencé par le cliquetis léger de mon armement sur lequel venait frapper une légère chaîne. J'humais les parfums de la citée, rien de bien agréable, mais, encore une fois, cela m'était presque réconfortant, comme si je savais être en sécurité ici. Pff, stupides pensé, être en sécurité ici? La moitié des personnes qui peuplaient cette ville était attend de troubles mentaux, et tous étaient les serviteurs du chaos et pour cela nous arrachions les âmes des cadavres frais pour les donner à notre dieu.
Il n'y avait pas vraiment de quoi se sentir en sécurité.
Après quelques minutes de marches, je remarquais que le soleil décliné, hum, il me faudrait un endroit ou me reposer avant de reprendre la route. Une auberge? Non, je n'aimait guerre le calme des auberges. Une maison close alors me direz-vous. Charmante proposition, mais les plaisirs de la chaire n'était pour moi vain. Il m'arrivais de temps en temps de passer du bon temps en culbutant quelques catins, mais, je ne pouvait m'enlever son image, je ne pouvait faire disparaître ce doux visage.
Enfin, alors que je réfléchissait, je trouvais enfin de quoi faire mon bonheur, un banc, presque contre une vielle maison résidait un banc de pierre taillé grossièrement. Cela conviendrais parfaitement pour dormir ce soir.
Ainsi, sans rien dire je me dirigeait vers cette masse de pierre, mon corps s'allongea à moitié sur ce dernier, qui, heureusement, semblait avoir était fait pour accepter au moins trois bourreau d'Abyssea assis côtes à côtes. Tant mieux, il fallait dire que j'aimais avoir mes aises.
Ainsi, le visage portée vers le ciel, je regardait le jours mourir pour devenir la nuit. Enfin regarder. je n'avais aucune notions de jours et de nuit, je ne pouvait que sentir les rayons du soleil disparaître ou pas sur mon visage et voir l'astre solaire remplacer par un plus petit qu'était la lune. Une lune sans nuage.
Je poussais alors un léger soupire, tentant au plus profond de moi de me souvenirs du dernier ciel étoilé que j'avais vue...
....
....
Non, je n'y arrivais pas, j'avais l'impression de ne rien me souvenir datant d'avant mon allégeance. Peut être était-ce mieux ainsi. Cessant de me torturer l'esprit, je plaçait mon bras droit sous ma tête et commença lentement à ralentir le rythme de ma respiration, bien déterminé à trouver le sommeil ;Mais, que voulez vous, certaines personnes adore la nuit, et au lieu de dormir, vivent la nuit. Et le pire, c'est que parmi ce genre d'être, il y avait celle que j'enviais et que je respectait le plus...
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeSam 7 Fév 2009 - 0:22

L’astre mortel fuit, se cachant alors que j’ouvre doucement les paupières. Dans la chambre, une étrange lueur bleutée émane des flambeaux, feu éternel qui jamais ne meurt, fruit de la magie de nos sorciers et art d’une utilité certaine. La lumière du soleil m’est mortel, interdite, m’enfermant a jamais dans la prison sombre de la forteresse ou nous demeurons. Le chaos vie a mon rythme, les battements du cœur de mes enfants seraient le même que le mien que cela ne me surprendrais nullement. Après tout, quelle étrangeté peut se vanter de me surprendre ?

Je me redresse, abandonnant la Valkyrie qui dort encore a mes cotées. Cette nuit, Freyja fut cruelle, je passe d’ailleurs ma main sur mon torse, constatant par le toucher et le visuel ses marques de griffure dons mon dos dois être parsemé. Je remonte les draps sur ses épaules, l’admirant une dernière fois sans pourtant pouvoir profiter de la splendeur du spectacle. Je n’arrive pas à sentir l’émoi, je n’arrive pas a sentir mon cœur battre… pourtant j’ai pleuré, une unique larme alors que je craignais pour la vie d’Alyaa. La peur ? Je ne lai pas ressenti, mais j’interprète ainsi cette eau qui coula du coin de mes yeux. Et Freyja ? Serais-je dans le même état s’il venait à lui arriver malheur ? Je crois que oui… qu’est ce que cela veux dire ? Je n’en sais rien…

Quittant le lit, témoins de nos ébats brutaux, je me dirige d’un pas silencieux vers une lourde armoire d’ébène, taillée dans la masse. Des scènes ridicules représente des démons arrachant leurs âmes a des vivants et les torturants dans les limbes de l’enfer. Mais n’ont’ il pas comprit que c’était ici l’enfer, sur cette terre ? Ha j’envierais presque ses simples d’esprits qui croient encore au bien et au mal… je les envierais uniquement si j’étais capable de ressentir quoi que se soit. Vide, je suis incroyablement vide et ce bien malgré moi. Pourtant je n’en conçois aucun remord, comment le pourrais je ?

L’absence de douleur quand a mes blessures n’aide en rien à mon état psychologique étrange. Je ne souffre pas, je ne suis bien nul par, je ne connais ni la joie, ni la peine… le Guerrier parfait disent t’ils. Incapable de s’attacher, incapable d’être faible, incapable d’aimer. Je n’ai ni la folie de Jiv, ni le courage de Freyja, ni la sagesse d’Alyaa, pas plus que la puissance de Lena et enfin, surement pas la passion de Mina. Pourtant c’est moi qui les diriges tous, c’est moi qui les guides et les protèges… des fois, je me pose trop de questions, sachant pertinemment que je suis incapable de concevoir la moindre réponse.

J’attrape une chemise noire l’enfilant avant de nouer les liens sur mon torse. Puis un pantalon, fermé lui aussi par un lien que je ferme aussi vite. Je me tourne une dernière fois sur Freyja et me surprend dans mon geste… Je sors de la chambre pour prendre une fleur d’un vase du couloir avant de revenir et la déposer sur l’oreiller… Je suis fou. Je me retourne et prend mes bottes, laissant mes anciens vêtements par terre, gisant, jusqu’as ce que qu’une domestique fasse son devoir. La porte se referme dans le silence, cette fois ci, je ne l’ouvrirais plus.

J’enfile mes bottes et sangle mon épée a ma taille avant de sortir hors du manoir, du château, du donjon… nommez le comme bon vous semble peu m’importe.

Mes pas sont lourds et modéré. Chaque geste est calculé, aucun n’est inutile et cette simple perfection effraie, car cela dévoile ma façon de combattre. Je suis un de ses défenseurs. Un improbable chevalier, maniant le bouclier comme une arme si bien que l’on en oublie bien trop souvent mon épée. Oublie stupide que nul ne fait deux fois… l’art de durer, l’art de fatiguer l’autre en s’’économisant jusqu’au moment fatidique de l’erreur. Ils fonts toujours une erreur tout ou tard et je suis la pour saisir la chance.

Mes pas me perdent, mon esprit vagabonde mais mon corps aussi et je fini par me retrouver dans une ruelle d’Abysséa. Pour tout autre qu’un enfant du Chaos, ce lieu est effrayant, malfamé, pitoyable ou encore un simple coupe jarret. Mais pour nous, ici ce trouve notre demeure, notre refuge. Ici, l’exclus deviens celui dont tous ont besoin, le fou un protecteur, le violeur un artisan, la prostituée une confidente dévouée, l’assassin un marchand et toutes les pourritures de ce monde finissent ici, trouvant enfin un lieu de repos ou ils sont accepter tel qu’ils sont… Unique règle, ne jamais toucher en mal a ses frères ou ses sœurs du Chaos. Le reste viens de lui-même après tout, LUI sais comment leurs parler et comment les tenir correctement quand les autres dieux laissent les leurs payer pour ce qu’ils ne contrôlent pas.

La nuit, Abysséa entière revis, mais la, sur ce banc, un homme cherche le sommeil ? J’approche mais je sais déjà qui il est. Je ne peux pas me tromper, mes yeux peuvent se tromper, mais ce qui émane de lui ne peux pas me mentir. J’approche un peu plus, ne cherchant pas la discrétion outre mesure, préférant le laisser prendre conscience de ma présence. Et je sais, qu’il en prend vite conscience tout comme je sais son admiration pour moi.

« La nuit commence à peine que te voila déjà qui cherche le repos ? Es tu donc partis d’Abysséa trop longtemps pour reprendre ce rythme de vie humain ? »


Il m’entend je le sais et j’ajoute.

« Le Chaos est heureux de tes récoltes Trajan… Bienvenu Chez toi. Tu nous as manqué frère, a nous tous.»
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeSam 7 Fév 2009 - 9:12

Alors que je fixé de mes yeux vides le ciel et que je m'apprêtait à doucement glisser vers un simple sommeil, je l'entendis, au début, il ne s'agit que de bruit de botte frappant le sol, mais, ce bruit, nul ne peut comprendre sans l'avoir entendu auparavant, c'était, la perfection même, comme si chaque martellement était le fruit d'une étude approfondis. C'en était troublant, même le plus vieux des elfes ne pouvait espérer une telle perfection dans la démarche.
Au fond de moi même je compris qui venait dans cette rue, c'était lui, l'Elu, le Vrai Fils du Chaos, le faiseur de veuves, le seigneur d'Abyssea, c'était Arashkam. Cet homme...Non, cet être était le meilleurs guerrier de tout les temps, dépourvus du moindre sentiments, il ne les cachait pas comme moi, non, il ne les ressentait pas, il ne sentait ni douleur ni peur, il ne sentait ni joie ni désespoir. C'était l'être parfait, le meilleur guerrier de tout les temps, un être immortel voué à LE servir jusqu'à la fin des temps, jusqu'à son retours.
Le savoir ici, non loin de moi provoqua bien mal grès moi une frisson d'excitation. Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas "vue".
Je dois vous avouer que je lui porte une certaines jalousies, car, si j'avais eut sa force, si j'avais eut sa maîtrise de la lame, si j'avais eut sa beauté, si j'avais eu son immortalité, cela ferait longtemps qu'elle serait mienne. Mais, je savais que jamais je ne l'égalerais, car, me si mon savoir faire au corps à corps était considérable, il était le meilleur, et, tant bien même que j'arriverais à l'égaler, moi je perdrais le duel contre le temps, dans un clignement d'oeil je disparaîtrait alors que lui demeurait éternel.

Je fut soudainement sorti de mes réflexion par sa voie, une voie mes amis si pur. Nul accent, nul sentiment, une voie totalement dépourvus d'humanité, une voie parfait qui vous fait frémir l'échine la première fois. c'était comme si LUI parlait par la bouche de son fils. D'ailleurs, que me disait il?


« La nuit
commence à peine que te voila déjà qui cherche le repos ? Es tu donc
partis d’Abysséa trop longtemps pour reprendre ce rythme de vie humain
? »


J'eus une envie de sourire, mais je le retint, choisissant une fois de plus de ne pas dévoiler mes sentiments . Il était vrai que je préférait le jours à la nuit moi, c'était étrange non? Mais, comment vous dire? Je trouvais agréable la chaleur du soleil, et, pour moi, la nuit était emplis de souvenir, c'était la nuit qu'il m'avait parler alors que j'étais proche du sommeil, alors je lui gardais toute mes nuit ou presque, espérant qu'il me reparlerait. Cela faisait presque douze hivers que je n'avais pas entendu sa voie. Je tournais mon visage vers l'être surnaturel qui ajoutait à ses mots :


« Le Chaos est heureux de tes récoltes Trajan… Bienvenu Chez toi. Tu nous as manqué frère, a nous tous.»

Vous ne pouvez imaginer comment un tel compliment m'emplissait d'allégresse et comment derrière ce masque placide de mon visage, un sourire jusqu'au oreilles naissait, invisible pour tous. D'un mouvement lent et contrôlé, je me relevait face à mon seigneur.
Je crois que mon plus grand regret fut de ne jamais l'avoir réellement vue. j'avais furtivement croisé son visage il y a cela longtemps, mais je n'avais guère de souvenir, la beauté de la reine ayant trop accaparée mes pensées.
On me l'avait cependant décrit, un géant à la peau d'ivoire, un sculpture parfaite aux cheveux sang et au yeux saphirs. Mais pour moi, il n'était rien de cela, à travers mes yeux, je ne voyait qu'une forme, un géant qui me dépassait presque d'une tête, un corps bien proportionné, de long cheveux, une épée qui pends à la taille.
C'est vraiment difficile de vous décrire ce que je voit, a vrai dire, je sens plus que je ne vois, c'est comme si, je savais ce que c'était, j'avais une notion de forme, mais, sans couleur, sans forme précises. Et pourtant, même si je voyait le monde autrement, je sentais sa force et sa puissance.

Je fis alors un pas vers mon maître, déposant doucement l'un de mes genou au sol, inclinant légèrement ma tête en signe de respect. C'est la seul personne pour laquelle je montre vraiment du respect, après tout, nous sommes en théorie tous égaux dans cette citée, et de toute façon, je ne reste jamais très longtemps. Juste le temps de donner mes rapines, de panser quelques plais, puis je repars.
D'ailleurs, en parlant de plaie, je ne vous l'ai pas dit, mais j'en ai une, grossièrement recousus par mes mains, au niveau de la jambe, une belle entaille sur la cuisse droite. C'est la raison majeur pour laquelle je suis venu ici. D'ailleurs, si vous étiez un bon observateur, vous auriez remarqué une nouvelle canine à mon pendentif, une canine récemment enlevée.
Mais passons sur cet épisode peu intéressante, où en étais-je? A oui, j'étais donc a genou au sol lorsque j'ouvris mes lèvres pour parler, ma voie dur et mon accent guttural tranchant avec la voie parfaite du seigneur de ces lieux :


-Bonsoir Maître...Je ne fait que passer quelques temps ici avant de repartir chasser. Mais revenir ici m'emplit de joie et vous voir et une bénédiction.

Je marquais alors une légère pause, réfléchissant à ce que j'allais dire de plus. Je me décidait alors, gardant toujours ma pause de soumission :

-Quels nouvelles depuis mon dernier départ.

Un an, c'est long un an...Et pourtant, avec le chaos, les choses était toujours les même. J'étais loin de me douter que nous allions bientôt affronter les humains et leur coalition avec l'aide des drows. Pauvre Trajan qui vit dans l'ignorance, je sais...
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeSam 7 Fév 2009 - 10:48

Il bouge, il se redresse avant de s’agenouiller et incliner la tête devant moi. Il le sait pourtant, je ne demande rien de tel. Je ne demande pas le moindre respect, pas la moindre servitude à mon égard. Mais tous ceux qui le servent LUI me servent de la même façon. C’est encore difficile à cerner mais je comprends peu a peu qu’ils le voient en moi. L’unique me ressemble… non, L’unique me change de plus en plus a son image en des proportions que j’ai moi-même du mal à assimiler.

Surtout depuis la folie d’Alyaa, la belle m’ayant lié a jamais a son destin. Je suis aussi immortel qu’elle mais cela a été folie de sa part. Si l’on me blesse elle ne ressent rien, mais le contraire n’est pas vrai. Elle se coupe la main, une plaie se forme sur ma peau. Sans elle, je meurs, sans moi, elle vie. Mon père à de bien étrange façon de m’aimer je trouve. Plus encore étrange de me protéger de la mort… ennemie contre lequel un humain comme moi n’aurait jamais pu gagner.

Mais la n’est pas la question, laissons donc les étrangetés de mon esprit la ou elles sont pour revenir sur le chasseur d’âme. Il parle, sa voix est mue par les accents de sont ancienne vie. Il a cette voix grave et profonde des hommes qui en ont trop vue. Sans un bruit, sans un geste, je l’écoute, le calme de mon être étant telle la surface de la glace qui recouvrait mon cœur. Lisse, placide et inébranlable. Je ne cila pas quand il me nomma maitre, malgré tout ce que j’aurais pu lui dire il ne m’aurait jamais nommé autrement.

Il marqua une pause, attendant peu être une parole de ma part. Mais non, rien de vont et il posa ensuite une question. Il part pendant une année et une fois rentrée demande les nouvelles, comme a sont habitude. C’est étrange comme la routine peu facilement naitre ici, au sein des murs d’Abysséa. Je me décide à bouger, ma main venant se poser sur l’épaule de Trajan alors que je le regarde sans crainte aucune.

« Tu es bien trop souvent loin de la maison… mais tu es l’un de ceux ayant le plus nourrit l’Unique. Mais tu ne partiras pas seul cette fois Trajan. »

Je ne fais aucune remarque quand a sa blessure. Pourquoi l’aurais je fais d’ailleurs ? Cela arrivait, cela arrivait toujours… les plaies, le sang… C’était ça la vie des enfants du chaos. L’atrocité de se monde, le rejet nous ayant tous façonné d’une façon, la violence d’une autre. Pourtant, jamais ville ne fut plus paisible que la notre, ici, pas de voleur, pas de meurtrier, pas de violeur. Ho bien sur les voyageurs perdus qui s’égares ici y perdent leurs vies, les vertus et leurs âmes, mais tout cela n’est que détail pour nous, ils ne sont pas des nôtres. Les enfants du chaos sont la plus grande famille jamais vue, une immense bulle ou tout les pourris de Miradelphia devienne agneau entre eux, restant loups pour ceux qui ne sont pas accepté dans se cercle. Bien sur, nos coutumes sont étrange, sadique, cruelle et je vous épargne les autres définitions qui ne serais que synonyme de ceux déjà cité.

« Reste ici… car quand nous partirons, la guerre éclatera. A se moment, Nous, ses fils et filles, aurons de quoi le nourrir plus que nous ne l’aurions jamais espéré. Les drows nous offres une chance de rapprocher plus encore Son éveil. Et tu sera des nôtres Trajan.»

Je ne lui offre pas cette possibilité de choisir, c’est un luxe que nous avons tous perdu. Le chaos nous montre la voie, a nous de la suivre pour ne pas redevenir brebis égarée.

« Tu tuera en SON nom Trajan. Tu écorcheras les chairs et les âmes avec tes frères et tes sœurs… déjà tous entonne notre complainte. Quand le moment viendra, nous chanterons tous d’une seul et unique voix… Celle de la destruction. »


Oui, Les chaos chante au moment du combat, étrange armée étonnamment soudée, marchant tous au même pas… Une armée uniforme malgré l’étrange mélange et métissage de ses troupes. Nul ne l’as encore vue… se flot rangé de soldat, munie de tentacule sombre, leurs armes luisant d’un feu qui ne brule pas, l’air semblant se glacer, devenir lourd sous leurs approchent… mais bientôt, bientôt le peuple des hommes vas comprendre pourquoi ils auront peur de nous.
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeSam 7 Fév 2009 - 11:26

Je crois bien que mon visage à bouger, je ne m'était pas attendu au contacte de sa main, non, je crois même que j'ai eu un frisson et qu'il l'a remarqué. Sa main, bien que calleuse par le maniement de l'épée, elle semble si douce, presque comme un voile de soie. Comment pouvait il exister un être si parfait?
Mais ce frisson, j'en ai honte certes, mais, ce qu'il me dit est bien plus étrange, oui, sa voie qui me parle doucement :


« Tu es bien trop souvent loin de la maison… mais tu es l’un de ceux ayant le plus nourrit l’Unique. Mais tu ne partiras pas seul cette fois Trajan. »

je ne partirais pas Seul? Que cela voulait il signifiait. Je sais, le maître choisissait, mais, je n'étais jamais vraiment à l'aise avec les autres membres de notre famille. je les respecte pour le travail qu'ils font, mais, je ne saurait le dire, ils...Ils sont différent de moi, je...je préfère travailler seul, tuant pour LUI sans personne, massacrant en son nom et aspirant les âmes pour lui. Pourquoi? Peut être est-ce prétentieux, mais je trouve souvent qu'ils sont un fardeau, lorsque je me bat, je sais ce que je fais, mais se battre avec quelqu'un d'autre, c'est entrer une nouveau facteur dans une équation déjà bien assez compliqué.
Doucement, je relève la tête, fixant son regard de mes yeux laiteux. N'importe qu'elle être humain aurait eut un mouvement de recule ou de surprise, mais pas lui. C'était un être si fort...
Alors que je le regardait, il continua de sa voie parfaite :


« Reste ici… car quand nous partirons, la guerre éclatera. A se moment, Nous, ses fils et filles, aurons de quoi le nourrir plus que nous ne l’aurions jamais espéré. Les drows nous offres une chance de rapprocher plus encore Son éveil. Et tu sera des nôtres Trajan.»

Une guerre? Je sais que cela peut paraître invraisemblable, mais je n'ai jamais participer à ce genre de choses. Des escarmouches tout au plus, mais une guerre, non, jamais. Mais le pire n'était que nous allions faire la guerre, le pire était que nous allions nous battre avec des drows. Ho, je n'en voulait pas à cette races immortels, après tout, ils étaient quelques peu semblable à nous, non, ce qui me perturbait, c'été que je risquait de la voir; Elle, la seul femme qui accaparait réellement mon esprit faible d'humain. je m'apprêtais alors à dire quelques quand la sagesse parla et nul mot ne sortir de mes lèvres. Il ne m'offrait pas un choix, c'était ainsi.Il était SA volonté et je devais lui obéir sans rien dire, sans broncher, même si cela pouvait me déplaire. Arashkam continua alors :

«Tu tuera en SON nom Trajan. Tu écorcheras les chairs et les âmes avec tes frères et tes sœurs… déjà tous entonnent notre complainte. Quand le moment viendra, nous chanterons tous d’une seul et unique voix… Celle de la destruction. »


Je restait un instant silencieux, gardant mon genou au sol, cherchant que répondre à mon maître. Que pouvais-je dire? Rien? Absolument rien, cette guerre était ce qu'IL voulait. Continuant de fixer mon seigneur, je répondit avec ma voie si connu :

-Si tel est votre volonté. Je le ferais maître...

je marquait une nouvelle pause, il fallait dire que je n'étais pas vraiment doué pour ce qui était de la communication. J'étais souvent ancré dans un mutisme connu pour ne le briser que trop rarement par ma voie sombre. Peut être que l'isolement dans lequel je m'enfermais y était pour quelques choses. Il est vrai que je n'avais pour ainsi pas parler depuis la dernière visite ici. C'était d'ailleurs pour moi toujours un étonnement d'entendre ma propre voie, je pensais toujorus qu'a force mes cordes vocales s'étaient atrophiés, mais non. je décidé de continuer de parler :

-Il me reste alors trois questions à vous poser Seigneur...
Quand partons nous en Guerre?
Comment vont mes autres frères et soeurs?
Souhaitez vous que nous allions boire, manger, baiser, tuer quelques choses?


La première question était de l'ordre pratique, pour savoir si j'avais du temps pour me préparer, refaire encrer mes tatouages, prendre un bain, affûter mes lames, m'entraîner avec quelques chevaliers.
La deuxième était un véritable intérêt, car, même si mes frères et soeurs ne le savaient pas, je leur portait attention. Je m'informait souvent auprès des ombres durant mon voyage pour savoir qui était mort, qui était promu. De plus, je savais que Arashkam avait de nombreuses maîtresses, peut être était-ce stupide de ma part, mais je pensait que leur "bonheur" influencé sur le sien.
Quand à la dernière question, elle était plus d'autre humoristique, bien entendu, avec le ton que j'avais et la façon de proposer cela n'avait rien de drôle.j'avoue que j'avais un humour peut entraînant. De toute façon, parmi ces propositions, seul la dernière m'était primordiale, j'avais souvent l'habitude de ne rien manger ni de boire durant d'assez longues période durant mes voyage, et, pour ce qui est du sexe, ce n'était pour moi que très secondaire.
Enfin, j'attendais les réponses de mon "modèle" sur mes différentes questions, espérant ne pas l'exaspérer par mon humour. D'ailleurs, je crois qu'il ne pouvait sentir ni l'humour ni l'exaspération. C'était une "machine".
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeSam 7 Fév 2009 - 12:26

Bien sur, aucune révolte de se part, aucun enfant du chaos n’est capable de se rebeller contre mon autorité car je parle en SON nom et c’est a travers ma voix qu’IL donne ses instructions a ceux qui ont foi en lui. Trajan ne déroge pas a cette règle, aussi étrange soit’ elle. C’est fou comme le chaos a sauvé chacun d’entre eux a travers moi et comment tous se voit a jamais redevable de leurs vie et de la famille qu’ils ont acquis ici.

Il me pose ensuite trois question, après un silence bien sur. Et bien je vais donc y répondre, dans l’ordre, question, par question, prenant ainsi mon temps. Pourquoi me serais-je presser? Le sablier n’a jamais eu vraiment une quelconque influence sur mes pensées ou mes gestes, aujourd’hui plus que jamais le temps me semble bien abstrait. Alors ma voix s’élève, donnant une réponse à la première interrogation de l’homme.

« Combien ? Une semaine avant de partir, une autre pour arriver je dirais. »

Ma main quitte son épaule et en un mouvement fluide, je m’assois sur le banc, posant mes mains sur mes genoux tout en conservant mon dos droit, ma position se faisant à présent impérieuse. Un roi sur son trône n’aurait pas eu plus de prestance que moi en cet instant. Mais ne suis-je donc pas le roi de cette citée ? Sans nul doute je peux vous l’avouer, c’est bel et bien le cas d’une certaine manière.

« Pour tes frères et sœurs, Beaucoup vont bien, nourrissant le chaos, nos marchand s’infiltrant en ville, glanant information et provision. Kaeth est tombé il y a peu, l’âge lui faisait défaut et c’était une bataille de trop pour se vielle homme. Ils les a tous emporté dans sa propre mort. Un magnifique guerrier nous a donc quittés. Mais de nouveau nous rejoigne chaque jour, doucement, lentement, le chaos prend forme de la plus belle façon qui soit. »

Mon regard se précise alors que je reprends, après un long silence.

« La Voix murmure toujours dans ses songes. Es visions sont plus précise et elle est pourtant de plus en plus énigmatique. Freyja, ma Valkyrie, a toujours aussi soif de guerre et de sang. Jiv’undus, mon fidèle ami n’as jamais été aussi fou que depuis qu’il sait la guerre proche. Sa compagne, Lenalee, ne se réjouit hélas pas de marcher en compagnie des drows. Mina prépare ses troupes avec l’entrain d’une enfant à qui l’on a promis un cadeau. »

Voila, il savait le plus gros. Ho et pour mes amants, tous les enfants se trompait… je n’étais pas si léger dans les plaisirs. Freyja était mon amante, la plupart du temps. Une catin venait a satirfaire mon besoin purement physique de temps a autres quand la Valkyrie n’était pas d’humeur ou indisposée. Mais jamais, jamais je n’avais osé toucher aux corps qui dormait si souvent nue contre le mien, celui de se Voix, celui d’Alyaa. Pourquoi ? Je ne le sais moi-même, mais je me sens incapable de pouvoir la prendre. Je caressai son visage, son épaule ou son ventre, mais je n’arrive pas à aller au delà. Peut être parce que je sais qu’elle ne désir pas que je dépasse cette étrange barrière invisible. Mais ça, personne à part Freyja et Jiv ne savait l’étrange relation que j’entretenais avec la demoiselle voilée.

« Je te propose d’aller manger et boire, mais surtout, te reposer. Ton voyage a l’air d’avoir été rude et il me semble qu’il serait bon que tu te nourrisses de chair fraiche. »

Je le savais blesser et j’avais remarqué la nouvelle dent, je n’avais surement pas besoin d’en faire étalage.

« Viens, La Voix sera sans doute apaiser la douleur. »

Parler de douleur, moi qui n’ai jamais su de quoi il s’agissait.
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeSam 7 Fév 2009 - 16:37

Alors que je sentait la main du maître s'écarter de mon épaule, je ne pus m'empêcher de continuer à le regarder, presque hypnotiser par la force et la puissance qui émanait de lui. Comment un tel être pouvait exister, c'était la vrai question qui me tarauder la tête.
Mais, cependant, sans rien dire, je continuais d'écouter ce qu'il me disait :


« Combien ? Une semaine avant de partir, une autre pour arriver je dirais. »

C'était après ces mots qu'il avait retirer sa main de mon épaule, une semaine pour se préparer, c'était cours, presque précipitait, mais il fallait avouer que chaque fils ou fille du chaos était toujours prêt à partir à la guerre. Espérons seulement que les drows eux seraient prêt. Il continua :

«Pour tes frères et sœurs, Beaucoup vont bien, nourrissant le chaos, nos marchand s’infiltrant en ville, glanant information et provision. Kaeth est tombé il y a peu, l’âge lui faisait défaut et c’était une bataille de trop pour se vielle homme. Ils les a tous emporté dans sa propre mort. Un magnifique guerrier nous a donc quittés. Mais de nouveau nous rejoigne chaque jour, doucement, lentement, le chaos prend forme de la plus belle façon qui soit. »

L'âge...Voilà ce qui me tuerais, passer toute sa vie à massacrer en son nom pour finalement être terrasser stupidement par la vieillesse. Cette pensée me donna l'envie de lâcher une larme de tristesse, cependant, usant de mon pragmatisme, je décider de ne rien faire, restant stoïque. Kaeth était un fier guerrier, il était même bon, ce qui était un véritable compliment venu de ma part.

« La Voix murmure toujours dans ses songes. Es visions sont plus précise et elle est pourtant de plus en plus énigmatique. Freyja, ma Valkyrie, a toujours aussi soif de guerre et de sang. Jiv’undus, mon fidèle ami n’as jamais été aussi fou que depuis qu’il sait la guerre proche. Sa compagne, Lenalee, ne se réjouit hélas pas de marcher en compagnie des drows. Mina prépare ses troupes avec l’entrain d’une enfant à qui l’on a promis un cadeau. »

Bien, on pouvait dire que la colonne vertébrale de la cité allait bien. La vie continuait normalement, la voix avait toujorus des prophétie, les guerriers étaient toujours adepte du sang et du massacres. Normale, ils étaient immortels. Eux ne se souciait pas de mourir par le temps. Le temps...Cet peur de mourir de vieillesse...Je crois que c'est l'une des rare chose auquel j'ai peur.
Je me relevait alors pour me trouver complètement en face d'Arashkam. De mes "yeux", on aurait dit une statue, rien ne pouvait trahir chez lui une quelque conque forme de vie. C'était vraiment impressionnant et je comprenais une fois de plus pourquoi j'avais tant d'admiration pour lui. Le seigneur de ces lieux lâcha alors :


« Je te propose d’aller manger et boire, mais surtout, te reposer. Ton voyage a l’air d’avoir été rude et il me semble qu’il serait bon que tu te nourrisses de chair fraiche. »

Pendant une fraction de seconde, je me senti blesser au plus profond de mon être. Même avec tout les effort que je faisais, j'apparaissais encore faible. je savais qu'il n'avait pas dit cela dans le but de frapper mon amour propre, pourtant involontairement il l'avait fait. mais je crois que le coup de grâce fut quand il lâcha ces quelques mots :

« Viens, La Voix sera sans doute apaiser la douleur. »

restant immobile, gardant un masque de pierre face à lui, je fulminait de colère. Pas contre lui, mais contre moi, contre la chaire faible dont j'étais fait, contre ma mortalité. Sans bouger ne serait-ce qu'un sourcil, je lâchait de ma voie profonde qui porté une pointe de colère :

-Je ne ressent nul douleur mon seigneur... Mais un repas sera apprécier par mon corps je pense.

Bien sur que j'aurais aimer me faire soigner car cette estafilade n'était pas anodine, le paladin qui avait fait cette marque était doué d'une science magique de son dieu et avait fait bénir son épée. Mais nul ne pouvait vaincre SES serviteurs et son âme avait été absorbé après sa défaite et sa canine défaite pour servir de pendentif barbare.
Je penchait alors légèrement la tête vers mon maître avant de continuer :


-Si tu veux me conduire vers une taverne digne de ce nom. Je me reposerais un autre jours, je suis bien trop content de vous revoir...Et chaque jours se doit d'être vécu le plus longuement possible pour un être tel que moi.

Par cette phrase, je mettais un bémol à mon comportement et à mes paroles précédente; j'étais conscience de ma réponse un peu dur et ne désirait nullement provoquer l'ire d'Arashkam. Car après tout, c'était comme provoquer SA colère.
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeSam 7 Fév 2009 - 21:19

Il est fier, fier et colérique a se sujet visiblement. N’accepte t’il donc pas d’avoir un talon d’Achille ? Voila qui est bien délicat pour un guerrier de sa trempe. Je ne réagis pas, s’il craignait mon ire, c’est qu’il avait oublié que j’étais incapable de me fâcher réellement. Ho, bien sur les rares fois ou une sorte de colère l’emportait, l’air devenait oppressante, mes yeux sombre et le froid mordant venait jusqu’as rongé les os de celui qui me voyait sous mon véritable visage… pas celui qu’une illusion de chevalier me permet de conserver.

« La fierté est dangereuse Trajan. Si tu es blessé il n’y a aucune honte à voir un guérisseur. Les faiblesses sont en chaque être vivant. J’ai moi-même une faille et n’en conçois aucune honte. Mais pardonne-moi si je ne te dévoile pas de quoi il retourne. J’ai confiance en vous mes enfants, mais cela n’implique pas que ma vie. »

Alyaa… Freyja… deux faiblesses. Je me sais incapable de ne pas les protéger. Pour Jiv’undus c’est différent, il est mon frère et mon ami… mais je sais qu’il désapprouverait que je me mette en danger pour lui.

« Mais soit, si tu ne désire pas te reposer je ne t’obligerais a rien, tu es libre. Pourtant sache que si tu état se fait trop préoccupant, je te conduirai jusqu’as nos guérisseurs, quitte a te frapper pour t’y mener de forme. »

Il sait que je ne plaisante pas. Pourtant, je pourrais, enfin cela pourrait être drôle si ma voix n’était pas aussi monocorde et mes notes inchangeante. La santé des miens me préoccupe et tous le savent, je ne suis pas surnommé le ‘’père’’ pour rien. Je me relève, mon geste souple et pourtant mesuré avec l’expertise du maitre, je mes mains dans mon dos, commençant alors à marcher en direction d’une auberge.

« Je te comprend bien mieux que tu ne peux le croire. Je fus mortel à une époque qui n’est pas si lointaine. J’étais encore assez humain en apparence pour que le temps marque lentement mes traits. Mais à présent, le temps restera figé jusqu’as ce que le Chaos en décide autrement. Alors je te comprends, d’une certaine façon. Mais sache le, la mort fauchera chacune de nos têtes, quelque soit notre sang nous ne sommes pas éternelle face a une épée. »

Ma main passe dans mes cheveux, et un aboiement étrange et guttural se fait entendre. Un étrange chiot a trois têtes apparaît, sautant presque sur lui-même alors que ses trois langues dépassait et laissait une bave gluante dégouliner. Béléross m’as suivit et le voila qui fait la fête a l’un de ses maitres. Je me penche, l’attrapant pour le soulever et le porter sus mon bras, l’une de mes mains passant machinalement sur les têtes alors qu’il me lâche les doigts. Inutile de préciser que je ne bronche pas.

« Je te présente Béléross, Un Cerbérion que j’ai recueillit après une visite non loin du puit d’Elda. Depuis il se fait apprenti chiens de garde pour la citée. Etrange créature non ? »
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeDim 8 Fév 2009 - 9:39

Il était vrai que je ne savais comment il réagirait, après tout, Arashkam n'était pas vraiment un être humain, il était bien au dessus de cela, il était presque...Presque un dieu? je ne saurais vraiment pas comment définir l'elu, mais je crois que cette idée de dieu ne devait pas être bien éloigné de la réalité.

« La fierté est dangereuse Trajan. Si tu es blessé il n’y a aucune honte à voir un guérisseur. Les faiblesses sont en chaque être vivant. J’ai moi-même une faille et n’en conçois aucune honte. Mais pardonne-moi si je ne te dévoile pas de quoi il retourne. J’ai confiance en vous mes enfants, mais cela n’implique pas que ma vie. »

Une faille, l'idée même que le seigneur de ces lieux puisse avoir une faille me surprenait, quel pouvait être sa faille, ho, non, je vous vois venir. Non, la seul raison pour laquelle je souhaitais savoir ce genre de choses c'était pour mieux le protéger, après tout sans lui aucun de nous ne serions ici. Je continuais de l'écouter, n'ouvrant la bouche a aucun instant, demeurant le regard fixe, le vent qui s'engouffrait dan la ruelle faisait légèrement virevolter mes longs cheveux brun et ma barbe.

«Mais soit, si tu ne désire pas te reposer je ne t’obligerais a rien, tu es libre. Pourtant sache que si tu état se fait trop préoccupant, je te conduirai jusqu’as nos guérisseurs, quitte a te frapper pour t’y mener de forme. »

Malgré tout mes efforts, je ne peux résister à esquisser un léger sourire, mes lèvres dessinant à peine un sourire. Je ne sais pas vraiment s'il lui arrive de vouloir faire de l'humour, mais cette phrase y ressemble, c'en est cocasse, je l'imagine me portant sur son dos propre, moi, une sorte de clochard, plus proche du vagabond que du guerrier jais d'Abyssea.
Doucement, je le vois se lever, sa forme avance, mains dans le dos. Toujours en silence, je décide de le suivre, sans vraiment avoir une idée d'où il va m'emmener.


«Je te comprend bien mieux que tu ne peux le croire. Je fus mortel à une époque qui n’est pas si lointaine. J’étais encore assez humain en apparence pour que le temps marque lentement mes traits. Mais à présent, le temps restera figé jusqu’as ce que le Chaos en décide autrement. Alors je te comprends, d’une certaine façon. Mais sache le, la mort fauchera chacune de nos têtes, quelque soit notre sang nous ne sommes pas éternelle face a une épée. »

Humain...C'est vrai, il l'avait été pendant un temps, du moins c'était ce que l'on racontait sur lui. Mais il avait attend le statut de fils du chaos, le premier, l'unique. il était SA volonté, il était le "père". Bien entendu, il avait raison, nul immortel ne peut survivre au coup d'une épée, d'ailleurs, lui même avait pris l'âme de plusieurs immortels. Elfes, drows, humains, nains, tous étaient égaux au combat, seul l'acier était juge. Mais, l'acier était un juge équitable, si vous étiez faible, vous mourriez, si vous étiez fort, vous viviez. Mais le temps....Inexorablement, sans aucune lutte il vous anéantissez. je fut soudainement sorti de ma réflexion par un étrange aboiement. Une sorte d'animale tricéphale apparu, sautant presque sur
lui-même alors que ses trois choses qui à ma vue paraissaient être des langues dépassaient d'après la forme, j'aurais dit que c'était un chien à trois tête, ou quelques choses dans le même genre.
Arashkam se pencha, l’attrapa pour le soulever et ainsi le
porter sous son bras puissant. Il caressa la créature avant de me lancer :


« Je te présente Béléross, Un Cerbérion que j’ai recueillit après une visite non loin du puit d’Elda. Depuis il se fait apprenti chiens de garde pour la citée. Etrange créature non ? »

Etrange? Oui, quoique après avoir parcouru le monde, le mot étrange n'avait plus vraiment de signification. Tout cas est il que ce chien était l'exemple même de tout les habitants de cette citée et donc, par extension de moi même. Nous avions été pris sous l'aile du Chaos et, en remerciement, nous le servions du mieux que nous le pouvions. Je restait un instant sans rien dire en réfléchissant, parmi les préceptes du chaos, il y avait cette phrase : "Tu ne mentiras pas à tes frères ou tes sœurs et ne conserveras aucun secret pour toi.". Devait il alors lui parler de ses craintes? Devait il vraiment tout lui dire? Il devait peut être même déjà le savoir, mais j'étais tirailler entre mon devoir et ce que je ressentait. Me dévoiler était montrer ma faiblesse, mais ne rien dire était interdit, et ne rien lui dire c'était comme ne rien LUI dire. je me lançais donc, ma voie forte un peu plus basse, comme si je ne souhaitez que nul ne puisse l'entendre hormis moi, mon maître et ce cerberion :

-J'ai peur Maître....

je marquais une douloureuse peur, je venais d'avouer, je venais de tout dire, il fallait alors que je continue, il fallait que je finisse pour tout avouer. Peut être qu'il pourrait alors trouver des réponses à ces questions qui n'en était pas...

-J'ai peur de ma chaire...J'ai peur de mourir à cause des ravages du temps, j'ai peur qu'un jours mon corps ne puisse plus supporter les combats. J'ai peur de faillir....
Cette peur chaque combat la nourrit, chaque blessures me rappel que demain peut être je ne serait plus assez vifs. Et j'ai honte de cette peur, j'ai honte d'avoir si mal à ma jambe à cet instant, j'ai honte de n'être rien, j'ai honte d'être si loin de votre perfection....


Je m'arrêtais une nouvelle fois, ma respiration était devenu difficile, mon visage bien plus crispé, la confession était pour moi quelques choses de douloureux, d'inadmissible. Mais je continuais :

-J'ai peur de ne jamais arriver à mon but...Je...Je...

Et ma voix mourra dans ces derniers moi, mes poings fermé, serré, mes jointure devenu blanche par la force de ma poigne, mes yeux laiteux se baissant vers le sol, je n'osais plus le regarder, il savait maintenant mon coeur, ou du moins, il le savait de ma bouche et pas par quelques sciences occultes.
Oui, moi Trajan avait terriblement peur, et parfois au crépuscule, je ressentait toute cette peur, et j'étais seul, seul dans une forêt, ruminant ma mortalité, repensant au visage de la belle, et Il ne me disait rien et j'avais peur...Peur de Le décevoir par un tel comportement. Une vie mortel n'est pas chose aisée à avoir, peut être était-ce pour cela que j'étais le meilleur chasseur d'âme, profitant de chaque instant pour LUI faire une offrande avant qu'il ne soit trop tard.
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 1:04

A mes propos, il sourit, étrange réaction qu’a le visage à une émotion toute aussi saugrenue. Je me souviens encore de la chaleur qui émanait de mon cœur quand j’observais ses yeux… son regard aussi bleu que le mien. J’ai aimé ma sœur… je l’ai aimé plus que je n’en avais le droit… mais chut… aujourd’hui je ne suis plus capable d’aimer, du moins, je le croyais… à présent, j’en suis bien moins sur.

Je repousse ses pensées stériles qui ne m’apportent rien et je reviens à Trajan et nos chemins. Il a peur, il l’avoue avec une honte palpable. Il a peur de la mort bien sur… Je comprends difficilement alors que je pose à nouveau ma main sur son épaule. Je l’écoute plus intensément, continuant à prendre note intérieurement de ses doutes et de ses propos. Ma perfection… stupide… Tu es stupide Trajan, je suis incapable de t’envier, mais avoir des sentiments est quelque chose que je convoite sans pouvoir satisfaire ce besoin.

« Trajan… la perfection n’est pas de ce monde. Je suis loin d’être invincible. La douleur ne m’atteint pas, le soleil me tue, mon cœur est rongé par une glace mordante mais mon esprit reste alerte et lucide, dénué de toute émotion. Entouré ou seul… cela ne change rien pour moi… je ne vis que pour LUI, de la même façon que toi. C’est vous qui m’avez lentement nommé a la tête de cette cité… c’est vous qui m’avez choisi comme étant le seul digne de vous ordonner et de vous écouter. Je n’ai pas peur… du moins, je n’ai pas ce sentiment bien que j’ai une crainte.»

Lentement je me laisse aller a me confier, cherchant à lui prouver mes failles. Mais comment le rassurer ?

« La peur est une bonne conseillère pour survivre, mais pas pour se battre. Abandonne la… l’heure de ta mort n’est pas encore présente. Tu n’as pas le droit de mourir Trajan. Ma permission tu l’auras un jour, mais pas maintenant. Alors oublie… fait comme jadis et fie-toi a ma voix. A Sa voix. »

Ma main glissa sur son bras et je l’intimais à reprendre fière allure. Il n’y a que les paysans ou les voleurs qui se voutent.

« Tu as donc un but ? Parle moi donc de cette mission que tu t’es donnée… je doute qu’elle soit en rapport avec l’unique. »

Je ne le réprimande pas, je l’interroge, ma voix toujours aussi dénuée de la moindre intonation.

[désolée pour la taille et le temp >< difficile de gérer tout ^^]
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 20:45

/ pas de soucis /


C'est incroyable, tu ne trouves pas? Non, sincèrement, Arashkam, un homme, enfin, homme..U être incapable de sentiment capable d'instaurer au plus profond de votre être une confiance aveugle, une force incalculable. Nul doute qu'il était l'élu et nul doute que pour lui je serais mort des milliers de fois quitte à endurer les souffrances éternelles.
Je pense savoir qu'il aurait voulu des sentiments autant que moi j'aurais voulu ne plus en avoir, ces derniers m'ont tellement fait souffrir. Je crois que ce paradoxe représentent une vieille phrase que disait mon père, une chose qui pouvait sembler simple...
"L'herbe est toujours plus verte chez le voisin."
Cette phrase nous allait à merveille, chacun"enviant" ce que l'autre avait. je sent une nouvelle fois sa main parfaite se poser sur mon épaule, et il commence à me parler :


« Trajan… la perfection n’est pas de ce monde. Je suis loin d’être invincible. La douleur ne m’atteint pas, le soleil me tue, mon cœur est rongé par une glace mordante mais mon esprit reste alerte et lucide, dénué de toute émotion. Entouré ou seul… cela ne change rien pour moi… je ne vis que pour LUI, de la même façon que toi. C’est vous qui m’avez lentement nommé a la tête de cette cité… c’est vous qui m’avez choisi comme étant le seul digne de vous ordonner et de vous écouter. Je n’ai pas peur… du
moins, je n’ai pas ce sentiment bien que j’ai une crainte.»

Oui, en quelques sortes, il avait raison, c'était un peu grâce à nous qu'il était ce qu'il était, mais, Le Père lui avait donné tant de puissance que c'était normale, que nul n'aurait put prendre sa place, d'ailleurs, l'idée même d'Abyssea sans Arashkam était saugrenue pour tout le monde. Il était "l'âme" de cette cité et du chaos. Mais, je crois que les paroles qui suivirent me rassurèrent quelques peux, je sais, ça peut sembler stupide, mais quand il lâcha ces mots :

« La peur est une bonne conseillère pour survivre, mais pas pour se battre. Abandonne la… l’heure de ta mort n’est pas encore présente. Tu n’as pas le droit de mourir Trajan. Ma permission tu l’auras un jour, mais pas maintenant. Alors oublie… fait comme jadis et fie-toi a ma voix. A Sa voix. »

Je crois que je me suis senti rassurer, oui, quand on avait peur, on faisait attention et l'on ne se surestimait pas, car, sans peur, seul la sagesse nous guidait, et j'étais loin d'en être emplit, ça, j'en étais sûr. Mais, ce qui me fit le plus prendre confiance ne moi je crois, ce fut l'interdiction de mourir. Cette interdiction, j'avais l'impression qu'à ce moment là j'étais devenu immortel, car tout ce que le maître voulait, cela se réalisé. Ce fut le coeur un peu plus serein que je me redressait, dévoilant toute ma carrure, mon corps sculpté pour le servir en même temps qu'il ôter sa main de moi. Cependant, il parla encore :


« Tu as donc un but ? Parle moi donc de cette mission que tu t’es donnée… je doute qu’elle soit en rapport avec l’unique. »

J'eus envie de ne rien lui dire, mais je ne pouvais, je me devais d'être le plus sincère avec lui en tout et pour tout. C'était une des nombreuses promesses que l'on faisait lorsque l'on entrait dans l'ordre du Chaos. Alors, que devais-je lui dire? Devais lui avouer que je voulais qu'un jour elle me remarque? Oui, je me devais....
Je fis un pas vers l'avant, n'osant fixer de mes yeux laiteux l'essence même du Père et je lâcher de mon accent guttural :


-J'ai quatre but dans ma vie Maître...Le Premier, le servir du mieux que je peux. Le deuxième vous servir du mieux que je peux, le troisième, devenir immortel et vous servir ainsi tout les deux jusqu'à la fin des temps...Mais ce troisième but est impossible, je le sais bien malheureusement.

je marquais alors une légère pause, ma main gauche s'éleva au niveau de mon visage alors que mes gros doigts secs caressaient mon tatouage faciale, parcourant les pigments de couleurs qui formait le symbole de notre dévotion. Je continuais :

-Quand je n'étais pas encore votre frère, j'étais esclave...et quand je voyais encore, j'ai...J'ai vue la femme la plus belle de ma vie. Elle, elle ne pouvait me voir, misérable esclave que j'étais, mais moi, je l'ai vue et je me suis juré qu'un jours;..Je...Je...Elle...Elle m'aimerait comem moi je l'aime. En partie pour elle, j'ai accueilli le Père les bras ouvert, en partie pour elle, je chasse sans relâche te me m'entraîne chaque jours pour devenir le meilleur. car...elle....Enfin...c'est..C'est Aetherya...Reine des drows et Prime Sorcière...

Je marquais alors une dernière pause, que pouvais penser mon maître? Je le savais pour lui et lâchais :

-Stupide but impossible. Je le sais...

A cet instant, je déglutit, avalant ma salive avec une certaines difficulté, une légère boule naissant dans ma gorge. L'immortalité, il y avait toujours un moyen d'y parvenir. Sorcellerie, rite ou que sais-je, mais conquérir cette femme. Pff, pathétique instinct d'un pauvre humain, voila ce que c'était et j'en avais pleinement conscience pour autant réussir à tuer ce but, ce rêve.
Enfin, je reportait mon regard sur le Faiseur de veuve, attendant de lui quelques choses, un rire, un soupire...Et pourtant je le savais sans sentiment. D'ailleurs, savait il ce que c'était l'amour? Et quand bien même il le savais, lui, vivait il un amour impossible? Certainement pas, qu'il avait il d'impossible pour le fils favori du Père?
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeMar 24 Fév 2009 - 8:52

« L’impossibilité ne réside pas la ou tu la crois Trajan. Ce n’est pas une incapacité à te montrer parfait qui ne te vaudra jamais une place dans son lit. Les drows haïssent avec une ferveur rare les humains et s’ils me tolèrent c’est uniquement parce que mon odeur est trop imprégnée de chaos pour qu’on me juge comme tel. »

La tristesse de Trajan coulait sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard. Imperméable a se genre de chose, je continuais d’une voix inchangée, égale a elle-même alors que j’aurais du me montrer compatissant.

« Mais n’oublie pas avant tout qu’elle n’est pas des nôtres et que quand le Chaos viendra en se monde pour l’écraser de ses doigts glacé et emprunt de mort et de tourment, elle mourra car elle n’est qu’une servante de sous divinité qu’il me peine de nommer. Voila ou réside ta stupidité, dans l’attrait d’une créature n’ayant pas choisie notre voie.»


Je l’étreignis sans réfléchir, encore un de mes nombreux geste mécanique qui à force d’habitude me revenais sans même avoir besoin d’un ordre de mon esprit. J’agissais si souvent avec Jiv ou Alyaa, voir même encore Lina ou Mina.

« Mais Soit… je pourrais toujours parler en ta faveur a cette reine sombre. Je ne te promets cependant rien Trajan »

L’amour impossible, chose que je ne connaissais que trop bien. J’aimais sans en être capable deux femmes. D’un coté Alyaa au cœur débordant d’un amour infini mais dont le corps m’était a jamais inaccessible de par la glace dont elle couvrait sa peau. Et moi, monstre qui était incapable de dégeler mon cœur pour qu’il eu battue un peu plus vite en sa présence. Et puis Freyja, amazone qui ressentait pour moi quelque chose plus proche de l’admiration que réellement de l’amour, pourtant son corps était a ma disposition aussi souvent que mon pale désir pouvait se dévoiler.

« L’amour est une force entre toute incomparable, mais si l’on est incapable de protéger la belle, alors elle devient une faiblesse a nul autre pareille. »

Je lui prenais le visage entre mes paumes calleuse, si habitué au contacte de l’épée que la chair me semblait plus tenir de la consistance du beurre.

« N’oubli pas Trajan, n’oubli jamais que je suis la pour t’écouter et te guider dans le noir. Ne t’avons-nous pas rendu la vue comme nous l’avions promis ? »

Je ne bronchais pas, comme à mon habitude d’ailleurs, par contre lorsque ma voix reprit, elle était plus sereine, enfin je crois.

« Allons manger et soigner cette vilaine plaie… tente de l’oublier dans les bras de nos sœurs pour cette nuit si il le faux, mais trouve le repos aux lever du jour, tu en auras besoin. »
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeVen 27 Fév 2009 - 16:56

Alors qu'il m'étreignait, je digérais avec difficulté ce qu'il venait de me dire, jamais, non jamais je n'avais pensé à cela, c'était quand il prendra le contrôle du monde, qu'adviendra-t-il des païens? Mourront-ils tous sans exception? Leur donnera-t-il le droit à la rédemption? Jamais je ne m'étais demander ce genre de chose, et je dois avouer que, derrière l'accolade froide que m'offrait mon maître, une nouveau doute venait de naître.

Soudain, je fus sortis de ma torpeur par ses mains, ses mains tout aussi sèches que les miennes venait de saisir mon visage. Je reportait alors mon attention sur ce qu'il me disait, écoutant sa voie qui me lançait :



« N’oubli pas
Trajan, n’oubli jamais que je suis la pour t’écouter et te guider dans
le noir. Ne t’avons-nous pas rendu la vue comme nous l’avions promis ? »

Non, ça, jamais je ne pourrais l'oublier. Je savais que trop bien tout ce que je devais au chaos et donc par la même occasion à son élu, Arashkam. D'ailleurs, je remboursais chaque jours ma dette en lui offrant son lot d'âme et sa servitude éternel. Enfin, mon maître repris :


« Allons
manger et soigner cette vilaine plaie… tente de l’oublier dans les bras
de nos sœurs pour cette nuit si il le faux, mais trouve le repos aux
lever du jour, tu en auras besoin. »

Je marquais une courte pause , passants ma main sur mon tatouage faciale, mes gros doigts calleux caressants avec une certaines tendresses le symbole de mon office. Puis je lâchais finalement.

-Je crois que je vais aller me coucher et me soigner...Le repos sera un des meilleurs remède avec un peu de sang.

Par ces mots, j'explicitais que je préférerais me retrouver seul. Avoir parler de mes secrets était honteusement douloureux pour mon coeur et mon corps. je continuais cependant de ma voie "barbare" :

-Je...je n'oublie pas ce que je te vous doit maître...
Mais...Ne parler pas de ce que je vous ai dit à la reine noir. Les rêves sont fait pour être rêvé.


Comme pour montrer que je n'avait plus rien d'autre à dire ou a faire, je commençait lentement à me retourner, près à partir, attendant une quelconque remarque de sa part, ou rien...j'allais de toute façon m'en aller, attendant juste s'il avait encore envie de me parler; Car au fond de moi, je me sentais un peu humilier d'avoir montrer tant de faiblesse.
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeJeu 5 Mar 2009 - 20:35

« Fait mon ami, fait. »

Je le regarde, il demande une faveur après avoir certifier qu’il n’oubliait pas. Ni son devoir, ni sa famille, ni Aeth je crois. Ma réponse est sur une voix monocorde, toujours fidèle à elle-même bien sur.

« Pourquoi lui aurais je parlé ? Je ne la vois que rarement et je suis insensible à ses charmes… De plus, tu te confie a moi, je n’ai pas de cœur, mais j’ai assez d’esprit pour respecter un secret. »

Respect… quelque chose que je ne comprends pas… bien sur j’utilise les mots, parce que je connais leurs sens, pas ce qu’ils font éprouver. Mais Trajan ne disparais pas, il ne s’en va pas comme je l’avais cru. Je lui parle donc de nouveau.

« Trajan, tu es un bon guerrier, ne cherche pas plus loin. »

Je Me tourne moi, cette fois, murmurant dans le vent.

« Bientôt Trajan… bientôt tu pourras faire tes preuves et l’éblouir. »


Je désapprouve cette relation, mais je ne l’interdit pas… parce que je sais qu’elle lui est inaccessible, parce que je sais que les êtres vivant ont besoin d’amour… suis-je alors mort ?

[Fin, merci pour se zolie topic! Embarassed]
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitimeSam 7 Mar 2009 - 11:47

J'hochais alors la tête, oui, j'étais un bon guerrier et c'était là que s'arrêtait ma tâche. Me battre, donner le meilleur de moi même pour le chaos et ce jusqu'à ce qu'un jours je tombe sous les coups d'un adversaire plus fort. C'était l'ultime but de ma vie en sommes. Mourir en LE servant.
Pathétique fin tu ne trouve pas? Naître libre pour mourir servile. Enfin, ce genre d'idée ne m'affectées pas
Je me contente d'hocher légèrement la tête et de partir sans me retourner, le vent me glissant les mots de mon maître, ils étaient en sommes réconfortant, mais je ne me faisait pas d'illusion, je n'était qu'un guerrier avec des rêves et comem je l'avait dit, les rêves sont fait pour rêver...
Ainsi je continuais mon chemin pour finalement trouver un banc, semblable au précédent que j'avais trouver.

Je décidais donc de m'y allonger, plongeant dans mes songes, me reposant pour le bien de mon corps et de mon esprit, un monde ou je n'était plus Trajan...


[- merci à toi pour ce rp interressant Wink -]
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MessageSujet: Re: Calme retour...[libre]   Calme retour...[libre] I_icon_minitime

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