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 Cachot n°356 (Spécial)

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Malaurie Mytheiril
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MessageSujet: Re: Cachot n°356 (Spécial)   Cachot n°356 (Spécial) - Page 2 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 22:29

Pendant ce temps, en un autre endroit d’Abyssea.

Pour des raisons pratiques, le Prime Architecte ne faisait que rarement usage de sa Science des Passages d'Abyssea. Etre de pierre et de mortier autant que de chair et de sang, il s'enorgueillissait de la compréhension grandissante qu'il avait de la Cité. Par un passage dérobé, adroitement masqué aux yeux profanes, le prêtre se rendit jusque dans ses appartements.

Emergeant hors d'un mur plein un instant plus tôt, il s'orienta d'un pas régulier au travers de son espace de vie et de travail. S’orienter était bel et bien le terme le plus adapté à l’épopée qu’était la traversée de ce lieu. Sans détours, l’endroit se révélait être un véritable capharnaüm. Plans de constructions, croquis chiffonnés et autres coupe transversales de bâtiments se disputaient la suprématie de chaque recoin d’étagère, d’espace sur une table ou de rebord de table de nuit.

De quelques enjambées énergiques, il contourna le lit sur lequel il déposa la Lance Brisée, l’infâme artefact déterré des boues morbides qui noyaient peu à peu le sous sol de la Cité. Il retira sa tenue et la suspendit dans une armoire dédiée à cet effet, parmi ses jumelles de toile. En silence, il retira le reste de ses vêtements et les déposa dans un réceptacle où un serviteur viendrait plus tard les récupérer, afin d’en faire le nettoyage. Fidèle à son usage, il passa un pagne de cuir blanc. Lamé pour permettre les mouvements, il laissait à son porteur un grand choix de postures : couché, debout, immobile ou en mouvement. Pieds nus, sans prendre la peine de passer une paire de simples sandales, il fit le tour de sa couche et souleva la Lance Brisée de la main gauche. Il s’orienta ensuite vers un bureau où il déplaça d’innombrables feuillets jusqu’à ce qu’il mette la main sur un crayon. Et c’est ainsi armé qu’il passa la porte de son bureau de travail.

Sur un portant de bois noir, son armure veillait sur la pièce, seulement occupée par un tabouret ayant connu de meilleurs jours et un bureau d’architecte, sur lequel trônait une feuille terne de bois pressé. Il fixa la Lance entre les gantelets de l’armure, trait d’union entre le sol et le haut du portant, donnant la curieuse impression que l’armure sommeillait appuyée sur la Lance.

Le Prime Architecte se massa la mâchoire, le regard dans le vide, puis se posta sur son tabouret. Peu à peu, la feuille se couvrit d’éléments sortis de son esprit métallique, assemblant étage par étage les niveaux nécessaires à la bonne restauration d’une structure qui autrefois avait du abriter des chevaux, ou d’autres bêtes dont le nom s’était perdu depuis la première chute de la ville : axes de soutènement, composition des matériaux, fermeture des points faibles dans la structure, disposition de fenêtres « a claustra » , alimentation en eau, renforcement des structures par déportation des poids, fosses d’aisances pour les bêtes, instauration d’un silo à grain, adjonction d’une tour de garde et enfin, la création d’un quartier d’habitation pour les palefreniers.

Pendant qu’une partie de son esprit composait les allées et venues qui feraient la vie des haras, l’essentiel de sa pensée traitait de sujets autrement plus importants.

Il y avait quelque chose de pourrissant au Royaume du Chaos.

Trajan avait raison.

- Les Ames, ca ne pousse pas dans les Jardins.

Il était dès lors d'autant plus important de ne pas les gaspiller...

... Mais comment le faire comprendre au Fils du Chaos.
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MessageSujet: Re: Cachot n°356 (Spécial)   Cachot n°356 (Spécial) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2009 - 18:45

Malaurie/Capucine soutint le regard du nouvel arrivant. Une désagréable impression lui fouetta ses sens amoindris. L’empreinte de l’âme de cet homme, dont elle sentait l’ascendance Drow, était enrobée d’une étrange aura. Cette même aura qui suintait de tous les pores de la peau de Trajan -son geôlier-, ainsi que de ce lieu aux allures de mausolée.
L’odeur du sang monta à ses narines dès que l’homme parla. Une odeur de sang sec. Le sang d’une multitude d’êtres agonisants. Le sang mêlé aux cris de souffrance. L’odeur des geôles...Pas de doute, cet homme n’était rien moins qu’un bourreau.

La jeune femme détailla attentivement le...bourreau. Enchassé dans son imposante armure de plaques, l’être semblait pourtant se mouvoir avec une facilité déconcertante. Nul doute que si Malaurie avait eu ne serai-ce qu’un dizième de sa carrure, elle se serait échappée depuis belle lurette. Mais cet homme l’emplissait d’une sensation de mal-être terrible.

Un frisson glacé lui parcourut l’échine. Ce n’était pas bon signe. Dans cette situation, il valait mieux filer doux. Ces gens l’avaient torturé pendant des jours sans aucun état-d’âme, et à peine l’avaient-ils soigné qu’elle devait repartir en salle de torture pour de nouvelles séances ! Il n’en était pas question ! Mais dans sa situation, il lui était difficile de protester.

Alors elle continua d’observer son bourreau, ne cherchant pas à percer ses mystères. C’eut été inutile au vu de la situation de s’engager dans le chemin du bluff et de la diplomatie. Et Malaurie savait que les bourreaux n’étaient pas connus pour leur tempéramment agréable...
Ses doigts parcoururent la paume de Trajan.


“Que veut-il?”
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MessageSujet: Re: Cachot n°356 (Spécial)   Cachot n°356 (Spécial) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2009 - 19:39

Lorsque la porte s'ouvrit, je m'étais attendu à tout, surtout à la venu d'un frère ou d'une soeur pressé de rendre par elle/lui même justice. Mais non, c'était la justice même qui venait là, le bourreau, enfin, devrais-je dire, le nouveau bourreau. J'avais a peu près autant de considération pour la justice que pour les prêtres, simples pantins qui s'arrêtaient sur des choses simples.
Ici, dans le monde où nous vivions, à Abyssea, parler de justice n'était en réalité qu'une chose grotesque car notre justice n'en portait que le nom et était plus une immonde parodie de celle du royaume des hommes où autres espèce qui peuplait Miradelphia. Mais le statut de Zelvajra lui conférait du respect et surtout le droit de ne pas se manger mon poing dans sa mâchoire, l'architecte m'ayant indiquait que seul lui et le bourreau avait le droit d'entrer ici. Il parla, crachant ses mots comme l'on vomi. Oui, je le sentais, il l'a haïssait, comem tout les autres ce qu'elle avait fait les révulsé. Je ne comprenais pas bien ce qui les animé. Vengeance? Avait elle tuer leur ami? Ami...Ce mot m'était devenu totalement inconnu, je n'avait que des rapports cordiaux avec mes frères et soeurs, mais à l'inverse de ces derniers, j'étais un simple humains mortels. Peut être est-ce pour ça que je nouais aucun contacte, je devais être jaloux d'eux...ou pas...

Je me contentait de lâcher de ma voie froide, dépourvus du peu de pitié que j'avais offert à Capucine :


-Oui...Je veille sur elle...Quitte à offrir ma vie pour elle...

Ces paroles auraient put être mal interpréter, en effet, je la défendrais jusqu'à la mort, face à quelqu'un autre qu'Arbalastre, Zelvajra, Esmeralda ou même (surtout ) Arashkam; mais on aurait put penser que je m'étais attacher à elle au point de lui porter secours et de risquer tout ce pourquoi je vivais, c'est à dire LE servir. C'est vrai que petit à petit je me liais à cette jeune femme, comme si parler m'apaisait. Mais, si l'on m'ordonnait de la tuer, je serais obliger de le faire, sans aucun plaisir cependant...
Puis je senti la main de la jeune femme serrer la mienne pour me demander ce qu'il voulait. Pauvre femme, fallait il vraiment que je lui réponde? Lui dire que c'était certainement la mort qui venait? Je pris doucement ses mains et j'écris. Ainsi, il ne pouvait savoir ce que nous disions, cela créer une sorte de complicité je suppose.


"c'est le bourreau, il vient certainement pour prendre ton âme...
Mais je ne lui donnerait pas ce droit...
Pas pour l'instant..."


Lui promettre que je la protégerais, j'avais envie, mais je savais que ce serait mentir, et je la préférais savoir vivre dans la peur que dans le faux espoir. Je reportait mon attention sur bourreau, ma main droite se mit à légèrement serrer celle de Capucine, dans le but inavoué de la "réconforté", si seulement j'en étais vraiment capable. Je lâchait encore de ma voie dur, tranchante, mon accent nordique hurlant comme le vent :

-L'on m'a ordonner de veiller sur elle...Et ceux qui tenterons de faire quoi que se soit périrons...

Là, j'étais sans équivoque, je montrais par ces simples mots que je n'avais non seulement pas peur de lui, mais surtout que je n'hésiterais pas à "mordre" si je considérais ses actes comme hors propos. je continuais cependant :

-Tel furent les ordres d'Arbalastre, Le prime Architecte et Haut Prêtre...
Mais j'ai aussi une question Bourreau, que viens-tu faire ici alors que nul procès n'a été fait?


C'était à peine un mensonge, car "Al" m'avait dit que le faire venir si lui ou le bourreau venait, mais bon, je mettrais ça sur ma mémoire ou simplement la fatigue.
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MessageSujet: Re: Cachot n°356 (Spécial)   Cachot n°356 (Spécial) - Page 2 I_icon_minitimeVen 1 Mai 2009 - 10:28

- Oui...Je veille sur elle...Quitte à offrir ma vie pour elle...

Je ne pus qu’afficher une mine surprise, ne comprenant pas la raison d’un tel dévouement. Qu’était-il arrivé au dur et fier Chasseur d’Âme pour qu’il prenne la défense d’une hérétique avec autant de ferveur ? Pour qu’il menace de mourir pour la préserver. C’était totalement insensé, je me retrouvais devant une situation à la fois inédite et dérangeante, où un frère pouvait s’élever potentiellement contre les autres, et pourquoi ? Pour une meurtrière !

- Tu n’auras pas besoin d’en arriver là.

Le ton est plus froid que ce que j’avais escompté, mais je n’y pouvais rien, je ne comprenais pas. Ca ne pouvait pas être Trajan qui se tenait face à moi. Ma colère augmenta d’un cran quand je les vis effectuer leur drôle d’échange. A quoi jouaient-ils ? Je commençais à regretter ma venue, car elle me montrait qu’encore une fois, je n’étais pas le bienvenu. Ces deux là ne voulaient pas de ma présence ici, et si je pouvais le comprendre pour la bâtarde, sentir une telle répugnance chez quelqu’un que je considérais comme un frère était à la fois vexant et décourageant. Ce fardeau qu’Arashkam me pesait plus que jamais, et c’est avec difficulté que je ne cédai pas à la colère. Mais cette maigre résolution vola en éclat quand il reprit la parole.

- L'on m'a ordonné de veiller sur elle… Et ceux qui tenteront de faire quoi que ce soit périront... Tels furent les ordres d'Arbalastre, le Prime Architecte et Haut Prêtre... Mais j'ai aussi une question Bourreau, que viens-tu faire ici alors que nul procès n'a été fait ?

J’éclatai d’un rire sombre, avant de porter mon regard doré sur ses yeux morts. Il ne pouvait pas le savoir, mais mes yeux viraient lentement au pourpre, chose qui n’était pas arrivé depuis Alonna. Et il avait fallut la mort de ma Muse pour cela.

- Procès ? Il n’y aura nul procès, Chasseur. Le Chaos ne juge que ses Enfants, l’aurais-tu oublié ?

Tu n’hésiterais pas à me tuer, Trajan ? Pour sauver une femme qui avait voilé Abyssea de deuil en fermant nos portails ? Fallait-il qu’elle t’ait ensorcelé pour que tu réagisses avec autant de jugeote qu’un homme épris d’une jeune pucelle sans cervelle ? Je tournai alors mon regard vers elle.

- Où réside le besoin de te juger, quand on sait que tu es destinée à mourir pour aider à Son retour ? Quand tu seras assez remise pour que ça en vaille la peine, je te donnerai à Lena pour qu’elle applique sa juste vengeance, notre vengeance.

Mon cœur était vide et froid, mon regard haineux et ma voix tranchante. Il était arrivé exactement ce que je craignais, un Frère m’avait rejeté à cause de ma charge. Pire encore, il l’avait fait au profit d’une impie indigne de lui. L’envie de les faire tuer sur le champ tout les deux était présente mais je n’y cédai pas. Car au fond j’aimais toujours Abyssea comme une tendre famille. Tant pis si j’étais devenu le canard boiteux de ce regroupement de la Cité, je n’en continuerai pas moins à la protéger.

- Une fois cette étape franchie, je te livrerai au Conseil des Grands Prêtres qui décidera de la façon dont tu mourras.

De nouveau je fixai Trajan, tandis qu’un calme froid remplaçait ma colère. Je ne pouvais pas le haïr, cela m’était impossible. Pour autant, je ne pouvais m’empêcher de le mépriser, lui et cette affection qu’il semblait avoir développé pour elle.

- Telle est la Loi d’Abyssea, ma Loi.

Bourreau. En cet instant, j’aurais voulu être tout autre chose. J’aurais voulu être un tavernier qui aurait servi le malheureux qui se serait trouvé à ma place, ou la catin qui se serait donnée à lui pour soulager son mal-être. C’était une charge empoisonnée, mais c’était la mienne, et je ne l’aurais cédée à personne. C’était mon fardeau, et je devais le porter jusqu’à ce que la mort me l’enlève. C’est ce qu’aurait aimé Sylea.

- Quand le moment sera venu, quand je reviendrai la chercher, j’espère que tu sauras faire le bon choix. Ce n’est pas sur elle qu’on t’a demandé de veiller, mais sur ses secrets. Et j’ai confiance en ma sœur, elle les lui arrachera un par un. Et toi, Trajan, nous fais-tu encore confiance ?

Je ne bougeai plus, j’étais redevenu cette statue d’obsidienne que je haïssais tant.

- Regarde ce fossé que tu as su creuser entre nous. Ne te cache plus derrière les ordres d’Arbalastre, nous savons toi et moi que tuer n’est pas l’unique façon de protéger cette monstruosité, et qu’elle ne vaut pas la peine qu’on verse notre sang pour elle, surtout en ces lieux. Mais comme cette tâche semble te dépasser, j’enverrai quelques hommes t’aider, ils feront en sorte de refouler les visiteurs malintentionnés, plutôt que de les tuer.
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MessageSujet: Re: Cachot n°356 (Spécial)   Cachot n°356 (Spécial) - Page 2 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 14:56

- Procès ? Il n’y aura nul procès, Chasseur. Le Chaos ne juge que ses Enfants, l’aurais-tu oublié ?

Ainsi donc, ces gens ne valaient pas mieux que les Inquisiteurs humains. Elle avait eu tort d’espérer une justice équitable. Après tout, dans ce monde, qu’est-ce qui est vraiment juste ? Les demi-drows étaient des parias dans toutes les communautés. Malaurie se félicita de ne pas avoir des attributs de son héritage trop voyants. Sa nature était discrète, comparé aux autres membres de sa race. Mis à part ses oreilles pointues et sa peau plutôt pâle, elle avait peu pris question héritage paternel…ou maternel. Qui étaient ses véritables parents ? Elle n’en avait cure pour l’instant. Elle avait eu de la chance d’être adoptée par les Mytheiril. C'était sa véritable famille. Qu’elle fut le produit d’un viol ou d’une union consentante ne changeait rien au fait qu’elle soit une demi-drow, et encore moins le fait que ses vrais parents étaient morts.

Etre une batarde avait ses mauvais côté, mais qui était-elle pour renier sa nature ?

Ces gens…ces « Fils du Chaos », ne valaient pas mieux à ses yeux que du purin sous un vernis de violence et de fanatisme. Au final, capturée par des humains ou par ces gens, quelle importance ? Si elle voulait se sauver, elle ne pourrait compter que sur sa matière grise. Seule contre tous, à des lieux d’Havresort, mieux valait user de ses meilleurs tours pour se tirer du pétrin.

Elle se souvint d’une leçon apprise lorsqu’elle étudiait dans les impressionnants rayonnages de la bibliothèque d’Havresort. Une leçon tout simple à retenir.

« Les gens sont idiots, on peut leur faire croire n’importe quoi »

Elle avait été stupide de croire qu’elle aurait le droit à une justice dans ces lieux. Ces gens ne s’étaient pas gênés pour la torturer, alors pourquoi lui auraient-ils offert un procès ?

La jeune prisonnière avait capté un autre morceau de la conversation qui n’était pas des plus inintéressants. Apparemment, ils voulaient lui soutirer des informations sur sa magie. Et bien, ils allaient devoir les récupérer par eux-mêmes, parce qu’elle n’avait aucune envie de les livrer sans son consentement. Pour obtenir quelque chose d’elle, ils allaient devoir en payer le prix…

Elle traça sur la main de Trajan.

"Si tu veux des informations, tu vas devoir en payer le prix. Tu n'auras rien sans rien..."


Dernière édition par Malaurie Mytheiril le Dim 3 Mai 2009 - 15:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cachot n°356 (Spécial)   Cachot n°356 (Spécial) - Page 2 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 15:33

Je restais immobile, figer, oui, je crois que j'étais entrain de m'éprendre de cette demi-drow. Pourquoi? Je ne sais pas, non, vraiment, je ne le sait, peut être le fait de ne pas devoir tuer, le fait d'être avec quelqu'un de différent, peut être même il y avait une certaines attirance...
Peut être tout ça en même temps...
Je chassais ces idées de mon esprit pour rester concentré sur les paroles du bourreau. Elle écrivit quelques choses sur ma main, mais je ne voulait pas lui répondre tout de suite. Je voulais déjà tenir tête à se Zelvajra, non, vraiment, pour qui me prenait-il. Ma voie sonna comme le glas alors :


-Je ne fais confiance qu'à LUI....Bourreau...
Le Héraut de la Justice m'a dit de veiller sur elle. j'obéis...J'interprète ses paroles à ma guise...
Il a dit qu'un procès sera contre elle...Car il se peux qu'elle nous donne des choses que nous voulons bourreau. Si tu as un problème avec mon rôle, dit le au Haut Prêtre...Et Mettez vous d'accord...
Quand a tes garde, garde les...Je ne tue que ceux qui m'agacent trop...


Ma voie était restait comme un morceau de glace, comme le tranchant d'une de mes haches, solide, inflexible. croyait il m'impressionner avec sa fonction? Lui peut être se sentait repoussé par sa vie de bâtard, mais moi, j'étais mortel, j'aurais beau être le meilleur guerrier que Miradelphia pourrait porté, je ne serait qu'un simple mortel, condamné à mourir de vieillesse.
Je demeurais alors un instant silencieux, fixant l'emplacement de ses yeux, les mieux d'un laiteux désagréable me donner une vague appréciation de la forme du bourreau.

Puis, doucement, je reportais mon attention sur le visage de celle que je pensais s'appeler Capucine. Je crois que j'ai souris, elle pensais pouvoir négocier avec nous, moi, franchement, j'aurais bien voulu, pour une fois qu'il n'y aurait pas de bain de sang. Mais là...
Tout le monde cède à la torture, dans plus ou moins longtemps mais tout le monde cède. Donc elle n'était pas vraiment en mesure de marchander. je lâchais donc, ma voie à peine amusé derrière mon accent nordique :


-Tu auras peut être la vie sauve...Si tu nous révèle quelques secrets que nous voulons...Et d'autre chose que notre clergé voudra...

J'avais exprès parler à voie haute pour indiquer au bourreau qu'ils auraient besoin de moi, puis je me retourné vers le bourreau et continuais à son attention :

-Je crois qu'elle est disposé à parler...Fait plutôt venir les hauts prêtres, il me semble que leur présence est utile mon frère...

En y pensant, je n'avais rien contre lui, il faisait son travail comme le mien était de récolté des âmes. J'avais peu être était un peu dur avec lui, mais, disons que...A force de vivre "seul", l'on s'attache bien plus rapidement à des choses que les autres considèrent comme mineur...
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MessageSujet: Re: Cachot n°356 (Spécial)   Cachot n°356 (Spécial) - Page 2 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 20:24

J’avais un mauvais pressentiment, à mesure que s’avançait une conversation que j’aurais voulu éviter à tout prix. Trajan et moi nous fixions en chiens faïences, et je redoutais une confrontation trop directe. Il était le Chasseur, et je ne voulais pas faire l’erreur de le sous-estimer. Trop dangereux, aussi bien pour ma personne que pour la tranquillité d’Abyssea.

- Je ne fais confiance qu'à LUI....Bourreau... Le Héraut de la Justice m'a dit de veiller sur elle. J'obéis... J'interprète ses paroles à ma guise... Elle a dit qu'un procès sera contre elle...Car il se peut qu'elle nous donne des choses que nous voulons bourreau. Si tu as un problème avec mon rôle, dit le au Haut Prêtre... Et mettez vous d'accord... Quand à tes gardes, garde-les...Je ne tue que ceux qui m'agacent trop...
- Tu devras souffrir la présence de mes gardes, Chasseur, que tu le veuilles ou non.

La situation était aussi complexe que ce que je m’y attendais. On en était arrivé à un point où s’opposaient deux pouvoirs ; or je n’avais aucune envie de m’opposer aux Grands Prêtres, déjà parce que nul conflit n’avait sa place parmi Ses Enfants, et ensuite parce qu’ils étaient Ses représentants. Ils nous guidaient, sur ce long chemin de Foi qu’est notre dévotion à Son égard. Le peuple d’Abyssea n’avait pas besoin de querelles stériles. Son regard quitte le mien et se pose - tendrement ? - sur la bâtarde. Te rendais-tu compte de ce que tu étais en train de provoquer, Trajan ?

Non, il n’était pas l’unique responsable. Il ne faisait aucun effort pour arrondir les angles, me menaçait, et disait clairement qu’il n’avait aucune confiance en ses propres frères, mais le vrai nœud du problème venait de ce manque de communication que nous avions avec le Conseil… Où commençait mon rôle et où finissait le leur. Je serrai les dents quand il lui parlait, la voix légèrement amusée, mais je ne pouvais m’empêcher d’y trouver des intonations affectueuses.

- Je crois qu'elle est disposée à parler... Fait plutôt venir les hauts prêtres, il me semble que leur présence est utile mon frère...

Et voilà. Il recommençait. De nouveau il remettait ma légitimité en cause, et c’était si facile, dans ce Temple. Mais je restais le Bourreau d’Abyssea, de tout Abyssea, de ses bordels jusqu’à ses Temples. J’étais dans un étrange état d’esprit, comme en équilibre le long d’une corde raide. Le fardeau qui pesait sur mes épaules me faisait osciller dangereusement, et je pouvais à tout moment tomber en chute libre. Si cela devait arriver, devenu une marionnette des Prêtres et de leur Conseil, ma charge n’aurait plus aucune importance. Mais était-ce la meilleure solution ? Je ne le pensais pas.

- Quoi que dise les Grands Prêtres, j’ai énoncé ma Loi.

Ma Loi… A peine devenu Bourreau, il me fallait lutter vaillamment pour rester digne de ce nom. J’aurais voulu quitter cette pièce, et me réfugier dans les sombres ruelles de la Cité, comme dans les bras aimants d’une mère. On m’avait refusé ces bras pendant ma jeunesse, et je ne pouvais pas m’y recroqueviller ce jour là….

- Lena aura sa revanche, Chasseur, que tu le veuilles ou non. Qu’ils le veuillent ou non !

Je m'étais engagé, à tord ou à raison.
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MessageSujet: Re: Cachot n°356 (Spécial)   Cachot n°356 (Spécial) - Page 2 I_icon_minitimeLun 4 Mai 2009 - 18:35

- Lena aura sa revanche, Chasseur, que tu le veuilles ou non. Qu’ils le veuillent ou non !

*Et bien qu’elle vienne ! Je l’attend de pied ferme. Faire souffrir une magicienne sans ses pouvoirs, quelle belle et douce vengeance pour celle qui n’a pas compris les enjeux d’une guerre.*


Malaurie sourit. Pitoyables, ces gens étaient pitoyables. Elle perdait son temps ici à rechercher une lueur de lucidité avec ces fous. Qu’ils soient complètement azimutés, fanatiques, ou simplement stupides, leur conception de la justice était méprisable. Avec les Drows, elle aurait eu une mort rapide, et moins de blabla sur la justice de tel être ou d’un autre.

C’était une perte de temps, autant en finir. Elle défia le bourreau du regard. Son air impassible n’était au final qu’une façade. Il semblait enrager de la “protection” de Malaurie. Protection éphémère, cela allait de soi. Mais bientot, il pourrait goûter au plaisir de la torturer, si c’était son unique but. Si ça lui plaisait tellement de torturer de pauvres âmes, qu’il se déchaîne sur elle.

Son regard violet et doré toujours fixé dans les yeux couleur or de son futur bourreau, elle continuait à ressentir l’angoisse de la perte de ses pouvoirs. Si elle avait pu tuer ces gens, elle aurait été bien en veine. La magie, c’est comme une drogue. Elle était née avec ça. L’en priver, c’était comme enlever sa dose à un fumeur d’opium violacé. Il mourrait par manque. Et Malaurie était en manque. Ne plus ressentir les énergies couler en elle, c’était comme...une sensation de vide. Un mal-être immense. Comme si elle était prise de vertige, d’une immense mélancolie. Et surtout d’une envie meurtrière, celle d’avoir sa dose à tout prix. Elle n’avait jamais connu ça auparavant, mais pour l’instant, elle parvenait à endiguer la sensation, l’empéchant de devenir trop pressante. Mais ça ne durerait pas.

Elle se promit de remédier à cette étrange affliction...si jamais elle se sortait vivante d’ici. Malaurie pensa alors à une énergie de substitution. Mais laquelle? Pour l’instant, son seul plaisir a été de boire. Du sang, un peu d’eau...L’estomac de la jeune femme criait famine, son corps tout entier continuait de hurler comme un dément. Il n’y avait rien pour remplacer la magie ici, mis à part du vide. Sa situation ne pouvait être pire? A moins que le pire, elle n'y soit déjà.
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MessageSujet: Re: Cachot n°356 (Spécial)   Cachot n°356 (Spécial) - Page 2 I_icon_minitimeMer 6 Mai 2009 - 18:19

Je restais une seconde sans rien dire, il y avait un conflit d'intérêt visiblement, mais, soyons logique, mieux vaut-il une vengeance accomplit? Ou bien le bien de tous...
Le choix était vite fait, il était même simple, la masse prévalait à l'individualité. C'est une chose simple que les enfants du chaos avait depuis longtemps compris cette choses. C'était certainement leur force. Unit, tous ensemble pour aider à l'avènement de notre dieu.
Mais ce genre de choix n'étais pas entre mes mains, d'ailleurs, je n'aimais guère les responsabilités, préférant prendre mes propres choix en mains, sans rien demander aux autres ni leur devoirs un quelconque services.

Je restais donc un instant silencieux avant de finalement lâcher, ce que j'allais dire, ce n'était pas pour diminuer ses craintes ou ses peurs, non, c'était...c'était simplement pour lui indiquer ce que je ressentait réellement :


-Ne prends pas mal mes paroles Zel...Je suis un solitaire, un chasseur solitaire ne faisant que chercher des âmes pour LUI. Je dois te paraître brusque et mes réactions étranges. Et ça doit être le cas...

Zel, je l'avais surnommé ainsi pour brisé l'antagonisme entre nous, le rabaissant à l'état de simple camarade de combat, le rapprochant de moi et éloignant sa lourde fonction. Je continuais ainsi :

-Les bénéfices personnels sont toujours derrière ceux du plus grands nombres, les grandes prêtres pensent qu'elle a des choses dont nous avons besoin...On m'a ordonner de veiller sur elle, j'obéis...
Alors Zel, vas plutôt chercher le Prime Architecte, voyez ensemble ce qu'il conviens de faire, puis ensuite, revenez la chercher quand vous serez d'accord. Je n'aime pas cette chaîne de commandement trop floue.


Je marquais une pause, ma voie nordique continuant encore de résonner quelques instant dans le vide, mes yeux laiteux fixant Capucine, elle ne semblait pas aller bien, était-ce le contre coup de la torture? Je m'en inquiétais, il fallait qu'elle soit en pleine possession de ses moyens. Ainsi, je dessinais sur la main de la "belle".
Te faut il quelques chose?
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MessageSujet: Re: Cachot n°356 (Spécial)   Cachot n°356 (Spécial) - Page 2 I_icon_minitimeSam 9 Mai 2009 - 9:44

Zel, qu’il m’appelle ainsi me fit un drôle d’effet, et je restai un instant surpris, immobile, à le regarder. Alors quoi, après m’avoir provoqué et menacé, voilà qu’il se permettait de ces familiarités dont il n’usait jamais. Que devais-je comprendre ? Une tentative de gagner du temps jusqu’à la probable arrivée des Grands Prêtres, adoucir les angles, se faire… pardonner ? Les possibilités étaient multiples mais je ne m’épuisai pas à tenter de trouver la bonne, après tout seul le concerné connaissait la réponse. Mais si l’effet escompté était de me calmer, et bien ce fut un succès. Je détournai la tête, soupirant de frustration et me forçant à redevenir ce que je devais être : un frère.

Il parlait avec sagesse, mais en oubliant un détail important : je n’étais pas un idiot, ni même une brute sanguinaire. Je ne faisais pas mal pour le plaisir, et dans la plus part des cas je me serais contenté de la mettre à mort, tout simplement. Seulement, dans l’état actuel des choses, cela m’était impossible, car Lena réclamait vengeance et je n’étais pas homme à lui refuser cela. Si j’avais eu la possibilité de faire payer au monstre qui avait tué Sylea toute l’énormité de son acte, et qu’on m’en avait empêché, je crois que je serais devenu fou.

- Me prends-tu pour un imbécile, mon frère ?

Ma voix était redevenue normale, peut être pas chaleureuse mais elle n’en avait pas moins perdu toute son animosité. C’était à mon tour de lui faire comprendre la réalité des choses.

- Me crois-tu assez stupide pour mettre en danger Abyssea ? Crois-tu Lena assez folle pour mettre un terme à sa vie et nous faire perdre ses secrets ?

Je portai de nouveau mon regard sur Malaurie, pensif. Et quand je repris la parole, c’était autant à elle qu’à Trajan que je parlais.

- Je ne peux pas accepter qu’une hérétique comme elle jouisse d’un procès ou de clémence. Cela, nous devons le réserver aux nôtres, et uniquement à eux.
Je ne condamne pas l’intervention des Grands Prêtres, il est surement vrai que, aveuglée par sa vengeance, Lena aurait pu aller trop loin, et il est aussi vrai que Jiv’undus ne l’en aurait sans doute pas empêché.


Mon regard dériva lentement jusqu’à rejoindre le laiteux de Trajan.

- Je jure sur Son nom qu’elle survivra aux traitements de Lena, car je serais là quand elle l’appliquera. Et je jure qu’ensuite, je la laisserai au Conseil qui décidera de son sort, et que je ne m’opposerai pas à leur décision, quel quelle soit.

J’entamai alors une sortie. Je n’avais que trop parlé et était passé à côté de la catastrophe. La Loi ne pouvait se permettre de tels écarts, elle devait rester froide et sure d’elle.

- Je n’ai aucun grief contre les Prêtres, mais si j’accepte de les voir jouer leur rôle, il leur faudra accepter que je doive jouer le mien.
Prends soin de toi, Trajan…


Ouvrant doucement la porte, je lançai un dernier regard à Malaurie avant de sortir.
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