[Sous-sol & Cachots] Des douleurs et un interrogatoire...

[Hrp : J'espère que t'as prévu une porte de sortie que tu me signalera, parce que sinon je te coupe en rondelles fines et je te file a bouffer aux chiens, enfin au bourreau plutôt :D]

Le bourreau ! Il était impossible de décrire un tel homme, son visage masqué par une cagoule noire avec une toge gigantesque de la même couleur digne du Ku Klux Klan mais pas en blanc, avec en prime un éclairage qui n'aidait pas à le distinguer avec cette fameuse pénombre angoissante et ce petit courant d'air sentant la chair en décomposition. c'était à se demander ce que ce fil de fer sur patte pouvait bien faire en s'affublant d'une telle tenue qui serait presque ridicule. Mais une chose pouvait trahir le fait qu'il n'était pas un clown de Carnaval : La grande quantité d'outils dont il disposait. Il était facile de deviner l'utilité de certains, même s'il ne valait pas mieux imaginer l'utilisation qu'il en ferait, et d'autres semblaient tellement étranges que même avec beaucoup d'imagination on ne savait toujours pas ou ca pouvait servir...

Les molosses qui portaient le soldat du SSR l'attachèrent contre le mur, ses deux bras levés à deux fers rouillés bien douloureux à cause de la mauvaise forge, ou pas, lui entaillant déjà les poignets, puis ils le soulevèrent en tirant sur les deux chaines en attachant ainsi les pieds ou les fers étaient encore de la même manufacture. Évidemment ils avaient bien pris soin de lui retirer ses vêtements, ne lui laissant que son caleçon en guise de "protection". Il n'était même pas la depuis 5 minutes que ses poignets et tibias étaient déjà en sang.

Le bourreau s'assit sur la table devant le malheureux qui allait passer sous ses mains, jouant avec le premier outil qui ressemblait a un ustensile pour couper le bout des cigares, vu ou il était, il ne fallait pas être magicien pour deviner ou ca allait servir, c'est à dire toutes les extrémités dont peuvent disposer le corps humain... Y compris celles plus particulières des hommes.

"Je vais t'appeler mon petit agneau. Car après tu sera doux comme un agneau, on pourra même te faire cuire pour te manger et utiliser ta peau pour des vêtements. Promis, je ne l'abimerai pas trop. J'espère que tu as des tatouages. Tu as un tatouage ? J'aime quand il y a des tatouages, c'est décoratif." La voix était douce, très douce voir même rassurante, quelque chose de complètement en opposition avec tout ce qu'il pouvait y avoir dans cette pièce.

Sur ces mots le soldat du SSR pu deviner en quoi étaient fait les vêtements du bureau en voyant un motif sur le torse de la toge : Un tatouage Drow... Ce n'était pas du tissu, mais de la peau de sombre ! Un malade mental !

"Tu sais mon petit agneau, si tu ne parles pas, je t'en serai reconnaissant, mais monsieur n'aime pas quand je fais cuire trop vite ses petits protégés. Mais je sais que tu me fera plaisir non ? Dis que tu me fera plaisir en ne parlant pas, ca fait trop longtemps que qu'ils ne m'ont pas laissé mangé autre chose que leur pitance infecte."

Au fond le plus jeune des deux gardes, qui faisait une petite ronde sembla découvrir quelque chose qui ne plu pas vraiment a son estomac, le bruit de quelqu'un rendant son dernier repas se fit entendre, sous le rire sonore du camarade de celui-ci qui se foutait de sa gueule.

"Vous aussi vous voulez que je vienne m'amuser avec vous ?" Demandant gentiment le bourreau. La réponse fut immédiate et se caractérisa par un grand silence. Puis il se retourna vers le soldat du SSR. "Alors, mon petit agneau, je ne te poserai qu'une seule fois la question." Il jouait avec son coupe cigare. "Je veux tout savoir sur ta présence ici, qui t'a envoyé, ce que tu devais faire et dans les moindres détails." Le ton n'avait toujours pas changé...

Notre cher ami le bourreau sauta de sa table, sautillant d'excitation par la même occasion ! Il était le grand méchant loup ! Il aimait ce nom, oh que oui !

"Mais ne t'inquiète pas mon petit agneau, je prendrais très soin de ta peau. Et en plus un tatouage ! J'ai un trou dans la tapisserie de mes appartements ! Il le complètera parfaitement ! Ça sera parfait oui ! Très parfait ! Et puis votre visage, il n'est pas abimé par l'age ni les combats, ne vous inquiétez pas j'en prendrais soin ! Très très soin, il fera un joli masque pour un déguisement ! Oh oui oh oui !"

Il devait être fou, un véritable détraqué mental, visiblement maniaque de déguisements provenant d'être vivants bien entendu, sinon ca n'aurait pas été drôle ! Il attrapa une chaine qui pendait juste à côté du petit agneau puis commença a y tirer dessus en chantonnant, tout joyeux

"Prom'nons nous dans les bois, pendant qu'le loup n'y est pas. Si le loup y était il nous mangerait !"

Pendant sa petite comptine les chaines situées au niveau des mains se relâchèrent, le faisant basculer vers l'avant, pour le suspendre un peu plus afin que le grand méchant loup puisse voir le dos, bien entendu, le petit agneau pouvait essayer de se débattre, mais entrainé par son poids et les bras écartés comme ils étaient ses mouvements étaient beaucoup trop restreints pour être dangereux. Une fois le mouvement finit, il pouvait être fier d'avoir des abdos ! Car là, ils allaient travailler, déjà que le changement de position avait été éprouvant par sa lenteur.

"OH OUI !" Hurla le grand méchant loup" "Magnifique ! oh oui ! oh oui ! Quel joli cadeau ! Je vais en prendre soin, très soin ! Néera et Tyra ensemble ! Oh oui !"

Il passa délicatement ses mains sur le dos de sa victime, pour toucher le tatouage, pour le carresser.

"N'oublie pas que tu dois juste le faire parler "Grand méchant loup" " ricana le garde qui était resté, le second ayant préféré prendre l'air.
"Mais il ne veut pas parler tu le vois bien ! Il ne parlera pas !"
"Si je n'étais pas là, tu lui aurais déjà coupé la langue et détruit les cordes vocales pour qu'il ne parle pas justement." Le ton du garde était assez sec.
"Il faut toujours que tu exagères" Bouda le grand méchant loup. "Mais j'ai un joli cadeau qui veut pas parler ! Je m'en fooouuuuut"

Complètement dingue ! Mais notre ami le grand méchant loup tenait très souvent parole ! Il prendrait soin du tatouage, d'ailleurs il le fit immédiatement. ne voyant que le sol, Seph pu sentir un pinceau très doux étalant une sorte de liquide froid sur son tatouage, lui donnant une sensation de brûlure immédiate. A l'odeur de ceci, on pouvait aisément deviner qu'il s'agissait d'un des nombreux produits destinés à embaumer les cadavres de la noblesse dans le but de conserver leur peau le temps des hommages, ajouté à ca surement quelque chose pour la détacher plus facilement.

"Bon écoute le prisonnier, je te fais une fleur en te donnant un conseil : Parle rapidement et je te fais ramener en cellule."
"OH NON ! NON NON NON !" hurla d'indignation le grand méchant loup en réponse à la proposition du garde. "Tu ne dira rien mon agneau, tu es a moi maintenant !"

Le petit agneau pu entendre de là ou il était, malgré son effort physique qui commençait à peser, le soupir du garde qui en disait long sur ce qui risquait de se produire.

(hrp : ce que je peux rire de le jouer ce fou, si quelque chose ne va pas n'hésite pas a MP "Johann" je ne lis pas les MPs sur Entité. Il faut d'ailleurs qu'on discute sur une porte de sortie, car a ce rythme le grand méchant loup bah il te volera ton tatouage xD)

Déjà être membre du Service n’est pas du repos, mais en plus accepter d’aider quelqu’un dans le besoin sans attendre quelque chose au retour et si; par-dessus le marché, cette obligation vous attire des ennuis; c’est qu’on doit être fou et masochiste. Nous pouvons dire que le jeune humain appartient à cette catégorie sans que ça ne soit une critique envers lui pour le dévaloriser en quoi que ce soit.

Le bourreau semble ravi du surnom donné par le jeune humain prisonnier entre ces griffes. Soudain, Sephran sent son corps basculer doucement vers l’avant. Ses membres supérieurs subits de contraignantes élongations; il ressent la pression exercée sur chaque tendon qui réside à l’intérieur de ses deux bras. Durant sa douloureuse descente, le jeune homme entend une étrange chanson lui parvenir aux oreilles aussi vives que celles d’un marsupial. * Gnnn… ! Gnnn… ! Chante tant que tu as ta langue entre tes dents. Putride lascar !*

« Ravi que le surnom vous ravisses ! Grand méchant loup, je ne vous aurais cru vivre dans des appartements. Je croyais que vous habitiez cette pièce qui vous va si bien à votre teint. A propos de décors, prochainement, je vais avoir besoin de refaire le mien; j’espère que cela ne vous gênera pas que je me serve de vous pour me faire une nouvelle descente de vie. » dit le petit agneau suspendu tel une pauvre pièce de viande dans les bas-fonds d’une charcuterie.

L’agent du SRR essaye de bouger pour se défaire du fardeau de ses fers, mais ses infructueux mouvements se répercutent inefficacement sur les maillons de ses chaînes. *Que vais-je faire pour m’en sortir ? Il faut que je fasse quelque chose pour me libérer.* Des échos de leurs tremblements résonnent inaudiblement dans les anfractuosités qui parcellent la salle du supplice.

Par la suite, le jeune homme entend les pas lugubres du bourreau qui s’approchent de son corps, surtout de son dos où repose sagement son tatouage. Quelque chose de chaud et d’humide sillonne le long de son échine faisant ainsi frémir le duvet dorsale du jeune homme avant que la chose ne se transforme en une douce boule de poil lui caressant toute la peau. *Qu’est-… qu’est-ce c’est ?* Tout d’un coup, Sephran a la sensation qu’on lui badigeonne son épiderme d’un quelconque liquide qui lui glace le sang jusqu’aux os. Une forte odeur désagréable attaque les narines du prisonnier. Le froid produit une intense brûlure, elle arpente de parts en parts tout son corps. *Argh… ! Argh… ! Argh… ! *

« Pourquoi on me demande toujours parler, alors que je suis déjà entrain de m’exprimer. Les mots vont et viennent comme ça dans ma bouche. Franchement, j’avoue que je ne suis qu’un pion parmi tant d’autre qui parcourt ce monde ténébreux à la recherche d’un semblant de vie. On m'a donné comme nom celui d'Edouard de Montespand, dit le coureur des jupons de la basse plaine, je suis un explorateur et écrivain de mon état; je suis en fait le futur mari de la jeune fille que vous séquestrez.»

Sephran fait une pause en prenant une longue respiration.

« J’ai...j'ai une proposition à vous faire. Si vous me relâchez maintenant, je pourrai être votre médiateur auprès de ma futur belle-famille, comme ça je pourrai les influencer et les espionner à votre avantage. Qu’en dites-vous, messires ?

(Hrp: Voilà, ma porte de sortie ! J'espère en tout cas.^^')

Il ne prenait aucunes considérations des remarques acerbes que pouvait faire sa victime, en fait il ne l'écoutait même pas, étant comme dans son monde, obnubilé par son futur chef d'œuvre qui ornerait ses appartements morbides, seul le garde à l'entrée écoutait les différents commentaires avec un air impassible.

"Chiiiii petit agneau, parler pour ne rien dire ne sert à rien."

Il continuait à badigeonner le tatouage, pour bien le nettoyer. En prime il avait droit à un magnifique nettoyage du dos, bien que douloureux, destiné à embellir cette fresque corporelle et à la conserver pour les années à venir loin du corps d'origine de son propriétaire. Cependant il finit par s'emballer pour cracher quelques brides de phrases intéressantes. Le garde intervint, pour s'approcher un peu du prisonnier.

"On essaye d'être coopératif maintenant ?" Il le regardait avec un air de mépris. "Vous savez, c'est rare de voir des nobles agir par eux même. Mais on dirait que vous n'avez pas compris une chose, les influencer ou les espionner ne nous intéresse pas. L'argent dirige ce monde, d'où la rançon que nous avons demandé contre la vie de cette fille. Après sur le marché des esclaves elle peut valoir un somme assez coquettes, un jouet au sang bleu pour drows en manque est très rare et peut s'arracher à prix d'or."

Le grand méchant loup quant à lui continuait inlassablement à préparer le tatouage pour l'étape suivante, faisant bien pénétrer son horrible produit avec sa brosse en sifflotant de joie.

"J'en ai une autre à vous faire. Je vais laisser votre nouvel ami terminer ce qu'il a commencé, un de mes hommes vous emmènera loin d'ici et vous abandonnera sur une route fréquentée pour que vous alliez vous porter le message qu'on ne plaisante pas, et qu'ils ont intérêt à payer, si vous survivez assez longtemps. Qu'en dites vous ?"

Il était clair qu'il se foutait royalement de l'état de santé dans lequel terminerait le prisonnier après la séance de torture, les méthodes du grand méchant loup étant très radicale car il raclait jusqu'aux os, avant de retirer délicatement les muscles pour les faire cuire. En quelques mots le prisonnier ne survivrait pas à l'épreuve qu'il lui ferait subir.

"Oh oui oh oui ! Je pourrais en manger un bout ! Il a le dos musclé en plus, je ne laisserais que les os !" Le grand méchant loup était très joyeux.
"Laissons notre invité décider."

La balle était dans le camps de l'espion, qui devait faire en sorte de sauver sa peau.

(Hrp : Désolé du retard, l'inspiration était partie.
Presque ta porte de sortie, presque :p)

Le bourreau continuait à s'amuser, chantonnant le même air encore, et encore. Encore et encore. Sous le regard amusé du garde qui écoutait d'un air peu intéressé les supplications de la pauvre victime qui essayait de sauver sa peau. Il ne croyait cependant pas à la totalité du discours de son interlocuteur, il parlait trop et affirmait trop de choses sur lui pour être honnête dans ses propos. Il ne répondit d'ailleurs pas, et disparut quelques instants sans un mot avant de revenir avec la pauvre enfant qui pouvait avoir le spectacle de son sauveur torturé sous les yeux à l'autre bout de la pièce. Évidemment ils l'avaient laissée habillée.

"Elle va bien et sera bien traitée, on n'abime pas nos sources de revenus. Ce sont nos clients qui en font ce qu'ils veulent."

Elle essaya de dire quelque chose, mais le garde qui la tenait fermement l'en dissuada, non elle n'avait pas son mot à dire. Puis il l'emmena de nouveau dans sa cellule, après un regard entendu avec celui qui semblait être son chef.

"Vous l'avez vu quelques secondes, c'est amplement suffisant. On va donc vous relâcher, vous aurez 3 jours pour revenir au lieu ou l'on vous relâchera avec l'or, sinon vous ne la reverrez plus jamais." Puis s'adressant au bourreau. "Remonte le !"

Évidemment, notre amis grand psychopathe à ses heures perdues, alias le Grand Méchant Loup, ne voulait pas que ca arrive, mais il n'avait pas le choix... Il devait faire s'il voulait sa petite récompense après. D'autres prisonniers attendaient d'être découpés en fines tranches, et il en serait puni s'il n'obéissait pas. Il remonta donc les chaines, pour recoller le prisonnier contre le mur. Cette fois le garde s'approcha, ouvrant en passant un placard pour en sortir une flasque.

"Vous allez avaler ceci, c'est une drogue qui vous tiendra inconscient pendant plusieurs heures. Ne vous inquiétez pas, on vous aidera à l'avaler. On fonctionne à notre manière, et souvenez-vous bien. 3 jours sur le lieu de rendez-vous."

Ils ne lui laissèrent pas le temps de négocier, non, il avait donné sa parole, c'était trop tard. Le bourreau lui attrapa la bouche, et le garde lui enfila la mixture dégueulasse dans la bouche qu'il fut obliger d'avaler. Alors qu'il commençait à perdre conscience, les derniers mots résonnaient.

"J'ai oublié de vous prévenir, vous aurez une belle migraine demain."

Lorsqu'il se réveilla, il était dans une petite clairière, visiblement à une bonne demi journée de cheval de la Dross ou il était retenu plus tôt, une migraine affreuse, avec des douleurs lancinantes mais aussi une nausée prononcée. Mais ce n'était pas tout, il saignait au niveau du cou, une légère entaille qui permettrait à tous ceux affiliés à la Dross de le reconnaitre. Maintenant il ne lui restait plus qu'à faire le nécessaire pour reprendre la jeune fille "d'épousailles" : Soit Payer, soit la reprendre de force.

(Hrp : On change d'endroit, dans la forêt, ou tu vas me décrire ton Réveil et ce que tu comptes faire, tu m'enverra pas MP le lien sur mon personnage :p).