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 A la recherche du Sang | libre

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Halyalindë
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MessageSujet: A la recherche du Sang | libre   A la recherche du Sang | libre I_icon_minitimeMer 10 Aoû 2016 - 20:39

A la recherche du Sang | libre 822170Randilstigmat
Début Karfias de l'an 9 du XIe Cycle

Le chaud tombait à travers du ciel de branche clairsemé. La grande terre-mère était déjà loin derrière lui et sous ses pattes s'étendaient des montagnes étranges et inconnues dont les odeurs le tenait aux aguets. Il n'avait plus mal mais son côté chauffait toujours comme son museau depuis qui les marques étranges sont apparues. Seul, l’inconnu semblait plus hostile que jamais... Mais il n'y avait rien d'autre a faire qu'avancer.

Il suivait la piste des autres-comme-lui.

Mais la route était longue.

Dans la chaleur de ce monde inconnu, il baya et s'ébroua. Il recommençait a avoir faim. Quelques heures suffirent pour qu'une grosse proie à sabots lui serve de repas. Il la dévora entièrement, éclatant les os pour en extraire la moelle au point de s'en pourlécher les babines.

Tôt après l'apparition de la lumière, il avait entendu une meute de deux-pattes non loin. Il ne voulait pas rester plus longtemps. Leur chair était bonne mais ils restaient des gibiers dangereux. Et par égare pour sa mère...

Il ne put retenir quelques pleurs avant que sa tête ne se renverse vers le ciel pour lancer un cri plaintif. Il avait mal... aussi mal que lorsque son frère avait disparut dans la bataille. Mais il n'avait plus de raison de se retenir. Si quelqu'un s'en prenait à lui, il était près à en découdre.
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Hagen de Mhizaar
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MessageSujet: Re: A la recherche du Sang | libre   A la recherche du Sang | libre I_icon_minitimeSam 13 Aoû 2016 - 1:24

Oësgarde, dernier royaume à avoir été conquit par les pentiens, celle-ci dans la régions du Nord du pays arborait encore quelques vieilles traditions de leurs ancêtres hortlings. Les Mhizaar faisait partie de ces très vieilles lignées où le lignage remontait bien avant la grande conquête du nord. Dans le Nordwald résidait encore ces Maisons descendantes des Premiers Hommes. Fier de ce lignage, la plupart des traces de sang wandrais n'était plus et pourtant, la Maison du Chien tricéphale avait tenu bon. En effet il y a de cela 400 ans Gunnar de Mhizaar plia le genou après plusieurs batailles afin d'evité la destruction de son Clan et jura allégeance à l'Empire Pentien. Par ce geste il permit a sa tribu de survivre et par la même occasion de mettre à bas les quelques clans avec qui il était en conflit. Issu de la grande Tribus des Vhaar, les Mhizaar rentrèrent dans une guerre d'usure contre leur frères jadis puissants et à présent divisés. La légende ne mentionne pas très clairement les faits mais une chose est certaine depuis ce jour, les Mhizaar s'épuisèrent dans un conflit qui perdure encore aujourd'hui et, même si le but comme les conséquences on été oubliés depuis longtemps, tout comme ce lien étroit qui unit ces deux Clans, le sang lui.....ne cessa jamais de coulé dans le Nordwald ( région du nord d'Oësgarde).

______________________________________________

Les Wandres, les incurtions étaient peu fréquente, mais lorsque le gibier venait a manqué les hommes du Nordwald n'avait d'autre choix que de franchir la grand Muraille de Steinhard pour osé s'aventurer dans la grande forêt. Biensûr les oesgardiens ne s'aventuraient pas plus que le nécessaire et le moins de temps possible. En effet ces forets abritaient de nombreux nécromanciens et l'air était chargé de magie noire. La nuit on entendaient les hurlements des nombreuses meutes de loups. Ce jour la Hagen en compagnie de plusieurs de ses hommes se firent attaqué par plusieurs membres des Vhaar qui les entrainèrent plus profondément qu'ils n'avaient l'habitude dans les wandres. Les combats furent sanglants et d'une violence sans pareil. Hagen perdit un grand nombre de ses hommes, si bien que la défaite était à deux doigts. Hagen loua cette chance à Tyra qui une nouvelle fois avait décidé que ce n'était pas encore aujourd'hui qu'il payerait sa dette, comme tout être vivant à la surface de ce monde se devra de la payé tôt ou tard, car devant elle, tous étaient égaux. Le bruit du métal qui vibrait, des cris de douleurs et le sang se mélangeant à la terre, tous cela étaient une habitude pour cette vieille forêt qui ne comptait plus les milliers de cadavres qui gisaient sous la terre, de la chair qui avaient nourrit les habitants qu'il soient de la faune ou de la flore.

Le groupe de soldat qui restait après le combat prirent pause près d'une petite rivière et alors qu'il pensaient pouvoir soufflé, un cri retentit dans la forêt, un cri de loup certes, mais celui-ci semblait bien différent...les meutes de loups étaient courante et leur territoire immense, et la nuit tombait rapidement dans ces partie du royaume. Hagen fut prit alors d'un vieux souvenir lorsqu'il était encore enfant, de sa rencontre avec ce loup géant qui l'avait sauvé il ne sait pour qu'elle raison d'un ours des montagnes; le pommeau en tête de loup blanc sur "Griffenoire" était là le symbole de cet animal, de cette force de la nature. pourquoi ce loup ne l'avait-il pas attaqué? Jamais il ne saurait, peut-être n'était-il pas une proie suffisamment dangereuse que pour que le loup ne s'en prenne à lui. Quoiqu'il en soit notre jeune Mhizaar y vit la un signe de Tyra et décida d'y orné le pommeau de son épée afin de la remercié d'avoir épargné sa vie. Pour notre avatar ce loup qu'il avait rencontré était une manifestation de la Déesse de la Mort. Aussi sa curiosité l'amena vérifié quelque chose, comme attiré par ce hurlement, il devait savoir et si c'était lui ?


"*Ce hurlement..*

Soldat: "Il faut s'en aller Seigneur "

" Restez-là , vous deux avec moi "

La curiosité et intrigué il s'aventura quelques mètres plus loin encore en compagnie de deux de ses soldats, jusqu'à ce qu'une silhouette se distingua peu à peu. D'abord prudent puis de plus en plus pressé le Seigneur de Krahof s'avancait tel un adolescent curieux. lorsqu'il finit par apercevoir totalement l'animal, sa surprise fut grande qu'il en resta figé.... ses hommes qui avait déjà dégainé s’arrêtèrent net devant l'imposante carrure du loup.

Soldat :" Un..un loup géant..ici si près du territoire..!!"

*En effet ce n'est pas habituel, il est rare que ces animaux viennent si près de nos frontières..*


"Aller chercher les autres "


Soldat: " Mais éh vous Seigneur ?"

" Obéissez.."


Le ton avait été clair et calme, et les deux hommes s'exécutèrent....


Hagen fixa le loup avec attention et remarqua qu'autour de son coup un espace quasi imberbe laissait croire que jadis cette bête fut lié à quelqu'un, puisqu'il était évident que ce genre de marque n'était laissé que par un collier. Ce loup aurait-il eut un Maitre? Un Wandrais ? Non impossible et aucun Oësgardien du Nordwald ne possédait ce genre d'animaux, domestiqué du moins, cela se serait su rapidement.

Seul il n'avait aucune chance, et même a plusieurs c'était extrêment compliqué, le seul moyen serait de le coincé mais même là ce n'était pas gagné. Et puis notre Mhizaar ne ressentait pas le besoin de le capturer, non il était comme hypnotisé par cette bête pour qui il avait un immense respect depuis ce jour lorsqu'il était enfant.


" Je ne te veux aucun mal..."

il tenta de lui parlé et ce même si le loup ne pouvait comprendre son langage,mais il savait ces êtres très intelligents néanmoins, peut-être y avait-il une chance sur mille.
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Halyalindë
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MessageSujet: Re: A la recherche du Sang | libre   A la recherche du Sang | libre I_icon_minitimeMer 17 Aoû 2016 - 1:40

L'air embaumait la sève, la terre chaude, l'herbe mouillée. A cela se rajoutait les effluves fortes musqués de petits prédateurs roux et autre paillassons noir et blanc qui cachaient presque entièrement celles de petites proies. Essaims d'oreilles bondissantes, meute de grignoteurs à longue queue et autres petites choses grimpantes et courantes dont la taille ridicule et le goût insipide étaient autant de protection contre les gros appétits comme le sien. Cette région fourmillait de ces petits êtres, proies ou prédateurs de leur petit monde. Mais également de créatures plus imposantes. Des créatures qui pouvaient lui faire un réel repas. Sabots fourchues et jambe lestes, des bois comme les grands arbres de sa terre natale, trapus et dur sous la dent, des dents tranchantes comme les griffes que brandissaient ceux de la race de sa mère. Toute sortes d'odeurs qui se croisaient de loin en loin, seul ou en meute, s'entremêlant sur une trame de fond déjà complexe.

Mais de toutes les odeurs qu'il avait put connaître au cours de sa longue vie, il y en avait certaines qui ne pouvaient être confondues ou ignorées. Et même si la trace des deux-pattes lui avait échappé, les hurlements des plantes écrasées et la peur des petites créatures l'aurait alerté bien assez tôt. Il aurait eut tout le loisir de fuir, mais cela n'aurait servit à rien. Ou ces deux-pattes voulait l'attaquer et ils étaient suffisamment rusés pour le poursuivre, ou ils ne lui voulait pas de mal et il n'avait pas a bouger. Dans les deux cas, mieux valait un endroit maîtrisé que de se laisser pousser dans un piège comme une vulgaire proie. Dans cette éclaircit, il pourrait voir les prédateurs aussi bien que les proies et leur échapper tout aussi facilement. Sur un point haut, leur pointe-de-loin ne l'atteindrait que difficilement. Sa mère l'avait bien éduqué de ce côté là.

Alors que son hurlement de tristesse se perdait dans le ciel, les marques étranges apparues sur son pelage depuis la Deferlente luisaient faiblement, répandant une étrange chaleur sous sa peau. Puis ils retrouvèrent un aspect terne et sombre. Il ne comprenait pas tout, mais cela n'avait pas d'importance pour l'instant.

Alors que les arbres s'agitait à bonne distance, il changea légèrement de position. Toujours assit, ses pattes arrières étaient fermement posées sur le sol, tendues, prêtes à bondir. Par habitude, il s'était tourné de façon à ce que son œil valide fasse face à la menace. Le globe laiteux à demi fermé qui lui tenait lieu de second œil n'était plus un atout depuis bien longtemps. Sa truffe palpitait au rythme de la bise. Froide. Humide. Chargée d'odeur. Il était attentif au moindre son, à la moindre information qui pourrait lui dire que ces rusés deux-pattes voulaient le contourner, l'encercler ou l'attaquer.

Mais la seule chose qui vint vers lui fut un deux-patte... seul. Il ne serrait aucune griffe, ne montrait les crocs ni ne haussait le ton. Son visage n'était pas agressif... ni même méfiant.

"~£*µ°¤*&..."

Le ton était calme. La voix inhabituellement grave pour ceux-comme-sa-mère. Les intentions n'étaient clairement pas hostiles.

En guise d'avertissement, Randil retroussa les babines. Des éclats d'os de son dernier repas gisaient encore à ses pattes. Malgré le comportement de l'étranger, la rage serrait son cœur. Seul, il était vulnérable, mais il n'y avait pas que ça. Sa meute... Ces longues-oreilles-blanches rendraient l'âme pour ce qu'ils avaient fait à sa mère autant que les longue-oreilles-noires avaient payé pour son frère-trois-pattes. Il voulait le gout de leur sang sur sa langue et le son de leurs os qui craquent sous ses crocs. Rien qu'à cette pensée, son poil se hérissait.

Cette créature avait de la chance qu'il vienne de manger comme elle avait de la chance d'être une courte-oreille. En d'autres circonstance, il se serait montré bien moins docile.

Un craquement de l'autre côté. Le loup tourna vivement la tête pour inspecter le couvert es arbres.
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Hagen de Mhizaar
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MessageSujet: Re: A la recherche du Sang | libre   A la recherche du Sang | libre I_icon_minitimeSam 24 Sep 2016 - 20:09

La bête était là, fier et prudente et pourtant elle ne fit que montrer les crocs et n'attaqua point. Notre oesgardien l'observa et il ses souvenirs montèrent à la surface. De sa rencontre avec un loup géant. En effet peu de gens pouvaient se vanter d'en avoir rencontré un et encore moins d'etre toujours là pour le dire. Pourtant même si c'était le cas pour certains, ce n'était pas une chose que l'on racontait a qui veut l'entendre... non ce genre de rencontre restait pour la plupart de l'ordre de l'intime...ce fut le cas pour Hagen qui jamais ne raconta cet évènement et pourtant si aujourd'hui il était là devant cette animal, c'était bien car un de ceux-ci lui avait sauvé la vie. Manifestation de Tyra ou même de Kyria(me souviens plus le nom que donne les hommes pour la déesse ^^).

Hagen s'approcha d'abord d'un pas les mains en évidence et sans faire de geste brusque, inutile de lui montré de l’animosité. L'animal était réputé pour être intelligent aussi notre avatar de la mort espérait que celui-ci range ses crocs. au fur et a mesure de ses pas lent et prudent, il aperçu une sorte de balafre sombre comme si quelque chose de brûlé mais il ne pouvait clairement distingué ce que c'était.


"....."


Mais il n'eut pas le temps de lui adressé quelques mots qu'un bruit de fond fit réagir l'animal. Hagen tourna légèrement la tête dans la même direction que le loup qu'une flèche faillit s'abattre sur lui, mais le guerrier eut tout juste le temps de tourné sa tête que la flèche venait de l’éraflé au visage faisant couler un léger filament de sang. La flèche était entouré de petit ornement qui pendait au niveau de la tête de la flèche. Un regard rapide et notre Mhizaarien comprit tout de suite a qui il avait à faire.....les Vhaar's... il avait retrouvé sa piste.

Hagen se redressa et posa la main sur le pommeau de sa lame et observa devant lui oubliant quelques instant l'animal qui devait lui aussi guetté les environs. Quand soudain une seconde flèche s'abattit sur notre oesgardien, mais cette fois-ci plus attentif et sur ses gardes il fit un pas sur le coté et évita le projectile que cinqs guerrier wandrais du clan des Vhaar's habillé de peau de bête sortirent de l'ombre pour fondre sur notre guerrier. Poussant leur cris de guerre pour effrayé , il était peints de peinture tribales. Hagen saisit le poignet du premier qui se jeta sur lui et lui enfonça sa lame dans la gorge faisant giclé le sang de manière brutale sur sur visage et celui de son assaillant. Les quatres autres déferlèrent tels des bêtes sur l'oesgardien. De tous les adversaires et les gens qu'il avait combattus en passant par les drows a Amblère ces maudits hortlings étaient les pires. Des adversaires redoutables et vaillants il fallait l'avoué. Ils exploitaient leurs atouts et ne se laissait pas affronté dans un combat direct non ils préféraient gratté les plaies jusqu'au sang et attaqué par surprise pour repartir ensuite dans la nuit tels des animaux.


"...hmfff...."


Les passes d'armes s'enchainèrent avec le suivant qui fonça sur lui. des quatres , deux se dirigèrent vers le loup avec plus de prudence, beaucoup plus...et pourtant leur intentions envers l'animal était aussi hostile, sans doute cela vaudrait comme un double trophée a leur yeux.


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MessageSujet: Re: A la recherche du Sang | libre   A la recherche du Sang | libre I_icon_minitimeDim 25 Sep 2016 - 12:53

Il ne réagit pas pendant que le courte-oreille avançait, pas plus qu'il ne rangea ses crocs, sûr de pouvoir le tuer d'un coup, que ce soit de griffe ou de croc. Il l'avait mis en garde, si ce deux-pattes voulait quand même avancer, il ne serait qu'une proie de plus. Trop de deux-pattes étaient mortes dans ses mâchoires pour qu'il se sente menacer par un seul d'entre eux se déplaçant de façon si lourde. Il avait l'air à la fois hésitant et attentif. Le loup souffla bruyamment par le nez, agacé. Certains deux-pattes adoptaient cette attitude dans les pierre-terrier... Son frère lui avait un jour expliqué que c'était pour avoir l'air moins ''menaçant''.  Comme si la menace était la seule raison de ne pas vouloir être approché.

Des deux groupe de deux-pattes à proximité, l'un s'était soudainement rapproché. Leur odeur caché par le vent ! Une pique passa près de lui. Une pique passa près du deux-pattes qui avait dégainé sa griffe. Randil se leva d'un bon, la truffe, l'oreille et l’œil aux aguets. Mais il ne bougea pas plus.

Un groupe de deux-pattes de toutes les couleurs apparus entre les arbres. Moins bruyants, enduis d'une odeur étrange. Un premier se détacha de sa meute... le fou. L'odeur du sang s'éleva dans l'air. Deux s'approchaient du loup. Ils avançaient lentement, mains en avant, eux aussi étaient à la fois hésitant et concentrés. Mais eux, contrairement au courte-oreille, étaient agressif.

Le poil hérissé, la tête basse, un grondement sourd s'échappant du fond de sa gorge, Randil ne bougeait toujours pas, s'appliquant à voir, à sentir, à écouter. Un premier coup dans sa direction. Une longue griffe. Il sauta légèrement sur le côté. L'autre voulu frapper à son tour.

Ramassé sur ses appuis, Randil bondit... En arrière. Camouflés dans la végétation, deux deux-pattes de plus attendaient, griffe au clair, que leurs compagnons rabattent leur proie. La gueule béante de cette ''proie'' se referma sur le torse de l'un deux avant que le second eut esquisser un geste.  Le loup, comme tous ceux de son espèce, était doté d'une vitesse insoupçonnée pour son gabarie. Et là, pas de carapace dure comme la pierre et brillante comme la surface de l'eau. Non. Seulement une peau épaisse dans laquelle ses crocs s'enfonçait sans effort. Le deux-pattes-coloré ne hurla même pas.

Randil ne s'arrêta pas, balançant sa première victime dans sa course, il s'enfonça entre les arbres, fuyant apparemment le lieu du combat. Les trois chasseurs se jetèrent ) sa suite. Moins rapides, ils avaient l'avantage du terrain pour eux. Mais le loup n'avait pas montrer toutes ses capacités.

Obliquant sans prévenir, il laissa son odorat et son ouïe lui assuré le bon chemin. D'un nouveau bond, il referma les mâchoires sur une épaisse branche basse. L'élan, le poids de la bête et les crocs firent leur office. Avec craquement sinistre, le bois céda. Le deux-patte perché tomba avec un cris de surprise et heurta le sol avec un grognement de douleur semblable à celui de l'animal qui venait de s'enfoncer un morceau de bois dans la patte en atterrissant lourdement.

Le grognement de douleur se transforma en silence lorsque l'énorme patte du loup se posa sur la gorge et le haut de la poitrine du blesser. Suffoquant, il tira une lame. Il égratignait à peine sa peau lorsque son crâne craqua sous la pression des mâchoires de la bête.

Les Mord-loin étaient les pires. Leurs piques pouvaient tuer sans qu'on voit le chasseur. Il fallait toujours les tuer en premier pour protéger la meute.

Une violente douleur déchira sa cuisse. Il glapit en se retournant, la patte arrière largement ouverte. Les trois survivant étaient là. La folie qui brûlait dans leurs yeux déformait leur visage comme la rage et la douleur déformaient celui du loup.

Seul, trois adversaire c'était forcément au moins une douleur. Sa patte blessé, il courrait moins vite et s'épuiserait avant eux. Mais il fallait bien faire un choix...

D'un bon, il prit la tangente, évitant de justesse un coup de griffe. Un second bon et sa griffe lasserait le dos d'un des deux-pattes-coloré qui chassait le courte-oreille, emportant une partie des côtes dans le coup. Passant lourdement sur cette carcasse, il fit volte face au côté du courte-oreille. Prêt à bondir de nouveau.
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Hagen de Mhizaar
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MessageSujet: Re: A la recherche du Sang | libre   A la recherche du Sang | libre I_icon_minitimeDim 5 Mar 2017 - 12:57

Les Vhaar's, cette tribus des hortles grande et puissante connaissait bien le Mhizaarien. Certains savaient que le Seigneur de Mhizaar avait le visage balafré et portait sur lui la lame au pommeau de loup blanc, c'est ainsi qu'il purent savoir avec certitude qu'il s'agissait là de celui qu'il poursuivait. Mais peu de personne savait qu'en réalité les Mhizaar et les Vhaar's furent autrefois un seul et même clan et ce bien avant l'arrivée des Pentiens dans le nord. Si le temps et les générations avait ensevelit ce détail dans les méandres du passée, il est de notoriété public en Oesgard que la Maison du Cérbère était l'une des plus ancienne lignée d'Oesgard et peut-être même de la péninsule entière. Parmi d'autres elle pouvait s'enorgueillir d'être les descendants des véritables "Premiers Hommes" , de ceux qui jadis avaient mené la guerre contre les elfes au cœur de l'Anaeh.

Les Vhaar's comme la plus part des tribus hortles n'avaient pas pour habitude de se montrer agressifs au abords des frontières du Nordwald comme les Sigols et pourtant depuis quelques années déjà, depuis que le Nécromancien était arrivé au pouvoir dans la tribus Vhaar, les attaques éclairs, les raids sur les villages éloignés, les avant postes étaient sans cesse harcelé, même la Muraille qui définissait la frontière entre le Nordwald et les hortles avait subit en l'espace de quelques ennéades plusieurs attaques. Il fallait mettre un  terme a tout cela, car tel était la vieille prophétie édicté il y de cela plus de 600 ans lorsque la tribus des Vhaar's se scinda en deux.

Mais pour l'heure, notre cher guerrier oesgardien devait se défaire de ses assaillants. le loup géant prit la tangente et s’enfonça dans la noirceur des bois, laissant Hagen seul. Se concentrant sur son adversaire le Seigneur du Nordwald ne pouvait mourir ici dans ce bois puant et hostile, non il était un guerrier, un Oesgardien, il avait déjà décidé ... son choix était résolu, il survivrait.

Le combat entre lui et le Guerrier Vhaar fut acharnée et égale qu'un second Vhaar arriva en renfort des arbres avoisinants, deux contre un....que Tyra veille sur lui, il n'était pas venu jusqu'ici pour mourir, même sa rencontre avec le Loup géant était un signe, oui un signe des Dieux. De sa volonté d'acier il toisa du regard ses deux adversaires qui lui tournaient autour comme des vautour attendant que leur proie vacille.


Hagen posa un genou à terre et baissa légèrement la tête planta doucement son épée au sol comme si il s’apprêtait a être bénit, comme si il se rendait...il enleva sa cape au col de fourrure non pas car il abandonnait mais parce qu’elle était lourde et empêchait ses mouvements, il avait posé un genoux au sol car la plaie qui le tiraillait dans la cuisse le rendait vulnérable. L'un des deux guerrier saisit alors l'occasion pour frapper d'un coup vertical le Mhizaarien, qui saisit lui aussi l'occasion et stoppa de griffe noire, sa lame pour sortir une dague de son autre main et l'enfoncé a plusieurs reprises dans les côtes de son assaillant pour le faire crier de douleur. celui-ci s'écroulant au sol, le second profita de l'occasion pour asséné un coup violent qui blessa notre Mhizaarien à l'épaule lui faisant lâché sa dague dans un cri de douleur.

"Argh.. keuff "

Tentant de tenir debout le fier Oesgardien qu'il était tenait en joug son dernier adversaire et c'est alors qu'il le vit lui...la bête revenir à ses côté après avoir sans doute su se défaire de ses poursuivants, prêt a bondir à nouveau sur notre cher Mhizaar ou sur les autres. Le dernier qui restait observa longuement l'Oesgardien et le loup et dans sa caboche se laissa profilé les mots de la prophétie des Vhaar " lorsque l'homme et la bête seront côte à côte, le Cerbère de sang rugira à nouveau" . Cette prophétie parlait en réalité d'une guerre qui devait se terminé par l'arrivé du dernier héritier de Gaunnar , la bête faisait en réalité référence a sa ténacité et sa détermination, mais pour le guerrier Vhaar qui se trouvait là, celui-ci l’interpréta comme une évidence, comme le signe des Dieux, que la guerre était proche.

Observant le Vhaar, celui-ci finit par s'en aller beuglant a demi-mot dans une langue qu'Hagen ne pouvait qu'à moitié comprendre. Si tôt partit, le Mhizaar posa genoux au sol et expira un grand coup, il se dirigea vers les racines d'un arbre pour reprendre son souffle , l’adrénaline n'agissant plus vraiment, il se mit a ressentir la douleur de ses plaies saignantes.

"Argh...tu l'a fait fuir tu es content...d'autres viendront sûrement..."

Lui dit-il tout en sachant qu'il ne pouvait le comprendre, histoire de tenir la conversation et concentré ses pensée à autre chose que sa douleur physique. Son épée au sol planté devant lui, le pommeau du loup trônait tel un gardien sur "Griffenoire".

"Tu ne comprends certainement pas ce que je te dis argh...mais merci keuff"


(NB : poste toujours en cours d'écriture)
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