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 [Principautés de Thaar] Côte Brûlée & Bassin du Nahl

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Sapientia
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MessageSujet: [Principautés de Thaar] Côte Brûlée & Bassin du Nahl   [Principautés de Thaar] Côte Brûlée & Bassin du Nahl I_icon_minitimeDim 18 Sep 2016 - 18:30



La Côte Brûlée & le Bassin du Nahl

Fiche informative:

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(la carte est laissée telle quelle pour le moment mais en cours de révision par notre Père Bréguet favori // Pour l'heure elle est archi fausse)



:diamonds: Au Sud Ouest de l'Ithri'Vaan






Si la désignation de Côte Brûlée suggère des paysages désolés, un climat aride ainsi qu'une atmosphère étouffante, l'endroit n'a pas toujours été aussi austère. Aussi, avant même que l'Ithri'Vaan n'appartienne dans son entièreté à l'Empire de l'antique Nisétis, la province dite de la Calonnée – s'étendant d'Ys jusqu'à Esion - était une terre fertile et nourricière, presqu'à l'image de l'actuel berceau Oliyen. Si les Cités Calnéennes jouissaient d'une croissance enviable aux plus imposantes citadelles du Delta, elle virent leur superbe grandement se tarir avec le déclin de l'hégémonie Nisétienne, ainsi que la désertification de la région. Des campagnes , devenues sèches , ne demeuraient que des étendues stériles, les grands fleuves qui autrefois arrosaient les cultures ne s'emplissaient plus que de grands flots boueux au moment des rares pluies hivernales. Livrées à elle même, les bastides s'enfermèrent dans leur coquille de roc et de sel, plus par contrainte que par choix, dirigeant le regard vers les eaux de l'Olienne et tournant le dos aux steppes Zurthannes. La route impériale et ses nombreux relais qui naguère reliaient Thaar à la Capitale des Dracennes furent laissés à l'abandon, les pavés de l'axe mercantile recouverts par la houle des sables volatiles du désert grandissant. Seules les voies maritimes perdurèrent, allant même jusqu'à devenir le moyen principal de rallier les autres territoires et ports d'Estrevent.


:diamonds: Le Bassin du Nahl



[Principautés de Thaar] Côte Brûlée & Bassin du Nahl 287508NAHL




Si les terres de la Longue Grève sont d'une nature sèche, en son presque rigoureux milieu, la côte se creuse de manière intestine pour former une vallée liquide ; le Bassin du Nahl. Bien que pouvant s'illustrer comme un simple alcôve aqueuse, s'ajoutant aux moult contours effilés du rivage Oliyen, il s'agit bien là réservoir naturel où les eaux semblent venir se réfugier. Si le Nahl est relativement ouvert sur l'extérieur, en son seuil, de hautes crêtes tendent à s'élever non loin des lignes de flottaison, rendant capricieuses les tentatives d'y pénétrer pour qui est peu coutumier des lieux. Ainsi, les marées rendent plus ou moins présentes ces limites d'ordinaire noyées, tout comme quelques passes permettent aux habitués de rejoindre les modestes ports du dedans sans trop risquer de s'y tanquer. Ces chenaux conservent alors de grandes profondeurs, malgré l'èbe qui dévoile quelques bancs sableux. On raconte que chaque année, on retrouve ainsi de grands cétacés embourbés dans les hauts-fonds du Nahl, tout comme d'autres plus modestes mammifères. De fait, le nom de Nahl viendrait d'un récit local attestant qu'un rorqual blanc, piégé dans la tourbe, aurait dévoré tous les piqueurs ayant tenté de l'achever, avant de réussir à se dépêtrer et repartir à l'océan. Il paraîtrait qu'avant l'orage, on puisse apercevoir au gué du bassin, la gigantesque baleine d'ivoire surveillant cet endroit qui avait manqué d'être son ultime et funeste halte.

Les terres sèches qui entourent le bassin étaient autrefois sillonnées par deux rivières, l'Errès et l'Eatar – la seconde se déversant dans le Nahl par le Bras Bourbeux, bordant Méthylène - s'écoulant depuis les Steppes Zurthannes. De leur lits asséchés se formèrent des oueds, aux importantes bien que rares crues fangeuses, inondant les environs de flots sombres.



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Selynonte, le Port-aux-Vents


Des plus notables cités Calnéennes, c'est la Bastide Meunière qui possède la plus grande renommée et interactions avec l’extérieur du bassin. Depuis ses hautes remparts, Selynonte la Gardienne d'Aquilon fait front à l'immensité Oliyenne, comme posée à l'orée de la Baie par des dieux soucieux d'en contrôler l'accès. C'est de cet emplacement privilégié que le Port-aux-Vents tire ses richesses, permettant aux ressources du bassin d'en sortir et de s'exporter au gré des courants. L'endroit se distingue aussi par sa topographie mouvementée, alternant falaises à-pic et promontoires relativement plus plats, créant des colimaçons naturels reliant les bourgs en altitude aux basses berges. Perchés sur ces sommets de la côte, moult moulins font tourner leurs ailes au corps de toile tendue, permettant aux lourdes meules de pierre de battre quelconque produit venant s'y loger, principalement des noyaux de fruit.

Les quartiers abritant les logis de la petite noblesse Selynontoise s'encrent sur les plus hauts plateaux, tandis que qu'autour s’épanchent les autres bourgs fortifiés de la localité. On pourrait voir la ville plus comme une « base » qu'un véritable centre d'activités, privilégiant les lieux de villégiature destinés à accueillir les voyageurs y faisant halte. C'est d'ailleurs des transactions et non d'une quelconque production que Selynonte tire sa modeste aisance, le village-propriété voisin de Magsque faisant référence en terme de culture. Bien qu'éloignée du Delta, la commune doit allégeance à la confédération des châtellenies, représentée par les Princes-Marchands de Thaar, à qui elle est soumise aussi bien politiquement qu'économiquement. En ce qui concerne la gouvernance locale, un conseil de dirigeants, notables du coin ou envoyés de la Cité Mère, s'assure le bon fonctionnement de la bourgade.


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Les Futaies de Méthylène


C'est grâce aux ingénieux systèmes d'irrigation et de gestion des eaux importés par les corsaires Irvin lors de leur conquête du Bassin que la forteresse de Méthylène peut se targuer d'accueillir en ses terres de luxuriantes palmeraies, pouvant faire passer l'endroit pour un véritable oasis. Il n'en est évidement rien, et telle culture incarne le fruit de moult années de labeur, aussi bien en recherches qu'en installations. Ainsi on peut observer diverses variétés d'arbres s'épanouissant par delà les murailles de l'alcazar ; allant du plus commun palmier dit phœnix, à des espèces comme le trident ou le buisson-nain, plus résistantes à l'aridité. Ces forêts grasses, étanchées par des « Tabias » - sortes de cuves destinées à recueillir les rares eaux de ruissellement - permettent la collecte de dattes et la confection d'un oléolat végétal. Si cette activité se confine seulement à l'échelle locale, ceux ayant eu l'opportunité de goûter aux fruits sucrés de la Calnéene en gardent un tendre souvenir.
Texte?Ville d'un peu moindre envergue que sa consœur Selynonte, Méthylène est une bourgade bien plus confinée, introvertie, claquemurée derrière d'épaisses enceintes d'un roc inflexible, visant à la protéger des provocations Zurthannes. En effet, la cité se trouvant le plus à l'Est du Nahl se voit être un verrou d'importance aux frontières des terres sauvages, peuplées par des troupeaux belliqueux s'étant à de nombreuses reprises frottés aux défenses du bastion. Si les futaies on été maintes fois calcinées, les greniers mis à sac, jamais la ville ne fut déclarée prise, repoussant avec toujours plus de véhémence, comme de moyens, les agressions. Si évidement, Méthylène et ses prairies de palmes ne sont guère à l'abri de nouveaux assauts, leur nombre s'est grandement vu décroître avec le temps, tout comme de nombreux forts furent érigés plus loin encore sur le continent. Plus difficile d'accès – autant par la mer que par les terres -, elle abrite pourtant moult places marchandes, auberges et autres commerces.
De la même façon que le la Bastide Meunière, la bourgade est soumise au Chef-Lieu Vaanis, bien qu'elle soit ici régie à sa propre échelle par la lignée des De Sancerre, à ce jour représentée par Alyon De Sancerre, seigneur humain à l'ambition aussi monstrueuse que dévorante.



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Magsque Trois-Canaux


Aux origines, Magsque était un bien modeste hameau, survivant de la pêche et autres deniers de la mer, sous l'égide des plus importantes bourgades Calnéennes. Ce jusque la conquête des terres du Bec Voûté par les flottes Irvin, procédant à leur sédentarisation sur le promontoire. La prise du village et ses alentours se déroula évidement dans moult affrontements avec les deux cités voisines, laissant encore aujourd'hui quelques réminiscences de ces anciennes rivalités. Ainsi les forbans s'y installèrent, asservirent les quelques populations présentes, et mêlèrent leurs coutumes aux us locaux. S'ils s'adonnèrent les premiers temps au mode de vie des Magsquois, ils furent bien las d'avoir triomphé d'un fief sans attrait différent de ce que leurs navires pouvaient leur apporter. Pis que passionnés par le large et ruminant les moult déceptions causées par cette région aride et désolée, les envahisseurs envisagèrent un temps de laisser derrière eux Magsque-l'inféconde, avant de considérer d'autres solutions, plus innovantes et permettant aux territoires du Nahl d’œuvrer à un nouvel essor.

Ainsi, l'irrégularité du débit de l'oued Errès (le plus proche de Magsque) , les faibles précipitations et les années de sécheresse successives leur imposaient une gestion rigoureuse de l'eau, dont ils cherchèrent à en améliorer l'extraction et l'usage, afin d'être le moins dépendant possible des trop avares crues. Ils creusèrent alors quelques « Séguias » - sillons à ciel ouvert traversant la lande – dont les principaux, le Cyyn, l'Alebel et le Dollqua, donnèrent au village son surnom des « Trois Canaux ». Un système d'irrigation souterraine, les « Qanats », permettant de puiser depuis les nappes phréatiques achevèrent de faire du site une zone de renouveau agraire. Ces technologies ainsi développées, ils les échangèrent contre divers pactes de paix et d'accords commerciaux avec les envieuses cités attenantes.

Le village de Masgque, contrairement aux grandes Selynonte et Méthylène, ne se distingue ni par sa taille – qu'il a toujours conservé modeste – ni ses attraits d'accueil. C'est que, la bourgade est à considérer comme un territoire privé, où nul ne peut pénétrer sans y avoir été invité par les maîtres des lieux. Aussi les quartiers ne sont constitués que d'habitations et quelques offices locaux, peut-être une ou deux tavernes ici et là, mais rien de disposé à héberger quelconque visiteur. Depuis la Conquête, les Irvin et leurs hommes, du haut du Palais de Mydh régentent la ville Calnéenne.
Depuis la disparition du dernier représentant humain de la lignée, c'est l'épouse de celui-ci – une Doeben, côtoyant la famille depuis la conquête, du nom de Shynrae Sin'Do'Rah – qui hérita du commerce et des terres, comprenant la bourgade et les glèbes alentours. Durant son règne, elle procéda à diverses transformations, aussi bien spatiales – concernant les plantations – que culturelles. La noirefle fit appeler la ville « Magsk'Da », traduisit quelques chants dédiés aux moissons en sa langue originelle, et par son influence à Thaar étira sa subtile mainmise sur le Nahl.



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Le Domaine des Corsaires Irvin


Les possessions Irvin s'étendent ainsi du village, des côtes du Bec Voûté, jusqu'aux bordures de l'Errès. Depuis l'acquisition de techniques d'irrigations performantes, ce territoire se voit accueillir diverses cultures, à commencer par les célèbres oliveraies Magsquoises. Au nombre de deux, elles sont bordées en leur extrémité par deux des grands canaux, et entourent la Grande Roseraie qui s'étend depuis la basse-ville. D'autres plantations vinrent enrichir les productions originelles, tels que des vergers d'abricotiers ou d'amandiers. Ces futaies de moindres étendues se virent ourlées d'ouches d'arbres à Myrrhe, remparts devant le front aqueux du bassin. S'ajoutent à cela des figueraies, ainsi que d'autres champs de fleurs, en l’occurrence de jasmin et romarin, délimitant l'horizon du domaine. Moult pressoirs et autres granges parsèment le fief, bien que les lieux de stockage et traitements principaux soient installés aux seuil de la bourgade. Tout se déroule alors sur place, de la culture des matières premières jusqu'à l'obtention des produits finis, prompts à être commercialisés.

Créé par : Shynrae Irvin Sin'Do'Rah
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