Louve Noire
Humain
Nombre de messages : 575 Âge : 29 Date d'inscription : 26/07/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 22 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: la véritable amour d'une mère. (Rp solo) Sam 21 Avr 2018 - 15:04 | |
| 2e jour 1ere ennéade de verimios d'été de l'an 10 J’étais allongée sur l’herbe à coté de l’arbre à l’abris du soleil. Je fis une longue sieste profitant de cette belle journée pour me détendre et flâner. Profitant de ma solitude, je laissais mon esprit vagabonder dans mon imagination. C’était plaisant et bon de ne rien faire. Après mon aventure avec Aliénor et la rencontre avec le fameux représentant du sixième dieu…Je n’avais pas fait grand-chose ses derniers jours. J’étais là en train de m’occuper de ma fille, m’entrainer et parfois gagner un peu d’argent en aidant quelques personnes ou des petits combats…Mon économie n’était pas vraiment florissante. Heureusement, je n’avais pas la nourriture, un loyer à payer…
Cependant mon calme fut courté, Elisabeth me scruta avec son sourire amusée.
« C’est un bon temps pour se détendre et se reposer à l’ombre des arbres. » ria-t-elle - Oui, un parfait moment de flânerie, mère. »répondis-je - Je peux m’assoir » - Allonge toi-même. Flâne avec moi »
Elle secoua la tête, elle s’assis sur l’herbe fixant les pensionnaires en train de faire le potager. Pendant ce temps, je la regardais droit dans les yeux. Je me demandais si elle flânait, se détendit un peu avant de reprendre son travail. Je la vie regarder le ciel. Elle était songeuse, en pleine réflexion. Mais, dans son expression, je sentis arriver une très longue réflexion. Je compris lorsque son regard se posa sur moi, elle c’était préparait à faire une estocade, me cerner et faire quelque chose que je n’aimais pas subir. Oui, elle était en train de m’analyser, me cerner, je ne voyais pas l’amour de la mère dedans mais le rôle de prêtresse dans ses yeux. Parfois, son rôle n’était pas que rassurer, guérir et prier. Elle devait dire une vérité…Et là, je sentis qu’elle me prépara quelque chose
«- Dis-moi, Lyarra…cette vie te plait. Est-ce que tu apprécies ce que tu es ? -Je ne peux pas dire que ma vie plaise, mais j’apprécie ce que je suis. Dans certains cas, je ne m’apprécie pas vraiment. Pourquoi cette question ? -Je t’aime Lya…je vais jouer carte sur table et être franche. Je vais être très désagréable mais c’est le seul moyen que j’ai. »
Je m’assis à coté d’elle. Je la regardais sur le coté. Elle s’était préparé à être franc jeu, je me préparais encore plus à subir une colère grandissante.
-Je n’aime pas la femme que tu es en ce moment. J’ai fais plein de bêtise d’être tolérante avec toi et je doute de tes réelle qualité de mère. D’un coté, que tu sois guerrière me dérange pas…Cette part de toi, je ne peux pas le changer. Mais, tu étais mieux avant. Petite fille, tu avais des vertus, des qualités que tu as ruinés par tes choix -Le monde change maman…je ne vais pas rester la petite fille que j’étais. Je suis libre, je vis ce que la vie m’offre et j’en profite car je sais que la vie est courte. Pourquoi je me limiterais. Je ne suis plus la fille que j’étais…je me vois mieux ainsi - C’est vrai, pour beaucoup de femme tu es plus libre que les autres. Tu as une éthique, une force…Des qualités…cependant, je n’aime pas ce que tu es devenue. En faites, mon tord était de t’empêcher de suivre la voie du vieux loup ou de te limiter à le suivre -tu oses m’accuser…Mais tu étais amoureuse de vieux loup - C’est vrai…et je l’ai laissé trop t’éduquer. Tu commençais à te détourner après la naissance d’Elia. Au départ, je croyais que c’était l’incident. J’avais réussi à te tempérer et assurer Elia. Puis, tu commençais à suivre définitivement vieux loup pour devenir forte. Il était plus amène à te comprendre - Et ? -C’est là que j’aurais dû intervenir. Faire mon rôle. »
Je levais les yeux aux ciels. Je la regardais en la fustigeant du regard.
« Faire quoi ? -De suivre vieux loup et de m’être éloigné de lui. » - tu t’es éloignée de lui après avoir pris Elia sous ton aile. - Mais je ne t’aies pas éloignée de lui…c’est la mon erreur -Ne le critique pas. Il m’a beaucoup aidé, c’est grâce à lui que j’avais la sensation d’être libre et il m’accordait beaucoup de liberté.
Elle hocha la tête d’un air entendue. Mais, elle n’était pas convaincue par mes paroles. Son regard était sérieux et assurée. Il était clair que dans cette discussion, son avis était clair et net. Elle ne courbera pas l’échine
« -Tu étais comme Elia avant ton viol. » dit-elle sans aucune retenue « Tu étais bien plus forte avant qu’aujourd’hui. Tu avais le regard avisé, discrète et avisé. Tu étais franche, tu ne parlais pas sans rien dire. Tu avais un don d’observation. Tu étais garçon manquée, tu aimais être avec les garçon mais tu avais un esprit beaucoup plus limpide. Tu avais une lumière. Après l’incident, si j’avais fais le choix de te garder que de laisser ses mains de te déconstruire. Tu serais meilleure que moi. Tu serais une femme d’épée, je ne pourrais pas changer la base de toi mais une femme méritante, remplie de vertue. -Crois-tu que là je ne suis pas une femme plus forte ? Avec toi, je me doute que je serais ainsi. Je n’aurais pas autant de hargne, autant de force que si j’étais avec toi -Tu crois ça…Regardes toi. Ou tu en es? -je suis ici…car je suis recherchée. Je ne parles pas de ça. »
Je commençais à m’énerver, je la regardais fixement. Elle voulait me reprocher de ce que je suis devenue. Comment cette femme pouvait savoir sur ma vie et me juger ainsi. On n’était pas pareil. Elle se contentait de suivre les vertue de la déesse mère. Moi, je vivais jour le jour, traçant une route sur du sable et qui changeait quand le vent n’était pas bon. Vivre une vie comme elle n’était pas ma philosophie. Me reprocher là-dessus, c’était chercher une dispute. Elisabeth sentit mon regard ombrageux. Elle me souria et me fixa du regard. C’est là, avec son index qu’elle me pointa du doigt
«- Je ne reproche pas ton coté sauveuse. C’était une malchance et l’injustice de la vie. Je te crois, je ne mets pas en doute ce que tu dis. Mais la femme que je vois est remplie de crasse, de saleté de ces choix. - Ne commence pas à me reprocher…" avant d’être interrompue -Tu n’es pas une louve. Loin de là…tu es une fille qui aime la dépravation, une vulgaire femme qui se laisse faire dans les bras d’un monsieur. Une femme qui part dans tout les sens, orgueilleuse et qui ne se remet pas vraiment en question. Tu te prétends être forte ? Je ne pense pas que tu l’es…en faites, tu crois que vieux loup t’a rendue forte…mais en faites tu es une de ces filles » elle désigna du visage les pensionnaires « Tu te détruits Lyarra….Tu es devenue vénale et tu te rabaisses à des choses vraiment bas. L’argent que tu veux gagner dans la gloire du mercenariat t’apportera rien de bon. La gloire de ton adolescence est éphémère. -M’insultes pas…je ne suis pas et je ne serais pas une femme simple..rester cloitré «- Vrai » m’interrompit-elle « mais, regardes toi. Regarde-toi ce que tu es…Tu en es ou là ? Tu suis une voie courte, tu te contente d’être transporter par la rivière de la vie. Dans pas longtemps, ma fille, dans pas longtemps, tu serais jeté dans une mer tempétueuse et tu te feras engloutir. Ton épée te sert pour un petit intérêt sans un réel intêret. Tu critiques les chevaliers…la noblesse…mais toi…tu te penses mieux qu’eux ? »
Je la regardais, je la fusillais du regard. C’était un jugement qu’elle me prononçait. Elle m’envoya de plein fouet ce qu’elle n’aimait pas en moi. En soit, je voyais dans ses yeux, une tristesse. Pire encore, c’était de l’amour mais remplie d’une déception masquait par un visage en colère, de dégout. C’était douloureux de subir ces reproches..Mais, je sentis toute ma colère contre moi envers cette femme que j’aimais. Elle n’avait aucune mesure…non, elle m’envoyait de plein fouet ces pensés.
« Je suis mieux qu’eux » dis-je en haussant le ton.
Tout d’un coup, je sentis une claque dans ma joue. C’était une surprise inattendue. Ma surprise se redoubla quand une autre claque atteignit l’autre joue. Il était assez violent pour voir quelques pensionnaires détourner le regard vers notre direction. Bon sang, j’avais eu honte… Le plus déroutant, je me soumettais sans une réelle résistance aux reproches de ma mère de cœur. « -Tu es pire qu’eux » reprit-elle « un noble n’est pas parfait mais ils ne tombent pas dans la perversion que tu fais toi…Tu offres ton épée pour de l’argent. Il suffit qu’un gros seigneur te paye bien pour que tu tombes dans le truandage. Oui, tu n’es pas mieux qu’eux. Le pire ! Le pire c’est que tu peux être mieux qu’eux mais tu pars complètement dans des mauvais chemins. Tu n’es pas la bonne Lyarra, tu es comme ces mauvaises fille…Je ne t’ai pas éduquée ainsi. » - C’est bon, tu as fini de me faire la morale ? Oui, je couche avec qui j’ai envie..Oui je ne suis plus une fille aussi chaleureuse qu’avant. Oui, je suis assez égoiste. Tu crois que tu es parfaites dans ton coté ? - je connais mes défaut. Et toi, tu sais te regarder une fois dans la glace ? Dis moi que j’ai tord ? »
Bon sang, je voulais répondre avec tant d’hardiesse. Pourtant, j’étais assise, mes mains posaient sur l’herbe. Je la regardais un moment, je voulais répondre, dire quelque chose…Aucune parole ne sortait. Elle avait raison….là, j’avais du mal à admettre
« …tu n’as pas tort. -Je vais te dire la vérité et une vérité que je ne me trompe pas. Si tu continues ce chemin-là, tu vas risquer de sombrer et de trouver une mort misérable. Dans cette abbaye, il y a une partie des femmes qui se relèveront. Par tristesse, je vois aussi qu’une partie ne vont jamais se relever. Dans la voie que tu as choisie, tu vas te retrouver seule et les bras de Tyra. » me regarda-t-elle avant de continuer « tu es acculé, Lyarra. Il est temps, vraiment temps de tout changer… »
Je la regardais d’un air perplexe. Puis, Elisabeth se releva et m’adressa un dernier regard
« Si tu portes le nom d’Emilie, ce n’est pas pour une mauvaise raison. Il est temps pour toi de jeter dans l’eau cette Lyarra qui est perdue pour renaitre à la fille que j’avais vue dans ma déduction Il est temps de redevenir ce que tu as été. Mais….ceci, ce n’est pas moi de te forcer la main. C’est à toi de prendre le temps de réfléchir. Mais, si tu veux rester cette même personne. Je te le dis en toute franchise, tu peux partir et Elia restera avec moi. Je ne veux pas qu’Elia part dans la mauvaise direction. J’ai tout dit, tu sais ce que je pense de toi. Lorsque tu auras fais ton choix, tu viendras me voir à l’aube. » De là, Elisabeth me quitta avant de revenir a l’abbaye. |
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