La danse mervaloise

Tariho de la Quatrième ennéade de Barkios,
An 17 du XIème Cycle,
Pigeonnier du comte

             A Son Illustre Grandeur Gaubert de Prademont, comte d'Odélian et seigneur de Prademont,

         Nous vous saluons et vous souhaitons l'éternelle santé que seuls peuvent prodiguer les dieux du Penthéon.
         Vous serez sans doute apaisé d'obtenir de bonnes nouvelles concernant votre enfant, la jeune Blandine, en ce moment mon invitée dans la Ville du Roy. Nous prenons le temps de saisir une plume pour vous assurer qu'elle et sa gardienne, Dame Line, sont sous ma protection pendant leur périple.
         Notre lettre est également porteuse d'une requête, noble seigneur : la rosière Blandine souhaiterait se rendre en notre bonne cité de Merval afin d'y rencontrer un jeune prétendant susceptible de vous intéresser ; mon puîné Glaucosme. Ne pouvant agir sans votre consentement, nous vous avons envoyé ce pli le plus hâtivement, afin de nous enquérir de votre réponse, que nous espérons positive.
         Les dieux vous bénissent, vous et votre glorieuse maison.

Son Honneur Baphragore Cathusne, baron de Merval et seigneur de la Ferté-l'Anguille.




         Fait l’Arkuisa de la Quatrième ennéade de Barkios, en l’an de grâce XVII du Xième Cycle, sous le règne de Bohémond de la maison d’Ivrey.

Panahos, 5e ennéade de Barkios
An 17, Cycle XI

Citation :

Lettre à Son Honneur, le seigneur Baphragore Cathusne, baron de Merval et seigneur de la Ferté-Anguille.

C'est avec joie que nous avons reçu votre missive et nous vous souhaitons, à notre tour, tous nos voeux de santé que les Cinq puissent vous apporter.
Nous accueillons avec grand plaisir, les nouvelles de bonne santé de notre douce Blandine et avec soulagement, que nous apprenons qu'elle est sous la bienveillante protection d'un gentilhomme tel que vous. Savoir sa benjamine si loin de ses terres natales peut être un moment douloureusement inquiétant pour un père.
Par la présente, j'autorise ma fille, sous la tutelle de Dame Line, à vous accompagner afin de rencontrer ce jouvenceau, qui, je n'en doute pas, est un gentilhomme à l'image de son père.
Je souhaiterais que vous lui fassiez part de ma demande de m'envoyer un courrier de sa main, afin d'avoir son ressenti vis-à-vis de son expérience dans la capitale, qui, j'en suis sûr, est déjà des plus agréable, tant elle a insisté pour que je l'autorise à visiter la ville royale.
Il est dans mes projets futurs de me rendre vers le Sud dans quelques ennéades, ainsi peut-être me permettrez-vous, peut-être de venir rejoindre ma fille à ce moment et de rencontrer, si une idylle naît entre nos enfants, son prétendant.

Que les Dieux vous bénissent, vous et votre maison.

Sa Grandeur Gaubert de Prademont, comte d'Odélian et seigneur de Prademont

Fait Kÿrianos de la 5e ennéade de Barkios de l'an 17 du XIe Cycle, sous le règne de Bohémond Ier