| | Arme adroite pour faire passer l'arme à gauche - Hardrek | |
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Liliana Kastelord
Humain
Nombre de messages : 27 Âge : 24 Date d'inscription : 17/04/2019
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| Sujet: Arme adroite pour faire passer l'arme à gauche - Hardrek Mar 17 Mar 2020 - 22:56 | |
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3 de Favrïus 17:XI
Cela faisait un temps maintenant que Liliana était dans l’embarcation. Les regards qu’on lui lançait n’étaient pas des plus sympathiques mais il était trop tard pour faire marche arrière. La jeune femme essayait de se faire discrète, de se fondre dans le bois d’une caisse alors qu’un homme mécontent crachait à quelques centimètres d’elle. Elle avait demandé, ils avaient refusé. Elle avait payé, ils l’avaient pris avec joie. L’or. Il pouvait tout acheter. C’en devenait presque désobligeant. Les femmes vendaient leur corps pour de l’or, les hommes vendaient leur âme pour de l’or et elle, elle prenait sa place dans ce troc presque immorale.
Liliana n’était pas à l’aise. Elle serrait ses affaires contre elle et elle faisait profil bas, sa main reposant sur le pommeau d’une rapière qu’elle ne savait pas utiliser. Elle tenait l’objet avec une ferveur telle que ses jointures en étaient blanches et ses genoux étaient remontés contre son corps. Elle tremblait sans savoir si ce mouvement était dû à la peur, l’excitation ou à l’ambiance lourde. Elle n’en avait aucune idée et, en son fort intérieur, elle n’était pas certaine de désirer connaître réponses à ses interrogations. Elle allait devoir serrer les dents encore un peu, juste le temps que l’embarcation n’arrive à son port d’escale.
Plus elle avançait, plus le froid devenait mordant. Elle savait qu’il faisait froid dans le nord en cette saison, on le lui avait dit plus d’une fois mais jamais on ne lui avait dit que le froid allait être si mordant. D’un geste fébrile, elle resserra sa cape contre ses épaules, le vêtement ne serait pas assez chaud mais elle allait serrer les dents et ne pas geindre, elle en troquerait une plus chaude contre quelques pièces d’or lorsqu’elle poserait un pied à terre, à Lante.
Engourdie par la position peu confortable, par le froid, elle choisit de se redresser, le pas chancelant. Elle n’avait pas vraiment le pied marin et les craquement sinistres resonnant n’étaient pas fait pour la rassurer. C’était dans ces moments qu’elle doutait de ses choix. Avait-elle les épaules pour devenir une guerrière ? Avait-elle assez de force et de hardiesse pour suivre la lourde quête qu’elle s’imposait ? Les questions se battaient dans son esprit à lui en donner une migraine. Foutu père, foutue famille, foutu orgueil.
Liliana marchait avec prudence, elle essayait de déambuler autant que faire se peu en évitant tout contact physique avec les hommes râleurs. Elle choisit un nouveau coin, espérant que ce dernier serait un peu plus calme que le précédent mais l’exiguïté du transport faisait qu’où qu’elle aille, il y avait toujours une âme pour essayer de la virer. Un éclair lubrique passât dans son esprit. Et si on la jetait par-dessus bord ? Un nouveau frémissement taquinât son échine tandis qu’elle se serrait un peu plus contre une nouvelle caisse. Elle choisit de fermer les yeux quelques instants, de forcer les paupières comme pour les souder, elle voyait des petits points blancs apparaître, c’était une nuée de paillettes, un ciel étoilé qui se dessinait sur le mur de son esprit. Elle devait se reprendre, c’était indéniable.
Une bourrasque de vent lui fit ouvrir les yeux. Ils tombèrent sur un mur. Sur ce mur semblant s’étendre à l’infini. Jusqu’où allait-il vraiment ? Allait-il vraiment jusqu’à la mer comme on le lui disait alors qu’elle était plus jeune où était-ce simplement une histoire pour jouer de sa crédulité ? Elle misait sur la première option, elle était crédule, certes, mais pas sotte. A entendre les marchands, ils avaient déjà fait une bonne partie du voyage, le reste ne serait plus extrêmement long. Elle espérait que ce soit la vérité.
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Fixant l’horizon, elle vit les murs d’une cité se dessiner au loin. Elle était sur la bonne voie et la distance qui la séparait de son but s’amoindrissait d’instant en instant. Son père, était-il déjà venu jusqu’ici ? Avait-il lui aussi enduré ce pénible voyage pour voir le monde qu’il lui contait dans mille et une histoires ? Un jour elle aurait toutes les réponses à ses interrogations mais pour cela, elle devait finir sa première tâche. Savoir se battre.
Elle resserra un peu plus sa cape autours de son corps, le nez contre le foulard qu’elle avait savamment pris dans les affaires de sa mère avant de s’enfuir. Le parfum maternel ne transparaissait presque plus, la lavande imprégnant le tissu semblait n’être plus qu’un lointain souvenir. Le coup fut brusque dans son esprit. Cela faisait longtemps qu’elle avait quitté le nid.
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L’aubergiste ne l’accueillit pas à cœur ouvert mais accepta sa présence, lui indiquant une chambre de misère. Liliana avait appris à faire avec ce qu’elle avait, à ne plus exiger le luxe dans lequel elle avait grandi et devait se limiter à la protection d’un toit et à la délicatesse d’un lit aussi peu confortable soit-il. Elle profita de l’endroit pour faire un brin de toilette. Démêler sa crinière rousse et rincer son visage avant de changer sa chemise contre une chemise qui sentait encore le savon et les fleurs. Elle accrocha de nouveau le foulard autours de sa gorge et ce fut avec le stylet et la rapière bien trop grande pour elle qu’elle sortit de ses quartiers pitoyables pour rejoindre les rues animées.
Liliana flânait. Elle était heureuse. Il y avait cette chaleur qui se dégageait de son cœur et qui l’emportait sur son être, un doux sentiment d’accomplissement. Elle allait en avoir des aventures à conter à ses frères et des mots à mettre pour son père dans sa prochaine missive. Cela faisait quelques ennéades qu’elle ne lui avait donné aucune nouvelle. Peut-être la pensait-elle mort.
Ses pas la guidaient, ils suivaient ses yeux qui ne savaient plus où fixer avec les lumières apparaissant au rythme de la nuit tombante. Elle était attirée par ce mur, par cette enceinte qui semblait accueillir en son sein une autre histoire, des secrets qu’elle avait envie de toucher du bout des doigts. Des yeux la fixaient intensément tandis qu’elle approchait sans la moindre appréhension, l’innocence accrochée à son visage.
Elle voulait passer, elle voulait entrer mais elle ne pouvait pas. Le chemin était fermé. La curiosité poussant, elle choisit de jouer, poussant un peu plus les limites à chaque pas. Elle s’approchait, toujours un peu plus. Elle jouait avec le feu et elle allait se brûler, elle sentait que son audace allait lui coûter plus que de raison.
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| | | Hardrek Poing-de-Fer
Nain
Nombre de messages : 281 Date d'inscription : 15/10/2010
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| Sujet: Re: Arme adroite pour faire passer l'arme à gauche - Hardrek Mer 18 Mar 2020 - 10:16 | |
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Fort Hardrek : la grande forteresse qui dominait la ville de Lante et assurait la sécurité de toute la région. Construite après le Voile lorsque la cité était devenue un lieu de refuge pour les réfugiés de Kirgan, elle démontrait la technicité des bâtisseurs dawis qui pouvaient faire surgir de terre en seulement quelques années de monumentales constructions destinées à traverser les siècles. Répondant à l'origine à la dénomination de "Fort Mithral", la forteresse fut par la suite renommée du nom de l'ancien général qui avait ordonné son érection. Ironie du destin, cet ancien général devenu depuis suzerain du Zagazorn y revenait régulièrement pour des tournées d'inspection de la garnison comme justement en ce jour où une petite cérémonie se tenait afin de promouvoir un solide briscard à la tête du 3ème régiment d'infanterie lourde en remplacement d'un vieux vétéran dont les blessures glorieusement acquises au combat ne lui permettait plus d'assurer un poste d'une telle importance.
Sans doute la présence royale à proximité expliquait-il la méfiance des gardes aux portes qui observaient depuis déjà plusieurs minutes avec une attention soutenue l'étrange jeune humaine rôdant aux alentours de l'enceinte fortifiée comme un chien perdu. Il n'était pas rare qu'un umgi passe dans le coin et jette un regard admiratif aux épaisses murailles, mais cette pisseuse sortait décidément de l'ordinaire. Ses vêtements bien que fatigués par le voyage semblaient d'excellente facture et on devinait une bonne éducation dans sa démarche, alors que la grande rapière qui lui tapait les jambes ou le joufflu à chaque pas paraissait totalement anachronique au personnage. Se grattant la barbe, les gardes s'interrogeaient : espionne particulièrement rusée, assassine en puissance, simple curieuse inconsciente, bizarrerie umgi comme on en voyait parfois ? Difficile d'y répondre tant la jeune fille ne semblait entrer dans aucune catégorie habituelle.
Liliana était donc épiée avec une grande attention depuis les créneaux de la forteresse alors qu'elle déambulait sans le moindrement du monde se douter de la méfiance que son comportement déclenchait. Même si la frontière Sud du Zagazorn se trouvait désormais solidement verrouillée et qu'aucune menace ne provenait de la Péninsule, s'intéresser de trop près à une architecture militaire dawi n'est pas recommandé au milieu d'un peuple ayant élevé l'autarcie en doctrine politique. Et lorsque la jeune ingénue s'approcha des portes permettant d'accéder à la cour où se tenait la cérémonie, les gardes n'hésitèrent plus une seule seconde pour passer à l'action.
Halt', umgi ! Boug'pas !
Avant même de comprendre ce qui se passait ou de pouvoir réagir à cette interpellation, Liliana vit débouler cinq nains lourdement cuirassés des pieds à la tête et brandissant de longues hallebardes qui l'entourèrent en pointant leurs armes vers elle. Sous les épaisses couches de métal se devinaient à peine les visages burinés des vétérans, qui se résumaient d'ailleurs à des barbes fournies au-dessus desquelles perçaient de petits yeux emplis de méfiance voire d'hostilité. Celui qui paraissait avoir autorité sur le groupe abaissa un peu son arme et l’appréhenda en ces termes :
Qu'ce qu'tu fai'là ? C'te zon'terdit' ! Et d'bord qu'tu ?
Voilà en gros ce que Liliana pu comprendre du baragouin lancé hargneusement par le chef de la garde, un dawi massif venu d'Almis mais parlant assez mal la langue humaine et dont une vieille blessure à la mâchoire n'améliorait pas la prononciation. Comme premier contact, on avait vu mieux !
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| | | Liliana Kastelord
Humain
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| Sujet: Re: Arme adroite pour faire passer l'arme à gauche - Hardrek Mer 18 Mar 2020 - 14:57 | |
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Liliana sentait les regards qui brûlaient son être. Elle n’était pas assez crédule pour ne pas sentir ces yeux qui la transperçaient. Elle hésitait à faire machine arrière, à faire un pas sur le côté, pencher la tête, jouer l’ingénue et partir mais cela n’aurait-il pas été suspect ? Ne serait-elle pas passée pour une espionne à observer ainsi avant de se sauver ? Elle sentait la tension dans les regards qui la scrutaient mais aussi une sorte d’appréhension. Elle se sentait surveillée plus que menacée.
Un regard vers le haut. Comprendre qu’il n’est pas bon de jouer avec le feu comme elle le fait, grimacer légèrement en comprenant qu’il lui fallait partir avant de tomber dans un ennui bien trop grand pour ses frêles épaules puis esquisser le pas en arrière. Elle n’eut le temps de faire plus, elle n’eut le temps de fuir de sa position délicate que 5 nains se pressaient autours d’elle. Sa position passait de délicate à tendue.
C’était la première fois que Liliana voyait des nains. Certains n’étaient pas beaucoup plus petits qu’elle, d’une dizaine de centimètre tout au plus tandis qu’elle en dépassait d’autre d’une bonne tête. Elle se sentait grande et petite à la fois. Grande par la taille mais petite par le charisme. N’était-ce pas le charisme le plus important ? EN amour comme à la guerre, c’était la puissance qui se dégageait d’un corps que l’on sentait et non une simple taille. La situation en était la preuve. Liliana était petite face à ces grands êtres.
D’un geste lent, elle pivotait sur elle-même, passant son regard de nain à nain. Ils étaient tous profondément enfoncés dans une cuirasse, elle ne voyait d’eux que les yeux brillants, devinant sans certitude l’emplacement d’une cicatrice sur une joue ou la ride creusée par les années sur un front. Chacun tenait entre ses mains une hallebarde, savamment pointée vers son corps gracile. Elle était prise au piège dans ce cercle et, lorsqu’elle réussit à capter le regard d’un homme qui fixait la scène avec la bouche ouverte, il choisit de fuir, la laissant seule face à des êtres qu’elle ne savait comment apprivoiser.
Son regard s’arrêta sur celui qui parlait, qui essayait tout du moins. Les borborygmes sortant de sa gorge étaient si approximatifs qu’elle ne réussit qu’à en saisir quelques mots, les sourcils froncés alors que lui baissait doucement sa garde au même rythme que Liliana démêlait les sons pour leur donner un sens. Elle baissait ses gardes au fur et à mesure que la hallebarde de celui qui semblait être le chef se faisait de moins en moins menaçante.
– Je suis Liliana. Elle souffla ces mots d’une voix douce, articulant à la perfection comme on le lui avait appris. Le contraste était saisissant entre sa douceur juvénile et la rugosité du nain taillé par les années. Liliana Kastelord.
Elle lui offrit un sourire tendre, elle aurait pu crier avec véhémence, se faire entendre avec l’espoir que l’on vienne la sauver mais pourquoi ? Pourquoi hurler et crier au loup alors que le grand méchant loup pouvait être agneau ? Il lui fallait user de sa plus grande arme. La rhétorique.
– Je suis arrivée il y a peu, par caravane marchande et ma curiosité me poussait à vouloir découvrir les secrets cachés par ces murs.
D’un nouveau geste lent, respirant la grâce propre aux femmes de son rang, elle entrouvrit sa cape épaisse pour laisser apparaître le pommeau d’une rapière et la tête d’un stylet finement taillé. Elle sentit les nains se tendre alors qu’elle sortait ses armes, faisant glisser la longue lame contre son corps avant de la déposer au sol, le stylet terminant sa course aux côtés de la première arme. Si bagarre éclatait, elle savait qu’elle serait vaincue, qu’elle soit armée ou non alors elle préférait montrer pattes blanches, se mettre à nue d’elle-même.
– Je vous assure que mes intentions n’étaient en rien faites pour vous sembler néfastes.
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| | | Hardrek Poing-de-Fer
Nain
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| Sujet: Re: Arme adroite pour faire passer l'arme à gauche - Hardrek Sam 21 Mar 2020 - 16:27 | |
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Le dawi qui avait interpellé Liliana paraissait désormais un peu décontenancé, tout du moins est-ce ainsi que l'on pouvait interpréter le regard dans ses pupilles. Soit la jeune umgi étaient réellement d'une franche naïveté et il était en train de se ridiculiser, soit il s'agissait d'un espion de haute voltige qui tentait de lui nouer la barbe comme à un pisse-lait. Situation malaisée à démêler, d'autant plus que les autres gardes semblaient attendre ses consignes et baissaient quelque peu la pointe de leurs hallebardes tant leur prisonnière paraissait peu dangereuse. Dans de tels cas la meilleure solution pour s'en sortir consiste à appliquer l'une des règles de bases des troufions, connues depuis les premières campagnes militaires : en référer à son supérieur et le laisser s'en dépatouiller.
C'qu'on v'voir ! L'ca'p'taine v'déc'der d'votre sort ! E'n'vant !
Faisant signe à un des gardes de l'accompagner tandis que les autres regagnaient leurs postes sur la muraille, le grincheux dawi (pléonasme) fit entrer Liliana dans le première cour de Fort Hardrek et la guida jusqu'à une petite porte sur laquelle était inscrite des runes que la jeune fille aurait été bien en peine de déchiffrer. Pour autant elle aurait pu parier qu'il s'agissait d'un message du genre "capitaine truc" ou "commandant machin", ce qui ne différenciait guère des garnisons qu'elle avait connu à Alonna dans sa prime jeunesse. Manque de chance, la porte semblait fermé et son guide se mit à marmonner des jurons à voix basse tandis que l'autre garde cachait de plus en plus difficilement son sourire amusé devant le ridicule de la situation.
A cet instant du bruit se fit entendre derrière eux alors qu'un groupe de dawis pénétra dans le couloir où ils se trouvaient tout en discutant avec forces éclats de voix comme si un débat faisait rage. Le nain qui marchait en tête du groupe et qui semblait n'écouter la querelle que d'une oreille discrète était âgé mais son regard métallique se fixa sur Liliana et il s'arrêta à sa hauteur comme s'il la jaugeait. Le brouhaha derrière lui se tut et bientôt ce fut une vingtaine de paires d'yeux méfiants qui se fixèrent sur la pauvre jeune fille qui devait commencer à se demander ce qu'elle faisait dans cette galère. Au vu des armures finement ouvragées des nouveaux venus, il ne faisait guère de doute qu'il s'agissait d'officiers supérieurs ; impression encore renforcée par le garde-à-vous auquel se mirent aussitôt les deux soldats
Le vieux dawi les interpella alors et un échange s'ensuivit que Liliana ne put suivre, n'ayant pas étudié le dialecte du Zagazorn. Apparemment on demandait au garde l'ayant arrêté de quoi il en retournait et pourquoi elle se trouvait à l'intérieur des murs de la forteresse. Après quelques instants de cet échange bourru et incompréhensible, le vieux nain se tourna vers la jeune humaine qui le dominait d'une bonne tête et demanda :
Ainsi donc vous vous appelez Liliana Kastelord ? Êtes-vous apparentée à l'ancien baron d'Alonna ?
A l'inverse des gardes de la porte, le vieux dawi parlait un péninsulaire parfait bien que mâtiné d'un fort accent rocailleux. Son ton, quoique courtois, indiquait clairement qu'il était habitué à être obéi et s'attendait à obtenir des réponses sans traîner.
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