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 L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain

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Nehril
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MessageSujet: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeJeu 7 Jan 2021 - 20:40


An 18 du Cycle 11 Mois de Bàrkios, second mois de printemps, quatrième ennéade, Kÿrianos :


La jeune femme dardait son regard émeraude vers l’horizon. Le vent faisait virevolter ses cheveux rougeoyant, les mèches venant caresser son menton gracile et son front pâle. Des cernes violacés venaient s’épanouir sous ses yeux lui conférant un air indubitablement plus grave, presque torturé. Derrière elle trônait un bureau sur lequel reposaient deux lettres cachetées. Elle en avait parfumé l’une d’une odeur florale parce qu’elle savait que son destinataire la reconnaîtrait. L’autre, elle l’avait rédigé d’une main ferme, gravant davantage le papier de sa plume que n’écrivant dessus.

La jeune femme tourna la tête pour caresser du regard sa longue épée. Elle porta aussitôt une main sur son flanc et grimaça. La douleur était toujours vive, mais elle pouvait encore marcher. Elle pouvait se battre. Mais elle ne ferait pas la même erreur que le semi-elfe. Contrairement à lui, elle n’éprouvait aucune honte à demander de l’aide. Surtout lorsque ceux qu’elle aimait été en danger.

Un jeune homme attendait dans un coin de la pièce. L’expression hésitante, il fixait la blessée comme s’il n’attendait plus que son ordre. Vêtu d’une ample chemise immaculée et d’un pantalon en lin, il semblait prêt à s’élancer dans la rue dès qu’elle lui en donnerait l’occasion. Il était prêt à tout pour sauver l’homme qui l’avait tiré des griffes de Sol'Dorn. Il porterait les lettres.
Elle était recherchée. Pas lui.

— Va Lyad, fit Ceralyn d’une voix lasse. Ne fais aucun de détour.

Inclinant la tête, Lyad saisit les deux lettres. Il jeta un dernier coup vers la Soryngar avant de sortir de la pièce en trombe.

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Dernière édition par Nehril le Lun 15 Fév 2021 - 1:21, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeJeu 7 Jan 2021 - 22:47

Aussitôt arrivé, l'écriture sur le pli a été reconnue et dûement remise à son destinataire. Et comme pour toute correspondance codée, il a reconnu l'odeur. Habituellement ce sont des taches qui ont l'air fortuites, avec une encre d'une couleur particulière qui, avec la bonne calligrahie lui indique qui écrit et si il est dans le trouble ou non.  

Pour Ceralyn, ca avait l'air complexe. L'odeur florale avec la missive ne lui laisse aucun doute. Parmis toute ses identités, il n'y a qu'elle pour l'appeler aussi directement comme ça. Pour avoir cette tournure de phrase si directe. Ne faisant ni une ni deux, l'estreventin disparait dans les profondeurs de son manoir pour se préparer. Il ne prendra ni Melkor ni Pêche pour cette épopée. Ils sont trop reconnaissables. De plus, il sait parfaitement où elle est. Et si lui il le sait, il y en aura d'autres.

Dans sa vieille armure usée, parfaitement entretenue, il se glisse dans la cours du voisin, dans les ruelles... Se dirigeant exactement et sans attendre vers le lieu de rendez-vous. Comme à son habitude, il prend le temps d'une reconnaissance en règle avant de s'avancer pour prendre contact avec la jeune femme.  Et comme toujours en temps de danger, ce n'est pas par la porte qu'il s'annonce, mais plutôt par la fenêtre. Ceralyn est exactement là où elle l'avait dit. Ce lieu lui donne peut-être un sentiment de sécurité, le risque est grand si elle se fait choper.

Cinq légers coups sur la fenêtre, comme un oiseau qui picore

-Ceralyn, ouvre... Dit la voix grave et rauque, reconnaissable entre milles, les prunelles dépareillées étant la meilleure preuve jamais fournie de son identité qu'il n'a pas besoin de crier à tout vent. Si l'on excepte l'armure de cuir léger dont elle connait chaque rainures, rayures et aspérités, cet arc dans son dos et les lames courtes à ses hanches, sa sacoche de taille qui ne le quitte jamais réellement non plus.

Tonton Dante est là.


Dernière édition par Dante Corvac le Mer 13 Jan 2021 - 22:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeVen 8 Jan 2021 - 11:23


Le lendemain, vers midi, Julas,

Au premier coup contre la fenêtre, la rouquine saisit son arme et la fait virevolter avant de reconnaître le visage de Dante derrière la vitre embuée. Faisant fi de toute prudence, elle lâcha son épée qui cliqueta sur le sol avant de faire entrer l’homme avec précipitation. Elle l’étreignit ensuite avec force, comme s’il était l’ultime roc l’empêchant d’être emporté par le courant d’une rivière tumultueuse.

Après quelques instants, elle s’écarta de lui et grimaça en se tenant le flanc. Elle ramassa hâtivement son épée avant de la rengainer d’un coup sec. Elle tira une chaise à l’assassin avant de se placer devant lui en lui tenant les mains.

— Dante je ne sais pas quoi faire ! lâcha la jeune femme sur un ton vivement agacé. J’ai… J’ai été idiote. Elle baissa la tête. Ces hommes… ils me sont tombés dessus alors que je revenais d’un contrat. Ils… Ils étaient trop nombreux. Ils m’ont eu. Ils m’ont maîtrisé comme si je n’étais qu’un vulgaire sac de paille !

Sa poigne sur les mains de l’assassin se raffermit, preuve que sa frustration n’était pas qu’apparente.

— J’ai réussi à m’enfuir, mais il y en a un qui m’a… Elle désigna la blessure qui courait sur son flanc avec honte. Lorsque je suis rentré, j’ai tout raconté à Nehril et il a… Il a blêmi. Il a simplement pris son épée et il est parti. Il est rentré quelques jours plus tard pour vérifier que j’allais bien. Enfin je pense. J’ai vu que d’autres de ses affaires ne sont plus là. Il est forcément revenu pendant que je dormais.

Elle bondit sur sa chaise pour saisir un large pot qui trônait en haut d’une étagère.

— Il y avait de l’argent dedans. Je sais qu’il n’y a pas touché quand il est parti. Il a forcément dû revenir pour le prendre. Je me suis dit qu’il reviendrait, mais… cela fait plus d’une ennéade Dante… Je n’ai plus de nouvelles depuis lors. Il m’a dit de ne pas sortir d’ici et… de toute façon avec ma blessure je ne pouvais rien faire d’autre. Tu as gardé le contact avec lui ? Tu sais ce qu’il se passe ?

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Dernière édition par Nehril le Sam 20 Fév 2021 - 23:08, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeDim 10 Jan 2021 - 16:12



Avec dignité, Dante tolère l'ignominie de l'étreinte de la jeune femme sans la lui rendre. Ceralyn sait parfaitement qu'il déteste être touché mais qu'il ne dira rien compte tenu des circonstances. Quand la jeune mercenaire s'éloigne en se tenant le flanc, sa grimace ne passe pas inapercue. Les prunelles dépareillées se plissent en deux minces fentes pendant qu'il prend place.

Les mains de Ceralyn sur les siennes sont comme deux étaus, il les sent par dessus ses gants. Endurant stoïquement la douleur pour le moment, l'assassin la laisse parler.  IL n'a jamais été un grand bavard de toute façon.

— Dante je ne sais pas quoi faire... Ces hommes… ils me sont tombés dessus alors que je revenais d’un contrat. Ils… Ils étaient trop nombreux. Ils m’ont eu. Ils m’ont maîtrisé comme si je n’étais qu’un vulgaire sac de paille !

Le visage du Thaari ne marque aucune émotion. Le durcissement de la poigne de sa vis à vis le heurte mais lui apport aussi moult informations sur son état d'esprit, aussi ne se dégage t'il pas pour le moment, endurant le contact non sollicité, écoutant avec attention le récit exhaustif des événements, engrangeant les informations. A mi récit, énergiquement, Ceralyn le libère et bondit pour aller chercher un pot sur une étagère. La voir bouger comme ca est rassurant en soit. la blessure a l'air incommodante mais pas trop handicapante. il serrent et desserrent les main à quelques reprises pour rétablir les bonnes sensations et chasser la douleur.

— Il y avait de l’argent dedans. Je sais qu’il n’y a pas touché quand il est parti. Il a forcément dû revenir pour le prendre. Je me suis dit qu’il reviendrait, mais… cela fait plus d’une ennéade Dante… Je n’ai plus de nouvelles depuis lors. Il m’a dit de ne pas sortir d’ici et… de toute façon avec ma blessure je ne pouvais rien faire d’autre. Tu as gardé le contact avec lui ? Tu sais ce qu’il se passe ?

Les prunelles dépareillées passent sur la petite pièce, confortable néanmoins. A côté de lui, sur le bureau, un morceau d'étoffe et une lettre...

Ca fait un bail que je ne l'ai pas vu. Et il n'est pas venu me chercher, il est un des rares avec toi qui sait comment me joindre....

Il prend le morceau de tissus et l'examine attentivement... Et en fait de même avec la lettre, sans lui demander la permission. Elle est dans la merde et pas dans la position de faire la fine bouche, surtout quand elle affiche ses quelques vêtements plus ou moins décent devant lui comme ça. Ce qui ne l'intéresse strictement pas d'ailleurs. Après avoir lu le tout et reniflé un peu les deux trucs il dépose l'objet.

Avant toute chose, montre moi ton flanc...


Ordonne t'il de son ton sans émotions.  Elle le connait assez pour savoir que c'est parce qu'il réfléchit. Et pendant que les longs doigts et les yeux parcourent les chairs tranchées en cherche de signe d'infection, il reprend.  

Nehril parfois est un gros con. Et je vais le lui dire quand on va le trouver... T'aurais pas dû attendre, la piste refroidit. Je vais te poser les questions en vrac et tu y répond comme tu le sens. Tes attaquants avaient quel genre d'armes, ils étaient combien? Ils t'ont attaqué de jour ou de nuit? Un endroit public ou isolé? Ils t'ont dit quelque chose? Le Samaritain (Nehril) t'a rien dit sur ce qu'il comptait faire ou ou il voulait aller? Pourquoi t'a ça, ce bout de tissus et ce mot? L'importance est dans les détails. Même les plus insignifiants. Alors si une image, une odeur ou une parole t'a frappée, dit le moi... Je t'écoute.


Dernière édition par Dante Corvac le Mer 13 Jan 2021 - 22:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeLun 11 Jan 2021 - 3:41


Ceralyn leva le regard sur les deux objets que Dante avait saisi sur le bureau.

— Ils n’étaient pas là quand Nehril est parti la première fois, se souvint-elle en plissant les yeux. Je ne les ai vus que lorsque je me suis réveillé. Sûrement les a-t-il déposés avant de retourner en ville...

La jeune femme croisa les bras avec un air songeur. Elle désigna l’étoffe noire qu’il tenait.

— Le morceau de tissu provient de l’un des vêtements que j’ai arrachés à ceux qui m’ont attaqué, continua-t-elle pour répondre aux nombreuses questions de Dante. Son ton se fit alors plus confiant, plus mature, comme si l’innocence et la naïveté dont elle avait fait preuve plus tôt n’avaient jamais existé. Pour faire court, je revenais d’un contrat : un marchand qui avait refusé d’en payer un autre. Elle haussa les épaules. Rien de bien palpitant. Avant de monter à l’auberge, j’ai suivi les instructions de Nehril : il m’a toujours mise en garde, m’ordonnant de faire de nombreux détours avant de venir ici. Afin d’échapper à la vigilance de ceux qui lui en veulent, j’imagine.

La Soryngar saisit son arme qui gisait au sol et la cala entre ses cuisses. Puis elle montra son flanc à l’assassin. Elle ôta le pansement qui recouvrait un morceau de peau rougeâtre pour qu’il puisse l’examiner. La blessure n’était guère belle, mais elle était propre. Nehril lui avait appris à les traiter. Plus nombreux étaient ceux qui mourraient d’une blessure mal soignée que lors d’un véritable combat. Ça aussi il aimait le lui répéter.

— Mais plus bas, juste au croisement, reprit-elle en jetant également un coup d’œil à son flanc comme pour vérifier l’évolution de sa blessure, dix hommes me sont tombés dessus. Grands, costauds, des mercenaires de métier, je gage. Au bout de quelques passes d’armes, ça a vite dégénéré. Ils m’ont eu. Ils m’ont traîné jusque dans la ruelle voisine où d’autres hommes m’attendaient. Je me suis débattu et j’ai planté ma dague dans l’œil de l’homme qui me tenait. J’ai réussi à fuir en les semant derrière une charrette de légumes, mais… l’un d’entre eux a eu le temps de…

Elle mima le geste d’une grimace. Puis serra ses mains sur la poignée de son épée. Contrairement au ton alarmé de sa voix qui s’était progressivement adoucie depuis que Dante avait pris la parole, sa frustration ne l’avait toujours pas quitté.

— En rentrant, Nehril était devant la porte comme s’il se doutait que quelque chose n’allait pas. Je lui ai expliqué rapidement. Il a blêmi et a vérifié ma blessure. Il n’a fait que me poser des questions. Qui étaient ces hommes ? Où m’avaient-ils attaqué ? Les connaissais-je ? Quand mes réponses ont eu l’air de le satisfaire, il m’a dit de dormir et a saisi son épée avant de partir.

Ceralyn grinça les dents.

— Désolé Dante, mais… j’ai comme l’impression qu’il ne voulait rien dire. Il me voit encore comme une gamine insouciante. Il m’en veut toujours pour avoir voulu devenir mercenaire. Je ne sais pas ce qu’il a appris de tout cela. Je ne connaissais aucun de ces hommes. Ils n'ont rien dit. La dague qui a servi à me poignarder… Nehril l’a prise et…

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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeMer 13 Jan 2021 - 22:54


Des mercenaires engagés pour d'autres. Des acteurs de l'ombre qui lui font concurrence... Ou lui qui leur fait concurrence. La force des gens de l'assassin est de savoir rester discrets. Silencieux, ne coupant pas la jeune fille, il la laisse s'épancher tout en engrangeant les infos comme elles viennent. Ce crétin n'est pas venu le voir tout de suite. Et ile st parti avec l'arme. Il a laissé la piste refroidir... Lui compliquant singulièrement la tâche. La lettre.... A moins qu'il ne devienne aussi sénile que la vieille carne dans la missive, il lui semble qu'elle est codée... Et à deux niveaux, il en mettrait sa main au feu. Il ne pensait pas le demi elfe à ce niveau de subtilité. La première étant assez simple, n'importe quel lettré est capable de le déchiffrer.


Citation :
*******************************


Je.Sais.Que.La.Fillette.Continue.De.T'écrire.Dante.
Je.Sais.Que.Si.Les.Choses.Tournerais.Mal.Elle.Demanderais.De.L'aide.
Les.Choses.Se.Sont.Corsées.De.Mon.Coté.
L'oeil.La.Fillette.Et.Blessé.Je.Dois.Faire.Diversion.
La.Dague.Qui.La.Blesse.Elle.Porte.Un.Emblème.
Je.Me.Rends.Au.Souffle.Ardent.
Protege.La.Je.Compte.Sur.Toi.


****************

Cet enfoiré.... Il va la lui enfoncer dans le cul sa dague jusqu'à ce qu'elle lui sorte par la gueule.
Une main aux longs doigts se plongent dans sa sacoche de taille pour en extirper un petit contenant de bois. L'ouvrant, une odeur de lavande, de gomme de sapin et de miel se répand dans la pièce. Elle connait cette pommade.

-Ca va t'aider à cicatriser plus vite... Pour ta relation avec, je ne peux pas régler vos problèmes à ta place... Apart peut-être celui-là... Alors... Ta vu ce qu'il y avait sur le morceau de tissus et la lame qu'il a prise? T'a lu la lettre? T'en penses quoi?

Ceralyn jeta un coup d’œil suspicieux vers la petite boite qu’il tenait avant de répondre :

— Sur le tissu, il y avait un œil, je crois. Elle plissa les yeux comme pour s’en souvenir. Il était rouge, injecté de sang. Je ne sais vraiment pas pourquoi Nehril l’a emporté…[/color]

Il l'a emporté probablement pour que tu ne le vois pas. ou pour le montrer à quelqu'un. Pourquoi lui avoir laissé un morceau de tissus privé de son écusson? S'esquivant un peu, il continue ses soin, la laissant tendre et prendre le message.  Ses doigts fins saisirent le papier rugueux qu’elle parcourt des yeux.

— Je ne comprends pas, finit-elle par dire en secouant la tête. C’est codé ?

Silencieux, il ne répond pas, la laissant poursuivre sa réflexion. Elle se pince les lèvres avant de reporter son attention sur l’écriture. Un instant plus tard, elle ouvre grand les yeux, confirmant sa théorie que le code de Nehril ne vaut pas un clou.

— C’est l’écriture de Nehril, mais attends… ... Le Souffle Ardent ! C’est la forge de Vergard ! Elle est ici, à Thaar ! Nehril y avait pour habitude de venir réparer son équipement là-bas. On s’y est rendu plusieurs fois et Vergard nous a même abrités plusieurs fois.

L'assassin reprend, pince sans rire, tout en changeant les bandes de coton.

-Wais, va falloir lui montrer comment ca marche un code. Sinon, a part ca, dans le texte, y a t'il quelque chose qui te parle? Tu connais ca, toi l'Oeil rouge?  Il a quoi de spécial et il est où ton Souffle Rouge, je vais aller faire de la reconnaissance après t'avoir mise en sûreté, mais je veux savoir où je fou les pieds. Que peux tu me dire sur Vergard?
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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2021 - 16:34


Ceralyn s’assit sur le bureau en répondant :

— Je ne le connais pas vraiment, lança-t-elle d’une voix claire. Il ne me parlait pas beaucoup. Il s’adressait principalement à Nehril, mais je suppose que leur relation n’était pas très… claire. Je crois qu’il lui en devait une ou quelque chose comme ça. Mais ceci dit, il avait l’air de nous respecter.

Elle écarta d’une main une mèche rousse qui lui tombait sur le visage. Un pli soucieux vint rider son front pâle.

— La forge est légèrement excentrée, pas très loin du quartier commerçant. Il y avait une ancienne tannerie non loin, et l’odeur a poussé les marchands à déplacer leur commerce plus loin. Elle n’est pas très difficile à trouver pour ceux qui savent où elle est. La jeune femme eut un sourire. Un sourire qui semblait étonnement imiter le rictus habituel de Nehril. Mais tu n’auras pas à y aller seul.

Elle abaissa sa chemise.

— Je ne sais pas ce qu’est cet Œil, poursuivit-elle d’un ton légèrement plus hésitant. J’ai l’impression d’avoir déjà entendu Nehril le mentionner plusieurs fois quand j’étais plus jeune, mais…

Elle haussa les épaules, puis secoua la tête. Elle saisit son épée avec un air qui ne souffrait d'aucune protestation.

— On y va ?
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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeDim 17 Jan 2021 - 17:35

Ce qui est un fait

-Ceralyn n'en fera qu'à sa tête
-Il n'est pas son père, dieu merci, sinon elle ne mrcherais plus
-Elle semble être capable de relativement se défendre.
-Il y a des trucs peut-être qu'elle sait et ca lui fera gagner du temps.
-Le Samaritain lui a demandé de la protéger.
-La meilleure défense c'est l'attaque bien sûr. De plus, cet oeil joue dans ses plates-bande
-Il ne peut cacher la gamine éternellement dans Thaar compte tenu de son caractère. Ce qui veut dire que tôt ou tard, ces enfoirés tourneront leur attention sur sa gueule et vont venir la chercher sur son territoire. Et il n'est pas prêt.

Ce qui est une possibilité

-Il y a de forte chance que Nehril ne le paye pas.
-Il devra sûrement trouver son salaire en nature ou en bénéfices marginaux.
-Ceralyn va crever
-Nehril va crever
-L'Oeil va venir renifler ses affaires, tôt ou tard.

Du coup, mieux vaut frapper vite et fort, sur leur terrain. Avec un peu de chance, il va être capable peut-être d'absorber quelques éléments et ressources de l'Oeil. Sinon, ca fera des offrandes à Zhak'Bar. L'assassin se relève. Il ne crèvera pas pour sauver le cuir de la gamine, mais ses capacités de combat, même blessée, ne sont pas à négliger.

Ok, ramasse ton matos et ton fric on ne revient pas ici après. A l'âge que tu as, t'es supposée être capable de connaître tes limites.  

Il s'arrête et regarde la tignasse rousse de la mercenaire.

Faut que tu cache ca et que tu te noircisse les sourcils, ils doivent te chercher. Et si quelque chose te revient pour l'Oeil, tu me le dit tout de suite.

Inversant sa cape, passant du noir à un gris usé et rapiécé, Dante s'ébouriffe la tresse et met son bandeau de borgne pour cacher son oeil vert. Il vérifie son matériel rapidement du bout des doigts.

T'es prête? Allons-y.
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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeVen 22 Jan 2021 - 16:52



An 18 du Cycle XI, Bàrkios, Kÿrianos de la quatrième ennéade
Thaar, Bazar Pâsheer


Une odeur d'encens et de citron embaume la salle, la fumée des encensoirs se laissant emporté par un léger courrant d'air. Les volets extérieurs de fenêtres sont ouverts, laissant entrer la lumière à travers les rideaux voilés. Les tapis au sol décrivent des arabesques élégantes, et la décoration, sommaire, donne au tout un aspect chaleureux. Sur une table basse sont posés une carafe, une théïère, des tasses et quelques sucreries et biscuits typiques de Thaar. Autour de la table, de confortables coussins font office de sièges à des convives particuliers, en cela qu'ils sont tous zurthans. Les hommes discutent en une langue unique, l'une des nombreuses langues du Désert.

- Alors, vous avez enfin une piste ?
- Oui, les Djiins nous ont finalement envoyé un signe. Il semble que nous ayons retrouvé l'un d'entre eux.
- Après tant de temps, c'est une chance. Mais, les Sablons...
- Cela pose-t-il un problème ? Nous pouvons élaborer un autre plan, si cela est hors de portée.
- Hors de portée ? Mon amis, tu vas me vexer. Ce que tu me demande ne sera pas une mince affaire, mais je sais comment procéder. Seulement, il me faut du temps.
- [size=14Combien de temps ?[/size]
- Quelques jours. Peut-être quelques ennéades, si les choses ne vont pas en notre faveur.
- Alors il semble que nous resterons un peu plus dans ce Pays.
- Plus longtemps encore ? Par les Djîins, je déteste cette ville.
- Tu peux rentrer avec les autres si tu veux.
- Et laisser mon cousin au mains de ces fous ? Wanya me dépècerait !
- Je reste aussi, cette fois tu ne te débarassera pas de moi.
- Non, j'ai besoin de toi pour...


Quelqu'un frappe à la porte, interrompant la conversation des zurthans. Conviant cette personne à entrer, l'un des hommes se lève et ouvrir la porte sur une femme au teint hâlé.
- Zekitar'Zohael, K'Chtajoua te demande à la boutique. Il est accompagné d'un drôle qui aurait quelque chose à remettre à Noul'Hessi.
Deux des zurthans échangent un regard surpris, puis l'un d'entre eux se lève.
- Merci, Roëva. Je descends à leur rencontre.
Le zurthan se tourne alors vers ses compangnons.
- Cela ne devrait pas être long, ne commencez pas sans moi.
- Nous n'oserions pas. Plaisante l'un des convives.
Masquant son visage en usant du foulard autour de son cou, le zurthan prend alors la suite celle qui les a interrompu.


Le lendemain
Thaar, auberge du Feu Eteint


L'animation en cette heure du jour est semblable à celle des autres jours, à la même heure, dans l'auberge du Feu Eteint. Quelques ivrogne cuvent leur vin, d'autres importunent les malheureux qui ont eu la malchance de s'asseoir près d'eux, un autre se fait mettre dehors par un sang-mêlé mécontent ; Contrairement à ce que signifie son nom, le feu de l'auberge est bien allumé, et l'odeur de bouillons sortant des cuisine commence déjà à atteindre la salle principale. L'heure du repas est bientôt là, après tout.  Dans cet ambiance animée entrent quatre hommes en tenue de voyage, le visage dissimulé sous leurs capuches. Toisant la salle du regard, ils prennent place là où ils en trouvent, attendant que l'on vienne prendre leur commande.

Trosi hommes à l'allure de zurthan entrent quelques minutes plus tard, vêtus tel des hommes du Désert. Enturbannés d'un tissu ocre brun qui cache leur visage autant que leur chef, ces deux là se dirigent immédiatement vers l'homme qui tient le comptoir. Ils y demandent une chambre, mais malgré de menues négociations ne parviennent pas à en obtenir une. Pas même après avoir proposé de payer le double du prix habituel : Lorsque c'est complet, c'est complet. Un client ayant entendu leur conversation avec l'aubergiste a alors proposé de leur céder sa chambre : pour le double du prix, pensait-il certainement, cela vaut bien la peine de dormir ailleurs. Mais la chambre de ce client n'a qu'un lit, et les zurthans en veulent trois. Alors les enturbannés repartent de l'auberge, sans avoir obtenu de chambre.


Plus tard, le même jour
Thaar, auberge du Feu Eteint


Le ciel s'assombrit et les rues se vident, dans ce quartier de Thaar. Bientôt ne circuleront que les citadins nocturnes, la majorité des travailleurs s'apprêtant à profiter de leur repos quotidien. Non loin du Feu Eteint, dans une ruelles déjà sombres, quatre noctambules en rencontrent un cinquième. Ils échangent quelques minutes, puis le cinquième s'en va. Les quatre hommes restant se dirigent alors vers l'auberge d'un pas pressé et assuré.

C'est avec une surprise modérée que les quatre zurthans découvrent la salle commune vidée de ses client, après en avoir franchi la porte. Pourtant ils ne laissent rien paraître dans leur regard, et leurs yeux sont bien les seules parties visibles de leurs corps. Montrant leurs armes sans les sortir de leurs fourreaux, ils font signe à l'aubergiste de ne faire aucun bruit. Si le gérant du Feu Eteint peut reconnaître en eux ceux venus lui demander une chambre plus tôt dans la journée, car leurs vêtement sont sensiblement semblables, le thaari semble trop tendu pour les contrarier. Deux des hommes restent avec lui, les deux autres se dirigent vers l'étage. Ils passent le premier étagent, puis le second, et s'arrêtent au début du couloir aux portes fermées. Seule l'une d'entre elles est entrouverte, et des voix à peine perceptibles s'en échappent. Les deux zurthans échangent un regard interloqué, puis l'un des deux hausse des épaules.

Cinq coups, une pause, cinq autre coups. Les voix se taisent, les deux hommes attendent dans un silence retombé. Personne ne répond, les voix reprennent, les zurthans approchent de la seconde porte. Cinq coups, une pause, cinq autre coups. Les voix se taisent, le silence se fait à nouveau. Les voix reprennent, mais le ton est différent. Les zurthans avancent à la troisième porte, bientôt ils atteindront la porte entrouverte. Cinq coups, une pause, cinq autre coups. Cette fois, les voix font place aux bruits de mouvements précipités. La main sur le manche de leurs armes, les deux Turbans-Ocres sont prêts à réagir, quoi qu'il se passe derrière la porte entrouverte. Cinq coups, une pause, cinq autre coups.
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Nehril
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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeVen 22 Jan 2021 - 17:48


Le silence se fait. La porte se met en branle, pivotant lentement en lâchant un grincement strident, comme si elle souffrait du fait de ce mouvement. L’intérieur est sombre. Une bougie brûle au milieu de la pièce, laissant apercevoir la silhouette de trois hommes. Deux d’entre eux sont debout, leur visage masqué sous une lourde capuche. Le dernier d’entre eux est assis sur une chaise, face aux arrivants. Sur ses genoux gît son épée nue et à ses pieds un garçon, étendu sur le dos. Une mare sombre s’étend du corps jusqu’à parvenir aux premières planches de la pièce.

Le silence demeure. Puis l’homme assis sur sa chaise se penche en avant.

— Questions, fit-il d’une voix si grave qu’elle résonne longuement dans la pièce. Ses yeux brillent alors qu’il tourne son regard vers les mercenaires. Des questions. D’innombrables questions.

Les deux hommes qui sont à ses côtés ne bougent que légèrement. L’éclat de la bougie se reflète sur leur lame dégainée.

— L’homme qui ne détient pas de réponses n’est rien, reprend l’autre de sa voix caverneuse en promenant son regard sur le corps qui gît à ses pieds. Vous êtes venu ici. Vous avez les réponses.
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Zohael
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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeMer 3 Fév 2021 - 16:34


Cinq frappes, une pause, cinq autres frappes. La porte s'ouvre dans un sinistre grincement. Une chambre baignée dans l'obscurité, une odeur forte de sans embaumant l'air, des hommes suspects cachés dans la pénombre. La scène, aussi sinistre que déroutante, ne semble pourtant pas décontenancer les deux hommes aux turbans couleur de sable. Ne perdant pas une once de leur calme, examinant subrepticement la salle d'un regard rapide, les deux zurthans demeurent à l'orée de la porte sans en franchir le seuil. A leur attitude détendue l'on devine aisément qu'une scène comme celle qu'ils découvrent, aussi incongrue et lourde de dangers soit elle, n'est en rien une exception pour les deux guerriers du désert qu'ils sont. L'homme dans l'ombre parle et le silence reprend son droit.

Un regard subtil s'échange entre les deux étrangers, sans qu'aucun ne s'aveugle des mouvements des quatre autres présences dans la salle. Alors des mots se prononcent, dans une langue trahissant les origines zurthanes des nouveaux arrivants.
- Qu'est-ce encore que ce trou de scorpion ?
- Je l'ignore. Nous ne sommes peut-être pas au bon endroit.
Le regard furtif du zurthan le plus en arrière passe de l'homme assis sur la chaise au corps juché sur le sol, puis revient sur le premier.
- Ou peut-être que si.
L'homme le plus en avant examine un instant le baignant dans une mare de sang avant de fixer celui qui le surplombe. Et dans le même zurthan que connaissent ceux qui côtoient les marchands du désert, le zurthan s'adresse à l'home assis.
- Nous cherchons un ami, nous avons entendu du bruit. Nous sommes nous trompé de chambre ?
La tension dans la chambre est presque palpable, et pourtant aucun des deux enturbanné n'a sorti son arme. L'un d'entre eux n'en a d'ailleurs pas d'apparente, et bien que l'autre a la main proche d'un pommeau il n'en a pas fait glisser la lame hors du fourreau.
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Nehril
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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeSam 6 Fév 2021 - 16:18



— Vous avez trouvé un ami, rectifie la voix grave qui résonne encore longuement dans la pièce. Cette fois-ci son écho est presque menaçant. Elle ignore l’interrogation pour poursuivre. Entrez voulez-vous ? Nous avons beaucoup à parler, et peu de temps pour les demi-réponses.  

Ils avancent d’un pas, mais restent au pas de la porte.

— Je ne me souviens pas vous avoir déjà rencontré, aucun d’entre vous. Poses donc tes questions. Si j’en ai les réponses, tu les auras. Si je ne les ai pas…

Son regard passe d’un homme de main à l’autre et son ton change pour se faire plus assuré.

— Nous pouvons vous aider à les trouver.


Le sourire de l'homme encapuchonné devient une grimace. Il repousse d’un geste du pied le cadavre qui gît au sol, le faisant rouler jusqu’au zurthans : il s’agissait du jeune garçon qui avait porté la missive aux Turban-Ocre la veille. Une expression d’horreur fige ses traits.

— Est-ce ce gamin qui vous a conduit ici ? 

Le visage (ce qu’on en voit) du Zurthan reste impassible.

— Les Djîins nous ont conduits ici.

Il repousse légèrement le corps de manière à voir son visage.

— Il est l’ami (le ton en prononçant ce mot est presque moqueur) que nous cherchions. Son souffle a rejoint le grand cycle sans qu’il nous dise pourquoi, il ne reste que vous.

Il marque une pause le temps de jauger l’homme assis.

— Poses ta question suivante, l’ami.

— Les étrangers ne savent rien, crache l’un des hommes qui étaient restés silencieux depuis le début. Leurs yeux ne voient rien. Ils ne sont rien.

L’homme encapuchonné penche sa tête en avant et sa voix tonne avec colère.

— Où est la fillette, zurthans ? Où se cache Ceralyn Soryngar ? 

Les deux zurthans échangent un regard interloqué, puis les yeux de celui qui parle reviennent sur l’encapuchonné.

— Les réponses à ces questions, nous ne les avons pas. À mon tour de te poser une question.

Il désigne le cadavre d’un signe de tête.

— Cet ami devait nous proposer un contrat, nous nous sommes déplacés jusqu’ici. Il est mort, vous êtes vivants. Vous avez des questions, vous cherchez quelqu’un. Alors voici ma question : Qu’es-tu prêt à offrir pour avoir ces réponses ?

Un nouveau sourire étire les lèvres de l'homme encapuchonné et il lève son bras. Ses dents, jaunes et pointues, s’entrouvrent légèrement comme s’il se préparait à mordre dans la chair de sa main. Il hoche la tête avec un air appréciateur. 

— Beaucoup, répond-il d’une voix lente comme s’il décortiquait chacun de ses propres mots. Au-delà de ta propre imagination. Ors, femmes, pouvoirs. Nous voyons tous. 

— Voyons, répète les deux hommes à ses côtés sans esquisser le moindre mouvement.

— La question est : es-tu digne de confiance ?

— Vous voyez tout, alors tu verras. Les mots ne sont que des mots, les actes montrent à ceux qui voient. Vous voyez tout, alors vous avez vu. Je veux des informations. Je t’aide à trouver tes réponses, tu m’aides à trouver les miennes.

— Il parle bien, s’élève la voix rauque et grave du second homme qui n’avait pas encore pris la parole. Mais ses mots sont ceux d’un faible.

— Nous verrons, fait l’autre en craquant ses longs doigts métalliques sur la poignée de son épée dégainée.

Celui qui est assis leur fait signe de se taire.

— Ici logeait la jeune Ceralyn Soryngar, zurthans. L’enfant qui gît à tes pieds était son messager. Ses yeux. Désormais elle ne verra rien d’autre que le néant. Nous la cherchons. Et vous êtes le seul cil qui mène jusqu’à son œil. 


L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain Tumblr15

— As-tu tes réponses ? lance une quatrième voix qui émerge des ténèbres. 


Son compagnon fixe l’origine de la voix, il reste silencieux un instant (suffisamment pour se dire que c’est bien à lui qu’on s’adresse).

— Cette question est vôtre, elle n’est pas la nôtre. J’ignore qui est cette femme et ne la cherche pas, excepté pour vous, si nous avons un accord.

Le silence se fait. Pesant, malaisant, il persiste pendant un long moment sans qu’aucun homme ne bouge, comme si le temps s’était soudainement figé. De son regard de braise, l’homme assis observe les zurthans, les jaugeant, les transperçant comme pour juger de leur fiabilité. Comme s’il pesait le pour et le contre dans cette affaire. 

— Non, zurthans, vous ne sortir…

— Nous avons un accord, fait la quatrième voix qui s’élève à nouveau des ténèbres. Cette dernière est chaude, agréable et dénote d’une certaine aisance d’élocution. Cherchez la fille. Cherchez Ceralyn Soryngar. Nous savons qu’elle n’a pas quitté la cité. Trouvez-la et votre prix sera le nôtre.

L’homme qui est assis grimace. Il semble mécontent d’avoir été reprit par cet homme. 

— Ainsi soit-il. La Soryngar a été extraite de cette pièce par quelqu’un. Trouvez de qui il s’agit. 

Il tire une missive d’un pli de sa cape.

— Il y a un homme qui s’amuse à massacrer les nôtres. Si vous parvenez à l’éliminer, nous doublerons votre prime.

Pendant le silence pesant, la main du zurthan s’est resserrée sur le manche de son arme avant de se desserrer quand l’homme a parlé.

— Nous sommes des mercenaires, pas des assassins. Nous trouverons cette femme contre les informations qu’il nous faut, ce sera notre prix. Quant à cet homme…

Il tend son bras, sans avancer, pour avoir la missive.

— Nombreux sont les fous enfouis sous les sables du Désert. Nous ne pouvons protéger que ce que nous voyons, les vôtres sont-ils prêts à se montrer aux yeux du désert ?

— Un assassin n’est rien de plus qu’un mercenaire qui voit ses mains se couvrir d’or, reprend la quatrième voix. Votre prix est faible et en comparaison de la tâche qui vous incombe, il inspire la méfiance. 

L’homme assis sourit en réponse, mais tient toujours la missive hors de portée. La quatrième voix reprend : 

— Il est des visages qu’il vaut mieux tenir à l’écart de la lumière, car elle blesse davantage qu’elle ne révèle. Ce n’est pas la précision de vos yeux que je requiers, Turbans-Ocre, mais l’habilité de vos lames.

L’homme qui tient toujours la lettre semble découvrir lui aussi l’identité des zurthans, mais ne laisse rien paraître. Il attend la réponse des mercenaires. 

— Il est des trésors qui valent bien plus que l’or de votre peuple.

Il tourne son regard vers l’ombre d’où provient la voix.

— Ne te trompe pas, Oeil-de-l’ombre, mon prix n’est pas faible. Les informations que je recherche ne sont pas de simples racontars, il se pourrait que même les yeux qui voient tout en soient voilés.

Son regard revient sur l’homme assis.

— Si vous savez l’habileté de nos lames, vous savez nos lois. Le Désert trouve, le Désert cache, le Désert protège, mais le Désert ne poursuit pas celui qui ne le provoque pas.

— Un grain ne nourrit pas l’estomac vide, il ne fait qu’attiser la faim. Vos lois ne m’intéressent pas. Elles sont vides, comme le désert que vous avez quitté. Mais si ce sont des informations que vous cherchez, je suis à même de vous les apporter. 

L’homme assis tend finalement la main en direction des mercenaires. Il s’agit d’une courte description d’un individu encapuchonné, faisant état de lui comme un mercenaire habile doté d’une barbe noire charbonneuse. À ses côtés est annexé un portrait d’une ressemblance saisissante de la jeune Ceralyn Soryngar, jusqu’à son regard vert étincelant et ses longs cheveux roux. 

— Acceptez-vous ce contrat, mercenaires ? répète l’homme toujours calmement assis en faisant grincer sa chaise. 

Le zurthan prend la missive et y jette à peine un coup d’œil.

— Nous trouverons la fille. Et si l’homme se dresse sur notre chemin, il sera enfoui dans les sables de l’oubli. Nous acceptons ces termes.

La quatrième voix reste silencieuse. Il semble qu’elle a obtenu ce qu’elle souhaitait : la conclusion de ce contrat. Comprenant qu’elle ne reprendra pas la parole, l’homme encapuchonné découvre ses dents jaunes en direction des zurthans. 

— Parfait. Quittez ce lieu maintenant. Ne cherchez pas à nous retrouver, nous saurons lorsque vous aurez mené votre mission à bien. Et souvenez-vous qu’à présent, l’Œil vous observe…

À ses mots, cinq nouvelles silhouettes émergent des ombres et la porte se claque dans un fracas.

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MessageSujet: Re: L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain   L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | L'angoisse d'un futur incertain I_icon_minitimeDim 28 Fév 2021 - 18:43


Un homme aux questions intrigantes, une scène baignée de mystère. Restant sur leur garde, les deux zurthans collaborent. Du moins, autant qu'il en sont en mesure. Et à mesure que la conversation, que l'on pourrait qualifier d'interrogatoire, se poursuit, les questions s'accumulent, sans personne pour y répondre. Car les seul, dans cette salle, qui aurait pu avoir des réponse, gît aux pieds des zurthans. Quant à l'autre personne, celle qui l'a envoyé aux Turbans Ocres, tout indique qu'elle n'est plus ici.

Qui est-donc cette fillette, cette Ceralyn Soryngar ? Que leur voulait-elle , Qui sont ces hommes aux lames tâchée de sang ? A quoi Hessi ont-ils été mêlés, malgré eux ? Noul'Hessi a toujours plus de questions, et il sait qu'il n'aura pas les réponses dès maintenant. La situation le lui indique. Pourtant, et dès l'intervention d'une autre voix sortie des ombres, quelques éléments de réponses commencent à apparaître. L'enfant du désert sait être patient, et cela lui été bénéfique plus d'une fois.

Les hommes dans l'Ombres, ceux qui prétendent tout voir, sont pourtant à la recherche de cette fillette. Alors cela signifie que cette Ceralyn est parvenue à échapper à leurs yeux. Au vu de la situation, il est fort probable que la mystérieuse fille est celle qui leur a écrit cette lettre, ce qui signifie qu'elle pourrait être celle qui a voulu les engager. Etait-ce pour qu'ils la protègent de ces hommes ? Le messager est mort, mais ils n'ont pas trouvé celle qu'ils recherchent. Et ils semblent croire que eux, les Turbans Ocres, pourraient y parvenir. Un service contre un service : s'ils ont réellement les informations dont Hessi a besoin, un accord est passé. Mais s'ils ne les ont pas, le désert sait se rendre impitoyable. La confiance n'a pas cours dans ce genre de situation.


Au même moment
Au rez de chaussée


Pendant que les ombres de Thaar rencontrent les sables du Zurthan, les deux enturbanés restés dans la salle commune prennent leur aise. L'un a pris place près de l'aubergiste, à porté lame, et garde constamment un oeil sur le thaari. L'autre, d'une allure nonchalante, lentement le tour de la salle. Il soulève des objets, déplaces des chaises, regard dans des coins, à croire qu'il cherche quelque chose, sans vraiment le chercher. Et, finalement, il prend la parole, comme pour briser le silence pesant.

- Ici, très calme. Toi pas avoir client ?
Bien qu'incertain, l'oliyan du zurthan est suffisamment travaillé pour être compréhensible. Visiblement tendu, le thaari s'éponge le front à l'aide d'un tissu déjà fortement humide. Son visage cramoisi se crispant, faisant trembler la graisse de son menton, l'homme répond sans plus d'assurance dans la voix qu'il n'en a dans son attitude.
- Ils doivent… Probablement se coucher tôt.
Tout en répondant, l'homme essuyant nerveusement la table qui se trouve devant lui, se servant du même chiffon qui a épongé son visage tout juste un instant plus tôt. Le zurthan ne semble pas satisfait de cette réponse et reprend, tout en continuant sa visite de la salle.
- Clients partir vite. Seulement clients d'auberge ici coucher avant ciel noir.
L'enturbanné saisit nonchalamment une assiette à moitié entamée, renifle ce qui s'y trouve, puis la repose.
- Peut-être repas très mauvais, moi penser. Ou peut-être quelque chose arriver.
Stoppant subitement sa ballade, le zurthan se tourne vers l'aubergiste pour le fixer d'un regard sérieux.
- Pourquoi tout le monde partir ?
L’aubergiste se gratte le crâne avec une telle insistance qu’il semble vouloir en chasser des parasites s’y étant installé. Il évite le regard des deux autres hommes et hausse les épaules.
- J’sais pas, répond-il d'une voix fluette, ils ont peut-être préféré crécher ailleurs.
A ces mots, l'aubergiste jette un coup d’œil inquiet en direction de là où les autres mercenaires ont disparu.

- Va… Va falloir que je sorte faire quelque course.
Les deux zurthans échangent un regard et celui proche de l'aubergiste se place de manière à pouvoir arrêter l'aubergiste si ce dernier tentait de se diriger vers la sortie.
- Maintenant ? Bazardiers dormir, boutiques fermées. La nuit, avoir danger dans les rues. Mieux pas laisser nous ici, mieux si nous protéger toi.
- Je… je vais juste chercher du bois pour le feu, se justifie le tenancier en essuyant ses mains sur le large tablier qu’il porte autour de la taille. Pas besoin d’escorte, l’un de mes… Amis, se fournit pour moi. Il faut que j’aille dans un entrepôt pour le récupérer.
- Toi laisser nous ici ?
Suspicieux, le zurthan prend une chope qui traîne, la renifle, puis la repose.
- Parler avant. Sinon, plus jamais parler.
Le ton du mercenaire s'est fait soudain plus sérieux, plus menaçant. Dans sa langue natale le zuthan dit quelques mots à son compagnon dégage sa cape sa cape, révélant la garde de son arme.
- Quoi passer ici ?
L'aubergiste passe une nouvelle fois son torchon sur son front en sueur et jette un regard apeuré à l'arme du mercenaire.
- Écoutez j’en sais rien, glapit-il rapidement en faisant un geste de recul. Mon auberge est excentrée, et les patrouilles du Guet sont rares dans ces rues. Il y a des… Gens qui viennent parfois se rencontrer ici. J’ai… J’ai l’ordre de vider l’auberge chaque fois qu’ils viennent. Je ne sais pas qui ils sont, mais je…
Désignant d'un geste hésitant l’âtre dont les flammes s’affaiblissaient, l'apeuré continue.
Je dois aller chercher du bois.

- Cet homme est effrayé. Commente l'enturbanné le plus proche.
- Mais pas par nous. Reprend le second, la voix à nouveau calme.
- Que fait-on ?
- On attend qu'ils redescendent. Il faut du bois pour le feu, l'un de nous doit y aller ou celui-là risque de disparaître.
- Dans ce cas, laisse moi faire.
Il hoche légèrement de la tête et l'autre zurthan replace sa cape pour cacher son arme.
- Nous avoir faim. Lui aider pour bois, toi faire repas. Nous manger, nous partir. Déranger personne.
sur cet échange de paroles en dialecte du désert, le mercenaire silencieux replace sa cape pour cacher son arme. Comprenant certainement qu'il n'a pas vraiment le choix, l'aubergiste finit par céder et explique alors aux mercenaires où trouver le bois. Le plus bavard des deux reste à garder un oeil sur l'aubergiste tandis que l'autre sort de l'établissement, suivant les indications de l'aubergiste jusqu'au dépôt des bûches.



Plusieurs minutes plus tard
Au rez de chaussée


Revenir quelques dizaines de minutes plus tard, le mercenaire zurthan rapporte avec lui le bois nécessaire au feu de cheminée.
- Alors ? Questionne le bavard, qui n'a pourtant pas prononcé un mot depuis le départ de son compagnon.
- Un entrepôt, comme il l'a décrit.
- Alors il n'a pas menti. Rien de suspect ?
- Quelqu'un attendait, il s'est enfuit quand il m'a vu approcher. Je n'ai pas pris la peine de le poursuivre
- Tu as bien fait, ce ne sont pas nos affaires.
- Pas encore, en tout cas. Et là-haut ?
- Aucun bruit depuis qu'ils sont montés.
- Ca fait un moment, on devrait peut-être aller voir ?
- Tu le connais, il va nous le reprocher.
- Tant pis, j'y vais.
Le mercenaire commence à monter les marches de l'escalier lorsque des pas se font entendre. Comprenant que des personnes descendent, et se doutant de leur identité, le zurthan redescend immédiatement les marches pour s'asseoir à une table précipitamment vidée de ce qu'elle portait.

Revenus des étages quelques secondes plus tard, les deux autres mercenaires jettent un regard curieux aux ustensiles éparpillés au sol puis à l'aubergiste préparant le repas.
- J'ai demandé à faire préparer un repas. Donne, pour toute réponse, le mercenaire resté au rez-de-chaussée.
Après un hochement de tête entendu, les deux hommes rejoignent la table occupée par leur compagnon. Lorsqu'il est prêt le repas leur est servi par un aubergiste toujours aussi ruisselant de peur, tandis que l'ambiance se maintient pesante. Malgré cela les mercenaires discutent d'un ton naturellement calme, comme si l'auberge n'avait pas été aussi mystérieusement vidée de ses clients, dans leur langue aux consonances exotiques. Ceux restés dans la salle commune relatent le comportement effrayé de l'aubergiste, tandis que les deux autres informent brièvement leur compagnons de l'étrange scène à l'étage. La fouille du corps inanimé n'ayant pas donné d'autre indice que sur les circonstances de ses terribles derniers instants, les mercenaires remontent après avoir terminé leur repas. Le corps du jeune messager a alors disparu, tout comme la porte de la chambre ou ceux qui l'occupaient quelques dizaines de minutes plus tôt. Ces dernier ne sont d'ailleurs pas partis sans fouiller le lieu, au vu des meubles retournés et du fouillis laissé. Aussi les mercenaires n'y ont pas trouvé plus d'indice sur la personne qu'ils recherchent ni sur l'identité de ceux qui la recherchent, jusqu'à ce que le plancher ne grince sous le pas de l'un des mercenaires. En poussant leur examen, les turbans ocres y décèlent une note, un message dont le sens leur sera traduit plus tard. Une nouvelle mission débute pour les Turbans-Ocres un contrat complexe q'il n'a paru au premier abord.
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