| | D'la bonne bouffe ! [Libre] | |
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Thôrumm BranBolg
Nain
Nombre de messages : 8 Âge : 26 Date d'inscription : 22/09/2024
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 140 ans Taille : 1m41 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: D'la bonne bouffe ! [Libre] Jeu 26 Sep 2024 - 21:13 | |
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Kÿrianos, troisième ennéade de Karfias, année vingt deux du XIème cycle. La roue de la caravane de Thôrumm et Barkrutha battait les routes enneigées du Zagazorn en direction d’Almis, la route était longue, très longue. Pourtant ça ne faisait qu’une ennéade qu’ils avaient pris la route, mais c’était déjà bien trop pour les petits voyageurs qu’ils sont. Une halte ne se ferait pas prier, et ces derniers avaient justement l’occasion qui leur souriaient en arrivant à Brissazlif, un haut-lieu de passage nain du Zagazorn, qui permettraient à nos jeunes expéditionnaires de se reposer un temps soi peu, de se détendre et de prendre quelques minutes pour eux à se reposer et manger un bon repas bien mérité. Thôrumm était vêtu de son armure de Thane, aussi belle que les montagnes, elle avait ses bords dorés. Il portait sur lui sa lourde pioche flanquée du nom de Lirgan, le saint patron mineur nain. Son collier avec comme pendentif une pioche symbolisant le demi-dieu de la mine.
Sa chère et tendre portait son armure de plaque qui avait vu de bien nombreuses bataille, elle avait sur le côté de sa hanche gauche sa hache fétîche qu’elle pouvait récupérer en quelques secondes. Dans son dos il y avait son redoutable bouclier, la caravane avait ses deux magnifiques béliers avec leurs cornes en forme de spirale. Les deux nains avaient leurs chevelures coiffées et tressées, même s’ils étaient voyage ils faisaient attention à prendre très soin d’eux. Dans cette caravane se trouvaient toutes leurs affaires, allant de la simple literie jusqu’à quelques meubles très scrupuleusement choisis pour ne pas trop encombrer. Les deux nains laissèrent cette caravane aux abords d’une auberge, se décidant à aller manger un bon repas et dormir en ses lieux.
L’auberge était grandement fournie, toute de pierre des montagnes aux alentours elle semblait respirer dans un magnifique granite. Elle possédait en sa façade une dizaine de fenêtres ainsi que des volets en bois. Aux alentours il y avait trois maisonnées dont les cheminées expirent une douce fumée. Le lieu de nuit avait une cour accessible que par ceux qui prirent une chambre. A l’intérieur, il y avait un peu de monde, deux caravanes marchandes se trouvaient à l’extérieur et il y avait quelques gardes qui sirotaient une bonne bière avant de partir faire une ronde de nuit. Mummam, l’aubergiste se tenait droit, essuyant des chopes salies par les trois gardes au comptoir. L’auberge disposait de trois tables rondes munis de quatre chaises, toutes utilisaient par des aventuriers de passage ou des marchands itinérants.
“Hop là ! C’est qu’à du monde ici, b’jour tout l’monde. S’exprima Barkrutha en entrant, la porte ouverte par la galanterie de Thôrumm."
Les nains présents dans la salle s’exclamèrent dans un unisson “Baruk”. Le jeune nain entra après sa chère femme, refermant la porte doucement derrière lui. Les deux s’approchèrent d’une table et prirent place attendant qu’on les servent.
“Bon, on va faire une pause ici et on reprendra la route vers Almis demain qu’en penses-tu ? dit Thôrumm”
Le tavernier se rapprocha des nains, essuyant toujours son verre de sa main gauche. il s’appuya sur la table et dit.
“Alors ce soir on v’propose du Dal’gibal, c’vous ira ?”
Les deux nains approuvèrent ce choix.
Dernière édition par Thôrumm BranBolg le Mar 8 Oct 2024 - 11:40, édité 1 fois |
| | | Thordril Hargrund
Nain
Nombre de messages : 153 Âge : 24 Date d'inscription : 25/12/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 72 ans Taille : 1m45 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: D'la bonne bouffe ! [Libre] Sam 5 Oct 2024 - 18:52 | |
| L’hiver n’est pas une saison propice au voyage. Pourtant, ayant traversé de nombreuses aventures, dans les montagnes et les grottes, je ne pensais pas craindre le mauvais temps. Un peu de neige dans les plaines, quelque chose d’acceptable et de largement franchissable pour un nain et son bélier au bon sabot, non? Uzkular en avait vu des choses, et avait foulé les chemins des hauteurs plus d’une fois. Toutefois, c’était sans compter les forgerons, travailleurs de minerais, qui m’accompagnaient.
Nous étions partis pour un court déplacement, il serait abusif d’utiliser le mot “voyage” pour un lieu à 2 jours de monture désormais, dans un village désireux de s’équiper d’équipements en tout genre. Lances, marteaux, épées et armures, mais aussi parures finement décorées. C’était un clan de tanneurs, artisans du cuir et du vêtement, peu riche par rapport à la popularité du clan Hargrund désormais. Leur proposition d’affaire tenait à moitié entre le troc et l’association de nos artisanats. Au premier abord, je n’avais pas été très confortable avec l’idée. L’idée d’associer nos deux clans, alors que nous n’avions à priori que peu de liens, était impensable. Bien entendu, les Hargrund avaient des liens avec d’autres clans, principalement des clans de mineurs, mais cela restaient des ententes purement commerciales. L’or restait au centre de nos intérêts respectifs. Cependant, après en avoir discuté collectivement, nous pensions au moins entamer la discussion avec ce clan de tanneurs, afin d’avoir un premier contact. Un contact commercial, purement destiné à entamer à nouveau des négociations pour une future commande. Des forgerons plus âgés, plus expérimentés, imaginaient que ce clan pouvait devenir un client régulier, privilégié, et qu’il pourrait également permettre de diversifier nos activités, en formant nos apprentis à l’embellisement ou au renforcement de vêtements. Faute de fournisseurs et d’un nain spécialisé dans la confection de vêtements, difficile de garantir un apprentissage d’excellence et harmonieux.
C’était ainsi que nous avions pris la route à quatre, que des forgerons sur leurs béliers et nos affaires. L’une de nos montures tractait une petite cariole, presque pour les enfants, recouverte d’une bâche de cuir et nouée par des cordes en moult points. En la faisant rouler, le bruit d’entrechoquement était caractéristique d’un amas métallique et métallurgique en tout genre, nous permettant d’illustrer nos réalisations. Nous étions partis pour une ennéade en tout: environ deux jours sur nos montures, un jour et deux nuits au sein du village de tanneurs et un retour le lendemain après un dernier repas. Mais nos hôtes, ravis de notre intérêt, ont été très généreux et le repas s’est plutôt apparenté à un banquet, à la hauteur de la population présente. Nous avions donc tardé à nous mettre en route, et la neige s’était déposée devant nous. Je n’avais pas envie de passer une nuit de plus hors de chez moi, hors de mon propre lit, aussi refusais-je la proposition de nos hôtes de nous héberger une nuit de plus. Mes camarades étaient d’accord. Eux aussi étaient impatients de retrouver leurs quartiers, que nous dussions presser le pas de nos montures et passer les portes de la cité en pleine nuit. La route était sûre et bien entretenue, nous n’avions rien à craindre.
Avant de rejoindre la route principale, nous devions tout de même emprunter de petites allées, de petits passages de terre que l’on repérait uniquement par le tassement du sol et l’allure de la végétation, assez écrasée par endroit. La descente fut rude, les béliers progressaient doucement, soucieux de ne pas glisser sur la neige fraîche. Pire, nous avions dû descendre la cariole à la forge des bras, le bélier n’étant pas assez expérimenté et musclé pour retenir à lui seul le poids de la cargaison et de son cavalier dans le dénivelé. Nous avions pris beaucoup de retard, et la route principale n’était pas aussi dégagée que nous aurions pu l’espérer. Il fallait ralentir, avoir un pas actif afin de ne pas avoir trop froid, mais pas un trot rythmé et élancé. Fatigués, la nuit était déjà tombée lorsque nous aperçûmes Brissalif au loin. Hagard, un de mes camarades suggéra de faire halte dans une auberge du coin, et de reprendre la route sous le soleil du matin. Je commençais à protester, mais la faim finit par me convaincre, et je sentais le pas de mon bélier se fait plus léger et sa tête se relever, comme si il sentait d’ici la chaleur d’une étable dans laquelle se reposer. Las, nous entrâmes à Brissalif, à la recherche d’une auberge prête à nous accueillir pour la nuitée.
Nous trouvâmes rapidement une petite auberge pas encore pleine, avec deux chambres, quatre lits, une étable spacieuse et une grange pour les effets personnels qui ne passaient pas la porte. Une fois installés, nous n’avions qu’une hâte: manger raisonnablement, au sens nain, et dormir. Soucieux de ne pas attirer l’attention, nous avions gardé notre pardessus d’hiver, renforcés en laine de bélier, capuche sur la tête. Nos armes étaient cachées, mais on pouvait les deviner à leur forme sous le pardessus. Installés à une table plutôt au fond de l’auberge, j’étais en train de retirer mes gants et de frotter mes mains l’une contre l’autre en attendant les boissons. A la lumière des torches sur les murs de pierre, j’embrassais d’un coup d’oeil le reste de la salle. Elle n’était pas grande, mais bien remplie. Suffisamment remplie pour que son propriétaire, nettoyant ses chopes, soit souriant.
Deux autres nains firent leur entrée après nous, plutôt bruyante, à défaut d’être impressionnante. Ils semblaient coutumiers des lieux, ou du moins assez à l’aise. Je lâchais un Baruk, qui se confondit avec le reste de la salle, avant de prendre une chope bien remplie qui venait d’arriver sur un plateau. Le plat chaud allait bientôt arriver, les odeurs s’échappant du fourneau me donnaient faim. |
| | | Lünn Fût-De-Chêne
Nain
Nombre de messages : 47 Âge : 30 Date d'inscription : 20/09/2020
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 191 ans (An 826:Xème cycle) Taille : 1,43m Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: D'la bonne bouffe ! [Libre] Lun 7 Oct 2024 - 13:02 | |
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Ah, l’Hiver. De toutes les saisons, c’est sans nul doute celle que j’apprécie le moins, pour ne pas dire, pas du tout. Les animaux paissent, mais doivent se restreindre à défaut d’avoir suffisamment de verts pâturages, même par ici, au Sud du Royaume. Les champignonnières elles-mêmes, parfois, rabougrissent alors que le froid mord toute vie. Seules les boissons continuent de maturer, de gagner en alcool, en liqueurs, en arômes. Ces mêmes boissons, nous les Nains, en raffolons particulièrement durant ces périodes de froid, de glace et de neiges, alors que tous nos êtres, pourtant habitués au froid et désirant celui-ci, demandent parfois un peu de l’aide de ces boissons qui réchauffent les entrailles en engourdissent l’esprit. Oh, nous aimons boire, et la boisson est elle-aussi, une offrande du Sixième Fils pour que nous lui rendions hommage et que nous nous rapprochions de lui. A notre manière, nous suivons ses voies, sa voix, sa façon de faire et ses enseignements, bien que nous devions les faire de telle manière que nous devions appauvrir nos assiettes pour en remplir nos godets.
L’Hiver est la période durant laquelle les Fils et les Filles du Sixième Fils ont le plus besoin de mon aide. Alors que les assiettes s’appauvrissent et que les bouillons s’éclaircissent, la communion, l’entraide, la philosophie et les valeurs traditionnelles, ne doivent point en être impactées. Toujours, nous devons festoyer ; encore, nous devons prier ; à jamais, nous devons partager.
Aussi m’étais-je armé de ma plus grande patience et équipé de quelques volailles et autres viandes gelées que nous possédions encore dans l’auberge – sans l’appauvrir de trop mais le partage demandait des sacrifices – et étais-je parti sur les chemins, pour offrir mon aide aux maîtres et maîtresses des arts de la boisson et de la mangeaille. J’offrais le couvert à ceux qui voyageaient ; partageait quelques prières avec ceux qui s’arrêtaient ça et là, dans la neige et le froid ou dans les auberges qui ne désemplissaient point. Et depuis hier, c’était dans celle du fameux Brissalzif que j’avais élu domicile, à seulement quelques kilomètres de ma propre auberge et de ceux de mon clan. Oh, j’aurais souhaité aller plus loin, mais ce n’était point permis, à l’heure actuelle. Non, cela ne m’était point autorisé…
J’avais donc offert une partie des victuailles emportées, laissant l’autre aux soins du gel et du froid. Avec l’accord du tenancier, j’avais placé dans un des coins de l’auberge, un autel avec la relique du Sixième Fils, une nappe, devant une petite tablée, des bols savamment ouvragés ainsi que des chopines, des assiettes, et de petits réceptacles aux offrandes à venir. Moi ? J’étais devant… Passant un linge de crochet sur le visage de Girdon, tout en récitant quelques prières à son intention seule. Bientôt viendrait la communion.
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| | | Thôrumm BranBolg
Nain
Nombre de messages : 8 Âge : 26 Date d'inscription : 22/09/2024
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 140 ans Taille : 1m41 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: D'la bonne bouffe ! [Libre] Mar 8 Oct 2024 - 19:31 | |
| Voici comment se positionner les tables de l’auberge, une était occupée par quatre nains dans un coin de l’auberge qui semblait avoir fait une longue chevauchée durant la journée sur le dos méritant de beaux béliers. Une autre était occupée par un curé et son autel, priant Girdon, le sixième fils de la forge et ô grand demi-dieu, les nains savent comment ces apprentissages les ont porté durant tant de cycles. La troisième comportait trois gardes, équipé d’une belle armure en cotte de maille, l’un avec une masse à deux mains, bien lourde pouvant faire ployer n’importe qu’elle porte en un seul claquement de doigt, le second avait deux haches à double tranchant montrant sa vivacité face à l’ennemi et faisant plier son adversaire par cette ambidextrie. Le dernier possédait une étoile du matin lui permettant de percer d’un fracas une armure de tout type. Sous cet attirail, on pouvait reconnaître un gaucher, dû à l’emplacement de son arme qui se trouvait dans son baudrier sur sa hanche droite. Dans son dos, le perforateur avait une magnifique targe lourde floqué d’un sanglier tout de blanc vêtu. Les autres n’avaient pas d’éléments distinctifs permettant de discerner leurs appartenances, ils étaient sur une table assez proche du comptoir, même s’ils avaient décidé de siroter leurs bières accouder plutôt qu’assis. Les trois gaillards semblaient dans la fleur de l’âge pour un nain, leurs barbes tressées retomber sur leurs poitrines, ces dernières étaient finement décorées de bronze pour le trancheur, de cuivre pour le piquant et de fer pour l’assomeur. Le guerrier aux deux haches portait un pendentif d’Ikthor, signe de son amour pour le premier.
Thôrumm et Barkrutha était aussi à une table assez proche du comptoir, mais ce sentiment déplut profondément à la naine qui toisa un peu tout le monde dans la salle. Thôrumm quant-à-lui resta les mains jointes sur la table, le nain posa sa pipe sur la table et vida son contenu utilisé sur la table en la tapotant par le côté ouvert afin de faire tomber les cendres. Il la retourna et la posa, puis mit sa main dans une besace à son ceinturon où était entreposé la statuette pour chaque fils, hormis Lirgan qu’il avait autour de son cou, ainsi qu’un petit pochon d’herbe à pipe. l’Altrommi sortit ce paquet et en plaça, finement, dans sa pipe qu’il alluma de quelques coups de son briquet. Il la mit à sa bouche et en tira un bon poumon, la fumée retomba en plein dans ses bronches, le thane recracha largement par ses narines. Le Dawi vécut une sensation qu’il chérissait tant, un sentiment de bien être se fit sentir en lui, le libérant quelques instants de tout ce carcan habituel, le dawi soupira lourdement à cette sensation.
Barkrutha de son côté, ne resta pas longtemps assise, se libérant dans ses pensées pendant quelques instants, une idée lui trottait dans la tête. La longue route lui semblait interminable, puis passer par la Nerania la laissait supposer que ce repas pouvait être le dernier. Mais cette idée ne se fit ressentir que quelques instants. De ses petites jambes, la bavette se tourna vers les gardes au comptoir et se dirigea vers eux d’un pas ferme comme elle avait l’habitude d’avoir quand une idée la faisait lourdement marmonner. Ses bottes se confrontaient au sol pierreux de l’auberge. Elle portait en son ceinturon sa hache fétiche qu’elle se servait pour défendre les mines de toutes les engeances dont elle pouvait connaître, en son dos se trouvait un magnifique petit écu floqué d’une gueule d’ours brun. Lorsqu’elle arriva à hauteur des guerriers, elle s’accouda à son tour et les toisa, puis détourna son regard vers le tavernier.
“Une amb’ée pour mwê si’ te plaît. Le tavernier s'exécuta sous les dires de Barkrutha et une pinte lui fut donné, elle le remercia d’un grand hochement de tête et tourna son regard vers les braves guerriers qui l’accompagnaient désormais, eux avait une bière qu’à moitié pleine, c'était moitié pas assez. Pa’ Ikthor, me voilà avec des copains ! D’où venez vous les ba’bus ? Mwê, j’su originaire d’Almis, j’tais à Kirgan durant la verte. Moi j’su Barkrutha MasseDur et cui-là ! Elle pointa en direction de Thôrumm. C’mon lié”
Les nains, en plein dans leurs discussions de tueries d’ennemis se virent couper par la naine, et c’était peu dire. Celui avec la grosse masse blablatait allégrement sur la manière dont le guerrier avait servi Hardrek lors de la reconquête d’Almis, comme il en était fier, il y repensait encore dans le petit village de Gromgrund à défoncer de la verte à grand coup de bras, être submergé par tout leur sang. Celui avec ses deux haches, quant-à-lui, propageait ses mérites concernant la ville de Kirgan, et c’était peu dire, il tranchait, découpait, décapitait à tour de bras, le tueur faisait ça comme personne. Pourtant, celui qui avait le plus de mérite était très certainement le dernier, le guerrier en avait vu des vertes et des pas mûres, entre la retraite de Kirgan, la reprise d’Almis et la reprise de Kirgan, beaucoup de sang avait été versé, des trois c’était lui le plus vieux, sa barbe ne trompait pas. Tous trois avaient bien servis dans l’armée et qu’ils s’entendaient bien ces trois là !
“Par Ikthor ! Une guerrière ! prononça en Khazalid le guerrier aux haches. Eh bah ! J’espère que vous avez fait bonne route ! Et que les sept vous protégeront pour le reste du périple, moi c’est Glakdrath, Glakdrath TrancheHache. Je suis originaire de Lante.”
“Lomdig DeuxMains. Prononça le guerrier à la masse, tapant de sa main droite sur sa poitrine, légèrement renfrogné d’avoir été coupé durant son long discours. Je suis né à Ki’gan, mais déso’mais mon clan est à Lante.”
“Mwê c’est B’o’d’eth PiqueFort, j’su originaire d’Almis, j’tais au cinquième et twê ? J’su arrivé à Lante avec mon clan aussi !”
“J’tais au t’oisième ! Bon ! C’vous dit qu’on se réunissent pour ce soi’ festoyer un peu ! Elle pointa du doigt en direction de Lünn, J’su sûre qu’on va bin s’muser.”
Pendant ce temps, Thôrumm continuait à tirer sur son herbe à pipe quelques instants. Appréciant chaque bouffée et se laissant porter dans ses pensées. Il se leva, d’un pas apaisé et se rapprocha du prieur qu’il scruta pendant quelques instants en train de prendre soin de son autel. Il admira la manière dont le nain avait accoutumé à accomplir sa tâche, doucement et en prenant le plus grand soin du sixième. Le jeune thane replongea sa main dans sa besace et en sortit une petite statuette, une sorte de pinte en bois faite main lorsqu’il était plus jeune, il la posa d’un geste simple sur la table et prit place sur le tabouret qu’il avait devant lui. Il tira très profondément sur sa pipe puis souffla la fumée en l’air.
“Alo’s comme ça vous êtes un adorateur du sixième ? Le jeune nain esquissa un long sourire et poussa délicatement la pointe vers le prêtre de Girdan, son accent était moins prononcé que celui de sa liée, mais il l’était quand même vachement. J’en ai une pour les b’aises, ma préférence va pou’ l’un des jumeaux, je ne m’en cache’ai pô, mais je les aime tous du plus profond de mon cœur, et c’est peu dire. Je suis Thôrumm, Thane du clan BranBolg et mineu’ à mes heures perdues. Un plaisir de vous rencontra. Un large rictus se forma sur les lèvres du Thane, le nain tendit la pipe vers le prêtre, puis il reprit. On fait route vers nos origines avec ma liée, Ah Almis … Elle me manque tant si vous saviez. Qu’est-ce qui vous amène ici ?”
“Eh tou’ le monde, interpella l’auberge de sa grande voix Barkrutha. Et si on réunissait les tables ensemble, j’ai l’imp’ession qu’on est trop dispe’sé ici.” |
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