¤ Nuit révélatrice ? | PV

La nuit, cette belle et douce lune venait de dérober au soleil sa place. Le noir amblant donnait l'incapacité de voir quoi que ce soit sauf ce splendide croissant lumineux dans ce ciel au milieu de ces beaux points que l'on appelait "étoiles" nous laissant bouche-bée devant ce magnifique spectacle que l'une des mille et unes merveilles de ce monde nous dévoilait. Notre petit récit ce situe à l'ancien lieu de sa bannissions : le marais drow, Faélia. Eaux boueuses, arbres morts, végétation inexistante, le néant absolu. Demoras n'en attendait pas moins de son ancienne résidence. Peut-être bientôt sa nouvelle ? A vrai dire, il revenait pas à pas vers la société drow et à chaque pas, son cœur étant devenu un organe sensible et sentimentale qui ne lui servait à rien, seulement à éprouver l'amour, la pitié ou encore l'amitié, revenait à son état normal : l'obscurité. Ayant été entre la sagesse et le chaos, il demeure à présent absolument violent et ravageur, rien ne peu l'arrêter, non rien ... Il reste toujours au sommet d'une dizaine de millier de cadavres avec son œil rouge comme la couleur du liquide qui coule dans ses veines, son sang. Cet être ne ressent rien, on le prétend immortel mais serait-ce vraiment faux ? L'immortalité divague-t-elle dans son sublime corps d'homme ? Bonne question, Demoras n'a jamais vu son sang couler depuis son existence et selon lui, ce n'est pas aujourd'hui que quelqu'un allait le blesser. Son torse ne montre aucune ouverture, son visage non plus et ses autres parties encore moins, aucune cicatrice, pas de blessure, rien. Pourtant nombreuses sont les fois ou un homme à pointer son arme vers lui et s'est lancé au combat face à la mort. C'est un vrai démon, personne ne pourra dicter sa puissance, elle est sans limite. Enfin, c'est ce que pensent les personnes ayant succomber à sa lame., au paradis. Mais revenons à son devenir, il vagabondait dans cet endroit sombre et lugubre à savoir, pour la première fois, ce pourquoi il daignait montrer sa majestueuse présence. Ses talons créaient toujours ce même bruit, un cliquetis agaçant. Évitant toute sorte de racine d'arbre, il continua de suivre le rythme de ce marais et le longea jusqu'à le traverser sans qu'une seule goutte ne l'atteigne. Il s'ennuyait à mourir, mais que faisait-il ici ?

Le Chaos, la seule raison de sa présence, il voulait intégrer le chaos après avoir succomber à la défaite des Silencieux, il voulait le servir lui, ce dieu puissance que l'on appelait "L'Unique". Il voulait redevenir un être dépourvu de sentiment, il l'était déjà mais son but était de rependre le mal sur cet univers trop bénéfique, piller, voler, tuer, ces trois mots étaient les seuls dans son esprit étrange. Demoras attendait cette personne au nom absolument inconnu, surement l'un de ses prochains supérieurs, aucune idée mais rien n'affirme que le Chaos lui ouvrira obligatoirement ses portes, il fallait surement réaliser un fait ou faire quelque chose considéré comme une épreuve, certainement. Il continua sa petite route à traverser ces arbres au branches nues, il voulait en finir avec cette histoire et rapidement. Qui sait, peut-être que Brylyan, sera présent à cette petite cérémonie. L'occasion rêvée. Peut-être n'acceptera t-il pas son entrée, le rejettera une seconde fois. Pour l'instant, l'essentiel était de se concentrer sur son but, le Chaos. Mais pourquoi voulait-il à tout prix y accéder ? Aimait-il vraiment tuer ? Apparemment, oui. Demoras posa ses mains sur sa chevelure et la contourna. Celle-ci tombait sur son torse nu laissant montrer sa rangée de muscles peu impressionnante mais suffisante pour faire fuir quelques hommes voulant sa peau, il fallait dire qu'ils étaient trop nombreux, un pays entier surement. Demoras n'aperçut toujours pas l'homme qu'il cherchait, il ne voyait que ce noir absolu. Il poussa un long soupir puis continua de tourner ses yeux cherchant l'homme qui l'obligeait à venir affronter le danger.

Demoras posa sa main sur le fourreau de son épée accrochée dans son dos et sortit sa lame. Un petit nuage de poussière apparut au même moment que son arme créa cet énorme bruit métallique. L'assassin n'était pas convaincu quand il mettait les pieds chez un ennemi, pas par peur mais seulement pour avoir le plaisir de se battre. Oui ce plaisir que lui procurait sa lame quand elle transperçait le ventre de ses adversaires. Après avoir passé quinze bonnes minutes, il aperçut une ombre près de lui, à vrai dire, Demoras s'attendait à voir plus qu'une personne. Il marcha vers cet homme, rangea son épée dans son fourreau pour montrer qu'il ne voulait rien à cet homme. Il se tenait à présent devant lui, regardant sa haute carrure. Il ne craignait pas cet homme et sembla un minimum heureux de le servir. Il avait le physique d'un guerrier mais avait-t-il un coeur comme tout ces enfants du Chaos ? Il le regarda puis se présenta en son honneur.

« Bonjour maître, je me présente, Demoras. Vous devez surement savoir ce pourquoi je suis ici. »

Je suis calme, paisible a ma façon, mon visage est a l’image du SIEN. Mes yeux d’un bleu doux, pure et presque trop attirant, ne sont qu’une des nombreuses armes que la nature m’as offert. Un prédateur, certes, mais si ce dernier n’as rien pour attirer ses proies, c’est bien plus délicat de s’approcher n’est’il pas vrai ? Je suis beau à ma façon, charismatique par éducation, j’impose le respect sans rien faire pour ça… c’est ainsi, je n’ai jamais cherché l’immortalité et pourtant je la possède… étrange destin qu’est le mien.

Je ne porte pas mon armure, à la place, j’ai un pagne long, rouge, soyeux malgré le bord taché par la croupissure du lieu. Mes bottes en dessous arrive a hauteur de cuisse et je portais un pantalon noir… mais cette toge laissant voir la totalité de mon torse, me semblait une parure plus qu’agréable. Des dorures étaient brodées et une épaisse ceinture la maintenait en place. Une épaulière de métal et de cuir se prolongeait tout le long de mon bras jusqu’as ma main. L’épée dans mon dos était accompagné de mon bouclier, écu énorme me protégeant de l’épaule jusqu’au genou. Je n’avais pas besoin de plus… ici je ne risquais pas grand-chose… Le marécage est en partie chez moi.

Une personne approche, il ne se rend pas compte de ma présence tout de suite mais quand il le fait je l’observe. Le chaos murmure… il susurre de sa voix qui force mon cœur a battre plus vite, mon pouls s’affole alors que je me penche en avant, l’écoutant pourtant en mémorisant chacun de SES mots a LUI. Lentement je me reprends, ma voix grave s’élève alors, aussi clair et limpide que mon verbe.

« Oui… IL m’a dit que tu viendrais… et tu es la. J’en déduis que tu sais vraiment ce que tu veux… »

Je me redresse, me levant alors que je repousse d’une main les plis de mon habit. Ma voix reprend son cours, de marbre comme toujours.

« Qui t’as parlé de lui ? Qui a osé ? Donne-moi son nom et nous continuerons ensuite à parler de ce qui te concerne plus directement. »

Je ne sais pas qui a oser agir sans ma permission, mais je lui arracherais chaque os et le laisserait vive dans une espèce de souffrance, un corps moue et gélatineux en guise d’unique réceptacle. Le tuer ne servirait à rien, il ne pourrait pas réfléchir quand a la stupidité de son acte. La souffrance de se voir ainsi affligé de membre inerte serait un rappelle continue a sa faute. Je n’en conçois aucun plaisir, mais ce qui doit être fait sera fait.

J'avais bien faire de venir ici, le chaos m'intéressait et à savoir que c'est cet homme que j'allais servir, je me réjouis. Mais pourquoi ne vois-je donc pas ce drow, Brylyan. Ce n'est pas grave, j'aurais la chance de le revoir un autre jour, si je fais parti de cette communauté. Mais à quoi bon ? Pourquoi dois-je tellement m'obstiner à y entrer ? Pour faire couler le sang de ma lame poussiéreuse, détruire. Rependre le mal dans cet univers déplaisant. J'aime sa, ça me procure une étrange sensation, un bien fou. Demeurer sur une montagne de cadavres, c'est si bon. Je regarde cet homme de mes yeux envouteurs, ce doit être Arashkam, je m'approche lentement de lui, à chaque pas j'ai l'impression de m'enfouir dans les ténèbres et il faut dire qu'il est un peu attirant. Le vent frappe mon torse nu et mes pieds s'emmêlent dans cet eau boueuse. Je ne ressent ni la peur ni la colère mais je ne me vois pas, moi, être soumis à un maître. Ce sera sans doute une première. Mes cheveux volent au vent violent, ma chevelure mauve que j'ai depuis ma soixantaine année d'existence. Cet homme à une voix aussi sombre que mélodieuse, je l'apprécie déjà. Mais cela ne se résume surement pas à une simple discutions pour accéder au Chaos, mais rien ne m'arrête, absolument rien. Mes muscles sont médiocres, j'ai honte de montrer mon torse. Mes yeux me guident dans ce noir démoniaque. Une chance que mes pouvoirs me permettent de voir le noir comme le jour. Mon regard se réfère à ma chevelure, même couleur. Mon gant bleu me cache d'une main horrible que je n'ose même pas montrer.

Je me posa devant mon maître, mes pieds étaient bloqués dans cet boue, c'était à peine si j'avais l'impression de m'enterrer moi même. Je le regard d'un œil songeur. Est-ce vraiment mon choix de servir le dieux du Chaos ? Suis-je vraiment voué à la destruction de ce monde étrange ? Pour moi, tuer c'est vivre et si j'ose me déplacer dans un endroit aussi répugnant que obscure, j'ai une bonne raison. Les silencieux avaient tout perdu et nous nous étions fait écrasé comme des mouches par la marine marchande, dire que je recherchait l'immortalité, cet homme la possède, je sens son aura destructeur vagabondant dans son esprit. Si je devais me battre contre Arashkam, ce serait un échec cuisant et jamais de ma vie je n'ai perdu un seul combat. Je sais qu'il parle au chaos, ce ne doit pas être la seule personne qui l'entend. Je m'approche encore plus près de lui nous laissant une marge d'espace de trois mètres. J'ai laissé mon cheval à l'écurie, je n'en aurait pas besoin, il ne me sert à rien mais pourtant je ne peux pas le laisser comme ça. Peu importe, cette bestiole est immature et elle ne m'est d'aucune utilité, je la vendrais à un marchand qui voudra bien me l'acheter. Mais la n'est pas la question. L'homme m'avait parlé, il m'avait demandé d'où je connaissait l'existence du Chaos. C'était un marchand ambulant qui m'en avait parlé et il faut dire qu'il m'avait bien servit.

~~~

C'était un soir comme les autres, je me baladais dans une ville tranquille je ne sais ou. Je ne me rappelle plus de l'endroit ou je me situais, c'était la nuit, le marché n'était pas encore fini et je me baladais dans ces ruelles, mes pas ne couvraient pas le bruit des hommes à crier leurs ventes. Je jeta quelques brefs coups d'œil au différents objet, équipement et nourriture qui pourrait m'être bien utile. C'était ennuyant et je ne chercha pas à m'attarder sur ces choses sans importance. Je fila à la taverne du coin, un endroit assez fréquenté, je me posa près du contoir et regarda la serveuse qui me jetait des regards séducteurs. Je n'osa même pas lui adresser la parole et me plongea dans mes pensées, la femme me proposa une petite bière que je refusa en lui expliquant que je détestait boire. Je me releva et parti de cet endroit en soupirant d'être là. Je m'en alla. Je m'apprêtait à rentrer chez moi quand je vis une calèche, surement un autre marchand qui voulait me persuader de leur acheter un objet. Je continua ma marche quand il me regarda d'un œil noir que je n'apprécia pas. Ensuite, les chevaux qui tiraient sa calèche s'arrêtèrent, je pensais que c'était simplement la fatigue mais l'homme vendeur descendit de ses montures, il s'approcha de moi et me demanda si je faisais parti de l'Ordre du Chaos. Je le regarda stupéfait et je lui demanda de m'en informer plus à ce sujet.

« Sont louche ces types là. Faut pas trop les fréquenter mais si vous voulez que je vous en parle, je vais le faire. »

« Oui dites en moi plus. »

« Je ne sais pas grand chose mais ces gens la il vénèrent qu'un seul dieu, le dieu du Chaos, soit disant. J'ai vu, à Diantra, un homme au yeux étrangement bleu, il ressemblait beaucoup à ces gens la. Il s'appelait Arashkam. Mais faut les éviter, ils pillent, volent, tuent et toutes autres torture. Ce sont des vrais démon ! »

« D'accord, merci. »

~~~

Et c'est donc de là que je l'ai su. Je me suis ensuite rendu au marais de Faélia car je savais qu'un nouvel endroit venait d'être créé, non loin des terres des elfes noirs. Abyssea. C'est donc pour de là que je connaissait l'existence même du Chaos mais je ne sais pas les plus fins détails. Je savais aussi que cet homme en face de moi était le plus haut placé dans cette "guilde". Je posa mes yeux sur son visage et m'aperçut qu'il les même yeux que l'homme le disait. Je ne lâcha pas mon œil des siens et ne ressentit pas la peur m'envahir, je ne savais pas moi même qu'est-ce qu'était la peur. J'entendit une seconde fois sa voix obscure et mit un peu de temps avant de réagir. Ma main se posa sur mon arme non pas pour me défendre mais seulement si cet homme me prenait pour l'un de ses jouets. Je ne ressentait rien pour lui, ni l'horreur, ni l'angoisse, rien. Mon visage resta neutre au plus haut point. Je retira lentement mon gant laissant à decouvert une main ou toutes mes veines se joignaient, toute mon énergie reposait sur cette main et si celle-ci se détachait de mon corps du à un combat, ma magie disparaitrait aussitôt. Mais ce gant n'était pas la pour seulement cacher cet horreur, il me servait de bouclier au cas ou une lame oserait frapper mon épaule. Seulement il y a un faille dans ce systèmes, un point si petit que si on perce ma peau à ce petit point precis, mes pouvoirs tout entiers disparaitraient. Mais bon, j'était malheuresement formé comme ça. A ce moment la, je réagis.

« Un marchand m'a parlé de l'existence du Chaos et du dieu que vous servez maître. Je ne suis pas là en ennemis et je compte bien intégrer votre Ordre. Vous n'y voyez pas d'objection ? »

J’écoutais son récit avec une expression inerte, le pauvre devais croire que soit l’histoire me passionnait, soit elle m’ennuyait fermement. Le marchand n’avait prit aucune précaution… Il mourrait, il n’était donc pas au courant des règles que nous observions pour tenter d’être discret ? De toute évidence il n’était pas des nôtres, ainsi l’on commençait à me connaître un peu trop à mon gout ?! Il devenait primordiale que mon visage change quelque peu la prochaine fois que je me rendrais a Diantra. Dommage, moi qui avait promis à Alyaa que nous nous y rendrions ensemble pour passer un peu de temps avec elle.

« Tu compte rejoindre les nôtres n’est ce pas ? Je vois … mais sais tu que ce n’est pas toi qui choisie ? Que chaos est bien plus lunatique que tu semble le croire ? »

Ma main se posait sur mon menton, pourtant, bien que mes yeux se plongent dans une intense réflexion intérieure sur le sens de tout ceci, mon visage restait immuable, éternellement figé en cette absence d’émotions.

« Pour ma part, je ferais ce que j’ai fais pour tout ses enfants… Je te guiderai et IL choisira si il t’accepte ou non. »

Je le regardais plus profondément.

« Être présomptueux n’est pas une qualité ici mon jeune ami. Mais ne me nomme pas maitre, quand bien même je suis le roi d’Abysséa plus par popularité envers les miens que par un réel sans bleu. Nous sommes tous égaux Demoras. »

Je me tournais, marchant en regardant le sol, le laissant me suivre sans moi même vérifier sa présence.

« Mais dit moi… que sais tu exactement de LUI ? Que sais tu donc de NOUS ? Qu’elle folie te prend de vouloirs frayé avec la mort et d’où te viens cette étrange dévotions pour un dieu don tu ne sais rien ? Aurais tu donc été abandonné par les Dieux indigne aux point de n’avoir pas hésité en entendant parler d’une alternative ? Sais tu que chaos n’est ni juste ni bon ? La vie en elle-même est injustice Démoras… »

Malgré mes paroles rien, non rien ne trahissait que j’eu pu avoir un soupçon d’émotion, pire encore, je n’en avais réellement aucune.

Pourquoi devais-je toujours intervenir dans les moments les plus critiques ? J'étais à présent prisonnier d'un avenir proche qui allait me plaire. Je ne vivais que pour voir le sang couler sur le sol, ce liquide rouge qui maintenait mes raisons de vies. Mon récit semblait l'ennuyer en tout point, en tant normal, je déteste que l'on se paye ma tête mais comment attaquer l'homme qui me fournira, peut-être, un chemin sans retour vers la destruction. Me battre au côté de la mort, devenir le serviteur du dieu du Chaos, je n'avais jamais été soumis à aucun dieu de Miradelphia, ni même Tari n'avait pas réussit à me faire prosterner sous sa volonté, ne disons pas que je suis un dieu, au contraire, mais ma vocation est bien choisie, le chaos est mon but ultime ! C'est de LUI donner des âmes afin qu'il ressuscite qui me rend heureux, planter mon épée dans le corps de mes victimes, triompher sur une montagne de cadavre dépiécés, quoi de plus beau ? Mon âme et mon esprit étaient à présent scellé pour une seule personne, la seule qui ferais changer mon destin, la divinité, la seule, à qui je vouerais ma vie : le dieu du Chaos. D'ailleurs je ne me rappelle plus si ce marchand m'avais parlé de ce qu'ils faisaient. Non, pas à ma connaissance. Et dire que mon sang avait été souillé par une humaine m'empêchant de devenir un drow pur, absurde... Mes parents n'étaient pas morts mais se cachaient au fin fond de cet univers magnifique. Je devais les retrouver, et les tuer. Un drow et une humaine vagabondant, cela peut s'avérer assez difficile comme but, mais pour l'instant je devais me concentrer sur la personne se dressant devant moi et dictant des discours incompréhensibles. On m'avais parler de lui, cet humain, fils du chaos. Il semblait déterminé à donner la vie à son père afin qu'il mettent fin à cette guerre en éliminant toutes personnes se mettant en travers de sa route. Alonna était l'endroit ou la guerre avait commencé mais je n'avais pu me battre au service d'un des hommes.

Il me parlait, me demander diverse choses dont je ne m'empressai pas de répondre. Je savais que ce n'étais pas cet homme qui allait décider de mon entrée mais le dieu du Chaos, lui même. Quel honneur... Un choix bien décisif, je devais faire mon entrée au Chaos, je devais découvrir Abyssea et les légendes qui y trainaient. D'ailleurs, on m'a parlé de plusieurs hommes qui s'étaient aventurés en ses terres et qui n'y sont jamais ressorti, mais je n'avais pas plus de précision, juste un petit extrait de ce qui s'y tramait. Je ne pouvais pas savoir quand est-ce que cet homme allait faire ce qu'il disait. Mais je n'était pas pressé, juste je jubilai à l'idée de vivre tel un homme égaré du monde des vivants, rejoindre la mort et se battre à ses côtés, anéantir les êtres faibles de cet terre parfaite, ce paradis qu'est Miradelphia. Je n'étais pas né d'ici, je n'en savais pas moins comment j'étais entré sur cette planète qui étaient inconnue par toute les cartes. Je me rappelais juste que j'étais accompagné de trois hommes et une fille. Ils avaient perdu la vie à mon entrée ici, je ne sais pas si ils étaient mort ou portés disparu, mais quand j'ai posé mes pieds ici, ils n'étaient pas à mes côtés, surement que quelque chose les empêchait d'entrer dans ces terres prospères, ou bien étaient-ils tombé dans un autre coin de cet immense endroit... impossible de le savoir, moi qui avait maintes et maintes fois cherché à comprendre le fonctionnement de cet univers par divers moyens, je devais me soumettre à rester dans le manoir que j'avais à disposition. Mais revenons à l'homme aux yeux livides et sans expression. J'étais prêt à m'emparer de ma lame poussiéreuse au cas ou il tentait de lancer un assaut sur moi, ces derniers temps elle ne m'avait pas trop servi, je n'avais pas trop eu le temps de me battre dû à mon indisponibilité. J'avais oublié quelque chose de primordial à la Dross, quelque chose qui pourrait me couter cher si quelqu'un le trouvait, c'était un collier que je gardais toujours sur moi. Ne cherchez pas à en savoir l'histoire, vous resteriez la pendant deux jours entiers.

Je regardais cet homme dans l'espoir d'être le plus précis à ses réponses. Mais que savais-je du dieu du Chaos ? Que savais-je de LUI ? Qu'il était une divinité dans Miradelphia tel les autres ? Non... C'était bien plus que cela, bien plus qu'un simple dieu, un univers tout entier à sa disposition, ce n'est pas un dieux, je devrai dire que c'est le Dieu des Dieux ! Mais ce n'est que de simples informations que j'ai eu grâce à des espions. Des espions qui m'avaient bien aidés mais qui avaient gouté à la mort ensuite. L'homme continuait à me ruer de question que je m'empressai de répondre afin de garder une bonne réputation auprès de lui. Le fils du Chaos en personne sous mes yeux. Les dieux, un bien grand mot, ils n'avaient jamais voulu de moi auprès d'eux, même Tari la Déesse de la mort m'avait rejeté tel un pion au milieu des autres... Mais je n'en étais pas un, je détestais cette vision des divinités, je détestait les maître de ce monde qui ne savaient pas voir ce qui est bon de ce qui ne l'est pas. Mais LUI savait tout cela. Il savait choisir ses enfants, et c'est donc dans le berceau de la mort qu'ils éliminent leurs victimes une par une pour donner à leur père la façon la plus radicale de ressusciter. Détruire des milliers de vie pour la donner à une autre, c'est un doux requiem non ? Mon corps est réservé à la plus bonne personne de ce magnifique endroit : Le Dieu du Chaos ! Je devais lui répondre, mais que savais-je réellement de lui ? Je m'aventure vers la Mort sans même savoir ou elle est ? Suis-je aussi bête que cela ? Non... Je savais plusieurs chose sur LUI. Du moins, des explications rationnelles pour ne pas me rendre ridicule.

« Qu'est-ce que je sais de LUI ? Tout et n'importe quoi... IL est une divinité bien importante dans l'histoire des Enfants du Chaos, sans lui personne n'a de but à Abyssea. IL est le maître de la Destruction, du Chaos et du Neant, il guide ses enfants vers la félicité de son don éternel, il les guide à travers Miradelphia ou il est maître, il leur donne le pouvoir de tuer, de tuer sans rompre. IL est le plus fort, le plus doué de ces terres. Dis-je en guise de réponse, je savais que cela serait suffisant, donc je n'en rajouttais pas. Les autres dieux ? Cette bande d'idiots qui n'ont jamais voulu de moi dans leur culte ? Pourquoi devrais-je me mettre à genoux devant eux alors qu'il ne le font pas ? Je sais utiliser la mort à bon escient, je n'ai pas peur d'elle, elle est mon amie. D'ailleur je la considère pour quelqu'un et non quelque chose... »

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