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 Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar }

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Letha
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MessageSujet: Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar }   Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar } I_icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 13:25

Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar } Letha12

    { Prénom & Nom } Letha Dame

    { Âge } 17 ans

    { Sexe } Féminin

    { Race } Humaine

    { Particularitée }
    Letha porte autour du cou une chaîne d'argent discrète auquel pend une grosse chevalière en or massif. Celle-ci fut taillé pour un gros doigt boudiné, aussi Letha ne peut pas l'enfiler sans le perdre. Il repose entre ses seins et, à moins de la déshabiller, vous aurez peu de chance de la voir.


    { Alignement } Communauté de la lumière

    { Métier } Soeur de l'ordre d'Othar

    { Classe d'Arme } Corps à corps & Magie

    { Equipement }
    Letha est bien trop frêle pour tenir une épée et la manier correctement. Il en va de même pour toutes les autres armes habituelles tels que le cimeterre ou la hache. Aussi, ne souhaitant pas s'encombrer d'armes qui pourraient se retourner contre elle, mais ne tenant pas à paraître désarmée, elle porte son instrument de défense dans un fourreau accroché à son dos. Cette arme fut taillée dans un des bois les plus durs d'Anaëh, elle mesure environ 1m30 et est entièrement gainée de lanière de cuir tressées autour du bois, offrant une bonne prise à son utilisateur. Détail invisible, a environ quinze centimètres de chaque extrémitée se trouvent respectivement une bande supplémentaire au-dessus des autres, en empoignant l'arme à cet endroit et en tirant d'un coup sec, vous verrez apparaître deux pointes en acier très aiguisées. Letha n'a jamais eu l'occasion de les essayer lors d'un combat, mais elle sait s'en servir et n'hésitera pas si le besoin s'en fait ressentir. Les coups en deviendraient encore plus surement mortels.
    Les maigres possession du moine se limitent à une petite sacoche contenant une gourde d'eau, un quignon de pain, un petit couteau repliable et usé, une petite bourse de cuir où elle garde son argent - un souverain et deux ou trois écus - une tenue de rechange et, une cape noire qui lui sert aussi bien à se dissimuler que de couvertures pour les nuits froides. Puis, bien sûr, il y a la précieuse lettre.


    { Description physique }
    Letha fait partie des personnes classées dans la catégorie "beauté négligée" et c'est, ma foi, entièrement volontaire. Pendant son enfance, on ne cessait de lui répéter qu'elle avait une chevelure royale tant ses cheveux étaient doux, soyeux et, reflétaient toutes les nuances des couchers de soleils. Un accès de fureur ? L'envie de ne plus être considérée comme une petite princesse ? Ils sont désormais coupés aléatoirement à l'aide de son petit couteau et le plus souvent sans miroir : elle coupe les mèches qui la dérangent. Une frange couvre ainsi son front et, des mèches irrégulières entourent son visage. Appréciant néanmoins le poids des cheveux sur son épaule, elle conserva pour les mèches de l'arrière une certaine longueur qui lui permet de les tresser et de les laisser reposer sur son épaule - la gauche le plus souvent. Son visage porte encore les rondeurs de l'enfance, que même 11 ans chez les moines d'Othar n'ont pu altérer. Ses joues sont rondes et parsemé de taches de naissances. Son nez est long et droit, puis rebique légèrement lui donnant un petit air malicieux. Ses lèvres pleines et pulpeuses sont d'une couleur rosée s'accordant au reste de son visage. Puis, ses yeux... Deux iris si noires qu'elles se confondent avec la pupille. Est-ce eux ? Ou les fins sourcils qui les surplombent ? Toujours est-il que le visage de Letha est d'une expressivité rare. Incapable de cacher ses émotions, peur, émerveillement, méfiance... Vous pourrez lire en elle comme dans un livre ouvert.
    Letha n'est pas très grande, elle mesure environ un mètre soixante, mais sa croissance ne semble pas encore tout à fait terminé. Elle ne connait pas encore très bien ce nouveau corps et ne conçoit presque aucune pudeur le concernant, comme l'enfant qu'elle était il y a quelques années à peine. Sans qu'elle ne soit filiforme, ses formes se font très discrète, toutefois présente pour qui les chercheraient. Ses longues jambes sont fuselées par la marche et sur son ventre sont tracés les marques - pour certains, disgracieuses - de l'exercice pratiqué au cours des dix dernières années passées au monastère.
    Hormis dans l'art du combat, les Soeurs avaient pour habitude de dire de Letha qu'elle avait deux mains gauches. Grande rêveuse cela fait d'elle une femme très très maladroite, qui avec le temps, a appris la prudence, celle-ci lui permettant à peine de pallier à cet handicap des plus importants.


    { Description mentale }
    Les nerfs à fleur de peau, vous lirez en elle comme en un livre ouvert. Letha est en proie à des émotions très fortes qui apparaissent instantanément sur son visage et, elle peine énormément à contrôler ses émotions, larmes, colères... Elle n'est pas de ses gens qui réussissent à se cacher des autres - et ce n'est pas faute d'essayer. Elle a conscience de sa vulnérabilité, mais a bien du se faire à l'évidence, " Elle est humaine " et donc pleine de défaut. Bien loin de ce qu'elle appelle par exemple "La perfection des elfes". Elle leur voue une totale fascination sans jamais en avoir rencontré un, seulement par les récits qu'on lui en a fait. Toutes ces légendes, un peuple en accord avec la nature et tout le reste... Sera-t-elle désabusée ? Letha est une grande rêveuse, elle se prend à rêver de forêts interminables, de paysages merveilleux et de créatures légendaires. Ecoutez la parler des dragons et vous serez peut-être convaincu qu'ils existent. Elle rêve aussi d'aventures, de rencontres et d'amour fous tel une enfant, mais personne encore n'a posé ses mains sur ses épaules et plonger ses yeux dans les siens pour lui dire "ça suffit Letha, ce à quoi tu rêves n'existe pas". Alors, elle continue le rêve... Eternelle optimiste, elle croit au destin et répugne à croire aux simples coïncidences ? Est-ce un défaut que de trop réfléchir aux possibles liens entre chaque chose ? Puisque tout est écrit dans le grand livre de l'existence, tout doit être utile à quelque chose. Donc chaque mauvaise chose en amène forcément une bonne. C'est de la pure logique. Une logique tordue mais de la logique tout de même. Letha est passé maître dans cet art, cherchant toujours le pourquoi du comment, toutes les répercussions possibles ou diverses scénarios d'aventures. Se rend-t-elle seulement compte qu'elle vient d'en commencer une qui menace d'une part de l'emmener à la potence. Seul domaine pouvant lui faire oublier ses rêveries : le combat. Lorsqu'elle porte son bâton, elle n'est plus capable de réfléchir à autre chose que : Comment se débarrasser efficacement de mon ennemi sans essuyer ses coups ? Elle prend aussi sa tache très au sérieux, mais ne sait pas où chercher donc continue comme si de rien n'était. Insouciance, Insouciance...


    { Histoire }

    "Non, honnêtement, je ressemble à quoi ?"

    "Tu veux vraiment que je te dise ?"

    "Oui !"

    "Tu es sûre ?"

    "Thomas..."

    "Tu ressembles à une godiche dans un bouquet de fleur rose renversé."

    "C'est très moche hein?"

    "Bah oui..."

    "Je suis d'accord avec toi".

    Letha tournait et retournait sur elle-même devant la psyché dans sa robe rose haute couture que sa mère disait avoir payé "les yeux de la tête" ce qui constituait un véritable mystère pour sa fille puisqu'elle avait toujours ses yeux. A coté d'elle, Thomas, son frère de deux ans son ainée avec qui elle était très complice... pour le pire bien sûr et surtout pas pour la définition du "meilleur" de la haute bourgeoisie à laquelle ils appartenaient. Aujourd'hui était un jour très particulier pour notre demoiselle puisqu'on allait lui faire rencontrer Ambroise, un jeune adolescent qu'elle épouserait dans quelques dix ans - ce qui lui semblait une éternité tout de même. Bonjour le cadeau d'anniversaire pour ses 7,001 ans. On avait remonté ses cheveux en un chignon élaboré parsemé de petites perles - roses, inutiles de préciser - et on l'avait maquillé. Elle se trouvait vraiment hideuse... Aussi tira-t-elle sur une barrette et se délecta du spectacle de ses longs cheveux soyeux dégoulinant en une cascade rousse. Passant ses doigts entre les mèches, elle finit de tout enlever. Au naturel, c'était vraiment drôlement plus joli !

    "Thomaaaas ? Votre professeur d'équitation est... Thomas ? Où êtes-vous ?"

    Trouver Thomas dans sa chambre et Letha dans la sienne était extrèmement rare tant ils étaient attachés l'un à l'autre, aussi la gouvernante vint-elle immédiatement dans la chambre. Ouvrant sa grosse bouche de surprise en voyant toutes les perles au sol. Et oui... une heure de travail pour rien.

    "Letha ! Qu'avez-vous donc fait ? Thomas, vous m'avez bien entendu, filez !"

    "Oh, je peux y aller ?"

    "Letha ! Vous avez déjà beaucoup à apprendre pour rajouter cet art inutile aux femmes... Et, aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres, venez vous asseoir."

    Et Letha reprit sa place devant sa coiffeuse, grimaçant sous la brosse dans ses cheveux. Et comme toujours, la gouvernante reprenait son éternel refrain...

    "De si beaux cheveux vraiment... Vous en rendrez jalouse plus d'une quand vous aurez grandi !"

    Mais à quoi bon ? A quoi bon les rendre jalouse puisque de toute façon elle allait être mariée à un Ambroise qu'elle n'aimerait probablement jamais. Vive les mariages arrangés.

    Le repas fut agréable, les parents rirent de ce rire que détestait Letha : faux et plein de convenances. Elle s'efforca de mettre en application tout ce qu'on lui avait appris, le dos bien droit, le geste délicat et gracieux, un sourire de godiche toujours aux lèvres. Puis, comme si un amour passioné aurait pu naître entre Ambroise et Letha, on leur offrit de rester seul dans le petit salon pour faire connaissance. Ambroise tenta vainement de lancer une conversation, sans succès. Puis, imitant sa mère, Letha se retira sous prétexte qu'elle était "lasse". Non, vraiment, cette vie n'était pas faite pour elle. Comme à son habitude, elle verrouilla la porte de sa chambre et enfila son ensemble de gueuse, un pantalon et une chemise rapiécée qu'elle avait trouvé en déambulant dans les rues. Elle attachait ses cheveux si serrés qu'on la prenait pour un garçon et un peu de terre sur le visage et le tour était joué. Il ne lui restait plus qu'à sortir par la fenêtre et se faufiler dans les ruelles obscures de Diantra. C'était là un de ses passe-temps favoris, le seul qu'elle ne partage pas avec son frère qui trouvait l'idée de se mêler au peuple assez... déroutante et inintéressante.

    Comme il avait tort ! Et comme elle aimait déambulé dans les rues, insouciante de tout. Que se passa-t-il exactement ce jour-là ? S'attarda-t-elle trop tard ? Avaient-ils trop bu ? Elle ne comprit rien à ce qui lui arriva, on la saisit par le bras, elle tenta de se dégager vainement de la poigne de l'homme au sourire mauvais qui la tenait. Elle se débattait comme une lionne et déjà on lui attrapait l'autre bras, n'écoutant que ses plus bas instinct de survie, elle mordit l'homme au bras si fort qu'il la lâcha, elle profita de ce bref répit pour se dégager et... tomba au sol. Il n'était pas rare qu'elle écoute les cours d'armes de son frère et le souvenir d'une des phrases du maître lui revint en mémoire Si tu es au sol, tu es un homme mort... Etait-ce aussi valable pour une fille ? Elle ne savait pas vraiment ce qu'était la mort mais ce n'était pas quelque chose d'agréable elle en était sûr. Pétrifiée par la peur, elle ne bougeait plus. Les dieux lui envoyèrent alors une âme charitable et bien plus dangereuse que Letha ne l'était à l'époque. En deux coups, trois mouvements l'affaire était réglée et les hommes qui l'avaient attaqués gisaient au sol en gémissant de douleur. Les yeux de Letha se posèrent sur la Dame aux traits sévères, elle lui tendit une main et l'enfant se releva, les yeux brillant d'admiration.

    "Rentre chez toi gamine, il ne fait pas bon traîner ici la nuit".

    Letha mettrait longtemps à comprendre cette phrase et pouvoir mettre des mots sur ce qu'elle venait et aurait pu vivre comme "viol" ou "pédophilie". La jeune femme s'en alla et laissa la petite bourgeoise seule. Comme ça ? Ah non !! C'était bien trop simple, Letha se lança a sa poursuite, la harcelant de questions jusqu'à ce qu'on lui dise clairement de rentrer chez elle. Qu'à cela ne tienne ! Elle continua à suivre la jeune femme, de plus loin peut-être, mais elle continua et vit le cheval de la dame. Après en avoir caressé l'encolure, elle s'éloigna vers on ne savait où. Letha s'approcha sans bruit, il y avait deux sacoches de chaque coté. Le cheval était déjà sellé donc la dame allait partir vite ! Ce n'était pas bien de fouiller dans les affaires des gens mais Letha le fit quand même, se munissant d'un escabot bien sûr : elle était beaucoup trop petite. Des étoffes... Des étoffes et encore des étoffes. Et voilà qu'une idée stupide germait dans sa tête, puisqu'elle ne pouvait pas suivre cette dame dans son voyage, elle pouvait peut-être... voyager en clandestin ? Elle prit les étoffes et les attacha fermement aux deux lanières de la selle, il n'y avait pas beaucoup de place mais c'était suffisant pour une enfant aussi menue. Elle se glissa entre le ventre de l'animal, sur son hamac improvisé. Elle entendit la dame revenir, monter sur son cheval. C'est là qu'elle comprit la précarité de son moyen de locomotion. Elle recevait régulièrement des coups de genoux et était balottée en tout sens. Encore eut-elle la chance que le cheval ne parte pas au galop sinon même les liens solides n'auraient probablement pas résisté. Finalement bercé par le rythme du cheval, elle sombra dans un sommeil de plomb. Sans doute était-ce mieux pour elle de ne pas "subir" ce voyage. Elle fut réveillée par des voix le lendemain matin.

    "Ton voyage s'est bien passé Hélène ?"

    "Oh, rien de véritablement particulier. Les hommes de Diantra sont toujours aussi buveurs et répugnant... J'ai aussi trouvé quelques jolies étoffes sur le marché et..."

    Oh Oh Oh... N'était-elle pas entrain de...

    "AIIE !"

    ...Défaire les sangles. Et voilà que les étoffes tombaient au sol avec Letha. Les deux femme la regardèrent, d'abord surprise... puis elles partirent dans un fou rire devant cette situation cocasse. On emmena la petite fille encore tout courbaturée dans une cuisine ou on lui donna à manger et à boire avant de lui poser quelques questions. La même dame lui parla en premier.

    "Voyons petite, ce n'est pas... Comment t'appelles-tu ?"

    "Letha ! Et plus tard je serai comme vous et je me battrai comme vous avez fait..."

    Elle commença à se lancer dans une imitation ( avec bruitage ) mais fut interrompue par Hélène, une fois de plus.

    "Et bien Letha, n'as-tu pas des parents qui vont s'inquiêtait de ne pas te voir revenir ?"

    Peser le pour et le contre. Si elle répondait non, peut-être qu'on lui enseignerait à se battre ? Et si elle répondait oui... on la rammènerait à Diantra. Si elle disait non aussi, on pouvait la rammener à Diantra, la mettre dans un orphelinat. Mais elle pourrait toujours s'enfuir et retourner chez elle ! Oui, en fin de compte, il valait mieux répondre non. Ce ne serait qu'un... tout petit petit mensonge ?

    "Non... Mais je veux que vous m'appreniez à me battre comme vous avez fait !"

    Alors ça, elles l'avaient compris... Comment cela aurait-il pu être autrement puisqu'elle l'avait déjà répété deux fois. Et il semblerait qu'une bonne étoile se soit penchée sur elle.

    *********************
    Dix ans -et une promotion au rang de moine- plus tard...

    "Letha fait un effort !"

    "Mais je suis au maximum de mes capacités, je peux pas ! Vous voyez bien que je peux pas !"

    "Alors quoi ? Tu vas te battre au baton toute ta vie ? Ce n'est pas une arme !"

    "Je peux toujours me battre à main nu..."

    "Une soeur de l'ordre d'Othar ne renonce pas ! Et à main nu, laisse moi rire, un guerrier aguerri te briserait comme une vulguaire brindille..."

    "Je ne peux pas soulever cette arme et la manier correctement, je suis lente et maladroite !"

    "Si tu passais plus de temps à t'entraîner et moins à rêver aussi..."

    Avec un cri d'agacement, Letha balança le cimeterre aux pieds d'Hélène et quitta l'entrainement pour sortir dans les plaines qui avaient bercé les dix dernières années de sa vie. Il n'y avait pratiquement rien à moins de quinze kilomètres et c'était ce qu'elle aimait ici : la sérénité. Elle marchait quelques heures, contemplait le ciel puis tout allait toujours mieux. Il lui suffisait de peser le pour et le contre, de se rappeler de ce jour ou elle parcoura le voyage de Diantra au couvent sous le ventre du cheval... Non, elle ne pouvait pas abandonner. Elle avait repris le contact avec son frère, quelques années auparavent et entretenait désormais avec lui un contact épistolaire régulier... et secret bien sûr. Lsoeurs étaient au courant pour sa famille... mais quand elles l'apprirent, il était déjà trop tard. Letha avait été déclarée morte depuis longtemps et on ne se souvenait presque plus d'elle dans la famille Dame. Puis, elle avait manifesté le désir clair et net d'être l'une des leurs. Elle était bien trop frêle et encore bien jeune mais les soeurs avaient accepté de l'entraîner. Seulement voilà, elle avait appris à se battre au baton - technique de combat qu'elle maîtrisait très bien - et à mains nu, où son corps menue jouait contre elle. Elle savait tirait à l'arc et ne manquait que rarement sa cible mais elle n'appréciait pas cette méthode de combat. Le cimeterre... Qu'elle bonne blague ! Elle le soulevait mais chancelait immédiatement. Les cimeterres étaient pour les hommes forts, pas pour elle c'était une évidence !
    Seulement voilà, aujourd'hui elle en avait marre de se faire rabaissée. Hélène en avait fait son élève particulière mais ne semblait pas savoir comment montrer ses sentiments à cette jeune fille, incapable de se comporter comme une mère avec elle. Alors elle la poussait à la perfection... Toujours, encore, plus. Letha marcha un long moment, perdue dans ses pensées, avant d'envisager la possibilité d'un retour. Mais dejà la journée était bien avancée et le crépuscule étout tout près. Rêveuse, elle ne vit rien... Elle ne fit pas attention à la fumée. Lorqu'elle arriva enfin, elle fut horrifié de ne plus trouver que des ruines... les ruines fumantes d'un incendie impitoyables... Des ruines... Qu'était donc advenu du couvent où elle avait passé les dix dernières années de sa vie ? Anéantie, elle chercha déséspérément une trace de vie mais du bientôt se rendre à l'évidence : il n'y avait pas âme qui vive ici. Elle s'appropria les rares affaires épargnées c'est à dire un sac de voyage avec une tenue de rechange, une gourde d'eau, une baguette de pain, un petit couteau repliable et usé et une petite bourse de cuir où elle mit les quelques piécettes qu'elle avait trouvé. Et où allait-elle maintenant ? Diantra... Oui, elle trouverait de l'aide à Diantra, elle...

    Et le voyage débuta.

    Elle fut surprise par ce qui l'attendait... Une ville détruite par une attaque dont elle n'avait fait qu'entendre parler par les Soeurs, ici aussi il y avait beaucoup de ruines. Ne sachant soudain plus ou aller, ou trouver son ancienne maison, elle déambulait quand une main se posa contre sa bouche pour l'empêcher de crier et qu'une autre main l'entrainer dans l'ombre d'une batisse. On lui intima de se taire, mais la lacha immédiatement. C'était un gros homme et elle ne le connaissait pas. Ou alors elle ne s'en souvenait vraiment pas...

    "Que fais-tu ici malheureuse ? N'as-tu pas vu ton portrait accroché sur tous les murs... Soeur Marguerite de l'Ordre est arrivée hier, elle a hurlé à l'infamie, au crime suprème. Elle a mentionné tout nom comme celui d'une incendière ayant réduit le couvent à néant et..."

    "Ce n'est pas moi."

    "Je sais, mais hormis moi personne ne te croira. Ils ont placardé ton portrait, tu ne dois pas rester ici."

    "Mais vous dîtes n'importe quoi.. Je vais leur expliquer et ils..."

    L'homme semblait très pressé, il détacha une chaine qu'il avait autour du cou et passa sa chevalière, puis il la mit à Letha, s'arrangeant pour que la chevalière tombe entre ses seins. Letha frappa d'un geste sec la main qu'elle trouvait trop baladeuse à son goût.

    "Je ne vous permet pas de..."

    "Prenez cette lettre, si vous montrez la chevalière avec, on vous prendra au sérieux. La lettre doit être remise avec son cachet, trouvez..."

    "L'INCENDIAIRE ! ICI ! VENEZ... VENEZ VITE !"

    Etait-ce les cris de la garde de Diantra ? L'homme s'effaca avant qu'elle n'ait pu lui demander qui et elle vit arriver les hommes. Ils hurlaient encore et la foule allait bientôt se masser autour d'elle... Alors, elle obéit encore une fois à son instinct de survie.

    Fuir... Il ne lui restait plus que ça à faire... Fuir...


    { Comment trouves-tu le forum ? } What a Face
    { Comment as-tu connu le forum ? } [15:14:06] June & Isane a été kické par Letha
    { Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) } Sorrow de Thali-n



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Dernière édition par Letha le Dim 2 Mai 2010 - 16:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar }   Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar } I_icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 19:33

Validée. Alea jacta est.


Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar } Tampon13
  • Foire au RP ~ Pour chercher (et éventuellement trouver What a Face ) des compagnons de RP.
  • Inventaire ~ Un petit topic pour suivre l'évolution de ton personnage. C'est obligatoire, alors au boulot :niark:
  • Le comptoir ~ Pour gérer tes sous. Très important, ça... enfin, c'est obligatoire aussi, de toute façon.
    En outre, tu peux toujours venir embêter un parrain potentiel en demandant un parrainage, si tu as des questions. Sinon, toute autre question, suggestion, blabla peut être posée dans la si bien nommée partie Questions & Suggestions.
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MessageSujet: Re: Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar }   Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar } I_icon_minitimeVen 23 Avr 2010 - 10:06

Juste une remarque, faudrait ptet changer son manuscrit non ?

Enfin, moi je dis ça, je dis rien hein !
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MessageSujet: Re: Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar }   Letha Dame { Soeur de l'ordre de Mogar } I_icon_minitime

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