Moyens de communications volants

LES MOYENS DE COMMUNICATION
~ La transmission des messages sur Miradelphia ~

Sommaire : Les services de messagers Le coursier Les caravanes Les animaux messagers En Péninsule : le pigeon voyageur Au Zagazorn : le corbeau En Anaëh : le faucon d'argent En Ithri'Vaan : le qeslac Au Puy : la Chauve-souris araignée Autres animaux messagers

Il existe plusieurs façons de transmettre des messages entre deux points de longue distance sur Miradelphia : les deux principaux ne sont autres que le messager traditionnel, par coursier ou caravane, et le dressage de certains animaux spécifiques, principalement des oiseaux voyageurs.

Quel que soit le moyen choisi, transmettre des messages par courrier engendre des coûts : que ce soient les coursiers ou l'entretien d'animaux messagers. Par ailleurs, l'acheminement des courriers est soumis aux aléas du climat et de la nature, aussi n'est-il jamais totalement garanti que ses messages arrivent à destination en un temps donné (parfois même n'arrivent-ils jamais).

I. Les services de messagers

Le moyen le plus courant et le plus sûr de transmettre une missive est de recourir à un coursier (ou messager) payé pour cela, ou de profiter d'une caravane (le plus souvent marchande) pour qu'elle transmette les courriers dans les endroits qu'elle traverse.



I.1. Le coursier

Un coursier, ou simplement messager, est un routier que l'on paye pour transmettre des missives, ou même parfois des colis. Si beaucoup sont indépendants ou font partie de petites guildes, il n'est pas rare que les grandes gens assez fortunés en entretiennent pour leur usage personnel. D'autres encore ne sont coursier qu'occasionnellement, exerçant habituellement un autre métier comme celui de soldat ou mercenaire.



I.2.Les caravanes

Il est bien connu que les caravanes, souvent marchandes, parcourent les routes de ville en ville, allant d'un point à un autre. Il est alors d'usage, pour les grands comme pour le petit peuple, de profiter de leur passage pour leur confier des messages ou des biens qu'ils auront ensuite la charge de transmettre à leur destinataires, dans les villes traversées par la caravane.

II. Les animaux messagers

Le dressage d’animaux, principalement volants, nécessite du temps. Il faut dompter l’animal ou l’élever en captivité, lui apprendre un certain parcours et l'acheminer à pied d'un endroit à un autre. Car un animal messager est avant tout dressé pour revenir chez lui, non pas pour apporter un message à une adresse précise ni à une personne spécifique au milieu de nulle part.
S'ils sont plus rapides que des messagers ordinaires, leur capacité de charge et leur fiabilité est moindre. En effet, en plus des aléas du climat, les animaux messagers doivent également échapper à leurs prédateurs naturels.



II.1 Péninsule : le pigeon voyageur

Introduits en péninsule par les pharétans au cours du huitième cycle, les pigeons voyageurs sont un moyen de communication rapide et fiable sur les courtes distances. Leur dressage est un art particulier que tous ne maîtrisent pas et la fiabilité s'estompe vite avec les aléas climatiques.

Le principe est simple : les pigeons retournent naturellement à leur colombier d’origine il suffit de le relâcher pour qu'il transmette le message préalablement accroché à sa patte. Pour cela les pigeons d'un point de destination sont au préalable acheminés par voie terrestre dans les pigeonniers où ils seront soignés jusqu'à leur libération, le cas échéant avec un message. Il faut cependant prendre garde à ce que les pigeons ne restent pas trop longtemps dans un pigeonier, car il pourrait alors considérer celui-ci comme son nouveau lieu niche à la place de son pigeonnier d'origine. Ainsi, par exemple, un pigeon de Diantra sera amené à Christabel par voie terrestre pour qu’il puisse délivrer un message à Diantra, mais ne devra pas rester trop longtemps à Christabel pour éviter que le colombier de cette ville ne devienne le sien.

Seules les grandes villes disposent de grands colombiers permettant de communiquer partout en Péninsule. Les seigneuries alentour disposent de plus petits colombiers et ne desservent que quelques lieux régionaux. Ces voyages mettent moins d'un jour à être effectués.



Temps moyen de transmission d'un message par pigeon en Péninsule :

Colombiers de Diantra:

Colombiers du Nord:

Colombiers du Median:

Colombiers du Sud:

II.2 Zagazorn : le corbeau

L’utilisation du corbeau comme moyen de communication est apparu assez tôt chez la race Naine. Plus précisément à l'aube du 3ème cycle quand les premiers colons quittèrent la Première Cité d'Ankorong.. Les nains ayant décidé de se rendre dans le sud pour fonder Lante et Thanor se sont vite rendus compte de l’intelligence de ces oiseaux et de leur rapidité. Ils décidèrent donc de les utiliser pour communiquer.

Le dressage est devenu la spécialité de quelques clans. Leurs membres quadrillèrent aux fils des cycles l'ensemble du Zagazorn. Il n’est pas rare de croiser un nain d’un autre clan ayant une affinité avec le dressage des corbeaux, mais l’utilisation de l’animal reste strictement personnelle alors que les Deux-Corbeaux, les Barbeplume ou les Vif-Bec n’hésitent pas à envoyer des nains dans les différentes cités et villages pour servir d’émissaires. Depuis sa toute première utilisation, ce moyen de communication est très fréquemment utilisé au vu du relief du pays nains.

Ce qui fait la force et la rapidité du corbeau n’est pas sa taille ou sa puissance de vol mais son intelligence et sa connaissance du terrain. Il repère facilement les endroits de repos en pleine montagne là où d’autres oiseaux chercheraient longuement. Cela lui permet de se reposer autant que nécessaire et de franchir les cols sans craindre la fatigue.

Temps moyen de transmission d'un message par corbeau au Zagazorn :

Depuis Thanor:

Depuis Lante:

Depuis Almis:

II.3 Anaëh : le faucon d'argent

C’est sous le règne de Lìndal, à la fin du 3ème cycle, que les elfes de la cité d’Holimion trouvèrent un moyen de communiquer plus rapidement sur de longues distances. Auparavant les échanges étaient complexes et suite au siège d’Alëandir, une solution plus rapide devait être trouvée.

Dû au relief important de l’île, une grande diversité d’oiseaux s’y était développée. Les elfes des cités exécutèrent plusieurs essais, le plus concluant n’étant autre que le faucon d’Anaëh. Le rapace était bien plus rapide que les autres, très endurant et savait supporter une charge impressionnante pour son gabarit. On ne parle pas de domptage ou de dressage mais plus d’une domestication qui prend du temps. Leur longue mémoire leur permet également de rester longtemps dans une autre cité sans perdre l'envie de revenir chez eux.

Les maîtres fauconniers sont très respectés, très appliqués dans leur art et très attentifs au bien-être des volatiles ainsi qu’à leurs cycles naturels. Il n’est pas rare qu’un faucon tente autant de retrouver son fauconnier que son Aire. Toute cité principale à son maître fauconnier, seuls sa taille et le nombre de faucons domestiqués peuvent différer. C’est évidemment à Alëandir et Holimion que l’on trouve le plus grand nombre de ces rapaces.

Il n’y a pas de communication par voie aérienne parmi les clans Noss.

Temps moyen de transmission d'un message par faucon en Anaëh :

Alëandir:

Holimion:

Quatrième Saison:

Daranovar:

II.4 Ithri'Vaan : le qeslac

Le Qeslac est un oiseau de proie d'assez grande envergure - environ 1,8 m - dont la domestication a commencé sous l'Empire Nisétien. Certains se sont en effet rendus compte que le Qeslac, fait rare pour les oiseaux, se repérait à l'odeur dans son environnement et que, en l'élevant en présence d'une odeur particulière, on pouvait plus tard, simplement en lui présentant de nouveau l'odeur, le pousser à retourner sur le lieu d'élevage en question. L'Empire a rapidement mis en place un système normalisé d'élevage pour joindre ses principales colonies, certains des oiseaux spécialement élevés pour cela étant en effet assez endurants pour traverser l'Olienne. Lors de la chute de l'Empire, ce moyen de communication a perduré en Ithri'Vaan, toléré par les envahisseurs drows qui le trouvaient eux-même bien plus pratique que leurs méthodes traditionnelles et mal adaptées à la région.

L'animal peut généralement retenir une dizaine de lieu - ce qui lui permet de transmettre des messages en aller et retour - mais aussi plus musclé et endurant qu'un oiseau messager ordinaire, ce qui le rend bien plus pratique. L'élevage du Qeslac est cependant particulièrement long et son entretien est coûteux, ce qui en font un moyen de communication de privilégiés fortunés. En Ithri'Vaan, par ailleurs, seules quelques guildes spécialisées pratiquant encore son élevage. En outre, certains Princes-Marchands entretiennent des volières entières de Qeslac, bien plus pour le prestige que par réelle utilité.

Temps moyen de transmission d'un message par qeslac en Ithri'Vaan :

Thaar:

Sol'Dorn:

II.5 Puy d'Elda : la chauve-souris araignée

Les chauve -souris eldéennes vivaient déjà dans le Puy avant l'arrivée des drows et se reproduisaient à toute vitesse, se contentant de très peu de nourriture. Les jugeant encombrantes, les drows les ont d'abord chassées pour leur viande, mais elles restaient de piètres proies : trop peu de chair sur les os. Puis ils ont essayé de faire des objets avec leur cuir (celui des ailes est très prisé). Ils se sont alors aperçus que les créatures adultes étaient capables d'entendre et de retrouver leur progéniture même à travers la roche la plus épaisse et sur de très longues distances dans l'air. Très agités lorsqu'elles en sont séparées, ces créatures profitent de la moindre occasion pour aller retrouver leurs petits. Ainsi commença l'utilisation de ces charmantes bestioles pour porter des messages urgents dans et autour de la Cité. Aujourd'hui, le dressage et l'élevage de ces créatures est enseigné comme n'importe quel métier.

Dans les cavernes : les courants d'airs qui peuvent être particulièrement violents, en particulier dans les cheminées tertiaires qui relient les différentes chambres et ne sont généralement qu'à peine assez larges pour laisser passer une seule bête. On peut noter une tendance : les animaux ont beaucoup plus de mal à descendre qu'à remonter, dû aux courants d'air chaud, ce qui convient parfaitement aux élites habitant dans les quartiers les plus bas et montrant ainsi une fois de plus leur supériorité.

En extérieur l'animal supporte mal la lumière et ne vole jamais en hauteur, se contentant de planer à quelques mètres au-dessus du sol, puisqu'il ne tolère pas le froid, qui déjà le ralentit énormément.




II.6 Autres animaux messagers

D'autres animaux peuvent parfois être utilisés, par de rares excentriques ou pour des raisons particulières. C'est le cas, par exemple, de faucons ou de colombes autres que les pigeons voyageurs. Le principe reste cependant le même : l'animal doit au préalable avoir été élevé dans ce but et il ne saura que retourner à des endroits prédéfinis. Par ailleurs seuls certains animaux peuvent être utiles en tant que messagers, car la plupart n'ont pas une nature adaptée pour cela.

Miradelphia
Rédigé par Brohan Wulfekiin & Maélyne de Lourmel
Sur des idées de May, Halya et Thor