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 Les Drows

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MessageSujet: Les Drows   Les Drows I_icon_minitimeMar 26 Mai 2015 - 19:32


Les Drows - Les Ilythiiri

Sommaire :
  1. Origines
  2. Physique
  3. Factions principales


Elfes corrompus par la guerre et la souffrance, leur nature est aussi belle et fascinante que violente et bsolue aux yeux des autres peuples. Les elfes les ont nommés "Daedhels" pour faire oublier qu'ils étaient du même sang, les humains leurs ont donné le nom de "Drows", mais  les appellent plus volontiers "noirauds" ou "sombres". Dans leur propre langue, les drows se donnent le nom d'Ilythiiri.




    I. Origines


Lors du IIIe Cycle, il y a plus de 7 000 ans de ça, les humains menés par Unvan attaquèrent l'Anaëh. Partant de l'actuelle péninsule et tentant d'atteindre Alëandir, ils pénétrèrent la Première Oeuvre par la région du Linoïn, actuellement connue sous le nom d'Aduram et prirent le temps de ne rien laisser derrière eux. Sur leur passage, ils brûlèrent la forêt, chassèrent les animaux, tuèrent et violèrent les elfes sans distinction entre civiles et militaires. La horde de barbare s'enfonça rapidement en coupant les arbres qui restaient pour s'en faire des machines de guerre, si bien qu'il ne resta bientôt plus qu'une mer de cendre et de ruine.

Les elfes qui vivaient là firent tout leur possible pour résister, mais sans l'appui de leurs frères, trop lents à réagir, ils ne furent qu'une poignée à survivre sur les quatre Cités qui existaient à l'époque et dont les noms furent perdus. Les humains continuèrent à s'enfoncer vers la capitale, mais cessèrent leurs massacre pour l'atteindre avant que les renforts elfiques ne se rassemblent. Le siège dura une décennie, mais Unvan fut tué, les humains de sa horde traqués jusqu'au dernier, et les elfes gagnèrent finalement la guerre... Avec un lourd tribu.

Les elfes du Linoïn, rendus fous de colère et de chagrin, exigèrent que les Cités elfiques s'unissent pour marcher sur les territoires mortels et tuer jusqu'au dernier humain. Le roi de cette époque refusa par trois fois, alors les Protecteurs des Cités du Linoïn et les rares survivants décidèrent de commettre un acte abominable : ils tentèrent d'assassiner le roi dont la fonction était bénie et protégée par leur Mère Kÿria.

La tentative échoua à les assassins furent démasqués, mais les elfes ne pouvant se résoudre à tuer leurs frères et ne parvenant pas à les soigner, les anciens habitants du Linoïn furent condamnés à l'Exil. Après des années passées à traverser le désert, ils s'établirent dans le Vatna, volcan en plein milieu des plaines de sel des Terres Stériles. Dans ses profondeurs, passant un millier d'années à côtoyer la lave et la pierre dénuée de toute symphonie, séparés du ciel et de la terre meuble de leur forêt natale, les Exilés et leurs enfants changèrent. Plus qu'une nouvelle ethnie, la violence de leur mode de vie poussa ces changements à un tel degré qu'ils sont à présent considérés comme une race à part entière, bien que certains murmurent qu'ils sont bien plus proches de leurs cousins sylvains qu'on pourrait le croire.





    II. Physique

II.1. Apparence

Durant le Cycle qu'ils passèrent à creuser la roche du plus grand volcan de Miradelphia, pas une fois ils ne remontrèrent à la surface pour autre chose qu’emporter suffisamment de chair dans leur antre pour satisfaire leur appétit. Le travail de force que constituait l'excavation et la construction, ainsi que l'absence de soleil et de nature les changea. Génération après génération, forçant la population à procréer rapidement pour croitre en nombre malgré les très nombreuses pertes, seuls les plus forts résistaient à cette vie. On en arriva à un tel point que la sélection des enfants commença a entrer dans les mœurs de base et ce qui est aujourd'hui le Culte de Natha façonna les drows à l'image de leur idéal.

Des elfes, ils ont gardé les membres allongés, les traits symétriques, les oreilles pointues capable de s'orienter et l'absence de toute pilosité à l'exception des cheveux, des sourcils et des cils. Pour le reste, tout a changé.

La silhouette fine et élancée de leurs ancêtres elfes a totalement disparu pour une carrure plus apte à la guerre. Pour que ce bouleversement ait lieu, c'est en réalité un changement profond de leur cycle biologique qui a eu lieu. Nul ne se souvient plus si c'est la magie, la sélection ou le don des dieux qui leur permis d'accomplir une telle évolution et d'y survivre, mais le fait est que l'adolescence des drows dure trois fois plus longtemps que celle des elfes et leur enfance trois fois moins longtemps, changeant fondamentalement leur maturation physique et mentale.

Très semblable à celles des elfes pendant l'enfance, les silhouettes des femmes drows et des hommes drows se différencient violemment à l'adolescence. Les premières arrêtent rapidement leur croissance autour d'un mètre quatre-vingt et voient leurs courbes devenir de plus en plus généreuses durant les décennies suivantes. Contrairement aux elfes, la très grande majorité des drows sont particulièrement voluptueuses et leur musculature dense leur permet de développer une puissance difficilement égalée par les humaines. Les seconds ne sont cependant pas en reste. Atteignant en moyenne le mètre quatre-ving-quinze, la longue adolescence leur permet de développer une carrure et une musculature imposante tout en gardant une grande vivacité.

C'est aussi à cet âge que s'observe un curieux phénomène. Si les enfants drows naissent avec les cheveux de toutes les couleurs existant chez les elfes, ces derniers blanchissent invariablement à la puberté. Seules de rares exceptions conservent leurs cheveux d'enfants, considérés comme une imperfection par la plupart des membres de leur race.

Dès les premiers temps, leur peau pâle s'est assombrie. Aujourd'hui, les teintes de peau des drows vont du gris cendré au noir de jais en passant par toutes les teintes de gris et gris bleutés. Curieusement, le soleil a tendance à les faire pâlir ou roussir plutôt qu'à les faire encore foncer davantage. Leurs yeux ont également rapidement perdu toute coloration ainsi que la finesse de perception elfique. A la place, une couleur vive est apparue avec la capacité de voir dans la pénombre la plus chiche. Aujourd'hui, tous les drows ont les iris rougeâtres allant de l'orange sanguin à un rouge-noir difficilement discernable. Cependant, plus la couleur est proche d'un rouge sang ou d'un rouge flamme, plus elle est considérée comme belle.

Ne portant pas la même sorte de respect à leur corps que les autres races, les Drows ont une conception esthétique à leur image : douloureusement fascinante. Ils ornent leur corps directement plutôt que de le cacher sous de riches tenues. Cette idée est tellement liée à leur évolution physique et mentale qu'elle perdure aujourd'hui quelle que soit leur culture. Les tatouages sont monnaie courante, mais également les scarifications esthétiques. Les sombres sculptent leur corps dans tous les sens du terme, n'hésitant pas à faire de leurs oreilles de véritables dentelles vivantes ou de leur peau un livre d'images. De nombreux rituels religieux exigent aussi un investissement physique. Ils expérimentent dans leur chair la douleur mentale à laquelle leurs cousins sylvains ne savent pas se confronter. Ainsi, un corps qui n'est pas marqué n'est que rarement apprécié de ces créatures. Ils n'éprouvent par contre aucune pudeur, et leurs tenues ne laissent souvent que peu de place à l'imagination, dévoilant leur beauté sauvage dans toute leur splendeur.




II.2. Spécificités raciales

  • Taille moyenne :
      femmes : 1m80
      hommes : 1m95

  • Sens aiguisés et vision nocturne :
      Tous comme les elfes, les drows ont des sens plus aiguisés que ceux des humains. Leur sens du goût est ultra sensible au sucre dont ils saturent très facilement. Leur ouïe, leur odorat et la sensibilité de leur peau en font de redoutables chasseurs, mais leur vue n'est pas plus perçante que celle de la moyenne des humains. Par contre, ils sont capable de voir parfaitement et de lire sans soucis tant que l'obscurité n'est pas absolument totale. Le fond de leurs yeux luisent alors comme ceux des chats.

  • Oreilles mobiles :
      Tout comme les elfes les drows possèdent de longues oreilles pointues qui s'inclinent et s'orientent légèrement en fonction des bruits ou de leur humeur.

  • Insensibilité aux maladie :
      Les drows, tous comme les elfes, sont insensibles aux maladies d'origine naturelles. Ce n'est cependant pas le cas des maladies d'origine magiques ou alchimiques. Leurs plaies peuvent également s'infecter.

  • Résistance aux poisons :
      Par leur culture dangereuse et par leur métabolisme, les drows deviennent très rapidement résistants aux toxines de toutes sortes. Ils peuvent toutefois en ressentir les effet, bien qu'amoindris, et il existe toujours de nouvelles substances crées ou trouvées spécifiquement pour tuer les membres de cette race.

  • Perte de la résistance aux changements de climat :
      Contrairement aux elfes qui sont extrêmement résistant aux grands froids aussi bien qu'aux grandes chaleurs, les cycles de transformations dans des souterrains constamment chauffés par le magma les ont rendu assez sensibles aux variations de température.

  • Émotions violentes :
      Les elfes comme les drows ont des ressentis émotionnels extrêmes. Cependant, la nature des drows, exacerbée par leur rythme biologique transformé, les rend sujet à de très violentes pulsions et émotions qu'ils doivent apprendre à affronter et à gérer, souvent en la transcendant physiquement.

  • Fertilité moyenne :
      Si les femmes elfes n'ont généralement que deux ou trois enfants dans toute une vie, les changements biologiques des drows leur ont permis de tempérer la faible fertilité de leurs ancêtres. Ils se reproduisent suffisamment pour prospérer malgré de lourdes pertes et leur adolescence poussée leur donne des pulsions bien plus fortes que celles des elfes. Bien que culturellement, elles ne les élèvent pas nécessairement, une femme qui ne tente pas d'éviter d'éventuelles grossesses porte en moyenne un rejeton par tranche de cinquante ans.

  • Éternité :
      Tous comme les elfes, l'apparence des drows se fixent une fois à l'âge adulte dans une jeunesse éternelle. Cette stase physique dure tant que leur esprit ne flanche pas. Leur façon d'extérioriser et de se confronter à leurs émotions les plus vives, enseignée par leur culture et exacerbée par leur nature émotionnelle extrême, leur permet de passer outre bien des coups durs, contrairement aux sylvains qui se cloitrent dans l'harmonie et le contrôle.



Un peu plus sur l'éternité


Les Drows sont une race à part mais appartiennent toujours à l'espèce des elfes, et malgré tous leurs changements, ils en ont gardé l'éternité face aux ravages du temps. Pourtant, cette longévité ne leur apporte pas du tout la même chose qu'à leurs cousins. S'ils sont aussi patients que les elfes sylvains, leur société les force à mûrir très rapidement, déformant leur façon d'appréhender le monde.

Ne prenant pas cette immortalité comme une occasion d'apprendre, ils ne prêtent tout simplement pas attention à ce détail, bien trop occupés par leurs machinations et leurs désirs personnels. Dans les faits, l'immortalité des drows est d'ailleurs toute relative puisque la majorité d'entre eux meurt avant son septième siècle. Leur façon extrême de vivre les confronte très tôt à la possibilité de mourir, le fait de perdre la vie autant que la perspective de perdre la leur n'est donc rapidement plus aussi important, poussant simplement plus encore les sombres à céder à leurs désirs immédiats.

Pourtant, leur espérance de vie leur laisse tout de même la possibilité de forger des plans de conquêtes et des trahisons sur plusieurs siècles. Les forfaitures des hautes sphères sombres feraient sans doute pâlir le plus fin stratège humain tant leur esprit est aiguisé à ces jeux de pouvoirs à long terme. Ayant abandonné le savoir de leurs ancêtres, ils usent également de leur longévité pour redécouvrir de nouvelles connaissances.

Enfin, contrairement aux sylvains qui peuvent mourir de solitude ou de chagrin, les drows se complaisent dans la satisfaction immédiate. Si rares sont ceux qui atteignent l'âge où le mal de l'éternité  que même parmi ceux-là on ne connaît qu'un ou deux cas de suicide passif. Les morts des drows sont souvent à l'image de leur vie : violente et passionnée.



II.3. Croissance

La dérive de la race drow les a menés à développer un système de croissance totalement différent de leurs origines. Il en reste toutefois une certaine marque de longévité.

Stade Natal : 0 à 3 ans
Equivalent du développement humain : 0 à 3 ans
Certaines choses ne peuvent être accélérées et le stade natal des drows en fait parti. Fragiles et douillets comme les enfants de n'importe quelle autre race, la différence de rythme ne se fait que plus tard.

Enfance : 3 à 30 ans
Equivalent du développement humain : 3 à 13 ans
L'enfance des drows ne dure que peu, et ce en grande contradiction avec leurs ennemis de sang. Elle ne laisse aucune place à la naïveté et au rêve, concentrée seulement en une courte période, visant a faire d'eux des soldats au plus vite. Leur corps d'enfant est également mal considéré, et balayé par le développement de la race, très vite. Ils sont directement impliqués dans les idéaux de leur race et son mode de conduite, orientant leur développement intellectuel rapide vers ceux de leurs confrères.

Adolescence : 30 à 100 ans
Équivalent du développement humain : 13 à 20 ans
L'adolescence des drows est la période la plus longue et la plus importante. Durant une éternité, elle stimule le développement des carrures et des formes à outrance, mais aussi un développement hormonal intense, agissant sur les nerfs et le caractère des drows. Les femmes prennent de lourdes formes, au niveau de la poitrine et des hanches, creusant leur taille, tandis que les hommes développent leur carrure, leur musculature et leur force de façon conséquente. Elle donne lieu au caractère connu des drows, rythmé par d'intarissables pulsions de toutes sortes.

Âge adulte : à partir de 100 ans
A cet âge, les drows sont considérés adultes par leurs pairs et ce, bien avant les elfes. A cet âge, le vieillissement s'arrête. L'éternité leur est acquise. Toutefois, ceux qui atteignent le millénaire se comptent sur les doigts d'une main dans toute leur histoire et, étant donné leur mode de vie, la majorité trépassent avant leurs 700 ans.




    III. Factions principales

III.1. Société eldéenne

La société eldéenne, par nécessité au départ puis par habitude culturelle, force ses membres à mûrir très rapidement. Trop rapidement pour leurs capacités d'adaptation et d'apprentissage originelles.

Il en découle des instincts galvanisés et des désirs non contrôlés. Déjà mis en porte-à-faux avec leur rythme naturel de croissance dès la plus tendre enfance, ils rejettent simplement les contraintes qu'on ne leur impose pas. Ils n'ont pas le temps de comprendre, de voir le monde dans lequel ils évoluent et ne se concentrent que sur eux-mêmes pour survivre à ce traitement très dur qu'est l'éducation Eldéenne.

Basée sur cette vision totalement individualiste et un fanatisme religieux forcené, percevoir comme néfaste la douleur et les pulsions deviens vite impossible. Leur société est aussi décadente que leur esprit. Elle est un carcan des plus durs basé sur le mérite individuel, la recherche de la perfection et l'adoration des Dieux. Mais elle accepte quand même tous les excès et les perversions du moment tant que le pouvoir et la valeur de l'individu qui les pratique viennent les justifier. Ceux qui ne peuvent supporter cette dure réalité ne peuvent alors compter sur les autres, déjà bien trop occupés avec leur propre vie, et ne méritent pas l'attention de leurs frères. L'esclavage et l'exploitation, aussi bien des sombres que d'autres races, sont donc parties intégrantes de la mentalité eldenne.

Mais toutes ces dissonances leur donnent également quelque chose qui fait terriblement défaut à leurs cousins sylvestres : la passion. Dans son sens libéré, mais surtout dans son sens premier : souffrir. Les eldens vivent leurs désirs corps et âme, littéralement. Ils ont la rage de vivre, de conquête et de vengeance au point de se détruire pour cela. C'est le fanatisme et la cause commune que représente leur guerre sacrée qui leur permet de trouver un idéal qui les surpasse. C'est cette soif de vengeance originelle qui les pousse à vouloir le monde entier et à en vouloir au monde entier. C'est cette passion qui rend chacun de leurs actes terriblement fascinant malgré leur façon d'être dérangeante.




III.2. Doeben d'Ithri'Vaan

Il existe cependant des Drows qui laissent peu à peu les valeurs de la société Eldéenne de côté, troquant la fierté du sang pour l'argent. Ces drows ayant quittés le Puy d'Elda pour l'Ithri'Vaan sont appelés Doeb Lodias, ou encore les Doebii, les Doeben voire en péninsulaire les elfes doaibes.

Près de trois générations drowiques sont passées depuis l'arrivée du IVème Ost et des premiers pionniers en Ithri'Vaan et particulièrement à Sol'Dorn. Fut-ce les influences de la région ou bien le mode de vie (ces elfes noirs étaient passés d'une société troglodyte, urbaine et très contrôlée à une vie bien plus rurale et plus libérée), en tout cas, les Doeben changèrent, se caractérisaient par des particularités originales. Ces colons étaient devenus des propriétaires terriens, commerçaient avec la population locale, apprenaient souvent l'olian, la langue de la région. Et bien que les unions extra-communautaires restaient mal vues, ils percevaient le monde non plus via le point de vue du Puy d'Elda, mais par le prisme de leur propre position géographique, culturelle et économique. Si leur héritage reste lourdement ancré en eux, ils font aujourd'hui parti intégrante de l'Ithri'Vaan, se mêlent souvent aux autres races et représentent une part non négligeable de la population. Peut-être qu'ils trouveront avec le temps une nouvelle façon de vivre leurs tumultueuses pulsions.

Rédigé par : Krish Al'Serat sur la base des anciennes fiches, du travail de Drystan et de May
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