Cahman Lanke (Terminée) [Dun Eyr]

Dirigeant en retraite de la Divine Comédie, Cahman a du se résoudre à mettre leurs lucratives activités en veille, le temps de mesurer l’ampleur du désastre dans lequel ses membres ont pu se fourrer par mégarde.


De haute stature, plus athlétique que massif, Cahman est un digne membre de la Maison Filoute des Lanke. Amuseurs de Père en Fils depuis l’arrière grand-oncle, Cahman s’est affiné depuis l’enfance par les exercices nécessaire à la bonne pratique des jeux du Cirque. Destiné à être équilibriste et trapéziste, il s’est forgé au fil des années une réelle capacité se mouvoir avec célérité et précision. Les cheveux sombres et l’air revêche, il apparait dans ses jeunes années comme un redoutable chasseur de jupons, enrobant ses prétentions d’excentricités tenant de la faribole. Désormais assagi, les années aidant, il peut, au prix d’un intense effort de concentration, se faire passer pour un personnage déterminé. Bel homme au dire de ses rencontres, il affiche un visage aux angles harmonieux. Il bénéficie d’un nez droit et d’un regard ferme lorsque les circonstances le nécessitent.


De prime abord, Cahman passe pour une personne à l’intellect froid et méthodique. Toutefois, pour ses proches, le masque est depuis longtemps craquelé. Intelligent, certes, mais fainéant comme une loutre. Déterminé oui, environ au même niveau qu’une vieille carne. Curieux et investi au possible, bien sur, mais changeant sans cesse de sujets d’intérêt favori. Par la force des choses, il a toutefois appris à domestiquer son naturel et à force d’efforts – ainsi que des coups de crosse que Calimène lui ficha sur le dos tout au long de son adolescence – il en vint à bien séparer sa personnalité publique de celle affichée en privé.

Malgré ses activités pouvant surprendre plus d’un garde forestier, Cahman se sent aussi proche de la Nature. Naviguant comme un poisson dans l’eau en milieu urbain, appréciant la diversité des comportements de ses congénères, il ne peut pourtant que reconnaitre l’absolue complexité de la Nature sur l’Homme. Courageux à sa manière, il ne s’en laisse pas démonter face à l’adversité. Ne reconnaissant que la nécessité comme règle de vie, il n’en est pas moins respectueux en général et plutôt précautionneux envers son prochain.


Cheminant autrefois par monts et par vaux, la Divine Comédie maquille sous des allants souvent innocents ses activités de chasse. Pour le compte de divers donneurs d’ordres, la Compagnie identifie, localise et capture de dangereuses Bêtes. Bien que chacun de ses membres soit un spécialiste particulier, chacun s’attèle à pouvoir suppléer l’un de ses camarades dans ses tâches. Bien qu’officiellement rendus à la vie civile et s’étant dispersés afin de préserver leur anonymat et leur sécurité, la compagnie se compose des membres suivants.

Cahman Lanke
Membre dirigeant depuis les origines de cette association, Cahman officie aux fonctions principales de Capitaine de Compagnie. Opérant en première ligne sur le terrain, il se caractérise par sa malchance chronique aux jeux de hasard, le désignant fort souvent au rôle peu enviable de proie lors des opérations de capture. Négociateur revêche, il négocie les contrats avec de peu recommandables intermédiaires. Bien qu’il s’en défende avec véhémence, il rechigne à la tenue de toute comptabilité écrite, trouvant mille excuses pour se délester de ce travail.

Calimène [PNJ]
Botaniste, Herboriste et érudite en nombre de matières poussiéreuses, Calimène est un élément clé de toutes les opérations de capture. A l’ombre des étagères des bibliothèques de Diantra, elle apporte sa connaissance théorique du comportement des créatures chassées et concocte poisons, somnifères et autres expédients sur mesure facilitant la capture.

Citation type « Cahman ! Ingrat ! Inculte ! Bon à rien ! »

Loran [PNJ]
Forgeron et concepteur de pièges, Loran est un soldat confirmé et confiant dans l’efficacité de ses créations. Porteurs de nombreuses cicatrices prouvant que l’on apprend en forgeant, il sait se porter sans hésitation au devant du danger lorsque l’une de ses inventions n’a pas tenu son rôle premier, preuve que parfois, les plans les plus simples sont aussi les meilleurs.

Citation type « C’est ce qu’on appelle être pris entre le marteau et l’enclume ! »

Astarte [PNJ]
Esclave, couturière et empailleuse expérimentée, la Compagnie la reçut en paiement d’une traque particulièrement audacieuse. Travaillant de concert avec Loran, elle œuvre principalement sur la conception de piège et l’entretien des pièces d’armures souples nécessaires pour la chasse. Discrète et pourtant usuellement enjouée, elle sert aussi bien souvent d’agent de liaison entre la Compagnie et certains de ses mécènes.

Citation type « Oh mais qu’est ce donc que cet accroc là ? N’aviez-vous pas dit que le Lion d’Argentan jamais ne mordait ? »

Rhomir [PNJ]
Suppléant Cahman aux fonctions de casse-cou, le rôle de Rhomir est d’administrer les poisons concoctés par Calimène aux créatures chassées. N’ayant nul pareil dans la Compagnie, il dispense ses bons soins de la pointe de la flèche ou du carreau d’arbalète, selon l’épaisseur du Cuir de la bête.

Citation type « Inutile d’en dire plus, tant va la flèche en haut qu’à la fin, elle fend la cruche »

Acaste [PNJ]
Massif et puissant, Acaste est l’un des membres combattants de la Compagnie. N’intervenant usuellement qu’en cas de dérapage complet du plan initial, il est de son rôle de permettre la retraite de ses camarades.

Citation type « … »

Moëre [PNJ]
Pisteuse de la Compagnie, elle n’en a rejoint les rangs que quelques années plus tôt. Bien qu’elle s’en défende, sa spécialité semble être le gibier humain. Assez obscure sur ses origines et son passé, elle nie toute ancienne implication dans des projets criminels ou réprimés par les autorités.

Citation type « Et maintenant… plus un bruit. »

Märr [PNJ]
Médecin de la Compagnie, Märr officie au bon soin des animaux capturés. Spécialiste des onguents, des cataplasmes et de potions aux goûts les plus infects, Cahman la soupçonne de tester ses expérimentations sur l’homme avant de les prodiguer aux bêtes qu’elle soigne avec un intérêt tout particulier.

Citation type « Le Serpent Corail, lui ! N’a pas geint comme une hirondelle quand on lui a appliqué cet onguent ! »


Depuis la dissolution « officielle » de la Divine Comédie, Cahman n’a plus à sa disposition que quelques éléments épars de l’Arsenal. Pour ses besoins personnels, Loran a transporté son matériel de forge auprès du site de son nouvel associé, Calimène a trouvé un Mécène et Märr a ouvert une officine en ville. Cherchant à se faire discret, les membres de la Compagnie ont chacun tenté de retrouver une activité à son compte, la plupart restant néanmoins en contact.


Drôle de terminologie pour cette bâtisse située en Diantra, aux crépis craquelés et à l’aménagement intérieur spartiate. Sobriquet officiel des membres de la Compagnie, cette demeure est un repaire en ruine que les manques de fond interdisent de rénover.

En sous-sol, plusieurs caves abritent l’Arsenal.
En guise d’Arsenal, il s’agit en fait du matériel utilisé par la Compagnie dans le cadre de ses contrats. En guise d’armes, plusieurs épées courtes et autres coutelas dentelés prennent la poussière en compagnie de plusieurs lances renforcées. L’armure la plus lourde est une espèce de barrique de métal utilisée dans la capture de bêtes massives et seulement destinée à abriter un gibier apeuré le temps de déclencher un piège. Plusieurs armures de cuir, dressées par Astarte, sont régulièrement entretenues par cette dernière.

Une partie du matériel de Loran jouxte le sol, le lieu n’étant pas adapté à y faire bruler un feu de forge. Colliers en aciers, chaînes renforcées et autres cages d’aciers encombrent le sol et les outils ont parfois un peu tendance à rouiller du fait de l’humidité.

Calimène et Märr entreposent parfois en ce lieu quelques matériaux d’importance secondaire mais préfèrent conserver les plus précieux à leur office.

Héritier d’une lignée de praticiens du Cirque de père en fils depuis l’arrière-grand-oncle, Cahman se trouvait destiné à devenir l’un de ces filous aériens se consacrant au plaisir des petits et des plus grands. Naturellement instruit des choses de la pesanteur par son père – « tout ce qui monte finit par retomber fils, et plus ca monte haut, plus ca se brise en petits morceaux » – il grandit en ne posant presque jamais le pied au sol, sautillant par-ci et par là à la recherche d’appuis précaires et si possibles, instables.

Enfant redoutable, armé de tous les vices de la candeur et de l’imagination d’un démon, il harcelait sans cesse la plus jeune Calimène, fille du dompteur de la Compagnie du « Très vif-argent », jusqu’au jour où, conjointement, ils exterminèrent ensemble une compagnie de fourmis à casque rouge. Grisé par le sentiment de puissance, il ne prit le temps que par la suite de constater qu’immanquablement, ces fourmis ne cessaient de revenir, au mépris du danger qu’il représentait. Sous la tutelle de sa cadette, plus instruite que lui des choses de la nature, il se laissa passionner par l’extraordinaire complexité des choses qui l’entourait.

L’extraordinaire complexité de la nature.


Après plusieurs années de découverte passive de la nature, Cahman souhaita, en plus de ses tâches et de son apprentissage de funambule et en apprendre plus sur le dressage des bêtes du Cirque. Plusieurs mois lui furent nécessaires pour apprendre les bases de cette matière, mélange de communication, de compréhension mais aussi de rétorsion envers les créatures animales.

En représentation dans la région de Diantra, il apprit par les autochtones qu’un spécimen de Chien-Scylla hantait la région, semant le trouble dans les troupeaux alentours et inquiétant les mères pour leurs enfants en bas âge. Renseigné par Calimène sur les usages, mœurs et comportement de l’animal, il prépara sa première chasse.

Rétrospectivement, ce fut une aventure fortement hasardeuse. L’expérience aidant, il aurait fait les choses différemment. La préparation fut bâclée, le piège rudimentaire, le mécanisme d’amorce ne se déclencha jamais et seul un bon coup de matraque sur la tête de la bête permit au Cirque d’entrer en possession d’un nouveau spécimen.

Ce faisant, il se rapprocha des démonstrateurs d’armes du Cirque. Ces derniers, à défaut d’être parfaitement efficace, maîtrisait tout de même quelques enchainements impressionnants. Séparant le bon grain de l’ivraie, il en apprit les bases de la lame courte, du couteau, du bâton et de la lance. Bien que ces dernières armes aient souvent été agrémentées de pompon, il se hissa tout de même à un niveau honorable de maîtrise.



C’est à son quinzième anniversaire que Cahman informe son Père de ses projets : créer une compagnie dédiée à la capture des bêtes les plus dangereuses et destinée à fournir les cirques et collections privées de richissimes collectionneurs. Après avoir subi une belle rossée et être privé de repas pour deux journées, il prend conscience de ses manquements à l’étiquette et la déception qu’il a du provoquer à son Père.

Une année plus tard, il informe son paternel du maintien de son projet. Contraint par une menace de demande en épousailles, le Père de Calimène le soutient dans son idée et c’est avec toute l’amabilité d’un homme de spectacle que son propre père le met à la porte. Loin de se départir de ses projets, il entreprend de monter sa petite affaire et s’associe avec un forgeron novice, du nom de Loran. L’un et l’autre capturent quelques créatures mineures, parfois prédatrices, responsable de déprédations mineures. Peu à peu, leurs pièges prennent de l’ampleur et c’est au bout de deux ans qu’ils prennent pour le compte d’un riche propriétaire terrain leur premier contrat d’ampleur. Capturant renards et sangliers, ils aliment durant un an des chasses privées à l’usage des nobles de la région.


Huit années ont passé et la Divine Comédie, désormais forte de douze membres, a pu acquérir une belle notoriété auprès d’un public concerné. Masquant leurs activités sous le couvert de représentation de Cirque ou d’expéditions botaniques, ils traversent en maraude nombre de régions à la recherche de créatures de plus en plus redoutables. Mettant en avant des pièges élaborés, la Compagnie arrive à capturer et à revendre, empaillés ou vivants, nombre de créatures exotiques.


Les deux premiers décès sont à enregistrer la même année et tout un chacun prend conscience du réel danger auxquels les membres, depuis des années, s’exposaient. Plusieurs membres quittent le groupe, d’autres restent et plusieurs recrutements sont effectués.

Le niveau de dangerosité des chasses augmenta d’autant et l’affrontement armé entre les bêtes et les chasseurs devinrent un risque journalier.


Trois morts de plus dans la Compagnie, lors d’une seule et unique chasse. Destiné à traquer un Loup ravageant les troupeaux de la région, la Compagnie se trouva confrontée à une bête terrible, hors de contrôle. Brisant les cages, mordant entre ses mâchoires les lances la créature fit couler le sang et c’est une véritable bataille rangée qui opposa la Compagnie à la Bête. Durant trois longues semaines, les membres de la Divine Comédie, vindicatifs, poursuivirent l’ennemi, de jour comme de nuit. Chacun appris la colère, la rancœur, le besoin de revanche et la nécessité de tuer un ennemi commun.

Ce qui fut chose faite.

Mais pas la fin des ennuis pour autant.
La Compagnie, officiellement, fut dissoute. Convaincus du caractère surnaturel de l’ennemi abattu, et certain de la présence de quelques forces occultes à l’œuvre, la Compagnie fit un dernier trajet commun jusqu’en Diantra, afin de s’y fondre et si possible, de s’y faire oublier.

La Maison-Dieu, sur les fonds communs, fut achetée.

Cahman et Astarte y prirent résidence. Loran, désormais associé à un autre forgeron, pratique son art en ville. Calimène a trouvé un Mécène et mène des recherches en sa compagnie. Märr a ouvert une officine en bordure de la cité. Moëre s’est parfaitement intégrée aux affaires louches de la cité et semble être retombée dans ses anciens travers. Acaste et Rhomir, selon leurs exigences personnelles, louent leur service au prix de l’or.

Cahman, lui, n’a pas encore retrouvé chaussure à son pied. Bénéficiaire de l’argent gagné par la Compagnie, il vit chichement, sur la défensive et dans l’attente d’un coup qui ne vient pas...

... mais qui ne saurait tarder.


Actuellement, Cahman se cherche des protecteurs et envisage de se présenter aux entretiens de recrutement de l'armée.

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Comment trouves-tu le forum ? : Trop grand pour être appréhendé seul mais les joueurs savent se rendre disponible pour envoyer des conseils.
Comment as-tu connu le forum ? : Par une publicité sur Tour de jeu.
Crédit avatar et signature : Virus-AC74 disponible sur Deviantart.

Bien le bonjour ; je tiens mes promesses, j'ai lu la fiche dans les temps

Alors, rien à redire sur l'ensemble, ta fiche est peu commune mais l'idée est intéressante ; je t'autorise tous tes PNJ, je te fais confiance pour éviter l'écueil du grosbillisme \o/

Un simple petit doute sur les bêtes traquées par la compagnie : soit ce sont des animaux "normaux" (loup, chien, ours, tout ce que tu voudras...), à la rigueur un peu particuliers (très grands, très gros, très miichants) ; soit ce sont des races complètement à part, créées spécialement. Dans ce dernier cas, il faut qu'elles figurent dans le Bestiaire (auquel cas, bon courage, il n'est pas tout à fait à jour... *hum*).
Il te faudrait alors créer une fiche pour chaque race nouvelle.


En fait, la question se pose pour deux créatures : le Chien-Scylla (), et le Loup magique de la fin.

Alors, le Chien, qu'a-t-il de particulier ? C'est un chien normal ? Le nom de chien-scylla est-il un simple surnom donné par des villageois à un chien normal (un peu plus gros que la moyenne, peut-être), ou bien est-ce une race à part entière ?

Ensuite, le loup de la fin, hm... Tu dis les membres de la Compagnie « Convaincus du caractère surnaturel de l’ennemi abattu, et certain de la présence de quelques forces occultes à l’œuvre » : est-ce que cela signifie que le loup était vraiment magique, ou bien que tes persos en sont persuadés parce qu'il était simplement très gros ?
Dans la première hypothèse, no problemo ; dans la seconde, eh bien, je te l'autorise également, mais il te serait possible de construire une intrigue là-dessus, par la suite, non ? On peut imaginer que cela ait offensé un Dieu, que la Compagnie soit maudite, je ne sais... si tel est le cas, il n'est pas nécessaire de l'indiquer dans la fiche ; mais l'un de tes premiers RPs pourra porter là-dessus, par exemple, et te permettra de préciser le caractère magique de la bête (simple suggestion, hein \o/).


Voilà, voilà... pas de modification en vue, donc ; indique-moi simplement la nature du Chien-Scylla et du Loup :)

A bientôt en jeu.

Bonsoir Dun,

Merci d'avoir pu passer vérifier la fiche.

Concernant le Chien-Scylla, il s'agit d'un - piètre - jeu de mot dérivatif du Chinchilla, ce qui en dit long sur le niveau de -non- dangerosité de la bête.

Concernant le Loup de fin de background, j'opterai pour la deuxième solution. La "Bête" a une origine magique, que ce soit par sa nature sacrée, soit parce qu'elle était sous le contrôle/en rapport/commanditée par un sorcier de quelque nature que ce soit.

Et j'espère bien oui, pouvoir jouer cette intrigue ! notamment en me cherchant quelques protecteurs ! (et en faisant mourir quelques uns des PNJs... les pauvres).

J'aime cet état d'esprit
Tu es donc validé !

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Code:

[Métier & Classe] : Aventurier & Chasseur de monstres.

[Âge & Sexe] : 29 ans & masculin.

[Classe d'arme] : Corps-à-corps.

[Alignement] : Neutre

Bon jeu à toi :)